Après une bonne journée de randonnée, une fois dans son sac de couchage, on ne rêve que d’une chose : une bonne nuit réparatrice au chaud. Pourtant, ça ne se passe pas toujours comme ça ! Qui n’a pas déjà eu une désagréable sensation de froid qui empêche de s’endormir ou réveille en pleine nuit ?
Sans source de chaleur à proximité, il est compliqué de se réchauffer une fois que l’on a froid et une nuit entière à grelotter au fond de son sac de couchage n’est pas la nuit la plus reposante qui soit.
Ce problème est courant et est en partie lié au fait qu’en randonnée on doit généralement porter son sac de couchage et que l’on cherche à optimiser son poids – on ne peut pas prendre la couette douillette que l’on utilise habituellement chez soi. 😉
Cependant, ce n’est pas la seule cause, il existe des bonnes pratiques pour optimiser la sensation de chaleur une fois dans son sac de couchage et certaines pratiques qu’il vaut mieux éviter au risque de passer une nuit à avoir froid, même avec un sac de couchage « chaud ».
J’ai regroupé tout cela en 17 trucs et astuces que je vous invite à lire si vous souhaitez passer de bonnes nuits en bivouac, en refuge, en camping ou si jamais vous avez une panne de chauffage chez vous un jour. 😉
Certains disent que la meilleure façon d’apprendre est de tirer des leçons de ses erreurs. Je suis assez d’accord, mais je pense que c’est encore mieux quand quelqu’un les fait à notre place et que l’on a la leçon sans l’erreur (même si je ne suis pas sûr que la leçon soit aussi bien apprise).
J’ai fait beaucoup d’erreurs en randonnant et je continue à en faire (bien qu’elles soient souvent moins grosses). Je vais en partager une avec vous, parce qu’elle a été assez marquante pour moi (vous allez voir pourquoi) et parce qu’elle est assez récente. Et bien sûr, nous verrons la leçon que j’en ai tirée.
Au moment où vous lisez cet article, où est votre sac de couchage ? Dans un grenier en train de se faire grignoter par des souris ? Toujours dans votre sac de randonnée avec quelques barres de céréales périmées ?
Et dans quel état est-il ? Sale et odorant à tel point que vous ne le sortez pas de son sac de compression ? Toujours humide de votre dernière nuit dedans ?
Il est peut-être temps de vous occuper de ce sac de couchage sur lequel vous comptez tellement pendant les nuits froides entre deux journées de randonnée. Il est peut-être même temps de le laver.
Même si vous avez acheté un excellent sac de couchage, il ne restera pas excellent longtemps si vous n’en faites pas un bon entretien !
Le choix d’un sac couchage est un élément très important si vous voulez profiter d’une bonne nuit de sommeil que ce soit en refuge, en bivouac, à la belle étoile, dans une grotte ou autre. Si vous passez une mauvaise nuit, je peux vous garantir que le lendemain risque de ne pas être très marrant.
En écrivant ceci, quelques mauvaises nuits me reviennent à l’esprit. Soit à cause de ma fainéantise : « ne t’embêtes pas, la tente est très bien là, on ne sentira pas les cailloux » – en fait si, on les sentait très bien. Soit à cause demabêtise : « ne t’inquiètes ma housse de protection protège bien de la pluie » – c’est vrai, si on ne tient pas compte du ruissèlement qui a trempé mon sac de couchage. Et parfois à cause d’un mauvais choix : « le petit duvet sera parfait » – oui, parfait pour avoir bien froid…
Nous nous occuperons de la fainéantise et de la bêtise un autre jour et allons d’abord nous attaquer au choix du sac de couchage. Ce choix dépend de plusieurs critères – l’un des plus importants est la nature du garnissage (matériau à l’intérieur du sac de couchage) qui peut être en duvet ou fibres synthétiques.