Combien de fois me suis-je retrouvé accroché au bout d’une corde au milieu d’une paroi ou marchant au milieu de la forêt en me disant : « s’il m’arrive quelque chose, personne ne sait que je suis là ». Maman, j’espère que tu ne lis pas ça… Pas besoin d’être devin pour savoir que ce n’est pas très malin.
Beaucoup de randonneurs ou autres sportifs en plein air auraient pu être retrouvés et secourus plus rapidement si seulement ils avaient pris le temps de dire à quelqu’un où ils allaient et quand ils comptaient revenir.
J’essaye de le faire autant que possible, mais j’avoue qu’il m’arrive effectivement d’oublier ou d’être négligeant. Et je ne pense pas être le seul ! Qui d’entre vous le fait systématiquement ?
Parfois, nous ne le faisons pas par flemmardise et surtout parce que l’on a le sentiment que tout va bien se passer. Peu d’entre nous partent en randonnée en se disant : « ça va mal se passer ». Mais les accidents nous montrent malheureusement que ça ne se passe pas tout le temps bien.
Sur certains chemins de randonnée, dans certains parcs nationaux en Australie et Nouvelle-Zélande, il est même obligatoire de s’inscrire auprès des rangers avant la randonnée et de les tenir au courant de son retour. De cette manière, ils peuvent contrôler si des randonneurs sont en difficulté.