Avr 272022
 
Ecobivouac, le manuel pratique de l’outdoor éthique - Couverture du livre.

✏️ Note de François : je vous propose de découvrir un billet rédigé par Alizée, une lectrice de Randonner Malin, à qui j’ai demandé de partager son avis sur le livre Ecobivouac, le manuel pratique de l’outdoor éthique – car j’ai trouvé le livre très intéressant et parce que le sujet me tient à cœur. J’ai fait appel à Alizée car je voulais vous proposer une critique entièrement objective, et connaissant un peu l’auteure, mon avis serait forcément un peu biaisé. Vous retrouverez tout de même quelques commentaires de ma part et mon avis en complément. Bonne lecture ! 🤓

J’ai récemment eu le plaisir de découvrir un excellent livre : Ecobivouac, le manuel pratique de l’outdoor éthique. C’est un ouvrage qui ne rentre dans aucune case. Son auteure, Marine Menier, a réussi un joli tour de force : fournir au lecteur les clés d’un bivouac plus responsable, tout en bienveillance et sans discours culpabilisant. L’idée de ce manuel est simple et terriblement efficace : expliquer comment fonctionne l’environnement qui nous entoure et comment tout un chacun peut en profiter avec un minimum d’impact

Que l’on soit un simple promeneur du dimanche ou un randonneur de l’extrême, on trouve forcément dans ce livre des conseils qui correspondent à notre pratique

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Juin 282021
 

Note de François : cette critique m’a été proposée par Camille, une lectrice du blog, passionnée de récits de voyages. Si vous recherchez un « bon bouquin » à lire cet été, cet article vous donnera sans doute envie de dévorer Sur les chemins noirs… Bonne lecture !

La marche comme thérapie

« Je vais sortir. Il faut oublier aujourd’hui les vieux chagrins, car l’air est frais et les montagnes sont élevées. Les forêts sont tranquilles comme le cimetière. Cela va m’ôter la fièvre et je ne serai plus malheureux dorénavant ». C’est par cette citation de Thomas de Quincey que débute Sur les chemins noirs

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Déc 262018
 

Cette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de “Vouloir toucher les étoiles” de Mike Horn. Place à Irene…

Dans ce livre, Mike Horn, le célèbre explorateur qui a réussi certains exploits parmi les plus fous des dernières décennies, tel que le ralliement du Pôle Nord en hiver sans aucune assistance ni ravitaillement, ainsi que le premier tour du monde en solitaire autour de l’équateur, sans moyen de transport motorisé, relate d’un côté son expérience avec la haute montagne et de l’autre retrace les étapes les plus importantes de sa vie, de son enfance dans l’Afrique du Sud marquée par l’apartheid jusqu’à ses projets les plus récents. Lire la suite »

Sep 102018
 

Cette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de “Marcher à Kerguelen” de François Garde. Place à Irene…

Marcher à Kerguelen, longer des plages immaculées à l’eau cristalline, ressentir la fatigue dans les muscles sous le crachin breton, savourer quelques haltes dans des villages de charme aux maisons à pans de bois, s’arrêter pour des crêpes au caramel au beurre salé…

Critique de « Marcher à Kerguelen » de François Garde

Vous y avez cru ? Et bien, moi aussi ! Ce fut une réelle surprise de découvrir, à la première page du livre, que Kerguelen n’est pas du tout en Bretagne ! Au contraire, cette île, qui fait partie d’un archipel français, se trouve au sud de l’océan Indien. Découverte en 1772 par le navigateur breton Yves Joseph de Kerguelen, elle fut ainsi baptisée en son honneur. L’île constitue l’un des 5 districts des terres australes et antarctiques françaises. Surnommée « île de la désolation », pour sa nature hostile, ses vents violents, ses températures glaciales (la température moyenne de l’île sur une année ne dépasse pas les -5°C), et son manque presque absolu de végétation, ce territoire désert n’accueille que des professionnels faisant partie d’expéditions scientifiques, installées principalement à Port-aux-Français. Si le paysage semble aussi peu adapté à la vie humaine, qu’est-ce qui pousse alors un randonneur à chérir ce projet fou de parcourir cette île du nord au sud, d’ouest en est ? Et surtout à le mettre en pratique ?

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Mar 012018
 

Cette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de “Wild” de Cheryl Strayed. Place à Irene…

A l’époque, je croyais que tout ce que j’avais vécu jusque-là m’avait préparée à ce voyage. En réalité, rien ne pouvait m’y préparer. Chaque jour sur le chemin était la seule préparation possible à celui qui suivrait. Et, parfois, cela ne suffisait même pas.

Wild Cheryl Strayed - Pacific Crest Trail

Partiriez-vous pour une randonnée qui traverse trois états américains et longe 9 chaînes de montagnes sans avoir jamais randonné ?

Auriez-vous la force (et l’inconscience) de partir avec un sac à dos qui pèse à peu près la moitié de votre poids ?

Et surtout, pourriez-vous envisager de sortir vivant d’une telle expérience sachant qu’il s’agit d’une randonnée en solitaire qui demande une grande préparation physique, un équipement performant et léger, et d’excellentes capacités d’adaptation à la chaleur écrasante de certaines régions de Californie, ainsi qu’aux températures glaciales et aux chutes de neige record dans la partie la plus haute de la Sierra Nevada ?

C’est exactement ce qu’a fait la jeune Cheryl Strayed, 26 ans lorsqu’elle arpente le Pacific Crest Trail (PCT) en 1995. Ce sentier, qui mène de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, traverse la Californie, l’Oregon et l’État de Washington, sur 4240 km. A l’époque, Cheryl décide de parcourir à peu près 1700 km du Pacific Crest Trail, avec très peu d’informations à sa disposition, et aucune préparation physique. En effet, il y a une vingtaine d’années, Internet était encore à ses débuts et les informations à propos du PCT étaient limitées et éparses. Chose (presque) impensable aujourd’hui, Cheryl est partie sans téléphone portable ni carte de crédit.

Pourquoi cette jeune femme s’est-elle lancée dans cette folle aventure, alors ? Je crois bien que l’origine de ce projet est illustrée par son nouveau choix de nom de famille, « Strayed », qui en anglais signifie « errant, égaré ». Lire la suite »

Oct 242017
 

L'âme du gange-un pèlerinage aux sourcesCette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de “L’âme du Gange – un pèlerinage aux sources”. Place à Irene…

La marche, c’est la liberté, l’inédit, les grands espaces… C’est être libre de toute attache ! C’est goûter à l’immensité comme on déguste un fruit. C’est jouir du bonheur d’aller où bon nous semble grâce à nos propres forces. Marcher, c’est connaître la nature et la vivre. C’est avancer à notre rythme vers ce qui nous attend. Marcher, c’est faire de la terre entière son domicile.

L’intention de l’auteur

Dans son livre « L’âme du Gange », Tanneguy Gaullier narre son pèlerinage du golfe du Bengale jusqu’aux sources sacrées du Gange. Attiré par le « Maha Kumbha Mela », le plus grand rassemblement mondial de pèlerins – 100 millions d’hindous en deux mois, et inspiré du célèbre « Pèlerinage aux sources » de Lanza del Vasto, Tanneguy décide de partir en Inde à la fin de 2012.

Pendant 7 mois, tout le long des 2600 kilomètres parcourus au gré des saisons, le fleuve sacré des indiens, la mère Gange, a été son guide et son repère principale. Son récit, imprégné de l’intensité de chaque rencontre humaine, vibrant de l’atmosphère profondément religieuse qui touche chaque aspect de la vie en Inde, troublé par les conditions d’extrême pauvreté dont il a témoigné dans certaines régions, nous plonge au cœur d’une quête existentielle, de connaissance de soi, d’ouverture aux autres et d’émerveillement pour la nature. Lors de son périple, une bonne partie du voyage se construit autour de la marche dans la plaine Indo-Gangétique, alors que l’autre partie se tisse autour des relations humaines établies avec une riche palette d’individus extraordinaires – les habitants rieurs et enthousiastes, les brahmanes, les yogis et les maîtres spirituels qui lui permettent d’avancer, tant au niveau concret qu’au niveau spirituel.

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Mar 272017
 

Critique de la série “Le sommet des Dieux”

Cette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de la série de mangas “Le Sommet des Dieux”. Pour avoir dévoré la série, je partage tout à fait son point de vue. Clignement d'œil

Place à Irene…

Le Sommet des Dieux, c’est une sidérante et bouleversante métaphore, une mise en scène hypnotique de ce que doit être la vie si elle veut avoir quelque sens : une constante aspiration à l’accomplissement de ses rêves, un refus obstiné et héroïque d’y renoncer et de se satisfaire de l’insatisfaisant, un acte de foi envers ce qui élève et à quoi l’on s’efforce de participer, de tout son être et de tout son cœur.

Stéphane et Muriel Barbery

A quelques semaines de la mort de l’immense Jirō Taniguchi, un des plus grands mangakas japonais, j’ai ressenti l’envie de partager avec les lecteurs de Randonner Malin l’histoire ‘Le Sommet des Dieux’, qui dresse le portrait absolument extraordinaire d’un alpiniste extrême, ainsi que la quête de sens d’un photographe perdu dans sa vie, sur le fond majestueux des montagnes du toit du monde.

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Avr 242014
 

A la découverte du Ladakh avec Alex Le Beuan de Shanti TravelPour changer, je vous propose une interview qui va vous faire un peu voyager. Mais attention, ça risque de vous donner envie de partir ! 😉

Partir où ? Au Ladakh qui est aussi surnommé le « petit Tibet ».

J’ai posé quelques questions à Alex Le Beuan, qui est le directeur de l’agence de voyage Shanti Travel et qui connaît très bien cette région. A travers cette interview vous allez découvrir le Ladakh et le trekking au Ladakh. On y parle aussi (enfin surtout Alex, je n’ai fait que poser des questions ;-)) un peu de Shanti Travel et des spécificités des treks organisés.

Je vous laisse découvrir cela par vous-même en audio juste en dessous ou par écrit un peu plus bas. N’hésitez pas à me dire si ce genre d’interview, plutôt axée « treks à l’étranger » vous plaît pour que je sache si je renouvelle l’expérience à l’avenir ou pas.

Pour illustrer l’interview et vous faire rêver encore plus, voici une petite vidéo sur le Ladakh réalisée par Shanti Travel.

Transcription texte

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Déc 302011
 

Refuge d'UscioluAujourd’hui, rien de technique, rien de pratique, j’ai juste envie de partager avec vous quelques vidéos pour le plaisir des yeux. 😉 J’ai découvert ce reportage il y a peu de temps. C’est un beau reportage au fil des étapes du GR20 qui a été diffusé sur une grande chaîne nationale française et qui a été récompensé pour son authenticité.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le GR20, j’en parle au début de cet article qui explique le défi que je me suis lancé sur celui-ci.

C’est le genre d’images qui peut vous redonner un peu de motivation pour vos prochaines randonnées. Cette motivation qui vous fait défaut parfois pour trouver le temps dont vous manquez pour faire votre prochaine randonnée ou pour vous donner l’envie d’enfin soigner cette blessure que vous traînez.

Si votre motivation est déjà au top, ces images peuvent vous faire rêver en attendant votre prochaine randonnée. 🙂

Le reportage est en cinq épisodes. Il y a des publicités à la fin de chaque épisode. Elles sont intégrées aux vidéos, et je n’ai pas pu m’en débarrasser. J’espère que cela ne vous dérangera pas trop. Bon visionnage !

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Août 252011
 

Comment_chier_dans_les_bois_pour_une_approche_environnementale_d_un_art_perduJ’imagine que beaucoup d’entre vous se demandent de quoi il s’agit ? Oui, le titre de cet article est un peu différent de ceux de mes articles habituels. 😉

Et bien le titre de cet article est le titre d’un excellent livre que je vais vous présenter. Je l’avais déjà mentionné dans un de mes articles sur la purification de l’eau.

Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu est une traduction du livre original « How to Shit in the Woods: An Environmentally Sound Approach to a Lost Art » de Kathleen Meyer. Ce livre est paru en 2002, comporte 146 pages et a été traduit par Jean-Marc Porte.

Un ami m’avait offert la version française de ce livre il y a quelque temps. Je n’en avais pas entendu parler auparavant et j’avoue avoir été vraiment surpris par le titre. Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre. J’imagine que vous non plus !

C’est un livre beaucoup plus sérieux qu’il en a l’air si l’on s’arrête uniquement à son titre provocateur. Le sujet est traité intelligemment, sans tabous et avec beaucoup d’humour. Je suis sûr que cet ouvrage bénéficierait à beaucoup de randonneurs. Il lie l’utile à l’agréable en nous apprenant beaucoup tout en nous faisant sourire. Et c’est sûrement ce qui fait son succès international.

Voici un aperçu du livre avec un résumé succinct, chapitre par chapitre.

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