contact@randonner-malin.com
8 rue Victor Laloux, 37000 Tours

Apprendre à lire les chiffres pour ne pas prendre l’eau – ou comment choisir du matériel de randonnée imperméable ?

Posté par : François Jourjon 2 septembre 2011 29 commentaires

Choisir du matériel de randonnée imperméableNe vous est-il jamais arrivé de prendre l’eau alors que votre veste ou votre tente était censée être imperméable ? Savez-vous qu’il existe différents degrés d’imperméabilité pour le matériel de randonnée ?

Rester sec en randonnée est un challenge difficile dans certaines conditions. Je vous défie par exemple de rester secs après un orage au bord de la côte en Tasmanie – et tant qu’on y est de ne pas partager votre sang avec les sangsues ;). Si votre matériel n’est pas imperméable – ou pas assez imperméable – vous n’avez aucune chance.

C’est pourquoi quand vous choisissez du matériel de randonnée qui a besoin de résister aux intempéries, il vaut mieux savoir lire les chiffres présentés sur les étiquettes pour ne pas prendre l’eau.

Cela vous évitera par exemple de dépenser une fortune dans une tente qui prendra l’eau si la pluie est trop forte ou dès que vous effleurez la paroi. Tout cela parce que vous ne saviez pas ce que voulaient dire « paroi : 1 500 mm » ou « tapis de sol : 4 000 Schmerber ».

Cela vous évitera aussi de vous faire vendre une veste en Gore-Tex à 299 euros pour rester secs pendant une balade du dimanche.

Qu’est-ce que l’imperméabilité ?

Pour le matériel de randonnée, l’imperméabilité désigne la capacité à empêcher la pénétration de l’eau provenant de l’extérieur.

Comment rendre un tissu imperméable ?

Il existe deux procédés différents pour rendre un tissu imperméable :

  • L’enduction consiste à enduire avec un produit chimique la surface interne du tissu pour le rendre imperméable. Les produits avec une enduction sont souvent bon marché, mais certaines enductions perdent rapidement leurs propriétés imperméables.
  • L’utilisation de membranes. Une membrane est un film associé à la partie interne d’un tissu pour le rendre imperméable. Les membranes ont l’avantage d’être plus souples que les enductions, mais elles sont moins résistantes à la perforation. Elles sont souvent plus durables et plus respirantes.

Je recommanderais du matériel à enduction pour les personnes ne voulant pas investir trop d’argent et ne pratiquant pas la randonnée très régulièrement – ou utilisant peu leur matériel imperméable. Je conseillerais du matériel à membrane aux personnes qui utilisent régulièrement leur matériel imperméable.

Comment est mesurée l’imperméabilité ?

L’imperméabilité d’un tissu est mesurée en plaçant celui-ci sous un tube d’eau (colonne d’eau). La hauteur d’eau minimale à laquelle les premières gouttes d’eau traversent le tissu représente son imperméabilité.

Cette hauteur d’eau correspond à une pression et se mesure en mm. Par exemple, 5 000 mm représente 5 m d’eau. L’imperméabilité peut aussi se mesurer en Schmerber. Cette unité de mesure correspond au nombre de mm de hauteur d’eau. Par exemple 5 000 Schmerber = 5 000 mm.

Plus ce nombre est grand plus le tissu est imperméable.

Quel indice d’imperméabilité pour quelle pratique ?

Comme vous n’avez pas besoin d’une Rolls Royce pour aller faire vos courses au supermarché, rien ne sert d’avoir une veste avec un indice de 30 000 mm pour faire une courte balade d’été. Et comme, vous ne feriez pas le Paris-Dakar avec la « deux-chevaux » de vos grands-parents, une veste avec un indice de 2 000 mm ne suffirait pas pour faire une grande randonnée de moyenne montagne.

Il vous faut donc choisir votre matériel imperméable en fonction de ce que vous privilégiez (poids, prix, respirabilité, durabilité, etc.) et des conditions dans lesquelles vous randonnez (météo, températures, temps de marche, nombre de jours de marche, etc.).

La pression moyenne exercée par l’eau de pluie qui tombe est de 1 000 à 2 000 Schmerber (ou mm) environ. Mais cela ne veut pas dire que vous serez au sec si vous utilisez du matériel de randonnée avec ces indices d’imperméabilité. Vous le serez sûrement pour une pluie fine d’une heure environ mais pas plus.

Vous devez également considérer que vous ajoutez de la pression en appuyant sur vos vêtements ou sur votre toile de tente par exemple. C’est le cas au niveau des bretelles de votre sac à dos ou en vous agenouillant sur le tapis de sol de votre tente. C’est d’ailleurs pour cela que l’on vous a peut-être déjà dit d’éviter de toucher la paroi extérieure d’une tente. En marchant, il est courant de générer des pressions aux alentours de 8000 mm sur les surpantalons et vestes imperméables.

Il est difficile de définir un indice d’imperméabilité correspondant à un certain type de pratique. Mais, je vous donne ci-dessous une indication du minimum nécessaire pour ne pas prendre l’eau dans des conditions d’utilisations normales et avec du matériel en bon état.

  • Pour une tente : le tapis de sol a besoin d’être plus imperméable que la paroi extérieure car vous y exercez plus de pression une fois que vous êtes dans la tente. Je conseillerais un minimum de 2 000 mm pour la paroi extérieure et un minimum de 5 000 mm pour le tapis de sol.
  • Pour une veste ou un surpantalon imperméable : pour des randonnées de plusieurs jours, je pense qu’un minimum de 10 000 mm est nécessaire si vous ne voulez pas prendre l’eau dans la majorité des conditions. Pour des randonnées à la journée dans des conditions non extrêmes (petite pluie, températures douces, itinéraire facile, etc.), vous pouvez vous contenter de 2 000 mm si vous ne voulez pas investir trop d’argent. Au pire vous serez un peu mouillés. Certains vêtements vont même jusqu’à 30 000 Schmerber mais sont réservés à des utilisations plus exigeantes où l’imperméabilité est primordiale (températures extrêmes, fortes intempéries, trek engagé, etc.).

Il faut savoir que généralement plus un matériau est imperméable, plus il est lourd, moins il est respirant mais plus il est durable. Aussi, plus un matériau est imperméable et respirant, plus il est coûteux. Par exemple, un tapis de sol de tente avec une imperméabilité de 5 000 mm sera léger et sûrement suffisant pour de la randonnée estivale en moyenne montagne en France, mais ne sera peut-être pas suffisant une fois qu’il sera un peu usé. Il est possible de réimperméabiliser le matériel de randonnée, mais nous verrons cela dans un autre article.

Pourquoi ne pas utiliser un vêtement étanche ?

Il est tentant de prendre un ciré ou un poncho étanche pour randonner au sec. Avez-vous déjà essayé ? Pour ma première grande randonnée, je me suis laissé tenter par un poncho à quelques euros. Je peux vous dire que je ne suis pas resté sec longtemps. 🙁

Les vêtements étanches ne sont pas du tout respirants, vu qu’ils sont imperméables des deux côtés du tissu. Au final, vous serez quand même mouillés – pas par la pluie, mais par votre transpiration. A moins que vous soyez sûrs de ne pas transpirer beaucoup, je ne conseille pas ce type de vêtements pour la randonnée. C’est dommage, car ces vêtements de type K-way ou surpantalon K-way sont souvent beaucoup moins chers.

Pour aller plus loin, et savoir comment vous habiller en randonnée pour rester au sec, lisez l’article « vêtements de randonnée : le système des 3 couches » et l’article sur la respirabilité.

Conclusion

Voici un article qui j’espère vous aidera à choisir votre matériel de randonnée imperméable et à vous y retrouver parmi les différentes caractéristiques techniques en ce qui concerne l’imperméabilité.

Evidemment, l’indice d’imperméabilité n’est pas le seul critère à prendre en compte pour choisir du matériel de randonnée imperméable – mais c’est sûrement le critère de base à connaître.

Si vous voulez être au courant de la publication de nouveaux articles sur Randonner Malin, suivez-moi sur Twitter ou devenez fan de la page Facebook.

Auteur : François Jourjon

Laisser un commentaire

29 commentaires

  • Un petit conseil pour ne pas transpirer sous votre « imperméable » enlevez une ou 2 couches avant de le mettre. Pluie ne veut pas dire refroidissement du moment. Car dès qu’on ajoute un vêtement plutôt étanche, cela augmente considérablement calorifique. Souvent on est pressé d’endosser le vêtement anti-pluie à la première goutte sans rien enlever et on se met à transpirer rapidement !

    Il faut arriver à trouver le bon nombre de couches !
    Pour ma part : 1 est suffisant, surtout sous une veste (qui vaut au moins 2 couches)
    ou 2 petites fines (1ère manche courte + polaire 100 manches longues) sous un type CAPE ou PONCHO.

    Un point important soulever dans le sujet c’est la pression : et les bretelles de sac à dos, compriment les vêtements et le Goretex n’aime pas trop !
    De plus n’oubliez pas si vous avez des chaussures en goretex, cela ne suffit pas si l’eau à la possibilité de rentrée par les chevilles en dégoulinant le long des jambes.
    Et pour les mains, les gants de vaisselle légers avec une paire de gant en soie, ce n’est pas mal, l’esthétique moins.
    Pour les petites pluies et peu de vent, le parapluie c’est sympa.

  • Un article un peu technique mais instructif. Heureusement, ton autre article « vetements-de-randonnee-le-systeme-des-3-couches » est plus parlant pour les néophytes. 😉

  • Très intéressant, un tas de tuyaux (d’eau ;-)) que je ne connaissais pas. Dans tous les domaines, il y a vraiment des détails techniques et une haute technicité, souvent méconnus du grand public.
    On m’avait déjà conseillé de ne pas toucher la surface d’une tente (ni d’un parapluie, d’ailleurs), mais je n’en connaissais pas la raison exacte. Voilà qui est fait.

    Petite question : Quand on mesure l’imperméabilité, existe-t-il un indicé d’imperméabilité cumulée, ou indice de séchage ? Ce n’est peut-être pas clair, mais s’il pleut sur un tissu ayant déjà résisté à de fortes pluies, n’a-t-il pas plus de chances de percer s’il n’a pas eu le temps de sécher depuis la fois précédente ?

    Merci pour ces informations. La prochaine fois qu’il pleut lorsque je compte me balader, je ne me dirai plus que « ma randonnée tombe à l’eau » 😉

    Thierry

    • François

      Bonjour Thierry,

      Pour répondre à ta question : je ne pense pas qu’il existe de tels indices. Mais je pense que cela est plus ou moins pris en compte dans l’indice d’imperméabilité. Si un tissu est mouillé et qu’il est saturé en eau, l’eau aura plus de chance de passer à travers. C’est pour cela que certaines vestes tiennent uniquement quelques heures, le temps que l’eau passe à travers le tissu.

      J’espère que je réponds bien à ta question.

      François

  • Prendre l’eau peut être désastreux, cet article est fondamental pour quelqu’un désirant se lancer dans l’aventure.

  • éva

    Bien sympa l’article!
    Par contre, existe-t-il un système de conversion entre les mm d’eau et les Litres d’eau/heure/m²? Je trouve ces unités sur les caractéristiques des différentes tentes, mais pas moyen de comparer leur imperméabilité!!!
    Merci!

    • François

      Bonjour,

      Je ne sais pas s’il existe des équivalences approximatives. J’en doute fortement, car ces unités sont le résultat de tests différents. Les imperméabilités ne sont pas vraiment comparables dans ce cas.

      A bientôt,
      François

      • claude

        En toute logique, si l’on veut traduire intégralement un indice « 5000 Schmerber » en nombre de litres d’eau par mètre carré, on arrive à des chiffres complètement fous qui ne relèvent plus de la pluie mais du raz de marée !!!
        En effet, si l’on reprend la définition donnée plus haut (« Cette hauteur d’eau correspond à une pression et se mesure en mm. Par exemple, 5 000 mm représente 5 m d’eau »), au mètre carré cela coresspondrait à 50 000 litres d’eau… Dans ce cas ce n’est pas une veste ou une tente qu’il faut c’est un gilet de sauvetage et un raft.

        • Schlouck

          On ne peut pas comparer Schmerber et débit surfacique car la pression d’eau sur le tissu dépend bien sûr du débit mais surtout de la géométrie de la tente. Claude suppose dans son raisonnement que l’intégralité eau qui tombe stagne sur le tissu… heureusement elle s’écoule (avec parfois de petites poches d’eau si mauvaise conception) !

  • geoffrey

    Bonjour,

    Merci pour ces informations précises et très claires. Néanmoins je crois qu’il en manque un peu pour décider des débutants comme moi. J’ai pas forcément beaucoup de moyens, et j’aime acheter dans le matériel durable.

    Ayant fait l’expérience d’une nuit de pluie en bivouac sous une tente complètement naze, je souhaite réellement acheter une nouvelle tente qui me protégerait de ces phénomènes.

    Tu mets un bémol au fait que le 5000mm protège, pour le tapis de sol, convenablement dans le cas où l’on ferait de la randonnée estivale en montagne. Ca me fait peur, car je randonne aussi au mois de mars, dans des massifs tels que le Vercors où il ne fait pas forcément très chaud et où de fortes pluies peuvent vraiment surprendre. Ma question est, le 5000mm peut-il protéger efficacement contre une pluie battante type orage pendant quelques heures ? Et ce durablement (c’est à dire dans 10 ans, sans traitement spécifique) ?

    De plus, je ne sais où me diriger dans le matériel. Des magasins comme Decathlon proposent des articles peu chers, mais la qualité me fait drôlement peur (et leur unité d’imperméabilité n’est pas la même). Sinon, y’a des boutiques comme le vieux campeur ou expe, mais les prix s’envolent très vite…

    • François

      Bonjour Geoffrey,

      En ce qui concerne le tapis de sol, si tu as un orage et de la pluie pendant plusieurs heures, ce qui fera surtout la différence c’est ton choix d’emplacement de bivouac. Peu importe son imperméabilité, si tu es dans une flaque, tu prendras l’eau !

      En ce qui concerne la durabilité, c’est délicat car la tendance est au matériel léger et les tapis de sol sont de plus en plus fins. Certains les protègent en mettant une sorte de bâche légère en dessous – qui alourdit forcément le sac à dos. Cela dépend aussi d’où tu bivouaques et du soin que tu accordes à ton matériel.

      Pour ce qui est de ta dernière question, je te conseille de lire cet article : https://www.randonner-malin.com/materiel-de-randonnee-grande-distribution-ou-marques-specialisees/

      Entre parenthèses, j’ai utilisé une tente Quechua T2 Ultralight Pro pendant 8 ans et des centaines de nuit, et j’en ai été totalement satisfait.

      A bientôt,
      François

  • Manon

    Super, enfin je comprends ce que signifient ces 10 000mm ! Et je sais désormais comment choisir ma veste d’alpi ^^
    Merci

  • Magali

    Bonjour,

    Merci pour votre article et pour votre blog très intéressants!
    J’ai une question qui ne trouve pas de réponse sur les multiples pages du web.
    Je pars en patagonie en randonnées de plusieurs jours, les vents sont la bas d’environ 100km paraît il, une veste de pluie (omnitech de columbia) fait elle office de coupe vent ? Je suis désolée si ma question peut paraître idiote mais je ne suis pas bien familière avec tous ces termes.
    Merci,

    Bonne soirée,
    Magali

    • François Jourjon

      Bonjour Magali,

      En général, les vestes de pluie coupent bien du vent, donc pas de problème. Pour en être sûre, passez votre main dans une manque et soufflez à travers. 😉

      A bientôt,
      François

  • Ander

    Ca faisait plusieurs fois que je tombais sur cet indice sans comprendre à quoi ça servait. Je me rends compte que c’est plus utile que ce que je pensais pour l’achat.
    Par contre je suis étonnée de la différence entre l’indice pour une veste (tu conseilles jusqu’à 10000MM) et celui pour la tente qui est bien plus faible (2000MM pour la toile). Dans les deux cas il y a une pression importante. Et bien souvent la pluie tombe plus longtemps sur la tente que sur le randonneur qui part s’abriter. C’est juste la différence de pression qui fait la différence?
    Merci pour la pédagogie!

    • François Jourjon

      Bonjour,

      La différence est surtout que la pression est plus importante sur une veste à cause du sac à dos notamment et des mouvements. Il y a aussi le fait que sur une toile de tente la pluie arrive souvent avec un certain angle, pas vraiment perpendiculairement et qu’elle s’écoule sur les parois.

      A bientôt,
      François

  • Gilles

    Bonjour,

    encore un article intéressant et surtout très instructif. Je cherche justement depuis un certain temps une veste imperméable adaptée à mon type de randonnée (et de region), mais j’ignorais totalement cet indice chiffré. Ma recherché devrait s’avérer beaucoup plus facile maintenant (et moins coûteuse).

    Merci et bonne continuation

  • Sophie

    Bonjour,
    cet article a tout à fait répondu à ma grande interrogation sur la qualité technique d’une veste de randonnée.
    Je sais maintenant que pour partir sur le PCT il me faut une veste d’épaisseur 20000 mm.
    Merci

  • Bonjour,

    Merci pour ces infos qui vont me permettre d’acheter la bonne toile extérieure de la tente sous les latitudes tropicales sous lesquelles je vis (Nouvelle-Calédonie) où les pluies sont souvent courtes mais d’une rare intensités. Ces pluies peuvent parfois se prolonger plusieurs heures ou jours si on est en période cyclonique.

    Bonne année 2016

    Nicolas

  • Valérie

    Bonjour,

    Nous partons bientôt à la Plagne et je souhaite acheter une veste de ski pour ma fille – colonne d’eau 5000 mm, est-ce suffisant. Je n’ai pas tout compris dans les explications.

    Merci pour votre réponse

  • Thomas

    Excellent article!!

  • Redfish

    Petite astuce pour l’utilisation d’un poncho.
    Il suffit en effet de se découvrir un peu dessous et mettre sa veste coupe-vent, qui est en général très respirante et déperlante.
    Ca évite de se faire mouiller par la condensation qui se crée sur la couche interne du poncho.
    Testé et approuvé régulièrement sur plusieurs jours de pluie d’affilé… toujours bien au sec (contrairement à mes camarades juste en poncho).
    😉

  • Bernard

    Site remarquablement bien fait, tous les articles sont très instructifs, clairs et complets. Bravo !

  • Yaroslav

    Merci pour ces développements qui fournissent beaucoup de données intéressantes et surtout utiles. Pour avoir sillonné notre planète du nord au sud et d’est en ouest (une soixantaine de pays, mais j’ai mis le temps…), je dirais que beaucoup dépend de l’endroit où on se trouve. Ce n’est pas la même chose de randonner dans les Alpes en demi-saison que de le faire sous les tropiques pendant la mousson, de se trouver sous la neige en Sibérie ou de griller au Sahara (pour y être resté près d’un an, je confirme que, selon l’endroit, il peut quand même y pleuvoir, et fort, même si c’est rarement et brièvement !). Pour prendre le cas des tropiques, je dirais que l’essentiel est de bien protéger son équipement mais pour le corps, être trempé jusqu’aux os pour éviter de suer sous un coupe-pluie n’est pas grave : une fois la grosse douche passée, on se retrouve au soleil et on sèche vite (et, de toute façon, on transpirera à cause de la température). Quoi qu’il en soit, suivre les conseils avisés de ce blog est vivement recommandé.

  • Ulrike

    Bonjour,
    Je viens d’acheter une veste imperméable (charge hydrostatique 30 000 dis 1092) très légère pour marcher une semaine en Corse la semaine prochaine et surtout pour faire un trek d’une semaine au Ladakh cet été…à priori cette veste est plutôt prévue pour le running/trail…pensez vous qu’elle est compatible avec mes projets? Je me demande si le portage du sac à dos (30 l) ne va pas abimer la veste qui n’est pas prévue pour?
    Merci pour vos conseils…

    • François Jourjon

      Bonjour,

      Si elle est très légère et n’a pas de renforts, ça risque effectivement de l’abîmer. Mais si c’est pour une semaine et que vous ne l’utilisez pas tous les jours, ça peut peut-être aller…

      A bientôt,
      François

  • Eric Ledal

    Bonjour,
    Que penser des aérosols pour réimperméabiliser un vêtement et/ou chaussures ?
    Merci

    • François Jourjon

      Ils ne « réimperméabilisent » pas, mais améliorent la déperlance – donc ça a une utilité pour des intempéries qui ne durent pas trop et l’effet n’est pas très durable dans le temps.