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L’encéphalite à tiques, l’autre bête noire du randonneur

Posté par : François Jourjon 4 février 2022 60 commentaires
Focus sur l'encéphalite à tiques : bête noire méconnue du randonneur

En tant qu’adepte de randonnée, vous avez déjà probablement entendu parler des tiques et du danger que peuvent représenter ces petites bestioles. En effet, celles-ci sont des vecteurs de la maladie de Lyme, mais pas que… Elles peuvent aussi transmettre un virus responsable d’une autre pathologie : l’encéphalite à tiques. Comme son nom le laisse entendre, cette maladie est susceptible de s’attaquer à l’encéphale (dont le cerveau fait partie).  

Dit comme ça, ça peut faire peur, mais ce n’est évidemment pas le but. Cet article est là pour vous informer et faire un peu de prévention. Nous verrons ce qu’est l’encéphalite à tiques, s’il existe des traitements ou vaccins et comment s’en protéger pour randonner sereinement.

⚠️ Attention : cet article n’a pas vocation à se substituer à une consultation médicale ! Si vous devez randonner dans une zone touchée par l’encéphalite à tiques, ou que vous pensez avoir été infecté(e), le premier réflexe est bien entendu de consulter un professionnel de santé. 

L’encéphalite à tiques : qu’est-ce que c’est ?

Modes de transmission

Pas besoin d’avoir fait médecine pour deviner que l’encéphalite à tiques est une maladie transmise par les tiques 😉 Dans la très grande majorité des cas, un sujet est infecté lorsqu’il est piqué par une tique porteuse du virus. 

Dans quelques cas beaucoup plus rares, la transmission de la maladie peut se faire par voie alimentaire. C’est notamment ce qui est arrivé dans l’Ain, en 2020, à une quarantaine de personnes ayant consommé des fromages au lait cru contaminés par le virus de la TBE (Tick-Borne Encephalitis).  

Les symptômes de l’encéphalite à tiques

Selon les sources, on considère que 75 % à 80 % des personnes touchées sont asymptomatiques. Chez celles présentant des symptômes, on observe deux phases distinctes dans l’évolution de la maladie.

Tout d’abord, les malades développent des signes grippaux (fièvre, frissons, maux de tête…). Pour une bonne partie des individus touchés et symptomatiques, cela ne va heureusement pas plus loin. 

Toutefois, 20 % à 30 % d’entre eux connaissent une évolution de la maladie vers la seconde phase. C’est cette dernière qui est la plus problématique. Elle peut déboucher sur une atteinte cérébrale provoquant :

  • prostration ;
  • agitation ;
  • somnolence ;
  • délires ;
  • troubles musculaires ;
  • pertes d’équilibre ;
  • etc.

La seconde phase entraîne des séquelles qui peuvent être très invalidantes et qui persistent des semaines, des mois, voire des années après l’infection.

Selon Santé Publique France, l’encéphalite à tiques a un taux de mortalité inférieur à 1 %. Mais ce chiffre pourrait grimper à 2 ou 3 % en fonction du sous-type de virus concerné.

💡 Bon à savoir : depuis mai 2020, l’encéphalite à tiques est une maladie à déclaration obligatoire.

Prévalence et répartition géographique 

En France, l’encéphalite à tiques est une maladie plutôt rare. Une vingtaine de cas sont diagnostiqués chaque année dans notre pays, et pour une partie d’entre eux, la maladie aurait été contractée à l’étranger.

Dans le monde, ce sont entre 5 000 et 13 000 cas qui sont recensés chaque année. Les zones les plus touchées sont :

  • l’Europe de l’Est et du Nord ;
  • le nord de la Chine ;
  • le nord du Japon.

Il faut savoir qu’il existe 3 formes d’encéphalite à tiques, qui dépendent de la typologie du virus TBE impliqué :

  • européen : celui qui provoque les formes les moins sévères de la maladie ;
  • sibérien : entraîne des formes moyennement graves ;
  • extrême-oriental : provoquant la forme la plus sérieuse.

En Europe, les pays les plus touchés sont les États baltes, l’Allemagne et la République Tchèque. Il est à noter que les tiques infestées ont tendance à se répandre géographiquement. Aussi, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont connu leurs premiers cas endémiques en 2018. Si vous avez l’habitude de randonner dans les pays limitrophes, sachez aussi que cette maladie progresse rapidement en Suisse.

La tique Ixodes ricinus est très présente en Europe.

Prévention et vaccination contre l’encéphalite à tiques

Recommandations vaccinales pour les randonneurs

Les personnes adeptes d’activités de plein-air, comme la randonnée, le trekking, le trail… sont assez exposées aux tiques. Aussi vaut-il mieux vérifier avant toute rando à l’étranger si le virus TBE est présent dans le pays dans lequel vous vous rendez

S’il s’agit d’un pays « à risque », la vaccination est fortement recommandée. En effet, comme il n’existe pas de traitement spécifique contre l’encéphalite à tiques, seul le vaccin (associé à des méthodes de protection face aux tiques) peut apporter une protection fiable.

Selon les informations présentes sur la page Vaccination Info Service dédiée aux professionnels de santé, la vaccination est recommandée avant de vous rendre aux endroits suivants (parfois à envisager au cas par cas) :

  • nord-est et nord-ouest de la Chine ;
  • Corée du Sud ;
  • Japon ;
  • Kirghizistan ;
  • Mongolie ;
  • Russie orientale ; et
  • Europe de l’est du nord et centrale (liste des pays sur Vaccination Info Service).

En France, le schéma de vaccination repose sur 3 injections. Les deux premières se font à un mois d’intervalle, puis un rappel est effectué 5 à 12 mois plus tard. Il existe aussi un schéma de vaccination accéléré dans lequel les deux premières injections ont lieu à 14 jours d’intervalle. L’efficacité estimée du vaccin est supérieure à 90 %

Note : au-delà de 1 500 mètres d’altitude et hors zones rurales et forestières, le risque est moindre et la vaccination n’est alors pas nécessairement recommandée par les autorités de santé publique.

Méthodes de prévention 

Même si le vaccin semble particulièrement efficace, cela n’empêche pas de prendre quelques précautions complémentaires ! Le moyen le plus sûr de ne pas attraper l’encéphalite à tiques consiste à ne pas se faire piquer par ces petites bêtes. Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous… 

Il existe toutefois quelques astuces et bons gestes que vous pouvez mettre en place dès-à-présent. J’en parle dans mon article consacré à la maladie de Lyme et, à toutes fins utiles, voici un petit rappel.

1. Porter des vêtements longs et clairs

Lors de vos balades en forêt ou vos randonnées, je vous recommande vivement de porter un pantalon et éventuellement un haut à manches longues. Avec des vêtements longs, les tiques ne peuvent pas directement accéder à votre peau pour vous piquer et doivent marcher avant de le faire. Et s’ils sont clairs, vous pourrez repérer plus facilement si une tique se balade sur vous et vous en débarrasser avant qu’elle ne vous pique.

2. Mettre ses chaussettes par-dessus son pantalon

Ces petits parasites sont doués ! Une fois sur vous, ils peuvent se frayer un chemin par-dessous vos vêtements. En portant vos chaussettes sur votre pantalon, vous leur bloquez ainsi une porte d’entrée vers votre peau. Très honnêtement, mieux vaut avoir un « look d’enfer » 🕺 avec le bas de votre pantalon rentré dans vos chaussettes, plutôt que de retrouver une tique accrochée à votre jambe. Une autre option est d’utiliser des guêtres.

3. S’inspecter régulièrement pendant et après une marche

Pensez à inspecter régulièrement votre peau et vos vêtements durant vos marches, surtout si vous traversez des zones avec de la végétation (ou faites des pauses dans ces zones). Idéalement, demandez à un(e) camarade de randonnée de jeter un œil à votre nuque et votre dos.

Après votre rando, faite plusieurs inspections plus approfondies (avant de rentrer chez vous, puis avant votre douche par exemple). Prêtez une attention particulière au moindre petit point sombre présent sur votre peau. Parfois, les tiques sont tellement minuscules (larves et nymphes) qu’elles ressemblent à des petits grains de beauté.

Cela vaut aussi pour votre chien s’il vous accompagne sur vos randos. Vérifiez bien son pelage, ses oreilles et les zones interdigitales (entre les « doigts » des pattes).

Randonnée ou simple balade en forêt : inspectez votre peau régulièrement pour repérer les tiques !

4. Redoubler de vigilance en période de prolifération

Les tiques se plaisent par temps humide et doux. Le printemps et l’automne sont donc leurs saisons de prédilection. Soyez particulièrement attentif pendant celles-ci et évitez autant que possible les herbes hautes et les zones densément boisées où elles ont tendance à proliférer.

Cela ne veut pas dire qu’il faille totalement relâcher votre attention en été ou en hiver ! En fonction des régions et des conditions climatiques, les tiques peuvent encore être actives.

5. Utiliser des produits répulsifs

Si vous avez peur que ces mesures ne soient pas suffisantes, vous pouvez utiliser des répulsifs. Certains sont conçus pour être vaporisés sur votre tenue de randonnée et d’autres ont une application cutanée. 

Que faire en cas de piqure de tique ?

Vous avez repéré une tique fermement accrochée à votre peau ? Pas de panique ! 

Surtout, n’essayez pas de l’enlever avec les doigts. Vous risqueriez de n’arracher que son corps alors que sa tête ou son rostre serait toujours sous votre peau.

Idéalement, munissez-vous d’un tire-tique. Il s’agit d’un petit crochet conçu spécialement pour retirer les tiques en toute sécurité. (Vous pouvez vous procurer un set comprenant des crochets de plusieurs tailles en pharmacie pour quelques euros seulement.) Agrippez délicatement la tique avec le crochet le plus adapté et tournez-le sur lui-même jusqu’à ce que la tique se décroche. Désinfectez ensuite la zone de la morsure et nettoyez le tire-tique avant de le remettre dans votre trousse de secours.

Je vous suggère aussi de noter la date à laquelle vous avez été piqué(e). Si vous développez des symptômes grippaux dans les jours qui suivent, consultez votre médecin. Il pourrait s’agir de la première phase de l’encéphalite à tiques ou de la maladie de Lyme. Pensez aussi à inspecter régulièrement votre peau là où vous avez été mordu au cas où un érythème migrant (cercle rouge) apparaîtrait autour de la zone concernée (autre symptôme évocateur de la maladie de Lyme). 

Vous l’aurez compris, les randonneurs font partie des populations exposées à l’encéphalite à tiques. Bien qu’elle puisse avoir de graves conséquences, cette maladie reste relativement rare (en France). Il n’est donc pas nécessaire de paniquer ou de renoncer à vos randos. Soyez seulement conscient(e) que, dans certains pays, la vaccination est fortement recommandée. Et, même avec un schéma vaccinal complet, mieux vaut appliquer les bonnes vieilles méthodes de prévention 😉 

Aviez-vous déjà entendu parler de l’encéphalite à tiques ? Je serais curieux de lire votre réponse en commentaire 👇

Sources complémentaires : 

Auteur : François Jourjon

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60 commentaires

  • François Jourjon

    Il est fait mention de vaccination dans l’article, je sais qu’il s’agit d’un sujet sensible en ce moment. Mais SVP, pas de commentaires politiques ou autres qui ne seraient pas en rapport avec l’article.

    C’est un site ou l’on parle de randonnée et de ce qui tourne autour, il y a plein d’autres endroits où vous pouvez aller si vous voulez parler de politique, santé publique ou autre.

    • Dom

      Si vous n’avez pas de tire-tique sur vous vous prenez une carte de crédit ( ou assimilée) vous faites au couteau une petite encoche en V et vous vous en servez de tire-tique. Truc qui m’a été enseigné en formation survie.

    • JakDoc

      Je crois qu’au contraire, il faut parler de la VACCINATION, car elle a le mérite d’exister !
      (- contrairement à la maladie LYME (= bactériose à Borrelia) où il n’existe malheureusement pas de vaccin).

      Elle consiste en 3 injections ( =immunisation de base), à débuter de préférence durant la saison froide, suivies d’un rappel unique tous les 10 ans.
      A recommander à tous les promeneurs, champignonneurs, et autres randonneurs ou VTT-istes, car en effet la prévalence augmente fortement en Europe de l’Ouest, facilement jusqu’à 1500m d’altitude, à la faveur du réchauffement climatique .
      Ce vaccin ( Encepur-N ou FSME-Immune,…) est très bien toléré et très efficace.
      Il pourrait être administré chez les vaccinés du Covid, ou avec d’autres vaccins sans aucun problème.

      ATTENTION : cela ne confère bien sûr aucune protection contre les tiques elles-mêmes et contre la maladie de LYME- qui est traitée par un antibiotique .

  • Gérard

    Bonjour
    Oui j’ai entendu parler de l’encéphalite à tiques mais je n’y ai jamais été confronté bien qu’ayant fait de nombreux treks en France pour la plupart mais aussi au Népal, Bolivie et Pérou ces 2 dernières pays ne sont apparemment pas beaucoup exposés. Cordialement

  • isabelle

    Merci pour cet article. Un truc pour ôter une tique trop petite pour le « tire-tique »: la pointe d’un coton-tige avec une goutte de produit type gel douche ou produit vaisselle ;engluer le tique dans cette goutte et tourner quelques tours, les pates s’accrochent dans les fibres du coton tige et la tique tombe assez rapidement. Ca m’a sauvé 2 fois la mise. Cordialement.

    • François Jourjon

      Ce n’est généralement pas recommandé d’utiliser des produits pour extraire des tiques – pour éviter de les stresser et les faire régurgiter (et donc de potentiellement nous contaminer avec des agents pathogènes).

      Mais ce n’est effectivement pas toujours facile quand elles sont très petites. Il existe cependant des tire-tique qui sont très fins et fonctionnent bien.

      • Marie-Christine

        Les tiques m’aiment bien et n’ai jamais réussi à me servir d’un tire-tiques recommandé par les instances médicales.
        Donc obligation de se tourner vers des professionnels de la médecine qui avaient un mal fou à les extirper à chaque fois et parfois pas en entier !
        Avant, j’utilisais un peu d’éther pour les étourdir et elles se détachaient toutes seules en entier : à mon humble avis de profane qui n’engage que moi, elles étaient moins stressées ainsi que de se faire charcuter et/ou dévisser pendant 20mn, ce qui leur laisse tout le temps de régurgiter puisque tel est l’enjeu !

        Autre remarque : Notez bien les dates de morsure au cas où. J’ai eu une Borréliose de Lyme phase disséminée, (= morsure inaperçue, 0 symptôme précoce et donc 0 traitement), et poser un diagnostic quand votre corps part en vrille tous azimuts, sans raison, des mois plus tard, était aussi un vrai parcours du combattant il y a 10 ans ! Le corps médical est théoriquement plus averti actuellement, heureusement.
        Il y en a partout des tiques maintenant, même dans les jardins, alors sortir couvert, en clair, de la tête aux pieds, est devenu un réflexe. Bonnes balades, et/ou bon jardinage, ça n’empêche pas !

  • Charles

    Bonjour, oui j’en avais entendu parler. Je me suis fait vacciner. Les deux premières doses (sont La 1ère correspondait avec ma 2ème injection COVID, mais dans l’autre bras). La 3ème dose est pour le 4 avril avant de partir faire le chemin de Compostelle…
    Cordialement
    Charles

  • Brigitte

    Bonjour et merci pour cet article. Je ne connaissais pas cette maladie. Par contre ayant été piquée par une minuscule tique à l’automne dernier, la pharmacienne m’a vendue un tire tique adapté avec lequel j’ai pu me débarrasser de cet intrus sans probleme. Par contre concernant les tiques plus importantes,j’ai lu quelque part qu’il existe un centre qui les répertorie. Il suffit de les leur envoyer dans une enveloppe avec l’adresse ou on les a trouvés. Cordialement

  • Marie

    Étant pharmacienne biologiste avec une formation médecine des voyages j en avais effectivement déjà entendu parler

    Vaccination contre l encéphalite a tiques déjà faite car tour de la Baltique en prévision depuis déjà 2020

    En 2019 j avais aussi fait l encéphalite Japonaise car voyage en Corée du Sud deux mois en mode bivouac

    Je me permets de signaler cet excellent site https://www.mesvaccins.net/ qui donne des informations et permet de créer un carnet de vaccination électronique toujours accessible

  • Clément

    Clément FOURQUET
    Bonjour,
    Je n’avais pas entendu parler de cette encéphalite provoquée par la morsure des tiques. Merci pour l’info et pour tous les conseils donnés pour se prémunir des risques majeurs apportés par ces arachnides

  • Guy

    Un moyen très simple de se débarrasser d’une tique, que j’ai utilisé maintes fois, si on n’a pas la pince spéciale, tout d’abord enduire légèrement l’emplacement de la tique avec du savon liquide (shampoing, lave vaisselle ou autre…..) puis avec une pince à épiler tirer délicatement la tique. Ensuite désinfecter l’emplacement.

    • François Jourjon

      Comme je l’ai indiqué plus haut, ce n’est généralement pas recommandé d’utiliser des produits pour extraire des tiques – pour éviter de les stresser et les faire régurgiter (et donc de potentiellement nous contaminer avec des agents pathogènes). Mais c’est peut-être mieux que rien si on n’a pas de moyen de faire cela proprement.

  • daniel

    Je randonne souvent dans une vallée ou il y a beaucoup de cervidés qui transportent sur leur corps des tiques.
    J’ai été piqué souvent par la tique. En général je l’enlève grâce a un tire tique présent dans mon sac a dos.
    Puis j’attends quelques jours pour voir si un érythème (cercle rouge autour de la piqure ) apparaît, ou si j’ai de la fièvre, ou une fatigue inexpliquée.
    Un jour ma compagne a repéré un érythème de 2 cm de diamètres sur le mollet.
    Visite chez mon généraliste : 21 jours d’antibiotiques Amoxilline (3 par jours), refaire sa flore intestinale avec Ergyphilus (2 par jour) puis épurer le foi et les reins avec Ergyepur
    Parallèlement analyse particulière dans un laboratoire qui a confirmé par 2 fois que je suis porteur de la bactérie Borrélia mais que mon organisme a réagi et crée des anticorps.
    Cependant la bactérie reste présente et si un jour j’ai des douleurs notamment au niveau des articulations ne pas oublier de signaler sa présence au médecin. Ayant une prothèse de hanche je suis vigilant dans cette région car elles aiment s’attaquer de préférence sur la présence d’un corps étrangers.
    Je ne me prive pas de randonner mais a chaque douche je fais le tour de la « propriété » avec l’aide d’un ou d’une partenaire pour les endroits comme la nuque, les reins, etc..

  • François

    Non, jamais entendu parler. Seule la maladie de Lyme semble-t-il plus fréquente en France est un sujet connu de moi.

  • Daniel

    Bonjour
    j ai été contaminé par une tique MAIS les symptômes sont arrivés sournoisement plusieurs semaines après et d ailleurs je n avais même pas vu cette tique ! . 8 médecins et 3 hôpitaux plus tard on m a donc appris que c était du a une piqure de tique. J ai souffert terriblement et n en dormais plus la nuit .Trois semaines d antibiotique a haut dosage en perfusion m’ont soigné définitivement et j’ai pu remarché normalement .
    Alors prenez cette maladie au sérieux et inspectez vous après des marches en herbe haute ou un sous bois ET acheter un tire tique et suivez les mesures préconisées

  • Catherine

    Bonjour
    Je n’en avais jamais entendu parler, mais ne randonnant qu’autour des chez moi en Charente-Maritime, il y a peu de risque ! Par contre je suis très vigilante avec les tiques, ayant un chien. Et je suis toujours munie de mon tire-tique. Mais ces bestioles ont le chic pour passer inaperçues, même sur un chien à poil ras. Je ne connaissais pas non plus la tiquothèque ! Quand j’en trouve une, je m’arme de mon marteau pour la faire exploser dans un morceau de papier, car elles sont incroyablement résistantes et je n’arrive pas à les écraser autrement. J’essaierai maintenant des les récupérer et de les envoyer à ce programme de recherche ! Merci pour cette info !

  • Jean-Michel

    En Juin 2014, sur le sentier cathare, à la fin de ma randonnée à Foix j’ai été piqué par une tique…Un mois et demi plus tard j’ai développé une meningo-encéphalite (huit jours avec un syndrome fébrile et une fatique) nécessitant ensuite une hospitalisation de quinze jours avec des troubles neurologiques sévères (confusion, trouble de l’équilibre, apathie, céphalées, vomissements, douleurs neurologiques au niveau des nerfs crâniens gauche). Le problème majeur c’est que les médecins n’ont jamais cru au lien que je faisais avec une piqure de tique et que le diagnostic est resté « méningo-encéphalite d’origine inconnue). Aucun prélèvement au niveau du liquide rachidien n’a donné de résultat. Je suis médecin retraité et randonneur. Je connaissais ce risque mais je suis passé pour un rigolo. Evolution favorable toutefois mais séquelles tout de même avec des troubles de l’équilibre et une apathie qui a persisté au moins un an. Quand j’ai appelé l’infectiologue de Foix pour l’informer et savoir s’il avait connaissance d’autres cas, j’ai préféré raccrocher devant l’ignorance du praticien. C’est sans doute les médecins qu’il convient de former.

  • Dominique

    Bonjour,
    Je connaissais la maladie de Lyme liée à la tique mais pas le problème de l’encéphalite.
    J’ai vu une personne ôter une tique en approchant une cigarette ( personnellement je ne fume pas mais j’emmène un briquet), est ce réellement efficace en dehors du danger de se brûler quand on a oublié son tire_tique?

    • François Jourjon

      Ce n’est généralement pas recommandé pour éviter de les stresser et les faire régurgiter (et donc de potentiellement nous contaminer avec des agents pathogènes).

  • Thierry

    La tique est aussi vecteur d’autres affections comme la rickettsiose conorii ou fièvre boutonneuse méditerranéenne. J’ai eu la malchance d’en être infectée et c’est la maladie qui m’a de loin le plus secoué: fièvre à 40° plusieurs jours, fatigue qui vous cloue au lit 2 semaines, éruptions pustuleuses sur tout le cours, douleurs articulaires…un vrai plaisir ! Heureusement un traitement antibiotique large puis plus un autre plus ciblé (une fois les analyses sanguines confirmant le diagnostic effectuées) permettent d’en venir à bout. le retour à la normale constitue une vraie renaissance 😉 ! donc oui je plussoie, les morsures de tiques ne sont pas à prendre à la légère et des mesures de précautions s’imposent en randonnée

  • Paule

    Oui, je connaissais cette pathologie puisqu’un proche qui randonnait rarement mais avait maison et jardin en vallée de Chevreuse en bordure de forêt en a été atteint….et soigné tardivement pour finalement en mourir ! Pertes d’équilibre, problèmes neurologiques puis cognitifs…un déclin rapide. Mais, là aussi personne ne voulait croire à l’origine « tique » qu’il attrapait souvent venant des cervidés qui fréquentaient son jardin. Donc, ATTENTION, ça existe aussi en France !

  • Jocelyne

    Je connaissais la maladie de Lyme mais pas l’encéphalite.
    Merci pour l’info et tous vos bons conseils.

  • Michèle

    merci pour l’info je ne connaissais pas cette maladie due aux tiques par contre j’ai déjà vu un enfant atteint de la maladie de lyme dans les années 90 heureusement le médecin de garde était un ancien médecin des pays tropicaux et avait pensé à cette maladie si facilement traitée si on sait d’où elle vient!
    Le mieux c’est pantalon long et inspection après la rando!

  • Christine

    Merci pour l’information. Pour ma part, 3ème dose mercredi prochain. Je randonne beaucoup et je fais un peu de macrophoto qui demande de souvent se mettre à plat ventre dans le terrain.

  • Christophe

    Petite erreur dans cet excellent article. L’erytheme migrans ou plaque rouge cutanée n’est pas immédiatement après la piqûre et n’est pas forcément sur la zone de piqûre. Elle peut apparaître dans le mois qui suis la piqûre. En cas d’apparition il faut consulter pour faire une biologie.
    Le savon aide grandement à retirer la tique. Plus elle est retirée tôt mieux c’est.
    Voilà voilà. Pas de panique c’est rare et ça se traite bien (uniquement sur confirmation biologique)

    • François Jourjon

      Il me semble qu’il est centré sur la piqure peu après celle-ci (jours ou semaines), mais que dans une phase ultérieure de la maladie il peut être ailleurs.

  • François

    J’ai effectivement connaissance des deux maladies principales transmises par les tiques (maladie de Lyme TT par antibio et Encéphalite prévenue par la vaccination fort répandue en Autriche ….), de la façon d’essayer de se prémunir de leur morsure ainsi que de la manière de les enlever avec un tire-tique.
    Malheureusement, il me semble que d’une part nous ne sommes pas tous égaux devant ces petites bêtes, certains organismes les attirant plus que d’autres (comme les moustiques…!) et d’autre part que leur extension territoriale tant en aire géographique qu’en altitude s’est emballée. On trouve maintenant des tiques à plus de 1700m d’altitude dans les Préalpes.(Notamment dans le massif qui fait la photo de couverture du site de François !)
    Pour ma part ce sont 3 à 4 morsures par an bien vêtu et en évitant les zones giboyeuses et herbues au printemps et à l’automne. La chaine de régulation , renards, petits rongeurs est fortement perturbée par les battues au renard et le changement climatique laisse des printemps et des automne plus doux. Donc deux facteurs favorables à cette multiplication.
    Le tire tique, le traçage en date et une observation suivie de la zone de morsure sont essentiels pour limiter de potentiels effets graves…
    De plus en plus de médecin sont maintenant sensibilisés.
    François

  • André

    Une petite mise au point La TBE (tick born encephalitis) est une maladie virale (arbovirus) connue aussi sous le non d’encéphalite verno-estivale russe plus d’autres appelations,? Il existe des vaccins mais la maladie étant assez localisée de la Suède Finlande à la Corée on est moins concerné que par la maladie de Lyme
    La maladie de Lyme ou borréliose est plus répandue aux USA/Canada et en Europe surtout centrale et alpine; Elle est due à une bactérie et les traitements sont donc des antibiotiques. Connue mais mal décrite en Europe elle à été redécouverte à Lyme 5USA) en 1975 seulement. les premiers test biologiques ont été bâtis sur la souche connue alors (bordugferi), mais en Europe on à encore garnii ou azfeli plus quelques autres. Au début il était difficile de caractériser certaines souches puis les tests reconnaissent maintenant toutes les souches pathogènes.au fur et à mesure de leur caractérisation.
    A cause de ce décalage entre connaissance et dépistage certains patients ont eu du retard au diagnostic
    Certains en ont profité pour s’auto- proclamer papes du Lyme (radiés de l’ordre depuis) et entretenir une défiance vis à vis des traitements. La borreliose se traite bien prise à temps (stade I, et/ou EM) Mais par pitié consultez un vrai spécialiste :
    Désolé pour le pavé

  • Geneviève

    J’ai eu cette maladie et rechute aussi .
    La découverte de celle ci fut tardive (Maladie de Lyme) Fatigue musculaire ,vertiges. perte de vison totale et brusque de courte durée en conduisant ma voiture (Gde frayeur incapable d’agir) heureusement durée brève .j’ai pu reprendre le contrôle ..
    après 18 mois d’examens divers le diagnostic a pu être établi …Seul 1 magnétiseur à Lyon pouvait calmer mes vertiges de chaque jour et enfin il compris que c’était grave .Bp d’incompréhensions de la part de mon entourage et encore plus des médecins .ce fut du n’importe quoi. Paroles désobligeantes .
    Après tant de mois j’ai décidé de mon rendre à Grenoble (Isère) vers 1 neurologue et enfin 1 examen demandé à pu permettre de poser le diagnostic + Ponction lombaire et de traiter par 3 s d’injections antibiotiques.2 ans après; récidive pas crue par le Dr Spécialiste des maladies tropicales alors Homéopathe + Tt homéopathique et enfin plus de troubles
    Les médecins ne sont pas assez formé à cela. Malade ( 2001)

  • Guy

    Merci François pour cet article, je connaissais la maladie de Lyme mais je n’avais jamais entendu parlé de cette encéphalite.
    Je randonne souvent, et suite à ces infos, je vais investir dans un tire-tique dès demain!

  • Serge

    Bonjour
    23 tiques retirées sur tout le corps(sur le GR7 entre Mâcon et Rive de Gier). Rentré au bercail la semaine suivante je suis allé chez mon toubib qui m’a mis sous antibiotique. Pas de séquelles. Tous les tiques ne sont pas pathogènes. Je continue à bivouaquer et dormir à la belle mais suis beaucoup plus vigilant et utilise des répulsifs. Attention ils n’ont pas tous la même efficacité ni la même rémanence.
    Tire tiques indispensable les tiques sont en recrudescence en France.
    Quid sur la via Dinarica(Slovénie Croatie Bosnie Albanie) que j’envisage ?
    Gardez vous bien

  • André

    Il serait sans doute assez utile de compiler quelques connaissances sur les répulsifs disponibles.
    Perso j’ai trouvé au Canada des produits à base de DEET pour se protéger des brulots ou deer flies, une horreur. Bons résultats pour se protéger des tiques
    Mais au printemps et en automne PAS DE short, même si votre look doit en souffrir

  • Christine

    Une manière très facile de retirer une tique sans accessoire : mettez un peu de salive sur le bout de votre index ; posez celui ci sur la tique et faites des petits cercles dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. La tique va se détacher. Quelquefois elle résiste : recommencer l’opération plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle se détache. C’est très efficace. Je randonne beaucoup et j’utilise cette technique depuis des années avec 100 % de réussite.

    • François Jourjon

      Par contre, le risque est de la stresser et la faire régurgiter. Pour le sens des aiguilles d’une montre, il s’agit d’un mythe, la tique ne « visse » pas son rostre dans un sens.

      • François

        J’utilise moi aussi cette technique. La tique se détache très facilement ; je n’ai pas du tout l’impression que cela la stresse. Je ne suis pas médecin ni biologiste, mais je me demande si l’effet de la salive n’est pas lié à son origine [Wikipédia : La salive primaire … a la même composition que le plasma]. L’utilisation d’autres produits (éther, …) n’a pas du tout le même effet : la tique refuse obstinément de se décrocher.

  • André

    La prolifération actuelle est une conséquence secondaire du dérèglement climatique.
    La borréliose et le TBE sont transmisent par les tique. Le prmeir stade de développement (larve) se fait chez la tique hébergée par des petits rongeurs et le passeage à l’adulte chez des tiques de mammifères plus gros, du lapin au sanglier chevreuil cerf, l’homme est plutôt un accident.Ces derniers temps le temps plus chaud à favorisé les glandées et fainées, les petits rongeurs profitent, stockent et proliférent. les animaux plus gros comme les cervidés et suidé profitent de ce glandées pour engraisser et mieux se reproduire et comme en plus ils ont moins de perte des juvéniles dues à la rudesse des printemps ils prolifèrent aussi.
    Le cycle des tiques est donc largement amplifié.

  • Fabienne

    Je ne connaissais pas cette maladie virale. J’ai été mordue par une tique en île de france et je m’en suis aperçue au bout d’une semaine. Infection bactérienne massive. Fièvre, antibiotiques et fatigue pendant un mois, puis aucune séquelle. Depuis je fais attention, j’en ai attrapé rapidement ( moins d’une heure) quelques unes, avec une pince ou les ongles et n’ai eu aucune fièvre ni rien. Mais je vais sans doute acheter un tire tique, si c’est léger.

  • Michel

    Bonsoir,
    Pour ma part , je n’ai jamais entendu parler de l’encéphalite à tiques,par contre, la maladie de lyme ,oui ,
    Puisque vivant à proximité d’une forêt .avec beaucoup de cervides, mes amis chasseurs y sont régulièrement confrontés .
    Dire que certaines personnes les attirent, je confirme, lors de mes randonnées, dans un
    même lieu, les tiques s’en prennent à mon épouse, moi rien ! Peut-être sont elles attirées par son parfum !

  • Maryvonne

    Je n’avais jamais entendu parler de cette maladie. Merci pour toutes les précisions apportées ainsi que les conseils.

  • Brigitte

    Bonjour.
    Mais ça craint moi qui me couche toujours dans l’herbe pour une sieste méritée. Je connaissais la maladie de lyme mais pas l’autre. Je vais être plus prudente.
    Merci François

    • François Jourjon

      Ça vaut le coup de s’inspecter après la sieste – mais la « quantité » de tiques est très variable en fonction des régions.

      Après, il faut aussi garder à l’esprit qu’en France, on est beaucoup plus concernés par la maladie de Lyme que l’encéphalite à tiques.

  • Gérard

    Bonjour
    Randonnant souvent à plusieurs, je suis plus souvent sujet d’attaques de tiques que les autres (surtout Bretagne et Beaujolais)
    Je randonne toujours en possession d’un tire-tique et les retire dès que repérés (démangeaisons)
    Jusqu’à présent jamais de suite

    Merci François pour cette rubrique importante

  • Jen

    Bonjour François

    Une précision : l’Autriche est également très touchée par cette maladie. Les autorités recommandent vivement de se faire vacciner avant tout séjour en montagne et forêt.

    Idem pour la Slovénie et la Pologne.

    https://pasteur-lille.fr/centre-prevention-sante-longevite/vaccins-et-voyages/preparer-ses-voyages/?pays=Autriche

    Merci pour ce compte-rendu complet !

  • Michèle

    Bonjour : Je ne connaissais pas cette maladie. J’ai été personnellement mordu par 6 tiques l’été dernier dans les Hauts de France, près de Cambrai dans des herbes hautes. Je me suis débrassée de celles que j’avais repérées avec un tire tique. J’en ai repérées 2 autres près d’une semaine après qui ont été retirées par un médecin. Je m’en suis sortie avec 3 semaines d’antibiotiques sans autres problèmes. Depuis, je suis très vigilante. Merci à toi, François pour tes conseils très précieux et à l’ensemble des randonneurs qui nous font part de leur expérience. Michèle

  • line

    Jamais entendu parlé de l’encéphalite, mais de la maladie de Lyme oui bien sûr et du coup je suis plutôt vigilante à ne pas faire la sieste sur l’herbe à la pause, j’ai toujours un poncho avec moi pour m’assoir dessus

  • Andre

    Les tiques communes de nos régions (ixodes ricini) avaient pour prédateurs des insectes du genre guêpes, mais avec la consommation d’insecticides ces prédateurs disparaissent et les tiques prolifèrent.
    ces horreurs véhiculent en plus des Borrélioses et encéphalites pas mal d’autres maladies vectorielles à tiques MVT; dieu merci plus rares mais bien gênantes car parfois très difficiles à diagnostiquer et à soigner.
    Bien sur les rickettsioses babesioses et ehrlichioses qui relèvent de la foret mais plus ennuyeux les maladies liées aux milieux aquatiques comme la leptospirose qui progresse dans tous les sports d’eau douce. Si on peut se protéger un peu des tiques pour les sports d’eau douce on va être emm ..;é.
    ceci pour redire qu’un topo sur les répulsifs sera le bienvenu, si on doit alerter sur les risques il est important de promouvoir les moyens de se protéger.

  • Pascale

    Bonjour je n’avais jamais été atteinte par une tique mais l’an dernier j’en ai trouvé une au niveau de l’aine qui me chatouillait pendant la sieste bien méritée d’une randonnée dans le sud-est de la France. Elle était pas encore accrochée je m’en suis débarrassée. Première fois depuis 20 ou 25 ans de randonnée.

  • Viviane

    Bonjour
    Je n’avais jamais entendu ne serait-ce que parler de cette maladie là. J’ai déjà été piquée par des tiques (en France et au Kenya), mais sans jamais aucun symptôme à suivre. Je crois que je vais désormais m’équiper d’un tire-tique . . .
    Merci pour ces infos!

  • Philippe

    Merci François pour avoir ouvert le sujet, et à toutes et tous pour l’avoir enrichi de vos connaissances et de vos « expériences » malencontreuses.
    Je ne randonne qu’en montagne, rarement en dessous des 1500m, mais je vais tout de même m’équiper d’un tire tiques.

  • SERGE

    Excellent article, comme d’habitude, merci François.
    Je suis un adepte des guêtres depuis que j’ai, par 2 fois, récupéré ces petites bestioles sur mes mollets….sans conséquence à priori….

  • Samuel

    Bonsoir,
    C’est la première fois que j’entends parler de l’encéphalite à tiques. J’ai souvent entendu parler de la maladie de lyme mais pas de cette maladie. Merci pour les nouvelles connaissances acquises. Un homme averti en vaut deux.

  • Esther

    Bonjour,
    Mon ami a subi l’encéphalite à tiques en mai 2020. Il était très fatigué, a commencé à présenter des troubles de l’équilibre pour finalement arriver à des troubles cognitifs sévères et être hospitalisé en réanimation puis soin intensifs pendant 3 semaines. Il a été en rééducation pendant 2 mois en hospitalisation complète et a poursuivi avec la kiné libérale.
    Il lui reste des séquelles sur le plan sensitif sur la jambe gauche mais la récupération fonctionnelle et cognitive est complète.
    Il semble que ce virus sévit dans les forêts autour de Strasbourg.

  • Marceline

    Merci beaucoup François de ces infos. C’est vrai que l’on entend de plus en plus parler de la maladie de Lyme, mais assez peu de l’encéphalite. Une piqûre de rappel ne fait pas de mal ! ^^

  • Pier

    Merci beaucoup pour tous ces conseils.

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