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Quelles chaussures porter pour randonner dans la neige ou en raquettes ?

Posté par : François Jourjon 11 mars 2021 43 commentaires
Quelles chaussures pour randonner dans la neige ?

Instable, glissante, humide, froide… La neige n’est pas une surface sur laquelle on évolue facilement. Alors, faut-il des chaussures pour randonner dans la neige qui soient spécifiques ? Dans certains cas, oui. Il sera préférable de porter des chaussures de randonnée conçues pour la pratique hivernale. Mais nous verrons que ce n’est pas toujours nécessaire. Parfois, de simples petits arrangements sur vos chaussures de marche habituelles peuvent vous permettre de profiter de belles randos dans la neige, y compris avec des raquettes.

Faut-il des chaussures spécifiques pour randonner dans la neige ?

Si vous n’avez pas l’intention de randonner souvent dans la neige, vous vous demandez certainement si cela vaut la peine d’investir dans des chaussures spécifiques ? L’achat de chaussures pour la randonnée hivernale pouvant représenter un certain coût (financier et écologique), c’est normal que vous vous posiez la question.

S’il s’agit de randonner dans la neige une à deux fois par an et sur des sorties plutôt faciles, je pense que l’achat de chaussures dédiées n’est pas forcément nécessaire. Vous pouvez porter vos chaussures de randonnée habituelles, quitte à procéder à quelques « améliorations » pour les rendre plus « chaudes » ou plus imperméables

Par sorties faciles, j’entends :

  • pas de précipitations de pluie ou de neige importantes ;
  • pas de températures trop froides ;
  • des randonnées à la demi-journée ou à la journée ;
  • un dénivelé raisonnable ;
  • pas de grosses difficultés techniques.

Note : je vous expliquerai un peu plus loin dans cet article comment faire pour adapter vos chaussures de rando normales pour les conditions hivernales.

En revanche, dès que vous souhaitez faire des randonnées dans la neige plus fréquentes ou plus exigeantes, porter des chaussures adaptées me paraît judicieux. C’est surtout vrai pour les randonnées sur plusieurs jours. En effet, pour votre confort, mais aussi pour votre sécurité, vous ne pouvez pas prendre le risque d’avoir des chaussures qui prennent l’humidité par exemple, car vous aurez toutes les peines du monde à les faire sécher en bivouac et même en refuge (surtout s’il n’y a pas de poêle).

Quelles chaussures pour randonner dans la neige ?

Chaussures pour randonner dans la neige ou en raquettes : les caractéristiques importantes

Les caractéristiques essentielles à prendre en compte

La hauteur de la tige

Quoi de plus désagréable que de randonner avec les pieds glacés et trempés par la neige ? Pour éviter cela, le mieux est d’opter pour des chaussures montantes afin que la neige ne puisse pas s’infiltrer par le dessus.

L’autre avantage des chaussures montantes, c’est le supplément de maintien au niveau de la cheville qui pourra vous éviter de potentielles blessures. En effet, la neige masque souvent les aspérités du terrain, les pierres, les branches ou les anciennes traces gelées sur lesquelles vous courrez un risque de vous tordre la cheville. 

Le revers de la médaille, c’est que les chaussures hautes sont souvent plus lourdes et ne permettent pas toujours un aussi bon déroulé du pied que les chaussures de marche basses. Vous pourrez toutefois trouver un compromis intéressant avec les modèles à tige mid (moyenne).

👉 Les chaussures spécifiques pour la randonnée dans la neige sont souvent hautes ou très hautes et peuvent même comporter des guêtres intégrées.

L’imperméabilité

Pour marcher dans la neige, mieux vaut porter des chaussures (vraiment) imperméables. Lorsque je parle de chaussures imperméables, cela signifie qu’elles disposent d’une membrane, type Gore-Tex, qui empêche l’eau d’entrer à l’intérieur

Il existe d’autres méthodes d’imperméabilisation des textiles (par traitements, comme l’enduction par exemple) mais ces procédés sont moins efficaces et moins durables dans le temps.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur l’imperméabilité, je vous invite à lire cet article : Apprendre à lire les chiffres pour ne pas prendre l’eau : ou comment choisir du matériel de randonnée imperméable ?

Les membranes imper-respirantes sont également très utiles pour évacuer l’humidité liée à la transpiration et ainsi garder les pieds bien au sec. S’il est vrai que l’on sue moins facilement quand il fait froid, cela peut malgré tout s’avérer utile en cas d’effort important.

Sachez qu’il n’y a pas que Gore-Tex qui propose des membranes imper-respirantes pour équiper les chaussures. Certains fabricants ont développé leur propre technologie en la matière, comme Salomon et sa membrane ClimaSalomon WP. Si vous ne voyez pas la mention Gore-Tex dans les caractéristiques de vos chaussures de marche, ouvrez l’œil pour voir si elles ne sont pas équipées d’une autre membrane. 

Il faut aussi savoir que toutes les membranes d’une même marque ne sont pas équivalentes. Gore-Tex a par exemple différentes membranes et l’une ou l’autre sera choisie en fonction des produits : une membrane plus imperméable (mais souvent moins respirante) pour des produits censés être robustes et imperméables dans toutes les conditions (ex : chaussures de trek) et une membrane plus respirante (mais moins imperméable) pour des produits plutôt faits pour des activités intenses mais courtes (ex : chaussures de trail). Donc, certaines chaussures avec membrane Gore-Tex seront imperméables pendant 2-3 heures dans certaines conditions, là où d’autres le seront pendant une journée entière.

Il faut également savoir que l’imperméabilité diminue au cours de la vie des chaussures – et que c’est d’autant plus le cas pour des chaussures légères que des chaussures robustes. Les membranes ont notamment tendance à s’abîmer au niveau des pliures de la chaussure.

👉 Les chaussures spécifiques pour la randonnée dans la neige sont souvent très imperméables quitte à faire un compromis sur la respirabilité. A noter que certaines chaussures spécifiques pour les grands froids sont carrément étanches, avec une imperméabilité excellente et respirabilité quasi nulle.

Un point important
Les conditions de neige et la température extérieure jouent un rôle très important dans le « besoin d’imperméabilité ». Par exemple, quand on marche dans une neige froide et que la température extérieure est négative, on ne prendra pas l’eau même avec des chaussures manquant un peu d’imperméabilité. Par contre, dans une neige humide ou mouillée et par température positive, ça sera directement sanctionné par des pieds mouillés.

L’isolation thermique

Allez, enfonçons quelques portes ouvertes : la neige ça n’est pas qu’humide, c’est également froid ! 😉 Vous l’aurez compris, il faut donc porter une attention toute particulière à l’isolation thermique offerte par vos chaussures de marche.

L’isolation thermique, c’est la capacité de vos chaussures à maintenir la chaleur dégagée par vos pieds. Généralement, plus une chaussure est aérée, basse et avec une tige fine, moins son isolation thermique sera importante.

Pour trouver le bon « niveau de chaleur », il faut tenir compte de plusieurs facteurs :

  • les conditions extérieures (notamment la température) ;
  • l’intensité de l’effort prévu ;
  • votre niveau de frilosité ;
  • les chaussettes utilisées.

Si vous optez pour des chaussures qui ne sont pas suffisamment isolées, vous aurez froid aux pieds très rapidement et, dans les cas les plus extrêmes, vous risquez même des gelures. En revanche, si vous choisissez des chaussures trop « chaudes », ce sont les échauffements et les ampoules qui guettent. À vous donc de trouver le bon compromis.

👉 Les chaussures spécifiques pour la randonnée dans la neige ont généralement une doublure plus ou moins épaisse pour isoler du froid.

Chaussures randonnée neige doublure

L’adhérence

Vous savez sûrement que les pneus hiver de voiture permettent d’avoir une meilleure adhérence par températures froides et sur la neige que les pneus été. Eh bien, c’est la même chose avec les semelles des chaussures de randonnée. Les chaussures de randonnée « classiques » ont des semelles polyvalentes plutôt pour une utilisation 3 saisons (printemps, été, automne).

👉 Et les chaussures spécifiques pour la randonnée dans la neige ont généralement une semelle externe constituée de matériaux qui seront performants dans des conditions hivernales (froid, neige, glace…).

L’accroche

Dernier point, et non des moindres, auquel il faut porter une attention toute particulière sur les chaussures de randonnée d’hiver : l’accroche. La neige est une surface glissante sur laquelle les appuis sont plus aléatoires. Il est donc nécessaire d’avoir des semelles d’usure équipées de crampons relativement profonds. Ces derniers vous permettront d’évoluer plus facilement sur certains types de neige. Bien entendu, dans la poudreuse profonde, cela ne changera pas grand chose. Là, seules les raquettes à neige vous permettront d’avancer sans (trop de) peine.

👉 Les chaussures spécifiques pour la randonnée dans la neige ont généralement des crampons profonds.

Randonnée hivernale

Randonner en raquettes : faut-il des chaussures spéciales ?

Pour randonner avec des raquettes à neige, il est recommandé d’avoir des chaussures qui répondent aux critères mentionnés dans le paragraphe précédent, mais avec quelques petites spécificités complémentaires.

La rigidité de la semelle

Il est préférable de porter des chaussures avec une semelle plutôt rigide. En effet, avec la plupart des raquettes, vos pieds sont sanglés sur une structure rigide et votre foulée n’est pas vraiment libre. Ça fonctionnera sans souci avec des chaussures souples, mais pourra être moins confortable.

A noter qu’il existe certains modèles de raquettes avec une structure souple qui est censée plus accompagner le déroulé du pied.

La robustesse des chaussures

De la même manière, il vaut mieux des chaussures plutôt robustes que légères et fragiles – surtout pour une utilisation fréquente. En effet, les raquettes peuvent créer certains frottements sur la tige des chaussures au niveau des points de contact et les détériorer à la longue. A noter que cela dépend tout de même beaucoup de la construction des raquettes et des chaussures.

Une importance moindre de l’accroche et de l’adhérence 

L’accroche et l’adhérence seront des facteurs moins importants dans le choix de vos chaussures. Ces dernières seront tout simplement assurées par les raquettes, et non par vos semelles. 

Mais attention, si vous devez effectuer des tronçons d’itinéraires sans vos raquettes (parce qu’il n’y a pas assez de neige par exemple ou pour des parties en dévers où on peut être plus à l’aise sans raquettes), une bonne accroche et une bonne adhérence redeviennent nécessaires. Et ce ne sont pas des situations rares.

Je vous conseille d’ailleurs de toujours essayer d’anticiper en vérifiant avant de partir les conditions de neige et d’enneigement. 

Note  : je vous invite à lire cet article sur le Bulletin d’Estimation du Risque d’Avalanche (BERA) qui vous aidera à interpréter les informations nivo-météorologiques en montagne.

Les systèmes spécifiques d’attache des raquettes

Certains fabricants de raquettes à neige proposent aussi des modèles de chaussures spécifiques. Ces dernières sont conçues pour être 100 % compatibles avec les fixations de la raquette. C’est par exemple le cas de TSL et de sa technologie Step-In. Ici, un système permettant de faire le lien avec la raquette est directement intégré à la semelle de certains de ses modèles de chaussures.

Exemple système Step-in de TSL
Exemple du système Step-In intégré aux semelles des chaussures TSL

Randonner dans la neige avec ses chaussures de rando habituelles

Avantages et inconvénients des chaussures de randonnée spécifiques pour la neige

Randonner dans la neige avec des chaussures spécialement conçues pour la randonnée hivernale revêt certains avantages :

  • vous aurez moins froid aux pieds, notamment lors des pauses ;
  • vous pourrez garder vos pieds au sec plus facilement ;
  • le maintien garanti par la tige montante permettra de stabiliser votre pied ;
  • vous bénéficierez d’une meilleure accroche et d’une meilleure adhérence et donc évoluerez plus facilement sur la neige.

Toutefois, ces chaussures n’ont pas que des avantages :

  • elles ont un certain coût ;
  • vous ne pourrez les utiliser qu’en hiver.

Si vous ne souhaitez pas investir dans une paire de chaussures de marche uniquement pour l’hiver, il existe une autre option : adapter vos chaussures de rando habituelles aux conditions hivernales

3 astuces pour adapter ses chaussures de marche à la randonnée dans la neige

La première chose à faire pour pouvoir utiliser vos chaussures usuelles dans la neige est de les rendre plus imperméables.

1. Renforcer leur imperméabilité

Guêtres (et surpantalons)

Pour cela, vous pouvez porter des guêtres de randonnée qui sont imperméables (et parfois respirantes, selon les modèles) et empêchent la neige de pénétrer dans vos chaussures. A noter que les guêtres ne recouvrent pas entièrement les chaussures et ne compensent qu’en partie le manque d’imperméabilité des chaussures.

Si vous devez traverser des zones où la neige est très profonde, optez pour des guêtres hautes qui empêcheront la neige de s’infiltrer par le haut de vos chaussures. Il est aussi possible d’utiliser un surpantalon imperméable et de bien serrer le bas du pantalon autour de la tige de la chaussure.

Sacs plastiques

À défaut, certaines personnes utilisent des sacs plastiques en guise de guêtres. Si cette solution est très économique, elle reste cependant précaire. Je ne la recommanderais qu’en « dépannage » si vous n’avez pas d’autre choix.

Je l’ai par contre déjà utilisé plutôt avec succès pour des randonnées raquettes. Il suffit d’enfiler sa chaussure dans un sac plastique (solide) puis de chausser la raquette (un élastique est pratique pour maintenir le haut du sac sur la jambe). Par contre, il faut faire une croix sur la respirabilité. Idem pour la seconde alternative qui consiste à enfiler un sac plastique entre ses chaussettes et ses chaussures (le second inconvénient est que ça glisse).

Chaussettes imperméables et respirantes

Dans les options moins « bidouille », on a les chaussettes imperméables et respirantes qui permettent d’avoir une barrière plus ou moins imperméable (en fonction des chaussettes) entre le pied et la chaussure. Ces chaussettes comportent une membrane imper-respirante à l’instar des chaussures ou vestes imperméables.

Sprays « imperméabilisants »

Il existe également des sprays « imperméabilisants » (qui devraient plutôt s’appeler « déperlants ») que vous pouvez appliquer directement sur vos chaussures. 

Toutefois, l’intérêt de ces sprays est assez limité. La protection qu’ils offrent n’est généralement pas suffisante pour la randonnée dans la neige, pas très durable, et en plus leur composition laisse à désirer (ils contiennent de nombreux polluants).

Note : je parle ici des produits imperméabilisants les plus courants, que l’on trouve dans tous les magasins. Si vous connaissez des produits pas/peu polluants, je vous invite à m’en faire part dans les commentaires. Par exemple, je sais que la cire d’abeille a un pouvoir imperméabilisant. Cependant, je ne sais pas si ce produit peut s’appliquer sur tous les matériaux et textiles, et donc aux chaussures de randonnée (et sans « tuer » la respirabilité). Si vous avez des retours là-dessus, je suis preneur 😊

Chaussettes de rechange

Un petit conseil pour finir : ça vaut le coup de prévoir une autre paire de chaussettes pour votre randonnée si vous avez un doute sur l’imperméabilité de votre système. Même si ça ne sera pas miraculeux, si votre première paire prend un peu l’eau, ça vous permettra de garder les pieds un peu plus au sec ou de retarder le moment où ils seront mouillés.

2. Améliorer l’accroche et l’adhérence des semelles

Pour améliorer l’accroche et/ou l’adhérence sur la neige de vos chaussures de marche habituelles, vous avez le choix entre deux systèmes amovibles :

  • les crampons de marche ;
  • les sur-semelles antidérapantes.

Plusieurs marques ont développé des crampons polyvalents que l’on peut utiliser aussi bien pour la marche que pour d’autres activités comme le trail. Ils sont plus petits, plus légers et plus minimalistes que les crampons d’alpinisme. Les pointes sont courtes et réparties sur le dessous du pied (généralement au niveau de la partie avant, parfois aussi sous le talon). Contrairement aux crampons d’alpinisme, il n’y a pas de pointes au niveau des orteils et ils ne nécessitent pas de chaussures à débords. Les pointes sont fixées à vos chaussures par des sangles en silicone.

Les sur-semelles, quant à elles, sont des dispositifs qui s’enfilent sous les chaussures. Il existe plusieurs systèmes :

  • bandes en caoutchouc (avec des  micro-pointes en inox) ;
  • filets à enfiler sur la chaussure (leur maillage sous la semelle fonctionne comme des chaînes sur les pneus de voiture).

Le gros avantage des crampons ou des autres dispositifs antidérapants, c’est qu’ils sont relativement légers et se mettent en place facilement. Vous pouvez donc les mettre et les enlever sans peine en cours de randonnée en fonction de vos besoins.

Il faut savoir que l’accroche des crampons est meilleure que celle des autres systèmes (sur-semelles ou filets). Ils sont donc à privilégier si vous évoluez sur un terrain difficile ou en cas de dénivelé assez important. Il faut cependant bien garder à l’esprit que cela reste des crampons de randonnée pas du tout adaptés à la pratique de l’alpinisme.

3. Compenser le manque d’isolation thermique

Pour commencer, je tiens à préciser qu’il est important de garder ses pieds autant que possible au sec pour qu’ils n’aient pas froid.

Le réflexe logique pour avoir plus chaud dans ses chaussures de randonnée est d’opter pour des chaussettes épaisses (en laine de Mérinos par exemple). Ça fonctionne bien, et je vous le conseille, mais il faut bien faire attention que cela ne comprime pas vos pieds – auquel cas cela risque d’avoir l’effet inverse.

Sachez que vous pouvez également améliorer la préservation de la chaleur grâce à des semelles thermiques. Ces dernières comportent généralement une couche d’aluminium qui agit comme réflecteur de chaleur. Elles peuvent être doublées avec une couche en polaire pour davantage de confort.

Il existe aussi des semelles en laine qui sont à la fois chaudes et respirantes. Ces versions sont cependant plus coûteuses que les synthétiques.

Randonner dans la neige

Je pense que vous avez maintenant toutes les clés en main pour choisir les bonnes chaussures ou pour adapter celles que vous avez déjà afin de randonner dans la neige. 

Si ce n’est pas encore fait, je vous rappelle que vous pouvez toujours télécharger votre guide pour bien choisir vos chaussures de randonnée en fonction de votre pratique.

Bonnes randos hivernales et à très vite pour d’autres articles !

Auteur : François Jourjon

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43 commentaires

  • Oleg

    Dans ma jeunesse, mes parents me faisaient passer de la coinne,graisse de porc pour imperméabiliser et assouplir les chaussures d » hivers, j’aimerai savoir si cela est efficace. Je le fais régulièrement sur mes chaussures de rando.

    • François Jourjon

      Ça fonctionne pour assouplir le cuir et l’imperméabiliser, mais le souci est que la chaussure perd ensuite en respirabilité.

      • Dominique

        Pour randonner sur la neige, je préfère de loin mes peaux de phoque (avec les skis, chaussures et bâtons bien sûr) et si besoin les crampons.
        Un des gros avantages, on rentre en descente beaucoup plus vite.
        Mais cela fera peut être l objet d un autre rando malin.

        Merci pour votre article et les belles photos.

      • Marie Jose

        La 1ere fois que j ai fait des raquettes, je n ai pas mis de sacs plastics simples mais des sacs de « congelation », j m suis dit q ce serait plus efficace pour la chaleur, j avais de vieilles chaussures de cuir graissees avec un produit »phoque ». Elles etaient un peu humides »…
        Qu en pensez vous ?

  • JEAN LOUP

    Très belles photos pour illustrer cet article très intéressant sur la rando en raquettes, coup de coeur pour la photo avec les aiguilles d’Arves.
    Continuez à nous passionner, nous en avons besoin.
    Bien cordialement.

  • Michel

    Merci François pour cet article complet et pratique.(comme la quasi totalité de tes articles).
    Je pratique la raquette de manière peu intensive, à la journée sur une douzaine de kilomètres, et j’utilise mes chaussures de ski de fond. Elles ont l’avantage d’être imperméables, légères et plutôt chaudes.
    Merci pour tes articles.
    Très cordialement.
    Michel

  • Marie

    Merci pour ces conseils,

  • Etienne

    Une lecture assez frustrante alors qu’on est confinés pour le 3ème weekend ! Mais intéressant pour l’année prochaine !

  • Bruno

    Bonsoir,
    Article très intéressant, à savoir qu’il existe aussi des surchaussures. TSL en faisait à une époque, cela permet de faire de la raquette à neige avec des chaussures de rando pas très chaude et /ou pas bien étanche.
    Moi j’en utilise en ski nordique ou ski de fond : Je les met lors d’un long arrêt (pique nique, bivouac) cela me permet de ne pas avoir trop vite froid aux pieds, et de ne pas mouillé inutilement les chaussures.
    C’est un truc qui marche bien.

    • François Jourjon

      C’est vrai que ça peut être une bonne option. Il ne me semble pas que ce soit très courant pour la randonnée, mais je confirme que ça fonctionne bien en VTT.

  • christian

    Un très bon article pour parfaire ses connaissances ou découvrir la randonnée dans la neige et les raquettes. Tout est parfait, concis et bien illustré ! Mais soit dit en passant, il vaut mieux parfois avoir les raquettes avec soi sur le sac. La stabilité est meilleure.
    Cordialement
    Christian

  • Claude

    Bonjour
    J’utilise toute l’année des chaussures Meindl en cuir. Je les utilise également avec des raquettes en effectuant bien sûr un fréquent graissage qui s’avère très efficace. Je mets également des guêtres car dans mon secteur des Hautes Vosges je suis souvent en dehors des sentiers dans la poudreuse. Les chaussures supportent très bien. Durand le mois de janvier j’ai fait une douzaine de sorties sans soucis particuliers.
    Merci pour vos articles toujours interressants.

    Claude

  • Philippe

    Perso pour mes randos enneigées j’utilise mes Mendel glacier nourris à la graisse de phoque, j’ai les pieds au sec toute la journée et je suis comme dans des pantoufles!!!

  • Yves

    Pour la raquette, j’utilise mes grosses chaussures de randonnée Meindl ou Lowa en rajoutant une semelle chaude et des chaussettes chaudes, je n’ai jamis froid même par température très en dessous de zéro.J’ai essayé avec des chaussures de randonnée hivernale Meindl, celles ci sont chaudes et confortables et ont un bon grip sur le neige mais sont trop souple pour la raquette. La rigidité de la chaussure est très importante en raquettes, il suffit de faire 200 ou 300 mètres en dévers pour apprécier cette rigidité et compte tenu du terrain on se tord beaucoup moins les chevilles
    Je pense qu’il faut réserver les chaussures de randonnée hivernale à la randonnée sans raquettes ou avec raquette sur des chemins faciles,

    • François Jourjon

      Il y a pas mal de types différents de chaussures de randonnée hivernale, certaines sont effectivement assez soupes, mais d’autres sont assez rigides, c’est assez variable – comme pour les chaussures de randonnée « classiques ».

  • Christophe

    Bonjour Francois

    Toujours intéressant et enrichissant de lire vos articles.
    J’ai découvert il y a peu l’existence de chaussures mi chaussures- mi raquettes les snoshoe fabriqué par EVVO….Avez vous testé ce produit ? Si oui quel est votre ressenti ? Merci
    Christophe

  • Robert

    Bonjour,

    Raquettes ou skis de randonnée ou de fond ?
    L’avantage de la raquette c’est que l’on peut évoluer en terrain complexe, éboulis, forêt dense, broussailles.
    C’est plus difficile en skis !

    Cordialement

  • RV

    Oui belles photos comme le dit Jean-Loup.
    Si les Aiguilles d’Arves sont assez reconnaissables, StP François une légende pour la 1ere et surtout la 2nde. En résumé: c’est où?

  • Gérard

    Très complet et très agréable à lire; comme d’habitude ! Grand merci, François!!
    Gérard

  • George

    Merci François pour ces informations interessantes et utiles

  • joël

    Merci François pour cet excellent article.Toujours aussi passionnant.

  • Jean-Michel

    Bonjour à tous et toutes,
    article intéressant qui permet de débroussailler un sujet compliqué. Il y a de nombreuse années je randonnais en raquettes (dans le Vercors principalement ) avec mes chaussures de rando. C’était bien pour la journée, mais sur des randos itinérantes dans la neige et en raquettes elles finissaient par prendre l’eau. Pas agréable pour redémarrer le matin. J’ai découvert chez un distributeur de matériel sportif national très conu ( D….n ) une paire de chaussures de neige qui depuis font mon bonheur l’hiver en raquettes. Pas mouillé, pas froid même en itinérance. Et aussi, pas cher ( pas rapport aux cuir et Goretex des souliers de rando ). Nous sommes nombreux autour de moi à les avoir adoptées.
    PS: ceci n’est pas une pub!

    • Guy

      Bonjour à tous-tes,
      Je confirme ce que dit Jean-Michel, si on parle des mêmes chaussures, elles coutent 60€ et sont absolument miraculeuses 😉
      J’avais acheté ces chaussures l’an dernier pour une semaine de rando / raquettes en Chartreuse, et j’ai été bluffé par le confort et l’imperméabilité, tout ça sans échauffement des pieds…
      Depuis lors j’ai marché tout l’hiver dans la neige, la pluie et la boue et j’ai fait pas mal d’adeptes qui en sont également enchantés!

  • Claude06

    Je trouve étrange que l’on veuille faire de la rando pédestre dans la neige mais, s’il on y tient vraiment, il faut accepter d’avoir les pieds mouillés, il n’y a pas de solutions miracles à l’exception des chaussures montantes de qualité et des guêtres, et encore !…. Dans la neige, c’est raquettes avec des surbottes, fond, srn ou rando.

    • Dominique

      Bonjour,
      Ce n’est pas étrange mais géniale de marche dans la neige. Le silence le froid le seul bruit des pas dans la neige du souffle de la respiration……
      Merci pour cet article sur l’équipement et courage a ceux qui sont confiné.

  • Isabelle

    Bonjour,
    j’utilise les Solden de chez Meindl depuis plusieurs années et je les trouve parfaite pour moi qui suis frileuse des pieds (problème des femmes 🙂 Elles ont une tige haute, des semelles rigides caoutchouc avec bon grip, et surtout le plus important pour moi : des chaussons en feutre que l’on peu enlever (séchage plus rapide).
    Imperméabilisées régulièrement avec graisse Meindl.
    Utilisée pour balade avec ou sans raquettes mais aussi à cheval ou en attelage (position statique, donc vite froid)

  • Brigitte

    Bel article et photos qui font du bien au moral.
    Mon équipement suffira pour ce que je fais, c’est à dire rien pour l’instant.
    Merci François

  • bonjour,
    encore un article très pertinent et qui redonne envie d’aller marcher dans la neige !
    Pour la rando raquettes, j’utilise mes chaussures de randonnée été tige haute Salomon en Gore-Tex (elles datent de 2017, ce n’est pas la technologie spécifiques à la marque dont tu parles et que je découvre) avec une bonne paire de chaussettes spéciale rando hiver bien chaude. Je n’ai jamais les pieds mouillés ou froid, même en m’enfonçant dans la bonne poudreuse ! ah c’est trop cool ça ! surtout en descente! En revanche, il est vrai que sur la neige seule, sans raquettes, il m’arrive de glisser avec ces chaussures. Il n’y a pas une très bonne accroche sur neige. L’achat d’une paire spécifique pour l’hiver ne me tente pas trop. Les chaussures tiges hautes en gore-tex « été » ont déjà un coût supérieur à 100€. Je trouve que l’on peut très bien les utiliser toute l’année. Une paire spéciale neige, c’est accumuler les paires pour peu d’utilité (dans mon cas, tout dépend de la pratique des personnes). Je préfère mettre un petit d’argent dans des crampons pour ne pas glisser. A méditer pour le prochain hiver !
    Ce qu’il faut dire aussi est que, des chaussures tige haute permettent de ne pas avoir l’attache de la raquette directement sur la cheville/mollet puisque elle est sur la languette de la chaussure ce qui évite les échauffements.

    • François Jourjon

      Personnellement, j’ai pu utiliser des chaussures de randonnée « classiques » montantes sans avoir les pieds mouillés, même pendant des randonnées de plusieurs jours en poudreuse profonde, mais tant que la neige n’était pas trop humide et qu’il faisait suffisamment froid. En neige bien humide et température chaude, mes pieds étaient mouillés au bout d’une seule journée avec ces mêmes chaussures.

      Donc oui on peut se débrouiller toute l’année, mais ça dépend beaucoup des conditions et c’est surtout un peu plus délicat sur les randonnées de plusieurs jours (surtout sans possibilité de séchage).

  • Patrick

    bonjour à tous, en février j’ai été faire de la rando à Samoëns. il avait neigé les semaines précédentes mais cette neige était très dure. j’ai donc opté pour des chaussures rando + chaussettes étanches et respirantes. Par contre je n’ai pas utilisé de raquettes car ça ne servait à rien vu la neige glacée, mais des crampons de 8 mm avec fixation élastique, ceux ci m’ont rendu de bons services sur les portions glacées.
    Et surtout tellement moins bruyant que les raquettes.
    Je conseille toujours de les mettre dans le sac à dos même au printemps car il reste souvent des plaques de neige résiduelles

  • Comme d’hab : complet, précis et documenté. Merci, François !
    Histoire de noircir la page, perso je fais du vélo rando ET de la marche dans la neige avec mes adorés Meindl AirRevolution.
    Vélo : sans accrocher les avant-derniers crochets (la flexion de la cheville reste libre).
    Neige ou pluie : guêtres et sur-pantalon.
    Toujours : semelles thermiques et 2 paires de chaussettes (basses trail et hautes mérinos)

  • Pour les randonnées dans la neige, avec ou sans raquettes (accrochées au sac à dos, au cas où), j’utilise mes chaussures d’alpinisme légères (1260 g la paire en pointure 41.5). Ce sont des SCARPA Zodiac Tech, modèle 2017 qui ne se fait plus, mais je pense qu’on peut trouver d’autres modèles légers. Elles viennent d’avoir 4 ans début septembre 2021 et sont toujours imperméables.

    L’hiver, je les utilise dans la neige avec mes chaussettes de randonnée d’été (40 % de laine mérinos) jusqu’à moins 5 degrés. S’il fait plus froid, j’utilise des chaussettes plus épaisses (mais toujours en laine mérinos). En dessous de moins 9 degrés, je porte de très grosses chaussettes TEKO (85 % de laine mérinos je crois). Il me semble qu’elles s’appellent Extra Heavy Expedition. Elles coûtent un bras, mais elles sont vraiment extra. Elles sont très épaisses, au moins 4 mm d’épaisseur, il faut pouvoir ensuite entrer le pied dans la chaussure. Je pense qu’elles tiennent chaud jusqu’à moins 15 ou moins 20. En tout cas, par moins dix, elles sont niquel.

    L’intérêt des chaussures légères d’alpinisme, c’est qu’elles ont une semelle qui accroche bien quand on marche sans raquettes, qu’elles tiennent bien sur les raquettes grâce aux semelles semi-rigides, qu’elles sont bien imperméables et chaudes. Les orteils sont protégés par le pare-pierre en plastique qui protège aussi certainement du froid. Ces chaussures, contrairement aux chaussures spécifiques pour la neige, peuvent aussi être utilisées pour les randonnées d’été (certes un peu moins confortables que les autres, car la semelle manque de souplesse, mais on s’y habitue). Elles sont parfaites pour faire de l’alpinisme sans avoir un poids mort à chaque pied (avec des crampons semi-automatiques, avec un seul débord à l’arrière) et très bien aussi pour la via ferrata (surtout quand on marche sur un câble, c’est plus confortable avec une semelle qui ne plie pas).

    • François Jourjon

      Merci pour ton commentaire. Effectivement,des chaussures d’alpinisme peuvent aussi faire l’affaire – surtout si elles ne sont pas trop lourdes.