Aujourd’hui, je laisse Raphaël, un lecteur de Randonner Malin, faire le compte rendu de son expérience du GR20. Lorsqu’il m’a parlé de cet article, j’ai accepté sa proposition sans hésitation, car j’étais curieux de connaître ses impressions sur le GR20 dans le sens sud nord. J’imagine que vous aussi, alors je ne vous fais pas languir plus longtemps…
Bonjour à tous,
Je viens partager avec vous mon expérience sur le GR20, de ma préparation à la réalisation.
On voit que c’est mon métier de poser pour des photos 😂
Cela faisait un moment que j’avais envie de randonner dans le massif de la Chartreuse où je n’avais jamais mis les pieds. L’idée d’effectuer une traversée est venue assez rapidement étant donné la morphologie du massif et car j’aime les itinéraires qui ont une certaine logique – d’autant plus que cela permettait éventuellement de relier 2 villes, Grenoble et Chambéry. Ma compagne et moi avions quelques jours de libres fin août, la traversée avait l’air jouable “à vue de nez” en 3 jours et la météo avait l’air clémente, j’ai donc creusé l’idée d’une traversée de la Chartreuse en 3 jours. 😉
Pourquoi ce compte rendu de randonnée ?
Je ne publie pas beaucoup de comptes rendus de mes randonnées (j’explique pourquoi juste après*), mais au retour de ces 3 jours de rando et en publiant des photos sur la page Facebook de Randonner Malin j’ai fait l’erreur de demander 😄 demandé si des personnes étaient intéressées par un compte rendu.
On m’a dit : “oui”. On m’a redit : “oui”. On m’a re-redit : “oui”.
Au fond de moi, j’avais sûrement envie de l’écrire, je n’avais juste pas vraiment le temps. Et avec ces réponses enthousiastes, je n’avais plus qu’à trouver le temps ! 😆
*Si je ne publie pas beaucoup de comptes rendus de mes randonnées, c’est que j’essaie de séparer ma vie personnelle et ma vie professionnelle – ce qui n’est pas toujours très facile quand on aime son travail et que l’on travaille dans un domaine qui nous passionne.
En effet, si je prévois avant de partir randonner que je vais écrire un compte rendu, je ne vais pas du tout vivre ma randonnée de la même manière. Je vais réfléchir à prendre telle ou telle photo, à noter telle ou telle information et je vais déjà penser au compte rendu pendant la randonnée.
Et du coup, je n’en profite pas de la même manière. Et c’est pour cette raison que quand je veux vraiment randonner pour moi, je ne prévois pas d’écrire de compte rendu et n’en écris pas à mon retour.
« La montagne dans la mer » – De Serriera vers Bocca San Petru – Y. GUYOT
Cet article est le second article invité rédigé par Yann, un lecteur du blog – le premier étant sur le GR738. J’ai accepté avec grand plaisir sa proposition d’article car bien qu’ayant pas mal randonné en Corse, je n’ai jamais randonné sur le Mare e Monti Nord et ne peux donc pas partager ma propre expérience sur ce sentier. En plus des informations pratiques et du compte-rendu qui fait rêver, l’aspect « découverte du trek » est intéressant. Place à Yann…
Au préalable, mes remerciements les plus chaleureux à
François pour avoir accepté de publier ce nouvel article sur son blog ainsi que
pour son aide précieuse sur la partie cartographie.
Ce compte rendu est structuré en deux parties : préparation et bilan, dont voici un sommaire.
Si la Corse évoque invariablement le GR20 et son univers plutôt sportif, le Mare e Monti (Nord) permet une initiation plus en douceur au trek dans un cadre tout aussi somptueux.
Ainsi, après un premier article sur le GR738 (un jumeau continental du GR20), place à un retour d’expérience sur le Mare e Monti (Nord) qui j’espère vous donnera envie d’arpenter ce chemin.
Au-delà d’un simple compte rendu, que j’ai à nouveau structuré en deux parties (préparation et bilan), je souhaite partager quelques réflexions que j’ai pu mûrir à l’occasion de cette itinérance et que vous trouverez tout au long de cet article.
Au col de la vache avec vue sur le lac du Cos – Y. GUYOT
Cet article est un article invité rédigé par un lecteur du blog, Yann. J’ai accepté avec grand plaisir sa proposition d’article car je n’ai jamais randonné sur le GR 738 et ne peux donc pas partager ma propre expérience. De plus, il est toujours intéressant « d’entendre une autre voix ». Place à Yann…
Au préalable, mes remerciements les plus chaleureux à François pour avoir accepté de publier mon article sur son blog.
Ce compte rendu sur le GR 738 est structuré en deux parties : préparation et bilan, dont voici un sommaire.
Cet article est un article invité rédigé par un lecteur du blog : Jérôme. C’est donc lui qui s’exprime à travers les « je ». J’ai accueilli avec plaisir sa proposition d’écriture de cet article, car son long tour d’Europe à pied est très intéressant à plein de niveaux. Place à Jérôme…
Les façons de voyager sont nombreuses de nos jours. On glisse sur des rails, on plane dans les airs, on flotte au milieu des océans, on rame dans les rivières, on roule dans des boîtes de métal, on lève le pouce en souriant, on avale le dur sur deux roues de caoutchouc. Et on oublie parfois que plus les moyens sont humbles et simples, plus belles et puissantes seront les découvertes et aventures. Un jour de novembre 2012, le dix-sept pour les exigeants, je partais de mon village lyonnais en prenant à gauche à l’intersection de la rue, accompagné d’un ami, d’un bâton de bois, d’un chapeau de cuir et d’un gros sac à dos. Mon « objectif » ? Faire le tour de l’Europe à pied durant les trois ou quatre ans de marche nécessaires à cette boucle d’environ dix-sept mille kilomètres. Les rêves sont ma spécialité depuis longtemps. Ce que je connais d’eux après en avoir côtoyés assez pour comprendre leurs alchimies ? Que s’ils vous semblent trop effrayants, impossibles et que 80 % de vos proches vous le confirment, c’est qu’il ne peut être que bénéfique de les réaliser. Essayons donc de résumer ces dernières années de marche à travers l’Europe, sans les bâcler en un trop court texte, mais sans vous ennuyer par un trop long.
Cet article est un article invité rédigé par deux fidèles lecteurs du blog (c’est comme cela qu’ils se décrivent) : Marie, une amie, et son compagnon Sylvain. C’est donc Marie qui s’exprime à travers les « je ».
Après une année de préparation (voir les 4 articles précédemment publiés : le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième), nous sommes partis pendant un peu plus de 3 semaines sur le GR10. Ecrire un article de bilan est difficile : comment résumer notre périple en quelques pages, qu’en retenir ?
Avant tout, quelques chiffres : 2 parties du GR10 arpentées (Lourdes->Loudanvielle, dans les Pyrénées Centrales, et Mérens-les-Vals->Banyuls, dans les Pyrénées Orientales) ; 18 jours de marche, 2 jours de transit et 1 jour de vrai repos ; environ 320 km parcourus, 14 000 m de dénivelé positif et un peu plus de dénivelé négatif ; quelques kilos de flocons d’avoine avalés…
Cet article est un article invité rédigé par un lecteur du blog : Alex. C’est donc lui qui s’exprime à travers les « je ». J’ai accueilli avec plaisir sa proposition d’écriture de cet article, car il avait trouvé peu d’informations sur ce chemin en français et que son aventure est très intéressante. Et… un peu par nostalgie aussi (je l’avoue), ayant parcouru certaines portions de celui-ci quand j’habitais dans cette région du monde.
Même si ce n’est pas un projet que vous envisagez, la lecture est très agréable et enrichissante.
1 – A la poursuite du serpent arc-en-ciel !
Au vu de la ligne éditorial de Randonner Malin j’ai préféré faire dans un premier temps une présentation très succincte de mon aventure, puis me consacrer à décrire tous les aspects techniques, et donner des informations pratiques et conseils autours du Bibbulmun Track en général.
Il y a deux ans, en lisant un récit d’aventures écrit par Sarah Marquis, j’ai eu connaissance d’une piste balisée qui s’étire sur 1000 kilomètres entre les villes de Perth et Albany en plein cœur de l’Australie Occidentale. Le Bibbulmun track, m’a tout de suite fait rêver et, en 2016, j’ai décidé de me lancer…
Le problème, c’est que je n’y connaissais pas grand-chose. J’avais bien eu l’occasion une fois ou deux de me balader à la journée en montagne, mais là, il s’agissait d’autre chose. La première section de la piste donne le ton, 142 kilomètres en autonomie, il fallait tout apprendre. À la sortie de l’hiver le matériel est prêt, dans les grandes lignes… L’idée est de profiter du printemps et de l’été pour gagner en expérience pratique, c’est bien beau la théorie dans son canapé, devant son ordinateur, mais rien ne vaut le terrain.
Cet article est un article invité rédigé par une lectrice du blog, Marion. J’ai accepté avec grand plaisir sa proposition d’article car je n’ai jamais randonné sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et ne peux donc pas partager ma propre expérience. En plus, l’expérience de Marion est un peu insolite car elle est partie seule avec son chien, en hiver et avec peu d’expérience. Place à Marion…
Ce petit compte rendu n’a pas vocation à vous expliquer comment j’ai bien mis un pied devant l’autre lors de ma traversée du Vercors, mais plutôt à compléter mon article « Exemple de préparation d’une randonnée de plusieurs jours – Traversée des Hauts-Plateaux du Vercors » où j’ai détaillé toute la préparation de cette randonnée. Je vous conseille d’ailleurs de commencer par cet article pour rester dans l’ordre chronologique. Ici, je compte plutôt comparer le déroulement de la randonnée par rapport à la préparation. C’est aussi l’occasion de vous faire découvrir la région du Vercors ainsi que cette randonnée. Allons-y !
Quelques informations sur la préparation de cette traversée du Vercors
Une randonnée peut se préparer avec plus ou moins de détails. Cela dépend de :
Chaque personne. La notion de risque et le goût pour l’imprévu et l’aventure sont vraiment personnels.
L’expérience. Plus on a d’expérience et plus on se connaît, plus on est capable de laisser de libertés. On peut se concentrer uniquement sur les points vitaux. C’est exactement la même chose que quand on charge son sac : quand on est novice, on a tendance à prendre trop, plus on se connaît et plus on a d’expérience, plus on s’approche du strict nécessaire.
La randonnée elle-même. Il est plus facile de ne pas trop préparer une randonnée par conditions clémentes et avec des ravitaillements en nourriture et eau faciles, qu’une randonnée seul dans un désert saharien ou polaire.
Pour cette traversée des Hauts-Plateaux du Vercors, je trouve que j’avais préparé la randonnée avec pas mal de détails – notamment car nous étions limités en temps et que l’eau est assez rare à cette époque sur les Plateaux. De plus, je savais que je voulais écrire un article sur le sujet, ce qui m’a poussé à bien tout détailler.
Au final, nous sommes partis le week-end du 15 août (13, 14 et 15), pas le mieux par rapport à notre choix d’éviter trop d’affluence mais ça collait bien par rapport à nos emplois du temps et la météo.
La météo annoncée était plus que clémente : quasiment aucune chance de pluie, grand beau, pas de vent et assez chaud par contre. Et c’est exactement ce que nous avons eu. 😉
Cet article est un article invité rédigé par un lecteur du blog : Matthieu Couëdel. C’est donc lui qui s’exprime à travers les « je ». J’ai accueilli avec plaisir sa proposition d’écriture de cet article sur la Via Dinarica, car il avait eu des difficultés à trouver des informations en français pour préparer cette grande randonnée dans les Balkans et souhaitait partager son expérience pour faciliter la préparation de ce chemin et le faire découvrir au passage. Même si ce n’est pas un projet que vous envisagez, la lecture est très agréable et intéressante. 😉