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Le kilomètre effort : à quoi ça sert en randonnée et comment le calculer ?

Posté par : François Jourjon 25 mai 2021 57 commentaires
Le kilomètre effort : une notion qui permet de déterminer la difficulté physique d'une randonnée.

Si vous êtes adepte de sports de plein air comme le trail ou le raid, vous connaissez sans doute déjà le kilomètre effort. Cette notion, connue de certains randonneurs est très probablement un tantinet obscure pour d’autres. Je vous propose donc de faire le tour de la question afin de comprendre ce qu’est le kilomètre effort et comment il peut vous aider à connaître la difficulté physique d’une randonnée et à estimer sa durée. Je dois vous prévenir, nous allons beaucoup parler de dénivelé et voir quelques formules mathématiques. Mais rassurez-vous, pour simplifier les choses, je vous proposerai des explications claires et des exemples concrets des différents calculs du fameux km-effort.

La notion de kilomètre effort pour la randonnée

Lorsque vous préparez vos randonnées, vous avez sans doute pour habitude de vous attarder sur certaines informations au sujet de votre parcours. Parmi elles se trouvent généralement :

  • la distance ;
  • le dénivelé cumulé positif (D+) ;
  • le dénivelé cumulé négatif (D-).

Randonnées sur du plat

Quand on prépare une randonnée sur du plat (avec très peu de dénivelé), on a uniquement besoin de se préoccuper de la distance. Du coup, il est assez facile de se faire une idée de la difficulté de la randonnée par rapport à d’autres randonnées sur du plat, il suffit de comparer les distances.

Et quand on connaît sa vitesse moyenne de marche sur ce type de terrain, on peut facilement estimer la durée de la randonnée.
Par exemple : sur une randonnée de 15 km à un rythme de 3km/h, on peut estimer la durée de la randonnée à 15/3=5 heures (hors pauses).

Note : la distance n’est pas du tout le seul critère déterminant la difficulté et la durée d’une randonnée, on a beaucoup d’autres paramètres à prendre en compte tels que : le type de terrain, le poids du sac, la forme physique, le groupe, les conditions météo, etc. Mais c’est une donnée qui est tout de même primordiale, d’autant plus qu’elle est objective et facile à obtenir avant une randonnée.

Randonnées avec du dénivelé

Comme vous l’avez déjà sûrement remarqué : marcher en montée est plus difficile que marcher sur du plat. Aussi, vous aurez généralement moins de mal à parcourir 10 kilomètres sur un terrain plat que sur des sentiers vallonnés.

Quand on prépare une randonnée avec du dénivelé, on doit donc prendre en compte les trois éléments (distance, dénivelé cumulé positif et dénivelé cumulé négatif) pour plus ou moins estimer la difficulté physique de la randonnée et le temps que l’on va mettre pour la parcourir

👉 Avant d’aller plus loin : si vous n’êtes pas très à l’aise avec la notion de dénivelé, je vous conseille de lire cet article : Le dénivelé en randonnée simplement expliqué. Cela vous permettra de mieux comprendre ce qui va suivre.

Le souci est que la comparaison d’une randonnée à une autre est plus difficile que pour les randonnées sur du plat : est-ce qu’une randonnée de 15 km, 650 m de D+ et 500 m de D- sera plus facile ou plus difficile qu’une randonnée de 20 km, 400 m de D+ et 600 m de D- ? Et, combien de temps demanderont l’une et l’autre ?

Avec un peu d’expérience, on arrive à estimer la difficulté assez facilement en comparant avec d’autres randonnées déjà faites et on peut estimer la durée en divisant l’itinéraire en 3 sections (plat, montée, descente) et en associant à chaque section sa vitesse respective (vitesse sur du plat, vitesse en montée et vitesse en descente). Ça fonctionne bien, mais demande de l’expérience (pour connaître ses vitesses de marche) et d’effectuer quelques petits calculs.

👉 Je ne rentre pas plus dans les détails, car tout cela est bien expliqué dans cet article « 5 étapes pour estimer facilement la difficulté et la durée d’une randonnée »

Et si pour plus de commodité, il existait une notion qui regroupait ces 3 informations en une ? Bon, vous me voyez venir avec mes grands sabots… Cela existe et ça s’appelle le kilomètre effort (ou km-effort)

Pour savoir quel effort physique va vous demander un itinéraire avec du dénivelé, on va donc ajouter aux kilomètres réels (distance de votre parcours) des kilomètres fictifs (qui correspondent au dénivelé). L’addition des deux donne les kilomètres effort.

Note : cela se rapproche quelque peu du principe de l’indice d’effort IBP. Un critère que j’avais évoqué précédemment lorsque je vous parlais des cotations en randonnée pédestre.  

Comment calculer le kilomètre effort ?

Kilomètre effort : la formule de base

Vous êtes allergique aux maths ? Pas de panique ! Il n’y aura pas de formules trop compliquées. Promis ! 🙂 Et pour ceux qui n’aiment vraiment pas le calcul mental, je vous réserve un petit outil à la fin de cette partie…

Si le kilomètre effort n’est pas toujours très connu en randonnée pédestre, c’est une notion qui est un peu plus utilisée dans d’autres disciplines outdoor, et notamment en trail.

Aussi l’International Trail Running Association (ITRA) et, plus récemment, la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) utilisent-elles le km-effort pour classer le niveau de difficulté de leurs courses

La règle retenue par ces deux organismes (et qui est la plus commune) est la suivante : 100 mètres de dénivelé cumulé positif = 1 kilomètre. En suivant ce principe, voici le calcul qu’il faut appliquer :

km-effort = distance en km + (D+ en mètres/100)

Voici un exemple : le parcours de ma randonnée fait 12 km et compte 800 mètres de dénivelé cumulé positif. Pour connaître le nombre de kilomètres effort, j’applique ma formule : 12 + (800/100) = 20 km-effort.

En clair, bien que ma randonnée ne fasse que 12 kilomètres réels, je devrai fournir le même effort (théoriquement) que pour parcourir 20 kilomètres sur du plat.

Cela vous permet de comparer plus facilement les différentes randonnées : une randonnée de 20 km-effort sera théoriquement plus difficile qu’une randonnée de 14 km-effort et plus facile qu’une randonnée de 23 km-effort.

Vous me suivez toujours ?

Parfait ! Car maintenant, nous allons voir que cette formule n’est pas la seule qui existe.

En effet, elle a le mérite de donner une bonne idée de la difficulté d’une randonnée et de pouvoir être calculée de tête, mais il manque quelque chose : le dénivelé cumulé négatif.

Bonus : retrouvez ci-dessous un tableau récapitulatif pour connaître les km-effort sur un parcours allant de 1 à 30 km et pour un dénivelé cumulé positif de 50 à 1 500 m.

Calcul avec un dénivelé cumulé négatif

Certaines formules proposent donc d’inclure le D- d’un parcours en lui donnant une pondération.

Le petit hic, c’est que chacun y va de sa pondération ! Certains diront qu’il faut compter environ 200 mètres de dénivelé cumulé négatif pour 1 kilomètre, d’autres annoncent 300 mètres, 400 mètres, voire même 500 mètres… La fourchette est assez large. Cela dépend du ressenti de chacun à la descente et des types de descente.

Pour éviter que la formule ne tourne au casse-tête, vous pouvez commencer par tabler sur une pondération de 400 m de D- pour 1 km. Cela vous donnera une première idée des km-effort de votre parcours. Vous pourrez ensuite adapter vos prochains calculs en fonction de vos « performances » observées lors des descentes.

Exemple de calcul du kilomètre effort avec dénivelé cumulé négatif :

Les paramètres de mon parcours sont les suivants : 12 km, D+ 800 m, D- 600 m. Si je pars du principe que 400 mètres de dénivelé cumulé négatif équivalent à 1 kilomètre, j’obtiendrai donc :

12 + (800/100) + (600/400) = 21,5 km-effort.

Note : vous voyez par contre que cette formule est moins pratique à manipuler (surtout de tête), probablement une des raisons pour lesquelles la précédente est la plus largement utilisée.

Le km-effort pour estimer la durée d’une randonnée

Comme on vient de le voir, le km-effort est couramment utilisé pour définir le niveau de difficulté physique d’un itinéraire avec du dénivelé – de la même manière qu’on le fait avec la distance pour des itinéraires sur du plat.

Il peut aussi être utilisé pour estimer la durée d’une randonnée – de la même manière qu’on le fait pour une randonnée sur du plat. Si on connaît sa vitesse moyenne en km-effort par heure, on peut estimer la durée d’une randonnée.
Par exemple : pour une randonnée de 20 km-effort à une vitesse de 5 km-effort/h, on peut estimer la durée à 4 heures hors pauses (20/5=4).

⚠️ Attention par contre : votre vitesse en km/h est différente de votre vitesse en km-effort/h, il ne s’agit pas de la même unité. Autrement dit, si vous marchez à 4 km/h sur du plat et parcourez habituellement 20 km en 5 heures, cela ne veut pas dire que vous parcourrez un itinéraire de 20 km-effort en 5 heures.

Pour déterminer votre vitesse de marche en km-effort/h je vous conseille de faire une moyenne sur vos différentes sorties passées. Pour cela, il vous suffit de diviser la distance totale en km-effort de votre sortie par sa durée (hors pauses).
Par exemple : une sortie de 21 km-effort en 5 h 30 donnera une vitesse de 21/5,5 = 3,8 km-effort/h.

Si vous faites cela sur plusieurs sorties passées, vous obtiendrez une fourchette de votre vitesse de marche en km-effort (à noter que cette vitesse varie généralement de 3 à 7 km-effort/h chez les randonneurs). Vous pourrez donc vous en servir pour vos futures estimations . Il vous suffira de diviser la distance en km-effort d’une randonnée que vous projetez par votre vitesse en km-effort.
Par exemple : pour une sortie de 15 km-effort à une vitesse de 3,8 km-effort/h, vous pouvez vous attendre à une durée de 15/3,8 = 3,9 heures soit environ 4 heures.

Le km-effort est un bon moyen d’estimer rapidement la durée d’une randonnée et suffisant pour beaucoup, mais il n’est pas forcément très précis si on n’adapte pas la formule à soi et aux conditions dans lesquelles on randonne (en affinant les équivalences de D+ et de D- pour 1 km-effort). En conséquence, cela demande plus d’expérience et se calcule plus difficilement de tête. On se rapproche de la méthode décrite dans cet article et perd un peu de l’intérêt simplificateur du kilomètre effort.

100 m de dénivelé positif équivalent à 1 km-effort

Les points faibles du kilomètre effort pour la randonnée

Bien que le kilomètre effort permette de se faire une première idée de la difficulté physique et de la durée d’une randonnée, les valeurs présentes dans les différentes formules peuvent donner des résultats qui ne correspondent pas complètement à la réalité. 

En effet, la norme consiste à dire que l’effort sur 100 mètres de montée est égal à celui fourni sur 1 km de plat. Est-ce vraiment le cas pour tout le monde et dans toutes les circonstances ? Bien évidemment que non ! Mais ce chiffre est pratique car il est rond. 😃

Il faut noter que beaucoup de facteurs ne sont pas pris en compte comme :

  • votre expérience ;
  • votre niveau de forme physique ;
  • le poids de votre sac ;
  • le type de terrain ;
  • le profil du terrain ;
  • l’altitude ;
  • les conditions météo ;
  • le groupe ;
  • etc.

Pourtant, ces derniers peuvent avoir une réelle influence sur vos sensations à l’effort – il ne faut donc pas les oublier. Le kilomètre effort reste cependant une notion intéressante à connaître, car se basant sur des données objectives (la distance et le dénivelé cumulé) et faciles à obtenir avant une sortie.

Connaissiez-vous cette unité de mesure de la difficulté physique d’un parcours ? Avez-vous l’habitude de l’utiliser ? Si oui, je suis curieux de connaître votre opinion à ce sujet – même si je m’attends à presque autant d’opinions différentes que de randonneurs. 😅

Auteur : François Jourjon

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57 commentaires

  • Maurice

    J’avais effectivement déja entendu cette notion car j’ai fait il y a quelque temps déjà le raid de la Réunion et l’UTMB
    cela donne une idée

    • Bernard

      Je ne connaissais pas. J’utilise l’index IBP et je trouve que c’est bien pratique. Mais l’article est très intéressant. Merci.

    • Bonvoisin

      Bonjour François,
      Eh bien non, je ne connaissais pas la formule, et malgré ma bonne volonté, j’ai perdu le fil après la 1ère explication. Mais c’est normal je n’ai jamais aimé les mathématiques ! 😀 Disons que je me fie plus au fieling d’après mon tracé sur carte IGN au 1/100 000e, ou au profil si je l’ai. Peut-être que si je m’y mettais sérieusement je comprendrai, en tout cas, c’est toujours bon de savoir que cela se calcule !!! Merci 🤗

  • Jean-Paul

    Bonjour, Merci pour cet article intéressant et bien clair, comme d’hab !
    j’emploie depuis longtemps cette équivalence D+ 100m = 1 km plat et ça marche assez bien, même si nous ne sommes pas des machines et qu’on peut prévoir des minutes pour observer flore ou parfois faune ; je ne comptais pas les D- . mais celà dépend quand même de la difficulté de D+ et D- ; par ailleurs ne pas oublier qu’avec un groupe, c’est le plus lent (fatigué …) qui impose l’horaire !

    • greg

      Pour moi, aucun intérêt ce kilomètre effort. Il depend trop de la typologie du terrain et de la physiologie de la personne. Certains grimpent à l’aise et sont tétanisés à la décentes, d’autres sont de vrais cabris dans les pierriers là où d’autres encore préféreront les grands chemins forestiers.

  • Pierre-Yves

    Bonjour,
    Je ne connaissais pas et même si ce n’est sans doute pas parfait, çà doit permettre de comparer assez facilement les randos entre elles. Je vais essayer pour les randos que je propose à mon groupe !
    Merci pour cet article

  • Jean-Yves

    Bonjour,
    Je connaissais aussi cette notion et l’utilise assez fréquemment avec une équivalence de 1km pour 100 m en D+ et 300 m en D- .
    C’est bien pratique pour préparer sa randonnée.

  • Bruno

    1km de dénivelé + = 10 km à plat, c’est une très bonne approximation.

    Kilian Jornet met à peu près le même temps pour ces 2 types d’effort, un peu moins de 30 minutes … et moi aussi (à peu près 45 minutes)

    • Seb

      Sauf que 1km vertical ca fait 10 kilomètre effort pour les 1000m de D+ mais il faut rajouté les km linéaire soit de 3 à 5 Km (voir plus) donc un total de 13 à 15 kilomètre effort

  • Paul

    J’ai déjà lu ce km/effort, sans en connaître la vraie explication. Votre démonstration est intéressante.
    Mais je ne m’en préoccupe pas au départ d’une rando. Quand un dénivelé se présente, eh bien, je le franchi!
    Mais je comprends maintenant de quoi il s’agit!
    Merci.

    • François Jourjon

      « Quand un dénivelé se présente, eh bien, je le franchi! »

      Ça fonctionne bien quand il n’y a pas trop de dénivelé, mais s’il y a 1500 m de dénivelé cumulé positif et négatif pour une distance de 15 km, c’est quand même pas mal d’être au courant avant.

  • Jean-Louis

    Bonjour Très intéressant théoriquement mais assez loin de mon expérience Je fais facilement 33 km (avec un dénivelé cumulé de 400m) en terrain « plat » (Bretagne intérieure) mais en montagne si par le calcul du kilomètre effort j’arrive à 32 km (D+1200 sur 20 km) rien à voire entre les deux expériences. Pour moi les étapes de montagne beaucoup plus dures. J’avais préparé un tour du Beaufortin avec de longs entrainements en « plaine » 30 km voir même qqfois 40 et grosse déception sur mon itinérance alpine.
    Je pense que que la marche à « plat » et en montagne se compare difficilement. Au dire d’une kiné à qui j’expliquais ma déconvenue, la marche en montagne (à partir de 800/900 m de D+) doit plutôt être comparé au footing ou VTT sur le « plat ». Je ne pratique ni l’un ni l’autre.
    Je compare les randos de montagne entre elles, c’est pour moi plus parlant.

    • François Jourjon

      Je suis d’accord que la comparaison entre 2 itinéraires au profil radicalement différent n’est pas forcément idéal (ce pourquoi j’ai d’ailleurs mentionné le profil du terrain dans les points faibles).

      Cela fonctionne bien avec certaines personnes mais pas avec d’autres. Personnellement, c’est l’inverse de vous, j’avale plus rapidement et facilement (proportionnellement) du dénivelé que de la distance.

      Dans ces cas, je conseillerais d’avoir une référence de kilomètre-effort en terrain plat et une référence de kilomètre-effort en montagne.

      Il ne faut pas oublier que cela reste un outil simpliste – qui ne remplace pas une bonne connaissance de ses capacités. 😉

    • eric

      Bonjour,
      Mon cas est exactement le même que le vôtre : je fais des marches de 30-35 km en terrain « plat » régulièrement et sans encombre ni fatigue, mais dès qu’il s’agit de grimper, je suis à la ramasse

  • Frédéric

    je ne connaissais pas le km-effort
    habitué de la montagne, j’estime mon temps sur la base de 300 m de D+/heure et 500 m de D-/heure et je corrige : vitesse moindre si parcours avec beaucoup de pente, passages délicats. Puis j’ajoute mes temps de pose.
    NB : rando à la journée, sac léger …

    • François Jourjon

      J’ai tendance à faire cela aussi en appliquant mes propres vitesses en montée, en descente et sur le plat, mais ça demande un peu d’expérience (au minimum pour connaître ses vitesses) et un tout petit peu plus de calcul.

  • Lejay Arielle

    Bonjour François et votre équipe,

    Ne pas savoir si d’autres « facteurs » rentrent (en compte) … (sourires)
    En tout cas, avoir eu plaisir à recevoir votre … courrier avec ce qu’il contient.

    Vous souhaiter, belles prochaines randonnées qui vont maintenant commencer à vraiment se concrétiser avec le déconfinement.
    Il est à supposer que vous n’en êtes pas franchement fâché!

    Merci pour votre article, toujours intéressant à consulter, comme à l’accoutumée.

    Bien cordialement.
    Arielle

  • Catherine

    Bonjour, je ne connaissais pas cet outil et je crois que je ne vais pas l’utiliser, car je serais découragée avant chaque sortie. Je préfère l’indice IBP, et, comme je construis mes treks/randos avec VISU GPX, je laisse l’outil calculer le temps, en sachant qu’il calcule toujours plus large que mon temps réel, cela me permet, couplé à l’indice IBP (que VisuGpx calcule également) de générer des étapes ou randos que je sais être réalisables.

  • Valérie

    Très interressant, je ne connaisais pas et j’ai toujours eu du mal à prevoir la durée d’un rando avec du denivellé alors qu’en terrain plat, c’est facile. Merci, je vais essayer de l’appliquer lors de notre prochaine rando montagne, et ainsi voir si je peux l’appliquer ainsi à l’avenir.
    Merci pour tous ces précieux conseils que j’applique souvent…ou du moins j’essaies.

  • Robert

    L’article est intéressant pour les néophytes et pour envisager une meilleur approche d’une sortie sur le terrain. Pour ma part ayant été comme BE d’alpinisme concepteur pour Jeunesse et Sports de parcours durant douze années de l’épreuve de marche du probatoire d’Accompagnateur en montagne, j’aurai quelques remarques personnelles à faire que j’ai pu utiliser durant ce temps de conception. La pente du terrain n’étant pas régulière pour la montée je calculais par rapport au pourcentage de celle-ci. Le calcul du temps en dessous de 8% de pente était sur la distance et au-dessus de 8% sur le dénivelé, sachant qu’au dessus de 30% de pente, le calcul était multiplié par 1,3, c’est à dire que si la durée était de 2h en dessous de 30% au-dessus elle était de 2h36mn . Pour cela j’avais conçu un tableau de calcul rapide qui me donnait la distance réelle parcourue entre chaque point de passage et non celle à l’horizontale car elle était relevé sur la carte, la pente, le temps de déplacement entre chaque intervalle.
    Pour cela il suffisait pour obtenir le résultat final de se donner deux critères objectifs :
    exemple : 3500m/h de 0-8% sur la distance et 400m/h de 8-30%.sur la dénivellation. Merci pour les articles forts intéressants et bien conçus.

    • François Jourjon

      Merci pour votre commentaire.
      On peut clairement affiner l’estimation de la difficulté et de la durée, mais on perd du coup l’intérêt simplificateur du kilomètre-effort. Et cela demande aussi une bonne connaissance des vitesses de progression de chacun sur chaque terrain.

  • Yves

    Je ne connaissais pas cette formule de calcul, elle est simple et peut donner une bonne indication de la difficulté de sa rando surtout en tant qu’animateur. Intéressant, merci pour toutes ces explications.

  • Christiane

    Bonjour, j’ai trouvé cet article très intéressant. J’ai voulu télécharger le fichier, mais je n’arrive pas à l’ouvrir…..

  • Jean Louis

    Bonjour,
    J’utilise cette notion de km effort depuis plusieurs années avec une vitesse moyenne de 4km/h et les résultats obtenus par ce calcul sont très proches des temps réalisés sur le terrain.
    L’avantage de cette méthode est que le calcul de la durée approximative de la rando peut -être effectué « de tête » en quelques secondes dés lors que l’on connait distance et dénivelé……… Mais on peut aussi calculer tous les autres éléments dés lors que l’on en connait deux, on peut par exemple calculer la distance si on connait le temps et le dénivelé, etc….. Mais attention les résultats sont approximatifs .

    • François Jourjon

      Merci pour le retour, je me permets juste de corriger qu’il s’agit de 4 km-effort/h et non pas de 4 km/h. 😉 Ce n’est pas bien grave, mais je veux juste être sûr qu’il n’y ait pas de confusion.

      En effet, certaines personnes ont des vitesses de marche en km/h et km-effort/h similaires, mais elles sont différentes pour d’autres personnes.

  • Dominique

    J’ai accompagné pendant 20ans des collègues de travail en montagne pour leur plaisir et j’avais fait ce genre de calcul. Je faisais le calcul sur Excel, tronçons par tronçons, ainsi le total de tous les tronçons donnait un « poids » à la rando! Pour un groupe d’une dizaine de non habitués : 1km+(Dpos/100) +(Dneg/100) et ça marchait pas mal.
    Encore bravo pour tes exposés que je trouve parfaits!

  • Patrick

    Bonjour,

    Il y a aussi la possibilité de mesurer la difficulté d’une trace GPX via le lien ci-dessous proposé par la Fédération Française de Randonnée Pédestre en partenariat avec IBPIndex

    https://www.ibpindex.com/ibpindex/analyser.php

    L’indice IBP est un système d’évaluation automatique de la difficulté d’un itinéraire parcouru en randonnée pédestre (ou vélo…). Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

  • Jean

    Très vieux randonneur, cet article peut être au moins une base de réflexion avant rando.( surtout si l’on a une responsabilité dans la rando)
    Pour la montagne évidemment l’altitude est une composante majeure qui fausse considérablement le tableau; avec entre autre des comportement individuels eux aussi majeurs.

  • Alain

    Bonjour à tous
    Je m’étais amusé à faire mes prévision de temps de passage pour les trail s’en utilisant le km-e avec 1km/100m de D+ et 0,5km/m de D- et ça marchait plutôt bien. La valeur de compensation du D- doit être retranchée dans la formule proposée car elle minimise l’effort
    Bonnes randos à tous

  • Jacques

    Je l’avais déjà publié lors d’une autre tribune, mais je republie notre système de cotation qui est ce qu’il est mais permet tous simplement à chaque membre du groupe de se située par rapport à sa propre forme habituelle ou du moment. Mais comme dit François il y a autant de système que de randonneurs, l’important est d’en avoir 1 et de s’y tenir. Bonnes randos.

    Groupe Rando Montagne

    Système de Cotation des difficultés des sorties utilisés par notre Groupe.

    Situé dans la Drome toutes nos sorties sont effectuées uniquement en montagne, (Vercors, Chartreuse, Belledonne, Diois, Ardèche, Taillefer, Mathéysine, etc..) ceci pour dire que notre système de cotation ne tient pas compte des distances kilométriques mais principalement des D+.
    Sur les propositions de nos programmes est indiquée une cotation par un nombre.
    Plus ce nombre est important, plus la randonnée est difficile.
    Cette cotation est basée sur plusieurs critères :
    Le dénivelé Positif, la technicité, la durée, l’altitude, etc.…
    (Une fiche détaillée du mode de calcul est disponible en fin de texte)
    Sa valeur est donc proportionnelle à la difficulté.
    Chacun pourra donc juger, jusqu’à quelle cotation il est capable d’aller, sachant que tout le monde s’accorde à dire que les cotations inférieures à 12 sont très faisables.
    IMPORTANT : Bien utiliser ce système afin de connaître son niveau, mais toujours essayer le niveau immédiatement supérieur pour tester sa limite pour les sorties futures.
    Ce système peut être récupérer ou adapter pour se faire sa propre cotation.

    Pour nous ce qui compte le plus c’est le D+. C’est lui qui donne la durée.
    Nous avons adopté un D+ moyen du groupe de 300 m/ h.
    Le D- est de 400 m / h mais il n’a pas été intégré dans la formule de calcul. Il peu servir quand même pour le temps de retour si on veut.
    Il compte tellement ce D+ qu’au fil des années et de l’expérience, (45 à 50 sorties par an) nous lui avons affecté un coefficient multiplicateur. Nous le verrons dans la formule de calcul.
    Ensuite viennent les éléments de technicité, (Besoin des mains, Nuit Dehors ou en refuge, Sorties Raquettes, VTT, Haute Montagne et bien sur une cotation Spéciale à l’appréciation, au retour, de certaines difficultés. Un nombre se rajoute aussi c’est celui des VIA Ferrata à qui on a affecté une valeur à la cote officielle des F, PD, AD, etc.
    FORMULE DE CALCUL & Barème
    COTATION =((HEURE(Durée)+MINUTE(Durée)/60))+(Nuit dehors 2+H.montagne 6+Bes.mains1 à 3 +Raquettes 4+VTT 6+Cot Spéciale+((Deniv/100)*1,4)+(Alti.Maxi/1000))
    Pour les Via F=2 PD=3 AD=4 AD+=5 D=6 D+=8 TD=10 ED=12

    Exemple : Rando Grotte des Piaroux Durée Totale AR 2h30 – D+ 353 m – Besoins des mains 2 Cotation spéciale 2 (circuit légèrement accidenté) Altitude maxi 1003m

    Calcul : D+ = 353/100*1.4 = 4.94 points
    Durée 2 : 30 en hexadécimale devient 2.5 en centésimale (2 + .30/60= 05.) soit 2.5 points
    Besoins des mains 2 soit 2 points
    Cotation Spéciale 2 soit 2 points
    Altitude maxi 1003/1000 = 1.00
    Total général Cotation 4.94+2.5+2+2 +1= 12.44 arrondi à 13 ou pas selon …

    Avantage cette cotation progresse de 1 point (12-13-14,…) et donc assez précise.

    Cette formule peut être intégrée dans une base de données ou tout simplement sur un tableur Excel.
    Voila ce qu’on utilise mais le but est d’avoir un point de repère pour chacun et chacune.

  • Guy

    Bonjour tout le monde
    Je n’avais jamais entendu parler de la notion de km-effort mais, en revanche, j’avais eu connaissance de l’équivalence dénivelé positif/distance et je l’utilise depuis une petite dizaine d’années. J’utilise par ailleurs BaseCamp pour exploiter l’enregistrement des traces enregistrées avec mon GPS (puis mon smartphone). Grâce à cet utilitaire, je connais le temps de marche effectif, le dénivelé+ et la distance parcourue. J’ai donc pu constater que ma vitesse recalculée en tenant compte du D+ varie à peu près entre 4,5 et 5,2 km/h. Sachant ça j’arrondis à 5 km/h et ça me permet effectivement de prévoir sans calculette la durée probable d’une rando en projet.
    Ce qui me fait un peu tiquer, c’est l’intégration du dénivelé négatif dans l’équation. Pour moi le seul cas où une descente apporte un effort supplémentaire est quand elle est bien raide ou/et un peu compliquée techniquement. Les pentes faciles me font plutôt économiser du temps et de la fatigue.
    Je continuerai donc à ne pas tenir compte du dénivelé négatif. 🙂
    Cela dit, j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai découvert sur ce site et je vais continuer à le visiter 🙂

    • François Jourjon

      Effectivement, tant que l’on n’est pas obligé de « retenir » son poids en descente pour contrôler ses pas, ça ne donne pas l’impression de fournir un effort supplémentaire. Mais ce n’est le cas qu’en pente faible.

  • Bonjour François
    Comme toujours un article clair et précis 🙂
    Je me permets de signaler que la FFRandonnée, même si elle incite à utiliser la méthode IBP, utilise également la formule du km-effort pour ses propres compétitions (les Rando Challenges) avec cette même équivalence (100 m de dénivelé = 1000 m à plat) ; la vitesse imposée dans ce cadre est de 4 km-effort par heure – qu’il ne faut surtout pas dépasser car un des objectifs du challenge est justement de s’approcher au plus prés d’un temps de référence, sachant que ni la distance ni le dénivelé ne sont communiqués, seul le parcours est indiqué sur une carte papier. La question de l’utilisation de l’indice IBP s’est posée lors de la refonte du règlement mais comme pratiquement personne ne connait son algorithme l’idée a été abandonnée. Cependant l’idée reste en réserve pour « cadrer » la difficulté d’une compétition ; elle n’a pas été formalisée à ce jour.

    • François Jourjon

      Merci pour cette info.
      Ça serait effectivement intéressant de connaitre l’algorithme de IBP index – même si on peut comprendre qu’ils ne le dévoient pas – pour connaître ses limitations.

  • Alain_84

    Lorsque j’ai commencé à faire de la randonnée, il y a une quarantaine d’années, il n’y avait pas de GPS, ni de smartphone. On choisissait nos circuits de randonnée dans des livres spécialisés. Le niveau de difficulté y était représenté par un code de couleur.Cette couleur était déterminée en fonction de trois paramètres : la distance totale du circuit, la durée totale de marche et le niveau de difficulté technique, qui permettait de prendre en compte par exemple la densité de la végétation, ou la présence de passages en parois rocheuses. Le cumul de dénivelé n’était jamais indiqué, seules les altitudes mini et maxi étaient précisées. Personnellement, ce système de couleurs me suffisait pour comparer les circuits de randonnées entre eux et pour apprécier la quantité d’efforts que j’allais devoir fournir. Avec l’arrivée des GPS, les randonneurs ont pu prendre en compte un nouveau paramètre : le cumul de dénivelé. Cette donnée est désormais la plus représentative de la quantité d’énergie qu’il va falloir fournir, lorsque l’on marche en terrain vallonné, ou en montagne. Depuis plusieurs années, j’ai pris l’habitude d’évaluer le poids d’une randonnée en visualisant le couple : distance/dénivelé cumulé, mais je ne connaissait pas cette notion de kilomètre effort. L’idée ne me déplaît pas, d’autant plus que cet indicateur est facile à calculer. Je reste cependant méfiant sur la pertinence de son exploitation. Comme cela est clairement précisé dans ce très bon article de François, l’effort à fournir lors d’une randonnée est dépendant d’une multitude de facteurs. Certains de ces facteurs sont difficiles à quantifier, d’autres font intervenir des phénomènes aléatoires, d’autres sont perçus de façon différente selon les moments. Par exemple si l’on considère un dénivelé positif, il s’agit d’une valeur mathématique parfaitement mesurable sur le terrain, mais en pratique, le ressenti sera différent selon que l’on se trouve en début de randonnée où l’on est au mieux de sa forme et plein d’énergie, ou selon que l’on est en fin de parcours, avec beaucoup moins de ressources physiques. De même, un dénivelé négatif n’aura pas le même impact selon que l’on dévale un pierrier en se laissant tomber et en courant, ou que l’on dépense une énergie folle en freinant pour ne pas prendre de vitesse et en essayant de se stabiliser pour ne pas se casser la figure en roulant sur les cailloux.
    Pour conclure, si l’idée de quantifier la dose d’énergie dont on va avoir besoin pour se lancer dans une randonnée est tout à fait louable, trouver une méthode universelle et fiable est une autre paire de manche. Le kilomètre effort peut constituer un outil supplémentaire, bien qu’étant incomplet et entaché d’une marge d’erreur non négligeable. Peut-être faudrait-il lui associer un pourcentage de probabilité, qui reviendrait à définir une fourchette entre un kilomètre effort mini et un kilomètre effort maxi. Qui sait si dans le futur, des logiciels d’intelligence artificielle et des « machines learning » ne viendront pas révolutionner tout cela.

    • François Jourjon

      Merci pour ton commentaire Alain. Personnellement, il que semble avoir toujours connu des mentions des dénivelés cumulés dans les guides de randonnée – mais j’ai commencé à randonner une vingtaine d’années après toi. Je me souviens d’ailleurs les calculer directement sur la carte et faire des profils altimétriques à la main. Pour moi, cette notion existait bien avant l’arrivée des GPS.

      Tout à fait d’accord que le kilomètre-effort n’est qu’un indicateur, tout comme l’est la distance pour une randonnée sur du plat. Rien que le terrain peut faire une grande différence, l’effort serait beaucoup plus important hors-sentier dans des broussailles ou dans une forêt encombrée que sur une belle piste forestière.

      Et je pense que chacun doit effectivement pondérer le kilomètre-effort avec les autres facteurs. Ex : « le kilomètre effort de la randonnée est de tant, mais le chemin sera très boueux et glissant, mon sac est plus lourd que d’habitude et l’alternance de petites montées et descentes raides a tendance à me fatiguer.  »
      Après, essayer de ramener ça à des km-effort supplémentaires me paraît difficile (car subjectif). Une des difficultés est également que l’on ne connaît pas tous les facteurs avant de partir.

    • Edwige Joubert

      Bonjour, j adhère à ces bonnes explications très clairement formulées qui serviront bien au marcheur lambda. Quant aux « competiteurs », ils oublient visiblement que les randonneurs vieillissement, en ts cas ceux qui ménagent leur monture et que les descentes fatiguent les vieilles rotules et que les montées essouflent. Il faut aussi prendre compte l altitude de départ. S il se situe du niveau de la mer avec 1000m de dénivelé +,l effort fourni ne sera pas le même qu à partir, par exemple, de 1000m à 2000m + et le temps s en trouvera forcément allongé sans compter avec l accumulation d effort fourni au fur et à mesure de la distance cumulée. Désolée, mais les vieilles charrettes aussi désirent aussi se faire plaisir sur les G.R, et les animateurs bénévoles trouveront très utilement l usage de la prise en compte de ces paramètres de calculs, basiques et pragmatiques. Donc Merci infiniment pour ce partages d infos.
      Les cracks du trail n ont pas utilité de ces notions du « le km 0 pour les nuls »😉😄

  • Brigitte

    Bjr, Je ne connaissais pas non plus cette notion. Je comptais simplement 400m D+/h, mais encore une fois, 400m sur 1km ou sur 5kms, l’effort n’est pas le même.
    Merci pour cette nouvelle notion, je l’expérimenter ai prochainement !

  • Bonjour,
    Très bien expliqué et utile.
    Quel est la réalité de la notion géométrique pour les terrains ?
    Je m’explique : En mesures cadastrales les distances d’un terrain sont calculées en plan.
    Cela signifie qu’un terrain en pente de 1000m² à une surface au sol plus importante.
    Un chemin de 1km à 10 % de pente à donc une distance approximative de 1 005 m.
    Un chemin de 1 km à 50 % de pente à donc une distance approximative de 1 125 m.
    En application du théorème de Pythagore;
    Suis-je dans le vrai ? A vulgarisé au mieux ?
    Bien sincèrement.
    SeRRRRRRRge.

  • toupense

    bonjour à tous
    bonne formule ,simple à faire comprendre à un groupe , fatigué à l’arrivée d’une sortie de 8km(d+600 d-500) qui représente une sortie de 15 km environ, beaucoup ne serait pas venu pour une telle distance,malgré le panorama!!!!

  • Une idée intéressante serait non pas de prendre pour référence une distance, mais un dénivelé, car honnêtement en montagne on s’en cogne un peu de la distance, la seule chose qu’on regarde c’est le dénivelé. ça donnerait donc une notion de denivele-effort, pour pondérer certains itinéraires un peu plat.

    Qui se lance ?

    • François

      C’est vrai que ça pourrait être intéressant.

    • Annah

      Je suis d accord, la notion de durée d une course est primordiale quand on randonne en montagne, la vitesse moyenne de montée est donnée a 300m dénivelé à l heure, c est une moyenne basse, perso la notion de km ne veut rien dire, je me base sur le nombre de dénivelé et le profil de la course.

  • Lérins

    Bjr, à mon sens, le km/effort est particulièrement utile pour les débutants qui n’ont pas de références permettant de déterminer la difficulté globale d’une randonnée ou pour les encadrants afin de parler le même langage dans le cadre d’une sortie organisée

    Pour les randonneurs entraînés, la simple évocation de la distance + dénivelée d’un parcours suffit à déterminer sa difficulté car entrent en compte le ressenti, la forme du moment, l’expérience, le psychisme, la gestion de l’effort, des paramètres non mesurables.

  • Bonjour, je rajouterais la température, d’une part car l’organisme fatigue plus vite avec la chaleur et d’autre part à cause du poids de l’eau à porter, pour la même rando dans le Vercors, sur une matinée je prend 2 litres d’eau au printemps et au moins 5 en été!!

  • Thierry

    Merci pour cet article intéressant.
    Non je ne connaissais pas.
    J’utilise une approximation que j’avais trouvée il me semble dans un topo guide GR5 en 1977 . 300 m de D+ à l’heure et 500 m de D- à l’heure pour un randonneur « moyen » et chargé pour une randonnée de plusieurs jours.

  • TITLI

    Merci beaucoup pour toutes ces informations très utiles que je vais mettre en pratique

  • Jérôme

    Vous dite: « Attention par contre : votre vitesse en km/h est différente de votre vitesse en km-effort/h, il ne s’agit pas de la même unité. ». Oui, c’est tout a fait vrai, par définition. Mais uniquement s’il y a du dénivelé.
    Du coup, vous continuez avec:  » Autrement dit, si vous marchez à 4 km/h sur du plat et parcourez habituellement 20 km en 5 heures, cela ne veut pas dire que vous parcourrez un itinéraire de 20 km-effort en 5 heures. ».
    Et là, je ne vous comprends pas. Tout l’intérêt du km-effort est justement de faire abstraction du dénivelé. Donc, en théorie, si vous marchez à 4km/h sur 20km (5h d’effort), vous devriez marchez à 4km-effort/h sur un parcours avec dénivellé (par exemple, 5h sur 20km-effort).

    • Jérôme.

      Précision: Il faut lire: « Donc, en théorie, si vous marchez à 4km/h sur 20km (5h d’effort) SUR DU PLAT, …. »

      • François

        Je comprends ce qui vous pose problème. Mais cette notion de kilomètre-effort a surtout un intérêt pour les randonnées avec dénivelés. Sur du plat, on ne l’utilise pas.

        Après, les vitesses en km/h sur du plat et km-effort/h ne sont pas non plus totalement différentes.

  • Rigot

    Excellent moyen de quantifier la difficulté d’une randonnée.
    A la descente je compte 1Km pour 300 ou 400m selon la difficulté du parcours. Si bon sentier, 400, si pierriers majoritaires, 300.