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9 raisons de ne pas acheter un GPS de randonnée si vous êtes débutants

Posté par : François Jourjon 13 octobre 2011 399 commentaires

GPS randonnéeIl y a quelques jours, une amie me demanda quel était le sujet de mon prochain article. Je lui dis : « les x raisons de ne pas acheter un GPS de randonnée quand on est débutant ». Elle me répondit : « un GPS pour la randonnée, ça existe ça ? ». (edit : pour sa défense, l’article a originellement été écrit en 2011 😉)

Effectivement cela existe, on trouve des GPS de randonnée un peu partout maintenant. Le GPS est à la mode. Mais, c’est un outil à la fois formidable et dangereux. Pourquoi dangereux ?

Imaginez que les pilotes de ligne apprennent uniquement à décoller et à atterrir avec le pilotage automatique ? Qu’arriverait-il en cas de panne de celui-ci ? Comment pourraient-ils atterrir en toute sécurité sans avoir appris à atterrir manuellement ?

Est-ce que cela vous viendrait à l’esprit d’apprendre à un enfant à taper sur un clavier d’ordinateur avant de lui apprendre à écrire avec un stylo ? J’espère que non…

Alors, voici quelques raisons de ne pas acheter un GPS si vous êtes débutants. Ou en tout cas de ne pas en acheter un tant que vous ne savez pas bien vous orienter à l’aide de repères naturels, d’une carte et d’une boussole.

9 raisons de ne pas acheter un GPS avant de savoir bien vous orienter sans

1. Vous apprendrez à lire le terrain et à vous orienter. Si vous êtes débutants en orientation et que vous utilisez un GPS, vous n’apprendrez pas forcément à bien lire le terrain, à bien suivre le balisage des chemins de randonnée, à estimer votre vitesse de marche (utile en cas de brouillard par exemple) et à utiliser les indices du terrain. Vous ne serez peut-être même pas à quoi sert un cairn ! Savoir bien lire le terrain ne sert pas uniquement à en mettre plein la vue à vos amis, c’est indispensable pour votre sécurité – même si vous utilisez un GPS.

2. Vous apprendrez à vous servir d’une carte. Si vous commencez par vous servir d’un GPS avant de vous servir d’une carte, vous ne saurez pas forcément lire une carte correctement et bien vous orienter avec. Cela demande des connaissances théoriques, mais aussi beaucoup de pratique – surtout pour lire une carte et repérer sur le terrain ce que vous voyez sur celle-ci. Pourquoi apprendre à lire une carte si vous avez un GPS ? Le point n°4 est une raison suffisante. Si vous ne savez pas où trouver des cartes de randonnée, lisez ceci.

3. Vous apprendrez à vous servir d’une boussole et d’un altimètre. Même si certains GPS intègrent ces fonctions, il est indispensable de savoir bien se servir d’une boussole (et éventuellement d’un altimètre) pour s’orienter. Savoir indiquer le nord n’est pas suffisant. 😉 Ce sont des outils de base, et qui sont beaucoup plus fiables qu’un GPS. Vous n’apprendrez pas nécessairement à vous en servir correctement si vous commencez par acheter un GPS. Ou peut-être que vous le ferez une fois que vous vous serez perdus après que votre GPS ait arrêté de fonctionner.

4. Un GPS peut tomber en panne. Un GPS a une autonomie limitée. Un GPS peut ne pas être précis et peut ne pas fonctionner (vallée encaissée, forêt dense…). Si vous ne comptez que sur votre GPS et qu’il s’arrête de fonctionner, que faites-vous ? Peut-être que vous êtes prévoyants et avez pris une boussole et une carte au cas où. C’est dommage que vous ne sachiez pas vous en servir… Vous avez maintenant la réponse à votre question : « à quoi ça sert de savoir se servir d’une carte et d’une boussole quand on a un GPS ? ».

5. Une carte, une boussole, (un altimètre) et une bonne maîtrise de l’orientation sont suffisants pour la majorité des randonnées. Le GPS est souvent un gadget inutile, qui complique les choses, induit les gens en erreur et empêche beaucoup de personnes de s’améliorer en orientation. Attention, pour certaines randonnées et dans certaines conditions, les GPS sont indispensables – mais c’est rarement le cas sur des chemins bien balisés par exemple.

6. Savoir s’orienter avec une carte et une boussole facilite l’utilisation d’un GPS – pas vraiment l’inverse. Une fois que l’on sait bien s’orienter sur le terrain à l’aide d’une carte, d’une boussole et éventuellement d’un altimètre, cela aide énormément à comprendre et à utiliser un GPS intelligemment. C’est facile d’avoir la tête sur l’écran et de marcher bêtement en suivant les informations que le GPS indique, mais c’est exactement de cette manière que les gens se perdent. Parfois, un simple coup d’œil à la carte ou à la boussole aurait permis à certains randonneurs de se rendre compte d’une grossière erreur.

7. Un GPS est un outil complexe. Sur le papier, ça paraît simple d’utilisation mais en pratique c’est totalement différent. Il faut bien maîtriser les notions d’orientation, connaître le fonctionnement du GPS ainsi que toutes ses limitations pour être capable d’interpréter ce qu’il indique. Il existe différentes manières de se servir d’un GPS en randonnée. C’est facile de suivre aveuglement ce qu’il affiche, mais beaucoup plus difficile d’être critique par rapport à ces informations. C’est pour cela qu’énormément de randonneurs ne l’utilisent pas correctement.

8. Vous économiserez de l’argent. Bien évidemment, un GPS de randonnée est un coût supplémentaire (non négligeable). Si vous n’en avez pas vraiment besoin, n’en achetez pas et vous ferez des économies. Vous pouvez même investir cet argent « économisé » dans un sac à dos, une tente ou sac de couchage plus léger. C’est une des stratégies qui peut vous éviter de faire une erreur de débutant que je décris dans cet article.

9. Vous n’alourdirez pas votre sac à dos. Un GPS est un objet supplémentaire à porter. Selon moi, le GPS ne peut pas remplacer un système d’orientation « fiable », il peut seulement le compléter. Je vous conseille de toujours avoir au minimum une carte et une boussole quand vous emportez un GPS. Donc le poids du GPS est toujours en plus, car il ne remplace rien.

Exceptions et quelques conseils pour finir

Le titre de cet article est volontairement provocateur. Il y a des cas dans lesquels un GPS est extrêmement utile voire même indispensable – même si vous êtes un débutant.

Je connais quelqu’un qui s’est même perdu en essayant de faire une randonnée avec une carte et une boussole alors qu’il était plus que fortement recommandé d’utiliser un GPS. Et cette personne… c’est moi.

Je vous conseille d’utiliser un GPS uniquement quand l’utilisation des autres outils est pénible ou difficile ou que c’est indispensable pour votre sécurité. Par contre, repérez toujours où vous êtes sur votre carte papier et sur le terrain quand vous l’utilisez – pour connaître votre position s’il s’arrête de fonctionner.

Quand on est débutant, cela peut être rassurant d’avoir un GPS pour s’orienter mais je le déconseille, à moins de se lancer sur des randonnées « engagées ». Apprenez d’abord les bases théoriques d’orientation. Ensuite, pratiquez ! Commencez par le faire sur des chemins ou dans des endroits que vous connaissez bien. Prenez une carte, repérez ce qu’il y a autour de vous, prenez des azimuts, faites des triangulations, comptez vos pas, etc.

Bien s’orienter demande beaucoup de pratique et est un apprentissage sans fin. Même après des dizaines de courses d’orientation, je sens que je continue à m’améliorer en prenant en compte des éléments nouveaux ou en affinant mes techniques d’orientation par exemple.

Alors faites vos preuves sur le terrain, boussole et carte en main, et si vous ne pouvez pas résister, offrez-vous un GPS une fois que vous êtes un gourou de l’orientation. 😉 Je le répète une dernière fois : prenez toujours une carte et une boussole (et éventuellement un altimètre) quand vous randonnez avec un GPS.

N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires, en gardant à l’esprit que l’article vise à faire réfléchir, notamment par rapport aux promesses des vendeurs/fabricants de GPS pour les activités de plein air : « vous ne vous perdrez plus ! ». 😉

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Auteur : François Jourjon

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399 commentaires

  • J.-Jack

    Encore une fois un article très bien ficelé et bien à propos !
    Dans ma profession, Collaborateur opérationnel dans une unité de sécurité civile, également l’orientation est très importante et à chaque opération je constate que les nouvelles recrues ne savent plus s’orienter sans G.P.S. ! je craint qu’un jour dans une opération en milieu non couvert il rencontrerons de grosses difficultés mettant ainsi la sécurité de toute une équipe en péril !

    • joseph

      bonjour
      j’ai changé d’ordinateur DU W 10 je suis repassé wimdos 7 et je n’arrive plus à transférer mes traces depuis ma bibliothèque carto -explorer vers mon GPS oregon 400C par contre pas de problème pour importer
      merci

    • francis

      Personnellement j’utilise un gps de poignet garmin foretrex 301(sans carte), les cartes rando ign série bleu 1/25000 et une boussole rando silva avec échelle sur dragonne. Bien entendu il faut apprendre à s’en servir mais à mon avis avec aussi peu de matériel on ne peux pas se tromper, ne pas oublier les piles de rechange pour le gps.
      Je conseille l’achat du bouquin de Jean Marc Lamory « s’orienter facilement et efficacement » éditions glénat. Ce bouquin c’est le b-a-ba de l’orientation, facile à lire et ne traite pas que de l’utilisation du GPS, tout y est. Attention un GPS sans carte doit être correctement paramétré pour être utilisé avec les cartes bleues, il doit être paramétré sur format de position utm, sur système géodésique wgs084, distance métrique. Tout cela n’est pas très compliqué.

  • serge

    Très vrai . Il faut savoir s’orienter et lire une carte et un paysage pour randonner et ensuite envisager un GPS qui a mon sens est totalement inutile.
    Cordialement

  • Stéphane

    Bonjour;

    Tombé sur votre article en étant sur le site http://www.kairn.com

    Tout à fait en accord avec vos remarques. Je suis accompagnateur en montagne et je possède un GPS rando depuis 1 an ( cela fait 10 ans que j’exerce). Modèle Twonav Sportiva. Outil fabuleux. Mais cartes papier, boussole, altimètre dans le sac!!

    J’ajoute que la mauvaise réception GPS est plutôt à cause de la proximité de barres rocheuses (paysage fermé). Forêt et brouillard peu probable.

    Le GPS conforte votre position mais il est impératif de savoir lire une carte.

    Et puis tu peux transmettre tes coordonnées Long./ Lat. en cas de pépins.

    Merci pour votre article.

    Stéphane.

  • Essayez de faire le point avec une carte papier et une boussole à 20 h au fond d’un vallon dans le brouillard et vous verrez l’utilité du GPS…
    Les cartes numériques IGN embarquées dans le GPS rendent complètement obsolètes les cartes papier. D’autant plus que pour une longue randonnée, il en faut beaucoup, du papier.
    Préparer sa rando à l’avance (par ex. avec OpenRunner) et embarquer la trace dans l’appareil, puis revisiter la trace accomplie, c’est maximiser la sécurité, et connaitre la juste mesure de ses capacités en fonction de différents paramètres (km, dénivelée, altitude, terrain, climat).
    Partager un trace GPS est plus précis que d’écrire « au gros chêne tournez à main gauche face au sud », on ne trouve jamais l’arbre en question.
    Publier une trace GPS évite de dégueulasser les sentiers avec de la peinture fluo, du bolduc dans les branches, que sais-je encore, et permet de déplacer une voie existante sans mobiliser une armée de bénévoles armés de pinceaux.
    Avec le GPS on peut jouer au géocaching ça amuse beaucoup de monde et c’est très convivial.

    Mon système d’orientation : GPSMap 62 Garmin + cartes IGN BirdsEye 1/25 k, et l’oeil sur les balises FFR quand il y en a.
    Je conseille vivement le GPS avec fond de cartes numérisées aux débutants, à condition qu’il prennent le temps de lire la notice.

    • François

      Bonjour Gilou,

      Les cartes numériques IGN embarquées dans le GPS rendent complètement obsolètes les cartes papier

      Est-ce que tu utilises uniquement ton GPS ? Ou est-ce que tu as un système d’orientation de secours ?

      A bientôt,
      François

      • Uniquement le GPS – j’ai un Etrex HCX de Garmin avec topo France entière (carte vectorielle au 1/25k, fabriquées par IGN) de secours. Pour l’autonomie Garmin fonctionne avec de simples piles (2 piles rechargeables 2,9 A= 30 h environ).

        • François

          Bonjour Gilou,

          2 GPS, ça fait quand même un sacré investissement… Ca permet de subvenir à beaucoup d’éventualités, mais comment t’orientes-tu si tu te retrouves dans un endroit sans signal sur les deux GPS ?

          A bientôt,
          François

          • alain

            Bonjour, faire le point dans un vallon de nuit avec carte boussole et altimètre n’est pas aussi compliqué qu’apprendre a se servir d’un gps. Cela demande un peu de technique quand même, mais cela rend indépendant de l’electronique des piles et des risque de casse du GPS, et surtout c’est amusant. En fait l’orientation aux instruments classiques demande quelques notions très simples de géométrie : savoir ce qu’est une courbe de niveau, une tangeante à une courbe, une ligne de plus grande pente, l’orientation d’un relief, c’est au fond bien plus simple que l’informatique. Je possède un beau GPS Garmin etrex que je n’ai jamais sorti en rando et j’ai trouvé mon chemin plus vite que bien des randonneurs avec GPS…

          • bruno

            Le gps de rando est un matériel utile et prioritaire par rapport à la carte, cela n’empêche en rien d’avoir toujours sur soit son IGN au 25000 et sa boussole SILVA.

            Faire le point de station comme on le disait auparavant, ça paraît simple mais n’oublions pas que ce procédé était enseigné à l’époque aux conscrits du service militaire, celui-ci est suspendu donc cet enseignement s’est éteint et cette nouvelle société dont ils font partie trouve l’utilité du gps pour se guider sans quoi elle se perd en dehors des grands axes.
            Posez vous la question, pourquoi la Course d’orientation n’est-elle pas enseignée dans les différentes écoles, c’est incompréhensible !
            Ce que je pourrai dire c’est qu’un gps est un outil indispensable pour le militaire et fait partie de son sac à dos.

          • Alain

            Bonjour,
            Bruno, si les militaires négligent la carte et la boussole, il ne sont pas très malin, car il se rendent entièrement dépendant d’un systeme entièrement contrôlé à ce jour par un pays étranger, dont le premier soin en cas de conflit sera évidemment de brouiller le signal, pour limiter l’usage de ce fameux GPS…..
            Se reposer totalement sur la technologie pour se déplacer sur le terrain en conditions difficiles me semble très dangereux.
            En rando rien à ce jour ne remplace une carte correcte, sauf dans les pays où n’y en a pas…..

          • Paul

            Bonjour a tous, le gps, est pour moi aussi un outil indispensable, bien sur il faut savoir s’orienter avec le soleil, la mousse etc cela peux éviter des erreurs de manip ( carte dans le mauvais sens, nord ou trace en haut sur le gps) mais bon sur un tout petit boitier ( 336g avec les piles), vous avez la France entière, l’altimètre ,la boussole etc..un jeux de piles dure facilement 24 h la réception satellite est parfaite ( gps americain, glonass urss et bientot Galileo !!) même dans les vallons, le retro éclairage permet la vision nocturne …
            Dernier exemple, j’ai fait une petite rendo avec un groupe au retour celui qui faisait office de guide ne savait plus trop quel chemin prendre ( il avait fait pourtant cette rando en l’hiver, mais l’été la végétation change !!) et bien moi je savais où se trouvé mon véhicule par rapport a ma situation en un clin d’ œil. il ne faut pas tirer a boulot rouge sur tous ce qui est moderne !! c’est comme tout, bien utilisé les appareils modernes sont pratiques . Après il est possible de prendre des aiguilles, de les aimanter, un bout de liège et un plan d’eau calme ( une boite en plastique remplie d’eau) cela fonctionne parfaitement pour donner le nord !!

    • denis

      entièrement d’accord
      avec toi
      denis

    • Jean-Claude

      j’apprécie tout à fait vos commentaires sur le GPS. Une carte et une boussole seulement, pour la nuit, dans une vallée, bonjour l’angoisse.
      De plus je me permets de signaler , c’est nouveau, dans le Vercors, certains secteurs sont laissés
      à l’abandon: tenez vous bien, pour que la forêt retrouve son état originel !!
      Décision des élus du département de la Drôme …
      Bilan, des arbres morts en travers par dizaines, chemins non repérés qui se confondent avec les
      chemins de gibier ou de débardage du bois. Dans ces situations le GPS est indispensable.

      • bernard77400

        Bonjour Jean-Claude,

        Je suis tout à fait d’accord, dans certaines circonstances, un GPS bien maîtrisé peut s’avérer indispensable pour lever un doute, voire plus.
        Pour moi, carte et GPS ne sont pas incompatibles, mais complémentaires.

        Cordialement

        Bernard77400

    • colette

      toujours indispensable les balises merci aux benevoles

  • On n’a pas de fix uniquement quand la « fenêtre » dans le ciel est très étroite. Pour ma part seulement au fond de gorges. Je capte partout ailleurs. Mais je peux toujours voir et déplacer le fond de carte même si je n’ai plus la position exacte.
    Par ailleurs les cartes numériques sont moins chères que leur version papier, ou même gratuites si on a de la patiente http://www.garmin.com/fr/maps/cartes-topographiques/custom-maps/#creezCartes.
    Il faut certes investir dans un appareil, mais je dois dire que je n’ai jamais eu de panne avec Garmin en 6 années d ‘usage environ (j’ai aussi un évadeo qui lui est beaucoup plus fragile)

  • Roland

    Aux débuts des calculettes l’Education Nationale a voulu les interdire et on expliquait que laisser des enfants les utiliser, les empêcherait d’apprendre l’arithmétique. Les calculettes l’ont emporté, la règle à calcul a disparu comme le boulier et maintenant on apprend aux enfants à compter en utilisant la calculette comme un outil pédagogique.
    Plutôt que de dire aux débutants n’achetez pas de GPS, il vaudrait mieux écrire une réflexion sur comment bien débuter en randonnée avec un GPS. Chacun des arguments contre pourrait alors être repris pour en faire une façon d’avoir une bonne pratique en évitant de se faire piéger par une illusion de facilité. Il faut aussi évoquer la liaison entre utilisation du GPS et utilisation de la cartographie numérique car c’est un outil global.
    Bien cordialement.

    • François

      Bonjour Roland,

      On leur apprend d’abord à compter, à se débrouiller en arithmétique et ensuite à se servir d’une calculatrice. En tout cas, c’est comme cela que j’ai appris.

      Et c’est ce que je préconise dans mon article : d’abord apprendre à se servir d’une boussole, d’une carte et savoir utiliser des repères naturels. Une fois que tout cela est maîtrisé, je ne suis absolument pas contre l’utilisation d’un GPS. C’est un super outil !

      Je pense également qu’avoir des notions solides d’orientation aide beaucoup à utiliser un GPS.

      A bientôt,
      François

      • Jacques J.,M.

        Bonjour François,
        Je suis un passionné de la chasse aux passages et sentiers oubliés (ceux qui ne figurent plus ou n’ont jamais figuré sur les cartes – qui hélas sont de plus en plus mauvaises)
        100 % d’accord avec ton article sur les GPS. Ces merveilleux engins ont des limites qu’il faut bien connaître et c’est souvent quand rien ne va plus qu’ils vous vous affichent  » vue du ciel dégagée – Etes vous à l’intérieur ? « . Quel plaisir quand la nuit tombe dans une zone de précipices en plein valon encaissé, encombré d’un végétation dense et qu’il se met à neiger !

        NB: Mon GPS embarque en parallèle un compas électronique et un altimètre barométrique pour limiter les plaisirs précités.

        Bonnes randos

        Jacques

  • Robert

    Tout à fait d’accord avec Gilou sur l’utilité du GPS et la « caution » qu’il procure lorsque l’on n’est pas très sûr de son chemin !! Certes il est indispensable de savoir s’orienter et le GPS n’est pas forcément l’outil à suivre aveuglément mais il est souvent très utile.
    Ma façon de procéder : Tout d’abord je ne suis qu’un « petit randonneur » et me limite à des marches pour la journée (<25Km) Je possède un Garmin Etrex venture (il a 9 ans et il va falloir que je le change car parfois son écran se brouille et annonce sa fin prochaine !!). Je prépare ma rando sur une carte IGN (achat des "CartoExploreur" de ma région ou de celles que je visite en vacances), j'effectue le tracé sur ce support avec le logiciel en suivant les indications recueillies sur de la doc (FFRP, OT, …) puis transfère ce tracé sur mon GPS (liaison série,Com1). J'édite une version papier (feuille A4 recto-verso, ou j'ai également le "profil" de la rando).Cette méthode m'a souvent été utile lorsque le parcours est délicat et cela permet de faire demi-tour rapidement si l'on s'écarte du tracé prévu, avant d'avoir fait 1 Km dans une mauvaise direction (par exemple dans la neige lorsque les points de repère sont délicats à trouver).
    Mon problème actuel (ou futur) : quel GPS acheter pour remplacer mon vieux venture qui, je trouve, perd parfois la réception satellite (couvert forestier notamment) car je n'ai jamais trouvé indiquée la sensibilité des appareils en réception. Je suis également tenté de m'orienter vers un modèle incluant la cartographie au 1/25 000 mais lequel choisir ? Evadéo d'IGN mais les fonds de cartes coûtent lesyeux de la tête, Garmin ?? ou attendre le nouveau système européen ??
    Si quelqu'un a un avis éclairé, merci de vos conseils et suggestions.
    Cordialement.

  • Mon conseil @ Robert: le etrex 20 https://buy.garmin.com/shop/shop.do?pID=87771 (il capte aussi Glonass et donc devrait fonctionner partout, même au bas des Gorges du Verdon) et fond de carte IGN au 1/64k et 1/25k BirdsEye Select France https://buy.garmin.com/shop/shop.do?pID=87771 20 € pour 1500 km²

    Pour l’orientation, le GPS utilise la triangulation (avec des satellites géostationnaires) comme on peut le faire avec du papier; une boussole, et des repères physiques : le même principe, mais automatisé.

    • Jean-François

      des satellites géostationnaires ?
      les satellites de la constellation GPS ne sont pas géostationnaires, ils sont en orbite basse.
      c’est pour ça qu’il faut du temps à refaire le fix quand on a perdu les éphémérides (une semaine d’extinction) car ils ont changé de place.

      • Jean-François

        je me réponds car j’ai dit au moins deux âneries :
        le système GPS (et apparentés) utilise des orbites moyennes (soit d’environ 19K km à 24K km )
        Ces orbites sont utilisées pour placer des satellites de navigation tels ceux de Glonass (à une altitude de 19 100 kilomètres), du GPS (à une altitude de 20 200 kilomètres) et de Galileo (à une altitude de 23 222 kilomètres)
        la durée de vie des éphémérides est d’environ 4 heures et non 1semaine.

    • Sylvain13

      Pour répondre à Gilou, tu ne peux pas nier l’effet canyon j’ai un etrex 30 et en faisant les gorges du verdon on voit bien qu’en restitution la trace nous fait passer à des endroits qui ne sont pas ceux empruntés. Cela dit l’orientation dans les gorges n’est pas un problème à moins de s’égarer du sentier.
      Un eautre limite est lorsque il pleut en sous bois ou il semble que théoriquement cela perturbe la réception des signaux sattélitaires mais en ce qui me concerne je ne l’ai pas encore constaté malgré qu’il me soit arrivé de marcher sous la pluie en forêt.
      Voilà pour enrichir le débat avec mon expérience.

  • remy

    bonjour a tous

    J’ai toujours été un anti GPS, et j’ai toujours utilisé mes bonnes vielles cartes IGN. Néanmoins je part en Australie avec pour objectif de faire un maximum de randonnée dans les parc nationaux, et avec en point de mire l’overland track en Tasmanie. ( j’arrive sur ton blog via un site sur cette randonnée).

    étant dans un univers que je ne maitrise pas encore ( chaleur, saisons, risque potentiels, bebettes méchantes, desert, forets), je me dit que le gps pourrais etre un moyen suplementaire en cas de doute sur la carte.

    A votre avis faut il mieux que j’achète un GPS en France ou en Australie? y’a t il des GPS internationaux?

    merci beaucoup pour vos réponses!!

    ( super site, il est inscrit dans mes favoris)

    • Garmin GPSMAP 62 S ou Garmin ETREX 20

      les cartes numériques: tout le territoire au 1/100k ici : https://buy.garmin.com/shop/shop.do?pID=83071
      le prix est violent, mais bon…
      ou transférer des cartes Google Map gratuitement avec Camp, ici la méthode : https://buy.garmin.com/shop/shop.do?pID=70144
      mais attention pour Garmin Europe le transfert gratuit est bridé (100 cartes je crois)

      les cartes papier sur place.

    • François

      Bonjour Remy,

      En Australie, la plupart des sentiers de randonnée dans les parcs nationaux sont extrêmement bien balisés. Si tu restes sur les sentiers connus classiques, le GPS est souvent inutile.

      Pour l’Overland Track, le GPS est selon moi inutile. Une carte et une boussole sont amplement suffisants. Le sentier est très facile à suivre.

      Si tu veux t’acheter un GPS, je pense qu’il vaut mieux l’acheter en France. Le matériel lié aux activités de plein air est généralement plus cher en Australie.

      A bientôt,
      François

    • Jean pierre

      Bonjour,
      J’ai fait l’overland track en décembre 2011 avec la documentation et la carte fournies par le parc…. Pas besoin de GPS tout est parfaitement balisé et impossible de se perdre … Le plus important est d’etre bien équipe contre la pluie et le froid ( j’ai eu 3 degré et neige en décembre – été austral !!!! )
      JP

  • frederic

    Bonjour
    Pour moi utiliser uniquement une carte et une boussole pour s’orienter est une philosophie.
    Déjà préparer anvant la rando l’itinéraire c’est essayer de visualiser le terrain, imaginer le relief.
    Puis lors de la rando c’est le plaisir de « faire » son chemin et si je me perds de quelques centaines de metres c’est l’occasion d’apprendre.
    Et quel plaisir de faire du « hors piste » et de tomber juste, en utilisant son cerveau et ses sens.
    J’ai perçu de la part des défenseurs du gps un peu de mépris et d’exagération : non pour s’orienter avec une carte et une boussole il n’y a pas besoin de traces de peinture sur les chemins ni de gros chene.
    Quand à l’utilisation des calculatrices c’est vrai que c’est un progrés par rapport au boulier, mais leur utilisation systématique fait que les enfants ne savent plus compter: j’en ai vu sortir leur calculatrice pour diviser 35 par 10 !
    Enfin chacun trouve son plaisir ou il veut en pratiquant la randonnée; pour moi ne pas suivre bétement une machine ( à mon tour d’etre caustique 🙂 et la petite incertitude de se perdre fait partie du plaisir.
    Bonne rando à tous au sein de la nature.

    • C’est une philosophie : tout est dit.
      Sur l’esprit du hors-piste je suis d’accord puisque randonner vient du vieux français « randon » = hasard (random pour les anglo-saxons), donc on va au hasard avec les avantages et les inconvénients que cela comporte.
      Mais le GPS c’est plus d’info qu’une boussole, plus faciles à lire et plus précises, et plus de cartes numériques embarquées (+diverses échelles) qu’avec le papier. Et fondamentalement il n’y pas de différence entre une triangulation avec des repères physiques et une triangulation avec des satellites géostationnaires.

      • Xavier

        Je suis tout à fait d’accord sur le fait que le GPS donne énormément d’info, mais un bug est toujour possible, alors qu’une boussolle reste fiable et la carte papier toujour présente.
        Je fait partis d’une asso de rando qui ne pratique que le hors piste et toujour en pleine foret, au début les adhérents n’osaient pas entrer au coeur de la foret, depuis qu’ils ont appris à utiliser la carte et la boussole leurs craintes ont disparus et on va pouvoir attaquer l’apprentissage du GPS.
        Personnellement je pratique ce type de rando depuis 25 ans et j’utilise un GPS depuis 3 ans en appoint de la boussole. Le mélange des 2 techniques est très sympa et oblige à se remetre en question régulièrement.
        Bonne rando à tous.

  • frederic

    Bonjour
    quand je parlais de « hors piste  » je ne voulais pas dire aller au hasard mais aller d’un point A à un point B sans suivre de chemins ni de repéres fait par l’homme mais en « lisant » , décodant une carte IGN et si nécessaire en faisant une triangulation avec carte et boussole. Dans les Alpes, ou je randonne principalement les pics ne manquent pas pour se repérer.
    Ce que je voulais dire en parlant de « philosophie » c’est que la triangulation c’est moi qui la fait ainsi que tous autres moyens pour s’orienter .
    Pour me repérer et progresser je ne suis pas dépendant d’une technologie mais de mes capacités et bien sur de la nature ( brouillard, nuages , neige …)
    C’est je le reconnai moins sur, du moins tant que le gps est utilisable, mais cela me place plus en harmonie avec la nature et m’apporte un plaisir supplémentaire.
    Cordialement.

  • Lawrence

    Bonjour, félicitation pour votre travail, il y a juste une petite chose que je fais avec mon gps en randonnée c’est que je le ferme aussitot mes coordonnées de départ sont entré puis je l’ouvre de temps à autre pour véfifier l’état de la batterie et ma position. Et j’utilise aussi ma bousole et une carte au départ puis j’utilise mon gps pour le reste de la randonnée.

  • patrick

    Partisan du GPS, je partage tout à fait le commentaire que fait Lawrence….
    Cet article fait bien réfléchir, les arguments sont là…..
    Merci pour toutes ces informations.

  • GéGé44

    Bravo et Merci pour ce site

    N’ayant « AUCUN SENS DE L’ORIENTATION » j’ai pendant de nombreuses années été condamné aux sentiers « BALISES »
    Depuis 5 ans j’utilise un GPS de poignet GARMIN FORETREX (moins de 100g) dans lequel je planifie mes randos via mon ordi+cartes IGN
    Quel plaisir de sortir des sentiers battus (souvent EGARE jamais PERDU)
    L’investissement est important à la hauteur du service mais si comme moi vous avez des problèmes pour vous orienter en rando N’HESITE PAS PASSE AU GPS

    CDT

  • Hélène

    je randonne depuis longtemps mais j’ai aussi des problèmes d’orientation, donc je voudrais acheter un gps, je lis avec interet vos échanges..
    j’ai une amie qui a déjà des cartes Georando, sont elles compatibles avec Garmin ETREX 20 ?
    autrement dit, puis je télécharger une partie de la carte sur ce GPS ?
    merci

  • Alexandre

    Bonjour,

    J’avais prévu en tant que débutant d’acheter un GPS mais suite à votre article je vais m’en passer pour l’instant et économiser ainsi pour d’autres parties de mon matériel.

    Très bon boulot.

  • @Alexandre : non, il faudra acheter de nouvelles cartes raster IGN. Dalles Géorando transférable seulement sur Evadeo et Medion sous certaines conditions.

  • Roland

    Oui il faut de toute façon savoir lire et utiliser carte et boussole.
    Avec un gps comme avec une carte il faut préparer ça randonnée, extraire une trace ….
    seule l’outil est différant ( numérique )
    Attention GPS = Batterie = temps limité  » 10 h  » ? et perte de signale suivant les zones !

  • Jérémie

    Bonjour, j’ai randonné (en amateur) avec des cartes pendant quelques années, et sur une rando d’une semaine, ça fait pas mal de papier.

    Je suis passé sur GPS pour la pratique du VTT (lire une carte c’est très très fastidieux en VTT) et parceque ça permet, par l’intermédiaire de traces laissés par des internautes, de découvrir des sentiers non balisés (parfois quelques surprises genre abattage du bois en moyenne montagne) … et honnêtement, le papier c’est fini pour moi:
    – GPS Garmin Etrex 20
    – 4 piles 2700 mAh = au moins 2x 30 heures d’autonomie … si on marche 8 heures/ jour, ça fait déjà une bonne semaine de rando sans croiser de prise electrique
    – cartographie topo sur toute la France = si la trace n’est pas bonne, tu te retrouves et tu bifurques
    – même au pied des falaises, ça capte (et c’est précis)
    – n’importe quel smartphone peut servir de secours

    Bref, à condition de préparer sa rando, de faire gaffe à la météo, le papier et la boussole, pour moi c’est fini

  • Jean-Claude

    Bonjour à tous,

    Tout d’abord, bravo pour ce site qui regorge de renseignements utiles.
    Je suis tombé dessus « comme ça » en cherchant un sujet qui traite de la façon d’alléger son sac à dos…
    Concernant le GPS et son utilisation en randonnée, je n’en voyais pas la nécessité, vu que je suis « tombé », dès mon enfance, dans la cartographie détaillée.
    Mes randonnées sont préparées méthodiquement avec les cartes IGN (voir le site Géoportail) mais aussi en utilisant intensivement Google Earth, Street View pour accès et stationnements, Panoramio pour avoir un visuel du lieu que je me propose de visiter.
    Sur le terrain, je m’appuie sur le trio carte TOP 25 – Boussole – Altimètre… pas d’alti ! Jusqu’au jour où…
    Jusqu’au jour où le fils d’un de mes amis a fait une impressionnante chute: roulé sur 8 m, dans une pente à 40 °, entre les sapins, et au final une chute verticale de 6 m avec arrêt brutal sur une dalle rocheuse de 2 m de large… Fracture de l’humérus, bien sonné, mais rien de plus, heureusement.

    Et le GPS, dans tout ça ? Ce jour-là un autre ami avait emporté le sien (celui de la voiture)…
    Téléphone 112. Secours en montagne. Hélicoptère… Grâce aux coordonnées géographiques fournies par le GPS, l’hélico est arrivé « pile-poil » au-dessus de nous, sans besoin de chercher davantage. Hélitreuillage. Blessé évacué rapidement sur un hôpital de la région…
    Alors, depuis… Le GPS chargé (un simple TOM TOM routier capable de donnér longitude et latitude) fait partie de toutes les sorties…
    Oui, je sais: ça alourdit le sac ! Mais ça peut sauver des vies…

    Jean-Claude

    • François

      Bonjour Jean-Claude,

      Merci pour ton témoignage très intéressant. C’est vrai que dans ce cas, le GPS est un superbe outil. Dans le cas d’un accident, cela apporte du confort supplémentaire surtout en cas de « panique ». C’est plus facile de lire les coordonnées sur un GPS que sur une carte topographique ou de décrire l’endroit où l’on se trouve. Cela ne dispense pas par contre de toujours savoir où l’on est sur une carte – si le GPS se casse pendant la chute par exemple…

      A bientôt,
      François

  • Jean-Claude

    ERRATUM: au lieu de  » Altimètre… pas d’alti ! » il fallait  » … – Altimètre… pas de GPS ! »

    Désolé.

  • Bravo pour cet article plein de bon sens !

    En effet, libraire spécialisée randonnées et trekkings (en chair et on-line) je ne compte plus les personnes
    qui ne jurent plus que par l’utilisation d’un GPS parce qu’ils ne savent pas se servir d’une carte….

    Perso, je leur ai toujours suggérer d’acheter un petit topo d’orientation avec QCM (questionnaires dotés d’excercices) AVANT de penser au gps.

    Avantage, le topo ne vaut que 7.50€ et permet d’appréhender toutes les bases de l’orientation, de la lecture de carte et ses symbole, à la triangulation avec une boussole.
    Un investissement bien moins onéreux donc mais qui demande un peu d’apprentissage…..

    Bravo pour ce site, je le découvre à l’instant et je vois un certain nombre d’articles bien sympas….
    Alors bonne continuation et à bientôt,

    Salutations montagnardes,
    Nathalie – « unmonde-montagnes.com »

  • willi

    je suis sur les chemins et hors chemin 5 mois dans l’annee sans parler des jours de conges (c’est mon job) j’habite dans les hautes alpes .Une boussole , carte et ……gps ETEINT ET SANS CARTE CHARGE , je l’allume uniquement quand je suis dans un endroit ou il y a potentiellement un risque et pour etre sur de ma position . Et oui on ne connait pas toujours les vallees ou l’on se trouve…Une fois la position connue , il suffit de transferer les coordonnes UTM sur notre precieuse carte pour savoir ou l’on est et de faire un azimut (un tres bon souvenir sur le plateau du vercors). Il faut savoir aussi q’une triangulation est tres precise . Mais pour tout ca , il faut savoir lire une carte , utiliser une boussole et q’un gps ne doit etre utiliser que pour vous donner les coordonnes UTM et il est utile qu’avec une carte et boussole ….

  • Jean-François

    On ne peut pas à ce point tourner le dos au progrès.
    Pour préparer une rando avant c’était sur des cartes papier, maintenant c’est sur un écran de PC, pourvu que l’on aie une liaison internet rapide, et l’accès aux fonds de cartes topo de la région qui nous intéresse.
    Un site comme open runner (il y en a des tas d’autres) permet de faire un tracé assez précis et de produire la trace GPX qui sera envoyée dans le GPS.
    Ou alors le GPS fournira le tracé réellement réalisé au PC afin de l’observer après coup.
    Je ne comprends même pas que l’on puisse se désintéresser de ces techniques, surtout pour vous les débutants, n’écoutez pas les conseils négatifs, lancez vous.
    Le GPS sert principalement de traceur, et ne dispense pas de comprendre la carte, et surtout le terrain (qui est la seule véritable carte)
    Pour apprendre réellement une méthode une seule solution : laissez tomber les autres et débrouillez vous avec.
    Pour les fonds de carte à entrer dans le GPS, il est possible d’en récupérer dans la sphère « open source », la qualité s’améliore, mais peu importe, le GPS ne sert pas pour naviguer, mais pour surveiller une trace.

    • François

      Bonjour Jean-François,

      Je ne conseille pas de tourner le dos au progrès, mais juste de savoir se servir d’une carte et d’une boussole avant d’apprendre à se servir d’un GPS.

      Je vois beaucoup de débutants qui pensent que le GPS est LA solution miracle (car c’est ce qu’on essaye de leur vendre) et qui sont vraiment étonnés de voir tout ce qu’on peut faire à l’aide d’une boussole et une carte.

      A bientôt,
      François

  • Jean-Claude

    En complément de tout ce qui précède, je ne saurai que conseiller cet excellent livre pour s’initier facilement au maniement de la carte et de la boussole (à mettre entre toutes les mains) : « Comment s’orienter ? » de René Cuenin, aux Editions Ouest-France, trouvé chez Nature et Découvertes… Mais il en existe des foules d’autres ! Cordialement…

    • Sylvain13

      A mon tour je conseille à,tous les futurs utilisateurs de GPS un excellent ouvrage de Paul Correia « Mon GPS » car comme avec les cartes et la boussole l’orientation avec un GPS cela s’apprends et avant de bien maitriser l’ensemble des fonctions ou usages il faut un peu de temps.

  • Christian

    Merci pour toutes ces remarques pleines de bon sens; Je randonne depuis 40 ans et souhaite acquérir un GPS de randonnée; pouvez vous me faire part de votre expérience et de vos conseils d’achat.

    • Jean-François

      à mon avis ça commence par s’intéresser à toutes les solutions permettant d’afficher une carte topographique sur un écran d’ordinateur, de rechercher des traces .gpx , d’en tracer soi même, c’est idéal pour avoir une vue sur le kilométrage et le profil d’altitude. (exemple le site « openrunner », mais il y en a d’autres)
      La suite logique est de se procurer un gps capable de recevoir ces traces gpx et aussi d’en enregistrer pendant la rando, et les expédier ensuite sur le PC. (les gps garmin le font, mais j’imagine que d’autres le font) C’est la seule chose indispensable.
      Si vous avez envie d’y rajouter des fonds de carte, en dehors des solutions payantes, il y a les solutions open source, mais là ça demande de la recherche sur internet. Je le répète c’est une fonction accessoire, le gps ne sert pas à organiser une rando, il ne fait pas le routage (dans trente pas, tournez à gauche) c’est juste un outil de traçage.(là encore garmin est connu pour savoir le faire, mais je ne voudrais pas faire de la pub pour eux, il doit y en avoir d’autres marques)

  • corbastouf

    Il en va du GPS en randonnée comme du GPS en navigation.
    Pour faire des ronds dans l’eau dans un rayon de moins d »une dizaine de miles autour de son port d’attache, le GPS ne sert pratiquement à rien sauf si par mégarde on est pris par un brouillard intense où on ne voit pas l’avant de son bateau et où on ne peut pas faire des relevés par triangulation sur des amers. Par contre pour les très longues nav’ sur plusieurs jours non stop en hauturier, le GPS est indispensable. Les passionnés pourront toujours sortir leur sextant. On en revient à l’exemple de la calculette et de la règle à calcul.
    Cependant en mer comme en montagne, ce n’est pas le GPS qui fera la nav’. C’est le bonhomme, son expérience, sa préparation et sa maîtrise une fois en situation. J’ai connu des loustics qui, une fois en situation, c’est à dire en mer se sont rendu compte que l’électronique de bord ne fonctionnait plus. Ça ne les a pas empêché de joindre la Pologne en partant de Quiberon. Le même loustic parti pour faire le GR 5 a été bien embêté et a bien regretté de ne pas avoir de GPS lorsque pris par une tempête de neige en plein mois de juillet en Haute-Maurienne, il errait sur des dalles glissantes à chercher des cairns, grelotant de froid, trempé jusqu’aux os ne sachant pas où était le refuge salvateur.
    Mais bon! On s’en sort…

    • Jean-François

      Si le GPS permet (à un « loustic ») d’ignorer la prudence vis à vis des alertes météo, ou qui ne sait pas renoncer à bon escient à son projet, alors attention.

  • Luc

    Tous vos commentaires de vrais randonneurs me font baver, mais ce n’est plus mon problème. J’ai 78 ans et mon toubib me conseil de marcher. J’ai une heure d’autonomie et si je marche souvent j’améliorerai peut-être.
    Mais j’ai peur de me perdre à cause de ma mauvaise orientation, ce qui m’est presque arrivé.
    J’aimerais utiliser un GPS simple pour être sûr en forêt ou en ville de retrouver mon point de départ. Ai-je tort ?

    • Jean-François

      Vous comprendrez qu’on ne peut pas vous répondre sans vous connaitre, vous et vos capacités d’orientation. Cela dit c’est vrai qu’un GPS enregistre votre parcours et vous permet de faire machine arrière jusqu’au point de départ.
      Mais saurez vous le mettre à votre service ?
      L’expression « GPS simple » me rend méfiant, car ça peut être interprété par le vendeur par un GPS avec des fonctionnalités en moins, ce qui va le rendre moins simple à l’utilisation.
      Les exercices d’orientation sont bons pour la tête, et aussi pour les pieds… et tout le reste.

    • François

      Bonjour,

      J’adhère au commentaire de Jean-François. Plutôt que de chercher un GPS simple, il vaut mieux apprendre à se servir d’un GPS.

      Après, le problème est toujours le même : que se passe-t-il le jour où le GPS ne fonctionne pas ?

      A bientôt,
      François

      • Jean-François

        en fait le 1ier GPS de rando que j’ai eu en main avait été acheté dans des conditions similaires à la problématique de Luc, par un ami à moi qui s’appelait Lucien.
        Le GPS avait quasiment pas de mémoire, pourquoi faire d’ailleurs puisqu’il n’avait pas de prise pour le brancher à un PC, pas de cartographie à afficher, pas de traces à mettre dedans ou à récupérer dessus.
        Autrement dit juste un peu plus em … bêtant à utiliser qu’une boussole.
        Lucien ne s’en servant pas, voilà comment il me l’a confié pour « étude ». Il fallait se lancer dans l’étude des systèmes de coordonnées pour s’adapter aux vieilles cartes, pour y placer, ou récupérer des waypoints, ceci « à la main ».
        Cela dit il marche toujours.
        On se rend compte de l’intérêt d’un GPS connectable au PC pour échanger des traces.
        Il y a aussi un GPS dans mon smartphone (70 euro en vente actuellement) avec l’appli OSMAND plus des cartes vectorielles obf (pour la route) et des cartes images (pour la rando) alimentées d’avance sur la sdcard, ça peut fonctionner sans connexion data, pour des vérifications ponctuelles, testé à la Réunion.
        Le premier souci est de gérer les problèmes de batterie.
        Les GPS de rando ont pour point fort de tenir allumés une journée au moins sans recharge, et être construits « costaud ».

  • Bernard77400

    Avec plusieurs décennies de randonnée, je suis tout à fait en accord avec le contenu de cet article. De nombreuses expériences vécues personnellement confirment tout à fait ces conseils pertinents.

    Plus particulièrement, voici mon point de vue sur le sujet.
    . Il est primordial de savoir et de pouvoir s’orienter lorsque l’on part en randonnée.
    . Tous les outils de navigation ont leur intérêt propre mais sont complémentaires.
    S’il est nécessaire d’effectuer un choix, voici mon ordre de priorité:
    1. une carte à la plus grande échelle possible (en France, IGN 1/25000);
    2. une boussole-plaquette d’un coût modique permettant de faire des visées suffisamment précises pour la randonnée pédestre (le top pour les visées, mais relativement chère, la Silva 54NL);
    3. un GPS (j’utilise le GPS12 Garmin, acheté en mars 1999 et toujours en parfait état de marche. Il ne possède pas de cartographie mais son fonctionnement est valable partout dans le monde);
    4. un altimètre atmosphérique, utile uniquement en montagne.

    Toutefois, on peut être amené dans certaine circonstances à utiliser seulement un GPS. Dans ce cas, il faut s’assurer au minimum:
    1. que la charge des piles ou des accus est suffisante pour la durée de la sortie et il est même prudent d’emporter des éléments de rechange;
    2. d’avoir enregistré le point de retour, et par mesure de prudence doubler, voire tripler son enregistrement;
    3. ultime précaution si l’on dispose en plus d’un GPS pour automobile type TomTom, ne pas hésiter à l’emporter comme GPS de secours.

    Ce qu’il est bon de savoir également:
    . Un instrument de navigation ne présente d’intérêt que si on maîtrise parfaitement son utilisation. Si ce n’est pas le cas, il peut facilement induire en erreur et être la cause d’une mauvaise orientation.
    . C’est avant le départ qu’il faut s’assurer que l’on possède parfaitement l’utilisation des divers instruments, cartes comprises, auxquels on aura recours sur le terrain afin de se repérer dans la nature sans commettre d’erreur. Il ne faut pas hésiter à le vérifier lors de randonnées non engagées et dédiées essentiellement à cette finalité.
    . L’acte d’achat d’un outil n’implique pas la compétence de son usage. L’apprentissage de son utilisation nécessite d’effectuer un effort intellectuel et un investissement en temps souvent excessif par rapport aux besoins habituels, surtout lorsque l’on désire maîtriser toutes les possibilités offertes pour l’aide à la navigation. C’est en fait le vrai prix à payer pour randonner librement en toute sérénité hors des sentiers battus ou, ce qui revient au même, pouvoir se retrouver lorsque l’on est perdu.
    . Le doute et l’esprit critique doivent être en permanence en éveil afin de conserver une vigilance quant aux résultats obtenus. Surtout, ne pas hésiter à recouper les informations entre les différentes sources dont on dispose sur le terrain.

    Cordialement
    Bernard77400

    • Bernard77400

      Petit matériel complémentaire que j’emporte également.

      Ces objets m’ont souvent été utiles, voire indispensables pour la navigation:
      . une lampe frontale pour lire la carte de nuit;
      . un curvimètre pour estimer la longueur d’un parcours « à plat » sur la carte;
      . un crayon ou un porte-mine avec gomme pour les tracés rectilignes sur la carte;
      . un réglet plastique d’une dizaine de centimètres pour mesurer et tracer sur la carte, notamment pour relever un azimut ou effectuer une triangulation;
      . une feuille de papier calque pour recopier un tracé à partir d’une autre carte que la mienne;
      . un surligneur jaune.

  • Catherine

    Bonsoir,
    Entièrement d’accord avec l’analyse de François. J’ai un GPS de rando, mais je prends toujours carte, boussole et altimètre.
    Le GPS est très utile en cas de brouillard ou de visibilité réduite ou pour retrouver rapidement un point précis dont on a enregistré les coordonnées préalablement. Sinon c’est un joujou plutôt agréable si on veut bien ajouter 150g à son chargement, et qu’on ne rive pas ses yeux dessus. Certains, c’est vrai, ont tendance à le regarder plus qu’ils ne regardent l’environnement ! ça fait partie de l’air du temps ; on vit par procuration, et pas seulement avec le GPS : on pense à faire la vidéo pour vivre plus tard virtuellement sur écran ce qu’on ne vit pas réellement pendant qu’on prend la vidéo puisqu’on est occupé à prendre la vidéo, etc !

    Pour les problèmes rencontrés par Jean-François – GPS d’entrée de gamme assez ancien sans cartographie et sans branchement USB -, je les ai affrontés aussi et j’ai mis un certain temps à les résoudre. Le pb est effectivement de transférer les traces entre le GPS et l’ordinateur. En principe ces GPS sont munis d’un port « série ».
    Ce qu’il faut faire :
    1° acheter le câble « série » avec à l’autre bout la broche USB permettant de brancher le GPS sur un PC, ces câbles sont vendus avec leur « driver » sur un CD. Mais une fois branché, il ne se passe rien : l’ordi ne « voit » pas le périphérique, c’est normal.
    2° Il faut ensuite trouver un logiciel qui permet la réception et l’envoi des données format gpx dans les deux sens. Inutile de l’acheter, il en existe de gratuits téléchargeables en ligne. Cherchez bien sur internet, et vous trouverez ! (suggestion: tapez « gps rando récupérer données » dans un moteur de recherche)
    3° Une fois les données récupérées, alors là c’est dans un fauteuil : il existe plusieurs sites en ligne qui permettent de voir les traces sur carte IGN (qu’on peut grossir jusqu’au 1/8000), de les modifier, de les enregistrer, de les commenter, etc. François en étudie un dans cet article.

    C’est ainsi que, après avoir galéré quelque temps pour trouver comment m’en servir, je garde depuis plusieurs années un GPS tout simple, très solide, peu gourmand… mais sans oublier carte boussole et altimètre.

    Bonne année !

    • Jean-François

      Merci Catherine, d’expliquer comment utiliser au mieux un GPS simple, ça rassurera certainement ceux qui pourraient en avoir.
      Le Magellan explorist 100 que j’ai était plus un outil d’initiation qu’autre chose, et le câble série, une bricole artisanale hors de prix à l’époque (ça a baissé depuis, je viens de le voir), et j’avais renoncé à me le procurer, je préférais m’occuper des outils pour tracer les randos d’abord.
      Maintenant j’ai un garmin etrex vista HCx, et je suis quand même content d’y mettre des cartes open source, et c’est un excellent complément d’open runner, et comme dépannage, un smartphone premier prix (Blade S) qui a un GPS dedans, OSMAnd et des cartes vectorielles ou non.
      J’aime bien passer du temps à préparer la randonnée, et si le parcours est bien étudié, les accessoires de navigation servent peu, on a toutes les infos en regardant le terrain.
      J’ai l’impression qu’il y a une crainte que le GPS va faire du tort aux débutants, les empêchant de comprendre la carte, cette crainte est infondée je pense.

      bonnes randos en 2013

    • Bernard77400

      Bonjour Catherine,

      En passant par ton commentaire du 31/12/13_18:03, je suis accroché par tes informations relatives au raccordement d’un GPS muni d’un port série sur un ordinateur ne comportant que des prises USB.

      Je possède un GPS12 Garmin acquis en 1999 raccordable à un PC via un port com série RS232.
      Depuis quelques années, je le branche sur un port USB de PC par l’intermédiaire d’un câble Prolific PL2303 installé avec DriverInstaller v10518.
      Le fonctionnement est impeccable avec l’utilitaire GPS Utility.
      Par contre un problème existe depuis l’origine avec GarTrip et, d’après les informations qui courent sur la toile, il semble qu’il y ait une incompatibilité reconnue. Aujourd’hui je rencontre également l’impossibilité d’effectuer des transferts directs entre OpenRunner.et GPS12. Le logiciel recherche un GPS raccordé sur un port USB alors que l’adaptateur se présente comme un port com série RS232, ce qui est bien son rôle.
      Grâce à GPS Utility j’effectue les échanges de tracés sous forme de fichiers gpx et kml, ce qui me convient parfaitement, mais j’aimerais pouvoir aussi exploiter GarTrip.

      Ma question est la suivante: as-tu réussi avec GarTrip et/ou OpenRunner à réaliser des transferts avec un câble adaptateur sans rencontrer de problème. Dans l’affirmative, lequel et avec quel driver?

      Merci pour ta réponse.

      Cordialement,
      Bernard77400

      • bernard77400

        Suite de mon commentaire du 12 février 2013 at 14:59

        Complément pour ceux qui passeraient par là et qui seraient intéressés par cette info très spécifique: le câble en question fonctionne également correctement pour importer des données (repères, tracés, routes) du GPS12 Garmin vers Google Earth qui reconnaît parfaitement le port com série RS232 présenté par l’adaptateur.

  • Marc

    Le problème n’est pas tant GPS ou non mais quel rapport on aavec la nature, et il faut beaucoup de prudence avec cette dernière. Donc que ce soit en mer ou sur terre pour randonner, il faut savoir naviguer, c’est à dire savoir connaître et estimer sa position, mais également savoir prévoir les temps de parcours, les difficultés, les risques.
    Après en mer je sais faire un point astronomique et bien sur relever les azimuts d’amers remarquables pour faire un point.
    Cette dernière méthode est évidemment utile à terre et permet également de s’orienter avec bon sens en choisissant sur la carte des trajets en évitant des trajets inappropriés car dangereux par temps de pluie par exemple, aucune chance de déterminer cela avec un GPS aujourd’hui. Certes les GPS (dont le mien un oregon 300 Garmin) ont les cartes ign (si on les achète, ce ,’est pas donné) mais on a pas une vue d’ensemble aussi riche qu’avec une carte papier.
    Par contre il est clair, pour peu qu’on ait des connaissances en navigation, le GPS est un instrument remarquable et fiable (pour les modèles sérieux, IP67) de plus avec les nouvelles constellations Glonass (russe, opérationelle), puis beidou (chine 16 sat déjà lançés) puis on espère rapidement galileo (europe 4 satellite pas opérationel), il sera quasiment impossible de ne pas capter au moins 3 sat en extérieur ce qui donne la position (4 pour l’altitude). Après comme avec tout instrument de navigation il faut effectivement savoir interpréter, et faire attention aux éventuelles erreurs de mesure. Personnellement j’ai toujours sur moi un altimètre et un compas de relèvement indépendants du gps de même qu’une petite paire de jumelles, et bien sur des cartes topos ou je n’hésite pas à crayonner de temps en temps ma position.
    Ceci dit j’imagine bien qu’avec la banalisation de mémoires phénoménales (j’ai mis une sd de 64 Go dans mon oregon…) On peut facilement rentrer ses propres routes, trajets, et j’imagine qu’à terme on pourra avoir des informations fines sur les parcours voire des choix de trajets suivant les difficultés, la météo, etc.Ceci n’empêchera pas effectivement de bien utiliser ses sens et ses connaissances du terrain, la nature est toujours la plus forte.

    • Jean-François

      Bonjour Marc,
      Le point clé est la préparation de la randonnée, et que l’on voie la carte papier ou son équivalent sur un écran d’ordinateur de taille confortable, peu importe, mais surtout pas sur un écran de GPS, qui donc oserait affirmer cela ?
      Un GPS -ne sert pas- à planifier une randonnée.
      Par contre les fonds de carte sont un confort supplémentaire sur le terrain, et je le répète il existe des cartes open source -gratuites- (en argent, mais pas en temps passé)
      Et vous semblez affirmer qu’il suffirait d’augmenter un peu la mémoire embarquée dans le GPS pour en faire un instrument de décision, excusez moi de vous contredire pour plusieurs raisons :
      les traces GPX prennent une place ridicule, ce qui prend de la place, ce sont les fonds de carte, mais point trop n’en faut, dans un appareil comme le votre, et aussi comme le mien (un etrex Vista HCx) mettre une µSD de plus de 2 Go (et la remplir de cartes) ne fera que le faire ramer, le CPU est dedans n’a pas à être puissant, ne faut-il pas minimiser la consommation électrique ?
      2 Go suffisent pour mettre la France entière et on peut avoir 2 µSD
      Quand à la possibilité d’introduire plusieurs variantes d’une trace, j’ai essayé ça aussi, mais attention à la confusion, on finit par ne plus rien voir du tout. Un GPS de rando n’a pas à faire la navigation (comme sur une voiture)
      Je continue à dire qu’il faut privilégier l’observation du terrain, et minimiser l’emploi des accessoires de navigation, être rassuré sur le positionnement ça devrait suffire. J’en ai vu qui avancent le nez sur leur carte … c’est pas mieux.

      • Marc

        Bonjour François,

        Je suis d’accord globalement, ceci dit les traces, si on fait un échantillonnage fin, ça peut vite prendre un peu de place…
        pour ce qui est de la conso électrique, tout dépend de la techno des mémoire, idem pour la rapidité des accès mémoire, la conso en 22nm est bien moindre qu’en 45nm. De facto, avec ma 64 Go la seul problème est la lenteur au démarrage, après c’est véloce…Concernant les processeurs, même remarque, ils vont de plus en plus vite et consomment de moins en moins, pour s’en convaincre il suffit d’utiliser un smartphone android de dernière génération avec une puce qualcomm snapdragon S4 qui intègre un récepteur GPS/Glonass, c’est redoutable…
        Dans l’oregon le changement de sd est peu pratique, il faut retirer capot et piles, c’est pour cela que j’ai opté pour une grosse mémoire en fat 32 (sandisk ultra 64Go), ça me permet en outre de me livrer à des expériences cartographiques amusantes.Ceci dit j’ai eu une 16Go qui effectivement était une horreur en terme de conso électrique.
        Bref ce que je dis c’est que la technologie évolue très vite, et j’imagine qu’on aura des tablettes dépliantes légères avec un vrai bout de carte, je pense qu’on est pas au terme de nos surprises, même si comme vous je prépare mes trajets sur une vraie carte papier ou à la rigueur sur mon écran de pc 24′ (ce qui permet de le transférer, une belle possibilité tout de même). Même si on peut parfois le regretter le progrès technologique nous oblige à réviser nos modes de pensé. A moins d’un gros flash solaire qui bousille tous les satellites la boussole et la carte papier ont tout de même pris un coup de vieux.

        • Jean-François

          re bonjour Marc
          merci pour ces précisions techniques qui sont des bonnes nouvelles.
          Je reconnais que je suis un peu conservateur en matière de technique, ici on parle à des randonneurs qui veulent compter sur leur matériel d’orientation quoi qu’il arrive.
          Cela dit je rève au contraire d’un GPS assez peu exigeant pour se contenter de la recharge solaire en cours de rando, étanche, une vraie alternative à la boussole, des comm sans fil avec les PC, les autres GPS du même acabit (je crois que Garmin fait ça) et pourquoi pas avec un smartphone. Les smartphones sont pas du tout prêts à remplir ces demandes, trop dépendants des recharges batterie, et trop fragiles en général.
          Pour le changement de µSD, oui, c’est pas pratique, mais ça se fait à l’abri, remplacer la france par tout le massif des alpes, ou le benelux, ou la réunion, heu, c’est pas tous les jours, moi je ne fais que de la rando pédestre alors on se calme …
          Et je maintiens que les traces sont petites, mais bien sur c’est archivé ailleurs, dans « openrunner » par exemple.
          Enfin oui, les GPS vont intégrer tous les systèmes de la planète, Poutine ayant dit que qu’ils ne paieraient pas de taxe d’importation en Russie, s’ils intègrent GLONASS. (j’adore son sen de l’humour) , maintenant attendons de voir si tout coopère harmonieusement…
          et a nouveau je souhaite à tous des bonnes randos en 2013, avec ou sans les méthodes traditionnelles …

        • Bernard77400

          Bonjour Marc,

          Je suis moi-même un fervent utilisateur de GPS néanmoins, malgré le peu de risque de subir « un gros flash solaire qui bousille tous les satellites », voici les raisons qui me font encore utiliser une boussole et une carte papier, même si elles ont « pris un coup de vieux »:
          . le champ de vision qu’offre une carte comparé à celui d’un écran GPS;
          . le manque d’autonomie des piles ou des accus lors d’un raid en autarcie totale pour une durée de 5 à 15 jours, sans possibilité de recharge;
          . le risque, jamais à exclure, d’effectuer une erreur de manipulation ou d’être confronté à un trou de mémoire;
          . la possibilité d’un défaut de réception du signal GPS dans certaines régions (vécu dans le djebel Sarho au moment où il aurait pu servir!);
          . le risque de casse du récepteur GPS en cas de chute, notamment son écran;
          . le risque d’une panne qui peut se produire à n’importe quel moment (ne pas oublier la loi de Murphy!).

          Cordialement
          .
          Bernard77400

          • Marc

            Si tu as bien lu mon premier post, je suis d’accord avec toi…

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,
            vous soulevez certains points que je trouve intéressants.

            champ de vision comparé d’une carte et d’un écran de GPS : la carte (papier ou écran) servira à préparer la rando, le GPS à s’assurer de la position en route. Je me souviens dans le passé, un jour de très grande visibilité, avoir cherché sur la carte au 25 k des sommets à l’horizon … trop loin pour être dessus. Un GPS m’aurait-il permis de les identifier ? (en zoomant)

            risque d’erreur de manipulation, trou de mémoire :
            oui, les seuls moyens efficaces ce sont ceux auxquels on est habitué, voilà pourquoi il vaut mieux s’en servir tout le temps, même si on n’en a pas besoin, et celui qui s’est trompé avec une carte et une boussole, va – t -il s’en vanter, si toutefois il s’en est bien rendu compte.

            défaut de réception du signal GPS dans certaines régions :
            ça m’intéresserait d’en savoir plus, je note soigneusement les cas de mise en difficulté d’un GPS. Pour l’instant, ça tourne autour d’un horizon pas suffisamment dégagé (sans toutefois créer une erreur dangereuse), et des réflexions sur des surfaces réfléchissantes aux ondes. Il y a aussi les cas de batterie insuffisante au démarrage à froid, le fix ne vient pas.

            risque de casse
            même problème que pour un appareil photo, utiliser les bandoulières, dragonnes, sac ad’hoc, il y a des moyens de minimiser les risques, surtout si c’est vital.

            risque d’une panne
            oui, exemple le mien n’aime pas la pluie, un jour l’écran s’est éteint, et c’est revenu 1/2 heure plus tard.

          • Bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            Réponse à ton post du 04 janvier 2013 at 00:03

            2/4. Erreur de manipulation, trou de mémoire.

            Tout à fait d’accord, c’est aussi ce que je préconise et que j’applique régulièrement (voir mon post n°29 du 31 décembre 2012 at 16:01), idem d’ailleurs pour le GPS routier. Néanmoins, vu le nombre de manipulations possibles, il y en a certaines que je ne réalise pas souvent, telle la triangulation avec seulement compas et GPS qui ne figure même pas dans le guide utilisateur. J’ai dû l’imaginer par nécessité. En plus, je m’impose une révision systématique avant de partir pour une randonnée engagée.

            Reste les impondérables qui, par définition, ne sont pas prévisibles. Par exemple, plusieurs fois j’ai oublié d’enregistrer le point de retour. Il m’est même arrivé par deux fois d’effacer complètement ma trace par action réflexe doublée d’inattention. D’où l’intérêt d’avoir toujours sur soi carte et boussole.

            Bien sûr, carte et boussole n’empêchent pas de commettre des erreurs de navigation, c’est humain. Mais comme pour toute erreur, ce qui importe au premier chef c’est de s’en apercevoir le plus tôt possible, et ensuite d’être en mesure de corriger dans un délai qui permet de poursuivre l’activité en toute sécurité.
            C’est notamment dans de telles situations qu’il importe de pouvoir disposer des outils appropriés et de bien savoir s’en servir pour rester serein.

            Malgré tout, aussi sophistiqué que soit un GPS, il faut garder à l’esprit que sa fonction première est de tout simplement fournir les coordonnées géographiques de sa position, ce qui ne présente guère de difficulté d’exploitation pour peu que l’on dispose d’une carte IGN 1:25 000 avec grille kilométrique en coordonnées UTM, dite « compatible GPS ».

            Cordialement,
            Bernard77400

          • Bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            Suite réponse à ton post du 4 janvier 2013 at 00:03

            3/4. Zone de mauvaise réception.

            Ce que j’ai fréquemment rencontré avec mon GPS12, et qui me semble tout à fait classique, ce sont les résultats erronés à cause du couvert végétal, de l’effet canyon et d’écran. Dans certains cas le GPS12 perd complétement le Nord et peut même le confondre avec le Sud! La boussole magnétique devient alors un outil très précieux.

            Dans le Djebel Sarho, c’était tout autre chose. Le GPS en question était un COMPASS Silva de 1995 (pour info, 430g avec 6 piles AA, 19,6 x 9 x 3,9 cm, 5h d’autonomie). La vérification de son bon fonctionnement avait été faite à Marrakech et au départ du parcours dans le village de Iknioun (31°10’16″N, 5°40’28″W). Quelques jours plus tard en plein djebel, alors qu’il y avait un doute quant au chemin à emprunter, le GPS n’a pas pu faire le fix. S’agissant d’une cuvette, bien que largement ouverte, je suis monté sur une crête complètement dégagée. Même résultat. Ensuite différents essais effectués le long du trajet ont toujours abouti à des résultats négatifs. Par contre, de retour à Marrakech, tout était rentré dans l’ordre!
            GPS retourné chez le fabricant, aucune anomalie, aucune explication fournie. Par la suite son fonctionnement est resté correct sur le territoire.

            Il s’agit là d’une génération de GPS bien moins performante que celle d’aujourd’hui, en particulier pour ce qui concerne la sensibilité de réception. Est-ce la composition du sol du Djebel Sarho qui perturbait la détection des signaux du fait de la présence possible d’oxydes métalliques? Peut-être Marc a-t-il un avis plus professionnel sur cette question?

            Bien heureusement, je n’avais pas trop misé sur le GPS qui d’ailleurs, compte tenu de sa très forte consommation de piles ne pouvait servir que d’appoint. Toute la navigation s’est donc faite de manière traditionnelle à l’aide d’une carte au 1:100 000 et d’une boussole, ce qui étonnait toujours les habitants qui s’attendait à la présence d’un guide local.

            Cordialement,
            Bernard77400

          • Bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            Suite réponse à ton post du 4 janvier at 00:03.

            4/4. Risque de casse ou de perte.
            Quand je compare les plus récentes caractéristiques des GPS du marché à celles du GPS Compass de Silva que j’ai eu dans entre les mains en 1995, sûr que les performances s’améliorent. Mais quid de la solidité?

            Comme tu le préconises, j’utilise les mêmes moyens que toi pour limiter la perte et la casse.
            Pour mon GPS12, la solution que j’utilise consiste à fixer sa pochette sur la bretelle gauche du sac à dos au niveau de l’épaule, ouverture vers le bas pour un accès facile. Sa dragonne reste attachée en permanence au curseur du zip, ce qui n’entrave pas sa manipulation de la main droite.
            Malgré ces précautions, lors d’un transfert je l’ai laissé tomber. Bien que sa construction soit « robuste, style matériel militaire » (dixit Garmin), la coque s’est quand même légèrement fissurée, ce qui ne l’empêche pas de fonctionner correctement. Par contre ma boussole-compas Silva 54NL placée dans un emballage commun s’est fêlée et a perdu son liquide stabilisateur la rendant inutilisable.

            Une autre fois, j’ai placé mon téléphone portable dans une poche cuisse de mon pantalon. Elle était bien fermée par une fermeture à glissière, mais la couture inférieure a lâché. Rien senti, rien entendu, rien vu, définitivement perdu.

            Pour réduire encore plus les risques, dans la mesure du possible je m’assure d’une dispersion physique des objets fonctionnellement redondants. Par exemple je ne mets plus ensemble le GPS et la boussole pour ne pas les perdre tous les deux en cas de chute sans récupération possible. Précaution que je généralise en répartissant au maximum dans différents sacs de participants. Simple application de ce conseil basique: « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ».

            Autre exemple d’une situation particulièrement critique qui montre bien l’importance de disposer de différents objets fonctionnellement redondants.
            Alors que je m’apprêtais à descendre en rappel, mon descendeur en 8 est est tombé jusqu’au pied de la paroi. Aucun soucis, je disposais de mousquetons et je savais freiner ma descente avec seulement deux mousquetons en croix. J’ai pu réagir tout à fait sereinement en exploitant deux conditions sine qua non pour faire face à toute situation: « SAVOIR FAIRE » grâce à une préparation appropriée et « POUVOIR FAIRE » grâce aux moyens à disposition. Bonus, j’ai même récupéré mon descendeur en 8.

            Toutefois il ne faut pas se faire d’illusions, on a beau prendre un maximum de précautions, il restera toujours les impondérables. C’est la vie!

            Cordialement,
            Bernard77400

  • Bernard77400

    Bonjour Marc,

    J’ai parfaitement compris que tu utilises cartes et boussole en complément du GPS.
    J’ai simplement voulu attirer l’attention sur la possibilité d’un risque d’une mauvaise interprétation de ce que l’on écrit.
    En effet, je vois la réaction de certains face aux outils qui ne font pas partie des technologies « up to date », ceux qui ont pris un coup de vieux et qu’il est ringard d’utiliser. Par manque d’expérience et de recul, ils font entière confiance à leurs matériels et n’hésitent pas à partir en montagne avec seulement GPS et téléphone portable, sans même penser que la liaison hertzienne peut être défectueuse du seul fait de l’environnement.

    Cordialement,

    Bernard77400

    • Marc

      pour le téléphone portable c’est une évidence, on a pas toujours une bts à proximité en pleine forêt et en montagne, il y a des masques, et bien entendu à plus de 20 miles des côtes ça ne fonctionne pas.
      Mais je reviens à ce que j’écrivais, le vrai problème est le rapport que l’on a avec la nature, ces outils peuvent rendre trop confiant à tort. Ceci dit un fan de la carte et de la boussole qui part en montagne sans matériel ad hoc et sans météo n’est pas mieux loti.

      • Jean-François

        je me permets de répondre, à vous deux Marc et Bernard, car vous faites tous les 2 une erreur :
        il est possible de faire marcher un GPS d’un smartphone sans aucune liaison téléphonique.
        Bien sur il faut se donner un peu de mal :
        installer OSMAnd et apprendre à le configurer
        récupérer via le PC des fonds de carte vectorielles ou non (dans ce cas il faut récupérer plusieurs niveaux de zoom), voir les applis Mobile Atlas Creator et OSMAnd Map Creator qui gèrent ça
        copier les cartes obtenues dans les répertoires adhoc de la µSD du smartphone
        quand tout est bien configuré on peut priver le smartphone de toute liaison data, ce qui est bénéfique pour la batterie, et pour le porte monnaie si on et à l’étranger, donc en roaming data.
        cela dit je maintiens qu’un smartphone n’est qu’un GPS de dépannage.

        • Marc

          Bonjour Jean François, je ne parlais que de l’utilisation d’un tel portable comme élément de sécurité avec ses limites, pas des fonctions GPS associées.
          Quand elles existent elles peuvent fonctionner de manière autonome, il existe néanmoins une facilité, le AGPS qui permet de télécharger par la voix data des téléphones (Edge, 3G, LTE) les éphémérides des satellites très rapidement et donc d’obtenir très vite un positionnement (quelques secondes). En l’absence de liaison le GPS peut mettre plusieurs minutes à trouver la position s’il n’a pas fonctionné récemment car comme pour tout récepteur GPS le téléchargement des éphémérides par les satellites est long, c’est du très bas débit. Les éphémérides sont utilisables 4H, même si les systèmes « hotfix » améliorent un peu cela. Une précision qui peut s’avérer utile dans nos prochains échanges, je suis un spécialiste des transmissions radio électriques dans un grand groupe de télécommunication.

          • Jean-François

            A-GPS :
            oui apparemment mon smartphone le fait, mais effectivement, je me suis demandé ce que ça allait donner sans liaison data, et je laissait allumé le GPS, mais sans activer l’appli OSMAND, et l’écran en veille.
            Je n’ai pas eu de conso batterie anormale, et en cas de rallumage et de lancement de l’appli, j’obtenais des fix dans un délai acceptable.
            Le délai de 4h n’était pas excédé c’est peut-être ça, mais d’un jour sur l’autre, si ça prenait un peu de temps la première fois de la journée, ça restait utilisable, plus rapide même que le démarrage de mon garmin etrex vista hcx
            Je conseillerai à chacune de faire des essais avec son installation (matériel et logiciel)

          • Jean-François

            Bonjour Marc,
            j’essaie de répondre à la suite, mais j’ai déjà constaté qu’une réponse ne se trouve pas postée.
            le cas de mauvaise réception dans le Djebel Sarho (ou plutôt pas de réception du tout), laisse penser à une vraie panne du terminal, l’absence de commentaire du SAV ne veut pas dire grand chose, j’imagine que tous les appareils sont vérifiés après mise à jour du firmware, mais je doute que ces matériels enregistrent une trace de leur fonctionnement, que l’on pourrait analyser après.
            il a fonctionné correctement ensuite.
            On manque de données sur la géologie du lieu et qu’en conclure ?

        • Marc

          Ah j’oubliais, concernant les smartphones, les cartes, il existe effectivement des moyens de télécharger des cartes y compris ign (systrail) et de les avoir en mode résident, mais je suis d’accord que ça ne peut être qu’un dépannage par temps sec…Au demeurant ça veut dire que nous aurons probablement dans un proche avenir des GPS de rando extrêmement évolués, je serai étonné que garmin, magellan evadéo, etc ne réagissent pas aux possibilités offertes par les chipset des derniers smartphones…

          • Jean-François

            re Bonjour Marc,
            est-ce que tu parles de Geolives SITYTRAIL ?
            si oui, je n’ai pas pratiqué, on voit des commentaires regrettant que ça devienne payant, et s’orientant vers l’open source. IGN semble limiter la surface strictement et il y a un abonnement de 25 € /an tout ça pour un outil qui est loin d’être idéal au niveau sécurité …

        • Bernard77400

          Bonjour Jean-François,

          Je ne pense pas avoir commis d’erreur, en effet les liaisons GPS et GSM se font toutes deux par ondes hertziennes, lesquelles peuvent être perturbées par des obstacles naturels.
          Même si les équipements modernes sont particulièrement performants, personnellement par principe de précaution je préfère prendre en considération le risque d’un défaut de réception.

          P.S.: j’ai répondu précédemment au post du 4 janvier, mais le texte ne s’affiche toujours pas. Je le retaperai prochainement.

          Cordialement,

          Bernard77400

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,
            j’essaie de ne pas mélanger les problèmes.
            Par nécessité, j’ai fait marcher ça sans liaison data, et ça marche, seule la liaison phonie était autorisée, les tarifs du roaming data étant indécents, la facture a confirmé la chose.
            Pour ce qui est des cas d’horizon insuffisamment dégagé, progression à flanc d’une pente prononcée, il y a des imprécisions, sans toutefois remettre en cause la sécurité, quelque dizaines de mètres, c’est grave ?
            J »ai eu un cas plus rigolo, une cascade, avec dessus et autour un filet métallique solidement fixé à la paroi pour limiter les chutes de pierres, a servi de miroir au ondes GPS : la trace a zigzagué sévère, s’est perdue, et quand je me suis éloigné, a repris toujours en zigzaguant, et enfin s’est stabilisée sur le chemin.
            rigolo, mais pas de quoi s’affoler.

        • Marc

          oui, mais effectivement ce n’est pas assez fiable pour le moment, ça donne une idée de ce que pourrait devenir un gps de rando du futur; Garmin tarde à lancer de nouveaux modèles, à part les etrex 10 à 30 qui ont aussi glonass rien de neuf donc je pense qu’ils essayent de reprendre du terrain sur les smartphones.

        • Marc

          Oui, il y a aussi le xperia Z de sony qui vient de sortir, mais ce n’est clairement pas aussi robuste qu’un gps de rando et ça n’en a pas les fonctions, ce que j’aime bien avec le garmin oregon c’est la possibilité de paramétrer ses indicateurs (jusqu’à 4 avec la carte) c’est vraiment dédié rando/aviation/mer.
          Donc, même si je dispose d’un superbe smartphone (xperia T sony) il me sert juste en ville en dépannage.
          Après les débats anciens vs modernes m’amusent un peu, l’important c’est de randonner, après à titre personnel je n’ai longtemps utilisé qu’une carte topo, une boussole/compas de relèvement, une règle de Cras, éventuellement un guide touristique et un crayon noir pour la navigation ce qui est toujours suffisant pour peu qu’on soit suffisamment rigoureux pour tenir sa position régulièrement.Un altimètre en absolu ou en différentiel est un plus, de même qu’une paire de jumelles.
          Donc on peut parfaitement se passer d’un GPS, j’ai commencé à jouer avec en 1995 et ça ne donnait guère que la position à 300m près (c’était quand même génial !!!) et tout de même des fonctions essentielles de navigation comme le cap. Après je goute depuis 5 ans aux plaisirs de l’oregon 300 et je dois dire que c’est quand même un instrument assez remarquable. Il dispose d’un compas magnétique intégré et d’un baromètre altimètre de qualité, ce qui permet par exemple aussi de surveiller des variations importantes de la pression atmosphérique avec sa fonction barographe, en montagne ou en mer ça peut permettre d’anticiper un orage ou un coup de vent.
          Le compas est assez moyen, mais ça peut dépanner. Après comme je l’expliquais, je m’en sers souvent mais j’ai toujours sur moi des moyens de navigation classique en rando dans des coins que je ne maîtrise pas.Déjà comme déjà dit sur ce forum on a avec une carte une vision d’ensemble qu’on a évidemment pas avec le petit écran d’un gps, en,suite une carte IGN est riche de détails qui n’existent pas pour le moment sur les cartes pour GPS.
          Mais je suis sur que cela évoluera quand je vois le saut technologique entre mon vieux magellan 2000 et l’oregon 12 ans plus tard, je ne doute pas que nous auront des outils hors du commun dans les années qui viennent.

          • Jean-François

            Bonjour Marc,
            c’est sympa ce partage d’expérience.
            Si on a des différences d’appréciation sur les méthodes et les matériels, c’est peut être parce qu’on a eu des différences de pratiques.
            Ainsi moi quand j’ai constaté que j’avais la capacité d’orientation voulue en moyenne montagne, je me suis lancé dans la conduite de petits groupes, il faut dire que quelqu’un m’avait donnée quelque tuyaux sur l’animation.
            Je préparais pendant l’hiver mon projet, et en en été on partait le faire, il n’y avait pas eu de reconnaissance préalable. J’avais l’impression de me souvenir du terrain .. que je n’avais pourtant jamais vu.
            Mais ça, c’était avant. J’ai arrête. Quand des années après il fut question que je refasse un peu d’animation, j’ai découvert open runner comme le messie … on pouvait préparer et archiver les parcours..
            le GPS n’est que l’accessoire qui est pratique avec, mais ça ne sera jamais lui qui décidera à ma place.
            Maintenant, le GPS est toujours à portée de main, la boussole en backup, et parfois, la carte aussi, mais ces 2 restent le plus souvent dans le sac.
            L’analyse se fait avant, et parfois après (mode découverte)
            En plus on peut prendre soin du groupe, et lui apporter des infos…
            Quelqu’un d’expérimenté doit pouvoir s’adapter à la situation, et changer de pratique en remettant en cause ses habitudes.
            On entend des discussions sur la précision des GPS, manque de fiabilité etc. mais effectivement à l’époque de la dispo sélective, certains étaient déjà très heureux d’être localisé à quelques centaines de mètres près (je ne pratiquais pas à l’époque)

          • Marc

            Effectivement, c’est une appréciation différente, j’ai d’abord appris la navigation en mer (voile) avec des méthodes rigoureuses et j’ai bien plongé dedans car les mathématiques ne me rebutaient pas.
            Plus tard je me suis mis à la randonnée, et donc bénéficié de mes connaissances en navigation et de la nécessaire prudence avec mère nature. Ceci dit je n’ai jamais utilisé un sextant à terre, même si c’est possible -:)
            Concernant la précision de la position, elle est rarement critique.
            Évidemment il faut faire attention aux systèmes de géo-référencement, on peut aussi avoir quelques surprises avec de vieilles cartes à l’étranger, et comme avec tout instrument de mesure il faut avoir un esprit critique sur le sens de la mesure et déterminer son incertitude.
            Le GPS a des limites, et il peut donner des résultats imprécis si on voit peu de satellites avec des écarts angulaires suffisants, et lorsqu’il y a des réflexions d’ ondes sur des parois ou bâtiments. D’où l’intérêt évident des constellations supplémentaires glonass et galileo.
            Néanmoins il donne rarement plus de 100m d’erreur aujourd’hui ce qui est largement suffisant pour se situer par temps clair.

          • Jean-François

            Bonjour Marc,
            merci pour ta réponse,
            effectivement, il y a d’autres instruments possibles (l’astrolabe des hommes du désert, en plus c’est joli, j’aimerais savoir comment ça marche)
            et c’est vrai, souvent on oublie parler de la précision dont on a réellement besoin, et on devrait en parler, car ça influe sur les procédures.
            Par exemple en surveillant les détails qui dépassent de l’horizon, ou le soleil, on peut surveiller son cap visuellement, l’erreur peut être 30° , sans instrument dans ce cas.
            En principe avec une carte dans le GPS, on échappe du coup aux conversions de coordonnées, un galère en moins selon moi.
            Un GPS enregistrant une trace, ne fait pas apparaître des erreurs de plus de quelques dizaines de mètres au plus, là quand tu me parles de 100 m, est-ce après un allumage ponctuel ?
            mais tu as raison être rassuré à 100 m près maxi, c’est déjà formidable.
            cordialement.

  • Bernard77400

    Bonsoir Jean-François,

    Le problème de divagation d’un GPS, que j’ai effectivement eu l’occasion de constater à plusieurs reprises avec le GPS12, même sans présence de filet métallique, n’est évidemment pas grave si on s’en aperçoit et que cela ne dure pas trop longtemps.

    En zone de montagne dégagée, sans neige ni brouillard, la topographie permet généralement de s’orienter sans difficulté majeure avec une carte, même sans faire usage de la boussole.

    En forêt sous un épais couvert végétal continu, sans disposer de repère sur le terrain, on peut ne pas s’apercevoir rapidement du dysfonctionnement du GPS qui peut durer assez longtemps. Quand on en prend conscience il est généralement difficile de se localiser avec précision. La carte seule n’est alors pas d’un grand secours, et si le soleil n’est pas visible il faut une boussole magnétique pour disposer d’un repère fiable

    Cordialement,

    Bernard77400

    • Jean-François

      Bonjour Bernard,

      ce problème de « divagation » peut être un souci quand on en a pas vu la cause. j’imagine que des effets miroirs peuvent intervenir et d’autres aussi, alors que rien d’anormal n’a été vu, Le randonneur va croire à une panne, (alors qu’il n’en est rien) on espère qu’il a d’autres repères, qu’il n’avance pas en plein brouillard, etc.

      je suis assez d’accord sur le reste, la foret peut devenir un problème, le terrain méconnaissable suite à une exploitation en cours, les forestiers retaillent allègrement des voies de dégagement des troncs.
      Si on a un bon cap à la boussole, ou aussi les numéros de parcelle bien indiqués, ça va.

      • Bernard77400

        Bonsoir Jean-François,

        Déjà bien d’avoir emporté une boussole magnétique en plus du GPS, mais pour tenir un bon cap en pleine forêt et sur longue distance, ce n’est pas facile.
        Si tu as la chance que des forestiers aient dégagé le terrain tu bénéficieras probablement d’une fenêtre de réception GPS.
        Quant aux n° de parcelles on n’en trouve pas dans tous les massifs forestiers, c’est à peu près bon pour les domaniaux, beaucoup moins pour les privés.
        Je pense que tu fais allusion à une forêt en France métropolitaine,mais imagine-toi dans une forêt équatoriale africaine ou en Amazonie, c’est tout autre chose. Et ne rêve pas de disposer d’une carte IGN au 1/25000 bien de chez nous.

        Cordialement
        Bernard77400

      • Bernard77400

        Problème qui se pose: le GPS a perdu le nord depuis un bon moment sous le couvert végétal, ce qui a fait suivre un parcours aberrant avant que l’on ait un doute. Quand on sort la carte et la boussole c’est trop tard. En pleine forêt et sans repère on constate qu’on ne peut plus se localiser sur le terrain ni se situer sur la carte. Dans ces conditions il n’est plus possible de relever le « bon cap à la boussole » en direction de la destination à joindre.

        • Jean-François

          Je pense qu’un randonneur qui s’expose à l’incertitude et aussi à ses propres insuffisances le fait en principe sciemment, pour des raisons qui lui sont personnelles, et je suppose qu’il ne va pas incriminer les outils qu’il est en mesure d’utiliser, à lui de choisir ceux qui sont adaptés à ce qu’il veut faire. Il peut envisager les possibilités de se rattraper en cas de pépin faute de quoi il restera toujours dépendant de quelque chose ou quelqu’un.

          • Marc

            Oui, avoir des outils performants peut également inciter à prendre plus de risques, et effectivement il est souhaitable de se souvenir que mère nature a toujours raison, faire une randonnée en montagne par exemple n’est pas un parcours de golf.

          • Bernard77400

            Bonsoir Jean-François,

            Je suis parfaitement en accord avec toi, cela s’appelle goût du risque et engagement.
            En matière d’équipements, le randonneur doit effectivement être conscient qu’ils présentent tous des limites d’utilisation. Il importe donc à chacun de s’informer pour faire le bon choix en toute connaissance de cause
            Le GPS, puisque c’est le sujet, est certainement l’instrument d’aide à la navigation le plus sophistiqué mis à la disposition du randonneur, c’est indéniablement une aide précieuse, mais il doit être utilisé intelligemment.On doit en outre pouvoir s’en dispenser à tout moment sans trop de problèmes en cas de dysfonctionnement intempestif, comme lorsqu’il n’existait pas

            Pour surmonter les aléas qui ne manquent jamais de se présenter dans le milieu naturel, il est important de se préparer le mieux possible, physiquement, psychologiquement et intellectuellement. Si malgré tout un problème a lieu, il convient d’assumer ses choix et ses erreurs sans chercher à se défausser, ni sur autrui, ni sur un équipement.
            Grâce à une bonne préparation le randonneur peut ainsi être le plus autonome possible et essentiellement dépendant de la nature. C’est une forme de liberté que j’apprécie particulièrement.

            Cordialement
            Bernard77400

            P.S.: au passage je salue François qui oeuvre pour aider les randonneurs à bien se préparer avec tous les conseils pertinents qui figurent dans les nombreux articles de son blog.
            .

  • Bernard77400

    Bonjour Didier,

    Je suis d’accord avec toi, il est bon d’avoir un GPS dans son sac à dos au cas où carte, boussole et altimètres ne suffisent pas. Cela arrive, même aux plus expérimentés.

    A ce propos, certains hésitent à faire l’investissement d’un GPS spécifiquement dédié à la randonnée, par contre, nombreux sont ceux qui maintenant possèdent un GPS routier portable.A défaut de GPS de randonnée, il est toujours bon de l’emporter par mesure de sécurité. En effet, la fonction fondamentale essentielle d’un GPS est de fournir les coordonnées géographiques du lieu où il se situe, ce que permet parfaitement un GPS routier portable.

    Généralement, les coordonnées des GPS routiers peuvent être affichées uniquement en degrés, minutes et secondes. Par contre, les cartes IGN 1/25000 actuelles, dites compatibles GPS, présentent un quadrillage kilométrique très pratique en coordonnées UTM (Universal Transverse Mercator) ce qui, sauf erreur, ne figure pas encore dans le choix des GPS routiers présents sur le marché.

    Toutefois, dans le cas des GPS TomTom, il est possible de présenter les coordonnées sous forme UTM et ainsi de pouvoir se positionner aisément sur une carte IGN au 1/25000. Pour cela, il suffit d’installer l’utilitaire « ttMaps » conçu principalement pour afficher divers fonds de cartes, ce qui est également très appréciable.
    Pour de plus amples informations, voir le site http://jrepetto.free.fr/ttmaps/

    Toujours pour GPS TomTom, un autre utilitaire peut présenter un intérêt pour la randonnée pédestre, c’est « Off Road Navigator » qui donne la direction à vol d’oiseau du prochain lieu enregistré à atteindre.
    Pour plus amples informations, voir le site http://www.webazar.org/tomtom/offroad.php

    Il faut, bien sûr, être conscient qu’à cause d’une autonomie trop faible, un GPS routier ne pourra servir que ponctuellement, par exemple en cas de doute sur sa localisation, pour effectuer et mémoriser un relèvement, pour préciser l’approche de sa destination ou pour informer quelqu’un de sa position exacte notamment en cas de demande de secours. C’est bien là l’essentiel de ce qui est attendu d’un GPS.

    Cordialement,
    Bernard77400

  • Bernard77400

    Bonjour Jean-François,

    Réponse à ton post du 4 janvier 2013 at 00:03

    1/4. Repérage d’un sommet hors carte papier.
    Je ne possède pas de GPS avec cartographie, je ne peux donc pas faire d’essai pour répondre à ta question. Toutefois, je ne suis pas certain que le résultat de la recherche d’un sommet sur une carte de GPS soit très facile, même en zoomant. En effet, en ce qui me concerne de façon habituelle, la principale difficulté que je rencontre dans un tel cas est d’évaluer de visu la distance à laquelle il se situe avec suffisamment de précision pour le localiser avec certitude sur une carte. Peut-être peux-tu faire un essai puisque, sauf erreur, tu sembles disposer d’un GPS avec cartographie.

    Ce que je peux en dire c’est qu’à défaut de pouvoir consulter une carte papier qui comporte la représentation du sommet à identifier, mais que l’on dispose de ses coordonnées géographiques, il me semble qu’un GPS avec cartographie soit l’instrument le plus approprié.
    Si l’on ne peut pas se procurer cette information mais que le sommet soit visible, il est alors possible d’utiliser la technique de triangulation pour repérer sa position sur l’écran du GPS, et même de connaître ses coordonnées géographiques. L’identification est alors possible, aux erreurs de relèvement près.

    Cordialement,
    Bernard77400

    • Jean-François

      Bonjour Bernard,

      dans le cas que je citais, je n’avais pas de GPS, j’étais parti pour un tour du Queyras par le nord (partant du pont de Bramousse), et il y avait un retour de beau temps après un passage orageux qui avait lavé le ciel en profondeur. Ayant vu des sommets à l’horizon manifestement hors de portée de la carte au 25k, j’ai juste noté la positon d’observation, ainsi que le cap de visée. Je me rappelle qu’il fallait sortir une carte au 100k (une fois rentré, 1 semaine après) pour s’en sortir, mais je ne me rappelle plus les détails. On pouvait voir quelque chose à 50km, c’était exceptionnel.
      Mais je vois que mon argument était discutable, j’ai essayé récemment de repérer un sommet (à la Réunion, depuis l’entrée de Mafate, le Grand Morne cache le Piton des neiges), le GPS permet soit de zoomer soit de se déplacer sur l’espace cartographique, mais c’est un peu trop approximatif comme prise de cap, c’est pas fait pour ça.
      Une visée avec une boussole à miroir, même la moins chère, c’est mieux. Encore que là bas le champ terrestre est émergeant, alors que la boussole faite pour un champ plongeant comme dans nos régions, fait qu’il faut jongler un peu pour que l’aiguille tourne librement dans le boitier, qui alors, n’étant plus horizontal, gène la prise de cap au miroir.
      Ce genre de renseignement n’étant pas indispensable pour s’orienter, c’était plus de la curiosité qu’autre chose. On ne va quand même pas se plaindre quand on a trop de visibilité ?
      Si ton GPS n’a pas la possibilité de mettre une carte (payante ou non), je crois que tu vas regretter de ne pas l’avoir fait plus tôt, le jour ou tu t »en procurera un.
      S’occuper de reporter des coordonnées, voire les convertir sur le terrain, c’est pas l’occupation idéale, il y a mieux à faire, je pense.

      salutations cordiales

      • Bernard77400

        Bonsoir Jean-François,

        Je comprends très bien ta position concernant le GPS avec cartographie, c’est certainement actuellement l’instrument de navigation qui présente le plus de confort pour s’orienter sur le terrain. Je n’ai rien contre, cela semble même être l’outil rêvé!

        En mars 1999 j’ai opté pour le GPS12 qui m’avait été conseillé par un militaire pour l’avoir lui-même exploité dans des conditions d’environnement très difficiles. A l’époque il n’existait pas de GPS de randonnée avec cartographie, donc pas de regret.
        C’est vrai que pour effectuer tous les réglages appropriés sans erreur ni omission, quelques connaissances et un peu d’attention sont indispensables, mais cela me convient.

        Au mois de mai de la même année je suis allé moi-même à la Réunion où j’ai eu l’occasion d’effectuer deux fois sa traversée en autosuffisance. A cause de son autonomie limitée à 12h avec 4 piles AA de l’époque, évidemment pas question d’utiliser le GPS12 pour naviguer. Certes, il n’était pas indispensable mais il m’a bien servi, notamment pour relever les coordonnées des lieux exacts de mes bivouacs reportés sur mon unique carte IGN3615 au 1/100 000 qui me servait pour décider du parcours et me repérer sur le terrain.
        Une fois, il m’a même été particulièrement utile alors que je ne trouvais pas d’espace libre de végétation pour planter ma tente. Avec carte, boussole-plaquette et le GPS12, par triangulation j’ai pu déterminer avec suffisamment de précision les coordonnées et trouver la caverne Mussard de nuit, cachée dans la végétation près du GR1, entre le Piton de Neiges et Hell Bourg (21°05’41S, 5°30’41E).
        Bien d’accord avec toi, aujourd’hui une telle opération est certainement plus simple et plus rapide à l’aide d’un GPS cartographique, surtout quand il pleut et qu’il vente. Mais comme antérieurement je ne disposais que de cartes, boussole-plaquette et curvimètre pour préparer et m’orienter en randonnée, alors c’est peu dire qu’avec un GPS12 je trouvais cela plutôt confortable.
        Un autre aspect de la randonnée peut être pris en considération: si marcher c’est bon pour les jambes, faire la navigation avec des outils qui obligent à l’effort intellectuel, c’est bon pour la tête.

        Ceci dit, déjà depuis quelques années pour préparer les randos à la maison j’utilise couramment cartes papier, curvimètre, mais aussi IGN Rando, Géoportail, Google Earth et, pour transférer et convertir les fichiers, GPS Utility et Gartrip, plus Circé pour la conversion de coordonnées graphiques. Sur le terrain, uniquement cartes, boussole, curvimètre, GPS sans cartographie, ainsi qu’un altimètre pour la montagne.
        Pour le moment tous ces outils suffisent encore à mes besoins, mais j’ai conscience que les progrès technologiques sont très rapides. Faut-il pour autant recourir aux systèmes ‘up to date » si cela n’apparaît pas comme une nécessité essentielle?

        A noter que bien souvent pour préparer un rando, je fais plus vite avec uniquement cartes paper et curvimètre. La trace GPS m’apporte quant à elle, principalement facilité et sécurité pour le suivi du parcours. Le stockage dans le PC ou clé USB ne me sert qu’en cas de réutilisation. .

        • Jean-François

          Bonjour Bernard,
          Merci pour ta communication pleine de bons renseignements, même si certains mériteraient une mise au point. Je suppose qu’un randonneur saura que pour s’orienter avec une carte au 1/100K et une boussole, c’est un peu juste comme précision, je me souviens de mes difficultés au val d’Aoste avec une carte au 1/50k. C’est vrai qu’à la Réunion les sentiers sont bien balisés, et bien visibles, mais la nuit ? ça fait un 2ième point de réflexion, attention à la planification des parcours pour ne pas se mettre en difficulté, surtout si on part seul.
          Je dois dire aussi n’avoir jamais utilisé de curvimètre, ayant préparé des randos pour un groupe en moyenne montagne, je me basais sur les dénivelés pour avoir les temps de parcours sans (trop d’) erreur ..
          Comme quoi chacun pourra s’inventer une procédure de planification et de navigation en fonction de son expérience et de son savoir faire.
          Bravo pour toi, mais comment ferais-tu pour initier un débutant ?
          Je reconnais qu’étant revenu la dessus récemment, j’ai eu l’impression d’arriver après la bataille, grâce à ceux qui se sont coltinés avec les GPS du début, et ceux qui se sont lancés dans la création de cartes open source.
          Maintenant (je me répète) l’utilisation de sites comme « open runner » , de GPS carto open source, c’est d’une efficacité remarquable, on peut partager ses traces avec la terre entière, (et trouver son bonheur dans les traces des autres randonneurs)
          même le balisage devient discutable.
          Je me retrouve avec 3 GPS : mon Garmin etrex vista HCx, dans mon smartphone (ZTE Blade S), et dans mon appareil photo (TZ10 pana), tout le monde en aura un au moins, ça va avoir de l’influence sur les habitudes.

          • Bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            Je reprends les points laissés en attente.

            2/4. L’accès de nuit à la caverne Mussard: ce jour-là, le GPS m’a bien servi!

            Cela fait partie des impondérables qu’il faut savoir et pouvoir assumer.

            En autonomie totale, je ne suis dépendant essentiellement que de l’approvisionnement en eau et des lieux où je peux planter ma tente. C’est ce dernier point qui m’a causé quelques problèmes à La Réunion à cause de l’abondance et du type de végétation. C’est effectivement un aspect que j’ai négligé lors de la préparation. Néanmoins malgré les quelques difficultés rencontrées j’ai toujours déniché un emplacement, souvent peu orthodoxe, pour dormir toutes les nuits sous la tente.

            Pour ce raid, seul le trajet était à peu près défini pour effectuer la traversée dans le temps imparti en rapport avec les vivres emportées. Bien entendu, les places de bivouac n’étaient pas fixées d’avance, c’est la réglementation imposée, l’emplacement approprié, le ravitaillement en eau, les intempéries, l’horaire, l’environnement qui font prendre la décision. Rien à voir avec des sorties en étoile ou des étapes parfaitement prédéfinies dans les refuges ou à leur proximité, comme pour le GR20.

            Cette fois-là, pas possible de trouver un espace suffisant pour la tente, j’avais même envisagé de dormir seulement avec le sac de couchage mais la crainte de la pluie m’a fait rechercher une solution plus sûre. A l’aide de la carte au 1:100 000, du rapporteur de la boussole-plaquette, du réglet, d’un crayon et du GPS12 j’ai pu déterminer avec suffisamment de précision l’emplacement de la caverne Mussard.

            Compte tenu du temps passé, l’accès à cette caverne a eu lieu peu après la tombée du jour qui survient très tôt dans cette région. J’ai souvent eu l’occasion de me déplacer de nuit à la frontale lors des marches d’approches en alpinisme, mais sans le GPS12 j’aurais probablement eu des difficultés à dénicher cette grotte dont l’étroit sentier d’accès était masqué par la végétation.
            Aujourd’hui, il est certain qu’avec un GPS de dernière génération intégrant une carte IGN 1:25 000, l’opération de recherche serait plus immédiate. Mais en 1999 il n’y avait pas sur le marché de GPS avec cartes appropriées à la randonnée pédestre.

            Finalement, tente montée à l’abri dans la caverne, pluie toute la nuit et le lendemain jusqu’à Hell Bourg. Bonne décision, aucun problème, cela fait partie du jeu. C’est aussi ce petit côté aventure qui met un peu de piment dans cette activité.

            Cordialement,
            Bernard77400

          • Bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            3/4. Préparation d’un itinéraire.

            Meilleure est la préparation, plus je me sens libre sur le terrain.

            Je n’ai ni la vocation, ni la formation pour être organisateur ou accompagnateur de grands groupes de randonneurs que je ne connais pas. Je n’ai donc préparé que peu de parcours de grande randonnée en boucle pour des groupes d’une dizaine de copains et collègues, par exemple le tour du Mont Blanc, le Mercantour et quelques autres moins connus. Dans ces cas là je me réfère principalement aux informations contenues dans les Topo-Guides pour aller de gîte en gîte.

            Mon domaine de prédilection, c’est plutôt la randonnée en autonomie totale, juste l’eau à trouver sur le terrain. La plupart du temps je la pratique l’été entre 2000 et 3000m en France métropolitaine en couple, voire seul.

            Bien que je connaisse parfaitement la technique rigoureuse d’évaluation des temps de marche pour un trajet de randonnée comme le préconise François, et immédiatement calculés par les outils informatiques disponibles, je me base aussi sur une approximation qui s’est révélée suffisante pour mes besoins propres. Son principal avantage est de ne nécessiter que d’une carte papier, de préférence bien sûr l’IGN 1:25 000, et d’un curvimètre. Pas de topo-guide puisque c’est du sur mesure. Je ne tiens même pas compte des dénivelés et j’ajuste la distance « à plat » sur la carte à raison de 10 km/jour. Une seule fois, et par choix, il a fallu diviser par deux les vivres pour les deux derniers jours.
            La grande liberté que permet l’autosuffisance autorise même de modifier le circuit en fonction des circonstances. Il m’arrive fréquemment de ne pas ficeler d’emblée un circuit, mais seulement de repérer les passages possibles et de reporter le choix au moment de l’action. Bien d’accord avec toi, chacun sa méthode. Celle-ci, à défaut d’être rigoureuse est simple, rapide, suffisante, et surtout elle peut être mise en oeuvre sur le terrain de manière impromptue, ce qui fait tout son intérêt. C’était la façon de faire la plus courante avant l’avènement depuis une période relativement récente de tous ces outils électroniques et informatiques considérés aujourd’hui comme indispensables.

            Par exemple, je dispose de nombreuses cartes pour couvrir les Alpes. Même si j’ai préparé antérieurement à la maison plusieurs itinéraires à l’aide d’IGN Rando, Géoportail, Google Earth, aucune certitude que je puisse les parcourir. En effet,c’est la météo qui s’impose et il m’arrive souvent d’être obligé de choisir un autre massif plus clément. Dans ce cas je définis sur place, au pied levé, un nouveau circuit avec cartes et curvimètre, si possible installé sur une table de pique-nique, à défaut sur le capot de la voiture, loin de mes outils informatiques habituels.

            Quant à l’utilisation du GPS12, par précaution il m’arrive d’y enregistrer préalablement des waypoints de passages obligés tels que cols, passerelles et aussi des route GPS pour préciser des portions de parcours particulièrement difficiles à repérer sur le terrain. Puisqu’il ne tient pas la durée il reste éteint, en roue de secours dans sa pochette à portée de main. En fait, il me sert surtout à relever des points de repère au fil du trajet, les lieux exacts de bivouac pour l’historique et, le plus important, à faire le point en cas de nécessité.

            Cordialement,
            Bernard77400

          • Bernard77400

            Bonsoir Jean-François,

            4/4. Pour initier un débutant.

            Tout d’abord, je lui expliquerai le méthode, après quoi je lui montrerai la réalité du terrain puis je le mettrai en situation de se débrouiller par lui-même sous ma surveillance.
            A lui ensuite de se roder, d’expérimenter, et d’élaborer sa propre technique.
            A noter que dans cette action, s’il y a obligation de moyens, il ne peut y avoir obligation de résultat qui dépend beaucoup trop de l’apprenant lui-même.

            Note:
            A propos d’OpenRunner et GPS Carto Open Source.

            D’après la démo de François, je vois qu’OpenRunner permet des opération semblables à celles que je réalise sur IGN Rando, avec toutefois au moins deux avantages importants: la liberté d’utilisation et l’accès partout dans le monde, alors que pour IGN Rando il faut acheter un grand nombre de CD pour couvrir uniquement la France métropolitaine et l’Outre Mer, rien au-delà.

            Merci pour tes infos, je compte bien les exploiter à la prochaine occasion.

            Cordialement,
            Bernard77400

        • Jean-François

          Bonjour Bernard,
          pour éclairer le débat à propos de la Réunion, je précise qu’il y a 6 cartes au 25K, une au 100K, que les GPS voiture européens n’incluent pas La Réunion (sauf récemment), sinon il faut acheter un kit « france outremer » , même chose pour les cartes topo IGN
          et on finit pas accumuler des frais, et du poids (je suppose que pour une traversée en autonomie on regarde ça de près).
          J’ajouterais que les cartes vectorielles pour voiture n’ont pas la réputation d’être bien à jour, je marché est petit.
          Tout compte fait, j’ai collecté:
          pour le GPS de rando, un fond de carte Open Cycle Map (les courbes de niveau y étaient intégrées)
          pour le GPS du smartphone, la carte vectorielle destinée à la voiture, et la carte image Open Cycle Map pour la rando, dans les niveaux de zoom 11 à 16. Le smartphone était déjà rooté, il faut ça pour faire de la place, et déplacer des applis sur la µSD. Il était prévu pour fonctionner sans connexion data, trop cher en itinérance, et aussi la couverture n’est pas garantie partout en zone montagneuse, là ou on aurait besoin d’aide.
          J’ajoute que mon lieu d’hébergement disposait d’un accès internet, et la consultations de sites spécialisés rend de grands services : randopitons, openrunner et d’autres.
          La seule info qui aurait pu manquer était donnée sur une carte fournie parcimonieusement au syndicat d’initiative, les temps de parcours moyens des itinéraires de rando !! (d’abord obtenue en allemand, puis ensuite en anglais, les autres langues pas dispo) C’est peut-être sur un site, mais j’ai pas trouvé lequel.
          Bref je me suis permis de randonner sans carte papier, mais quand même avec une boussole (qui n’a pas servi)
          Chacun redéfinira ses exigences en matière de sécurité …

          • Bernard77400

            Bonsoir Jean-François,

            Pour ne pas perturber le classement des articles de François, j’ai placé mon texte à ton intention dans « Comment préparer une randonnée » (1)

          • François

            Merci Bernard. J’apprécie la discussion avec Jean-François, structurée, argumentée et respectueuse. 😉

        • Bernard77400

          Erratum:
          Post de 13 janvier 2013 at 03:13

          Coordonnées Caverne Mussard, lire: 21°05’41″S, 55°30’41″E

  • Bernard77400

    Bonjour Jean-François,

    Retour dans l’article du GPS.

    Tu prêches un converti pour ce qui concerne l’outil pédagogique que représente un GPS.

    Je reste cependant plus réservé pour en faire l’apprentissage avant de bien maîtriser le couple carte-boussole car, une fois que l’on sait se servir d’un GPS avec cartographie intégrée, cela me paraît plus difficile de se motiver pour utiliser uniquement carte et boussole. Par contre, certains qui rencontrent de grands difficultés à lire une carte peuvent très bien se servir plus facilement d’un GPS pour se lancer dans la randonnée, ce qui est évidemment heureux. Toutefois, c’est aussi un risque, surtout si la facilité d’usage les incite à partir en solo, voire pire, à conduire un groupe avec comme seul instrument de navigation un GPS cartographique dont ils n’ont peut-être même pas une totale maîtrise. Cela existe, on m’a déjà reporté plusieurs cas. Pour moi c’est là que réside le problème.

    Certes, personnellement, je n’ai pas fait comme toi l’expérience pédagogique dans le domaine de la rando et parmi les randonneurs que je connais, aucun ne veut entendre parler du GPS, ce en quoi je pense qu’ils ont tord. Néanmoins, j’observe que l’usage du GPS routier se développe rapidement et je connais autour de moi bien des personnes qui ne pouvaient pas naviguer avec une carte routière qui n’hésitent plus maintenant à prendre de petites routes sans aucune carte papier à bord. C’est très bien tant qu’aucun problème ne survient, mais même en absence de dysfonctionnement de l’instrument on en voit qui, après avoir confondu le nom de leur lieu de destination avec un homonyme, se retrouvent à perpète sans même s’en apercevoir:
    Or il me paraît pourtant plus facile de circuler sur le réseau routier avec une carte Michelin au 1:1 000 000 ou au 1:200 000, qu’en montagne avec une carte IGN au 1:25 000.

    Note: à propos de l’identification d’un sommet je pensais plutôt à ton anecdote du Queyras qui avait nécessité une carte au 1:100 000 a posteriori car il était situé en dehors de la 1:25 000..

    Cordialement,
    Bernard77400

    • Jean-François

      Bonjour Bernard,
      Bonjour François,
      merci pour ton petit mot, ça fait au moins une personne qui s’intéresse à notre discussion, sans oublier Marc, et Catherine, et si ça pouvait aider certains à trouver leur bon chemin …
      Pour Bernard, je crois que l’on aborde la question de l’apprentissage.

      première remarque, il y a d’excellents navigateurs qui ne se servent que de la carte, à partir du moment ou elle est bien tournée, le nord de la carte sur le nord du terrain, tout le reste en découle (évidemment ça ne marche que s’il y a des chemins à identifier). Pour eux, comprendre la carte veut dire y reconnaitre les élément du terrain qui les intéressent et c’est tout. Maintenant, comment ont-ils fait pour l’apprendre ? je sais ce qui s’est passé pour moi : je suivais la rando avec la carte à la main, en essayant de repérer des choses, mais il faut admettre que d’autres procéderont différemment.

      deuxième remarque, on peut faire du jeu carte boussole un jeu quasiment virtuel, il m’est arrivé de suivre un groupe qui va d’un coté, puis de l’autre, à la fin, on se congratule, et une fois à la maison personne va se rappeler par ou on est passé, même pas sur celui qui l’a conduit (si si, j’ai eu la preuve). On a fait en gros le nombre de Km prévus, quand on a de la chance et c’est tout. Je vous laisse imaginer l’étonnement de ce genre de personne quand on leur place -leur- trace GPS sous le nez.

      troisième remarque, un bon navigateur n’est pas forcement préparé à la conception de parcours, c’est une démarche différente, là aussi j’en ai eu la démonstration : j’avais imaginé une rando dans les Dolomites, pour un groupe prenant les sentiers, un autre les via ferrata (passé les 2 premiers jours)
      Celui qui guidait le premier groupe m’a demandé l’hiver suivant de venir voir comment je préparait la rando suivante (dans le Queyras). Gros étonnement de ma part.

      Je n’arrive pas à imaginer comment on peut partir en rando sans comprendre une carte, GPS ou pas.
      C’est quand même par là que je crois qu’il faut commencer, quelque soit la méthode. Ensuite c’est quoi le vrai problème ? savoir ou on est dessus, là aussi, peu importe la méthode. Un débutant peut apprendre beaucoup en allant en mode découverte et en examinant sa trace après coup (bien sur je ne lui conseille pas d’aller se perdre)

      La comparaison plus ou moins consciente avec un GPS de voiture ne marche pas puisqu’on ne demande pas à un GPS de rando de calculer la navigation. Je crois que ça avait été essayé, en vectorisant tous les chemins de rando, ça ne marche pas car on passe absolument n’importe ou. Il est pas question d’abandonner cette faculté à décider. J’ai déjà fait un couplet là dessus et j’ai l’impression de ne pas arriver à me faire comprendre: la conception de la rando se fait -avant-, le GPS n’est qu’un outil pour s’assurer de sa position si besoin est. (et si on est toujours sur la trace préparée)

      J’ai du mal à imaginer qu’un groupe suive un guide qui suivrait une trace GPS sans rien comprendre.
      D’ailleurs ceux qui ont l’habitude de se laisser guider feraient bien de s’en préoccuper : maintenant que les GPS sont (ou seront) partout pourquoi ne pas systématiquement enregistrer la trace pour l’étudier après ?
      Moi en tout cas, c’est bien parce que je voulais comprendre ou on m’emmenait que je me suis intéressé à mon orientation, et donc à lire la carte pour commencer.

      Maintenant si certains croient pouvoir faire tout et n’importe quoi parce qu’ils ont acheté un GPS, vous l’avez compris, c’est pas ce que je préconise.
      Le GPS peut-il abimer le cerveau ? faire oublier la signification d’une carte ? peut-on prouver ce genre de chose ?

      • Bernard77400

        Bonsoir Jean-François,
        Voir mes commentaires dans les pavés ci-dessous.

        Cordialement,
        Bernard77400

        • Jean-François

          merci pour tout Bernard,
          j’ai poursuivi les interventions, mais je constate que la dernière postée reste en attente de modération, ce qui interrompt la conversation.
          peut-être à bientôt, au détour d’un chemin.

          • François

            Bonjour Jean-François,

            Le commentaire a malheureusement été mis en attente de modération automatiquement à cause des deux liens. C’est une caractéristique de beaucoup de spams. Je l’ai donc accepté manuellement. Désolé du délai, je profitais de quelques jours de vacances en Forêt-Noire.

            A bientôt,
            François

    • Bernard77400

      Bonsoir Jean-François,
      Apparemment voilà un sujet qui te tiens à coeur. Je pense aussi que c’est effectivement bon de faire part de son expérience pour aider les nouveaux randonneurs à la recherche d’informations.C’est donc dans cet esprit que je te soumets quelques commentaires en réponse, car je te perçois personnellement suffisamment expérimenté sur les sujets abordés.

      Remarque préliminaire:
      Tout d’abord, une remarque tout à fait générale qui peut permettre de mieux accepter les différents points de vue que j’ai lu dans les divers commentaires de cet article, ce qui me paraît fondamental bien que très élémentaire: nous n’avons pas tous les mêmes potentialités, ni les mêmes acquis, ni les mêmes expériences, ni les mêmes motivations. Il me paraît donc normal que ces diversités se manifestent dans l’ensemble des activités de la randonnée pédestre, aussi bien physiques qu’intellectuelles. C’est bien aussi ce que tu me sembles exprimer sous une autre forme dans tes écrits.

    • Bernard77400

      Mémorisation du trajet suivi:
      Personnellement, la meilleure façon de mémoriser un circuit c’est de le préparer et de le parcourir carte à la main pour faire la relation avec le terrain, ce qui ne m’empêche nullement d’apprécier le paysage. Ensuite, si besoin, en fonction du déroulé réel, en fin de journée je peux apporter les correctifs sur la carte sans difficulté de mémorisation.
      Si en plus j’ai pris soin d’enregistrer la trace du parcours, nul besoin de faire appel à ma mémoire, celle du GPS est bien plus performante et précise.

      Le pire cas c’est quand quelqu’un d’autre prépare et conduit la randonnée. Si en outre je me contente de suivre sans m’occuper du cheminement et qu’en plus je discute en permanence avec mes compagnons de marche, je n’ai alors que très peu de souvenirs du parcours cartographique que je serais bien incapable de reproduire. Pris par la discussion, même le paysage est laissé de côté. La finalité de ce type de rando est essentiellement une journée d’activité physique en plein air agrémentée de contacts sociaux. Autre aspect très sympathique de la randonnée, mais techniquement passive.
      Dans ce cas, si je suis un peu malin j’utilise mon GPS pour enregistrer la trace du parcours et en fin de journée je la stocke sur mon disque dur. Ultérieurement je peux l’exploiter moi-même sans fournir le travail de préparation correspondant, ni avoir besoin de compétences particulières pour suivre le tracé au plus près. Point besoin non plus de carte et boussole, on est alors très proche du cas d’utilisation du GPS routier, on n’a rien à connaître, c’est bien l’instrument qui fait le guidage.
      Reste plus qu’à croiser les doigts pour que cela fonctionne sans problème.

      Dans le premier cas je mémorise bien parce que j’ai fais moi-même tout le travail, on peut parler « d’apprentissage sur le tas », voire même de pédagogie active.
      Dans le second cas j’ai des difficultés parce que seules mes jambes sont actives, en tout cas mon cerveau était occupé à autre chose. Grand merci au GPS qui a fait le travail de mémoire à ma place.

      On rencontre une situation semblable lorsqu’on voyage en voiture. Le chauffeur, attentif au parcours, et le copilote qui fait la route en suivant la carte sont techniquement plus actifs que les passagers qui papotent à l’arrière. Leurs souvenir du trajet sont à coup sûr différents.

    • Bernard77400

      Apprentissage de la lecture d’une carte de randonnée:
      Je n’ai rencontré aucun problème particulier. Probablement, omme beaucoup de randonneurs j’ai d’abord exploité les cartes routières Michelin et quand j’ai commencé à en ressentir la nécessité pour faire mes premières ballades en forêt, j’ai utilisé tout naturellement les cartes IGN au 1:25 000. Toutefois, soucieux d’en avoir la maîtrise, j’ai étudié quelques bouquins spécialisés dans ce domaine. Ensuite, selon le proverbe bien connu « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », je suis allé sur le terrain où j’ai mis en application les exercices proposés. Pour éprouver mes connaissances, progressivement je me perdais volontiers de plus en plus en forêt, le jeu consistant bien sûr à retrouver la voiture sans galérer. Il me semble qu’il s’agit de la méthode d’apprentissage la plus courue parmi les randonneurs non professionnels. Je n’en connais pas d’autre que je puisse indiquer mais je sais que des amis accompagnateurs ont suivi des stages de formation, certains sans résultats probants. Par contre, même pour un bénévolat, s’il s’agit d’encadrer des groupes, surtout en montagne, il me paraît indispensable de suivre les formations proposées par la FFRP pour ceux qui engagent leur responsabilité dans ce type d’activité.

      Tout comme toi, « je n’arrive pas à imaginer comment on peut partir en rando sans comprendre une carte ». Pourtant, je connais trois personnes qui fréquentent trois club différents et qui me rapporte ce phénomène. L’astuce consiste à pouvoir se passer de carte, elle tient en un mot: BALISES!
      Ces pseudo-accompagnateurs bénévoles se limitent aux boucles de randonnées balisées, et puisque le groupe est nombreux, il y a toujours suffisamment de pairs d’yeux pour ne pas les manquer, et au moins quelqu’un qui sait se servir d’une carte et d’une boussole. Quant à la version plus technologique et encore plus facile, elle tient également dans un sigle: « GPS ». C’est la triste réalité!

    • Bernard77400

      Conception d’une rando:
      Encore d’accord avec toi, « la conception d’une rando se fait avant » l’utilisation du GPS. Seulement voilà, tu l’as même conseillé dans plusieurs de tes commentaires, la solution de facilité c’est « OpenRunner », et bien d’autres sites semblables. En effet, il suffit de récupérer un tracé pour suivre un parcours sans l’avoir préparé, sans carte et sans boussole. L’autre méthode de récupération de tracé, je l’ai déjà expliquée précédemment, il suffit d’enregistrer une trace lors d’une randonnée guidée par une tierce personne. Intérêt de cette méthode, le passage à pied sur le parcours peut servir de préparation. Mais rien n’empêche de faire enregistrer le cheminement par un copain, dans ce cas aucune préparation non plus.
      Dans ces exemples, certes le GPS n’a effectivement pas calculé la navigation, il a simplement enregistré le résultat. Il suffit alors de suivre le tracé affiché. L’usage que l’on en fait peut alors être tout aussi passif que celui du GPS routier. Puisque dans la vie courante, il y a de très nombreuses personnes qui suivent un leader sans trop se poser de questions, alors pourquoi pas un guide de randonnée.

      Comparaison avec l’utilisation d’un GPS routier:
      Concernant l’exemple de l’utilisation du GPS routier, je voulais simplement mettre l’accent sur le fait que d’aucuns en font usage sans en avoir une complète maîtrise, sans y prêter suffisamment attention et sans aucun esprit critique. Pourquoi n’en serait-il pas de même avec l’emploi d’un GPS de randonnée?
      Bien sûr, le GPS de rando n’applique pas un algorithme pour calculer la trace qui est définie par le concepteur du circuit ou son déplacement sue le terrain, mais nous sommes bien d’accord qu’il faut également en avoir une parfaite maîtrise, y prêter suffisamment attention et interpréter ses résultats avec un esprit critique sous peine de déboires, ce dont certains n’ont pas du tout conscience.,

      Pour rendre l’opération de repiquage plus active, on peut effectivement se poser la question
       » pourquoi ne pas systématiquement enregistrer la trace pour l’étudier après? « . Ma réponse est: par simple: manque de motivation, ou de comportement de consommateur passif.

    • Bernard77400

      En guise de conclusion:
      Je suis de ton avis, il est probable que l’usage du GPS de randonnée se développera à l’image du GPS routier. C’est juste le prix qui est aujourd’hui le principal facteur limitant, certainement à cause d’un marché plus restreint, mais quelques-uns associent l’application routière et l’application rando.
      Ce qui me paraît tout aussi indéniable c’est que cet instrument facilite la navigation à un tel point qu’il permet ainsi à une population plus large d’accéder à la randonnées, notamment en solo, avec les conséquences déjà rencontrées liées à l’usage du téléphone portable.

      Finalement, comme d’habitude nous sommes à peu près d’accord sur tout, sauf sur la position exposée par François dans son article.
      Effectivement, pour ce qui me concerne, le principe de précaution m’incite à penser qu’il est d’abord important de bien savoir naviguer avec carte et boussole. Après, chacun opte comme il lui convient, soit le GPS en roue de secours à portée de main pour pallier à une difficulté de navigation carte-boussole, ou simplement confirmer une option de direction. Soit l’inverse, carte-boussole uniquement si un problème survient avec le GPS.
      Dans tous les cas de figure il importe d’assumer ses choix, mais personnellement j’ai déjà été le témoin de deux manques de respect de règles élémentaires qui se sont soldées par l’intervention des secours en montagne.

      Finalement, ce qui est capital, c’est bien de posséder un savoir faire performant concernant l’usage de tous ces outils de navigation qui sont parfaitement complémentaires. En effet, il ne faut pas perdre de vue que leur raison d’être est de permettre de faire face à tous les problèmes d’orientation rencontrés sur le terrain.

      Cordialement,
      Bernard77400

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,
    d’abord merci pour ces messages précédents, et ton intérêt pour le sujet : l’apprentissage de la navigation et la conception de parcours.
    Il y a un grand nombre de points ou nos constatations se rejoignent et qui ne mériteront que peu de commentaires, toute autre personne pouvant en constater elle même le bien fondé par ses propres observations.
    par exemple, au sujet de la mémorisation du parcours, le fait de l’avoir étudié lors de la préparation à distance (dans le temps et l’espace) permet de voir le paysage différemment lors du déroulé effectif, c’est -le- bonus pour celui qui fait une rando pour autrui, une vraie bonne surprise pour moi, l’impression de « déjà vu » mais avec des transformations, un souvenir qui se matérialise, en quelque sorte.
    Quand le parcours est bien préparé, la carte peut rester dans le sac à dos, une re mémorisation le matin avant le départ suffit, je parle de l’époque avant le GPS, et oui, l’existence de sentiers, le balisage, la compréhension de la montagne, tout cela va servir dans la journée.
    La formation à la conduite des groupes, pour moi c’était l’observation des guides, le bouche à oreille (ceux-ci aiment bien répondre à ceux qui s’intéressent à ce qu’ils font), j’ai eu la chance aussi d’être briefé par une personne ayant travaillé pour terre d’av, principalement sur certains aspects de la dynamique des groupes et leur cohésion, en gros, s’il y a des blancs dans le planning, le groupe se disperse, et des efforts seront à fournir pour le rassembler à nouveau; par contre, si des activités sont proposées tout le temps, la cohésion du groupe peut augmenter.
    Maintenant, c’est vrai qu’en tant que participant, (qui lui n’a pas eu l’occasion -je dirais même la chance- de préparer le parcours) ça demanderait tellement d’attention pour observer tout ce qu’il faudrait que l’attention se relâche, ça fait du bien aussi. Avec une carte à la main, ça s’améliore, on le comprend mieux, ce parcours.
    C’est vrai aussi que si le participant n’a pas le projet de se rappeler du chemin, son esprit ne cherchera pas à en conserver une trace, la mémoire va se nettoyer toute seule, et encore plus vrai avec un « assistant » qui le fait à sa place.
    Cela dit la réutilisation d’une trace sur un GPS qui n’a pas de fond de carte, je n’ai pas d’expérience là dessus, j’aurais tendance à conserver la carte à la main, mais tu t’en doutes, si le fond de carte est dans le GPS, la carte reste dans le sac à dos, voire à la maison, ou même au magasin, selon l’estimation qui est faite de la difficulté potentielle du terrain, de son besoin de sécurité.
    J’estime ne pas être dépendant de cette trace, c’est la liberté du guide qui fait confiance à son savoir faire, au contraire parfois il y a un malin plaisir à broder autour de la trace quand c’est possible, des randonneurs peuvent apprécier du terrain varié.
    Certains randonneurs estiment « on s’en fout de faire plusieurs fois les mêmes parcours s’ils sont beaux »
    alors que certains animateurs préfèrent faire de l’inédit, quitte à ce qu’il n’y ait aucun intérêt, ou plutôt qu’ils ne savent pas leur en donner.
    On ne va quand même pas se plaindre si OpenRunner + GPS nous libère une partie du cerveau, alors qu’on peut l’utiliser à observer les gens, leur apporter des infos, leur suggérer des observations à faire, la faune, la flore, la géologie, seule l’imagination de l’animateur limite.
    Finalement, je ne sais pas ce qui est le plus passif, piquer une trace sur internet ou choisir un tracé papier sur un topo guide sans autre forme de procès.
    Quand on veut collecter des infos, ça peut aller assez loin, notamment sur internet, tu t’en doutes.
    OpenRunner peut être une aide pour créer des traces ex nihilo, c’est une bonne base de travail au moins pour ne pas refaire plusieurs fois la même réflexion et on peut tester et retenir des bouts de parcours, ensuite on les assemble comme un kit.
    à bientôt

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,
    je vois que tu as abordé, dans un de tes messages nocturnes (à moins que ça provienne d’un autre fuseau horaire …) la question de l’apprentissage de la lecture de la carte. Autant c’est possible de se rappeler comment ça s’est passé pour soi, mais pour ce qui est de l’apprendre à autrui .. la démarche à faire pouvant être fort diverse. Certains semblent y avoir renoncé, il leur semble que ça leur demanderait trop d’efforts, même en ville, préférant compter sur un transport public, et en demandant leur chemin à partir de la station.
    Rien que pour aller dans plusieurs lieux différents à pieds sans faire trop de zigzags c’est utile de lire une carte, noter ses étapes, décoder un index de rues, c’est déjà un début.
    Tiens même en Suisse, s’il manque le « vous êtes ici » :
    http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/17924968
    Ensuite faire mentalement la correspondance avec le terrain, tourner la carte dans le bon sens pour que ça corresponde, repérer ce qu’il y a le plus visible :
    le relief, l’hydrologie, les voies de communication.
    Ceux qui voient en relief seront avantagés.
    Dans la pratique un cours particulier peu être utile, mais plus encore une démarche personnelle.
    Il sera peu efficace d’apprendre des « trucs » d’autrui, si on ne s’en sert pas. Je pense que l’on sait faire ce qu’on a déjà pratiqué, et qu’on oublie le reste. S’il existe un tour de main que l’on ne pratique pas, c’est probablement qu’on en a pas eu besoin.
    Ainsi la méthode 123 sylva , à chaque fois que je vois la doc je me dis « ah c’est bien ce truc là » mais je pratique pas, sur les chemins c’est pas utile.
    http://www.silvacompass.com/detail.aspx?id=274
    « des stages de formation, certains sans résultats probants » tu m’étonnes !!
    surtout à la FFRP , vaut mieux s’en passer, et éviter à tout prix de demander du secours.
    Les balises c’est un bon complément de la carte papier, au moins on est rassuré sur sa position.
    Quoique maintenant je commence à dire qu’il faudrait envisager de s’en passer, vu l’apport des nouvelles technologies, en tout cas arrêter de baliser, et de pondre des docs papiers, ça devient « has been »
    à bientôt.

    • Bernard77400

      Bonsoir Jean-François,

      Il en va de l’orientation comme de toutes les activités humaines, certains réussissent mieux que d’autres en fonction des potentialités, des motivations et du travail d’apprentissage effectué, c’est à dire le temps que l’on accepte d’y consacrer. Si ces trois conditions ne sont pas réunies, quelque soit le domaine considéré, il n’est pas possible de devenir performant, pour preuve les nombreux échecs scolaires malgré tous les moyens mis en oeuvre. La navigation n’échappe pas à cette
      règle.

      Il faut être conscient qu’il existe de nombreux domaines plus intéressants dans lesquels s’investir, ou prosaïquement plus prioritaires. Mais pour celui qui veut pratiquer la randonnée, c’est un passage obligé pour être non dépendant d’un tiers ou d’un balisage qui limite la liberté d’action.

      Je suis de ton avis, la méthode active est certainement la plus efficace, mais encore faut-il avoir envie de se prendre en charge car elle oblige à faire des efforts personnels, ce que d’aucuns n’acceptent pas bien. Plus simple de se comporter en consommateur passif et de faire sans cesse appel aux autres. Vaste débat qui sort du cadre de ce blogue.

      Les balises de randonnée sont effectivement d’une aide précieuse mais personnellement j’essaie de ne pas en être trop dépendant car elles peuvent manquer à des endroits critiques pour l’orientation. Toutefois, à moins de faire comme nos lointains ancêtres ou comme certaines tributs primitives actuelles, on sera maintenant toujours assujettis à des technologies plus ou moins sophistiquées telles que cartes, boussoles et GPS. A chacun de choisir son boulet. Par sécurité, moi je prends les trois ensemble, mais je ne perds pas de vue que contrairement à la course d’orientation, en randonnée la navigation est un moyen et non une fin.

      Cordialement,
      Bernard77400

  • nicole

    bonjour, je prévois m en procurer 1 gps…. mais je ne sais pas lire une bousole et j ai de la misère a m orienter…… je veut pratiquer le geocoaching donc il me parais essentiel pour moi d en avoir 1… êtes vous de cette avis?????

    merci

    • Jean-François

      Bonjour Nicole,
      Je ne pratique pas la « chasse au trésor » je suppose que c’est comme ça que ça se dirait chez nous, cela dit je vous félicite de vouloir le faire, si pour vous c’est un moyen de partir en balade, de préférence à pieds, tout en cherchant à maitriser votre itinéraire par vos propres moyens. Si vous êtes en difficulté actuellement pour vous orienter, le GPS peut être votre meilleur allié pour apprendre, mais attention, il peut devenir votre ennemi si vous en restez là.
      Habituez vous à lire une carte, à la tourner en correspondance avec le terrain, à ce propos, la boussole va vous aider à mettre le haut de la carte au nord, dites nous si ça vous parait faisable (bien que vous dites ne pas savoir lire une boussole …)
      Ensuite cherchez les correspondances entre ce que vous voyez sur la carte et ce que vous voyez sur le terrain, même si cela vous paraît laborieux la première fois, ça va s’éclaircir ensuite.
      Le GPS vous montrera à quel endroit vous vous trouvez sur sa carte à lui (on voit mal l’intérêt d’un GPS sans carte) que vous repèrerez sur votre carte papier. Essayez ensuite d’avancer sur votre chemin et observez comment le choses évoluent, votre localisation sur votre GPS, sur la carte papier, et surtout les changements dans le paysage, habituez vous à faire (dans votre tête) les correspondances entre tout ça.
      Quand vous aurez rentré les coordonnées de la cache dans le GPS, si vous pouvez lui faire afficher la direction de ce (way) point sur l’écran, à partir de l’endroit ou vous êtes, ça peut être une aide précieuse.
      N’utilisez pas les fonctions de calcul d’itinéraire du GPS, en usage pédestre c’est plus une source de confusion qu’autre chose, essayez plutôt de progresser dans la bonne direction, en vous servant de la carte et de votre observation du paysage.
      J »espère avoir répondu à votre attente, tenez nous informés de vos progrès.

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,
    apparemment mes doutes concernant la mise en ligne de ma contribution qui continue d’afficher un bandeau « en attente de modération » ne sont pas fondés, le robot a du repérer qu’il y a 2 liens dedans, et ça a du lui faire peur. Curieux, il me semble que j’avais déjà placé un lien dans une précédente contribution, et que pourtant ça n’avait pas déclenché d’alarme.
    Je vois que plusieurs fois, tu avais associé les notions de GPS, Open Runner, à des qualificatifs de triste, voire « triste réalité », semblant regretter le bon vieux temps ou ceux ci n’existaient pas.
    C’est vraiment dommage de ressentir les choses ainsi.
    Pourquoi irait-on se plaindre si l’évolution de la technique nous permet d’aller plus loin, plus précisément ?
    D’abord je pourrais dire que ce n’est qu’en s’en servant vraiment qu’on peut en découvrir tous les avantages, et avoir une vision vraiment nouvelle des choses.
    Ensuite si tu penses perdre de la compétence et du savoir faire à la suite de cette démarche, et si tu crains de manquer d’activité, intellectuelle notamment, qu’il te suffise d’aller voir les activités en cours dans la communauté des cartes open source. Il y a des gens qui se prennent d’une passion pour la constitution des cartes et les mises à jours continuelles. Les forums sont très actifs. Pour certains on pourrait même parler de TOCs ( Troubles Obsessionnels C … artographiques ? )
    Cordialement.

    • Bernard77400

      Bonjour Jean-François,

      J’ai employé « triste réalité » non pas à destination des outils disponibles, mais pour qualifier le fait que certains accompagnateurs bénévoles emmènent des groupes alors qu’eux mêmes ne sont pas des navigateurs compétents. S’ils perdent la piste des balises ou si leur GPS présente un problème, ils ne savent pas s’orienter avec carte et boussole.
      Contrairement à ce que tu sembles penser, tout ce que j’ai écrit précédemment devrai te persuader que je suis un fervent utilisateur du GPS. Notamment, j’exploite mon GPS12 à fond de ses possibilités en association avec une carte papier, et cela m’a souvent été utile. Quant à installer des cartes numériques, je l’ai déjà expérimenté sur mon TomTom qui présente l’avantage de posséder un écran de 112x65mm.
      J’aurai bien l’occasion de t’exposer quelques autres points de discussion pour donner suite aux remarques formulées au cours de tes posts précédents.

      Cordialement,
      Bernard77400

    • François

      Le commentaire est maintenant posté – c’était effectivement à cause des liens. C’est une protection qui évite bien des spams de se retrouver sur le blog.

      La discussion peut continuer. 😉

      • Jean-François

        Bonjour François,
        merci pour ton intervention, on comprends bien qu’un randonneur ne va pas passer tout son temps devant un écran, merci aussi d’avoir ouvert la discussion (même si certains des arguments ont provoqué des objections de ma part) car au moins chacun peut faire part de sa pratique, et celles-ci peuvent être fort diverses.
        Maintenant, après cette courte interruption, j’ai du mal à reprendre le fil, et je pense que ça va finir par être un peu dur à suivre dans ce cadre pour tous les autres lecteurs.
        cordialement

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,
    ça devient dur à suivre, je viens de revoir tes interventions 2/4, 3/4, 4/4, félicitations pour toutes ces précisions.
    la caverne Mussard, un lieu historique à La Réunion…
    Pour la taille des groupes, pour moi ça devrait être 12 maxi. Je sais qu’au voisinage des grandes villes, la taille atteint des valeurs absurdes, un peu comme s’il y avait une forte demande et une insuffisance d’offre, d’où mon idée de rendre la navigation plus facile à faire afin de susciter des vocations.
    J’oubliais un des avantages distinctif des solutions façon « openrunner » c’est de pouvoir basculer avec désinvolture d’un fond de carte à l’autre, et encore mieux dans la dernière version, on peut attaquer un tracé avant de mettre les pieds sur le terrain.
    Néanmoins je comprends ton besoin de partir sans attaches, en autonome, avec ce qu’il faut pour refaire une analyse. Changer de destination en cours de journée, j’ai fait ça aussi, c’est jubilatoire.
    Maintenant je suis convaincu qu’il convient de simplifier au maximum les procédures sur le terrain, les rendre accessibles, compréhensibles, et plus sures, plus rapides à mettre en oeuvre. Voilà pourquoi il convient de se remettre en cause quand il y a des facilités supplémentaires.
    Ces technologies sont fragiles, mais on finira par les maitriser.
    Garmin finira par trouver une colle qui donne satisfaction pour ses GPS (la bande de caoutchouc autour des etrex se décolle, et ce, avant la fin de la garantie)
    Les smartphones finiront par avoir des batteries suffisantes, une alimentation solaire permanente pour la fonction GPS, et supporteront de prendre un bon bain de temps en temps (le mien vient d’essayer, il remarche après un bon séchage sur un radiateur tiède, ouvert bien sur)
    bonnes randos

  • nicolas

    merci pour ces deux excellents guides (je vais les garder précieusement et les relire souvent); je suis venu sur ton blog car je pensais trouver des informations pratiques sur l’utilisation du GPS (je viens d’acquérir un garmin etrex 20); j’ai bien compris la finalité de ton article sur le sujet, mais je suis resté sur ma faim quant à l’utilisation pratique du GPS (réglages avant rando, pendant, après); je précise que je n’ai pas l’intention de mettre carte et boussole de coté.
    bravo encore pour cet excellent blog, très très utile.

    • Bernard77400

      Bonjour Nicolas,

      Je vais laisser à François le soin de répondre plus précisément à ta question.

      En attendant, puisque tu me sembles déjà être un randonneur confirmé navigant avec carte et boussole, je suis intéressé par la motivation qui t’a fait acquérir un GPS. Si c’est comme dans mon cas un besoin apparu au fil des randonnées, tu détiens déjà une part de la réponse à ta question, à savoir, satisfaire ce besoin. A l’aide de la documentation fournie par le constructeur, il te faut donc apprendre à utiliser ton GPS pour traiter cette application. C’est un bon début. Ensuite, au fur et mesure de son exploitation, tu découvriras d’autres possibilités qui se révéleront utiles pour ton activité telle que tu la pratiques. C’est ainsi que moi-même j’ai progressé.

      Personnellement je ne possède qu’un GPS12 Garmin qui date de mars 1999, sans cartographie intégrée. Il ne m’est donc pas possible de t’indiquer exactement comment utiliser ton Etrex 20. Toutefois si nécessaire, je pourrai le cas échéant non pas te dire ce qu’il faut faire car cela relève essentiellement d’une organisation propre à chacun, mais seulement t’indiquer ma façon de procéder avec mon GPS12.
      Par ailleurs, si tu as lu les commentaires précédents, tu as déjà une bonne partie des informations à ta disposition.

      Cordialement,
      Bernard77400

    • Bernard77400

      Bonjour Nicolas,

      Repères pour suivre le fil des posts: ta question du 3/02/13 14:19 et ma réponse du 4/02/13 16:45

      Utilisation de mon GPS12 sans cartographie intégrée, certes obsolète mais bien utile quand même.
      Je suis persuadé que cet exemple, bien que d’usage personnel est facilement adaptable à tout autre modèle de GPS.

      Petit lexique personnel pour ne pas se mélanger:
      . tracé: parcours enregistré et affiché sur l’écran du GPS
      . trace: parcours réellement suivi sur le terrain

      UTILISATION MINIMALISTE DU GPS:
      Je prépare et je fais la navigation de manière traditionnelle avec cartes et boussole. Rien n’est enregistré dans le GPS12 qui reste éteint dans sa pochette à portée de main.
      Dans cette situation le GPS12 me sert uniquement de sécurité pour connaître ma position absolue si je n’arrive plus à situer ma position relative sur la carte, généralement à cause d’un défaut de repères.

      UTILISATION MAXIMALISTE DU GPS:
      Je prépare mon circuit à l’aide d’un utilitaire approprié, par exemple IGN Rando ou OpenRunner afin d’obtenir un tracé complet du parcours que je télécharge dans mon GPS12.
      Sur le terrain je navigue en suivant uniquement au plus près de ce tracé affiché sur l’écran du GPS12.
      La carte et la boussole me servent seulement en cas de difficulté de progression qui m’oblige à rechercher une variante d’itinéraire sur la carte, ou si je veux connaître ma position relative, ou encore situer un élément du paysage.
      Au retour, si nécessaire je télécharge ou je modifie à la main le circuit initial pour le mettre à jour en vue d’une utilisation ultérieure.

      VARIANTES INTERMEDIAIRES:
      Je navigue avec carte et boussole comme dans la version minimaliste, mais le GPS12 peut être utilisé de différentes façons.
      . Il reste en permanence sous tension et enregistre le parcours réellement effectué. Au retour je télécharge et je stocke ce tracé dans un fichier pour utilisation future.
      . Sous tension permanente ou occasionnelle, au cours du trajet il me sert à mémoriser différents points d’intérêt. Ces différents relèvements peuvent être exploités au cours de la randonnée et/ou faire l’objet d’un téléchargement le cas échéant.
      . Lors de la préparation j’enregistre différents points susceptibles de me servir sur le terrain en cas de besoin.
      . sous forme de « waypoints »: des passages obligés (pont, passerelle, passage à niveau, tunnel, col), des repères visuels (église, château d’eau, sommet);
      . sous forme de routes: des portions de parcours particulièrement difficiles à repérer sur le terrain.

      CAS PARTICULIER DE LA BALADE IMPROMPTUE:
      Beaucoup vont se balader dans des lieux qu’ils ne connaissent pas, en particulier souvent dans les bois pour y traquer les champignons, sans carte de randonnée ni boussole.
      Personnellement pour une promenade impromptue, dans ces conditions je préfère partir avec mon GPS12, même sans tracé préenregistré. Au minimum il me suffit de mémoriser mon point de retour, cela m’orientera pour revenir. Au maximum, je le laisse sous tension permanente et j’enregistre tout mon cheminement, ce qui facilite à la fois le repérage du trajet parcouru ainsi que mon retour.
      C’est généralement suffisant, mais il faut avoir conscience de la prise de risque en cas de problème lié au GPS. Cette prise de risque est du même ordre avec un GPS disposant d’une cartographie intégrée.
      Parfaitement conscient de cette éventualité, pour assurer une redondance fonctionnelle, j’emporte en plus, si possible, mon GPS TomTom, la carte Michelin au 1:200 000 et une boussole.

      NECESSITE D,UNE COMPATIBILITE CARTE-GPS:
      Par rapport à un GPS avec cartographie intégrée, ce type de GPS de randonnée d’une génération précédente nécessite de disposer d’une carte papier pour pouvoir se situer par rapport à l’environnement. Pour cela il est indispensable de connaître les coordonnées du point à situer sur la carte.
      Pour fournir des coordonnées compatibles avec la carte utilisée, il est indispensable de régler préalablement le GPS en fonction des caractéristiques de cette dernière. Cela implique de posséder des notions fondamentales un peu techniques incontournables pour exploiter un GPS avec des cartes papier en toute connaissance de cause.

      Cordialement,
      Bernard77400

    • Bernard77400

      HISTOIRE DE COMPRENDRE QUELQUES BASE FONDAMENTALES COMMUNES AUX CARTES ET AUX GPS.

      Pour apporter un éclairage sur la notion fondamentale qu’est le lien réciproque GPScarte, je propose une approche pratique via les réglages obligés d’un GPS sans cartographie intégrée pour concrétiser certains concepts qui peuvent paraître quelque peu abstraits au premier abord. Ces réglages sont toujours disponibles sur les GPS à cartographie intégrée pour le cas où la carte numérique en mémoire ne serait pas adaptée au besoin du moment. On serait alors amené à utiliser une carte papier pour combler le manque. Retour à la génération précédente! Ces connaissances élémentaires ne sont donc pas totalement inutiles, même si elles sont moins indispensables que pour les GPS sans cartographie, elles restent néanmoins d’actualité.

      Un GPS sans cartographie peut être utilisé partout dans le monde.Quand on l’exploite en association avec une carte papier, ce qui est le cas le plus fréquent, il est impératif de l’adapter aux caractéristiques spécifiques de celle-ci sous peine d’obtenir des résultats erronés.
      Pour essayer de faire simple je vais considérer un cas concret qu’il faut suivre avec une carte et son propre GPS en main si l’on ne possède pas les connaissances élémentaires nécessaires, ce qui normalement le cas quand on débute.
      Il appartient à chacun d’adapter les réglages à son propre GPS en se référent à la notice utilisateur.

      REGLAGES DU GPS12 LORSQU’IL EST UTILISE SEUL.
      . Route: AutoE/Wxxx°, qui est le Nord magnétique avec calcul automatique de la déclinaison (4 réglages)
      . Format de la position: degrés et minutes décimales hdd°mm.mmm’ (25 réglages)
      . système géodésique: WGS84 (106 réglages)
      . Méridien de référence: 0°, international de Greenwich (sans réglage possible)

      ASSOCIATION GPS12 & CARTE IGN 1:25 000 COMPATIBLE GPS (cas simple)
      . ROUTE -> vrai. Correspond au Nord de la carte, généralement vers le « haut », dans l’axe d’un méridien.
      . FRMT POSITION -> UTM (Universal Transverse Mercator). Ce sont des coordonnées planes métriques.
      . SYSTEM GEO -> WGS84 (Word Geodetic System 1984). C’est le système américain de précision métrique.

      La chiffraison kilométrique UTM des cartes IGN 1:25 000 compatibles GPS est rapportée au système français RGF93 (Réseau Géodésique Français 1993) dont la précision absolue sur les coordonnées est de 2 cm.
      RGF93 est parfaitement compatible avec WGS84 car ces deux systèmes géodésiques se réfèrent au même ellipsoïde global GRS80.
      RGF93 n’est pas disponible sur GPS12 de 1999, d’où le réglage WGS84 qui s’impose.

      Pour faciliter son utilisation, c’est en mars 1999 que l’IGN a commencé à mettre sur le marché ses premières cartes 1:25 000 compatibles avec les particularités du système GPS.
      Ce n’est malheureusement pas encore le cas pour tous les autres types de cartes, aussi le lien réciproque entre le GPS et la carte utilisée n’est-il pas toujours aussi simple à obtenir. Pour simplifier cette opération, malgré la facilité que procurent les fonds de cartes numériques, aujourd’hui si j’avais à faire le choix de l’acquisition d’un GPS de randonnée prévu pour être essentiellement utilisé en France, je comparerais les possibilités de réglage pour l’adapter aux spécificités des cartes française, ce qui ne m’a même pas effleuré l’esprit lors de mon achat en 1999.

      Pour être facilement adapté aux cartes IGN de la France métropolitaine, il faudrait un GPS qui disposerait des réglages suivants:

      Systèmes géodésiques (MAP DATUM):
      . NTF (Clarke 1880 appuyé sur la croix du Panthéon), ED50 (international Hayford 1909), RGF93, à défaut WGS84 (basés tous deux sur IAG GRS80 mondial),

      Formats de la position (POSITION FRMT)
      . Coordonnées géographiques: degrés, grades
      . Coordonnées planes métriques: Lambert (I, II, II étendu, III, IV, 93), UTM (fuseaux 30, 31, 32)

      Méridien de référence 0°:
      . Paris, Greenwich

      • Jean-François

        Bonjour Bernard,
        Excellent point.
        Je reconnais être moins concerné par ces réglages, n’ayant pas à faire correspondre le GPS avec une carte papier sur le terrain (merci aux cartes open source, et à ceux qui s’en occupent), mis à part le choix des unités liées au système métrique, le fuseau horaire. Bien sur les réglages par défaut, ou ceux que j’ai été amené à faire pour m’adapter à la France sont conformes à ta description. Par contre je me suis aperçu que la boussole électronique méritait un peu d’attention, je cite un précis que j’avais déjà fait à propos de mon voyage à la Réunion. (pour Nicolas : le etrex 20 a pas de capteur magnétique, c’est le 30, je crois)

        Déclinaison magnétique et GPS.
        Un GPS ne relève pas de caps, mais des coordonnées de points, si le terminal est stationnaire, il indique le point, sans pouvoir orienter le fond de carte par rapport au boîtier.
        (ici on ne parle pas des GPS de marine à 2 ou 3 antennes, n’ayant plus besoin de mouvement pour s’orienter)
        Si le terminal est en mouvement, il est capable d’orienter le fond de carte correctement par rapport à ce mouvement, alors il se réfère alors au Nord Géographique, s’il indique le cap de la progression. Le terminal peut présenter le fond de carte avec la direction du mouvement en haut, ou bien le Nord (géographique) en haut.
        Les terminaux intègrent parfois un capteur magnétique, selon une tendance qui remonte à l’époque ou la précision du GPS était dégradée volontairement par les militaires, la détermination du Nord manquait alors de précision. La faible différence de coût incite à continuer d’acheter ces appareils, il est à noter que certains téléphones, mais surtout les smartphones intègrent un capteur magnétique 3 axes.
        Important : un appareil avec un capteur magnétique doit être recalibré à chaque démarrage à froid (changement de batterie, période d’inutilisation), suivant la procédure indiquée par l’appareil (2 tours, ou un huit), et qui a pour but de distinguer les champs parasites du champ terrestre, faute de quoi l’indication est fantaisiste.
        L’utilisateur peut configurer son appareil pour que la boussole électronique présente soit :
        le nord magnétique, le nord géographique (en plus gérer une bascule de l’un vers l’autre en fonction de la vitesse du mouvement, le nord magnétique étant prioritaire à l’arrêt, ou aux basses vitesses), le nord de la grille (certaines cartes n’ont pas le nord géographique exactement en haut), ou enfin, un angle déterminé par l’usager (on imagine la déclinaison officielle de l’endroit concerné).
        Cela dit, à mon point de vue le terminal est surtout utile pour vérifier une trace (une suite de points), et pour l’enregistrer. S’il présente aussi un fond de carte (zoomable) c’est bien, mais attention à l’arrêt, l’orientation du fond ne doit pas être pris en compte.

        • Bernard77400

          Bonjour Jean-François,

          Ce que tu décris à propos de la boussole du GPS confirme mes observations.
          Le premier GPS que j’ai eu en mains, le Compass Silva (1995) devait être calibré comme tu l’expliques.
          Celui dont je dispose actuellement, le GPS12, nécessite effectivement un mouvement pour indiquer une orientation correcte pour les raison que tu détailles. A tel point qu’au départ d’une rando, le moment où l’on recherche la bonne direction pour prendre le chemin approprié, je navigue d’emblée avec carte et boussole. Quand le GPS12 a été suffisamment déplacé pour indiquer correctement le parcours suivi, si tout concorde alors je sais que j’ai fait le bon choix. C’est bien pratique car les départs ne sont pas toujours évidents.

          A propos des différents Nord, on considère essentiellement le Nord magnétique et le Nord géographique qui correspond généralement au « haut de la carte ». Or il en existe un 3ème, le « Nord de la projection » qui correspond à la convergence des méridiens et qui peut différer des deux autres. Pourtant, on relève souvent le cap en se référant à la direction d’un méridien qui semble parfaitement orienté au « Nord géographique haut de carte ». Méfiance! Probablement est-ce un Nord fort prisé des topographes?

          Pour ce qui a motivé mon dernier post du 16/02/2013_19:24, j’ai rencontré quelques randonneurs qui pestaient contre leur GPS qui semblait afficher n’importe quoi. En fait, ils ne s’étaient simplement pas souciés de la cohésion carte-GPS. Ils avaient même tripoté leur datum sans savoir que cela avait une incidence.

          Tout récemment j’ai découvert la raison pour laquelle mon GPS12 indique une valeur d’altitude qui peut varier de plusieurs dizaines de mètres par rapport à l’indication portée sur ma carte et sur l’affichage de mon altimètre. Tout simplement parce que ce n’est pas l’altitude qui est mesurée, mais la hauteur ellipsoïdale h qui est différente, tout va donc bien. Cela fait quand même 14 ans que je l’utilise et je ne m’étais jamais posé la question car j’avais lu à de nombreuses reprises que cette valeur était largement entachée d’erreur. Je continue à en apprendre tous les jours, c’est bon signe!

          Cordialement,

          Bernard77400

      • Bernard77400

        Pour ceux qui peuvent en avoir l’usage :

        CARACTERISTIQUES DES PRINCIPAUX ELLIPSOÏDES UTILISES POUR LES CARTES FRANCAISES ET LEURS PARAMETRES DE TRANSFORMATION VERS WGS84

        Calculs réalisés sur « Libre Office CalcPortable pour Framakey »

        WGS84
        a = 6378137,00
        b = 6356752,31424518
        f = 0,00335281066474748
        1/f = 298,257223563
        **************************************
        NTF
        a = 6378249,20
        b = 6356515,00
        f = 0,00340754952001565
        1/f = 293,466021293627
        df = -0,00005473885526816650

        transformation NTF-WGS84
        DA = -112,200000000186
        DF = -0,5473885526816650
        DX = -168
        DY = -60
        DZ = 320
        **************************************
        ED50
        a = 6378388,00
        b = 6356911,94612795
        f = 0,00336700336700337
        1/f = 297,00
        df = -0,0000141927022558864

        transformation ED50-WGS84
        DA = -251,00
        DF = -0,141927022558864
        DX = -84
        DY = -97
        DZ = -117
        **************************************
        RGF93
        a = 6378137,00
        b = 6356752,31414036
        f = 0,00335281068118232
        1/f = 298,257222101
        df = -0,00000000001643483830

        transformation RGF93-WGS84
        DA = 0,00
        DF = -0,00000016434838299301
        DF = 0
        DY = 0
        DZ = 0
        **************************************

        • Bernard77400

          Suite du post du 22 février 2013 at 13:56

          Avec :
          . a: demi grand axe de l’équateur, en mètres
          . b: demi petit axe polaire, en mètres
          . f: coefficient d’aplatissement
          . 1/f: aplatissement souvent présenté sous cette forme

          . df: différence d’aplatissement entre l’ellipsoïde considéré et WGS84 (est à classer dans la liste de transformation).

          . DA : différence du demi grand axe entre l’ellipsoïde considéré et WGS84, en mètres
          . DF : différence d’aplatissement x 10 000 pour faire apparaître un plus grand nombre de chiffres significatifs et rendre le résultat compatible avec le paramètre DF du GPS12.

          . DX : translation du centre suivant l’axe x, en mètres. Souvent donné sous la forme TX
          . DY : translation du centre suivant l’axe y, en mètres. Souvent donné sous la forme TY
          . DZ : translation du centre suivant l’axe z, en mètres. Souvent donné sous la forme TZ

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,
            je me permets de reprendre l’échange après interruption, me demandant qui aurait l’usage des données sur les ellipsoïdes.
            Apparemment tu as récupéré des macros pour libre office calc, très bien.
            Je suppose que des personnes qui utilisent conjointement des cartes papier en liaison avec un GPS (sans carte embarquée) auraient besoin de faire des conversions de coordonnées.
            J’espère que personne n’envisage de faire ce genre de calculs au bord du chemin c’est à dire avec les moyens du bord. Déjà je suis dubitatif sur les calculs de déclinaison à partir des infos fournies sur le bord de la carte, la variation annuelle et la déclinaison à une date x en degré minutes voire secondes, c’est surtout un signe d’impréparation de ne pas avoir récupéré ces infos avant. Un randonneur perdu est sous stress et il ne faut pas trop lui en demander avec les calculs, il y a surement mieux à lui proposer.
            Pour ceux qui veulent vérifier les conversions de systèmes de références à la maison, l’IGN avait proposé un logiciel « Circé » à installer sur PC, par super élégant coté présentation, mais sans doute tout à fait sur. Je suppose qu’il y en aurait d’autres du même genre.
            Autrement pour les surfeurs en une poignée de clics de souris on trouve sur le net des sites qui font ça très bien, avec affichage d’une carte, et je suppose bien contrôlés au niveau fiabilité des résultats. Certains seront même utilisables à partir d’un smartphone (ayant accès au net)
            Tout ça devient peu nécessaire à ceux qui ont une carte embarquée sur leur GPS de rando, celles ci sont bien sur établies à partir du système de coordonnées en usage pour le GPS. Et comme la carte se voit, on irait même jusqu’à se foutre des chiffres des coordonnées. Bien sur celui qui aurait un appel d’urgence à faire, pourrait transmettre ces chiffres tels que, ils seraient compris à l’autre bout sans avoir de transformations à faire. Un smartphone est même capable de construire un SMS contenant les coordonnées locales (sous android) détenues par son GPS intégré, un SMS arrive parfois à passer en montagne là ou la conversation aurait beaucoup de mal.
            La technique nous offre des facilités et j’espère qu’on en fera bon usage, je sais c’est parfois pénible de passer son temps à remettre en cause ses pratiques.
            Bonnes randos.

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,
    je te remercie pour tous ces commentaires dont tout un chacun pourra tirer profit, je l’espère. J’avoue être un peu en difficulté pour placer les réponses au bon endroit, je me suis un peu mélangé.

    Bonjour Nicolas,
    Je comprends tes attentes après avoir acheté un GPS, peut-être aurais tu dis tes projets avant l’achat, ça serait plus facile à deviner ce qui te manque.
    Il y a une configuration à faire, la langue, le décalage horaire, les unités à utiliser, je suppose que tu l’as déjà fait.
    Dès qu’on l’allume il enregistre une trace (après le fix), ensuite à toi de la récupérer sur un PC et l’examiner, ensuite tu pourras enregistrer des waypoints , ou même tes propres traces, à l’aide d’open runner, par exemple.
    Il y a un tableau de bord de la progression qui est bien pratique, il faut apprendre à remettre à zéro le compteur au départ.
    Le mode d’emploi il vaut mieux en connaître l’existence au cas ou, on sait accéder aux fonctions, mais ça explique pas vraiment à quoi elles servent, il convient de se renseigner « ailleurs’ ou deviner.

  • nicolas

    Bonjour Bernard et Jean-François,
    merci pour ces réponses que je comprend de mieux en mieux avec l’utilisation du gps sur le terrain. Mon etrex 20 m’a été offert par mes enfants à noël(ce fut une surprise); ma motivation première a été de ne pas les décevoir en ne l’utilisant pas. J’avoue que la familiarisation avec toutes les commandes (les pages, les champs etc..) n’a pas été rapide car rien n’est intuitif; les notice d’utilisation de Garmin sont, à mon avis, … »déroutantes »; exemple : la chasse au trésor, la rubrique birdeyes mis en avant par garmin dès les premières lignes. Randonnant en club, un adepte du gps (il n’y en a pas beaucoup;nous sommes trois à en posséder un) m’a pas mal aidé et surprise : ça m’a semblé plus simple qu’il n’y paraissait. Je pense que l’intérêt majeur du gps n’est pas de pouvoir naviguer avec mais d’abord de savoir où l’on se trouve. C’est majeur; de tout temps, cela a été le problème de la navigation maritime, aérienne et pédestre. La lecture du blog et des forums sur le sujet m’a beaucoup aidé dans la familiarisation avec l’engin. J’ai encore beaucoup à apprendre pour une utilisation optimale, mais c’est en train de devenir un plaisir. Merci à vous

    • Jean-François

      Bonjour Nicolas,
      Je suis ravi de ce que que tu aie pu trouver de l’intérêt à ce GPS etrex 20, c’est vrai que la logique des menus nécessite une accoutumance, et la multiplicité des réglages demande un peu d’attention, en même temps ils essaient de montrer que des débutants peuvent gouter à la navigation plus facilement, en rajoutant des fonctions … que tu n’est pas obligé d’utiliser.
      Dire ou on se trouve, c’est le principal, à partir de ça toute personne peut commencer à lire la carte, ceci avec une bonne préparation en amont, ça résout la plupart des problèmes
      bonnes randos

    • Bernard77400

      Bonsoir Jean-François,

      Suite de ton post du 20 mars 2013 à 10:38.

      Tu as parfaitement raison de dire qu’un randonneur muni d’un GPS avec une cartographie ad hoc embarquée n’a pas besoin des informations qui concernent essentiellement ceux qui, comme moi, utilisent un GPS sans cartographie. C’est pour avoir été confronté à la nécessité de régler mon GPS12 pour le rendre compatible avec le système géodésique français NTF que j’ai cherché à savoir quelles étaient les valeurs des paramètres appropriés à la transformation NTF-WGS84.
      Il n’est pas impossible que d’autres que moi utilisent des GPS sans cartographie intégrée. Mais également, ceux qui possèdent des GPS avec possibilité d’y charger des cartes peuvent ne pas disposer de celle du lieu où ils désirent se rendre, ou bien ne pas vouloir investir dans une carte numérique trop onéreuse pour n’être utilisée qu’une seule fois. Ils sont alors ramenés au cas de l’utilisation d’une carte papier spécifique pour laquelle le GPS doit être paramétré.
      Certes, tous les calculs auxquels tu fais référence font partie intégrante de la préparation, ils ne sont normalement pas à faire sur le terrain. Néanmoins, pour moi, une bonne préparation pour un trek engagé en autonomie totale comprend aussi la révision de toutes les méthodes et tous les calculs dont on peut avoir besoin afin de rester serein même en situation de stress.

      Un autre aspect du sujet concerne le besoin de comprendre le fonctionnement théorique fondamental des outils exploités, même si ce n’est pas toujours indispensable pour les utiliser correctement. « Savoir c’est bien, comprendre c’est mieux »; de plus cela permet d’avoir une meilleure interprétation du résultat obtenu, surtout si ce n’est pas celui attendu.

      Tu as également raison de dire que la technologie offre des facilités à l’utilisateur d’un GPS de dernière génération qui n’a pas besoin de connaissances particulières. Mais qui peut le plus, peut le moins et les pratiquants des technologies précédentes n’ont aucune difficulté à utiliser les GPS « up to date ». L’inverse est beaucoup moins évident.

      Cordialement,

      Bernard77400

  • nicolas

    Bonjour Bernard et Jean-François,
    merci pour toutes ces infos et conseils très très complets; en relisant tous les commentaires et en randonnant en essayant d’appliquer ces conseils quant à l’utilisation de mon etrex 20, le « brouillard » commence à se dissiper et, bien que randonnant en club avec un accompagnateur, je prépare désormais les randos programmées par le club avec carte et gps, je les suis au gps, le soir je me fais mon propre debriefing sur l’ordi; j’enregistre la trace et c’est un réel plaisir de voir sur la carte (avec Basecamp) le trajet réel et le profil. Je pense que, même si l’on randonne en groupe sans être responsable, il est important de ne pas être un acteur passif. Merci à vous.

    • Bernard77400

      Bonjour Nicolas,

      Bien vu! Je constate avec plaisir que tu as trouvé l’extrémité du fil conducteur, il ne reste plus qu’à suivre.
      C’est une autre approche de la randonnée, complémentaire à l’utilisation carte-boussole, qui soulève des questions plus techniques et oblige à augmenter son champ de connaissances.
      Puisque j’ai commencé, je vais poursuivre avec quelques explications fondamentales qui m’ont été utiles pour exploiter mon GPS12. En effet, elles me paraissent présenter encore de l’intérêt malgré l’utilisation massive des GPS avec carte numérique intégrée.
      Je les regroupe à la suite des précédentes afin de présenter une continuité dans les explications.

      Cordialement,

      Bernard77400

    • Jean-François

      Bonjour Nicolas,
      Bonjour Bernard
      Merci à Nicolas pour ce retour qui fait vraiment plaisir.
      Tu es dans la situation idéale pour donner une réponse appropriée à ta demande initiale : utilisation pratique du GPS (réglages avant rando, pendant, après), on imagine que d’autres « débutants » pourraient apprécier.
      Visiblement ta famille s’est pas trompée en offrant cet appareil.
      Bonnes randos

  • Jacques

    Excellent article.

    Il est possible de traverser le parc du Gros Morne (parc fédéral, Terre-Neuve, Canada) dans les Long Range (5 jours hors piste). Vous devez faire une demande de permis auprès des autorités du parc. Parmi les principales conditions, il y a:

    – vous devez accepter de porter une balise (fournie par le parc) permettant aux rangers de vous localiser en cas de besoin;

    – vous procurer les cartes et posséder une boussole. Vous devez DÉMONTRER (examen à prévoir) que vous êtes familier avec son usage.

    On ne vous demandera même pas si vous avez un GPS…ce qui rejoint parfaitement le propos de l’article.

    Bonne Randonnée.

    • Jean-François

      Bonjour Jacques,

      J’ai été intéressé par l’exemple que tu as cité, mais pour la conclusion que tu en tires, je trouve ça un peu rapide, je m’explique :

      Les gardes ne demandent pas si on possède un GPS ou pas, peut être parce qu’ils pensent que cela n’a pas la moindre influence sur la compréhension de la carte et de la boussole, seul un test permet de le savoir.

      Ils utilisent les services du GPS (qu’est-ce qu’une balise, si ce n’est qu’un GPS en mode relevé de trace plus un émetteur, ceci avec une batterie assez fiable pour 5 jours) et sans doute ça ne les empêche pas de comprendre la carte.

      Bonnes randos, avec ou sans GPS.

  • Christian

    Faire une randonnée en pleine ville en suivant des balises est quasiment impossible (certaines traces disparaissent) donc GPS de secours…..Essayez de faire une randonnée vers Melun et vous comprendez……En résumé : les passages en campagne ou en forêt peuvent se faire à la carte mais si le circuit traverse une ville (ou un bout de ville) : bon courage!

    • François

      Bonjour Christian,

      Il est effectivement difficile de suivre le balisage en ville, mais il y a beaucoup d’autres indices qui se retrouvent facilement sur la carte (routes, parcs, églises, bâtiments, etc.).

      A bientôt,
      François

  • Johannes

    Je n’ai pas de GPS mais et ma carte papier s’est envolée pas plus tard que la semaine dernière. il faut dire que ça soufflait très fort sur les versants « au vent »
    je ne sors que deux bouts de A4 à la fois (recto-verso) mais je n’ai manifestement pas été assez prudent

    • Bernard77400

      Bonjour Johannes,

      Ton anecdote confirme qu’aussi prudent que l’on puisse l’être, on n’est jamais à l’abri d’un incident.

      Il peut être intéressant de savoir comment tu as poursuivi ta navigation sans carte ni GPS.
      Etais-tu seul?
      Etais-tu sur un sentier balisé?
      Disposais-tu d’autres cartes?

      Cordialement,

      Bernard 77400

      • Johannes

        Pour répondre à Bernard77400, j’avait passé la journée dans la pluie, la neige et le vent, et j’étais en route pour la voiture quand ça m’est arrivé.

        Le sentier suivait les crètes mais j’avais déjà fait le choix de la route, il n’y avait plus qu’à suivre…

        Je m’en suis tiré à bon compte.

        D’habitude, j’ai toujours plusieurs impressions de la carte des fois que le groupe se scinde en deux. mais là, c’était en basse montagne et le nombre de A4 devenait important pour tenir 4 jours.

        j’en parle à la première personne mais nous étions en fait 3. Je suis toujours chargé des cartes et itinéraires; mes compagnons se contentent de suivre et ça le leur va bien.

        voilà toute l’histoire.

  • Gummibaerli

    Un débutant pourra par contre laisser son GPS allumé dans son sac et vérifier le soir venu que le parcours effectué correspond bien à celui « planifié ».

  • Yves

    Bonjour
    Je ne me reconnais dans aucune des interventions précédentes. Je suis animateur de randonnées pédestres en campagnes où je mène des groupes d’une trentaine de personnes 3 fois par semaine sur des circuits de 12 à 15 km. Pour varier ces circuits, j’utilise le reste de la semaine à chercher d’autres chemins de randonnées. La plupart des chemins que je teste mène dans des champs et rien de plus. Parfois j’arrive à les faire communiquer et voila : un nouveau chemin de trouvé. Il est bien évident que lorsque je mène mes groupes MES GPS (j’en ai évidemment 2 – pour éviter la panne) me sont indispensables car je n’arriverai pas à mémoriser tous ces parcours. Pas question de triangulation ou autre méthode de rando individuelle (d’ailleurs triangulation avec quoi? dans les chemins creux on ne voit rien pour la faire cette triangulation).
    Alors, pour mener des groupes en toute sécurité et sans le stress de ne plus retrouver mon chemin, j’utilise MES GPS.
    Mais je suis surement un randonneur atypique. Mais j’en vois des atypiques dans mon entourage, mais sans doute ne font ils pas de grandes déclarations sur internet.
    Cordialement

    • Jean-François

      Bonjour Yves,

      d’accord avec le fait que c’est une facilité pour l’animateur, surtout en plaine, comment peut-on être contre l’utilisation d’un GPS ?
      Le débat était plutôt : est-ce à conseiller à un débutant ou pas ? moi je pensais que oui, mais je suppose que tu n’es pas dans cette catégorie.
      Vu ton activité, et pour abaisser ton stress, as tu pensé à chercher des traces gpx sur internet ? (d’ailleurs est-ce que tu partages les tiennes ?)
      quel outil utilises tu pour préparer tes traces ?
      est-ce que tu formes de nouveaux animateurs ?
      connais tu l’existence des batteries à faible auto décharge ?
      est-ce que ça t’arrive de modifier en cours de rando le parcours que tu as prévu ?
      au fait, comment ferais tu pour le localiser sans GPS, même approximativement ?

      bonnes randos

  • Yves

    d’accord avec le fait que c’est une facilité pour l’animateur, surtout en plaine, comment peut-on être contre l’utilisation d’un GPS ?
    Le débat était plutôt : est-ce à conseiller à un débutant ou pas ? moi je pensais que oui, mais je suppose que tu n’es pas dans cette catégorie.
    * Pour un débutant, il faut suivre des circuits balisés uniquement, et suivre son déplacement sur la carte ou sur un GPS, ce qui permet de le réétudier à son retour à la maison.
    Vu ton activité, et pour abaisser ton stress, as tu pensé à chercher des traces gpx sur internet ? (d’ailleurs est-ce que tu partages les tiennes ?) quel outil utilises tu pour préparer tes traces ?
    * Pour préparer mes circuits, j’utilise tout ce qui est à ma portée : carte IGN / internet / BaseCamp. Je publie régulièrement mes nouveaux circuits sur RandoGPS
    Est-ce que tu formes de nouveaux animateurs ?
    * Evidemment, je ne suis pas tout seul pour mener de tels groupes
    est-ce que ça t’arrive de modifier en cours de rando le parcours que tu as prévu ?
    * JAMAIS, sauf cas exceptionnel.
    Au fait, comment ferais tu pour le localiser sans GPS, même approximativement ?
    * Comme tout le monde : j’ai toujours la carte du parcours dans mon sac à dos et une boussole. De toute façon, en France, il y a des pancartes presque partout – avec la boussole, il n’y a donc aucun soucis pour trouver la suivante.
    Cordialement

    • François

      Bonjour Yves,

      Ce que j’ai voulu exprimer dans cet article est que je pense qu’un débutant doit se pencher sur l’utilisation de la carte et de la boussole avant de se pencher sur l’utilisation d’un GPS.

      En plus, c’est en utilisant carte et boussole que l’on développe un bon sens de l’observation selon moi.

      A bientôt,
      François

      • Jean-François

        Bonjour François,

        Je sens que j’ai envie de relancer une polémique :
        La carte papier et la boussole font la magie de développer le sens de l’observation, c’est ça ?
        Essayez de vous promener dans la nature, sans carte ni boussole, et voyons si ça développe le sens de l’observation, et on en reparle.

        bonne randos.

        • bernard77400

          Bonjour Jean-François.

          De retour sur le forum après quelques mois de silence.
          Toujours prêt à la polémique d’après ce que je lis  !

          Tout à fait d’accord avec toi, sans carte ni boussole dans la nature dans un lieu inconnu et sans repère visible, on est plutôt mal pour s’orienter. Reste le soleil, la lune, les étoiles, la mousse, etc, etc… Mais c’est un peu comme suivre des balises dont on ne sait pas où elles nous conduisent.

          Mais je suis également d’accord avec François. En effet l’utilisation de la carte et de la boussole oblige à rechercher des repères, parfois très discrets, qui figurent à la fois sur la carte et sur le terrain pour se situer. Ce n’est pas le cas avec un GPS comportant un fond de carte, si tout baigne, alors pas de souci on sait d’un seul coup d’œil où l’on se trouve, a fortiori si l’on a pris la précaution d’enregistrer une trace préalable. C’est tout l’avantage de cette technologie très sophistiquée. L’inconvénient peut venir de la perte d’entraînement à se repérer avec les éléments du terrain et de la carte. Le jour où l’on est placé dans cette situation il est possible de rencontrer des difficultés à s’orienter sans la présence du GPS. A l’inverse, si on reste trop longtemps sans manipuler le GPS, on risque d’avoir des trous de mémoire au moment de l’utiliser.

          Le bon plan n’est-il pas d’utiliser régulièrement la carte et le GPS ?

          Cordialement

          Bernard

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,
            content de te lire …

            Je pense que le but principal serait, d’après moi, d’acquérir une compréhension du terrain. Les accessoires d’orientation : carte et boussole, ou GPS, nous sécurisent, mais en même temps peuvent capter de l’attention.
            De fait, si on arrive à s’en servir le moins souvent possible (j’ai pas dit prendre des risques) on facilite l’observation du terrain, et, j’espère, la compréhension de celui-ci.
            C’est là tout le débat, le GPS est accusé, à tort selon moi. Ce sont ces accessoires qui doivent être mis à notre service, et pas nous qui devons être mis au leur. Un GPS sans fond de carte nécessite vraiment des efforts pour le relier à la carte papier, j’ai décidé un jour de sauter cette étape et je ne le regrette pas.

            Cela dit, j’aime bien regarder les cartes, avant ou après, à la maison, sur écran maintenant. Open runner a rajouté la couche scanexpress d’IGN et c’est un progrès. Le terminal a toujours enregistré la trace, soit un fil d’Ariane qu’il est intéressant d’examiner après.

            bonnes randos

          • bernard77400

            Bonjour Jean-François

            Suite à ton « post » du 5 décembre 2013 at 09:55

            Probablement y-a-t-il du vrai dans ton propos. En effet, il me semble que de part le monde très peu de marcheurs utilisent des cartes, et encore moins de GPS. Pourtant pratiquement tous arrivent à bon port.

            Ayant eu l’occasion de randonner dans des régions très reculées, je n’ai jamais vu un autochtone muni d’une carte pour se déplacer. Probablement pas disponible, trop chère, difficile à utiliser quand on ne sait pas lire. Et pourtant ils circulent pour leurs besoins coutumiers. Cas limite, en Centrafrique il m’est arrivé de rencontrer en pleine forêt tropicale une vieille femme pygmée seule qui portait des braises pour démarrer son feu une fois arrivée à destination. Tout comme le faisaient nos ancêtres avant qu’ils développent des outils de navigation….et l’allumette. Quand on sait la difficulté pour s’orienter en forêt, il est probable qu’ils ont maintenu par nécessité cette faculté d’observation du terrain, telle que tu la suggères. Néanmoins, ce sont généralement des habitués natifs des lieux dans lesquels ils ne se déplacent qu’en marchant par obligation.

            Faut-il donc vivre comme nos anciens pour retrouver la capacité de se repérer sans aucun instrument?

            Plus près de nous, en montagne j’ai rencontré des chasseurs qui n’utilisent pas de carte, ni boussole, ni GPS et qui pénètrent fréquemment la végétation sans emprunter de chemins. Ils font preuve d’un sens de l’orientation très développé qui fait appel certainement, comme tu le soulignes, à l’observation et à la compréhension du terrain.
            Si en montagne on peut assez facilement prendre des repères pour peu que l’on connaisse les lieux, il n’en est pas de même dans une forêt exempte de relief, et pourtant nombre de chasseurs et de ramasseurs de champignons s’y retrouvent. Toutefois, certains s’y perdent aussi!

            Reste à vérifier si toutes ces personnes font preuve d’autant de facilités à s’orienter dans des endroits qui leurs sont totalement inconnus. En effet, en Amazonie un Indien Campas qui après quelques jours de marche ramenait des poissons logés dans un morceau de bambou rempli d’eau a expliqué que pour parcourir de longues distances la méthode consistait à utiliser les services de guides locaux qui se relayaient de village en village, chacun d’eux ayant une connaissance limité à une portion du parcours. Des chasseurs et des militaires accoutumés à ce type de progression sans aucun instrument pourraient peut-être apporter des infos éclairées sur ce sujet.

            Il reste que lorsque l’on ne dispose pas de facultés particulières pour s’orienter, à l’évidence, carte et boussole aident efficacement à se repérer dans des espaces totalement inconnus, pour peu que l’on y trouve des repères. A défaut, le GPS est bienvenu pour se tirer d’affaire. Idéalement, si ce dernier permet de se localiser sans défaillance et d’afficher une carte mondiale associée, même en utilisant une extension répartie sur plusieurs mémoires, alors n’importe qui peut se rendre n’importe où sur la planète sans aucun sens de l’orientation.

            A propos de GPS sans cartographie intégrée, j’utilise toujours mon GPS 12 de 15 ans d’âge. Il fonctionne encore comme au premier jour malgré de très fréquentes manipulations. Contrairement à toi, je n’ai pas fait le saut technologique pour la bonne raison qu’il suffit à mes besoins.

            Cordialement

            Bernard

  • eudoxie

    Bonjour ,

    Moi aussi j’ai acheté un GPS , en 2008 , et il m’a été très utile !
    Vivant à l’époque en Nouvelle Calédonie, dans un environnement où il n’existait ni cartes correctes ni guides, alors que les chemins étaient innombrables et superbes , nous avons acheté en Australie à l’époque un garmin basique , sur lequel nous avons rentré une carte routière de la Nouvelle Calédonie . Nous préparions nos randos en utilisant google earth pour trouver des chemins et établir une boucle, nous rentrions les points sur le GPS, puis une fois sur le terrain nous tachions de « coller » à nos prévisions .
    Plusieurs fois nous avons du faire demi-tour (chemins coupés, rivières intraversables) et le GPS nous a permis de revenir sur nos traces sans nous perdre .
    Par ailleurs en récupérant les traces d’autres marcheurs sur internet nous avons pu élargir notre champ d’action .
    Alors oui c’est un instrument qui nous a vraiment permis de nous sentir à l’aise dans un environnement pas toujours sympathique . Vive le GPS de rando !

  • joel

    Je fais des randonnées en boucle un peu partout dans le sud de la France et j’utilise surtout des petits guides genre FFRP.J’en ai beaucoup.
    Aussi je n’ai pas de cartes ,à moins d’en acheter plein!
    Pareil pour la boussole dont je ne vois pas trop l’utilité sur un sentier,à moins de couper à travers champs!Pareil pour une préparation Internet des circuits.
    Aussi j’utilise les croquis des guides et leurs textes, insuffisants ,il y aussi le balisage qui parfois vous abandonne en route sur les petits circuits.
    mais j’ai aussi mon gps cartographique TOMTOM sur lequel j’essaie de reporter quelques points.
    De temps en temps celui -çi s’avere très utile pour reperer une route proche,changer de circuit,réparer une erreur d’orientation.C’est une sécurité sans laquelle je ne partirais pas.Je ne l’allume qu’en cas de necessité pour le consulter.
    Je regrette que presque aucun guide ne veuille donner de points gps en coordonnées décimale bien sur.Cela simplifierait grandement les choses .

  • Pierre

    Bonjour, il peut être intéressant d’expliquer la manière pour transmettre des coordonnées Gps aux secours à partir d’une carte IGN. Le système est plutôt simple, et une fois intégré, permettra une intervention beaucoup plus rapide, surtout en cas de mauvais temps ou par accès difficile.

    Je peux être dispo pour vulgariser cette méthode si besoin. N’hésites pas.

    Merci pour les autres infos,

    Pierre

    • Jean-François

      Bonjour Pierre,

      Je sais que ces questions intéressent du monde, moi le premier.
      Comme souvent, le diable se cache dans les détails.
      Le principe m’a été expliqué récemment, les coordonnées UTM sont faites pour ça, les cartes dites « prêtes pour le GPS » ont les repères qu’il faut pour trouver soi même les coordonnées UTM de l’endroit ou on se trouve, tout du moins on on croit être (si c’est pas confirmé par son GPS)
      Téléphoner aux secours, c’est faisable si on a du réseau et de la batterie, si l’un ou l’autre faiblit, en montagne notamment, essayer le SMS, ça finit toujours par passer même en cas de couverture faible, et sans vider complètement la précieuse batterie.
      Les smartphones ont un GPS intégré, on peut faire des essais à l’avance d’une appli pour envoyer les coordonnées, moi j’ai testé avec GPSstatus, (sous android, la version gratuite suffit, autrement toutes les applis cartographiques devraient faire plus ou moins la même chose) on peut « partager » le point, ce qui veut dire envoyer un SMS, (et même préconfigurer le contenu exact de ce SMS), c’est rapide à faire sur le terrain.
      Il serait souhaitable que les secours publient un n° de portable capable de recevoir ces SMS, et en attendant l’envoyer à un ami qui pourra s’en faire écho auprès des secours.
      Bien sur si un déplacement a été nécessaire depuis l’envoi du SMS, laisser des traces pour être retrouvé.
      Il reste un point à vérifier, est-ce que tous nos terminaux GPS peuvent être configurés en UTM ? et surtout, accepter des coordonnées UTM rentrées à la main (pour mon tomtom de voiture j’ai des gros doutes, par contre, il connait les degrés, minutes, secondes, et les degrés décimaux)

      voilà Pierre, je suis en attente de connaître ta méthode
      bonnes randos

      • bernard77400

        Bonjour Jean-François,

        Tout comme toi, je déplore que nombre d’outils électroniques utilisent les coordonnées géographiques et ne disposent pas des coordonnées UTM aujourd’hui présentes sur les cartes IGN au 1/25 000.

        A propos du GPS TomTom, je te rappelle une information que j’ai déjà communiquée dans cette rubrique.

        J’ai utilisé ce « plugin » à plusieurs reprises sans problème.

        Extrait de mon poste n°34 du 08/01/2013 11:56

        « Généralement, les coordonnées des GPS routiers peuvent être affichées uniquement en degrés, minutes et secondes. Par contre, les cartes IGN 1/25000 actuelles, dites compatibles GPS, présentent un quadrillage kilométrique très pratique en coordonnées UTM (Universal Transverse Mercator) ce qui, sauf erreur, ne figure pas encore dans le choix des GPS routiers présents sur le marché.

        Toutefois, dans le cas des GPS TomTom, il est possible de présenter les coordonnées sous forme UTM et ainsi de pouvoir se positionner aisément sur une carte IGN au 1/25000. Pour cela, il suffit d’installer l’utilitaire « ttMaps » conçu principalement pour afficher divers fonds de cartes, ce qui est également très appréciable.
        Pour de plus amples informations, voir le site http://jrepetto.free.fr/ttmaps/ »

        Cordialement

        Bernard

      • François

        Bonjour Jean-François,

        Pour les GPS routiers, je ne sais pas si c’est toujours possible, mais je pense que ça l’est pour la très grande majorité des smartphones. Il faut par contre parfois télécharger des applications (gratuites ou payantes).

        Et il ne faut pas oublier de vérifier quel est le système géodésique utilisé, même si c’est en général WGS84.

        A bientôt,
        François

  • alain

    En fait j’avoue que c’est la sécurité et surtout la fleme qui me font oublier le GPS: je prépare une rando en déchiffrant sommairement la carte et je n’aime pas y passer plus de 5 minutes , ensuite j’utilise la carte tres régulièrement sur le terrain. Le GPS je ne l’utiliserais volontiers que dans quelques cas:
    1. rando dans un région ou la cartographie est défaillante,
    2. grande ville ou les renseignements sont difficiles à obtenir et les cartes disponible assez aléatoires en Chine par exemple
    3. rando en conditions difficles sur un tres faible relief.
    J’ai apprécié mon GPS (auto!) pour naviguer dans Istanboul à pied par exemple…..
    Mais sur le Vercors je ne l’emporte que pour le jour ou je serai pressé de trouver la Jasse du Play de nuit et par mauvais temps.

  • shortlife

    Bonjour, il y a pas mal de choses qui me frustre en lisant tout ca, je n’ai pas encore apprit a lire une carte topographique ni a utiliser une boussole. Mais je suis venu ici justement pour apprendre car ca pourrait tout de meme me servir on ne sait jamais … Je vais donc lire apres ce msg comment utiliser une carte et une boussole.

    La raison qui m’incite et me pousse a etablir un commentaire ici, c’est qu’a ce que je vois l’auteur de ce site et la majorité des gens ici ont l’air de ne parler uniquement que pour de courtes randonnees. Ce qui me met tres mal a l’aise …

    Pour un voyage a long terme en pleine nature en tant que nomade, je ne peux et veux pas prendre une carte a chaque fois que je change d’endroit, sans parler du prix auquel ca reviendrait et le plus important que je tiens a preciser c’est qu’on ne trouve pas de cartes partout !! Surtout pas dans des villages perdus !

    Je suis effrayé de voir qu’a ce jour je n’ai trouvé aucun moyen efficace et securitaire pour me reperer.

    Le gps a effectivement des defauts consequents, le rechargement electrique, le fait qu’on puisse le casser, y penetrer du sable ou de l’eau, le prix des cartes ign, le reseau, etc …

    Donc comment se reperer pour un voyage a long terme en pleine nature en etant nomade ?

    Certes je passerais par des villages et villes pour me ravitailler en nourriture ou autre, mais je ne peux pas acheter des cartes a chaque fois que je change de region ou de ville, surtout que je sais tres bien que je ne trouverais jamais de cartes dans chaque village et puis devoir chercher les magasins ou en trouver a chaque deplacement ca serait tres contraignant …

    Je ne crache pas du tout sur les conseils de chacun et le soutien de l’auteur pour nous reperer, mais je pense que pour un voyage nomade a longue duree ca me permet tres tres imprudent de ne pas posseder de gps pour de multiples raisons que j’ai cités et bien d’autres surement, meme si je reconnais que les defauts de cet appareil sont peut etre plus nombreux qu’une carte et une boussole …

    Merci tout de meme d’avoir pris le temps de me lire.

    • bernard77400

      Bonjour Shortlife,

      Effectivement, pour un voyage nomade au long cours la cartographie est vraiment problématique, en effet le poids, le volume et le coût peuvent rapidement être prohibitifs.

      Pour la traversée des Pyrénées je m’étais limité à 4 cartes IGN 1/100 000 sur lesquelles figurent les principaux GR. Je disposais aussi d’une boussole et d’un GPS12 sans fond de carte.

      Si l’on reste sur les GR, on peut toujours s’accrocher aux balises mais il ne faut pas en perdre une seule, ce qui est une solution risquée si l’on ne dispose pas d’une carte au cas où l’on sort du chemin.

      Actuellement, la meilleure solution me semble effectivement être le GPS avec cartographie intégrée. Reste le problème de son alimentation sur le long terme, peut-être un panneau solaire peut-il être une solution.

      Les randonneurs rompus aux voyages vers Compostelle ont certainement une expérience dans ce domaine, peut-être trouveras-tu des informations mieux adaptées sur des sites plus spécifiques.

      Egalement certains sur ce blogue mentionnent des tours de France de l’ordre de 9000 km, ce qui est déjà impressionnant. A voir auprès d’eux.
      Par exemple:“Où peut-on faire des bivouacs et du camping sauvage en France ?”-> Thierry dit :19 janvier 2012 at 09:28  » tour de France à pied de 9200 km (non-stop) en 15 mois, et ce par les GR ».

      Il me parait intéressant que tu puisses exposer en quoi consiste exactement ton voyage nomade au long cours.

      Cordialement
      Bernard77400

      • shortlife

        Ba disons que c’est surtout le poids/encombrement et la disponibilité, si je dois acheter toute ma vie des cartes de chaque region mon sac va vite etre plein ^^ Et bien sur le fait que je suis certains de ne pas trouver de cartes partout …

        Le panneau solaire ca j’ai trouvé celui dont j’avais besoin, mais helas je me suis renseigné et il est impossible de recharger les piles d’un gps directement de l’interieur du gps, de plus le panneau solaire en question ne recharge pas de piles, mais uniquement par usb, par consequent il faudrait trouver un adaptateur usb pour l’adaptateur des piles du gps, ce qui va restreindre enormement le choix d’un gps et l’encombrement de tout ces objets ne va pas arranger les choses … Sans parler du prix des cartes europeene ou encore mondiale, c’est inconcevable !

        Je vais essayer de trouver des gens qui voyagent vers Compostelle mais je ne vois pas trop ou …

        Pour l’instant je ne m’en tient uniquement a l’europe et la france, mais je n’imagine meme pas a quel point ce sera compliqué si je partais a l’etranger …

        Comment pourrais je faire pour eviter de payer si cher les cartes europeene et francaise et quoi faire pour recharger directement un gps via usb ?

        En tout cas, merci de tes conseils, peut etre a bientot …

      • shortlife

        Pour ce qui est d’exposer mon voyage nomade a long terme en pleine nature, je crois que ce serait compliqué et hatif d’en parler avec fierté tout en etant a l’aise, j’ai encore trop de problemes que je n’arrive pas a resoudre et avant d’effectuer ce long periple tout au long de ma vie, je dois effectuer un genre de test pendant un an pour voir si ce mode de vie me convient et etait bien celui que j’ai toujours recherché …

        J’ai beaucoup parlé sur voyageforum ou d’autres sites dans le genre, mais il y a trop de contraintes que je n’arrive pas a gerer donc personne n’arrive a veritablement et concretement me conseiller, c’est pour ca que je n’ai pas envie d’empieter avec mon voyage un peu atypique et soit disant loufoque pour certains …

        Donc je fais un bref resumé au cas ou quelqu’un voudrait me soutenir ou me conseiller avant mon depart en Mars.

        J’ai decidé (depuis toujours) de partir vivre en pleine et depuis un an environ je m’y prepare, je veux donc voyager aussi longtemps que bon me semblera en quittant la civilisation, je ne sais pas exactement comment m’y prendre mais j’avais l’intention de faire les courses dans des magasins ou epiceries toutes les semaines ou deux semaines, j’ai tout mis en place pour n’avoir a payer uniquement que 7€ par trimestre jusqu’a ce que mort s’en suive … (frais de tenu de compte et CB), je n’aurais aucun autre frais pendant 10, 20, 30 ans, etc … a par bien sur la nourriture, les imprevus, certains trajets, parfois un peu de telephone, etc … Materiellement je crois beneficier de tout ce qui est pour ma part necessaire pour survivre et pour finir, je continue de me documenter pour eviter accident et tout autre probleme le long de mon voyage, mais avec le peu d’experience que j’ai la theorie me sera surement d’une faible voir infime utilité je pense …

        Je n’arrive pas a resoudre certaines choses, comme l’histoire du gps, savoir ou stocker mes papiers administratifs, comment calculer precisement le temps que je tiendrais avec chaque aliments que je choisirais, etc …

        Je pense ne pas du tout etre pret et partir au suicide, mais c’est justement pour ca que je ne fais qu’un an en france, dans les cevennes ou le puy mary, je ne sais pas encore …

        Enfin je crois que ca vous suffit pour vous faire une idée ^^

        • alain

          Bonjour,
          ton projet cela s’appelle de la survie , il y a des sites dédiés, notamment celui de David Manise: http://www.davidmanise.com/
          Pour compostelle que tu évoques parfois, l’orientaion est simple car le chemin est tres bien balisé la plupart du temps et il existe des guides assez bien fait, d’autre part il existe un outil d’orientation que bien peu mentionnent: la demande a un habitanty du lieu: c’est en général tres efficace.
          Ce qui apparait contradictoire dans ce que tu écris c’est l’ambition de vivre « libre » dans la nature et les précautions tres importantes notamment en orientation que tu souhaite prendre. La survie c’est chercher de la nourriture à temps presque plein et un abri contre les intempéries pour le reste du temps. Il faut faire une croix sur le reste pour avoir les deux choses que ça t’apporte: la liberté et le temps. Pour ce cas la cartographie n’a pas besoin d’être élaborée: une carte routière et une boussole devraient suffire, par contre il faut accepter de renoncer à beaucoup de choses: le confort, l’atteinte d’un endroit précis dans un temps donné etc….
          En survie comme ,pour Compostellela première condition c’est de se débarrasser du superflu et d’accepter de prendre quelques risques.
          Ce projet est assez inhabituel et je te souhaite bon courage.

          • shortlife

            Merci bcp pour ton aide, tu n’as pas bien compris ce que je veux faire mais tes conseils me seront tout de meme necessaires ^^

            Je n’ai pas du tout l’intention d’aller vers Compostelle et de toute facon je ne sais meme pas ce que c’est …

            Je ne veux pas non plus rester a survivre n’importe ou, j’ai quelques objectifs (pays et regions) avec des paysages specifiques et quelques durées de voyages a prendre en compte pour pouvoir tout faire, je n’ai pas l’intention de chasser mais de faire un detour toutes les semaines ou deux semaines, voir plus si j’y arrive, dans une epicerie ou magasin pour me reapprovisionner.

            Et je ne veux pas non plus suivre le moindre balise ou le moindre chemin, donc je doute rencontrer bcp de mondes …

            En tout cas je vais de suite aller voir le lien que tu m’as donné, j’espere que ca pourra m’etre bien utile.

        • bernard77400

          Bonjour ShortLife,

          Ton projet ne me semble pas utopique, mais ce n’est pas à la portée de tout le monde.
          Ceci dit, d’autres l’ont déjà fait et certains sont encore en cours de réalisation.

          Personnellement mon expérience dans ce domaine se limite au maximum à 6 semaines de vacances consécutives. C’est bien insuffisant pour que je puisse te conseiller pleinement pour une durée aussi longue et un budget aussi serré.

          En cherchant sur le Net tu dénicheras très certainement quelques sources d’informations qui correspondent plus à ton projet et pourraient t’inspirer et t’apporter quelques réponses aux questions que tu poses.

          On y trouve de nombreux exemples de voyages au long cours, par exemple en cherchant sur: « tour de france à pied » et « tour du monde à pied ».
          De quoi faire!

          Bonne préparation et bon courage. A l’occasion tiens-nous au courant.

          Bernard77400

          • shortlife

            Budget ? Non je n’ai pas un budget serré pk dis tu ca ? Si mes frais mensuel ne sont que 7€ de frais bancaires et 150 ou 300 de nourritures, ou est le probleme ?

            Que veux tu me faire acheter ? Tu penses a quoi ?

            6 semaines c’est incomparable a ce que je veux faire, j’ai moi meme une plus longue experience (etant assisté, helas), mais tu dois evidement avoir une meilleure theorie ainsi qu’une pratique plus fraiche que la mienne qui remonte a une dizaine d’annees 🙁 Donc je pense que tes conseils ne peuvent pas m’etre fatales … Tu voyageais seul pendant ces six semaines ?

            Oui je n’avais jamais pensé a taper directement une recherche comme ca sur google, j’y cours ^^

            Oui merci encore a toi, je vous tiendrez peut etre au courant avant mon depart, mais je crains que sur un point de vue d’orientation et d’organisation je ne sois pas du tout pret au risque de me retrouver affamer ou perdu en plein biotope ou meme en petite nature …

    • François

      Bonjour,

      Pour rejoindre un peu Alain, tu peux essayer de dissocier les zones où l’orientation est vitale et celles où elle ne l’est pas.

      Par exemple, si tu es en plaine, pas loin de villages, de routes, etc. tu n’as pas forcément besoin de moyens précis pour t’orienter (du moment que tu acceptes de te perdre de temps en temps). Mais en montagne loin de la « civilisation » ça devient beaucoup plus important. Cela peut déjà réduire le volume de cartes.

      A bientôt,
      François

      • shortlife

        Be en fait vu le prix des cartes gps je laisse tomber cette solution, maintenant si je veux pouvoir me reperer sans me ruiner, c’est ou je prend un gps et je tente Openstreetmap ou j’utilise carte et boussole mais je sens que je vais galerer … Surtout pour trouver des cartes partout ou j’irais dans les lieux perdus j’ai du mal a y croire …

        Je viens juste de decouvrir Openstreetmap, j’avais lu des avis comme quoi c’etait fiable et gratuit, libre de droit, ca a l’air tres interessant, mais j’ai un peu peur que ca ne soit pas du tout identique a une carte IGN et qu’il y est des erreurs … Je vais voir ca demain mais au final j’ai l’impression de ne jamais avancer car il y a des inconvenients majeur dans chaque solution et hypotese 🙁

        • shortlife

          Merci pour la video ou tu expliques comment utiliser une boussole d’un point a un autre, mais au final je n’ai tjr pas reussi a savoir comment me reperer si je ne sais pas ou je suis et que je suis hors sentier ?

          Je me suis renseigné encore et encore mais a par le gps je ne vois pas comment faire.

          De plus il manque pleins de cartes numeriques de lieux ou je veux aller et acheter chacune des cartes qui m’interessent me couteraient des millions d’euros au totale.

          Personne ne peut me donner un conseil svp ?

          Je crois savoir maintenant comment me deplacer d’un point a un autre, mais c’est dangereux et peu pratique car non seulement je serais forcé de constamment, pendant le long de ma vie 24/24, devoir galerer a me diriger precisement avec une boussole mais en plus le jour ou je me trompe ou il y a un imprevu je perdrais mon point de repere.

          Et puis je ne comprend pas du tout comment fait on pour se diriger apres connaitre la direction a prendre grace a la visée de la boussole, moi a chaque fois que je prend la boussole l’aiguille ne reste jamais en place, meme avec delicatesse et donc toute ma vie toute la journée et tout les jours je vais devoir tenir ma boussole dans les mains ? A plat en plus ? Meme en prenant un point de repere lointain je me vois pas faire ca tout les jours jusqu’a ce que mort s’en suive … Pour moi ca releve du domaine de l’illusion et de la folie la plus totale surtout que dans tout ca la precision sera diminué au maximum a premiere vue …

          Je ne veux pas rejeter toute solution, mais la franchement ou je n’ai pas du tout compris comment suivre une direction avec boussole ou alors la boussole me rendra fou tellement il est infaisable de l’utiliser dans des conditions comme les miennes a long terme …

          • Jean-François

            Bonjour Shortlife,
            vu votre nom, qui est prémonitoire, je dirais que vouloir tout comprendre est une stratégie infaillible pour empêcher de commencer à faire les choses.
            Cela dit ne connaissant pas vos buts, je ne peux rien dire de plus.
            cordialement.

      • bernard77400

        Bonjour ShortLife

        Dans ton voyage pédestre au long cours en solo tel que je le perçois, il faut être conscient que tout peut être source de difficultés: le lieu où passer la nuit, l’eau, la nourriture, les blessures, les infections, la langue, la navigation, les visas, la conservation de l’argent et des documents, la sécurité, les intempéries, le portage, les mauvaises rencontres animales et humaines, l’arnaque, les hospitalités douteuses, le racket, la recharge des appareils électroniques, l’hygiène corporelle, etc…..
        Bref, tout ce qui caractérise l’aventure, la vrai!

        Je suis bien d’accord avec Jean-François, pour un tel projet si l’on veut tout ficeler parfaitement on passe tout son temps à se préparer et on ne part jamais.

        Je t’avais suggéré précédemment d’aller fouiller dans les blogues des marcheurs qui s’attaquent au tour du monde pour y dénicher des infos auprès des gens expérimentés.

        Personnellement je n’ai que quelques expériences de randonnées et de voyages plus limités dans l’espace et dans le temps pour lesquels cartes au 1/100 000 et boussole ont rempli leur office. Aussi, par curiosité j’y suis allé voir.

        Pour ce qui concerne la navigation, apparemment il y a pas mal de déplacements sur routes bitumées ou larges pistes carrossables et des sentiers à proximité, parfois même balisés.

        Voici quelques références:

        Esteban: http://tourdumondeapied.com/
        « Concernant l’itinéraire, il y a un moyen très simple de ne pas marcher en ayant deux seuls objectif : demander son chemin, et vérifier ce qu’on nous dit. Comment? Eh bien en le demandant seulement une fois ou deux, puis en ayant une idée approximative. Ensuite on marche, on marche, encore et encore, puis quand on commence à se dire qu’on a dû bien dévier du chemin, on redemande et on corrige le tire. En fait comme on a pas de temps précis, d’objectif pour dormir ici ou là, on se fiche bien d’avancer en zigzag ou en ligne droite……… »

        Sylvain: http://www.sylvain-autourdumonde.com/article.php?id=104
        « Comment s’orienter?
        Quand on decide de traverser un pays, que ce soit a pied ou a vélo, il est necessaire d’avoir des informations geographiques de base: les postes frontieres d’entree et de sorties, les villes pour se ravitailler, acceder regulierement a internet voire pour organiser un break (repos, demandes de visas, reparations, achats specifiques … etc), les differents obstacles naturels ou passages delicats (massifs montagneux, forets, rivieres … etc) ou meme simplement pour trouver de l’eau a boire !
        Evidemment le meilleur materiel reste la bonne vielle carte papier, enfin a mes yeux du moins (j’aime avoir une large vue d’ensemble)……….. »

        Groupe constitué: http://toutenmarchant.com/10questions.php
        « ….Nous avons parfois des cartes, pas toujours. Parfois plus des schéma grossiers que de véritables cartes, mais cela nous suffit pour repérer les villages et les villes où nous pourrons refaire le plein de vivres. Nous avons une boussole chacun, pas de GPS ou autre appareil moderne.

        Cordialement,
        Bernard

        • shortlife

          Oui je suis deja tres conscient de tout ca, le probleme n’est pas la, mais merci tout de meme de m’avoir avertit ^^

          Tu me dis d’aller voir des sites au tour du monde, mais ca fait un an environ que je le fais et personne ne parle d’un voyage comme le mien et les gens disent tjr la meme chose, un gps ou une carte, mais dans les deux cas ca ne me convient pas car les cartes IGN gps valent la peau des fesses et que je suis certains de galerer a trouver des cartes IGN partout. Demander a des gens mon chemin ca releve de la naiveté, car je ne vais pas passer ma vie a devoir compter sur les gens, surtout que les reponses ne seront pas aussi concretes qu’un materiel electronique ou papier, c’est le systeme le moins fiable et le plus imprudent et j’ai encore moins envie de devoir rencontrer des gens, je ne veux compter que sur moi meme, au moins je serais tjr mieux servis …

          Non je continue mes recherches, mais c’est en vain …

          J’ai vu une carte au 1/100 000, mon dieu c’est tout petit ^^ Je ne vois pas comment me renseigner sur la disponibilité de cartes au 25 000 ou 15 000 dans les petits villages, ayant deja bcp voyagé que ce soit en ville ou en village j’ai tjr galeré pour trouver la carte dont j’avais besoin surtout qu’il faut passer des heures voir des jours pour trouver la boutique ou le magasin qui vend des cartes …

          Je reste persuadé qu’un gps et que openstreetmap pourrait etre le remede mais soit disant quelqu’un m’a dit que ce n’etait pas du tout fiable …

          Je n’arrive pas a savoir si ces cartes sont fiables ou pas, moi pourtant quand je vais dessus je n’ai pas l’impression que la carte est fausse ou mediocre ?

          Je sais que ca ne vaut pas une IGN mais quand on a pas les moyens on peut se contenter de la gamme en dessous, non ?

          • Yves

            Bonjour
            Que de baratin !!! Quand on veut partir, on part. POINT.On ne cherche pas toutes les mauvaises raisons de ne pas partir – elles sont de toutes façons légions. Une carte du pays à traverser au 1/100000 est bien suffisante avec une boussole. De toutes façons ça ne se passera pas comme vous l’auriez prévu. L’aventure, c’est l’aventure, sinon prenez un tour opérateur.
            Bon voyage ….. si vous partez un jour, ce que je doute très fort !!!!

          • alain

            Jedirais les choses autrement, shortlife. ce que te manque le plus ce n’est pas des outils d’orientation, c’est le lacher prise, la confiance en soi, l’ouverture à la vraie aventure. Pour escalader on ne pet pas se contenter d’assurer quatre boennes prises: deux pieds et deux mains bien calés, il faut lacher une main ou un pied pour prendre la prise suivante. En rando au long cours ce sera pareil: il faut renoncer à tout maitriser parfaitement renoncer à la sécurité maximum, accepter de faire confiance à ce qui va se passer. accepter d’aller « à peu près dans la bonne direction, accepter de se tromper de chemin, accepter de vivre ce qui se présente a chaque instant plutôt que contrôler tout. Tu ne pourras pas partir sans cet effort sur toi. Pense a ceux qui t’ont précédé et qui ont vraiment vécu l’aventure. Donc comme certains l’ont écrit on prévoit a peu prés son parcours avec des points de passage assez précis: lieu de visite, passage de frontière, ravitaillement et entre les deux on vit ce qui se présente sans trop se poser de question et sans contrôler au petit poil l’itinéraire et le planning, en un mot on improvise. si on n’accepte pas ça il faut partir en voyage organisé. Bon courage pour le bout de chemin a faire dans ta tête car c’est le plus dur, ensuite sur le vrai chemin, c’est beaucoup plus simple.

          • shortlife

            Je n’en reviens pas, entendre de telles choses de la bouche de randonneurs … Il serait temps de vous remettre en question je crois, c’est justement avec une mentalité comme la votre que la randonnee ne peut que mal se passer, que des gens meurs et sont accidentés, vous n’ecouterez surement que vous meme car vous avez surement la flemme de reflechir ou alors une haute estime de vous meme, mais vos propos relevent de la naiveté et de l’inconscience, si depuis le debut de mon projet je vous avais suivi je serais deja en sang, ouvert de partout, entrain de me noyer je ne sais meme pas ou, avec du materiel qui m’aurait laché au bout de deux jours et sans avoir mangé pendant depuis un siecle par exemple …

            Enfin de toute facon il ne reste plus qu’a continuer a trouver la solution moi meme.

        • alain

          Oui shortlife , c’est dur de s’entendre dire des choses qui dérangent tes convictions. Avant de juger ceux qui te répondent tu devrais réfléchir a ce qu’ils disent. Ils ne sont pas forcément des charlots, j’ai par exemple 40 ans de randos derrière moi, souvent comme encadrant du CAFou d’autres assos, entre 0 et 4000 mètres, de longues traversées hivernales en autonomie, le chemin de Saint Jacques en hiver (seul) et bien d’autres expériences, le tout avec zéro accident, j’ai plutôt porté secours quelques dizaines de fois à des « aventuriers » plus ou moins équipés mais pas trop expérimentés, exténués, blessés ou perdus. Je suis formateur en orientation et en nivologie. Si cette expérience te semble farfelue, peut être vaudrait il mieux que tu ne cherches pas de conseils et que tu avances seul?

    • bernard77400

      Bonjour ShortLife

      Histoire de faire le point, j’en profite pour essayer de récapituler les problèmes relatifs aux moyens disponibles pour trouver son chemin lors d’un voyage pédestre au long cours.

      La population locale:
      Etre obligé de demander sans cesse son chemin auprès des habitants, effectivement cela présente indéniablement des difficultés:
      1. Trouver quelqu’un au moment où le besoin se présente.
      2. Se faire comprendre s’il faut converser dans une langue étrangère.
      3. Bien interpréter et retenir le chemin indiqué.
      4. Recouper systématiquement les informations en provenance d’une première source qui peut ne pas être fiable.
      Beaucoup s’imaginent pouvoir se faire comprendre partout avec l’anglais. C’est valable dans les hôtels de bonne catégorie et les magasins de tourisme de masse, mais simplement au Maroc où le français est couramment pratiqué, chez les Berbères du Djebel Saghro qui ne parlent ni le français, ni même l’arabe, seule la gestuelle permet des échanges, certes limités mais essentiels.
      Dans bien des cas, quand l’interlocuteur a fini d’expliquer le chemin demandé, c’est tout juste si j’ai retenu la première direction à prendre, aussi dans la mesure du possible je fais dessiner un croquis du parcours.
      Dans de nombreuses régions je me suis aperçu que les autochtones répondaient systématiquement oui à toutes mes demandes relatives au chemin à prendre. En fait, soit ils ne comprenaient pas, ou bien ils n’avaient pas la réponse. Je me suis alors limité à donner le nom de ma destination sans indiquer une orientation probable.
      En Grèce, il m’a fallu un moment pour comprendre que le signe de tête oui/non était l’inverse du nôtre.
      En Espagne, j’ai confondu le nom de la ville de Ronda avec celui d’un périphérique (ronda).
      Tous les voyageurs, peuvent être confrontés à un moment donné à ces problèmes de communication particulièrement frustrants et pas toujours facile à résoudre, aussi je comprends très bien que tu veuilles t’en exonérer et que tu recherches une autre solution.
      Pour les principales langues, à voir du côté des traducteurs électroniques portables et hors ligne.

      La carte papier:
      Du fait des difficultés réelles d’approvisionnement et du coût cumulé qui peut devenir rapidement dissuasif comme tu le mentionnes très justement, tu cherches une autre possibilité.
      En Chine, en 1982 à l’époque où ils étaient encore tous en costume Mao et à bicyclette, ni GPS, ni téléphone portable, ni ordinateur, ni Internet, pour me balader je ne disposais que de copies de plans de villes type Guide du Routard, et d’une boussole. Méthode toujours possible, mais pour un voyage pédestre au long cours cela signifie beaucoup trop de documents à transporter pour couvrir l’ensemble du parcours.

      La boussole:
      L’aiguille de la boussole matérialise l’orientation du champ magnétique terrestre moyen du lieu où l’on se trouve, normalement Nord-Sud. Cette aiguille n’est qu’un repère, si l’on ne sait pas quelle direction prendre par rapport à cette indication pour rejoindre une destination, elle ne sert à rien. Généralement on l’utilise pour faciliter l’orientation d’une carte et, si nécessaire, mesurer le cap à suivre.
      S’il n’y a guère de difficultés d’emploi en France métropolitaine, il n’en est pas de même lorsque l’on aspire à se rendre n’importe où dans le monde. En effet, il faut savoir qu’il existe des déclinaisons magnétiques qui sont loin d’être négligeables et qu’une boussole équilibrée pour s’orienter librement dans notre zone peut se bloquer lors de son utilisation dans une autre. Il est bon aussi d’avoir présent à l’esprit que le champ magnétique peut être localement perturbé et qu’il existe des lieux d’anomalies magnétiques.
      Tu as donc raison de vouloir apprendre à te familiariser avec son utilisation. A ce propos les articles et les vidéos de François sont de bon conseil, ainsi que certains commentaires qui y sont associés. Surtout, efforce-toi de pratiquer sur le terrain le plus souvent possible et dans des conditions un peu limites, par exemple « se perdre volontairement de façon contrôlée » pour se placer dans une situation d’apprentissage aussi proche que possible de la réalité lorsque l’on ne sait plus exactement où l’on se trouve. C’est ce qui me semble te poser un problème. La réponse est dans ce blogue: voir, entre autres, mon billet n°55 du 15 avril 2013 dans les commentaires de l’article « Comment utiliser une boussole et une carte pour aller d’un point A à un point B ? ».

      Le GPS qui présente l’avantage de bénéficier d’une liaison satellite:
      Tout comme Alain, j’utilise occasionnellement mon GPS routier autonome Tomtom pour m’orienter dans les villes et les villages. Excellent pour la cartographie détaillée à l’échelle du plan, à condition d’avoir en mémoire la carte qui correspond au lieu.
      Pour la montagne, comme le souligne François, la navigation est plus délicate, il reste le GPS de randonnée et les cartes numériques disponibles dont tu connais les avantages et les inconvénients mais, cas de force majeure, il faudra faire avec à défaut de mieux. Je ne dispose pas d’une expérience personnelle pour te donner un avis éclairé sur les GPS avec cartographie intégrée.

      Le téléphone portable, l’assistant personnel ou le smartphone qui nécessitent tous une liaison radiotéléphonique de type GSM, Edge, GPRS, UMTS/3G ou HSDPA/3G+ ou 4G:
      Avec un smartphone équipé d’un GPS intégré, on peut utiliser un logiciel de navigation adapté pour transformer son téléphone en assistant personnel de navigation routière ou pédestre. Par exemple, Waze Android est une application communautaire sur smartphone, gratuite et performante qui nécessite bien sûr une connexion à l’Internet.
      Je n’ai aucune expérience d’utilisation de ce type d’équipement dans ce domaine mais il est facile de comprendre que si son fonctionnement est tributaire d’un réseau d’antennes, son lieu d’application privilégié est essentiellement urbain, notamment dans les pays peu équipés.

      Le PC avec connexion Internet câblée ou WiFi:
      Cette solution oblige bien évidemment à trouver un lieu équipé pour pouvoir afficher une carte sur l’écran d’un PC pour une simple consultation ou, mieux, emporter une copie papier. A défaut d’imprimante, il peut être utile d’en faire une photographie, si toutefois la dimension de l’écran de l’appareil photo n’est pas trop réduite pour l’exploiter. Mais on peut aussi dessiner un croquis ou plus simplement prendre des notes, notamment les coordonnées géographiques qui peuvent être ensuite introduites dans un GPS, avec ou sans cartographie intégrée. Il est également possible de transférer les tracés de parcours directement dans un GPS. C’est le même type de travail que l’on peut faire chez soi pour préparer un circuit, à condition de disposer des matériels et logiciels nécessaires. Pas évident dans beaucoup de lieux de la planète.

      Les guides locaux, professionnels ou opportunistes:
      Utiliser les services d’un guide local et éventuellement de porteurs est une solution courante dans certaines régions difficiles d’accès. Cette fois la difficulté, si tu en trouves un pour effectuer le parcours qui te convient, c’est qu’il doit être rémunéré et qu’il faut obligatoirement lui faire confiance. Pas évident non plus, gros risque d’arnaque!
      C’est la solution adoptée en 1987 pour accéder à travers la forêt équatoriale aux campements de Pygmées Aka de la Lobaye au sud-ouest de la Centrafrique.
      En 1986, pour accéder au volcan du Nyiragongo (3470 m) dans le parc des Virunga de la République démocratique du Congo, c’était même une obligation payante, limite racket à l’africaine, alors qu’il n’y avait qu’un seul sentier facile à suivre et que la bête était parfaitement endormie.

      Personnellement, je n’ai pas d’expérience relative au voyages pédestres au long cours à travers le monde, mais il me paraît évident que toutes les difficultés habituelles pour trouver son chemin se trouvent amplifiées. C’est particulièrement le cas des équipements qui nécessitent une alimentation électrique. Il faut donc être animé d’une très forte motivation, parfois même d’une dose d’inconscience pour se lancer. « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain).

      Tu me sembles déjà être expérimenté en matière de voyage, ta difficulté vient peut-être du fait que tu connais les embûches auxquelles tu vas être confronté et qu’au fil du temps tu te rends compte qu’il n’y pas vraiment de solution miracle pour y échapper.

      Comme tu le sais, la liberté a un prix, entre autres, la prise de risque. Il faut donc faire avec, renoncer ou adapter ton voyage à ce que tu es prêt à accepter.

      Tiens-nous au courant de l’évolution de ton projet.

      Cordialement,
      Bernard77400

      • shortlife

        Oula quel savoir, tu es une vraie encyclopedie ^^ J’ai bien aimé ce que tu as dit sur les autochtones et sur les grecques j’ai bcp rit, je m’imagine vraiment dans une telle situation ^^

        A non mais je croyais l’avoir cité plus haut, j’ai deja vu la video de francois un bon nombre de fois et j’ai pratiqué la chose une ou deux fois, mais effectivement je ne suis pas alle jusqu’a me perdre ou meme tester dehors, je n’ai fait qu’un test sur papier a l’interieur d’un batiment, donc pas tres efficace tout ca, mais au final je n’ai pas trouve cela tres compliqué d’aller d’un point A a un point B avec une boussole, mais en aucun cas je n’ai vu et compris comment on se repere sur une carte avec une boussole.

        Je crois ne pas avoir bien compris comment on se dirige avec la boussole une fois la direction trouvé. J’ai bien compris comment trouver la destination en partant d’un point A mais ce que je ne comprend plus c’est pour se diriger avec la boussole, il faut donc constamment devoir viser un objet lointain ou devoir garder la boussole en main en gardant l’aiguille rouge qui indique le nord avec le nord de la boussole ? Mais si je ne me trompe pas, alors non cette methode ne me convient pas du tout, je ne veux pas passer ma vie a faire ca, ca va complétement gacher la vie que je desirais vivre, surtout que non seulement je n’arrive jamais a garder l’aiguille en symbiose avec le nord de la boussole mais en plus je suis certains de ne pas trouver de cartes papier partout.

        Le pc inutile d’y penser, trop encombrant, lourd, risque de vol, etc … De plus je ne veux plus revoir un pc de ma vie.

        Les guides locaux ca c’est marrant je n’avais jamais pensé a ca ^^ Mais non bien sur, c’est l’hypotese que j’elimine en premier, je prefere encore galerer avec une boussole plutot que d’avoir un humain dans les pattes … Et en plus il faudrait que ca soit lui qui prenne les decisions a ma place, alors NIET ^^

        Ba il y a une part d’inconscience en moi, surtout pour ce qui est du froid, de la nourriture et de l’orientation. Mais sur les autres plans je me suis preparé depuis ma naissance, enfin je crois avoir ete naturellement pret et c’est pour ca que j’ai tjr eu une motivation vitale et urgente pour la symbiose avec certains elements de la vie et aussi pour pouvoir vivre l’etre humain que je suis. Je ne suis pas croyant, mais sur ces points, je sais que je ne me trompe pas et j’en suis plus persuadé que personne d’autre sur Terre. C’est helas le seul point positif qu’il y a dans mon periple eternel …

        Be comme je l’ai dit, ce qui me fait le plus peur dans ce voyage, c’est la nourriture et l’orientation. Je sais que ma vie sera anéanti et perdu si je ne mange et ne bois pas et que je me perd en plein biotope ou desert ou meme dans un petit coin reculé ou l’homme passe de temps en temps … Si seulement je pouvais trouver un moyen de garantir un minimum d’eau, de nourriture et d’orientation, je ne serais pas aussi indecis et effrayé … Je serais meme heureux …

        A par ca, j’ai fait de profondes recherches, qui helas tournent en rond, comme tjr, mais j’ai reussi a avoir quelques pistes, par exemple j’ai appris que plusieurs applications beneficiaient de la possibilité de conserver des zones de carte et de pouvoir les utiliser hors connexion.

        Mais comme d’habitude, il y a encore des inconvenients majeurs, les cartes hors connexion ne se conservent pas eternellement car en fait ce sont des (caches). Par exemple google map garde les cartes hors connexion pendant 15 jours environ. En tout cas ca c’est pour google map.

        Ensuite il y a un paquet d’autres applications que j’ai pu trouver ou on peut soit disant garder des cartes indéfiniment hors connexion, sauvegarder des cartes, les mettre dans un gps et les convertir et tout un tas d’autres possibilités … Je les ai telecharger, toutes, maintenant il ne me reste plus qu’a voir ce que chacune d’elle peut m’apporter et je garderais celle qui me parait etre la plus utile. Comme tu dis il existe waze, apres je ne suis pas sur qu’on puisse faire ce que je veux faire, mais j’irais revoir.

        Donc j’ai une genre de connaissance qui m’aide un peu depuis peu, mais helas je ne peux pas du tout compter un minimum sur elle, qui va pouvoir me donner quelques conseils en plus, peut etre, et je pourrais comparer ses infos avec les miennes et faire ma sauce.

        Mais pendant ce temps, j’ai eu quelques hypoteses. Je ne vais pas toutes les dires ici car j’ai bcp trop d’idée et en plus c’est la foire-fouille ^^

        Mais pour resumer, je me suis dit, admettons que j’arrive a trouver des applications qui permettent de lire et se reperer sur des cartes sans connexion, cela pourrait grandement remplacer un gps ?

        Mais je n’ai pas encore reussi a savoir si il faut une connexion pour utiliser MA POSITION dans les applis, je ne sais pas encore si il faut telecharger les cartes a chaque fois avant de pouvoir les utiliser hors connexion et je ne sais pas non plus si les cartes proposées sur ces applis sont des cartes IGN ou des cartes faites par n’importe qui comme dans open street map.

        Je vais justement, si j’ai le temps maintenant, m’en occuper de suite. La pour l’instant je cherche surtout a savoir quels sont les forfaits qui permettent d’avoir internet illimité. Les tarifs internet a l’etranger sont a des prix a vous faire tomber dans le coma, j’ai vu des choses ou ca revenait a 50 000€ par jour si on utilise internet la journee entiere ^^ Donc la je compare les forfaits entre sfr, bouygues et orange. Free a soit disant un mauvais reseau donc je ne cherche meme pas.

        Ensuite si mon hypoetese precedente ne fonctionne pas et qu’en plus internet ne pourrait pas etre illimité a l’etranger, j’ai pensé a combiner un gps et mes cartes.

        Par exemple, j’achete un gps integrant directement la carte mondiale ou europeene, comme ca le jour ou je n’ai pas de connexion internet dans les endroits lointain et perdus, je pourrais utiliser le fond de cartes du gps. Et inversement quand j’aurais du reseau j’utiliserais google maps ou google earth. Par contre le fond de cartes europeen ou mondiale, jusqu’a maintenant je ne l’ai trouvé qu’en 1/100 000, donc si je me souviens bien c’est un cm sur la carte qui est egale a 1 km en reel, c’est ca ? J’ai peur que ca ne soit pas assez precis, non ? Je n’ai aucune idee de comparaison entre le terrain reel et une carte c’est ca qui m’embete, mais je vais bien finir par arriver a m’y faire …

        Il y a une autre possibilité, j’ai vu et entendu, que l’on pouvait creer ses propres cartes et les deposer sur le gps grace a google earth en les convertissant en format JPEG, mais comme google earth sur telephone ne fait pas cette conversion, je ne peux donc pas profiter de cet avantage et donc je me suis dit qu’il etait possible de stocker par d’autres formats des cartes sur le gps. Mais je n’arrive pas a savoir quels formats acceptent les gps, enfin je continue quand meme mes recherches …

        Ensuite j’avais ecrit dans un bloc note une vingtaine d’hypoteses qui pourraient fonctionner, mais je les citerais quand je serais sur qu’elles fonctionnent et que ca intéresserait des gens …

        Merci encore pour ton soutien …

    • bernard77400

      Bonjour ShortLife

      Quelques commentaires dans l’ordre de ton texte du 2 mars 2014.

      A propos du PC.
      « Le pc inutile d’y penser, trop encombrant, lourd… »
      Il ne s’agit nullement d’emporter un PC dans ton sac à dos, mais d’utiliser occasionnellement les services locaux des cyber cafés ou de bénéficier de l’équipement qui peut être proposé par un habitant sympa.

      A propos des guides locaux.
      « Les guides locaux…c’est l’hypotese que j’elimine en premier… »
      Si tu veux absolument te passer d’eux, ce que je comprends parfaitement, alors il faut mettre une croix sur certains lieux tels que ceux pour lesquels j’ai mentionné leur collaboration, ou bien acquérir toi-même les connaissances indispensables. Ce n’est pas impossible mais il faut y consacrer du temps, ce dont je ne disposais pas. Reste encore le problème de la logistique du portage de l’eau et de la nourriture. Personnellement je me suis limité à 15 jours de nourriture dans mon sac à dos et à ne randonner que dans des lieux où l’approvisionnement en eau ne pose pas de problème, mais encore faut-il en être certain sinon mise en danger assurée. C’est ce qui m’a le plus préoccupé lors de ma préparation pour définir un circuit de randonnée en autonomie totale dans le Djebel Saghro.

      A propos de la randonnée pédestre dans le désert.
       » …si je ne mange et ne bois pas et que je me perd en plein biotope ou desert…. »
      Attention danger! Dans le désert, trouver le point d’eau pour faire le plein au moment opportun est une nécessité vitale. Ni épicerie au coin de la rue, ni porteurs d’eau ambulants, il s’agit donc obligatoirement d’une randonnée pédestre en autonomie totale. Il est donc impératif d’avoir une connaissance de la localisation très précise des points d’eau. Le parcours et les provisions en eau doivent donc tenir compte de leurs positions.
      Pour effectuer une boucle passant par l’Assekrem à partir de Tamanrasset, la solution a consisté à louer les services d’un guide et des chameaux de bât dans une agence locale tenue par des français.

      A propos des cartes numériques téléchargeables.
      « ….admettons que j’arrive a trouver des applications qui permettent de lire et se reperer sur des cartes sans connexion, cela pourrait grandement remplacer un gps ? »
      Je n’ai qu’une expérience très limitée de chargements de cartes numériques. J’ai effectué ces manipulations sur mon GPS routier Tomtom XXL (écran11,2 x 6,4 cm) avec le plugin ttmaps. En plus des cartes de l’Europe occidentale fournies d’origine pour le fonctionnement habituel du GPS, cela me permet d’avoir toute la France au 1/1 000 000 offerte gracieusement par l’IGN et de disposer de quelques pavés prélevés sur Géoportail à l’échelle qui me convient pour des besoins plus localisés. Ces carte stockées dans la mémoire interne sont exploitables en permanence et, bien sûr, sans connexion à l’Internet ni abonnement. Ainsi, sous ttmaps, à tout moment le GPS présente la cartographie au 1/1 000 000 avec sa position courante au centre de l’écran et les coordonnées géographiques correspondantes. En outre, par contact manuel sur l’écran, je peux faire défiler la carte pour la déplacer vers un autre lieu. Cette carte reste parfaitement exploitable même sans réception des signaux en provenance des satellites du réseau GPS, mais dans ces condition la positon n’est pas connue.
      Des modèles de GPS Tomtom plus récents que le mien possèdent un connecteur pour y ajouter une mémoire externe. Peut-être est-ce une solution pour disposer de nombreuses cartes numériques à l’échelle désirée et connectables selon les besoins.
      Cela me parait être le type de fonctionnement que tu recherches, avec toutefois d’autres cartes à plus grande échelle et une plus grande autonomie d’alimentation du matériel.
      Dans le but d’augmenter l’autonomie, préalablement à l’acquisition d’un chargeur solaire, en particulier les modèles transportables sur sac à dos, il faut bien se renseigner sur les temps de charge pour les batteries des appareils utilisés, notamment le GPS, a fortiori si ce dernier doit être utilisé en permanence. En effet, alors que les fabricants annoncent des caractéristiques optimisées, il faut être conscient que sur le sac à dos il peut être difficile d’obtenir les mêmes conditions de fonctionnement et que dans certains cas c’est même « marche à l’ombre » pour le randonneur, mais pas pour le chargeur.
      Pour recueillir des informations mieux adaptées à tes projets, il peut être intéressant d’aller sur un forum plus spécialisé tel que Gpspassion pour y exposer tes questions relatives au chargement des types de cartes numériques que tu recherches.

      A propos des cartes au 1/100 000.
      « … le fond de cartes europeen ou mondiale, jusqu’a maintenant je ne l’ai trouvé qu’en 1/100 000… »
      A défaut de cartes au 1/25 000 ou 1/50 000, le monde entier au 1/100 000, personnellement je suis preneur. En effet c’est tout à fait jouable, surtout si l’on suit des tracés comme les GR qui figurent sur nos cartes IGN. Si en plus on dispose d’un GPS, même sans cartographie en mémoire, il permettra de faire un relevé occasionnel en cas de doute pour préciser sa position sur la carte.
      A plusieurs reprises j’ai été amené à randonner avec des cartes au 1/100 000, par obligation pour faire une boucle dans le Djebel Saghro au Maroc, et par choix lors des traversés de l’île de La Réunion et des Pyrénées. Certes, avec une telle échelle, on ne trouve pas à coup sûr le sentier le plus approprié, mais on ne se perd pas, ce qui est l’essentiel pour le type de voyage que tu envisages de faire.
      Lors de ma préparation du parcours pour randonner dans le Djebel Saghro, j’avais pris soin de déterminer d’après la carte les coordonnées géographiques de nombreux villages et carrefours de chemins, puis de les mémoriser dans un GPS Silva Compass. Le fonctionnement du GPS a été vérifié au départ, mais quelques jours plus tard quand il s’est agit de faire un point, impossible d’obtenir un fix même avec un temps prolongé et dans un lieu très dégagé. Durant tout le parcours donc GPS hors service. Heureusement, j’ai pu faire la navigation avec carte et boussole sans problème. De retour à Marrakech, le GPS fonctionnait à nouveau. Cette anomalie de fonctionnement confirme parfaitement le propos de l’article de François.
      Pour avoir un bon aperçu de l’utilité d’une carte 1/100 000 par rapport à tes besoins personnels, le mieux est de t’en servir dans le pire cas de terrain que tu risques de rencontrer, fort probablement la montagne. A noter que la carte est toujours primordiale par rapport à la boussole, la plupart du temps cette dernière ne sert qu’à faciliter l’orientation de la carte, notamment quand les repères viennent à manquer sur le terrain, comme en forêt par exemple.

      Surtout, si tu trouves une solution satisfaisante, n’hésite pas à la communiquer, elle pourrait servir à d’autres.

      Cordialement
      Bernard77400

      • shortlife

        Be j’avais deja dans l’idee de prendre un gps equipé de cartes mondial ou européenne, mais ils ont tous des defauts que les moins chers n’ont pas et au final ca ne resoudra aucun probleme a par me permettre d’etre certains de savoir un minimum ou je suis. Et encore c’est un appareil electronique et la precision est infime avec des cartes si peu detaillees …

        Je passe mon temps a reflechir jour et nuit depuis si longtemps et rien avance car il n’y a tjr que deux solutions qui peuvent etre envisageable pour ma part :

        Ou je trace mes itineraires avec internet regulierement ou je fais comme je voulais faire, c’est a dire, marcher aleatoirement, mais du coup je pourrais me retrouver tres loin d’un village sans savoir le temps que je tiendrais avec ma nourriture puisque je ne saurais a quelle distance est le prochain village et en plus je ne pourrais pas savoir quand me decider a retourner en ville si je ne sais pas ou sera le prochain village … Je me melange un peu les pinceaux, c’est bien logique ce que je dis ou je dis j’oublie des choses ?

        Mais l’avantage de l’aleatoire c’est que je pourrais choisir l’allure a laquelle je vais et l’endroit ou je veux marcher. Apres je pense que c’est irrémédiablement de l’inconscience, mais je suis certains que ca gachera completement mon periple et mon mode de vie de tout calculer constamment …

        Je ne fais que me repeter mais ca fait tellement longtemps que j’essaye de trouver un compromis et que j’en trouve pas, ca devient tendu et interminable.

        Si seulement je pouvais avoir une carte mondiale numerique eternelle a duree illimité au 1/25 000 environ, gratuitement, sans que ca pese une grosse memoire, les choses seraient tellement plus simples 🙁 Peut etre que quelqu’un saurait comment obtenir ca ? Je decouvre le monde topographique …

        Pour la france ca va je pense que j’aurais tjr du reseau, mais pour l’etranger il y aura forcement des milliers ou millions de lieux ou ca ne captera pas …

        • shortlife

          Les meilleures possibilités d’apres moi sont, de prendre une carte papier dans les coin ou il n’y aura pas de reseau ou tres peu, comme ca si a un moment mon smartphone me lache je prend relais avec la carte.

          Par contre il n’y aura pas de cartes partout et je doute que je puisse trouver partout des cartes au 25 000 environ.

          Sinon l’autre possibilité serait de prendre un gps avec fond de carte europe, par exemple le g62st garmin au 100 000, comme ca si mon smartphone me lache je pourrais un minimum me reperer et me diriger.

          Par contre comme tjr j’ai peur que le 100 000 ne soit vraiment pas assez precis …

          • shortlife

            D’un autre coté tout ce que je dis ne resoud en rien le probleme, si je marche aleatoirement que j’ai une carte, un gps ou un smartphone, je retrouverais tjr ma position et mon chemin mais niveau alimentation je ne pourrais donc pas du tout me fier a quoi que ce soit et donc finir par mourrir comme un rat mort …

            Donc il faut trouver un moyen pour me reperer et diriger sans reseau en duree illimité numeriquement au 25 000 environ et trouver un moyen pour pouvoir marcher aleatoirement tout en me garantissant d’avoir tjr suffisamment de nourriture regulierement.

  • Serge

    Cet article me semble parfaitement en dehors de bien des choses.
    1/ le GPS présenté comme un système non fiable me parait tirer par les cheveux.
    2/ faire croire que la boussoles serait la panacée de toute rando me parait tout aussi dangereux voir plus même, car en cas de lancement de secours, avec la boussole en plein brouillard même avec la meilleur estimation, on reste très en dessous des capacités d’un gps qui donnera un position même dans le pire cas à 60 mètres près. Avec la bousssoles au mieux on pourra dire au secouriste qu’on est à coté d’un arbre….
    3/ les problèmes d’énergie de GPS peuvent être régler en ayant dans son sac un jeu de piles Lithium par exemple (jamais de GPS de rando sans piles). en 5 ans de Foretrex401 , j’ai jamais eu une panne! faut arrêter avec « la panne ».
    Personne ne dira jamais qu’il ne faut pas de cartes et de boussoles en rando. Mais le GPS couplé à une carte est redoutablement plus utile que la boussole carte. Dire l’inverse est une connerie. Bien entendu beaucoup de personnes ne savent pas utiliser la lecture UTM de nos cartes , n’y même reporter ces coordonnées dans leur propre GPS qu’il regarde comme un sauveur. Mais critiquer le GPS plutôt que l’utilisateur est aussi ridicule. Personnellement utilisateur d’un GPS Foretrex 401, la carte papier reste obligatoire pour au moins reporter ou relever des WP. Les GPS à carte sont pas les plus commode à utiliser du fait de la taille des écrans de ses appareils.Pour ceux qui souhaitent acheter un GPS, je le conseille d’abord de sans faire prêter un par une connaissance, ensuite d’aller volontairement se perdre en pleine nature ! et oui pour apprendre faut ce mettre dans les conditions. Une utilisation GPS a coté de la voiture ou du chalet , c’est bon pour le frimeur du coin. Une fois que tu es perdu , tu lis les valeurs UTM de ton GPS (et oui , il n’y a pas que du longitudes / latitudes en dégrés….) ensuite tu reportes sur ta carte en utilisant les échelles UTM et tu auras ta position à 10 mètres près. le reste de ta carte sera mis en corrélation avec ton environnements. Après çà que l’utilisateur averti nous explique si avec sa boussole / carte il obtient mieux (surtout en pleine forêt sans visibilité sur 2/3 repères permettant de trianguler.
    Le GPS/carte est plus facile à apprendre que la boussole/carte. l’apprentissage sera moins difficile avec GPS qu’avec Boussole. Mais çà notre ami à oublier de vous le dire.
    Le GPS est très supérieur à la boussole dans beaucoup de domaines. au moins avec le GPS les secours seront où vous êtes si vous n’avez pas pris soin avant de lire le mode d’emploi de votre appareil. Rassurez-vous, j’ai vu un nombre incalculable de gens se perdre avec une carte, une boussole et un GPS. tout ses gens n’avaient pas connaissance de particularités de leur appareil sachant que les vendeurs n’ont pas pris le temps de tout leur expliquer. c’est ainsi , et çà n’a rien à voir avec la supériorité d’un GPS ou non.
    Ma règle simple maintenant pour savoir si le type en face de moi c’est utiliser son propre gps c’est de lui demandé une lecture UTM du point où nous sommes pour que je la reporte sur la carte. Si je vois que le type me regarde comme un Martien , j’ai compris , je passe mon chemin. Mais le GPS n’est pas en cause.seul le type.Plutôt que de courrir en rond dans des stades, donnons aux gens une formation plus soutenue sur l’orientation.
    Personnellement je dirais aux débutants d’acheter un GPS contrairement au titre de ce billet.
    Le nord avec la mousse sur les arbres, çà m’a fait mourir de rire….Oui n’écoutez pas çà et acheter un GPS à piles et exclusivement à piles.
    Sans GPS, point de salut.

    • François

      Bonjour Serge,

      Comme je l’ai dit plusieurs fois, je n’ai rien contre le GPS. Le GPS est un super outil. Je voulais insister sur le fait qu’il faut se méfier de cet outil, apprendre à s’en servir et apprendre à connaître ses limitations avant de s’en servir.

      Comme tu le dis, beaucoup de personnes sont en randonnée avec un GPS et ne savent pas se positionner sur une carte. Pourtant elles pensent qu’elles ne se perdront pas, car elles ont un GPS.

      Si je conseille aux débutants de commencer par la carte et la boussole, c’est qu’il est plus facile d’apprendre certains principes d’orientation de cette manière et ça permet d’avoir une solution de sécurité au cas où on ne puisse pas se servir du GPS. Pour moi, c’est un peu comme apprendre à compter avant d’apprendre à se servir d’une calculatrice, apprendre à piloter manuellement avant d’apprendre à servir du pilotage automatique, etc.

      Bref, tout ça pour dire que je pense (ça n’engage que moi) qu’il est nécessaire d’avoir une boussole et une carte et de savoir s’en servir même quand on se sert principalement d’un GPS pour s’orienter.

      A bientôt,
      François

      PS : Pour la mousse, c’est pour l’exemple, il y a beaucoup d’endroits où ça n’aide pas.

  • alain

    Serge mourrir de rire n’est pas bon pour la santé, et prétendre avec autant de force avoir la vérité c’est légèrement abusif. Dire qu’apprendre a se servir d’un GPS est plus simple que d’une boussole, c’est faux, dire qu’on peut se débrouiller sans savoir lire une carte aussi.
    Le GPS sans carte c’est effectivement (associé au téléphone il ne faut pas l’oublier) un moyen éventuel d’appeler au secours, donc de reconnaitre en grande partie son impuissance en matière d’orientation.
    Le GPS et le telephone sont des technologies un peu fragiles et qui resistent mal aux imtempéries importantes et aux chocs. Se reposer entièrement sur eux n’est pas sérieux des qu’on aborde des terrains difficiles et des parcours longs.
    L’immense majorité des randonneur part sans GPS et sans boussole. Les outils les plus répandus d’orientation sont: la carte , le téléphone portable et la demande de renseignement aupres d’une personne rencontrée sur le chemin.

  • shortlife

    Be au final, apres tant de frustrations et de reflexions, j’ai finit par comprendre que je ne trouverais pas la solution miracle assez rapidement, j’ai continué mes nombreuses recherches mais en vain, donc j’ai opté pour la securité maximale pour etre presque certains de toujours avoir un plan B, donc un gps avec carte europe prechargée, mon smartphone avec internet illimité et boussole/carte.

    Du coup je me trompe peut etre et suis un peu inconscient de la suite, mais je pense qu’avec un maximum d’outils je serais plus en securité que sans ou avec un seul moyen a ma disposition.

    Donc je me suis dit, le smartphone quand j’aurais du reseau, le gps quand je n’aurais pas de reseau et la carte/boussole quand les appareils electroniques ne fonctionneront pas ou pour tout autres raisons.

    Qu’en pensez vous ?

    • bernard77400

      Bonjour ShortLife,

      Je pense que la nouvelle interview de François « L’Europe des petits pas » tombe à point pour toi.
      Il y a déjà un embryon de réponse à ta problématique de navigation au long cours dans l’un des commentaires et tu peux toi-même y poser des questions.
      Je ne doute pas que tu auras une information en retour de la part de randonneurs au long cours qui sont parfaitement expérimentés sur ce type de voyage et, me semble-t-il, disponibles en ce moment du fait de la blessure de Julia.

      « europedespetitspas dit :
      12 mars 2014 at 22:45
      Pour la tablette nous avons une nexus 7, et la meilleure application de carto s’appelle Locus (nous en avons testé un certain nombre!), elle est disponible sous Android, mais chez apple aussi.
      Nous sommes actuellement en préparation d’un article pratique sur l’utilisation des tablettes / carto et GPS dans le cadre d’un voyage au long cours. Donc rendez-vous dans quelques jours sur le blog de l’Europe des petits pas pour plus d’informations! »

      Bonne chance pour ton futur voyage à travers le monde.

      Cordialement
      Bernard

    • Jean-François

      Bonjour ShortLife,
      sans parler de solution « idéale », le (ou les) meilleur outil c’est celui qu’on utilise habituellement, l’orientation c’est surtout une pratique (pour moi).
      Et attention à ne pas vouloir utiliser tout en même temps, c’est une façon de se mettre en état de confusion.
      Et l’outil qui est là « au cas ou » mais qui n’a pas servi depuis un temps, méfiance !!
      Donc je dirais, peu importe lequel, pourvu qu’il soit maitrisé !

      • shortlife

        Oui pas bete ^^ Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, je me suis dit qu’apres avoir connu un peu l’utilisation de chaque outils ca sera comme le velo et que ca ne s’oubliera pas.

        Sinon ce que je peux faire pour etre certains de me rappeler concretement l’utilisation d’une carte si j’en ai besoin, c’est de m’entrainer de temps en temps avec une, je doute tenir cette parole mais ca peut etre possible.

        Je ne prendrais pas des cartes constamment et partout, ca me reviendrait trop cher et de toute facon j’aurais surement du mal a en trouver, mais quand j’irais dans des endroits ou je sais qu’il n’y aura pas ou peu de reseau je m’efforcerais a prendre une carte dans un tabac ou office de tourisme, mais je ne peux pas constamment pour chaque region de l’europe et de l’asie par exemple avoir une carte avec moi meme si je reconnais que c’est un atout precieux, je passerais trop de temps a trouver les cartes et le prix auquel ca me reviendrais serait trop elevé …

        Et puis je n’ai pas encore ce vecu, mais pour remedier a ces problemes, je peux aussi m’equiper d’une carte pour les lieux peu ou pas balisés, ca augmente encore le risque de perte au cas ou mes appareils sont HS.

        Donc pour les endroits sans reseau et non balisé, ou tres peu, je n’hésiterais pas a prendre de cartes, une bonne alternative pour me remettre en bouche l’utilisation carte boussole, non ?

  • victor

    Une 10ème raison ?
    C’est quoi la taille d’un écran gps … qques centimètres ?
    J’ai lu plus haut que ce mini écran rendait une carte … obsolète ?!?
    Même quand il tombe pas en panne, même si on sait bien s’en servir, même si on a au préalable appris à lire une carte et s’orienter… qui est prêt à dire qu’un GPS sera aussi efficace qu’un carte pour « ressentir » l’environnement dans lequel on se trouve, avoir une vision générale de toute une montagne, étudier les itinéraires alternatifs…
    A ceux qui pensent qu’une carte peut être obsolète, j’avoue que c’est assez triste pour vous : n’hésitez pas, si un jour vous avez entre les mains une carte ign des pyrénnées, à lire le petit texte qui y a été ajouté (pas sur toutes les cartes, mais au moins sur quelques unes) : l’auteur du texte y raconte comment, en ouvrant une carte, on est déjà en train de voyager, imaginer les reliefs, anticiper d’un coup d’oeil une journée entière de marche, avec ses reliefs, ses paysages… J’imagine déjà les fervents défenseurs de la technologie dire « ouais, moi aussi je peux le faire avec mon gps » … alors essayez quand même de rouvrir une carte … et laissez vous aller à rêver un peu.

    • Maurice

      Tout à fait d’accord avec tes arguments. Le GPS ne peut remplacer la carte?
      Mais c’est un outils qui a aussi ses petits plus par rapport aux cartes.
      Par exemple, j’ai dû improvisé quelques fois alors que je n’avais aucun point de repère et là, une carte ne m’aurait pas permis de le faire.
      Alors je dirais qu’il ne faut exclure ni l’un ni l’autre car ils sont tous deux complémentaires.

  • Maurice

    Les GPS ont fait d’énormes progrès depuis cet article et sont très performants.
    Une petite batterie supplémentaire permet d’avoir 48h d’autonomie avec un téléphone.
    Un logiciel comme iPhigénie rend les randos faciles et sans prise de tête.
    Il est facile de préparer sa rando en moins d’une 1/2 h avec un peu d’habitude.
    Je l’utilise depuis des années sans avoir eu de problème.
    Je suis actuellement à la Réunion et j’ai randonné en métropole et en Corse et même en Thaïlande.
    Même si savoir s’orienter avec une carte est nécessaire, je m’en passe depuis des années sans problème.
    J’ai toujours une carte sur moi, mais juste en cas de secours.
    Le GPS me permet de faire des randos très agréablement et sans perte de temps.
    C’est un très bon outils si on s’en sert correctement.
    Le poids est dérisoire et, même si je suis d’accord avec la nécessité de savoir s’orienter, le GPS peut très bien cohabité avec la carte et rendre les randos bien plus agréable.

  • Arlette

    Je cherche un GPS pour localiser ,le plus précisément possible les observations naturalistes à transmettre à la LPO {Ligue protectrice des oiseaux et autres…}.donc me sont nécessaires juste les coordonnées géographiques.Je n’ai pas de smartphone et ne souhaite pas en avoir.Donc,un Gps très simple suffirait…Merci pour vos réponses…

    • Yves

      Bonjour
      Vous dites « le plus précisément possible » ??? ça veut dire quoi?
      1 mètre ou 10 mètres. Si c’est 1 mètre ou moins vous allez avoir besoin d’un GPS professionnel, si ce n’est qu’à 10-20 m près, un GPS lambda vous suffira. Et les prix vont alors de 1 à plus de 10
      Cordialement
      ygerault

    • Jean-François

      Bonjour Arlette,
      votre question m’amène à faire une proposition différente : savez-vous qu’il existe des appareils photo numériques avec GPS intégré, donc fournissant des photos géolocalisées. (même si leur fonctionnement subit quelques écueils nécessitant de les laisser actifs en permanence pour que le GPS reste bien stabilisé)
      Autrement un vieux GPS sans cartographie ferait l’affaire, il suffirait de bien caler votre montre sur le temps du GPS, et attention aux reports manuels de coordonnées, c’est vite arrivé des erreurs de transcription …
      A ce propos, si on peut utiliser des coordonnées UTM, c’est plus parlant pour détecter une erreur.
      Et quand vous refusez le smartphone a priori, vous renoncez d’avance à une facilité : le « partage » de coordonnées, permettant de les inscrire dans un SMS, ou dans un article de bloc note, ou encore un mail, sans parler des photos géolocalisées qu’ils sont également capables de faire, et là il y a moins de risques de désynchronisation de la localisation.

      salutations.

  • MAURICE

    Un smarphone. pour le prix d’un GPS, fait aussi appareil photo, enregistreur sonore, notes ecrites, base de données, Internet, des applis pour tout et même téléphone accessoirement.

    • bernard77400

      Bonsoir Maurice,

      Un Smartphone peut-il avoir une liaison satellite directe tout comme un GPS?

      Cordialement

      Bernard77400

      • Jean-François

        Bonsoir Bernard,
        est-ce que tu demandes si la fonction GPS dans un smartphone fonctionne encore si la liaison avec les émetteurs téléphoniques est rompue ?
        la discussion a déjà eu lieu.
        J’en ai un qui marche très bien ainsi. (ZTE Blade S)
        salutations

        • bernard77400

          Merci pour ta réponse Jean-François.

          Pour obtenir un tel fonctionnement cela implique que ce type de smartphone doit être équipé d’un circuit GPS et je suppose que son fonctionnement est subordonné à un abonnement spécifique pour disposer d’une couverture mondiale, alors que ce n’est pas le cas pour un GPS classique. Cela peut effectivement valoir la peine de comparer les coûts respectifs en fonction des usages que l’on en fait.

          Cordialement

          Bernard77400

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,
            Je ne sais pas ce que tu entends par « un abonnement spécifique pour disposer d’une couverture mondiale » ?
            pour moi c’est clairement une fausse idée.
            le GPS dans le smartphone a besoin d’un espace dégagé au dessus de lui, comme les autres GPS « normaux » et rien d’autre en principe, ça se vérifie si on le teste sans mettre de SIM dedans pour être sur qu’il ne puisse communiquer avec aucun réseau.
            Cela dit, les fabricants de smartphone essaient « d’améliorer » le fonctionnement de leur GPS en améliorant les conditions initiales, soit le temps, soit la position, soit en leur donnant des éphémérides.
            le temps : l’utilisation du protocole NTP et des serveurs NTP locaux donnent déjà une bonne référence de temps, si le transport est le plus symétrique possible.
            la position : les antennes du réseau téléphonique la donnent déjà pas mal s’il y en a plus de 1 ou 2 à portée.
            Il ont aussi des serveurs spécifiques qui fournissent des éphémérides des satellites GPS pour accélérer le temps d’acquisition, à froid, c’est plusieurs minutes sinon, bien sur Il faut une liaison data, ainsi que pour NTP, et au moins téléphonique pour que le réseau positionne le téléphone par rapport aux antennes.
            Les antennes ne sont pas des simples dipôles, mais un réseau de 3 ou 4 permettant de détecter l’angle d’arrivée du signal, et aussi il convient de régler la quantité d’énergie diffusée suivant la direction pour optimiser l’utilisation de la puissance d’émission. Le téléphone et l’antenne doivent trouver la distance pour que la bascule entre émission et réception fonctionne au bon moment.
            Par contre je ne suis pas sur que tout soit bien optimisé en cas de défaut de couverture ou de liaison, voire panne de serveur, tous les smartphones semblent pas tous égaux par rapport à cet aspect, indépendamment de leur prix.

          • bernard77400

            Bonjour Jean-François,

            Merci pour ta réponse, mais peux-tu m’apporter quelques compléments d’information?

            Si j’ai bien interprété ton explication concernant l’utilisation d’un smartphone équipé d’un circuit GPS, son fonctionnement pour cet usage est fondamentalement identique à celui d’un GPS de randonnée.

            Toutefois, qu’en est-il des possibilités autres que celle de fournir uniquement les coordonnées géographiques du lieu où l’on se trouve?
            Par exemple:
            . chargement préalable du tracé d’un parcours pour affichage;
            . enregistrement et affichage en temps réel du parcours effectué;
            . réglage du format de la position, en particulier les coordonnées UTM/UPS;
            . exploitation de WayPoints
            . sélection d’un système géodésique autre que WGS 84 pour s’adapter à une carte spécifique;
            . etc, etc…

            En bref, peut-on remplacer un GPS de randonnée par un smartphone équipé d’un circuit GPS intégré en bénéficiant des mêmes possibilités utiles à cette activité?

            Cordialement

            Bernard77400

  • Maurice

    C’est tout à fait ça, Jean-François, le GPS (global positioning system) fonctionne avec les satellites et n’a pas besoin d’abonnement.
    Le téléphone utilise aussi d’autres systèmes que le gps par les réseau mais c’est indépendant du GPS et bien moins précis.
    J’ai un appareil photo à GPS et c’est vraiment bien de voir mes photos repérer géographiquement sur une mappemonde sur l’écran du PC. Bien sûr, pas d’abonnement non plus.
    Sur le téléphone, le GPS est utilisé par les applications comme iPhigénie pour les randos, Waze gps routier, maps pour se retrouver dans une ville ou pour calculer un chemin en ballade, par le logiciel de photo du téléphone, etc.

  • shortlife

    Je n’arrive pas a trouver l’information et quand j’appel les boutiques ils me repondent qu’ils ne savent pas. Partout il y a ecrit que le debit est reduit au dela une fois le nombre de go depassé, mais je n’arrive pas a savoir si le debit reste reduit et illimité en europe et a l’etranger ?

    Et si cela est impossible alors comment font les gens pour se reperer en randonnee a l’etranger ?

    Gps, cartes topo et tracé d’itineraires via un pc ?

    – Mais le prix des cartes gps est trop elevé et toutes les cartes ne sont pas dispo,
    – les cartes topo on en trouve pas partout,
    – et tracer un itineraire force les gens a se connecter par wifi je ne sais ou avec un pc le long de leur periple.

    Par exemple j’ai vu une personne utilisé un pc et un gps pour y stocker ses itineraires qu’elle conçoit avec google earth de temps en temps en se connectant en wifi un peu partout.

    En gros, j’ai recu mon gps avec europe prechargé au 100 000, (acheté 340€), cela ne me reviendrait pas moins cher et m’apporterait pas bien plus de precision de le renvoyer, de prendre un pc en 10 pouces avec un gps pas cher et d’y stocker des cartes jpeg ou autres ? Avec le systeme base camp et bird eyes.

    Mais encore une fois, je vais peut etre etre lourd, mais ne trouvez vous pas qu’il est completement aleatoire de pouvoir trouver et compter sur la wifi ?

    Il n’y a pas de cybercafé partout ou de médiatique, je ne vais pas non plus rentrer chez les gens comme ca, alors comment font les gens pour leur tour d’europe ou du monde pour s’orienter bon sang ?

    Si la 3g etait illimité gratuitement comme en france je n’aurais eu besoin d’aucune attache, mais la je commence par comprendre que la 3G n’est illimité qu’en france, meme avec de gros forfaits.

    J’ai et je vais suffisamment économiser pour partir pendant 20/30 ans si tout se passe bien, meme si je ne resterais pas tout ce temps, essayez de comprendre que je ne peux pas improviser comme vous me dites tous … Ne trouvez vous pas ca illogique de partir a l’aveuglette pour un periple aussi long ? De toute facon la n’est pas la question, la question c’est que tout ce que je veux, c’est pouvoir me reperer coute que coute sans devoir etre dependant de la civilisation pour me permettre de rester un temps maximum en pleine nature.

    Vous critiquez t faites des reproches mais personne n’est capable de trouver de reponses alors pk serait ce moi qui serait dans le faux ?

    Je demande peut etre le beurre et l’argent du beurre, mais justement, je m’en approche, alors si vous pouvez deja repondre a mes quelques questions posées precedements et terminer avec moi a trouver une solution concrete et definitive, a la fois vous aiderez quelqu’un a realiser un reve pendant de longues annees et a la fois vous pourrez vous sentir fier d’avoir resolu des problemes complexes ^^ Ou alors pour peut etre d’autres raisons …

    Je n’en suis qu’a la france et je ne suis meme pas encore partit, mais si j’attends le dernier moment pour prendre des decisions, je sais d’avance comment les choses vont se terminer … Surtout qu’en plus je n’ai meme pas encore trouver de logement pour mon retour a noel …

    • Maurice

      Bonjour shortlife,
      Quelques éléments de mon expérience pour l’utilisation d’un GPS
      Matériels utilisés iPhone 4 pendant 3 ans puis Wiko Stairway (Android) depuis 1 an.
      Un PC pour le tracé ou le téléchargement des randonnées.

      Usage GPS randonnées et déplacements en moto et voiture. Guides géolocalisés. Utilitaires comme la localisation des bornes pour les vélos de location (v’lib, v’love) et bien d’autres applications.

      Logiciels pour les déplacements routiers : TomTom sur iphone puis Waze (gratuit) sur Android.
      Pour les randos iPhigénie avec abonnement annuel de 15€ par an pour le chargement illimité des cartes IGN.
      Pour les tracés des randonnées, je les fais en ligne avec l’outil de Visorando (gratuit).
      http://www.visorando.com/logiciel-randonnee.html

      En France : Abonnement illimité B&You à <20€/moi : très bonne couverture géographique. Service impeccable.
      En Thaïlande : Carte prépayée avec recharge pour Internet (environ 10 € pour un mois).
      Le Wilo a deux cartes SIM ce qui permet de continué à recevoir les SMS et alerte avec son compte principal.
      Wifi dans tous les hôtels (3) et locations (2) pour le PC et les téléchargements lourds.
      Waze a besoin de la 3G et 1Go m'a suffit sur 1 mois.
      A la Réunion : SFR forfait bloqué avec 200 Mo en 3G puis ralenti : 30€/mois.
      J'ai utilisé le mode modem du téléphone pendant 1 mois pour connecté mon PC en me limitant au minimum. J'ai consommé environ 3Go. La vitesse dépend beaucoup de l'heure. Plus rapide le matin. Même après le dépassement des Data, la vitesse, le matin, est suffisante.
      Maintenant que j'ai le Wifi, les 200 Mo me suffisent. Je précharge les cartes IGN en Wifi avant de faire la ballade (automatique avec iPhigenie).
      En Australie et Nouvelle Calédonie, je me suis contenté du Wifi des hôtels et des cafés en téléchargeant des cartes "off line".
      J'espère avoir répondu à quelques une de tes interrogations.
      Il ne faut pas négligé la réflexion et l'apprentissage de l'utilisation des outils et logiciels pour optimiser et comprendre comment les utiliser.
      Il faut le faire en France car à l'étranger, il faut être au point et maitrisé l'ensemble.
      N'hésite pas à poser d'autres questions. Rien ne vaut l'échange d'expériences.

    • Maurice

      PS : pour les randos à l’étranger, les cartes IGN ne sont pas disponibles et iPhigénie ne peut fonctionner. J’utilise alors des applications comme Citymaps2go ou Maps.

        • shortlife

          Merci pour ces infos, mais bon rien de tout m’arrange, je vais utiliser tout les outils a ma disposition, car aller et venir dans les publics ou privés ne m’interesse pas du tout et me ferait perdre une trop grosse partie du peu de temps que j’ai.

          Avec toutes les applis offline et online a ma disposition, des cartes papiers/boussole et le gps, je m’en sortirais surement, mais j’ai tout de meme l’impression que les choses seront plus compliquées que je ne le pensais …

  • René le pâté

    Salut les blédards
    Bullshit, arrêter de vous la faire mousser, la première utilité d’un GPS est de vous donner votre position et à partir de là n’importe quel imbécile peut retrouver sa route. Il y a des exceptions, vous!
    Cdt

  • bernard77400

    Auteur : René le pâté
    Commentaire du 06/04/14 03:07
    « Salut les blédards
    Bullshit, arrêter de vous la faire mousser, la première utilité d’un GPS est de vous donner votre position et à partir de là n’importe quel imbécile peut retrouver sa route. Il y a des exceptions, vous!
    Cdt »

    Bonjour René,

    Tout à fait d’accord avec toi, « la première utilité d’un GPS est de vous donner votre position ».

    Si j’interprète bien ton commentaire, content de savoir que beaucoup d’entre nous ne sont pas des imbéciles et que nous faisons partie des exceptions car nous sommes nombreux à ne pas encore avoir réussi à trouver notre route avec cette seule donnée.

    Peux-tu donc nous expliquer comment tu opères pour trouver ta route en disposant exclusivement des coordonnées géographiques fournies par un GPS? Cela m’intéresse personnellement au plus haut point car je pourrai enfin naviguer partout dans le monde avec seulement mon vieux GPS12 qui ne dispose pas de cartographie intégrée et je n’aurai plus à me munir de cartes papier.

    Merci d’avance pour ta réponse que beaucoup d’entre-nous attendent avec impatience pour résoudre tous leurs problèmes de navigation à moindre frais.

    Cordialement,

    Bernard77400

    • bernard77400

      Petit complément à défaut d’une réponse de « René le pâté ».

      Voici mon point de vue sur le sujet en fonction de mes connaissances et de mon expérience.

      Par définition la fonction GPS (Global Positioning System) consiste uniquement à fournir le relèvement d’une position relative à un modèle mathématique spécifique.
      Par exemple un récepteur réglé sur le système géodésique WGS84 et le format de coordonnées UTM affiche:

      31 U 0478356
      UTM 5414229

      Cette donnée brute permet d’emblée de disposer des informations suivantes:

      . UTM => système de coordonnées « Universal Transverse Mercator »
      . 31=> n° du fuseau
      . U=> lettre de la bande
      . 0478356 => abscisse de la position
      . 5414229 => ordonnée de la position

      Ce sont des informations certes primordiales, mais qui à elles seules ne sont pas suffisantes pour retrouver sa route. Par contre, elles conviennent parfaitement pour choisir la carte qui permettra de parcourir le terrain.

      Pour des impératifs de vente à un public de plus en plus large, les fabricants ont ajouté de nombreuses fonctions complémentaires.

      Par exemple, pour s’en tenir strictement à l’aide directe à la navigation sans carte papier associée:
      . au minimum, on trouve des instruments dotés d’une fonction qui permet seulement d’afficher sur un écran la direction de la destination à vol d’oiseau préalablement introduite sous forme de coordonnées. C’est ensuite à l’utilisateur de chercher sur le terrain le cheminement qui le mènera à bon port;
      . plus pratique pour suivre un parcours prédéfini et figé, ils permettent d’afficher son tracé préalablement chargé qu’il suffira de suivre au plus près jusqu’à la destination;
      . à un degré plus élaboré, ils présentent en plus un fond de carte en couleur qui peut être adapté à ses propres besoins. La position de l’appareil est affichée et la relation carte-terrain est alors possible pour savoir où on met les pieds;
      . encore plus sophistiqués, ces appareils déterminent à l’aide d’un algorithme le parcours pour joindre la destination désirée, l’affichent en couleur sur écran et proposent le guidage vocal.

      Même pour les modèles les plus élaborés il ne faut pas perdre de vue que la fonction GPS proprement dite consiste toujours uniquement à déterminer la position de l’appareil. Tout le reste c’est du bonus pour simplifier la navigation et offrir plus de services à l’utilisateur, mais ce n’est pas à proprement parler du « Global Positioning System ».

      Quand il s’agit d’un couteau suisse, personne ne fait de confusion entre les différents outils qu’il contient. Idem pour un téléphone portable. Pourquoi n’en est-il pas de même pour un GPS?

      Si un « Randonneur Malin » de passage pense que je fais erreur, son avis m’intéresse.

      Cordialement

      Bernard77400

      • François Jourjon

        Bonjour Bernard,

        En ce qui me concerne je suis tout à fait d’accord. Le problème est que ce que fait vraiment le GPS (relever des coordonnées) est caché derrière des fonctionnalités qui « parlent » beaucoup plus aux utilisateurs.

        Rien que l’option « retour voiture » montre ses limitations dès lors qu’il y a une falaise entre notre position et la position de la voiture (exemple très simpliste) – car tout les éléments du terrain ne sont pas digitalisés.

        A bientôt,
        François

  • Jean-François

    Bonjour Bernard,

    j’espère que tu vas bien,
    la seule vraie question est la dernière, à la quelle je pense avoir donné un avis en hiver 2012-2013,
    non, un smartphone est pas encore un GPS de rando, pour des raisons :

    de batterie
    de résistance à l’humidité
    de résistance aux chocs

    je parle bien sur à quelqu’un qui veut faire une sortie d’une semaine sans croiser une prise de courant, ou qui veut pas s’encombrer de trop de chargeurs. Des accus AA à faible auto décharge, 2 ou 2 paires d’avance et c’est parti.
    et aussi qui part à l’étranger n’importe ou sur la planète (enfin presque)

    Par contre du point de vue sensibilité, et du logiciel, les smartphones ont quasiment tout ce qu’il faut et même apportent des services en plus, c’est aussi et surtout un défi pour la culture du propriétaire …
    Du coup c’est un excellent GPS de dépannage, en cas de malheur pour le vrai GPS de rando, au moins de quoi aviser avant d’appliquer un plan B.
    C’est pourquoi il serait raisonnable de les préparer et de s’y préparer soi-même.
    Le blog Randonnez malin peut pas répondre aux questions de détail, on trouve sur internet les infos dont on a besoin au fur et à mesure.

    Certaines questions sont du type : est-ce je vais pouvoir faire tout ce que je faisais avec mon précédent matériel ?
    Elles ne sont pas toutes pertinentes exemple : UTM tout le monde en parle comme le messie, mais avec un smartphone, la carte est affichée, on n’utilise pas les coordonnées directement, et si on en avait besoin, je pense qu’une application peut faire les conversions.
    Pareil pour le système géodésique : j’espère bien que le point affiché sur la carte est au bon endroit, parce que le logiciel a adapté tous les paramètres.
    je rappelle aussi que bien des questions théoriques se dissolvent dans la pratique (tant pis si on sait pas pourquoi)

    bonnes randos

    ref
    24 décembre 2012 at 00:12
    5 janvier 2013 at 23:55
    6 janvier 2013 at 16:39
    5 décembre 2013 at 09:16

    • bernard77400

      Bonjour Jean-François

      Merci pour ta réponse, de plus j’ai relu tes précédents billets qui traitaient déjà du sujet.

      En fait, au fil du temps on peut constater que la miniaturisation des circuits électroniques et l’abaissement de leur consommation électrique permet de fabriquer des appareils portables multifonctions autour d’une utilisation prépondérante. Ainsi, le smartphone apparaît aujourd’hui comme le couteau suisse de « l’homme moderne ».

      Pour rester dans l’esprit du présent article de François, le randonneur qui utilise préférentiellement les cartes papier IGN 1:25 000 dites compatibles GPS, l’appareil de sécurité qui lui convient en cas de difficulté pour se situer ne nécessite pas d’être très sophistiqué. S’il donne simplement la position en coordonnées UTM, il fait l’affaire pour se repérer très facilement sur ce type de carte, nul besoin de cartographie en mémoire. S’il préfère toutefois un smartphone ou un GPS avec fond de carte, il faut que cette dernière soit au moins aussi précise que sa carte au 1:25 000 pour se repérer parfaitement par comparaison. Un autre critère de choix parmi les différentes solutions possibles peut être, bien sûr, le coût.

      A propos de l’utilité des coordonnées UTM.
      Les cartes IGN « compatibles GPS » facilitent grandement la relation bilatérale carte-GPS, à condition que ce dernier permette les entrées/sorties en coordonnées UTM. Si ce n’est pas le cas, tout à fait d’accord avec toi, c’est vrai qu’il existe des outils qui effectuent la conversion des coordonnées géographiques mais encore faut-il être équipé pour pouvoir les exploiter au moment où le besoin se présente.

      Avant de posséder un GPS j’utilisais les cartes sans me soucier des coordonnées géographiques. En 1999 lorsque j’ai acheté le GPS12 Garmin je reprochais à l’IGN de ne pas éditer ses cartes avec une grille kilométrique UTM. Cela m’obligeait à bien comprendre la relation entre GPS et carte et à effectuer divers calculs et/ou manipulations. Aujourd’hui c’est chose faite mais je me retrouve dans la situation inverse avec mon GPS routier qui ne permet pas l’utilisation des coordonnées UTM, ce qui est regrettable. En effet, c’est quand même plus pratique de disposer d’un GPS qui offre ce choix.

      Exemple simple:
      Je suis dans la nature et pour effectuer une randonnée je dispose seulement d’une carte IGN 1:25 000 qui présente une grille kilométrique UTM.
      Sur cette carte IGN je repère un endroit propice pour accéder avec mon véhicule au plus près d’un départ de rando en montagne. La carte ne mentionne aucun repère qui puisse me servir pour introduire le lieu de destination dans mon GPS routier TomTom, par contre il m’est facile par interpolation de déterminer assez précisément les coordonnées UTM du point visé. Problème, le GPS TomTom n’accepte pas ce format de coordonnées pourtant plus utile que de nombreux gadgets disponibles.
      A défaut de disposer sur place d’un convertisseur de coordonnées, au lieu d’introduire directement la position géographique de ce point pour être guidé pile-poil sur la destination précise, cela m’oblige à trouver une autre solution moins immédiate et moins pratique, tout comme si la grille UTM ne figurait pas. Autre possibilité, utiliser tout simplement la carte IGN pour me guider, ce qui n’est pas toujours évident lorsque l’on est seul au volant, de nuit et qu’il n’existe pas de panneaux indicateurs, toutefois dans ce cas le GPS routier peut encore servir pour savoir où je me se situe précisément en temps réel sur le parcours.

      Note: Les références que tu m’as rappelées m’ont été très utiles car il n’est pas facile de trouver une information précise dans l’ensemble des commentaires. En effet le blog de François n’est pas prévu pour cela, ce qui oblige à faire une recherche par lecture séquentielle d’autant plus longue et fastidieuse que les billets sont nombreux.

      Cordialement

      Bernard77400

      • Jean-François

        Bonjour Bernard,

        merci pour tes remarques,

        UTM est la solution quand on veut utiliser un GPS (sans cartographie) et une carte topographique conjointement, d’accord c’est même fait exprès pour ça.
        en dehors de ces conditions ce n’est qu’un standard de plus : on doit savoir localiser un point sur le globe quelque soit le standard, donc … ne sont-ils pas tous équivalents ?

        Connais tu le site http://www.sunearthtools.com ?
        on peut même préparer une rando en vérifiant l’exposition au soleil … (suivant le lieu, la date et l’heure, je m’en suis servi à la Réunion, les habitudes métropolitaines sont à mettre de coté, y compris pour le soleil)
        mais surtout, on voit toutes les possibilités d’exprimer des coordonnées.

        j’en viens à l’exemple pratique que tu soulèves, ça intéresse tout le monde, à propos des activités « outdoor »

        si on veut définir des points de rencontre des participants sur des parkings en forêt, ou quelque part en montagne,
        endroits qui sont mal définis par une adresse postale, et qui conduirait à des ambiguïtés sur la localisation,
        souvent on peut préférer des coordonnées telles que google maps fournit,
        ou bien un lien court vers la carte.

        le format décimal est le plus fréquemment observé dans gmaps
        et parfois on en trouve dans les docs pour localiser des endroits difficiles à trouver, tel qu’un gite perdu dans un réseau de petites routes (cas vécu)

        même si le GPS est configuré pour montrer les coordonnées sous forme degré minutes, voire même degrés minutes secondes
        il est capable d’interpréter correctement une saisie en degrés décimaux
        (même si on n’indique que 3 chiffres après la virgule, ça va, on peut faire le reste à pieds)

        attention quand même pour les voyageurs, pour google le positif, c’est le Nord et l’Est, le négatif c’est le Sud et l’Ouest

        je précise que j’ai un TOMTOM XL de déjà qq années
        évidemment pour d’autres modèles ou d’autres marques, je ne sais absolument rien.

        J’ai eu un cas pratique à fontainebleau, n’étant pas avec ma propre voiture, le TOMTOM (récent) n’avait pas la possibilité de rentrer ces coordonnées,
        on me l’a dit récemment, les GPS embarqués dans les voitures n’ont pas tous cette possibilité,
        et en plus cette fois j’ai constaté que le fond de carte TOMTOM brille par une absence de détails en forêt, normal, il n’y a pas d’adresse ou aller en voiture.
        du coup, impossible de déposer au pif un point sur la carte, qu’on aurait pu donner comme destination.
        je m’en suis tiré car j’avais eu l’idée (excessivement scrupuleuse) de mettre la trace gpx par avance dans le smartphone, avec l’appli OSMAND en état de fonctionnement.
        Bien m’en a pris, j’ai pu demander le routage vers le point de départ de la rando, il suffisait de demander à suivre cette trace, j’avais le fond vectoriel routier en plus.
        Il faut dire que la complication venait de ce qu’il y avait des travaux, et qu’une route avait été mise en sens interdit.
        ça m’a sauvé l’affaire, on est parti à l’heure.

        J’imagine tout seul en voiture à lire une topo IGN en conduisant … tu risques de ne jamais arriver …

        j’ajoute que l’environnement logiciel sur les smartphones est pas si facile à maitriser, il y a 3 couches :
        1) les services système pour fournir les coordonnées GPS aux applis, mais qui n’ont pas d’affichage
        2) les applis dont le but est juste d’afficher ces coordonnées
        3) les applis de navigation, certaines ont une ou des cartes, d’autres permettent d’utiliser des cartes fournies à part

        bonnes randos

        PS ce blog devient de plus en plus difficile à lire, sans un navigateur pouvant rechercher une chaine de caractères, et plus personne a la patience de lire les fils, et de répondre avant d’avoir bien interprété.

    • bernard77400

      Bonjour Jean-François

      « on doit savoir localiser un point sur le globe quelque soit le standard, donc … ne sont-ils pas tous équivalents ? »

      Effectivement, dans la mesure où les coordonnées servent toutes à localiser un point dans l’espace on peut dire que leurs fonctions sont équivalentes. Pour autant elles ne sont pas identiques car par expérience je sais qu’elles présentent chacune des avantages et des inconvénients à l’usage du randonneur pédestre, différentes les uns des autres.

      Malgré cette réponse, je ne suis pas certain d’avoir bien interprété ton interrogation. Aussi, à partir de ce questionnement je vais tenter une explication sur la relation réciproque carte-GPS sans autre prétention que cette poignée d’informations élémentaires, essentiellement pratiques, dont j’ai l’expérience du fait de l’utilisation de cartes IGN associées à mon GPS12 puisse intéresser quelques randonneurs malins de passage à défaut de répondre clairement à ta question.

      Dans la nature, les coordonnées géographiques n’existent pas. Pour définir un point sur le terrain, localement on peut le situer au pied de la colline, à 100 m à droite du torrent, sous le chêne. Plus globalement, c’est le rôle des adresses postales qui précisent le pays, le département, la ville, la rue, le n°, jusqu’à la boite aux lettres désignée par le nom du destinataire. C’est une façon de définir une position par rapport à son environnement matériel réel. Dans le langage courant il arrive de dire « donne-moi ses coordonnées que je puisse passer le voir ».

      Pour élaborer une carte, les concepteurs développent un modèle mathématique qui, par définition, n’est pas la réalité du globe, mais qui permet de faire des calculs précis pour définir la position d’un point dans cet environnement théorique. A partir de ce modèle et à l’aide d’une projection spécifique associée on obtient une carte plane qui est la représentation du terrain et sur laquelle on peut donner la position d’un point à l’aide d’un couple de coordonnées. Ainsi, sans ambiguïté on peut indiquer sur la carte aussi bien l’emplacement du chêne que celui de l’adresse postale à l’aide simplement de coordonnées numériques qui leurs sont propres et uniques pour toute la surface du globe. Par référence à ce système théorique spécifique, on peut estimer que tous les formats de coordonnées sont bien équivalents pour donner une position.

      Exemple: coordonnées du Mt Blanc dans le système géodésique WGS84
      Degrés: E 6°51’50.7″, N 45°49’57.3″ ou E 6°51.846′, N45°49.955′ ou E 6.86409°, N 45.83258°
      . Avantage: unité sexagésimale originelle universellement utilisée.
      . Inconvénient: relative difficulté pour effectuer des calculs, mais qui est contournée à l’aide de la version décimale
      Grades: E 7.62733930 gon, N 50.92511635 gon (anciennement gr)
      . Avantage: permet d’effectuer directement les opérations dans le système décimal
      . Inconvénients: unité essentiellement (uniquement?) utilisée en France et souvent associée au méridien local de Paris décalé par rapport au méridien international de Greenwich.
      Format UTM: 32 T E 0334 115 m, N 5077 665 m
      . Avantage: unité métrique plus pratique à utiliser que les unités angulaires
      . Inconvénient: son emploi n’est pas encore suffisamment généralisé. Sur les cartes IGN, la grille UTM n’est tracée que sur les 1:25 000 « compatibles GPS » (sur les cartes du système ED50, le tracé de la grille UTM doit être réalisé par l’utilisateur). Interpolation très facile pour situer précisément une position à l’intérieur d’un carré de la grille UTM. Encore peu de GPS routiers, acceptent les coordonnées dans cette unité.

      Les calculs à faire pour passer des degrés sexagésimaux, en degrés décimaux ou degrés et minutes décimales sont simples, de même pour les conversions en grades. Mais passer des coordonnées géographiques en UTM et inversement, c’est affaire de transformations mathématiques qui ne se font pas au pied levé avec papier et crayon au bord d’un chemin. A défaut de s’attaquer soi-même au problème, je suis de ton avis, mieux vaut faire confiance aux spécialistes qui nous proposent des outils de conversion faciles à utiliser. A noter aussi que le Nord /+ et le Sud /-, ainsi que l’Est /+ et l’Ouest /-, ce n’est pas seulement pour Google, mais c’est normalement une convention universelle à l’image du système d’axes de coordonnées rectangulaires xy.

      Les choses se compliquent car, pour diverses raisons, il a été nécessaire d’élaborer différents modèles théoriques et types de projections. Aussi, pour utiliser les GPS sans cartographie intégrée, les constructeurs proposent-ils des réglages pour adapter les récepteurs aux différents modèles géodésiques et formats de position afin de les rendre compatibles avec différents types de cartes papier utilisées à travers le monde.
      Pour exemple, cas du GPS12 Garmin:
      . systèmes géodésiques: 107 dont un personnalisable
      . coordonnées: Lat./Long., UTM/UPS, 7 grilles plus une personnalisée + divers
      A noter que ni le système géodésique français NTF, ni les grades ne figurent dans les choix proposés, d’où des tracasseries supplémentaires pour les utilisateurs français.

      Par exemple, pour le waypoint qui affiche les coordonnées du Mt Blanc, si l’on sélectionne sur GPS12 un système géodésique autre que WGS84 les coordonnées affichées présentent des valeurs différentes:
      . pour WGS84 (système géodésique mondial 1984) ____32 T E 0334 115, N 5077 665
      . pour ED50 (système géodésique local européen 1950)_32 T E 0334 197, N 5077 864

      C’est un risque d’erreurs si l’on ne choisit pas le bon système géodésique par rapport à la carte utilisée. Par exemple si le GPS affiche des coordonnées alors qu’il est réglé en WGS84 mais qu’on utilise une carte référée au système géodésique ED50. Cette erreur est tout à fait classique, aussi quand on communique les coordonnées d’une position il importe de préciser les unités et le système géodésique de référence.

      Dans ce cas, qualifies-tu ces valeurs numériques de coordonnées différentes comme équivalentes du fait qu’elles désignent un même point représenté sur des cartes différentes, mais deux points différents sur une même carte?

      Au passage, on peut remarquer que le format UTM exprimé en mètres permet une mesure rapide de la différence de distance entre plusieurs positions. Il me permet aussi d’évaluer immédiatement en mètres mon déplacement par rapport à la grille UTM de la carte IGN 1:25 000 « compatible GPS » que j’utilise comme repère virtuel. C’est très appréciable pour l’utilisateur par rapport à l’affichage en degrés.

      Lorsque l’on utilise des cartes numériques, des erreurs peuvent aussi survenir si l’on ne respecte pas les critères de compatibilité. Par exemple, sur Géoportail il est possible de sélectionner différents systèmes géodésiques (projections) et unités de coordonnées.

      De même avec un GPS disposant d’un fond cartographique, a priori on n’est pas confronté à ce type de risque d’erreur car il parait évident que les coordonnées utilisées, dont on ne se soucie généralement pas, sont nécessairement en adéquation avec la carte présentée. Toutefois en cas d’échange de coordonnées relatives à un système géodésique différent, le point correspondant sera probablement plus ou moins décalé par rapport à l’emplacement initial. Je n’ai pas l’expérience d’un tel modèle de GPS mais en consultant une notice d’utilisation via le Web, je constate que les réglages tels que « Système géodésique », « Ellipsoïde de la carte » sont encore présents, donc sources d’erreurs si les choix ne sont pas pertinents, même pour la carte affichée.

      Quant aux smartphones, par défaut d’expérience personnelle,tu es mieux placé que moi pour dire ce qu’il en est.

      Malgré les progrès de la technologie réalisés depuis l’achat de mon GPS12 en 1999, ces notions doivent donc toujours être présentes à l’esprit pour ne pas commettre d’erreur de compatibilité entre différents systèmes qui déterminent les valeurs numériques des coordonnées de la position d’un point.

      Cordialement

      Bernard77400

      • bernard77400

        Oups!
        Erreur de classement:
         » Interpolation très facile pour situer précisément une position à l’intérieur d’un carré de la grille UTM. »
        Bien sûr, c’est un avantage et non pas un inconvénient.

    • bernard77400

      « …parfois on en trouve dans les docs pour localiser des endroits difficiles à trouver, tel qu’un gite perdu dans un réseau de petites routes (cas vécu) »

      Une anecdote très récente montre qu’il y a lieu d’être vigilant à ce propos:
      Un important organisme de location d’appartements pour les vacances fournit un descriptif d’accès routier et les coordonnées libellées ainsi: Coordonnées GPS: Lat. 43.5119376 – Long. 6.645908
      Si j’avais entré ces coordonnées dans TomTom je me serais retrouvé en pleine nature à 2,5 km/345° (+ 4,5 km par la route) du point de destination attendu. Fort heureusement par curiosité je suis allé préalablement sur Géoportail et Google Maps, ce qui m’a permis de trouver les coordonnées suivantes 43.489734° N, 6.6541°E (WGS84) qui ce sont révélées exactes. Malgré quelques recherches, je n’ai pas trouvé à quel système se réfèrent les coordonnées fournies (implicitement WGS84 si le GPS est correctement réglé). D’où l’importance de bien préciser les unités et le système géodésique de référence lorsqu’on communique des coordonnées.
      Certains GPS routiers permettent de choisir un système géodésique autre que WGS84 d’où, au même titre que pour les GPS de randonnée, une source d’erreur en cas de choix inopportun.

      Pour ma part, je ne possède pas comme toi un smartphone mais, contrairement à l’exemple présenté dans mon billet précédent, je suis la plupart du temps muni de mon GPS12 qui permet bien des transformations pour s’adapter à divers systèmes géodésiques et formats de position. En particulier, moyennant quelques manips, vite fait je peux convertir les coordonnées planes UTM en coordonnées géographiques sexagésimales. Reste plus qu’à les donner à manger à TomTom pour qu’il me conduise à la destination précise indiquée, pour peu que le chemin figure dans sa banque de données cartographiques et qu’il ne soit pas fermé ou interdit d’accès.

      A défaut de pouvoir disposer de coordonnées, je prépare le trajet voiture en indiquant à TomTom le lieu identifiable le plus proche de la destination visée. Le tracé terminé, je recherche sur sa carte l’emplacement exact de la destination désirée, si je le trouve je le marque à l’aide d’un « point sur la carte », puis je relance la préparation de la navigation avec ce « point sur la carte » comme arrivée. Je vérifie ensuite avec soin le trajet proposé par rapport à ma carte papier et, si nécessaire, je recherche un parcours alternatif.

      A propos de point de rendez-vous pour départs de randonnées dans des lieux isolés.
      Compte tenu que tous les GPS routiers ne disposent pas des mêmes possibilités comme le confirme ton anecdote de Fontainebleau, personnellement si j’avais à organiser un tel regroupement, en plus des coordonnées géographiques je joindrais systématiquement un plan d’accès au site. De plus je suis surpris du peu de maîtrise dont font montre nombre de possesseurs de GPS routiers que je connais, ce qui peut également être source d’erreur de destination.

      Sans aller plus avant pour ne pas être trop « hors sujet », je dirais simplement que l’article de François me semble donc parfaitement opportun dans le cas de l’utilisation d’un GPS routier. En effet, mieux vaut disposer d’une carte pour avoir un regard critique sur les parcours proposés par ce type d’outil plutôt que de le suivre sans discernement.

      Cordialement

      Bernard77400

    • bernard77400

      Bonjour Jean-François,

      Je reviens sur ton interrogation à propos des avantages que présentent les coordonnées UTM:

      Ton post du 9 avril 2014 at 22:12
      « ……UTM tout le monde en parle comme le messie, mais avec un smartphone, la carte est affichée, on n’utilise pas les coordonnées directement, et si on en avait besoin, je pense qu’une application peut faire les conversions. »

      En effet je viens de trouver une raison supplémentaire de pouvoir disposer des coordonnées GPS:

      Site Utagawa VTT, Angexis Outdoor » 15 Mai 2013, 00:31
      « Concernant ta question sur les coordonnées, elles sont affichées en UTM car si tu appelles les pompiers un jour (en France au moins), tu devras leur communiquer des coordonnées UTM… j’en ai fait l’expérience. »

      Cordialement,

      Bernard77400

      • Jean-François

        Bonjour Bernard,

        Permets moi de donner des exemples de SMS que l’on peut fabriquer avec l’appli GPSstatus (android)
        Je suis ici : 31 U 427233 5425424 http://maps.google.com/maps?q=@48.97744,2.00558 24m
        Je suis ici : 46.13063 N 8.54399 E http://maps.google.com/maps?q=loc:46.13064,8.54399 687m

        Le contenu de ces SMS est configurable d’avance, et modifiable avant l’envoi, l’altitude à la fin n’est pas vraiment utile (sauf si je vole), et effectivement on peut utiliser UTM, que d’ailleurs google maps ne comprend pas.

        Les pompiers vont s’intéresser à cette possibilité, on a déjà un moyen d’éliminer les erreurs de transcription, mais il y a encore de la mise au point à faire, il faudrait que le téléphone récepteur du SMS interprète correctement le couple de coordonnées, et le lien sur gmaps, et qu’il soit envoyé au choix sur le navigateur ou sur gmaps, et interprété ensuite correctement, et là il y a encore du boulot à faire.
        En attendant, les autorités devraient publier un numéro capable de recevoir ce genre de SMS, une personne en difficulté peut l’envoyer en quelques secondes, alors qu’en phonie, on est à la merci de la batterie, du réseau. Un SMS finit toujours par passer dans des conditions difficiles.
        Il faudrait un mode de transmission universellement reconnu, sans intervention humaine (et ses risques d’erreur), généralisé à tous les smartphones.
        Pour l’instant si le pompier « préfère » UTM, ça veut dire qu’il traite les infos « à la main » donc qu’on reste à la merci d’une erreur ( quelqu’en soit le coté : émetteur ou récepteur ), et s’il ne peut aider que les gens capable de trouver leurs coordonnées en UTM seulement, il y a « comme un souci »
        Il me semble que les compagnies d’assurance on étudié ce genre de dispositif pour les voitures, en cas de choc, ou d’appui sur un bouton.
        Maintenant on a le matériel pour les piétons : les smartphones, il reste à bien organiser tout ça.
        Peut-être les autorités craignent un afflux de messages qu’elles ne sauront pas gérer.
        Le diable se cache dans les détails, l’appli GPSstatus consomme très peu de mémoire : 784 ko, tout le monde peut s’y intéresser.

        bonnes randos

      • Jean-François

        Bonjour Bernard,
        la réalité est encore pire que ce que je pensais, les pompiers ont crée leur propre système de coordonnées, le DFCI (j’en reviens pas)
        Moi je raisonne différemment : les gens achètent des smartphones, 8O% du marché c’est android, donc le standard de fait c’est les coordonnées utilisées dans google maps.
        (d’accord ou pas, c’est un débat)
        Pour dire au secours, ce sont ces coordonnées qui seront transmises (par SMS ou en phonie) à ceux qui sont au chaud et hors de danger, et donc à eux d’assumer les conversions s’ils ne sont pas à même de les exploiter directement.
        Un aperçu des conversions à obtenir :
        http://www.egloff.eu/googlemap/carto.php

        Une appli existe pour transmettre ce genre de coordonnées GPS-DFCI
        http://www.chasseurdesanglier.net/article-deux-applis-gps-obligatoires-gps-dfci-gps-statuts-112138291.html

        Le moins que l’on puisse dire c’est que cette appli n’est pas très répandue, cherchons l’erreur.

        je suis très réservé sur le principe, l’idéal, c’est le plus léger possible, capable d’envoyer des coordonnées compatible gmaps, ne pas utiliser les liaisons data, ni vider la batterie, ça doit prendre quelques secondes à faire.
        j’ai vu entre temps des applis qui font ça (en dehors de GPS Status)
        https://play.google.com/store/apps/details?id=com.mygpscoordinates
        https://play.google.com/store/apps/details?id=com.kkinder.sharelocation

        Gmaps peut aussi « partager » la localisation et construire un SMS, mais là c’est l’adresse postale qui sera envoyée, et en plus, un lien court sur le localisation exacte.
        OSMAnd fait un peu la même chose mais cette fois, les coordonnées et un lien sur la carte open street map, dans OSMAND, avec une possibilité de télécharger l’appli.

        On dirait que chacun cherche à tirer la couverture …

      • bernard77400

        Bonjour Jean-François,

        Merci pour ces infos.

        Tout à fait d’accord avec toi, je pense qu’il y a du travail à faire. Au minimum, cela ne paraît pas bien sorcier de concevoir tous ces outils numériques grand public ayant trait à la cartographie et à la localisation de façon à ce qu’ils fournissent une position dans le système géodésique mondial WGS84 en coordonnées géographiques et en coordonnées UTM au choix de l’utilisateur, quitte à rogner sur les gadgets inutiles. Mais probablement certaines contraintes doivent m’échapper puisque ce n’est pas ce que l’on trouve actuellement dans beaucoup d’équipements.

        D’accord aussi sur le fait qu’il est très facile de commettre des erreurs lorsque l’on traite des séries de chiffres, d’où la nécessité d’une relecture très attentive si l’on ne veut pas risquer de se retrouver à perpète et, même, dans certains cas extrêmes c’est la vie qui peut en dépendre. Donc, plus on peut éviter les transcriptions manuelles, mieux cela vaut. A ce propos, bien que je n’aie pas d’information explicite, je pense avoir trouvé un avantage aux coordonnées DFCI dont je n’avais jamais entendu parler préalablement à ton billet. On en apprend tous les jours!

        D’après les infos recueillies sur le Web, j’ai compris que les coordonnées DFCI se réfèrent à une grille UTM qui couvre toute la France avec des carrés de 100 km de côté repérés par des lettres en abscisses et en ordonnées (A.B.C.D.E.F.G.H.K.L.M.N). Les subdivisions définissent ensuite des carrés de 20 puis 2 km de côté. Le carré de 2 km de côté est lui-même divisé en 5 parcelles, 4 quadrants de 1 km de côté, dans lesquels s’imbrique 1 pavé central de 1 km de côté.
        Ces coordonnées sont destinées par définition à la « Défense de la Forêt Contre l’Incendie », elles désignent donc une zone de terrain et non pas un point précis comme c’est le cas pour les autres formats de coordonnées utilisées notamment en randonnée.
        Personnellement, l’avantage que je perçois me paraît résider dans l’écriture sous forme alphanumérique, par exemple « KD26D4.5 ». En effet, on peut alors l’épeler à la façon des militaires: « Kilo Delta 2 6 Delta 4 Point 5 ». Bien que je n’aie pas trouvé de confirmation à ce sujet, j’imagine qu’il s’agit d’un choix qui permet de limiter les erreurs humaines de transcription par rapport aux suites de chiffres des coordonnées plus habituelles.

        En plus des pompiers, elles sont aussi utilisées par les autres services de l’État français liés à la Sécurité Civile. Également par les DDT, l’ONF, le SAMU, les UIISC, etc. On peut y ajouter les militaires, elles sont alors dénommées coordonnées « chasse » généralement utilisées entre les éléments au sol et l’aviation. Les cartes employées sont les cartes au 1/50 000 avec carroyage U.T.M.

        D’après différentes pages du Web auxquelles j’ai pu accéder, il semble que les pompiers soient parfaitement équipés et formés pour comprendre et convertir, entre autres, tous les formats de coordonnées qu’on pourrait leur communiquer.

        J’ai vu que l’appli GPS DFCI est actuellement téléchargeable gratuitement pour iPad, iPhone, Android. Dans l’ensemble, ça bouge pour localiser les personnes, peut-être plus particulièrement les citadins proches des commerces.

        Cordialement,

        Bernard77400

        • Jean-François

          Bonjour Bernard,
          Je suis toujours content de te lire, c’est toujours intéressant, même si j’aurais pas toujours la même réaction face aux situations.
          C’est vrai que je me suis énervé en voyant que, pour résoudre un problème que l’on pense avoir, il convient de changer de langage ou de référentiel pour le résoudre.
          Résultat : on a maintenant le problème d’apprendre aux gens l’existence de ce nouveau langage, ou référentiel.
          Le problème était d’échanger rapidement et sans erreur possible une localisation, mettant à profit les smartphones.
          Le réseau téléphonique doit être utilisé au minimum, juste des SMS, et de la phonie au pire, car il est loin de couvrir parfaitement tout le territoire, et je ne parle pas des aventures à l’étranger, ou le coût des liaisons entre en ligne de compte.
          Les manipulation humaines réduites pour éviter les causes principales d’erreur.
          J’ai voulu faire un point là dessus, et je suis un peu déçu. J’ai sous la main deux smartphones, le mien et celui de ma femme, les versions d’android sont différentes, l’application SMS ne réagit pas pareil sur les deux, à réception d’une localisation, dans un cas, l’url est correctement interprétée, dans l’autre, elle est malencontreusement coupée en deux au niveau de la virgule de séparation entre latitude et longitude, autant dire que ça n’est plus pratique du tout, plus exactement le but n’est pas atteint.
          Le plus rageant c’est que c’est pas la plus ancienne qui est en défaut.
          Les versions vont se suivre, mais qui donc vérifie qu’il n’y a rien de cassé ?
          Je sais bien que les pompiers ont un problème délicat de repérage à résoudre, pendant que la pinède brûle, on n’a pas le temps de prendre du recul, et mettre un tel système en place, ça prend du temps.
          Je ne sais pas si ce système sera exporté, il faudrait essayer de le vendre à l’étranger, s’il apporte vraiment quelque chose, et être très convaincant.
          Je crains plutôt qu’on assiste à une babelisation, l’OTAN a son propre système déjà, le MGRS, une évolution d’UTM.
          Nous les amateurs nous avons ce que le marché nous « donne » c’est google maps et le choix du système qu’il a adopté, au moins on est sur que les gens utilisent le même système de coordonnées, alors profitons en. Les liens courts arrivent à contourner le bug de l’appli SMS, mais le défaut, c’est qu’il faut une liaison data pour l’exploiter, on peut espérer que le récepteur est au chaud et en a une, alors que l’émetteur, est en difficulté, avec des moyens réduits.
          NB l’appli OSMAND et ses cartes open source, utilise le même référentiel que Gmaps, on a eu chaud !
          bonnes randos

          • bernard77400

            Dans un système concurrentiel, c’est souvent le plus rapide ou « le plus fort » qui gagne, et dans ces conditions ce n’est pas nécessairement la solution la plus fonctionnelle ou la plus rationnelle qui est choisie. Malheureusement, dans le milieu industriel il y a pléthore de cas qui illustrent cette constatation que chacun peut faire dans pleins de domaines techniques plus ou moins sophistiqués. Ainsi en est-il, pour faire simple, des connecteurs des différents appareils de téléphonie et des GPS proposés. Espérons que la demande gouvernementale de standardiser pour limiter le gâchis sera appliquée.

            Il faut admettre que lorsqu’il s’agit des produits grand public, souvent les clients ne disposent ni des compétences ni des informations appropriées pour faire un choix en toute connaissance de cause. Heureusement, avec le Web il est maintenant possible de s’informer quelque peu. Par exemple, grâce à « Randonner Malin », nombre de randonneurs seront mieux armés pour questionner les vendeurs peu enclins à fournir des renseignements utiles et de qualité.

            Cordialement,

            Bernard77400

          • Jean-François

            Bonjour Bernard,

            J’ai sous les yeux un exemple d’objet irrationnel : le clavier d’ordinateur, et sa disposition fantaisiste des touches. Seulement voilà : on a considéré que c’était trop cher ou trop aléatoire de faire un changement, à cause du facteur humain (le temps de formation à refaire)

            Pour les connecteurs, il me semble que les chargeurs et les connecteurs des smartphones android sont unifiés avec la micro USB et la norme 5V, 1000 mA (il y en a beaucoup qui ne font que 500mA et c’est trop juste). C’est un début, je ne sais pas si on doit ça à l’Europe, mais c’est bien. (comment Apple fait pour rester non standard, mystère)

            Et c’est vrai, la manière de faire son shopping a complètement changé, mais malheureusement les vendeurs sont de plus en plus disqualifiés pour faire du conseil.

            Pour mon GPS, j’ai pensé que le mieux était d’avoir le moins de conversions possibles, le problème était plus ma formation que le matériel. J’ai donc pris le plus courant à l’époque.

            salutations

    • bernard77400

      Bonjour Jean-François

      Ce n’est peut-être pas le lieu ad hoc pour ma question, mais je n’ai pas le courage de remonter toute la file des commentaires précédents (pardon, François).

      Je te sais expérimenté dans l’utilisation des ordiphones comme GPS.
      A ce titre, as-tu déjà exploité l’appli de CompeGPS « TwoNav GPS » dont il existe une version gratuite dégradée?

      Si oui, peux-tu me donner ton avis sur cette appli qui permet d’utiliser son ordiphone comme un GPS de rando et/ou routier.

      Sinon, je ferai l’essai et je te dirai à l’occasion ce qu’il en est.

      Merci d’avance.

      Cordialement,

      Bernard77400

      P.S.: cette question s’adresse également à tous les « Randonneurs Malins » qui utilisent cette appli.

      • Jean-François

        Bonjour Bernard,
        J’ai investi du temps dans OSMAND (sur android) et il fait plein de choses que je trouve bien pour moi, il utilise des cartes open source OSM faites par des bénévoles, rien que ça me donne envie de les utiliser de préférence à d’autres.
        La version vectorielle (en principe plus destinée aux véhicules) me convient pour la marche.
        Comme on est peut-être hors sujet je donne mon mail
        perron.jeanfrancois@free.fr
        cordialement

  • Alain

    Bonjour à tous,
    Le GPS est une très belle invention qui peut s’avérer tres utile, mais je voudrais faire remarquer quelques points importants.
    L’efficacité extrême on la trouve en course d’orientation ou l’outil primordial est la carte et l’accessoire parfois utile la boussole.
    A l’opposé dans les régions très mal cartographiée il est illusoire de se reposer sur un GPS qui ne vous dira pas grand chose sur la nature du terrain, et là ce sera le sens du terrain et l’expérience qui vont faire la différence. dans ce cas une vague carte et une boussole seront particulièrement indispensables.
    Enfin j’aurais personnellement du mal a me fier trop exclusivement a la haute technologie pour partir à l’aventure. Je dirais m^me que c’est dangereux, et qu’il faut absolument avoir plusieurs cordes a son arc et faire des recoupements.

    • paul

      A écouter certains on peux se demander, pourquoi ce ridicule engin a été inventé, et puis puisque cela ne sert a rien, pourquoi tous ce qui volent, naviguent roulent en est équipé cela parait insensé !! …..
      Même avec un vieux GPS 12 on peut se rendre d’un point a un autre ( il sait le faire !! oui oui) et si on ce croit perdu, il est possible de revenir sur sa trace. De plus rein n’empêche de balisé, le parcours de quelque points supplémentaires. C’est marrant comme lorsque est un fervent détracteur on croit trouver de bonnes raisons !
      Le GPS peux tomber en panne, c’est exact, mais il tout aussi possible de faire une chute, et de casser sa boussole dans la poche !! Dans ce cas là il vaut mieux rester à la maison.
      La carte, la boussole etc c’était parfait quand l’on avait que cela. Savoir un peu s’orienter c’est bien ( de toute manière cela n’est pas donné a tout le monde ! il y a les mauvais et les bon qui s’orientent naturellement). Le GPS, de même que le portable, bien utilisé rendent de grands services en faisant oublier certaines contraintes quoique vous puissiez dire, moins de temps pour la navigation plus de temps pour regarder le paysage( dès que l’on connait bien son appareil bien sur ).
      Maintenant si vous ne savez pas l’utiliser c’est pas de ma faute !

      • alain

        Paul, peut être devriez vous essayer de comprendre ce que j’écris avant de le critiquer?
        Le gps est un tres bel outil mais qui a de nombreuses limites. Il ne remplace pas certaines connaissances ou certaines aptitudes. Je pense modestement être particulièrement au point en orientation et pour avoir utilisé et enseigné les techniques (terrestres) d’orientation en terrains très variés, j’ai mes opinions argumentées et j’y tiens.

  • Cub

    Perso j’ai remercié le GPS de mon téléphone après avoir été induit en erreur par un guide de rando peu précis… Il faut vraiment garder à l’esprit que certains guides ont des cartes approximatives, des indications peu précises, et vous entraînent sur des chemins pas forcément balisés (même si c’est sur une centaine de mètres seulement). Les guides et les cartes ne montrent pas tous les sentiers secondaires de ski de fond, de raquette, ceux créés par les marcheurs hors piste etc… C’est malheureusement le gros souci de la randonnée en France (par opposition à l’Amérique du Nord ou Australie/Nouvelle-Zélande par exemple) : c’est tellement peuplé et fréquenté, qu’en avril/mai, il devient très difficile de marcher au-delà de 1800 m d’altitude : la neige subsiste, des entrée de chemin sont masquées, les pistes de ski de fond prêtent à confusion etc… Il y a vraiment trop de chemins secondaires en France, c’est un cauchemar pour se repérer parfois, surtout que le balisage est régulièrement mal fait. Des piquets ou des flèches métalliques clouées aux arbres sont nettement plus utile que des trais de peinture… Et là un GPS peut s’avérer bien utile, même pour le débutant, pour retrouver une piste forestière ou une route. Donc oui s’en servir pour naviguer au début c’est naze, mais je trouve dangereux de dire aux gens qui en possèdent de ne pas s’en encombrer, car il y a des cas où ça peut sauver la vie… Mieux vaut l’avoir sur soi au cas où.

    • François Jourjon

      Bonjour,

      Merci pour votre commentaire. Mon article insiste surtout sur le fait de ne pas acheter de GPS avant de savoir s’orienter sans et le titre est volontairement un peu provocateur.

      Je suis tout à fait d’accord avec vous, si on a déjà un GPS chez soi, c’est dommage de ne pas l’emporter (sauf si on veut économiser du poids). Mais je voulais faire réfléchir les personnes à qui on dit qu’ils leur suffit d’un GPS et que tous leurs problèmes d’orientation seront réglés.

      En plus, je vois pas mal de personnes à qui on a offert un GPS ou qui se sont offertes un GPS qui reste au final dans sa boîte.

      A bientôt,
      François

      • Alain

        Bonjour,
        je suis parfaitement d’accord avec François. J’ajouterais que l’orientation ne doit pas se faire uniquement selon les chemins, les balises, et ce que dit un guide mais aussi (et surtout) à partir de repères immuables (ou presque) dans le temps: sens de la pente, direction des reliefs, cours d’eau barres rocheuses, talus, lignes haute tension, routes, remonte pentes etc…ces repères permettent de se situer avec une excellente précision avec un peu d’entrainement. Le vrai problème d’orientation c’est le terrain plat avec faible visibilité mais la encore il existe de techniques un peu longues mais efficaces. Le gps pour moi reste un complément pour le randonneur classique.

        Bonne journée

        Alain

    • bernard77400

      Bonjour Cub, bonjour François, bonjour Alain,

      Personnellement j’utilise carte, boussole, GPS et occasionnellement altimètre atmosphérique en montagne. De plus je m’informe un maximum, au niveau utilisateur et en fonction de mes compétences pour savoir comment tout cela fonctionne. Jusqu’à présent je ne me souviens pas avoir jugé un seul de ces instruments comme inutile. J’ajoute même qu’après avoir randonné uniquement avec carte et boussole, l’acquisition de mon GPS12 sans cartographie m’a obligé, du fait de la relation spécifique carte-GPS, à comprendre la technique d’élaboration des cartes, ce que je délaissais totalement auparavant puisque je ne m’intéressais qu’à la relation carte-terrain.

      Puisqu’il est aussi question de balises dans cette discussion, comme cela a été souligné par Cub, mon expérience concernant certains manquements font que je prépare une rando de façon à me soustraire à leur utilisation comme le préconise Alain. Toutefois j’ai connu des situations ou carte au 1:25 000 aussi bien que GPS ne suffisent pas pour trouver un cheminement parmi les dédales de certains chaos rocheux. Dans ce cas, merci les cairns et autres balises sauvages!

      Franchement je ne comprends pas bien cette polémique entre partisans de la carte exclusive ou du GPS exclusif. Ce qui me parait important lors d’une préparation de randonnée, c’est de prévoir le pire cas afin d’arriver à bon port sans s’être égaré.

      Cordialement,

      Bernard77400

      • François Jourjon

        Bonjour Bernard,

        Merci pour ton commentaire, je suis d’accord avec toi, tous ces outils ont quelque chose à apporter. Et suivant les situations, l’utilité de certains est plus ou moins importante (ex : altimètre sur du plat).

        Mais le but est effectivement d’arriver à bon port en toute sécurité.

        A bientôt,
        François

  • sylvain

    je fais très souvent des randos., en corse ou j’habite….je suis équipé d’un gps, (et je pars avec une carte).je n’ai jamais eu de problèmes. je trouve cet article sans interet et hors propos c’est comme si je vous faisais un article sur les portables, en vous disant qu’il ne faut pas en avoir car des fois il n’y a pas de réseau, des fois ça coupe, ça tombe en panne etc, et ainsi il vaut mieux écrire des lettre voire avoir un élevage de pigeons voyageurs…..
    C’est sur qu’une rando ça se prépare surtout les vraies randos, (pas la balade en famille autour du lac, avec mémé et youki….)et qu’il ne faut pas s’aventurer au hasard, le gps je l’ai je l’utilise, et il m’aide bien, une carte ign détaillée est aussi indispensable nécessaire et bien complémentaire du gps.
    a bon entendeur.
    lire ce genre d’article ça me debecte je ne viens plus sur ce blog, d’ailleurs c’était la première fois, et se sera la dernière….
    ciao.

    • François Jourjon

      Bonjour Sylvain,

      Je vais me répéter, même si déjà j’ai expliqué mon point de vue maintes fois dans les commentaires (encore faut-il prendre la peine de les lire) : ce n’est pas un article contre le GPS, c’est simplement une mise en garde pour les débutants qui peuvent penser que le GPS est « magique » et suffisant pour s’orienter en sécurité.

      Cordialement,
      François

      • Maurice

        Comme tu l’as dit plus haut, François, l’article est un peu provoque et tu vois : ça fonctionne !

        C’est vrai que si tu avais écrit : Même avec un GPS, il faut apprendre à se servir des cartes, le fil aurait été, probablement, beaucoup plus court. 😉

        Je n’ai jamais aimé les cartes, parce que ma vue n’est pas excellente et aussi que ça revient cher quand on bouge beaucoup. Mais, ce qui est amusant, c’est qu’après quatre ans à me servir d’un GPS (iPhigénie sur iPhone et Androïd), j’ai enfin appris à lire et à utiliser une carte IGN à force de pratique.

        Mais j’ai bien aimé cet article car il fait réfléchir et il est aussi amusant de lire les réactions.

        • François Jourjon

          Bonjour Maurice,

          Effectivement, avec la cartographie intégrée et les applications sur IPhone et Androïd, ça force à apprendre à lire une carte. 😉

          A bientôt,
          François

    • Maurice

      Bonjour Sylvain (Si tu reviens)
      J’a acheté ce livre : http://www.amazon.fr/Corse-belles-randonn%C3%A9es-montagne-tracks/dp/3763349073
      Les 75 plus belles randonnées entre mer et montagne, avec tracks, fourni avec un code pour télécharger les traces GPS.
      Le livre est très bien fait avec le parcours sur carte IGN et un descriptif précis.
      J’ai fait au moins la moitié des randonnées publiées avec le GPS (iPhigénie) et je me suis régalé.
      Aucun problème à signaler. Je recommande.

  • Sans devoir acheter un GPS, vous pouvez également utiliser une application gratuite comme TooKeeT sur votre smartphone, .
    Si vous disposez d’un signal telephonie ( pas nécessité du web) TooKeeT vous permet d’envoyer un sms de détresse avec votre géolocalisation vers le numero de votre choix ( ami, services de secours).
    TooKeet est gratuit, est disponible sous android et sous Ios

    • Jean-François

      Bonjour Jean-Pierre,
      la localisation peut être envoyée par SMS avec un smartphone, d’aucuns l’ont déjà remarqué, il suffit de chercher « SMS » dans cette page pour le savoir.
      vous semblez découvrir TooKeeT que très peu de personnes connaissent, et qui sent à plein nez la promo d’un truc qui essaie de se faire une place au soleil.
      Construire ce genre de SMS est basique et plein d’applis existantes de longue date aident à le faire, c’est tout ce qu’on veut sauf nouveau.
      cordialement.

      • Il est exact que, lorsqu’on manipule aisément un smartphone, on peut récuperer latitude te longitude, composer un SMS, mais cela n’est pas une évidence pour tout un chacun.

        Notez qu’on peut également faire un relevé de sa position au compas si on dispose d’un horizon et envoyer un pigeon voyageur. 😉
        Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…..
        Cordialement

      • bernard77400

        Bonjour Jean-François,

        N’ayant pas d’expérience en la matière, je ne peux juger du bien fondé de vos arguments respectifs.

        Je ne sais ce qui t’a poussé à écrire de manière un peu agressive:  » vous semblez découvrir TooKeeT que très peu de personnes connaissent, et qui sent à plein nez la promo d’un truc qui essaie de se faire une place au soleil ».

        Intrigué, par curiosité j’ai cliqué sur « jean pierre ». Bingo, tu as raison, c’est un lien qui conduit sur le site « tookeet.com ».

        Disposerais-tu d’un 6ème sens pour détecter les annonceurs anonymes?

        Cordialement,

        Bernard77400

        • Jean-François

          Bonjour Bernard,
          Bonjour Jean Pierre

          Oui, on ne peut pas reprocher à Jean Pierre de se dissimuler, même si je n’avais remarqué le lien direct avec le site du produit TooKeet.

          Comme d’habitude, google aide, le play store permet de voir plein de choses sur le produit, déjà comment il se présente, la taille occupée, permissions, combien de téléchargements, des avis, etc….
          Et une recherche sur le nom de ce produit peut informer si des gens en pensent quelque chose, et quoi.

          Par ailleurs quand je constate des messages qui ne tiennent pas trop compte ce qui a déjà été dit, c’est vrai que j’ai du mal à les prendre au sérieux.

          On a déjà débattu sur l’intérêt de communiquer des coordonnées, et sur la cata à venir en cas d’erreur de transcription (déjà dit, ou vécu par certains)

          On attend que les autorités publient le numéro pour recevoir des SMS, les arguments ont déjà été évoqués.
          Le smartphone est un outil super, mais de là à tout baser dessus, c’est une erreur.

          bonnes randos à tous, et en toute sécurité.

        • Quand un site et ses téléchargements d’applis sont gratuits, sans aucun cout caché, quelle sorte de « publicité » y voyez vous ?
          La publciité pour ce site concernerait éventuellemetn des annonceurs?
          Quel appel aux annonceurs y voyez vous ?
          Mon seul propos est de faire connaitre un moyen supplémentaire d’utiliser gratuitement les fonctions gratuites des GPS de smartphones.
          Cordialement.

    • bernard77400

      Bonjour Jean-Pierre,
      Bonjour Jean-François,

      Je ne doute pas que TooKeeT soit très sophistiqué et performant à souhait, surtout en cas de mise en danger qui nécessite de communiquer directement avec les services de secours, particulièrement dans une langue que l’on ne maîtrise pas.

      Toutefois, confronté aujourd’hui à un choix d’application pour transmettre mes coordonnées GPS en cas de nécessité, j’hésite à choisir TooKeeT car, sauf erreur de ma part, tout destinataire doit être préalablement déjà équipé de TooKeeT (« d’un clic, votre correspondant sera équipé de TooKeeT, et pourra ‘lire’ vos SMS. »). C’est une contrainte qui m’apparaît limitante pour l’usage que j’envisage, notamment lorsque le destinataire ne dispose pas d’un ordiphone, d’une tablette ou d’un PC, mais seulement d’un téléphone de base qui lui permet de recevoir sans problème de simples SMS, mais sans possibilité de charger l’appli TooKeeT.

      Pour cette raison rédhibitoire, je préfère donc utiliser « GPS Status » qui, comme l’a expliqué Jean-François dans un billet antérieur, permet une utilisation immédiate et sans contraintes, autre que celle de disposer, ce qui est indispensable dans tous les cas de figure, d’un réseau pour envoyer un SMS, même à destination d’un simple téléphone de base qui ne peut pas, bien évidemment, être équipé de TooKeeT.

      Cordialement,

      Bernard77400

  • Daniel

    Bonjour.
    Nombreux commentaires dans l’article. Tout y est dit.
    L’article est très intéressant. C’est une bonne leçon, mais très théorique. Oui il faut qu’un randonneur soit capable de se débrouiller sans GPS. Carte, triangulation, altimètre, tangente à la courbe etc… Mais il y a rando et rando, et il y a aussi balade. En pratique, combien de randonneurs sont capables de faire ce qui est conseillé. Les pros, les guides. Les vrais randonneurs. Comme ils ne sont pas débutants ils savent.
    Mais dire aux débutants que le GPS n’est pas utile, je ne suis pas d’accord.
    Je leur dirais au contraire qu’il faut en avoir un. Le minimum c’est d’être capable de lire sa position. Mieux de la reporter sur une carte.
    Prenons les plus débutants : les ramasseurs de champignons. J’en connais qui se sont perdus. La première des choses qu’il on faite après cette expérience, a été d’acheter un GPS.
    Quand on a été en difficulté, capable de donner sa position grâceau GPS, secouru, hélitreuillé, puis capable de donner au pilote la position de sa voiture, on conseille à tout débutant d’avoir un GPS dans son sac. Comme dit plus haut, même un GPS voiture peut s’avérer utile. De plus ça fait deux bonnes raisons de ne pas le laisser dans la boîte à gants… Encore faut-il évidemment savoir y retrouver la position en latitude/ Longitude.
    Quand j’entends que des secours ont cherché des gens pendant plusieurs jours parce qu’ils ne pouvaient pas donner leur position, je me pose des questions.
    Alors, à la fin de l’article, je pense qu’il devrait y avoir un dernier conseil :
    « Débutants, suivez les bons conseils de l’article, mais ayez un GPS et apprenez rapidement un minimum de son fonctionnement ».
    Cordialement.

    • François Jourjon

      Bonjour Daniel,

      Le problème que je voulais souligner est que le GPS est vendu comme l’outil miracle. Or, beaucoup de personnes ont du mal à l’utiliser correctement, n’utilisent qu’une petite partie de ses fonctions, voire ne savent même pas l’utiliser du tout.

      Donc bien sûr, si on a un GPS il faut apprendre à s’en servir pour s’orienter. Mais il faut aussi apprendre à se servir d’une carte et d’une boussole.

      A bientôt,
      François

      A bientôt,
      François

  • Daniel

    Bonjour.
    L’article « 9 raisons de ne pas acheter un GPS de randonnée si vous êtes débutants »
    est un excellent article mais me semble dangereux s’il en reste là. Il recommande tout de même carrément à des débutants de ne pas avoir de GPS. Je pense qu’un GPS est plus utile à un débutant qui ne connaît pas toutes les ficelles d’un bon randonneur qu’à un randonneur averti voire un pro.
    Evidemment un pro se doit également d’en posséder un.
    On peut être pour où contre le GPS. On peut conseiller de commencer à apprender à bien utiliser cartes et boussoles, mais on ne peut pas conseiller de ne pas avoir de GPS.
    Je pense que le titre de l’article devrait être quelque chose comme :
    « Les effets pervers du GPS à la loupe »
    Suivi de
    « Les bonnes raison d’avoir un GPS »
    Il est certain que le titre actuel est très accrocheur, mais tout dépend du but recherché.
    Cordialement.
    Daniel

    • François Jourjon

      Bonjour Daniel,

      Au delà du titre (peut-être mal choisi), je pense que l’article (qui vise à faire réfléchir) explique clairement mon point de vue qui n’est pas contre le GPS mais qui incite à s’en méfier – d’autant plus quand on est débutant en orientation.

      A bientôt,
      François

      • Daniel

        Je crois que j’ai pédalé un peu à coté du vélo concernant le séquençage des messages et des réponses. Je cherchais bêtement en bas des messages pour avoir les plus récents.
        Désolé si je n’ai pas répondu spécifiquement aux commentaires sur mes messages.
        Cordialement.

  • yves

    Peut-être vais-je dire une bêtise, mais j’ai appris à l’armée a me servir d’une boussole et d’une carte N’étant pas un randonneur je découvrais cette façon de se situer au cas ou une situation pouvait nous amener à être perdu.
    Une petite différence avec ton explication c’est que la première chose que l’on nous enseignait c’était d’orienter la carte. Autrement dit: faire correspondre le nord écrit sur la carte avec le nord de la boussole et ceci en tournant la carte jusqu’a correspondance des deux lignes carte- boussole. pour un candide que je suis. Je trouve scela essentiel car je me siitue immédiatement par rapport à mon regard le point a atteindre se situera à droite de moi, a gauche, devant dérriere……puis je poursuis par tes explications très justes au demeurant……

    • François Jourjon

      Bonjour Yves,

      Non, vous ne dites pas de bêtises – en tout cas en ce qui me concerne. Orienter sa carte à la boussole permet de faire la relation carte/terrain plus facilement.

      A bientôt,
      François

  • Pierre

    Pour moi, l’intérêt premier du GPS est de savoir où on est. Même en sachant lire une carte, qui ne s’est jamais trompé entre deux endroits peu distants ?… Le nombre et l’orientation des chemins ne suffit pas car la carte IGN ne correspond pas toujours à la réalité du terrain (chemins en plus ou en moins).
    Le second intérêt, après avoir préparé à l’avance le parcours, c’est de pouvoir vérifier de temps en temps qu’on ne s’éloigne pas de la trace prévue.
    Le troisième intérêt est de pouvoir enregistrer sa trace et de revoir après le parcours, le dénivelé, le profil…
    Dernier intérêt, mémoriser l’endroit de son départ, pour retrouver la voiture (ou à l’inverse, mémoriser des coins à champignons…)
    Et puis il y a le géocaching !

    • Jean-François

      Bonjour Pierre,
      merci d’avoir exprimé ces trois points basés sur la pratique.
      l’orientation pour moi ça a été l’occasion de travailler l’intelligence pratique, voilà pourquoi je pourrais reprendre à mon compte ces observations.
      La seule façon de comprendre le GPS, c’est de s’en servir le plus possible.
      bonnes randos.

  • Alain

    bonsoir a tous,
    j’ai découvert ce site un peu par hasard, j’ai lu tous les arguments « anti » gps, il n’y en a pas beaucoup qui tiennent la route… je crois qu’il faudrait lancer un « gpsthon » pour pouvoir en offrir un a l’auteur de cet article et qu’il puisse en utiliser un pour voir a quel point c’est utile !!!
    il y a quelques arguments qui pourraient être crédibles, mais assez rapidement critiquables, même celui des piles fait rire (argument (4)) !!! gps peu précis ?! tomber en panne ?! j’ai eu un des tout premiers gps « grand public », un Magellan 2000 ( qui coutait 2000 francs) et rien que cela m’a apporté beaucoup, c’est vrai qu’en sous bois, ça ramait un peu, et j’ai eu un Magellan xl a 10 canaux en réception, jamais eu de blémes, je tourne avec un Oregon 650, avec réception gps+glonass, même au milieu de ma maison, il reçoit…j’ai commandé aux usa une belle housse trés rigide, l’ai bricolée un peu avec du velcro et je m’en suis fait une « grosse montre gps » car je l’ai au poignet avec toutes les infos nécessaires en quelques clics sur l’écran.
    consomme ?! avoir un ou deux jeux de piles in the pocket ne va pas gener beaucoup,
    complexe ?! ce ne sont pas des usines a gaz, il suffit d’éventuellement connaitre quelqu’un qui en posséde un pour bien le configurer, et c’est comme tout, il ne faut pas le sortir du placard le matin même, il faut « pratiquer »…
    cher ?! cela fait partie d’un tout, la rando est un loisir et il est vrai que cela coute un peu de sous, mais le gps est pour la sécurité, encore l’actualité récente a démontré que des amateurs pouvaient partir les mains dans les poches et sans s’inquiéter du reste, la nature reste hostile, même dans nos contrées et un minimum de préparation est nécéssaire.
    et il faut vivre avec son temps, quand on voit ce qu’un gps bien utilisé peut emmagaziner comme données, même la meilleur des cartes ign ne le fera pas… la carto rando est intégrée et il nous indique a 4 métres prés ou l’on est.mes premiers gps ne « tournaient » qu’aux coordonnées, il fallait les interpréter ou passer une fois pour enregistrer un poi

    bonne rando a tous…

    • Jean-François

      Bonjour Alain,
      merci pour le retour d’expérience.
      mais quand tu dis :
      il y a quelques arguments qui pourraient être crédibles, mais assez rapidement critiquables, même celui des piles fait rire (argument (4)) !!! gps peu précis ?! tomber en panne ?!

      moi je pense qu’au contraire, il ne faut pas prendre cet argument à la légère, d’autant plus qu’il y a des solutions qui sont de la responsabilité du randonneur.
      le choix des piles par exemple, l’autonomie est un point clé, et il faut dire « les pannes » viennent de là en premier, le reste est négligeable.
      Des piles jetables, c’est pas écolo, pour des randonneurs, c’est un point important.
      Il existe des accus rechargeables dits à faible auto décharge, par exemple si on part une semaine, avec 2 jeux de rechange (en plus de ceux dans le GPS), il y a encore de la marge.
      Ces accus sont prévus pour conserver les 3/4 de la charge au bout d’un an de stockage sans recharge.

      Moyennant ces précautions, on peut éliminer cet argument, sinon il demeure.

      bonnes randos.

      • Alain

        bonjour a tous,
        bien sûr ce serait aussi faux de dire qu’il suffit d’avoir un gps et que c’est parti…
        chaque cas est différent, surtout pour l’autonomie : est ce que je part pour la journée, pour la semaine ? au chaud, au froid ? j’ai bien sûr opté pour des accus, et j’en ai quelques jeux d’avance, je n’ai jamais eu a dépasser une journée et j’ai encore de la marge en autonomie, il y a aussi quelques précautions a prendre, notamment sur le rétroéclairage par exemple, que je calibre toujours a s’éteindre au bout de 10 s, mais n’étant pas sectaire, je laisse bien sûr aux puristes le choix des cartes ou du gps, les derniers modéles de chez Garmin sont extremement résistants (y a même des fous sur youtube qui ont essayé de fracasser un Oregon contre un mur…sans y arriver…),
        ça c’est sûr aussi que le coup de la panne fait désordre, mais avec un minimum de soin, le gps résiste bien et pour relire un commentaire çi dessus qui relatait des randonneurs le nez vissé sur le gps, je pourrais dire la même chose pour les cartes papier,
        et avec ma housse fixé a mon poignet en mode montre, je n’ai que quelques coups d’oeil a donner si je suis un itinéraire, la méga boussole est tellement visible que j’ai juste a la regarder par a coups, et si je vais a l’aveuglette sans but précis, le mode carte est suffisant,
        je laisse les autres paramétres pédaler tranquillement, il me sera temps de voir les divers kilométres parcourus une fois rentré et une fois transféré au pc.
        mais quelque soit le mode de navi., il faut pratiquer un max, sinon tout sera gâché par le tatonnement

    • François Jourjon

      Bonjour Alain,

      Le « gpsthon » ne va pas être nécessaire merci, je ne me serais pas permis d’écrire cet article si je ne savais pas utiliser un GPS.

      Je vais le dire une énième fois, je ne suis pas anti-GPS, l’article n’est pas anti-GPS, mais cet article (au titre provocateur) vise à faire réfléchir.

      Je pense que je vais être obligé d’écrire un article : « x raisons d’acheter un GPS si vous êtes un débutant. » pour contrebalancer celui-ci !

      A bientôt,
      François

      PS : En ce qui concerne l’argument 4, c’est « peut ne pas être précis » et je sais que l’autonomie est un inconvénient pour beaucoup de personnes partant sur plusieurs jours.

      • Alain

        ou alors faire un article avec deux colonnes : POUR/CONTRE,
        j’avais bien compris la nuance sur le côté provoc,
        le prix « peut » évidemment être un frein, mais avec les prix trouvés sur des sites d’enchéres ou d’annonces, l’argument tombe un peu a plat, j’ai toujours revendu mes gps pour financer les nouveaux et les acheteurs n’avaient pas a se plaindre des prix,
        mais cela reste évidemment de la technologie qui est faillible, j’ai vu une seule fois au moment de la 1ere guerre du golfe ou la réception du gps était fortement dégradée mais toujours utilisable, sauf que le poi se baladait sur une trentaine de métres autour du vrai point mais restait tout de même précis, jamais expérimenté dans des gorges escapées, mais même mon Magellan avec ses 10 canaux recevait aux fin fons des fôrets.

  • Sylvain13

    Beaucoup, d’entre vous diesent que le GPS doit venir en complément des cartes et des boussoles et je ferai simplement remarquer que dans un GPS il y a souvent un fond de carte et qu’il y a aussi une boussole. C’est juste le support qui change. Et en plus le GPS offre d’autres possibilités.
    J’ai fait le GR5 l’année dernière heureusement que je ne me suis pas encombré des cartes qu’il m’aurait fallu et de la boussole, j’aurai pu bien sur mais à quel prix et pour quel poids ? Certe il faut un chargeur universel et un double jeu d’accus recahargeables mais comme il est possible de charger régulièrement lors des étapes pas de soucis autrement chargeur solaire cela marche aussi avec un peu de poids en plus (testé au Maroc) ou là il n’y a pas de cartographie précise ou à jour. Le guidage avec GPS offre un pourcentage d’erreur d’orientation probablement inférieur à celui de l’association carte/boussole, à condition d’avoir bien préparé sa trace point serrés et intégration de waypoints.
    Donc en ce qui me concerne la carte/boussole vient en complément potentiel du GPS.

  • Fred

    Article qui commence à dater, mais commentaires récents !!!
    N’oubliez pas de relire le point n°4…
    Même un GPS dit « fiable » peut tomber en panne… j’en ai fait les frais (de GPS uniquement)
    Une rando se prépare toujours à l’avance, et une carte papier ou une simple copie de la partie de carte à utiliser pour la rando peut suffire au cas où !!

  • steffen

    Bonjour François,

    étant de la « vieille école », j’ai navigué des années avec la carte, et même aujourd’hui, je ne pars jamais sans.

    En revanche, l’alti « à l’ancienne » (barométrique) est un outil assez peu fiable, et je dirais même obsolète. Calibré le jour même, on peut observer facilement 50m d’écart avec la réalité en cas de changement de temps. Je ne me souviens pas d’une situation où j’ai regretté de l’avoir troqué contre l’alti du GPS.

    Pour des pratiques moins débutantes, je dois dire que le GPS possède quand même d’énormes atouts, notamment en hiver quand les sentiers, rochers etc sont 2m sous la neige, où quand on se fait surprendre par le brouillard en rando de ski.

    Pour moi, GPS et cartes sont complémentaires: le premier donne la position exacte, le détail, la deuxième est meilleure pour une vue d’ensemble et la planification des routes.

    Bonne rando,
    Steffen

    • bernard77400

      Bonjour Steffen,

      Avant d’écrire « en revanche, l’alti « à l’ancienne » (barométrique) est un outil assez peu fiable, et je dirais même obsolète », t’es-tu posé la question pour savoir pourquoi les constructeurs ont équipé leurs GPS haut de gamme d’un baromètre atmosphérique?

      Cordialement,

      Bernard77400

  • Jean

    Une carte IGN et un etrex m’accompagnent toujours. L’etrex, ultra simple (pas de cartographie), petit écran, avec des piles lithium assurent une autonomie de 40 h environ. Si on sait bien lire et suivre la carte, le gps peut n’être allumé qu’en cas de doute ; mais on perd la trace. Piles de rechange dans le sac obligatoires.
    Une astuce : au bout d’une cordelette accrochée au sac, j’ai toujours un crayon et un bout de règle graduée ; pour faire un point précis il n’ y a rien de tel et ce n’est pas encombrant.
    En cas de brouillard dans un terrain assez plat, on remercie l’inventeur du gps.

    Je viens de charger IPHIGENIE et GPS STATUS sur mon tel. Ces applications offrent des alternatives intéressantes par rapport à un pur gps. Et pour pas trop cher. Un bémol : l’étanchéité du smartphone dans le mauvais temps (mais on peut le protéger) et l’autonomie car la puce consomme grave.

    Bonnes randos.

  • Jean

    Complément à mon commentaire.

    En cas de brouillard en terrain assez plat inconnu, carte ou cartographie, gps ET boussole sont la trilogie indispensable. Attendre le soleil semble aléatoire.

    • alain

      Je ne pense pas que ce soit une trilogie indispensable (carte+ boussole+GPS). On a parcouru beaucoup de chemin sans GPS pendant longtemps. La carte et la boussole sont déjà une bonne base le GPS est un confort par sa rapidité, mais sa relative fragilité n’en fait pas une sécurité absolue.

  • alain

    c’est vrais qu’il ne faut pas acheter de gps si on ne sais pas s’orienté mais c’est un complément bien pratique avec une carte et pour la préparation d’une balade

  • daniel

    Bonjour.

    Entièrement d’accord avec vous pour l’utilisation d’un GPS. J’ai suivi un stage de deux jours cartes et boussole et je trouve que c’est plus rassurant qu’un GPS.
    J ‘en ai acheté un il y a quelques années, il est tombé de 50 cm de haut et il n’a plus fonctionner.
    Un deuxième en cadeau. Lorsque je pars plusieurs jours je rentre les points : cabanes, sommets, cols, sources, etc …et il est dans le sac à dos, je le regarde si j’ai un doute ou pour simplement voir l’altitude ou encore connaitre ma position sur la carte et faut t’il savoir le faire.
    Je pense que la carte papier a encore de l’avenir.

    Daniel.

  • Matthieu

    Quelques années après la rédaction de l’article, je ne pense pas qu’il soit encore d’actualité, d’autant que les gps avec cartographie détaillée offrant une bonne autonomie sont devenus très abordables.

    J’utilise un GPS en randonnée (pédestre, vtt et ski) depuis 2005 et je n’ai jamais eu à le regretter. Pour les cartes papiers, je me contente de cartes de massif au 1/50000 pour prévoir les grandes distances, mais sur le terrain, la carte vectorielle sur l’écran du gps est bien plus facile d’utilisation. Jamais je n’ai perdu le signal, du moins durablement, je me suis aventuré hors des sentiers balisés sans jamais me perdre (mais j’ai dépanné des gens perdus, par contre), l’autonomie sur quelques jours n’est pas un problème avec un jeu de piles de rechange, tout ça ne pèse pas bien lourd dans le sac et pourtant je pas le plus léger possible. Sur un parcours, il offre l’avantage de savoir où on en est (distance parcourue) à tout moment, sans faire de relevé sur la carte. Quant à dire qu’en regardant son GPS, on ne voit plus ni le sentier ni le paysage, c’est une plaisanterie ! D’abord, le GPS est en fonctionnement dans une poche de mon sac et je n’y pense même plus, le plus souvent je fais la randonnée sans le consulter. Quand un doute s’installe sur une direction à prendre, un œil rapide sur l’écran et je repars sans avoir à déplier une carte et à sortir une boussole. Et quand je me suis attardé et que la nuit tombe, qu’il y a du brouillard, le guidage est assuré. Il m’est arrivé de faire plusieurs km à la lampe frontale dans la nuit la plus noire, ce qui aurait été périlleux sans un gps.

    Je pense aujourd’hui que le gps est un outil, certes pas indispensable car rien ne l’est vraiment, mais un élément de sécurité important dont il est dommage de se passer. Ne serait-ce que pour une seule chose, dont heureusement je n’ai jamais pas eu besoin : en cas de mauvaise chute ou de malaise, il permet, lorsqu’il y a du réseau de téléphonie mobile (il vaut mieux emmener aussi un téléphone comme outil de sécurité), ou par radio (je prends également toujours un talkie-walkie et j’ai pu constater en balayant les fréquences qu’il est rare en montagne, du moins en saison, qu’il n’y ait personne qui n’en ait fait de même dans un rayon de 3 à 6 km), de donner ses coordonnées géographiques exactes, ce qui à n’en pas douter facilitera grandement les secours.

    • ALAIN

      ouf je pensais être le seul qui ne soit pas réfractaire au gps, merci ça me soulage, les derniers modéles avec gps+glonass sont stupéfiants de précision, la France entiére en cartes de rando sur un appareil, que demander de mieux…voir même rajouter ses propres cartes ou des cartes version google earth qui sont des « photos » prises du secteur on l’on se trouve et qui permettent de bien visualiser ce qui s’y trouve, je sais pas combien de kilos de paperasse il faudrait pour tout avoir ?!
      sur mon Garmon Oregon, je me suis trouvé un petit étui aux Usa que j’ai bidouillé avec du velcro afin de me le fixer en mode « montre » au poignet et comme cela, je peux regarder et la route et un tit coup le gipis et le chien qui est devant moi au bout de la laisse… l’écran est suffisament lisible pour juste avoir a y jeter un coup d’oeil, et c’est vrai qu’en mode économies d’énergie avec l’écran désactivé j’ai 16 hrs d’autonomie, les accus que l’on trouve maintenant sont trés gonflés et c’est vrai qu’un jeu in the pocket augmente la durée de la rando, 16 hrs de marche ça fait déja,
      mais comme je l’avais expliqué il y a quelques temps, « il faut savoir s’en servir » j’admire tout de même ceux qui savent faire des relevés sur une carte, je saurais même pas comment tourner ma carte, moi j’ai juste a faire « aller vers » et c’est parti mon kiki…

      • alain

        Oui le gps est génial, mais le jour ou les accus sont a plat ou que vous avez cogné votre GPS, vous faites quoi sans savoir lire la carte? Et quand vous avez préparé votre circuit sur la carte et que le terrain a changé et que vous ne pouvez plus passer où vous aviez prévu? en 40 ans de rando ce sont des choses qui arrivent plusieurs fois. Pour moi il est fondamental de savoir lire les cartes et avoir une vision élargie du terrain, sauf sur les gr autoroute bien marqués… et encore.

        • ALAIN

          accus : déja répondu
          gps cassé : quelle marque ? un yamamochi fabriqué a la va vite, jamais vu ça sur un Garmin, et j’en ai une quelques uns, depuis un Magellan 2000 a 2000 francs qui a eu seulement le caoutchouc du clavier qui se barrait, jamais les Garmin ne m’ont laché, et j’en ai aussi aussi quelques uns, il y a des videos sur youtubes de fadas qui torturent un Oregon 650, jamais on n’arrivera a faire subir cela a un appareil en l’utilisant seulement en rando.
          non vois pas ce qui peut coincer…

    • bernard77400

      Bonjour à tous,

      @ Matthieu
      Indépendamment des qualités et des faiblesses matérielles intrinsèques aux GPS, ce qui est mis en cause dans cet article c’est aussi la maîtrise dont risque de manquer un randonneur débutant.

      @ alain
      Si tu prends le temps de lire les commentaires, tu t’apercevras que tu es loin d’être le seul à ne pas être réfractaire à l’usage du GPS, à commencer par François lui-même qui, malgré l’intitulé de son article, a répété moult fois qu’il n’était pas contre en secours, à condition que son utilisation soit bien maîtrisée.

      @ ALAIN
      Je possède un GPS12 Garmin, depuis 1999. Malgré une utilisation fréquente, il fonctionne toujours comme au premier jour, ce qui confirme la fiabilité de la marque dont tu fais l’éloge. Il faut dire que la fabrication du GPS12 a été un peu durcie pour qu’il soit utilisé par les militaires.
      Il n’empêche, suite à une chute d’environ 1 m sur du béton recouvert de moquette, sa coque s’est un peu fissurée, sans conséquence quant au fonctionnement, mais peut-être est-il moins étanche. Toutefois, il est facile d’imaginer qu’en montagne certaines chutes peuvent être bien plus destructrices.

      D’où le principe de précaution que j’applique le plus possible.
      Règle élémentaire: la redondance contribue à la sécurité.
      Alors, n’ayons pas de honte à porter ceinture et bretelles, même si ce n’est plus la mode. Un jour ou l’autre cela peut s’avérer bien utile, et dans ce cas il est bienvenu de savoir parfaitement utiliser tous les instruments que l’on emporte, sinon il n’est pas utile de s’encombrer.

      Cordialement,

      Bernard77400

      • ALAIN

        excellent commentaire bernard77400, j’avais bien compris le sens de cet article, mais tu as tout a fait raison de bien insister sur le côté « formation », c’est comme tout, bien des personnes achètent des appareils et attendent que ce soit ceux çi qui s’adaptent a eux, faux, on ne peux pas sortir un appareil de sa boite le matin et espérer croire que l’on aura tout compris avant de partir a 14 h, il faut maniper encore et encore avec son appareil,
        et chercher sur le net des utilisateurs qui proposent des « notices pour les nuls » qui permettent de bien utiliser son appareil, beaucoup plus simples maintenant que ceux que j’ai eu, ou là tout se faisait aux coordonnées, pas de cartes intégrées et réception de moins de satellites que maintenant, d’ou les erreurs, surtout en sous bois…
        j’avais proposé il y a quelques temps a l’auteur de cet article de le modifier afin d’y inclure 2 colonnes « pour » « contre », pour voir ce qui se tient dans celle des « contre »,
        dans la colonne « contre » le prix ne tient même pas, vu ce qu’on trouve sur les sites d’enchères comme appareils a des couts très modiques,
        le gps est un appareil de « sécurité », la rando est un loisir qui exige que l’on y mette quelques moyens afin de ne pas se laisser surprendre par des éléments dont on ne pourra pas se dépatouiller tout seul, par exemple se paumer tout simplement…
        c’est un peu comme on peut lire dans les faits divers ceux qui partent a la montagne en hors pistes loin des sentiers balisés, sont capables d’avoir les dernières tenues a la mode, les lunettes très tendance et qui ne sont pas capables d’avoir ce petit appareil qui permettra de les détecteur une fois ensevelis, ça devrait être obligatoire comme les détecteurs de fumée sauvent des vies, utilisons la technologie pour se simplifier la nôtre pendant nos loisirs, comme il est dit plus haut, un gps, une radio = équipements de sécurité, et en exagérant une location de téléphone sat pour ceux qui partent a l’aventure sur quelques jours, la sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût…
        comme pour la neige, combien partent a l’aventure en rando avec des équipements de base.
        même sans être eloigné de plusieurs heures de toute vie humaine, j’en ai déja croisés au milieu des bois avec femme et enfants en claquettes alors que je ne pensais ce jour là qu’a une chose, c’était de me sauver d’un orage de grêle qui arrivait , orage que j’aurais pû éviter grâce a un simple poncho que j’avais dans le sac, mais dont aucun modéle n’existe pour chiens, d’ou la raison de me chercher un abri pour lui…
        maintenant même avec les smartphones on arrive a avoir la météo presque en temps réel, chose que je n’avais pas eu a l’époque…
        on entends réguliérement parler dans les faits divers, de randonneurs pourtant « aguerris » et qui se perdent, même si c’est normal d’aller les secourir, comme ceux ensevelis en montagne, je suis presque certains que la plupart auraient pû se dépatouiller tout seuls grâce a un gps,
        même les chasseurs de nos jours mettent au cou de leurs chiens des colliers adaptés et arrivent en temps réel a les pister sur leur gps ou une carto est intégrée, combien de chiens se sont totalement perdus après avoir suivi une trop longue trace et ne sont jamais revenus et les heures perdues a faire le tour des villages afin de rechercher son chien… il y a encore des ratés sur ces appareils (antenne vhf qui bascule vers le sol et freine le passage des ondes vers le gps, distance trop importante avec le récepteur) mais le principe est là : sauver sa bestiole qu’il est dur de dresser et dont on s’attache,
        vive la technologie !!!!!

  • Mary-Gaëlle

    Merci pour tous ces conseils très utiles. Pour ma part je souhaitais acheter un gps de rando pour emmener mon chien au bois car j’adore la nature, et lui est un chien de type chasse que je n’ose pas encore lâcher car il n’obéit pas encore bien au rappel. Je n’ose donc pour l’instant pas trop l’emmener au bois car il court au milieu du sentier, puis suit une piste (il est en longe de 15m) et quitte le sentier, et moi avec. Vers chez moi les bois sont très vastes, sur plusieurs communes, alors à coup sûr je me perdrai si je m’écarte trop des sentiers.

    Que me conseilleriez-vous comme matériel?

    Merci d’avance