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Les patous, un danger pour les randonneurs ?

Posté par : François Jourjon 5 mai 2011 643 commentaires

Les patous, un danger pour les randonneurs ?Le mot « patous » (ou pastous) dénomme au sens strict les chiens de la race Montagne des Pyrénées. Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille. Beaucoup de races différentes sont utilisées, les plus répandues étant le Montagne des Pyrénées, le berger de Maremme des Abruzzes et le berger d’Anatolie.

Des chiens, dans un blog sur la randonnée ?

Malgré leur air de grosse peluche, ces chiens peuvent nuire à la sécurité de vos randonnées.

Les patous sont uniquement éduqués pour la dissuasion. Et même si ces chiens ne sont pas de spécifiquement agressifs, il y a des cas de morsures et des plaintes déposées chaque année.

Je pense qu’il est donc indispensable que tous les randonneurs connaissent le rôle des chiens de protection des troupeaux, comment ils se comportent, comment éviter de les rencontrer et comment réagir face à eux. En effet, les accidents peuvent être dûs à un chien problématique (oui, ça arrive), à un berger ou un éleveur problématique (oui, ça arrive aussi), mais également à un comportement humain inadapté face au chien. Je vous invite donc à lire la suite pour en savoir plus et ne pas risquer une morsure par ignorance – cela a tendance à gâcher une randonnée. 😬

Quel est le rôle des chiens de protection des troupeaux ?

Ces chiens ont pour but de défendre les troupeaux face à certains grands prédateurs (chien errant, loup, lynx, ours…). Ils sont en général nés au sein de l’élevage et ont grandi avec le troupeau. Ils développent de forts liens avec le troupeau et considèrent celui-ci comme le leur. Ils sont les seuls responsables de sa sécurité – les éleveurs ou bergers ne pouvant généralement pas intervenir en cas d’affrontement. Gardez cependant à l’esprit que ces chiens ne sont pas dressés pour attaquer mais éduqués pour dissuader.

Les patous sont différents des chiens de conduite (plus petits) qui rassemblent et dirigent les troupeaux. Ces derniers n’ont pas un rôle de protection et ne sont pas autonomes. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils vous laisseront caresser leurs brebis (chose à ne pas faire, bien évidemment) !

Comment se comportent-ils ?

Les chiens de défense des troupeaux établissent une zone de protection autour du troupeau et veillent à ce que rien ne vienne le perturber.

S’ils repèrent un danger potentiel, ils cherchent d’abord à identifier celui-ci en s’approchant. S’ils considèrent que ce n’est pas un danger, ils repartent. Sinon, ils cherchent à éloigner l’intrus en s’interposant entre celui-ci et le troupeau. Dans ce cas, ils commencent généralement par aboyer pour alerter l’éleveur ou le berger, dissuader et intimider. Si l’intrus ne s’éloigne pas, se montre agressif, ou menace le troupeau, ils peuvent passer à l’attaque.

Mais comment ne pas apparaître comme une menace pour le troupeau et le patou quand vous randonnez ? L’idéal est, si possible, de ne pas les rencontrer.

Comment éviter de les rencontrer ?

C’est quelque chose à prendre en compte lorsque vous préparez votre randonnée :

  • Déterminez si vous avez des chances d’en rencontrer. Pour cela, regardez si votre itinéraire traverse des zones où les troupeaux sont en pâture, et en proie aux grands prédateurs.
  • Renseignez-vous auprès des locaux ou des randonneurs qui ont déjà emprunté votre itinéraire à la même période.
  • Si vous comptez randonner avec votre chien de compagnie, soyez d’autant plus vigilant(e) et il est souvent plus sage d’éviter les zones de patûrages.

Il faut également anticiper une fois sur le terrain :

  • Restez sur les chemins. Si vous êtes dans une zone où il y a un passage régulier de randonneurs, les chiens sont parfois habitués.
  • Repérez les panneaux qui indiquent la présence de ces chiens. Bien évidemment, vous ne rencontrerez pas des patous à chaque panneau et vous en rencontrerez là où il n’y a pas de panneaux.
  • Si vous voyez un troupeau au loin, repérez s’il y a un ou plusieurs chien(s) de défense des troupeaux. C’est souvent le cas pour les brebis et les chèvres, moins courants pour les vaches et chevaux.
  • S’il y en a un, gardez vos distances pour ne pas perturber le troupeau et le(s) chien(s). Il vaut mieux faire un détour que de se faire une frayeur.

Que faire si j’en rencontre un ?

Si vous voyez un patou, la plupart du temps il vous a déjà repéré ou senti. Voici quelques règles à respecter s’il vient à votre rencontre :

  • Ne paniquez pas. Les chiens ressentent votre peur et s’en méfient énormément.
  • Ne les surprenez pas. Les chiens peuvent avoir de mauvais réflexes de défense.
  • Restez calme et faites des mouvements lents et non agressifs. Ne courrez pas, ne criez pas, n’agitez pas vos bras, ne lui jetez pas d’objets, ne le menacez pas avec vos bâtons, etc… La plupart du temps, il vient uniquement vous identifier.
  • Parlez-lui calmement pour le mettre en confiance quand il s’approche de vous. Cela vous donne également une contenance si vous avez peur.
  • Si le chien se montre amical, ne le caressez pas, ne le prenez pas en photo et ne lui donnez pas à manger – il pourrait mal interpréter vos intentions.
  • Si le chien essaye de vous intimider – cela veut dire qu’il vous considère comme une menace – éloignez-vous lentement et calmement du troupeau.
  • Ne forcez pas le passage, vous risquez de passer pour une menace – bien que souvent il vous en passera l’envie.
  • Contournez le troupeau de votre mieux.
  • Si le chien vous suit, ignorez-le. Ces chiens peuvent vous suivre jusqu’à ce qu’il vous considère assez loin du troupeau
  • Si vous êtes avec vos enfants, tenez-les à l’écart car ces chiens ressemblent énormément à la peluche de leurs rêves.
  • Si vous êtes avec votre chien de compagnie, tenez-le en laisse et laisser le chien de protection s’en approcher pour qu’ils se sentent et fassent connaissance.

⚠️ Si le chien de protection considère que vous êtes trop prêt du troupeau, il est normal qu’il se positionne entre le troupeau et vous en aboyant continuellement. Il peut même se positionner à quelques mètres de vous et aboyer fortement. C’est impressionnant, ça peut faire peur, mais il fait dans ce cas exactement son travail, il ne s’agit pas d’une agression de sa part. Il continuera jusqu’à ce que vous vous soyez éloigné(e) suffisamment du troupeau.

Il est également courant et normal que le berger n’intervienne pas, car les chiens de protection sont autonomes et « appartiennent » au troupeau. Quand les bergers ne sont pas éleveurs (ce qui est souvent le cas), ils travaillent avec un troupeau et des chiens de protection qui ne leur appartiennent pas. ⚠️

Le mot de la fin : cohabitez !

Le but de cet article n’est pas de vous rendre paranoïaque par rapport aux patous, mais plutôt que vous ayez suffisamment d’éléments pour agir et réagir en toute sécurité – et surtout éviter un accident à cause d’une mauvaise action ou réaction.

L’utilisation de chiens de protection des troupeaux est un sujet très polémique qui va de paire avec la réintroduction de grands prédateurs. Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais je pense que le mieux est de cohabiter avec les éleveurs et bergers, leurs troupeaux et leurs chiens. Il y a des chiens problématiques, il y a des éleveurs/bergers problématiques, il y a des randonneurs problématiques, mais la majorité du temps ça se passe bien (et heureusement) !

Si ce n’est pas marrant pour un randonneur de devoir faire demi-tour à cause d’un patou, cela ne l’est pas non plus pour un éleveur ou un berger dont le troupeau est perturbé à chaque fois qu’un marcheur s’en approche. Pour sensibiliser les randonneurs, la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt a créé une bande dessinée qui résume bien cet article en image. Vous pouvez télécharger cette BD en format pdf ici.

J’en profite également pour partager avec vous le lien vers les enquêtes « Mon expérience avec les chiens de protection » qui synthétisent des témoignages récoltés : https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/mon-experience-avec-les-chiens-de-protection-a21297.html

Et si jamais vous souhaitez partager votre avis dans les commentaires, merci de le faire avec respect !

Auteur : François Jourjon

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643 commentaires

  • martin

    Bonjour,
    c’est vrai les patous ne sont pas agressifs. J’en ai rencontrés quelques fois, l’attitude à avoir est de les ignorer et de continuer à marcher lentement, tout en restant silencieux. La première fois j’ai été impressionné, mais j’ai eu la chance de le rencontrer alors que son maître était présent et nous a expliqué comment se comporter. Très bien de faire un article sur ces les patous. Ce sont des chiens très courageux et qui protègent le troupeau des prédateurs ( loups, ours,etc.). Il y a sûrement de belles histoires à nous raconter sur ces gardiens de troupeaux.

    • will.83

      Quand le maître est présent, il n’y a pas trop de soucis effectivement… le problème reste quand le maître n’est pas présent (ce qui est la plupart du temps le cas). Dans la multitude de commentaires qui suivent, de centaines de randonneurs racontent leur mésaventure, leur morsure plus ou moins grave, décrivent leur terreur fasse aux patous.
      D’accord la montagne ne nous appartient pas, mais les collectivités territoriales dépensent de l’argent public pour faire venir les randonneurs en montagne, entretenant, balisant des sentiers de randonnées.. Comment accepter d’être obligé de faire demi tour quand un troupeau de 500 bêtes non surveillés et sa dizaine de patous se trouvent au milieu d’un sentier GR et vous empêche de poursuivre votre périple ou pire vous êtes mordu par les patous ! Les patous sont un vrai problème de sécurité publique. Je n’invente rien, lisez les commentaires qui suivent. Des dizaines de personnes sont gravement mordus chaque été.
      Amis randonneurs, ne renonçons pas à la montagne ! A l’approche de la nouvelle saison estivale 2014, mettons la pression aux élus locaux, responsables des parcs nationaux et régionaux, Ministère de l’agriculture pour régler ce problème grave de sécurité publique ! Les patous sont un danger pour les randonneurs !

      • jean

        [modéré] de randonneur, sans le berger et ses montons le paysage serait bien différent, et tu prendrais surement moins plaisir a arpenter la montagne, si les bêtes ne sont pas surveillées ,tu te trompe, car 10 patous pour 500 brebis sur des centaines d’hectares c’est pas de trop, et le berger a surement autre chose a foutre (fromages, agneaux, etc…) ce qui ne le prive pas de savoir ou sont et ce que font ses bêtes, puis on ne compare pas une activité économique a une activité de loisir, t’es aussi [modéré] qu’un chasseur, un patou ne s’éduque pas, il crée ses lien sociaux avec ses moutons, t’as déjà vu un moutons éduquer un chien? les consignes face a un patou ne servent pas a rien, alors si tu comprend pas ou si t’es dérangé avec ça, va faire de la planche a voile.

        • Lacrando

          Le chien fait son job..ok ! je conçois ! Le berger fait son Job…et souvent vie sa passion en exerçant sont métier ! je suis d’accord . MAIS, pratiquant la rando et habitant un pays de montagne et touristique ou se trouve des lacs de montagnes et de nombreux sites de rando très prisés par des randonneurs ! De plus en plus soit des locaux, soit des touristes commencent à désertés pas mal d’endroits à cause des Patous ! Je l’ai personnellement constaté ce qui engendre: début de baisse de fréquentations des Refuges de moyenne altitude, augmentation du mécontentement des randonneurs, amorce de début de mécontentement envers les Bergers (plaintes, procès…). De plus en plus de gens locaux ou autres « rigoles » quand ils voient les panneaux qui disent qu’il y à des loups ou des Lynx, des amis ont été TEMOINS d’une attaque de deux patous sur un agneau !! ET OUI et ils regrettent vraiment de pas avoir eu de quoi prendre une photo ce jours là ! Personnellement j’ai été témoin d’une prise à partie d’un berger par des randonneurs alors qu’un Patou venait de tenter une attaque sur un enfant d’une douzaine d’année et qui était choqué ! Le Patou protège certes, il n’est pas responsable ce n’est qu’un chien JE N’AI JAMAIS VU DE LOUP SUR MES PARCOURS DE RANDO,NI DE LYNX (qui pour votre gouverne vie en milieu FORESTIER !!!) Quand au randonneurs laxistes cela existe aussi ! J’en ai vu avec des chiens en liberté et ignorant les règles d’interdictions d’accès de leurs chiens en réserve naturelle ! Maintenant si entre certains Bergers des vols de moutons ont lieu…En quoi les randonneurs locaux, ou touristiques, qui FONT VIVRE ÉCONOMIQUEMENT nos régions sont ils responsables de ces méfaits !! Que ferez vous quand il n’y aura tellement peu de randonneurs, quand certains refuges de moyenne altitudes fermeront, que ferez vous quand un gamin se fera défiguré à VIE par un PATOU ? Réfléchissez à votre avenir ! Réfléchissez aux autres moyens qui peuvent être mis en oeuvre pour retrouver avant qu’elle disparaisse la compréhension entre Berger et Randonneurs et autorités locales ! En mettant de plus en plus de Patous vous amorcez une désertification touristiques… donc votre disparition…ce qui serait regrettable …! Pour tout le monde ! Bonne saison 2014 à tous !

          • Fred

            En 2008, le sénateur REPENTIN, attirait l’attention du ministre de tutelle sur les dangers du patou et la baisse de la fréquentation touristique en montagne. Il a été suivi depuis par de nombreux élus locaux de montagne, inquiets de la situation. A ce jour, toujours aucune réaction des pouvoirs publics. Pire, depuis 2008, le nombre de patou (subventionné par l’état) s’est considérablement accru, le nombre de personnes attaquées ou mordues par ces chiens est en considérable augmentation. Le Patou en montagne est une erreur de casting, il n’a jamais réglé le problème du loup, mais fait fuir les randonneurs. C’est quand que le ministère de l’agriculture arrête de subventionner ce chien stupide qui n’est pas capable de distinguer un humain d’un loup ? Qu’ils aillent voir du côté des Alpes italiennes ou c’est une autre race de chien qui garde les troupeaux et où il n’y a aucun problème avec les randonneurs. Ce chien (j’ignore la race) contrairement au patou, reste dans le troupeau et n’attaque que si un intrus rentre au milieu des bêtes. Les randonneurs italiens le savent, ils contournent les troupeaux et tout le monde vit en paix. Avec le patou, même en faisant des larges détours pour éviter le troupeau, il arrive à la charge. Et pour y avoir été confronté, c’est traumatisant !

          • Brendan

            Vous n’avez pas rencontré de faune car nous, l’humain, avons tout détruit. Vous serez bien content d’avoir des patous autour de vous si un ours survient. Vive les loups, ours et patous

          • Loïc

            Loup et lynx sont bien présents et pas seulement dans nos forêts (ils n’écitent pas jasses et plateaux) . Tout comme l’ours et les troupeaux. Sache que le patout était la bien avant que les rigolos avec leurs bâtons arpentent et pourrissent nos montagnes (oui tu sais les poubelles derrière les cailloux). A ton avis, qui a créé les refuges..? Si tu veux être tranquille vas te faire des sommets tu croiseras pas patout la. Et tu ne pourras pas essayer de changer le paysage montagnard.

            Pas de patout, pas de troupeaux. Pas de troupeaux pas de sentiers (Et oui c’est les premier a les emprunter et à les entretenir). Pas de sentier pas de randonneurs du dimanche comme toi… au final tu as raison. Supprimez les patout que ces tocard arrêtent de dire des conneries!

          • Nishounet

            Autant pour détendre l’atmosphère que par curiosité, que se passerait-il si, me promenant tranquillement avec mon patou protecteur, nous tombions nez à nez, au détour d’un col, sur un troupeau gardé par un patou-berger ? Partent-ils ensemble derrière les buissons pour jaser sur les brebis ou se mettent-ils d’emblée à se crêper le chignon ?

          • brigitte

            pas plus tard qu’hier le chien de ma petite fille s’est fait tué par un patou. Normal qu’un chien de cette grosseur promène seul? Le chien de ma petite fille ne faisait que 20kg Ma petite fille de 8 ans a tout vu. S’il c’était attaquée à elle???

          • Maxime

            Si tu n’as pas croisé de lynx de loups exetera vc’est car ceux ci sont déjà à peine quelque centaines sur toutes les Pyrénées et surtout ils sont très craintifs et n’attaque jamais à Mons d’y être obligé le patois défends sa famille a savoir son troupeau contre n’importe quelle menace il n’est pas un chien de compagnie et si une fillette de 12ans agit mal il va défendre quand même sont troupeau

          • Louis

            Bonjour à tous
            Moi j’ai résolu le problème ,comme je randonne seul ,je suis armé et n’aurait aucun scrupule a abattre un patou agressif qui s’approche a moins d’un mètre ( je sais c’est interdit).Un conseil si vous randonnez avec femmes et enfants anticipez en prenant au minimum une bombe au poivre et de quoi assommer un patou une hache par exemple .Allez on dira que vous alliez couper du bois lol.Je peux vous dire que si un patou se montre agressif avec moi je ne vais surement en rester là avec le berger . Je rappel que la France est l’un des pays les plus touristique et que prendre exemple sur les bergers des pays de l’est pour se protéger du loup est une absurdité puisque là-bas il n’y a pas de tourisme . Quelqu’un peut me dire combien touche un berger pour nourrir son chien ? j’avais entendu parlé de 500 euros par chien mais j’ai un doute quand même car moi je nourri une famille entière avec ça. Imaginez trois patous 1500 euros .Avec 1500 euros moi a la place j’embauche un jeune berger pour faire la surveillance . Un ami a du se battre a coup de poings avec deux patous qui ont attaqué son chien en laisse heureusement ils étaient deux adultes. Non franchement que le gouvernement trouve autre chose pour dédommager et protéger les attaques .Vous avez tous vu comme moi la vidéo ,une clôture de deux métres électrifier et les loups ne passent plus. Excusez moi si j’ai dit des bêtises …

          • john

            très bien dit, je suis d accord pas plus tard que le 21 juin 2021
            en vtt mais sur la route menant au lac de grande léchère je montais, un patou me vient dessus menacant et un coup a droite a gauche derrière,le berger a vue, et a porté de voix je lui demande de rappeler le chien trois fois,mais pas un appel il laisse faire ! et me dit c est pas mes chiens ! cette situation me désole ,depuis 1991 ici,je constate que le changement ne va pas vers le bon sens.

        • François Jourjon

          Bonjour Hélène,

          Merci pour votre point de vue, mais pouvez-vous svp modérer un peu vos propos la prochaine fois, pour que la discussion ne s’envenime pas et qu’elle reste constructive ?

          C’est bien évidemment valable pour toute personne commentant ici.

          Merci et à bientôt,
          François

        • alain

          François,je me permets de rappeler qu’il s’agit du comportement d’un et chien et d’un soit disant berger?,les bergers du villages n’ont en général que 250 têtes,mais le nbre de camions qui montent et fin mai début juin c’est de la folie furieuse,c’est du sur-pâturage,une pollution urinaire vis à vis des torrents,mais surtout,c’est le berger,quelque soit son QI,c’est un illettré vis à vis des randonneurs,les grands tours opérateurs ont modifiés leur parcourt ,à cause de cette nuisance,alors je ne suis agressive,mais le jours ou au lieu que se soit un une morsure sur un adulte,mais mort d’un enfant,vous bergers vous serez coupables,mais pas responsables,il y a d’autres moyen de combattre le loup??

        • François Jourjon

          Bonjour Alain,

          Je ne suis ni un berger, ni un patou, j’essaye simplement que le « débat » reste constructif.

          A bientôt,
          François

        • alain

          Je pratique presque tout les jours la montagne,je fais partie de la F.F.R et nous avons une section pour la remise en état les GR et GRP,je suis désolé un patous c’est un fauve et c’est rare qu’il écoute (la voix de son maître)pour la bonne et simple raison,80% des gens gardant les moutons en alpages se ne sont pas leur troupeau,ni leur chien,la montagne est à tout le monde ,il est vrais que certaines personnes sont d’une incorrection,il y a un balisage,il y a des sentiers,ils il y a des poteaux qui vous permettent de pas vous perdre,pour moi j’estime que si nous restons sur ces sentiers,on n’embête pas un troupeau,par contre si le troupeau est sur l’ensemble du sentier et comme c’est souvent le cas,là il y a problème patous ,le berger ne joue pas le jeu(il efface les signes,enlève les poteaux et les brûles ,existe les chiens,et bien souvent ils sont aigris vis a vis des randonneurs,)depuis une semaine les moutons redescendent dans le sud de la France,le sur pâturage c’est une catastrophe,les ruisseaux sont polluées d’urines et du reste,des prairies deviennent incultes,car il ne reste plus que de la Fétuque,herbe que le mouton ne mange pas,et les patous sont là pour le loup(l’arlésienne)que le berger Français prenne des leçons avec les bergers Italiens(la nuit les patous sont dans l’enclos avec les moutons,dans la journée le patous est dans l’enclos avec eau et nourriture,ce qui n’est pas le cas chez nous,bien souvent le berger lui il est au bistrot le soir,je le répète se n’est pas des bergers,se sont des saisonniers

          • alain

            quelque soit les raisons invoqués pour ou contre les patous,tant que vous ne vous êtes pas fait mordre,il est mignon le chien chien,je pense que le débat s’achèvera le jour ou un patou aura esquinté un enfant sérieusement,les PR GRP ET GR sont des sentiers balisées depuis fort longtemps et avant l’arrivé des patous,j’estime qu’un citadin qui veux se promener,à le droit d’emprunté ces sentiers,au berger a tenir ces chiens hors de ces dit sentiers,et tout ira pour le mieux

          • Magalail

            Tant que les citadins continueront à se croire les maitres du monde, que l’humain prévaut sur toute la nature et ne saura que arguer en terme Tourisme ! Economie ! Finance ! …. il n’y aura pas de cohabitation possible. Il me semblait que les citadins recherchent le contact avec la nature dans ses randonnées, si tel est le cas il doit apprendre les contraintes et que l’homme n’est pas l’élément central du milieu nature. C’est à lui de s’adapter et de connaitre les règles. Les sentiers balisés ou non ne sont pas des rues des autoroutes où l’être humain à autorité de plein droit. Apprendre le milieu naturel est la première chose que les citadins et les randonneurs doivent connaitre. Les bergers eux les ont appris bien avant vous !

          • Anthony

            Pour Magalail … Oui « nous les randonneurs citadins » nous aimons le contact avec la nature et nous en sommes extrêmement respectueux. Oui nous respectons les contraintes du milieu naturel et les personnes qui y vivent et y travaillent. Oui nous connaissons le milieu montagnard (20 ans de pratique dans mon cas). Oui j’ai rencontré des bergers sympathiques avec des « patous » à leur image… mais j’ai aussi rencontré des bergers défaillants et négligents (et c’est de plus en plus fréquent aujourd’hui) avec des patous agressifs livrés à eux même qui attaquent les randonneurs (sans réaction du berger ou le berger absent) .
            Alors OUI au respect RÉCIPROQUE et hors de question que nous abandonnions la montagne « nous les randonneurs citadins » par l’attitude néfaste de certains bergers.

        • Jean Simon

          Je comprend Fred, nous avont été attaqué mon épouse et moi par 3 patous, on à respecté les consignes et bien rien à faire de vrais danger ses chiens, alors Alain épargne nous tes valeurs d’Ecolo, je te souhaite pas qu’un jour cela t’arrive, à bientôt

        • Michel

          Espérons que la guerre éleveurs/randonneurs n’aura pas lieu.
          Mais j’ai bien peur qu’elle soit déjà un peu commencée

          • Emma

            Bonjour,
            J’ai une très bonne nouvelle . Si vous aimez les endroits pacifiques, sauvages et calmes, venez visiter le massif du Sancy, le parc régional des volcans d’Auvergne, plateau du Cézallier, Artense,vallée de la Fontaine salée, Monts du Cantal.
            Nous y allons depuis 3 ans déja et admirons les troupeaux de vaches Aubrac et Salers. Là-bas pas l’ombre d’un patou, juste des paysages sublissimes avec des vues panoramiques à 360° . Nous avons vu des chevreuils , des chamois, des buses planant dans un ciel limpide….
            et parfois quelques moutons paissant paisiblement seuls ou accompagnés d’un berger et de son border-collie… bref le paradis quelque part sur terre….

        • François

          Je confirme, le patou est devenu la « soi-disant solution de facilité » pour garder, protéger des troupeaux sans bergers ou avec des pseudo -bergers et intensifier l’ultra-pastoralisme, »les tondeuses des alpages » qui profitent à qui… Je vous le demande. Probablement aux amateurs de récolte de subventions en tout genre, ni plus ni moins. Je suis issu du milieu rural et je sais de quoi je parle.Je vous concède que la législation est mal faite et que pour être remboursé des dégâts occasionnés par le loup il faut justifier que le troupeau était « protégé ». Sauf que je suis citoyen français, que je paie mes impôts et que à ce que je sache, la montagne n’est pas – encore- une propriété privée.

        • Francois

          J’ai été cerné par 5 patous alors que je marchais sur un sentier balisé.Le troupeau à plus de 50 mètres était dans l’enclos et les patous dehors.Impossible de bouger sans exciter les clebs !Le plus vieux,le chef? Est alors arrivé et a mordu l’un de nous.Lettre au maire,qui nous a gentiment répondu et à l’éleveur qui nous a ignoré…il faut choisir :le loup le mouton le randonneur et arrêter de raconter des balivernes.Je randonne depuis 70 ans.

        • Totoro

          Il me semble que les paysages sont nettement plus beaux sans pastoralisme, à l’exception du massif central (où je préfère les estives aux forêts denses ,qui masquent les formes des volcans). Il suffit de randonner dans le Néouvielle, dans le massif d’Aiguestortes, dans certaines parties des Ecrins ou d’observer (de loin) les paysages des quelques réserves intégrales pour s’en convaincre. Les grands alpages, c’est vite lassant…
          J’évite autant que possible les zones à patous, car c’est une grosse source de stress (voire de morsure !). J’y vois de magnifiques paysages, rudes et sauvage !
          Il serait bon que la France prenne exemple sur la Suisse qui publie une carte où se trouvent toutes les zones potentielles à patous.
          http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/faq-que-faire/pour-localiser-des-chiens-de-protection/

      • jean73

        Comme le dit jean, « si tu es dérangé, va faire de la planche à voile ». Le hic, c’est que si tous les randonneurs vont faire de la planche à voile, lui…il ira vendre ses produits sur les plages !!!
        Je penses que ce monsieur (assez vulgaire, il me semble) considère les touristes comme des parasites qui viennent le faire ch… plutôt que des personnes qui viennent se reposer (en famille le plus souvent). Personnellement, j’ai eu affaire à de VRAIS bergers avec lesquels j’ai pu discuter sur leur travail. Ce monsieur-là ne doit pas tout connaître et lui aussi est plus [modéré] qu’un chasseur. Car les chasseurs en montagne (ce que je ne suis pas) sont plus intelligents et surtout plus avenants…..
        cordialement

        • Philippe

          J’abonde totalement dans le sens de Jean73.
          J’habite depuis bientôt 2 ans dans une zone de montagne où 6 jours par semaine j’effectue des sorties à pied avec ma chienne qui pour être très joueuse, n’est absolument pas dangereuse et encore moins agressive avec qui que ce soit.
          Le problème principal vient de la mentalité des autochtones, propriétaires de troupeaux qu’ils laissent divaguer sur routes et chemins , considérant qu’ils sont partout chez eux refusant en pratique de partager la montagne, contrairement à ce que l’on peut lire sur les panneaux « partageons la montagne » implantés ici ou là.
          A plusieurs reprises, je me suis fais agressé verbalement ( par un discours qu’on dirait appris par cœur, avec les mêmes termes à chaque fois) et ma chienne même menacée d’un coup de fusil, alors que nous avons NOUS été victimes d’agressions physiques de leurs patous ( j’ai été mordu par 2 chiens, alors que je marchais sur une route goudronnée, et en présence du maître !).
          Tout est donc affaire d’éducation et de respect de l’autre. Encore une fois, la montagne appartient à tout le monde, les promeneurs et marcheurs sont par définition et en grande majorité respectueux de la nature, et ne demandent que le même respect de la par des éleveurs de troupeaux.

          • Marmotte

            Eh non,la montagne n’appartient pas à tout le monde ,les paturages sont en grande partie des propriétés privées que les randonneurs (et les quads hélas) parcourent sans s’inquiéter de saccager les clotures ,de laisser leur détritus,de couper les arbres,de les bruler et j’en passe…..je suis propriétaire de plusieurs parcelles et j’en sais
            quelque chose!

          • phedra60

            @Marmotte : Il me semble bien que Philippe parlait d’une route goudronnée non ? En lui répondant en parlant des quads et des randonneurs saccagant des clôtures vous etes hors sujet!

      • JC

        Et si le vrai problème n’était pas les patous mais le loup ? Pourquoi a-t-on introduit les patous ? J’ai toujours vu des moutons dans nos montagnes, des bergers aussi, mais les ferus et autres écolos n’y sont que pour polémiquer et rentrer très sereinement dormir bien au chaud dans leur lit, après leur intervention qui n’est motivée que par leur ignorance de la vie d’éleveur.

        • phedra60

          Et si le vrai problème étaient les éleveurs qui n’apprennent pas à leurs chiens à ne pas mordre les passants ?

          • Sophie

            C’est un discours bien idyllique que vous nous proposer là. C’est simple un patou ça se dresse quasiment pas, c’est à la limite s’ils répondent à leur propre nom … Toute la nuit ils surveillent le loup qui rode et la journée il y a tout un tas de personne qui marchent dans les environs les empêchant d’être totalement serein. Ces chiens sont profondément marqués par tout ce que répercute d’être toujours sur le qui-vive. A la fin de la saison ils sont dans un tel état de fatigue qu’ils peuvent dormir une semaine entière pour récupérer. Je pense très sincèrement que vous ne vous rendez pas compte à quel point ça peut être éprouvant pour ces bêtes. Mais elles font tout ça pour juste protéger leur troupeau! Et pour finir, sachez qu’il est aussi très dur de voir son chien partir à la mort tous les étés … parce que oui on ne sait pas s’il va revenir ou qui sait peut être va t’on nous appeler pour nous dire que notre chien s’est fait engorger par un loup puis bouffer par les votours sans que l’on ne puisse jamais le revoir …

        • Ben

          N’empêche que si on avait davantage écouté ce qu’avait à dire les écolos depuis 50 ans, nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui ! Mais que dire à quelqu’un qui croit que l’homme doit régner en maître partout sur cette planète…

      • vallee

        ?????
        chassons le loup alors !

      • Brendan

        Les patous ne sont pas un danger. Seul l’humain détruit tout. Je n’ai jamais été mordu par un chien, car le prédateur, c’est moi et ça, les chiens le sentent bien.

        • Michel

          Un peu simpliste votre discours. Revendiquer la sécurité des chemins de randonnée est légitime.
          Il va falloir que les randonneurs se munissent d’armes pour assurer leur sécurité?

        • bernard

          COMME LE DIT SI BIEN BRENDAN, moi meme je randonne avec un baton de noisetier 1.80m x 3 ou 4 cm de diamètre, souvent prelevé dans les taillis alentour, et jamais aucun chien ne me mordra, parce que je fait face toujours, et si il le faut je manie mon baton de noisetier facilement et assez long pour tenir les chien a distance, ou leur caresser l’échine si il le faut, mais de toute façon je m’éloigne assez du troupeau pour ne pas importuner qui que ce soit.

      • Brendan

        Je reconnais qu’un chien doit être sous la surveillance de son patron etque selon moi les chiens sont là pour la protection de prédateurs, ce qui n’empêche pas un berger d’être présent. Mais je suis breton, je n’ ai pas la même culture qu’un montagnard

        • edouard

          erreur le patous par definition est un chien autonome elevé parmis les moutons et qui doit rester avec eux quand le berger n’est pas là notamment la nuit ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas encore une fois randonneurs egoistes et ignorants j’en ai assez que des chien qui font leur metier paient de LEURS VIE VOS IMPRUDENCES le seul danger c’est vous! Vous aimez la nature comme les chasseurs! On ne detruit pas ce que l’ont aime ont ne modifie pas un ecosysteme selon sa petite fantaise egoiste de citadin la montagne ce n’est pas un parc d’ATTRACTION!

          • David

            juste histoire de contrer un peu les donneurs de leçons , il n’y a pas que des citadins qui randonnent en montagne , bien au contraire et il n’y a donc pas que les citadins qui sont victimes des comportements déviants des patous ( je me suis fais mordre à 300 m du parc à moutons sur un sentier balisé par 2 patous qui pour moi n’ont rien a faire hors du parc ) pourtant je suis né , vis et travaille en montagne et croise souvent des chiens de troupeaux donc le fait est que certains patous ont des comportements déviants et que certains bergers ne surveillent ni leur troupeaux ni leur chiens , inutile d’accuser les randonneurs de tous les mots ce n’est pas eux qui mordent les patous …

          • phedra60

            En clair @edouard vous dites que les randonneurs n’ont rien à faire en montagne car vos patous y sont, et que c’est imprudent de s’y promener à cause d’eux !?

          • phedra60

            Et une devinette : Qu’est-ce qui semble le plus réaliste / vrai :
            Ls gens qui marchent sur des sentiers de randonnée balisés sont imprudents
            ou
            les chiens sont trop dangereux car ils agressent les promeneurs qui ne font que passer
            ?

    • Trumeau

      Avant, il n’y avait ni loup ni patou. On randonnait en paix, en bonne intelligence avec les bergers et les moutons.

      Puis il y a eu le loup.

      Alors on a introduit les patous dans les troupeaux.

      Le loup est toujours là, les éleveurs déplorent toujours autant de dégâts, et se plaignent toujours autant de lui, avec moult pathos et complaintes.

      Les randonneurs, eux, ne croisent jamais de loup (bizarre). Par contre, ils sont attaqués par les patous (qui ne repoussent pas le loup).

      Résumons : parce qu’il a été estimé intolérable qu’un animal sauvage attaque des animaux domestiques, on a introduit un animal domestique qui attaque des humains.

      On marche tout simplement sur la tête.

      Par nature, les randonneurs sont doux comme des agneaux, et se font mordre les fesses en s’excusant presque.

      S’ils étaient un peu plus décidés, disons à hauteur des lobbies de bergers les plus remontés, ils élimineraient tout simplement les patous. N’importe quel chasseur en a les moyens. N’importe quel randonneur pourrait se les donner.

      Ce serait dommage que le bouchon soit poussé tellement loin qu’on en vienne à ces extrémités, non ?

      • Joseph

        En lisant tous ces commentaires contre les patous je me permets de dire qu’agé de 70 ans je fais de la rando depuis ……Après avoir fait de la hte montagne la naissance de mes enfants m’ont descendu dans les alpages et je n’ai jamais été inquieté par des chiens de troupeaux et n’ai jamais pertubé ces braves bêtes que sont les moutons au point de se disperser et de disparaitre . Mais voilà depuis quelques temps je n’ose plus aller dans certains vallons perdus avec mes petits enfants à cause des patous ! Une questions : Combien de patous blessés par des loups ? Plus il y a des patous plus il-y a des brebis  » dévorée  » Qu’on m’explique …Le nombre de troupeau laissé seul est hélas fréquent. Les brebis  » dévorées  » sont indemnisées avec mes impots, les patous sont acquits par les éleveurs avec mes impots sinon aucune indemnisation de brebis et comble de malchance si je veux faire plaisirs à l’élevage ovin français le Kilo de mouton paturant dans nos chères montagnes coutent trois fois le prix d’un neozelandais .!! Si l’introduction du loup fait par quelques demeurés écolos que je rencontre hélas peux souvent en montagne est une hérésie la stupidite a ete de faire garder les troupeaux par des chiens et non par des Bergers en chair et en os armés . Le loup ne craint pas le chien mais l’ HOMME. L’élevage ovin à une lourde respomsabilite quant au malaise des randonneurs et à terme une certaine désertification de la montagne avec une diminution de retombées économiques sur ceux vivant du tourisme alors on aura tout gagné …..

        • Maxime

          Le loup n’a pas été réintroduit grossière erreur, il vient du Val d’Aoste où il est présent depuis des décennies et traverse les frontières parce qu’il cherche de nouveaux territoires étant plus nombreux et ne nuit pas aux troupeaux parce qu’il y a des bergers et que les troupeaux sont rentrés tous les soir, ce que nous ne faisons pas en France, pas assez de personnel. Voilà le réel problème, laisser libre le troupeau tout l’été sur les paturages.

        • marie

          Et encore, quand tu vas en montagne pour randonner avec tes deux chiens mais que c’est impossible à cause des patous qui attaquent les autres chiens ! GENIAL ! La montagne est sensée appartenir à tout le monde mais au final on a PEUR d’aller en randonnée.

          • Carlos

            Faut pas ! Eux font cela pour pouvoir se debarasser du loup et des ours faut les obliger a rester vers leurs troupeaux et surveiller leurs chiens et leurs troupeaux si leurs chiens vous ataquent portez plainte ! À force il y aura plus de patous et plein de loups qui eux ataquent pas les humains!

    • will.83

      Les randonneurs à pied ou en VTT sont de plus en plus nombreux à être victimes d’attaque ou de morsure de chiens « Patous » dans les alpages, les agressions augmentant année après années, en quantité comme en gravité (les témoignages de ce forum sont édifiants). Une pétition a été mise en ligne, dont l’objet vise, non à jeter l’opprobre sur une profession ou la mettre en difficulté, mais bien à parvenir à une solution qui permettrait aux randonneurs de se déplacer sans crainte d’être attaqué. C’est une cause importante. Signez la pétition mise en ligne « Stop aux patous dangereux » sur change.org et partagez auprès de vos amis randonneurs, merci !

    • Thomas

      Bonjour,
      J’ai été berger dans le Mercantour. Je gardais alors 1000 brebis avec 2 chiens de travail et 4 patous. Je pense qu’ils sont nécessaires, et en général pas dangereux. Aujourd’hui je suis randonneur, et j’ai croisé des patous manifestement totalement hors du comportement normal de ces chiens. Ce qu’il faut remettre en question, ce n’est pas la protection des troupeaux, c’est la compétence de certains éleveurs pour élever ces chiens. Si des chiens s’avèrent dangereux, ils doivent pouvoir être mis hors d’état de nuire, sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain : tous les patous ne sont pas dangereux. A mon sens, la sensibilisation auprès des randonneurs est nécessaire, mais l’information et la formation auprès des éleveurs restent à faire.

      • bernard

        les patous élévés seul avec les moutons, c’est une grosse bétise de l’élevage canin sur ces chiens, comme je l’ai dit plus bas, comment voulez-vous qu’un chien de troupeau a qui l’on apris en le laissant seul avec les brebis, que l’humain est un PREDATEUR au meme titre qu’un loup ou qu’un ours, comment voulez-vous qu’il ne soit pas agressif avec les personnes étrangère a son environnement, (hormis le berger et ses proches), la betise humaine dans l’élevage canin a encore frappé..
        et meme les bergers n’ont pas assez de reflexion sur ce sujet pour réagir.

        • camille

          J’ai été attaqué par un patou sur la place d’un village des alpes de hte provence au milieu de plusieurs dizaines de personnes et donc de témoins. Le chien avait quitté son troupeau situé à plieurs km du village…Le chien m’a mordu au-dessus du genou gauche, m’a soulevé et projeté en arrière à trois mètres… J’ai dû me faire conduire chez le médecin. Ce dernier m’a dit que je m’en souviendrai toujours car c’était le 7 7 2017 à 17 h00. J’ai eu beaucoup de chance de recouvrer l’usage de ma jambe gauche après un mois de rééducation intensive…La plainte déposée à la gendarmerie a finalement été classée sans suite par le procureur de Digne…lorsqu’on vit et travaille en montagne la situation vis à vis de certains chiens de défense au comportement imprévisible et dangereux n’est plus supportable…Au village les nombreux randonneurs du mois de juin renoncent à leur parcours si les troupeaux sont déjà montés dans les alpages voisins. Les offices de tourisme déconseillent fortement certaines randonnées en raison de la présence de chiens de défense au comportement agressif très éloigné de celui qui est décrit sur les panneaux. L’une des dernieres attaques de la part de trois chiens de défense sur une même personne, cette dernière ayant été défendue par le groupe très important dont elle faisait partie, a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Digne en août 2019…Si cette personne avait été seule, elle aurait été mise à mort par les trois chiens de défense qui se sont attaqués à ce groupe de randonneurs qui est passé très loin du troupeau. Ces chiens sont parfois sous-alimentés par leurs propriétaires, les chiens quittent alors le troupeau pour chasser les marmottes par exemple qui ont deserté des vallons entiers, et même pour pénétrer dans les maisons à la recherche de nourriture mettant à sac la cuisine et interdisant l’accès au propriétaire alerté par le bruit. Les deux chiens étaient affamés et se sont calmés après avoir reçu en toute hâte de la nourriture pour les faire sortir…les gendarmes appelés les ont emmenés… Je m’arrête car je pourais écrire un livre entier de ses incidents et accidents liés aux chiens de défense.

      • bruno

        Les problème actuel c’est que par économie les intensifs font venir leur Patous de Roumanie et que c’est chiens sont consanguin et complétement débiles.Le Berger d’Anatolie est beaucoup plus sociable et équilibré mais aussi plus onéreux.Tout est encore histoire d’argent et de productivisme.Les troupeaux de plus en plus grands ce n’est pas une bonne chose non plus..Comme souvent le Français ne tolère rien et bien ça devient vite le bordel et les abus des deux coté sont fréquents.Moi j’ai choisis de randonner à l’étranger et dans des pays ou la cohabitation avec le loup et le lyns se passe bien (ça change des alpes du sud ou c’est devenu un vrais bordel).

        • BernardP

          Oui Bruno, les chiens gardant les troupeaux doivent être éduqués pour défendre le troupeau contre le loup et ne pas s’en prendre aux humains ni a leur compagnons « a quattres pattes ».
          C’est encore une question de coût du patou qui est en jeu et si les patous sont un fléau pour les randonneurs, c’est avec la complicité des autorités publiques. Depuis l’arrivée des patous, j’ai déserté la montagne oû je séjournais chaque été. Puisqu’il s’agit d’une question de coût, la fuite des vacanciers randonneurs devrait être considérée et je conseillerais au pouvoirs publiques d’affronter le problème en exigeant des chiens de garde éduqués correctement, au besoin en finançant le dressage.

      • phedra60

        @Thomas : Je pense que c’est ce que beaucoup essaient de dire ici : le patou en soi n’est pas un problème. Ce qui l’est, c’est le patou non éduqué à ne pas agresser l’humain.
        Merci de votre commentaire ! C’est rassurant de voir des éleveurs ou des « pro élevage » qui comprennent ça !

    • emma

      Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

      Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

      Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32 France 3 RA

    • Marie

      onjour, je voudrais témoigner de ma mésaventure et conseiller aux rando et vttistes de fuir la station de valberg, 06.
      Hier avec mon mari, nous avons fait une rando vtt recommandée dans le livret touristique :le tour du raton, paysages splendides, proche de la station, difficultés faibles.
      Apres le col du raton, on passe devant une grange de berger, il y a un troupeau de moutons et l’on voit 2 patous. On s’approche lentement, à pied, vélo à la main pour pouvoir passer sur le côté du troupeau.
      Alors, de la grange sort en courant et aboyant un énorme chien noir et blanc (pas un patou, ni un collie, poil ras, et taille impressionnante) qui fonce sur nous… Le berger sort de la grange et le rappelle mollement :viens ici « , puis rentre dans son antre… Le chien n’obéit pas, et arrive à qq mètres, très menaçant. On met nos vélo e en protection entre lui et nous, ce qui a pour effet de le stopper. Mais il continue à Àvancer en grondant, toutes dents dehors… En nous poussant vers les patous qui étaient immobiles, aboyant devant leur troupeau, en protection, comme c’est leur travail. Ne voyant pas d’issue, je crie : »au secours, au secours, le berger, venez nous aider à passer ! « …plusieurs minutes passent… Le chien est de plus en plus menaçant, et les patous simplement protégeant leur troupeau, immobiles.
      Le berger ne sortira pas, cette ordure… En entendant une voix de femme appeler au secours…. Serions nous tombés sur le psychopathe de valberg qui dresse ses chiens à attaquer les randonneurs. .?
      On s’est finalement jeté en contrebas du chemin pour fuir, heureusement pas poursuivi par le molosse…pas mordus mais La trouille de ma vie…. Et furieux contre le berger.
      De retour à la station, on va raconter ça à l’office de tourisme de valberg, petite station familiale, beaucoup d’enfants sur les sentiers.
      On nous répond que ce berger est connu, que ça n’est pas la première fois, et d’aller le dire à la gendarmerie. La femme gendarme m’a écouté d’un air gené, en me confirmant que ce berger était connu et que çest déjà arrivé.
      Apparemment, ils attendent qu’un enfant se fasse bouffer….?
      Si vous tenez à vos enfants, ou simplement à vos fesses, fuyez valberg, ou on laisse un chien dangereux attaquer les promeneurs.
      Marie

      • Pierre

        Randonnée en vélo au même endroit hier, un patou s’est également montré menaçant! J’adore les paysages dans ce coin mais hésite à y revenir…

      • Cyril

        Même mésaventure pour moi à l’été 2016 du côté de Valberg. Malgré l’application des consignes de prudence, 3 patous sont venus à ma rencontre et sont arrivés en trombe (de très très loin, plus de 500m du troupeau) et très menaçants…

        Heureusement pas de morsure après m’avoir identifié et lorsqu’ils ont vu que je faisais demi-tour mais j’ai eu la peur de ma vie.

        Désormais, moi qui pratique la randonnée dans les Aples maritimes depuis 12 ans (en fréquentant les parcours des fameux guides randoxygène), je ne fréquente plus les lieux où je me suis fait agressé par un patou.

        Et la liste augmente chaque année depuis 3 ou 4 ans…
        Valberg, Roubion, et la Roya, c’est terminé pour moi. C’est tellement regrettable mais il y a systématiquement au moins un troupeau avec un patou sur le GR ou la piste sans berger à proximité…

        Il devient urgent de trouver une solution.

      • Tangui

        Attaqué par un patou à la sortie du trou de l agneau (massif des bauges) j ai dû alors qu il l’était à 2m lui asséner un sérieux coup de bâton entre les oreilles pourquoi il recule
        L ignorer ? Facile à dire quand il est prêt à sauter!!
        Un danger évident et la triste envie de déserter la montagne…

    • Guenael

      Je me suis fait attaquer ce weekend dans les hautes alpes par un patou. Il m’ a prit en proie alors que j’ étais a au moins 300 mètres du troupeau et que l’ éleveur était là. Lorsqu’ il a commencé sa course, j’ étais dans la direction opposé du troupeau. Je me suis donc dit qu’ il allait s’ arrêter a un moment donné parce qu’ il voulait juste me mettre en garde.
      Le problème est qu’ il a continué a courrir vers moi en aboyant de toute ses forces. Et lorsqu’ il est arrivé a quelque dizaines de mètres de moi, j’ ai paniqué, j’ ai laché mon sac qui m’ empêchait de me courir a une vitesse correcte. Grace a ca, j’ ai eu le temps d’ aller sur un éboulis de pierres, et le chien est resté a distance. A peu de choses près il m’ aurait certainement gravement mordu pour aucunes raisons.
      Aujourd’ hui je me rends compte ce que peut être un patou et c’ est un danger potentiel pour les randonneurs. Le pire étant que le berger n’ a pas appelé son chien pour qu ‘il fasse demi-tour!

      • alan

        guenael,
        ce qui serait sympa, c’est de dire OU, précisément, vous avez vécu ça, car il est manifeste qu’il faut désormais boycotter certains endroits, vu le crétinisme des autochtones, des éleveurs, et des autorités qui ne glandent rien quand on porte plainte ! Des crétins payés par nos impôts à rien foutre, je vous dis !

        • Pat

          Ah mais justement, la stupidité des gens avec leur chien n’est jamais innocente. Ils se croient chez eux, et finalement sont bien contents que leur chien empêche les autres d’y être

      • Josiane

        Bonjour,
        J’étais pendant trois jours en bivouacs près du lac de d’ihéou. Le premier soir pas de passage des moutons , le deuxième soir passage des moutons sans voir un Patou , mais le troisième soir passage des moutons avec un Patou , elle à fait le tour des tentes sans problème . Mais là j’ai pas compris son comportement elle est venue tout près de nous pour manger les miettes de pain au sol , nous l’avons ignorée comme elle attendaient des petits je me suis dis qu’elle avait faim et comme j’adore les chiens comme j’avais lu des articles sur les Patous je me suis abstenue de rien lui donner en plus après elle est revenue et là pouf elle se couche près de notre tente donc je me pose la question à savoir pourquoi? es-qu’elle attends qu’ont se couche alors que les moutons étaient déjà en haut? quelqu’un peut me dire pourquoi? merci pour vos réponses…

        • florence

          bonjour,
          Cette Patounette a décidé que vous ne représentiez aucun danger pour elle et son troupeau , par contre qu’elle reste auprès de vous m’interpelle un peu car le mien viendra vous faire des papouilles mais ne restera pas avec vous .
          elle s’est certainement sentie bien à vos côté , et à pris un peu de repos .

        • edouard

          elle te surveillait afin de s’assurer que tu n’était pas une menace pour le troupeau, ce ne sont pas des chiens méchants mais de dissuasion, le seul etre méchant est l’homme!

      • bernard

        munissez vous d’un baton conséquent, n’ayez pas la frousse, l’animal le sent, et il agi en prédateur, ne lui tournait pas le dos, et gardait le a distance avec un baton de votre taille.

    • david

      Bonjour, après lecture de plusieurs messages sur le sujet je me permet d’apporter ma petit pierre. Je suis randonneur et j’ai eu la chance d’avoir un montagne des Pyrénées alias le fameux Patou comme chien de compagnie dans mon enfance. On parle la d’un chien de famille et non d’un chien de travail, cela induit quelque différences sur son comportement.
      Pour commencer le Patou n’a pas un naturel agressif comme je peut le lire, maintenant quid de sa sociabilisation ? Car comme l’a dit un certain « jean » (avec lui beaucoup d’agressivité pour le coup… ) un Patou de troupeau ne s’éduque pas, il va naturellement intégré sa fonction au sein du troupeau. Il a était sélectionné pour ca. Toutefois un travail sur la lignée du chien avec une sélection des individus et en écartant les sujets les plus agressif est faisable. Et une sociabilisation du chien vis à vis de l’humain est faisable pour lui faire comprendre la différence entre un prédateur et un intrus. Pour le chien le randonneur est un intrus, c’est comme ca et c’est normal. Mais certains comportements énoncé me laisse croire que pour certains chien l’homme est assimilé à un prédateur. Il y a pour moi un défaut dans la sélection des chiens et dans sa sociabilisation. De se coté il y a une défaillance de certains bergers qui pour certains n’ont peut être pas les compétences suffisante. Il faut savoir que le Patou comme le Loup et l’Ours à un peu disparu des montagnes lui aussi, le savoir qui va avec à lui aussi du un peu disparaitre.

      Maintenant il ne faut pas non plus occulté la méconnaissance de certains, quand je lis de certains randonneur que la montagne leur appartiens aussi et qu’ils ont le droit de se balader avec leur chien…Voir même un qui à essayer de le défier ! (je lui concède qu’il a reconnu son erreur^). Et bien bon courage… Un Patou n’acceptera JAMAIS qu’un intrus rentre sur son territoire, c’est comme ca. Ami(es) randonneur tu a face à toi un animal fier et brave, un ours lui fait pas peur, alors avec ton petit kiki et tes bâtons de rando… Ben fait un détour crois moi. J’ai eu l’occas de croisé de Patou en montagne, malgré ma connaissance du chien et ma non appréhension des chiens, j’avoue que sa fait son petit effet. Maintenant c’est un chien de garde, il se pose entre moi et le troupeau pour marquer la limite et m’aboie dessus (et ca aboie fort un Patou…) pour me dire de dégager. Viril mais correct comme on dit ^ J’ai jamais constaté de posture agressif ou de comportement d’attaque.

      Pour moi le soucis est en amont dans la sélection des lignages (y’a des chiens con comme chez les hommes), la réintroduction massive du Patou n’a surement pas permis un tri. Et certains éleveurs peu scrupuleux on peut être cédé à la tentation de fournir des chiots (et oui c pas donné un Patou ^^) sans ce soucier d’une quelconque sélection. Avant les bergers possédé leur propre élevage, et les chiens inadapté étaient écarté de la reproduction. Ils connaissaient parfaitement leurs chiens. Aujourd’hui les chiens sont livré « clef en main », bonjour la loterie…

      Je peut comprendre le choc d’une attaque subit par un Patou, mais il faut quand même regarder les conditions, il semble que les attaques soit localisé, ce qui pourrait être l’oeuvre d’un chien ou d’une meute. Tout les Patous n’attaquent pas comme des bêtes enragés, la preuve que le problème est local et pas général. Il y a un problème dans la gestion du Patou, il n’y a pas de problème avec le Patou.

    • daniel

      De toute évidence, le problème majeur n’est pas le patou mais le loup et autres prédateurs. Plus de prédateurs, plus de patous. Merci les doux rêveurs, la nature a des lois que vous vous complaisez à ignorer. Elles apprennes par immersion, le travail au contact de ce monde ou l’homme n’est qu’une pièce parmi beaucoup d’autres. Vous voulez les loups assumez!

      • Patouch

        Et plus d’ours et plus de loup => plus de subventions !
        Le pastoralisme est subventionné à 70% !!!
        Les bêtes mortes directement ou pas à cause de l’ours ou du loup sont plus que généreusement remboursées, et certains éleveurs en profitent pour maquiller la mort d’une vielle carne en attaque d’un de ces prédateurs, c’est tout bénef !

      • bernard

        TU ME FAIT RIGOLER, l’ours a été present de tous temps en montagne, le loup idem au début du 20ieme, a l’ouverture du parc national dans les pyrénées en 1967
        il y avait surement une cinquantaine d’ours, en 1985 il avait été pratiquement braconné a 90 pour cent, la malfaisance et la malveillance de l’humain n’a pas de limite, ne reste plus en montagne que  » la viande de congélateur « , c’est a dire cerf, chamois, sanglier, tous cela a cause de certains locaux, qui sont aussi des chasseurs.

    • barbara

      bonsoir,
      Je part dans 1 semaine seule en trek de 5 jours avec mon chien dans le Vercors et je me demandais si j’allais rencontrer des loups, lynx, ours…. et si ça peut être un danger!
      merci
      Barbara

    • Alina

      Les Patous sont des chiens particulièrement idiots agressifs et lâches, qui sont incapables de faire la différence entre un randonneur, et un loup ou un autre prédateur. Pourquoi utiliser cette race attardée ?

    • Evelyne

      Merci d’avoir mis en ligne tous ces échanges et tous ces témoignages
      Il y a certainement beaucoup de patous qui font bien leur travail et ne sont pas dangereux pour peu qu’on ait le bon comportement, mais certains sont agressifs et imprévisibles, quelles qu’en soient les raisons. L’an dernier une randonneuse a été agressée par 4 patous en montant au grand Arc 2 jours après que je sois passée au même endroit, cette année une joggeuse a été agressée par des kangals sur une route à Aiton (Savoie) qui ont sauté une clôture pour l’attaquer, là encore à un endroit où il m’arrive de passer. Conclusion, au lieu de partir en randonnée la boule au ventre, je n’ai encore fait aucune rando cet été, je préfère attendre l’automne car j’ai moins peur de la chasse que des patous.
      Je suis née et j’habite en Isère entre Belledonne et Chartreuse, j’adore marcher mais je ne randonne pratiquement plus à cause de cette peur. Comme je regrette le temps heureux où il n’y avait ni loup ni patous ni kangals, comme nous vivions bien sans le loup. Mais nous simples citoyen(nes), bêtes promeneurs(euses), avons toujours tort : quand on se fait mordre c’est parce qu’on n’a pas su s’y prendre (ou alors que le chien avait été excité par un autre randonneur avant nous), si on se fait tirer dessus c’est qu’on n’aurait pas dû être là où qu’on n’avait pas mis de gilet orange fluo. Nous ne sommes pas un lobby alors qui nous écoute ? Qui nous entend ?

  • Bonjour !
    Super de faire un article sur la bonne cohabitation avec les chiens et les animaux en général; il y a tant d’ignorance qui engendrent des problèmes. Merci
    Elisandre

  • Alex33

    Bonjour,

    j’ai moi même été confronté à plusieurs reprises avec des patous alors que je randonnais avec mon malinois (tenu en laisse).
    Ca a été impressionnant par ce que mon chien devient un vrai lion lorsqu’il se sent agressé : a chaque fois la menace de mes bâtons pointés dans la direction du patou les a visiblement dissuadés de passer à l’attaque.

    • edouard

      n’importe quoi deja tu fait tout le contraire de ce qu’exigent les consigne de prudence et ensuite tu crois qu’avec ton petit baton tu fais peur a un chien qui combat les OURS? tu fumes quoi?

  • ellmau

    Bonjour,
    certes, j’adhère totalement à ces conseils et à la formation du randonneur face aux patous, rester calme, pas de geste brusque, se laisser évaluer par le patou qui s’approche, prendre son temps, marcher lentement mais pas question de faire demi-tour face à cet obstacle, je n’ai aucun compte à rendre à l’éleveur sur des terrains de montagne, c’est à lui à former ses patous à respecter le randonneur. je n’ai jamais entendu parler d’un randonneur qui vient se tailler un gigot de mouton dans un troupeau. Alors si le patou me menace, moi ou ma femme ou mes enfants, je suis alors en légitime défense et je sors ma bombe à gaz et là le patou ne fait pas le poids, je passe et lui va pleurer ailleurs.
    .

    • oyana65

      Ellmau super intelligent!!! vraiment heureusement que tous les randonneurs ne sont pas comme toi, pour ton savoir, tu peux aller faire des randonneés en montagne mais saches que la priorité est aux troupeaux, car les eleveurs payent la montagne pour que leurs brebis la nettoient. Quand un eleveur met un patou dans son troupeau c’est qu’il a eut pas mal des problèmes avec des chiens errants, des ours ou des hommes, car même si toi tu penses que l’homme ne va pas se tailler une tranche de gigot, les brebis qui sont en montagne peuvent être VOLER, et oui ca existe même à la montagne, comme quoi il n’y a pas des racailles que dans les cités!!!!!et le patou est là pour les protégées. Mon conseil si tu viens à la montagne, n’arrives pas en terrain conquis car la montagne a pleins d’autres dangers que les patous mais fais profil bas quand tu vois un patou.

      • Isabelle

        Je suis parfaitement d’accord avec toi Oyona la montagne ne nous appartient pas, nous sommes seulement des invités qui pour quelques heures ou jours découvre ses beautés, qui reste dans les pâturages plusieurs mois d’affilés doit-être respecté. Ils sont les gardiens de la montagne.

      • Baptiste

        bonjour, je viens de lire un certains nombre d’article.

        bien gentil de protéger vos patous. Mais charité bien ordonnée commence par soi-même je ne mange pas de viande et adore les bêtes mais pas au point de me laisser agresser par des chiens mal éduqués, si les éleveurs paient pour faire brouter leurs bêtes très bien, les randonneurs ne sont pas là pour se faire mordre!!! La mauvaise foi il faut arrêter!!! Je me défendrais si j’y suis forcé. Quand un moustique me pique viens sur moi, je le tue, si un chien vient me mordre je ne vais pas lui faire un câlin et encore moins m’excuser!!! Et vous, mesdames et messieurs les éleveurs. A bon entendeur, salut.

    • philippe

      Bonjour,
      J’ai eu ce même conseil de la bombe anti agression par un organisateur de randonnées dans le Queyras et je crois bien que je vais adopter ce conseil… ayant été presque victime d’une agression en règle de ces fumiers de chiens… (ayant pourtant affiché mes intentions pacifiques ( bâtons dans le sac et arrêt dès qu’il est venu me renifler) , j’ai été arrêté 25 mn (c’est très long !) avec le clébard gueule grande ouverte à 20 cm de mes mollets et grognements dès que j’esquissais un geste… je n’ai du mon salut que lorsque les moutons ont décidé de se déplacer et que le cleps s’est senti tout con de se retrouver loin du troupeau qu’il était sensé protéger…
      Si seulement j’avais eu mes batons en mains je lui en aurais foutu une rossée dont il se serait souvenu…
      Rester cool, c’était mon intention mais suite à cette expérience, je ne suis plus du tout certain que ce soit un bon conseil…
      A en parler à plusieurs randonneurs, il s’avère que ces chiens ne sont pas du tout dressés pour la dissuasion mais bel et bien pour l’attaque !
      Personnellement, dorénavant, la meilleure défense étant l’attaque, je montre « mes gros bras » et peut-être même que je me montrerai TRES agressif… question de légitime défense…
      Désolé pour tous ceux qui croient naïvement que la nature c’est cool et rigolo…

      • gerard

        Hé, les mecs, vous vous croyez en pays conquis ? Non mais, je rêve …Nous, nous sommes là UNIQUEMENT pour notre plaisir, le type en face, il travaille, essaye de vivre voire de survivre ! C’est à nous de nous adapter; si vous ne voulez pas être emm….., allez randonner dans le désert !
        Salutations offusquées
        Gérard

        • philippe

          Moi ce qui m’offusque surtout c’est le berger qui voit son ou ses chien(s) « aller à la rencontre » (euphémisme, hein…) du randonneur, la gueule grande ouverte et qui ne fait rien pour les rappeler… Comme disent certains ici (victimes comme je l’ai été), ce patou n’est sans doute même pas dressé autrement que pour l’attaque et que tout intrus au troupeau (parfois même le berger !) doit détourner son chemin fort copieusement et parfois même au péril de sa vie (quand il y a du dénivelé sévère voire des barres rocheuses) (vécu).
          Vis à vis des patous, expérience oblige, désormais, je suis sur la défensive et hors de question de me faire flairer les mollets comme il est recommandé sur les gentils panneaux ici et là ! C’est la guerre, pas moi qui ait commencé, hein ?

        • Rargé

          Hé Gérard, parce que tu crois que les patous n’attaquent que les « parisiaings » ? Un peu qu’on est en terrain conquis, quand on part de la maison pour aller se balader et qu’on se fait attaquer par des patous (du vécu). Où ça ? Au Platary par exemple au dessus de Chichilianne. Où t’as vu jouer qu’on n’aurait pas le droit d’aller dans des domaines publics (forêt, montagne) pour s’y promener si ça nous chante ? Où t’a vu jouer que tout à coup on n’aurait plus le droit d’aller ramasser chataignes, champignons, pommes de pin, des pissenlits, si ça nous chante, comme le faisaient nos ailleux depuis des décennies ? Ce sont les patous et leurs propriétaires qui se croient en terrain conquis, alors que leur introduction est récente.

        • Pat

          Et donc s’adapter, c’est se laisser mordre?

        • phedra60

          @gerard : terrain conquis ou pas, ça n’a rien à voir. Quel que soit l’endroit, etre menacé par un chien domestiqué ( j’entends par là qu’il nest pas sauvage et à un propriétaire ) n’EST PAS NORMAL. POINT.

      • dorian

        Le pire : beaucoup de bergers laissent volontairement leurs patous menacer les randonneurs.
        Cela m’est arrivé en Ubaye près du lac des Sagnes sur un tracé VTT, ils ne sont intervenus qu’après que j »ai sorti ma bombe anti chiens et mon poignard. Il ne faut pas aller les mains vides face à ces animaux, ils sont trop dangereux, de nombreux randonneurs en ont fait la triste expérience. Le scandale: le berger obtient toujours gain de cause devant les tribunaux en cas de morsure, pourtant le code civil dit que l’on est responsable des animaux dont on a la garde

        • emma

          nb: vous pouvez retrouver l’info sur google news en tapant patous proces.
          Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

          Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

          Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32 France 3 RA

          • Glops

            Conclusion : le tourisme rapporte moins que les moutons.

            Corollaire : Touristes, n’allez pas dans cette région (le Diois, si j’ai bien compris) si vous comptez vous promener en montagne, vous n’y êtes pas bienvenus.

      • brendan

        Bonjour Alain, non ce n’est pas ma faute -). Je ne suis pas berger, ni montagnard, mais breton, possédant quelques bêtes. Mon patou n’est pas agressif, n’a jamais occasionné de blessures sur un chien ni mordu quiconque. Mais il va systématiquement à la rencontre des promeneurs et les accompagne, sympathiquement. Mon terrain est privé, mais je conçois, puisque le lieu est sympa, qu’il soit fréquenté; mais marre que mes bêtes soient tués par des chiens, d’où le patou, dissuasif, rappelant qu’un certain comportement est de mise. Cela fonctionne. Une unique fois, un monsieur et son molosse a levé un bâton sur lui, mon patou n’était pas loin d’intervenir. C’est moi qui suis intervenu et ce monsieur est dorénavant personna non grata. je ne veux pas un chien mordeur. Jadore les patous mais comprend néanmoins qu’un patou terrorisant des promeneurs n’a pas lieu d’être.

    • Eric

      Tout à fait d’accord Philippe, certes le berger et ses chiens font leur travail, mais la montagne reste à tout le monde. Malheureusement ce weekend j’ai fais une triste expérience en Belledone Après un bon début de randonnée et une pause déjeuner tranquille et isolé de tout. Mais progressivement un troupeau est descendu vers nous et nous avons été entouré de moutons (très sympa) et de 3 patous de 80kg (moins sympa) alors que nous n’avions pas bougé. Le problème venait de la présence de mon chien (croisé Leonberg de 40 kg) qui bien que couché et tenu en laisse ne plaisait pas du tout au Patou, qui se sont montré très agressif et provocateur. J’ai du me coucher sur mon chien pour le protéger pendant que mon épouse protégeait notre fille de 13 ans. Nous sommes resté comme cela pendant 25 minutes ( c’est long) et enfin la bergère est arrivée, sans s’excuser en nous disant que c’était normal car nous étions entouré par le troupeau. J’ai trouvé cela un peu fort, et lui ai sommé de rappeler ses chiens, ce qu’elle a fait , mais nous avons du faire demi tour, et terminé la rando, mais sain et sauf! La prochaine fois comme dit Philippe tolérance 0 bombe anti-agression et exit le monstre. On ferait mieux de s’occuper de ces chiens plus dangereux que certains pitbull ou rottweiller , plutôt que de malmener de pauvres loups faméliques et peureux que personne ne voit, qui ont bon dos mais qui permettent d’obtenir des subventions rondelettes. Pour rappel ces chiens ne coutent rien au berger, le prix (3000€/chien une fois dressé) et la nourriture sont pris en charge par les conseils généraux, c’est à dire nos impôts!!! . Tout cela pour garder des moutons qui viennent d’Italie par camion et qui repartent en boucherie en Italie à l’automne, et que nous achèterons sur les étals français (sans commentaires) . Gérard pour rappel le chiffre d’affaire généré par les randonneurs en France c’est 775 millions d’euros, alors on peut effectivement dire au gens d’aller voir ailleurs avec les conséquences économiques que cela implique.!

      • Patrick

        D’accord avec vous , trés difficile de cohabiter avec les chiens de berger et autres en montagne . La bombe anti agression OK ,mais le temps de dégainer c’est déja trop tard . Le moyen que j’ai trouvé c’est de me renseigner sur les endrois ou les troupeaux sont  » gardés par des PATOUS surtout eux  » et de pas y aller . Comme ces paturages sont trés souvent des accés à des refuges je ne suis donc plus client de ces derniers et je garde mes mollets .Soyons utopistes , si les randonneurs ne vont plus en refuge les PATOUS ne seront peut étre plus les bien venus comme gardiens de troupeaux .

      • olivier

        Salut,

        Nous étions ce week-end à la Croix de Belledonne et en descendant entre le col de la Pra et le lac Crozet nous avons entendu abouyer.
        Quelques minutes plus tard, nous croisons un randonneur un peu blême, ce dernier venait de se faire bien pincé aux jambes par ce fantastique toutou (pantalon arraché, et belles marques de la dentition de l’animal). Eh pourtant, il nous a expliqué avoir rangé les batons, s’être signalé, avoir stopper, le chien est venu et craque.
        Un peu effrayé, mais désireux de retourner à notre véhicule, nous avons choisi l’option du contournement, franchissement de la riviére puis descente d’une petite barre rocheuse et nous voila au contact. Un troupeau de brebis était là, stationné sur le GR sans berger, mais avec 7 patous. Les randonneurs venant du bas attendaient sagement…
        Je ne comprends plus rien, le métier de berger n’est pas de guider son troupeau ?? de tenir ces chiens ?? à quoi bon des adjoints bénévoles au berger ??

        • Jérôme

          Bonjour,

          L’éleveur propriétaire des chiens m’a appelé ce matin pour me signaler cet accident. Il a demandé des explications à son berger, qui s’est excusé en expliquant qu’il était fatigué ce jour-là, ce qui est normal à cette période de la saison.

          Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement. Les chiens sont bien à jour de leur vaccin anti-rabique et l’éleveur à envoyé les papiers aux randonneurs et va faire intervenir son assurance pour les frais occasionnés.

          Le randonneur s’est bien comporté mais il est probable qu’il s’agit d’un report de stress. C’est à dire que les chiens ont pu être excités par des randonneurs précédents et qu’ils aient fait un report sur le randonneur suivant. Cela arrive quelque fois chez les chiens comme chez l’homme d’ailleurs. Voilà pourquoi agresser les chiens sans raison à coup de bombe à crymo ou de bâtons ou de pierre est une très mauvaise idée.

          Pour info, il y a bien 7 chiens sur cet alpage mais deux d’entre eux sont des vieux qui ne peuvent plus protéger et que l’éleveur tient à laisser avec le troupeau qui est leur famille. Pour ceux qui connaissent cet alpage c’est l’un des plus fréquenté en Isère avec une centaine de randonneurs minimum les jours de faible affluence. Jusqu’alors nous avons que 2 incidents à déplorer sur cet alpage ce qui en comparaison du nombre d’interaction que cela représente en 3 mois me semble raisonnable étant donné qu’il s’agit de chien dont il faut le rappeler « mordre » fait parti de leur moyens de communication.

          Cordialement,

          Jérôme PATROUILLER

          Direction Départementale des Territoires de l’Isère
          Service ENVIRONNEMENT
          Chargé de la Prévention de la Prédation

          • Stéphanie

            Bonjour,

            Je comprends le message rassurant que vous voulez faire passer et votre point de vue aussi. Sauf qu’on parle de chiens qui ont un gabarit et une puissance hors du commun, que le moindre « avertissement » vous vaut plusieurs points de sutûre et qu’ils ne sont pas du tout aussi rares que vous ne semblez le dire si j’en crois mon expérience mais aussi celles des autres randonneurs que je fréquente.

            J’ai été victime d’une « morsure d’avertissement » il y a quelques années de cela en redescendant du refuge de la Pra. Impossible d’éviter le troupeau qui se trouvait de part et d’autre du chemin. Deux patous sont arrivés sur moi en aboyant. Je n’ai pas bougé pour les laisser tranquillement approcher. J’aime les chiens, j’en ai déjà eu, j’avait déjà croisé des patous et suis donc restée sereine en les voyant approcher. L’un d’eux m’a foncé droit dessus pour me mordre au mollet. Résultat, plusieurs points de sutûre. Quant au berger, invisible, jamais vu ni avant ni après. J’ai été obligée d’aller déposer plainte pour savoir si les vaccins étaient en règle.

            Bien sûr, il ne s’agissait pas d’une agression mais d’un avertissement. N’empêche… depuis, je suis restée terrorisée par ces chiens, au moindre troupeau à l’horizon je panique … et je me demande toujours ce qui se passera le jour où le chien fera son report de stress sur un enfant…

            Après, on peut débattre sur la présence de ces bêtes en montagne et je peux aussi comprendre le point de vue des éleveurs. Mais il est temps de dire clairement qu’elles représentent un réel danger pour le randonneur et que la seule consigne qui vaille est de les éviter à tout prix.

          • sandrine

            En tout cas les loups n’ont jamais mordu les randonneurs et trouvé des excuses aux patou reviens alors a excuser tout type de chien de categorie dangeureuse qui dechicte les enfants!(pittbull etc)
            Peut etre faudrat -il qu’un jour un enfant en bas age se fasse bouffer pour qu’enfin on arrete de deresponsabilisé les maitres en disant que ces chiens font leurs travail!
            De plus les bergers crachent sur les randonneur mais ils sont bien content que l’on vienne consommer leur cheres produits locaux!
            Mon mari s’est fait agresser par des patou vers les lances de malissard en chartreuse .Apres contacté les secours en montagne qui ont avertie le berger ;c’est a dire une heure d’attente;IL s’est tout bonnement fait agresser par le berger qui a été sommé de venir récuperer ses chiens.Il lui a dit casse toi ou je t’envoie mes chiens !Meme dans les quartier chaud l’accueil est plus cordial!!!Ce qui a valu un courrier de notre part au maire de saint pierre de chartreuse.
            On a croisé d’autre patou en chartreuse qui ne se sont jamais montrés aussi agressifs ,les chiens sont a l’image du maitre ! Un gros …..

          • Lionel

            Je viens de me faire agresser et mordre ce matin par un Patou au dessus du lac du Crôzet dans Belledonne un peu avant le refuge de la Pra .Je me suis retrouvé sans me rendre compte dans le troupeau qui avait envahi le chemin de randonnée… . 5 Patous m’ont attaqué ensemble par derrière et un m’a mordu à la cuisse avant que je me rendre compte qu’ils m’attaquaient.C’est grâce à mes bâtons de randonnée que j’ai pu les maintenir à distance et m’éloignais tant bien que mal du troupeau.

          • @Lionel Cette année les problèmes de patous « mordeurs » sur ce coin de Belledonne sont encore et toujours d’actualité. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à aller sur mon blog pour témoigner et aussi à signer la pétition en cours (avec un copier-coller de votre message ici) Merci d’avance. Il est important de signaler ce genre d’incidents.
            Leutchi.blogspot.fr

          • Bernard

            Report de stress, on croit REVER, Mr PATROUILLER, il faut atterrir et aller en montagne, je me suis fait agresser par un seul patou et ai du abandonner ma balade, alors avec 7 patous, c’est plus de la randonnée, mais du rodéo ou de la tauromachie,moi aussi je pense m’équiper, pas envie de me laisser dicter ma loi par des pseudos bergers qui la plupart du temps sont absents des alpages, qu’ils commencent par faire leur boulot, point barre, le loup a bon dos, il veut bouffer tout simplement, les plans de chasse sont d’une débilité bien profonde, n’est ce pas Ségolène ???

          • MP

            Ce brave Jérome s’imagine que des randonneurs vont aller « agresser » des patous qui ne leur demandent rien avec leur bombe au poivre….
            La solution est évidemment le boycott total des secteurs concernés, jusqu’à ce que tout ce petit monde retrouve la notion, apparemment égarée, du « domaine public » et de son caractère inaliénable…même par des chiens.

          • chris

            il est gentil le Jérome!! attendons que cela lui arrive

          • phedra60

            @Jerome :
            Vous dites :
            « Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement.  »
            S’il avait donc mordu ailleurs ce ne serait pas une morsure d’avertissement ? Si c’est le cas, le chien connaitrait-il l’emplacement de nos muscles ?
            Et comment ça « mordre » fait partie de leur moyen de communication !? L’aboiement est suffisant, pas besoin de nous mordre, on nest pas des bêtes bordel !
            Honnêtement, vous imaginez qu’en ville un type justifie une morsure de son chien en disant : »bah il faisait que communiquer, désolé ».
            Non mais c’est l’hallu quoi

          • Tristan

            M. Patrouiller: « Mordre fait partie de leur moyen de communication »…

            Je ne sais pas s’il faut en rire, en pleurer, ou conclure que le retour à une montagne paisible est devenue chimérique. Ravi qu’il n’y ait eu que deux incidents (deux attaques) sur cet alpage. Une paille !

          • François Jourjon

            @Tristan. Quand on met des guillemets, c’est que l’on cite, hors ce n’est pas ce qui a été dit. Voici ce qui a été écrit :

            « Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement. »

      • annick

        En effet, il y a un réel problème sur le massif de Belledonne…J’ai abandonné mon idée de monter à la Pra sur le conseil des propriéaires de l’hôtel à la Freydière en septembre 2012, car tout l’été il y a eu de nombreuses morsures sans « motivations » de randonneurs ainsi que la mort d’un chien de compagnie( à priori, la direction départementale des territoires de l’Isère n’a pas les mêmes informations que ceux qui risque leur peau). Les responsables du refuge de la Pra étaient excédés car la fréquentation du refuge a du coup baisée. Pour ma part, ayant un chien,je ne vais plus à Belledonne depuis 2 ans mais ne considère pas que le comportement de ces patous tient la norme. En effet, j’ai pu en rencontrer dans d’autres alpages sans crainte et sans être confrontée aux comportements déviants de ceux présents à Belledonne. A quant une responsabilisation des propriètaires de ces chiens??

        • Alexis

          D’après le billet de Jérôme du 1er juillet (une réponse qu’il m’a faîte à une question) il semblerait que les patous qui ont posé problème en Belledonne ne sont pas remontés cette année.

      • berger

        « La montagne est à tout le monde » Ben justement non… Selon les secteurs, la montagne peut être privé (c ‘est le cas de certains alpages de Belledonne (arpette, pleynet par exemple)). Du coup, si les randonneurs font pas d’effort, la montagne peut être interdite à la randonnée, comme la montagne d’angel dans la Drôme par exemple…

        • MP

          Pas de problème, en ce qui me concerne et ma famille, plus de viande d’agneau ni de produits d’origine ovine dans mon assiette depuis longtemps. Bonne chance….

    • Brendan

      C’est le commentaire le plus clairvoyant que j’ai pu lire: simple et bref. Si des chiens t’attaque, tu leur montre qu’ils vont y perdre.

    • chris

      c clair pas de quartier pour les patous agressifs la montagne est à tout le monde ! et les randonneurs n’ont rien à devoir aux éleveurs qui sont bien contents que ces mm randonneurs leurs achètent fromage et viande.

    • jabo

      Le problème c’est que personnellement ,j’ai eu a faire non pas a un mais quatres patous .et la je me demande a quoi m’aurai servi une bombe face a ces colosses capables de déchiqueter un loup .
      j’était en vélo sur une route de moyenne montagne je me suis arrêté pour attendre un collègue,j’ai aperçu le patou qui s’avançait doucement puis deux autres puis encore un .la j’ai enfourché mon vélo et je suis reparti a fond les quatre molosses galopant derrière moi ,au passage j’ai averti mon collègue qui m’a suivi évidement ,et ensuite cela été un fou rire pendant un bon moment .
      Je pense que le problème c’est les loups .
      Il se passe la même chose avec les sangliers .

  • puiseux

    Parfait, il fallait que ce soit dit.
    J’ai rencontré souvent des patous,
    la première fois j’étais champion du monde de tout, j’ai tenté de l’intimider et de forcer le passage, il m’a mordu, j’ai fait retraire.
    Maintenant, à chaque fois j’ai un peu peur mais je contourne le troupeau, il vient me flairer, m’aboyer, me suit un moment, et me laisse passer.

    Merci pour ces conseils qui me confortent dans ce que je crois savoir de ces chiens.
    Cohabitons.

  • niky

    Merci pour mon Patou qui ne comprend pas toujours l’attitude des randonneurs il vit à l’année à 1500 m et est très sympa.

  • laul

    avec des commentaires comme ça bien sur qu’on est pas mécontent de voir moins de randonneurs en alpage
    pour infos un chien de protection ne peut etre dresser mais seulement éduquer a protéger son troupeau ou il vit en permanence des son plus jeune age et qu’il considere comme sa « famille »

  • yopla

    je garde un mauvais souvenir de ma dernière rencontre avec un « patou », mon pantalon, que je portais large (heureusement pour ma fesse) aussi.

    Connaissant les règles énoncées dans l’article et les respectant, je ne sais toujours pas ce qui a provoqué l’attaque. Heureusement mon père n’était pas loin et avait ses batons de rando à la main…

    Le berger est gentiment resté dans son cabanon, tout le long de l’attaque et n’a absolument pas réagi… J’ai trouvé son attitude dangereuse et inconsciente, ce qui a justifié mon dépot de plainte.
    Même si j’ai commis une erreur (laquelle??? je l’ignore toujours), je pense que le berger aurait pu intervenir et qu’il a fait preuve de non assistance à personne en danger.

    Si j’ai mis « patou » c’est également que j’ai un doute sur la race du chien que j’ai rencontré ce jour là. Il existe en effet des batards bcp plus agressif. Et puis, on dit souvent tel maitre, tel animal. Un chien mal dressé reste dangereux.

    Je comprends que le chien est une aide précieuse pour le berger. Cependant, en temps que randonneur, je souhaite pouvoir randonner sans devoir renoncer à un col, un sommet ou un lac sous prétexte qu’un troupeau broute. Je pense qu’on doit pouvoir co exister et que parfois ce n’est pas possible parce qu’il existe des bergers peu recommandables.

    Et puis il ne faut pas oublier que je suis randonneur, mais également … consommateur. Et que je mange de la viande, du fromage que produit potentiellement ce troupeau et ce berger.

    • François

      Bonjour,

      Merci pour ton témoignage. Il y a des abus du côté des randonneurs et des bergers et c’est pour cela que c’est un sujet polémique. C’est ce qui fait que la cohabitation est difficile et le seul moyen est que les bergers et les randonneurs fassent un effort.

      François

  • éleveur

    Je viens de lire vos commentaires et je voudrais apporter quelques précisions.
    Pour Yopla; tu as surement été victime de la bétise d’un randonneur avant toi qui a pu agresser le patou et si par malheur tu as le même parfum où la même démarche que l’idiot qui a gazé le chien, tu n’as aucune chance de ne pas te faire mordre.
    Il faut savoir que ces chiens sont intelligents mais ne sont pas dressable, seulement éducable. On travaille sur leur instinct de protection de leur meute.
    Pour tous; je considère que l’utilisation de ces chiens ne poserait aucun problème si nous n’étions pas confrontés à la présence du loup que nous n’avons jamais souhaitée et que nous considérons toujours comme incompatible avec le pastoralisme. Plus de loup, plus de patous, beaucoup moins de stress pour tous le monde et une montagne qui sera plus facile à partager.
    Pour Ellmau, votre conseil est stupide et de grâce pour la sécurité de ceux qui passeront après vous ne tentez pas de vous battre avec les patous, ni avec une bombe ni avec vos bâtons. Mon patou a été battu une fois par un de vos collègues et depuis il ne supporte plus aucun touriste à bâton mais si les gens posent leur bâtons il cesse aussitôt d’être agressif.

    • ptitber

      eleveur> dans ton monde, la montagne serait plus facile à partager entre les hommes. Super ! Mais que fais tu de la faune sauvage ? Ne crois tu pas qu’elle aussi à sa place en montagne, au meme titre que l’homme ?

      • elodie

        la faune sauvage c’est une chose, les animaux n’ont rien demandé mais il faut qu’on puisse réguler la population du loup et il aurait fallut sauvegarder l’ours des pyrénées plutôt que de mettre un ours slovène ( ils sont nourris chez eux) qui sont habitués à la viande alors que celui des pyrénées tuait une brebis de temps à autre. Et aussi être remboursé à juste titre pour les dégâts.
        Et on ferait mieux de sauvegarder d’autres animaux tel que le coq de bruyères et j’en passe.

    • bernard

      SAUVEGARDER L’OURS DES PYRENEES…….pour ça voir les chasseurs qui sont aussi les locaux dans les villages, et surtout des tueurs d’ours, voir les dépouilles de peau d’ours enterrés en foret, et l’ourse flinguée a bout portant par un chasseur il y a quelques années.

      • Alban

        Bonjour à tous et à toutes nous sommes randonneurs depuis longtemps ( et avons des enfants ou pas) et Il faut que les choses soient bien claires, combien de morsures dues à cette race (ou plutôt dues à ce choix de les placer en gardien de troupeaux non surveillés)? Combien de morsures de loups ou d’ours ? Nous le savons tous randonneurs et randonneuses que nous sommes la montagnes est à tout ce qui aiment la vie la nature et donc la respecte car elle nous fait vivre et un homme ou une femme qui accepte de garder un chien qui attaque des humains en vie sur des sentiers fréquenté par des gens de tout âges (des êtres vivants) est quand à lui ou elle colonisateurs de terres utilisant des bêtes comme des monstres pour nous dissuader de venir. En Ariège bas couserans à Saint lizier les deux patous d’une scierie ou il ya des moutons ( véritable alibaba) vous attaque alors que vous marchez sur la route jusqu’à en avoir fait tomber un homme à vélo. Et la nuit se promène dans les villages et cours après le moindre randonneur de nuit (alors que les moutons sont absents) quand à dans les Pyrénées orientale sur le gr10 deux patous veulent vous choppez les fesses donc hauteur de cou d’un enfant…. Amis randonneur défendez vous et défendez donc les enfants qui ne voudrons plus jamais se promener en montagne après une attaque ( l envie du berger idiot pour demain ou du kèké du coin) j ai aussi une bombe anti chien d attaque. Car je ne suis pas un prédateur et le berger n est pas le maître de la montagne il va contre nature et ne la respecte pas. Au revoir et n oubliez pas soyez vigilants et sortez couverts contre le chien mechant seul véritable responsable d attaque mortelle dans ce pays. (renseignez vous)pour le berger c’est le randonneur le loup pourtant me concernant je ressemble plus à un ours…. Au revoir et n abandonner pas la joie de la randonnée….

  • éleveur

    une dernière requête… ne randonnez pas avec un chien!
    il est déjà difficile de faire comprendre au patou que les randonneurs ne sont pas un danger alors comment voulez vous qu’il fasse la différence entre le loup qui a attaqué le troupeau la veille et votre chien!
    de plus votre chien en laisse ne peut pas fuir et adopter un comportement soumis, il vous sentira en danger et croira qu’il doit vous protéger (même au péril de sa vie) et adoptera donc une attitude agressive qui le mettra en danger et vous aussi. Nous n’avons jamais de problème avec les chiens de chasse qui ne font que passer, la truffe à terre et la queue basse. (sauf bien sûr s’ils confondent la brebis avec un sanglier ou un chevreuil)

    • philippe

      Je ne suis pas du tout d’accord, mon chien a le droit de me suivre dans mes randonnées en montagne,et je trouve honteux que l’on laisse les patous seuls dans nos montagnes, et mm en plaine, des accidents chaque années le prouve . Il y a des patous partout aujourd hui, c’est dangereux.

      • ghis51

        pas d’accord pour nous les randonnées c’est en famille et notre chienne en fait partie ….quand nous partons en vacances randonnées notre chienne ne va pas rester
        enfermer dans un Chenil (gardiennage) pendant que nous on prend l’air dans sur les sentiers et montagnes ….Notre chienne a droit a ses vacances superbe ….quand on prend grand soins nos chiens ..on nous dit NON chiens interdit ..alors vaut mieux un chien en enclos qu’un chien heureux avec ses maitres OU va t’on ????????????

      • emma

        France 3 RA

        Le tribunal de Valence a considéré que l’éleveuse n’était pas responsable de la morsure infligée par un de ses chiens patou à la touriste. La partie civile réclamait 800 euros ainsi que l’euthanasie des six chiens présents autour du troupeau ce jour-là. Pour l’avocat de la défense, la relaxe n’est qu’une simple application de la jurisprudence.

        Mais l’affaire illustre la position difficile de la profession. D’un côté, l’Etat incite et subventionne l’acquisition de chiens patou pour protéger les troupeaux. De l’autre, le comportement du patou vis à vis des touristes. Ces derniers, approchant parfois trop près les troupeaux, sont perçus comme une menace par les chiens. Pour éviter que ce type de problème ne se répète, les éleveurs entendent mener une campagne d’information auprès des professionnels du tourisme.

        Le reportage ci-dessous
        Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

        reportage H.Chapelon, S.Hyvon, S.Bouix – 12/1/16

  • René

    Aucun problème avec un patou qui est venu vers nous,en nous aboyant , à la fin de notre randonnée.
    Forts de notre savoir,nous n’avons fait aucun cas de lui,l’avons ignoré,pas de caresse,pas de geste brusque,n’avons surtout pas manipulé les bâtons que nous avions posés à terre.
    Il a reniflé chacun de nous,pissé sur les pneus des véhicules puis est reparti ailleurs!
    C’est certainement avec des idiots brandissant une bombe à gaz que des problèmes surgiront…et que les éleveurs condamnés par la justice fermeront les sentiers.
    Il y a aussi une solution à ce vaste problème : former et mettre des chômeurs (ou bénéficiaire d’allocations) pour surveiller les troupeaux ! Peut-être que cette belle activité de plein air serait positive>>>> à méditer

    • STEPHANE

      c’est deja le contribuable qui paye a quatre vingt % berger et aides berger tu rajoutes a cella les degats cosés par le loup et la je suis moins sur que l’on veuillent placer les chomeurs de cette facons,vues sous le coté financier c’est pas sur que tout le monde soit d’accord(surtout vu les millions que coutent le loup);(c’est deja indescent comme ca,il y a des choses plus graves a réglées);de toute maniere je pense que le systeme loup est une impasse:
      les elleveurs entretiennent leur capitaux pour l’instant(pour les plus gros);
      en revanche avec ce systeme c’est mener la profession a sa perte pour la futur generation car le jours ou plus personnes ne payerat ????

    • emma

      c’est cela oui comme vous dites tout travail mérite salaire et justement à la place de l’humain, le berger
      on met des patous payés avec vos impots car les chiens ne sont pas salariés et les pauvres chomeurs bergers bien entendu coupables d’être au chomage le restent.

  • Michèle

    Septembre 2010, je fais une p’tite ballade juste au-dessus de chez moi, au pied de la dent de Crolles , ballade que j’ai déjà fait des centaines de fois. Je passe près du habert de Pravouta ,qui est à la fois refuge et bergerie, le troupeau de mouton est très lon , je suis seule et sans chien.
    A environ 300m du habert un patou sort en trombe , me fonce dessus, passe derrière moi et me mort au’dessus du mollet, à ce moment là le berger sort à son tour de la cabane et appelle son chien…….
    Je lui dit : « mais ça va pas, j’ai rien fait » , il me répond :
    « lui il fait son métier, il garde »
    Non seulement le patou n’avait pû me voir au travaers de la fenêtre, mais en plus ce n’est pas un chien de garde (de refuge).
    Lorsque j’ai déposé plainte, il y avait eu 5 autres cas au même endroit et 2 autres après moi.
    La plainte est partie auprs du procureur de la République et le procès en cours.
    Le danger ce n’est pas le Patou mais le berger.
    Hier lundi 13 juin 2011, c’était ma 1ère ballade en montagne avec mon mari : direction refuge de l’Oule.
    Nous étions encore bien loin du refuge lorsque nous avons entendu des aboiements et vu un patou venir sur nous. Nous avons continué notre chemin en nous retournant pour surveiller l’animal et mettre nos bâtons en avant lorsqu’il s’approchait un peu trop. Arrivés au refuge le berger nous guettait, n’a pas répondu à notre bonjour : il avait 5 chiens mais pas encore le troupeau (qui est encore dans la vallée).
    Après avoir pique’niqué loin du refuge, nous sommes redescendus et avons pris soin de passer le + possible du refuge, mais de nouveau le patou est venu derrière nous en aboyant.Mon mari c’est retourné et a mis devant lui ses bâtons, ce qui a calmé immédiatement la bête, mais pas le berger, qui nous a insulté, avec une violence incroyable. Je crains qu’il n’y ai des problèmes dans ce secteur au cours de la saison.
    Ce n’est pas le patou le danger mais le berger et il faut réagir , surtout pour nos enfants .

    • René

      Il y a un énorme travail d’informations et d’éducation à fournir à tous les occupants du terrain :randonneurs,éleveurs,bergers et patous!
      D’après ton récit,il y a des fautes partagées de vous tous…Par exemple,mettre les bâtons en avant risque d’exciter la bête et l’inciter à t’attaquer.
      Je répète:il faut surtout l’ignorer et ne pas faire cas de sa présence ,c’est ce que je mets en pratique et ça marche depuis des années .
      Autre solution,si tu ignores le berger,il risque aussi de faire pareil et ne t’enverras pas d’insulte.
      As-tu entendu parlé de la non-violence ?
      Ne rien dire,ne rien voir et ne rien entendre:tu as toutes les cartes pour réussir.

      • Michèle

        Bonjour René,
        Tu n’as pas vraiment du lire ce que j’ai écrit :
        En 2010, c’est le berger qui s’amusait à envoyer ses patous nous mordre (il devait manquer de distractions), mais depuis il a du réfléchir car les patous ont été eutanasiés par la direction des services vétérinaires, le berger n’a plus le droit d’exercer et le procès va avoir lieu.
        Dans le 2ème cas le berger était au refuge mais le troupeau toujours dans la vallée, il n’y avait rien à garder, par contre il a brandit la pancarte annonçant un paturage avec des moutons et qu’il était donc chez lui, et que nous n’avions rien à faire ici, sans son autorisation.
        La montagne et les sentiers de randonnées appartienent à tous, et les bergers doivent s’y plier.C’est avec nos impôts que l’on met des patous a leur disposition et que l’on indemnise leur bêtes !!!!!!!!!
        Les journaux locaux devraient, plutot que de plaindre les bergers, parler de tous ces accidents lié au comportement irresponsable des bergers.
        Après ma morsure, mon médecin traitant m’a dit que son collègue urgentiste avait vu arriver un papa qui tenait dans sa main le petit bout de nez de son enfant de 6 ans mordu ds un alpage par un patou, je pense que cela se passe de commentaires.
        Bien amicalement

        • René

          Bonjour Michèle,

          C’est vrai que tu es tombée sur 2 cas exceptionnels!

          Par contre,quand tu écris que la montagne et les chemins appartiennent à tous,ça me fait bondir ! Comme je suis baliseur et responsable de certains secteurs,je possède 2 bouquins sur le droit des chemins (lié au code rural et au code civil + droit de l’environnement + droit d’accès + droit de propriété + code forestier + code de l’urbanisme).

          Hélas,non(ou tant mieux) : les marcheurs ne peuvent pas aller exactement où ils veulent…
          Bonne lecture,et,bien cordialement.

          • MP

            Bonjour René,

            Dans des deux « bouquins », regarde au chapitre « Servitudes d’utilité publique ».

            Bonne lecture à toi également….

      • philippe

        pour ma part , c’est simple, les patous sont de trop, il n’y aurait pas de problème.D’ailleurs, je ne comprend pas comment c’est encore autorisé. Beaucoup de chiens gentils dévorés par les patous, les morsures graves sur des humains par dizaines, je ne comprend vraiment pas.

      • Phénice

        « l’ignorer et ne pas faire cas de sa présence », facile à dire, mais que faire quand la bête se pose en travers du chemin à cinquante centimètres de vous en montrant les dents?

      • Bernard

        Merci pour ton article.
        Je suis surpris par beaucoup de prise de positions hostiles aux patous. Je randonne souvent dans les pâturages des Alpes de Haute Provence et croise donc souvent des patous. Si on respecte les conseils que tu donnes on n’a pas de problème.

  • Le Nouveau

    Bonjour,

    Article très intéressant sur les chiens de bergers. En fait je ferai ma première randonnée dans 2 semaines. Avec ma femme nous avons décidé de faire le GRP qui fait le tour du Causse Méjean (environ 4 jours pour commencer). Je me renseigne sur les chiens en général car bien que très attiré par la rando ce point m’effraie un peu… Dans l’article il est dit qu’il faut se renseigner sur les aires où on pourrait rencontrer des patous. Par contre il n’est pas préciser où trouver ces renseignements outre que demander à des bergers mais j’en connais pas… Auriez-vous des pistes à ce sujet? De plus si certains d’entre vous on déjà randonnée dans ce coins pourriez-vous me faire partager votre expérience (bonne ou mauvaise je prend!).
    Merci

    • René

      Bonjour « Le Nouveau » !

      Tu vas randonner sur un GRP,c’est très bien. Ce type de sentier est géré(une fois de plus…) par la FFRandonnée ,normalement,le Comité Départemental concerné par cet itinéraire doit pouvoir t’apporter les renseignements que tu cherches.
      Il doit certainement exister un topo guide (toujours édité par notre Fédération ) où tu peux trouver les contacts.En particulier,les hébergeurs sont souvent au courant des éventuels problèmes de sentiers.
      Et pour avoir toujours des chemins bien balisés,gérés et entretenus,n’oublies pas de soutenir toujours la même Fédération qui fait un boulot énorme avec l’aide précieuse de ses bénévoles.
      Le lien incontournable : http://www.ffrandonnee.fr et vive les belles randos !

  • Jérôme

    Bonjour,

    je suis le technicien pastoral en charge de la protection des troupeaux pour les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement à la Direction Départementale des Territoire de l’Isère depuis 8 ans.

    Dans ce cadre, je suis entre autre chargé du suivi des chiens de protection sur l’Isère. C’est à dire que je les recense, les tests, les introduits dans les troupeaux et les suit tout au long de leur vie. A ce titre je suis aussi là pour régler les problèmes que peuvent poser ces chiens sur l’Isère et tenait à préciser quelques faits..

    Il y a un technicien comme moi dans chaque département où il y a du loup et en cas de morsure vous pouvez les contacter à la DDT de votre département.

    J’ai environ 100 chiens en activité en Isère en été; Je suis en contact avec les gendarmeries, les vétérinaires, les maires, les accompagnateurs…enfin toutes les personnes officiellement susceptibles d’être informés de cas de morsure de chien de protection. Malgré cela, je recense moins d’une dizaine de plaintes concernant les chiens de protection par an et ceux depuis plusieurs années. Environ 5 concernent des morsures, le reste sont des plaintes de mécontentement. Sur ces 5 morsures, en moyenne la moitié sont de simple pincement, le reste sont des morsures plus appuyées avec traces des crocs plus sérieuse. Depuis 13 ans que le loup est de retour en Isère et qu’il y a des chiens de protection, nous n’avons jamais de cas d’accident grave.
    Biensur tout cela est à relativiser car l’information ne remonte pas toujours bien, mais tout de même cela donne un ordre de grandeur du problème.

    Par ailleurs, je voudrais apporter quelques précisions au témoignage de Michèle. Comme je l’ai expliqué plus haut, dans le cadre de mes fonctions, le 10 Nov. 2010 j’ai été informé par la gendarmerie de St Laurent du Pont de la plainte de Michèle. J’ai donc menée mon enquête et ait eu Michèle au téléphone le 10/12. Etant tenu au devoir de réserve, je ne peux rentrer dans le détail de notre discussion tant il est accablant mais je tenais quand même préciser qu’après vérification auprès des gardes de la réserve naturelle du secteur, de la gendarmerie, des éleveurs du Groupement pastoral, il n’y a jamais eu de patous sur ce secteur et que ce sont bien les chiens de conduite du berger qui ont mordus Michelle. La plainte a depuis longtemps été classé sans suite par le procureur. Alors de grâce Michelle, arrêté de répandre une rumeur sans fondement, vous confondez chiens de conduite et chiens de protection, et comprenez que si vous menacez de taper ces chiens qui sont des chiens de travail, c’est normal qu’ils se montrent agressif et le berger aussi. Enfin je connais le berger d’oule depuis longtemps et je vous assure que ce n’est pas du tout quelqu’un d’antipathique bien au contraire . Comprenez encore une fois que le travail de berger c’est de s’occuper du troupeau, ce qui est dur physiquement et nerveusement et non des touristes. Enfin, effectivement, les éleveurs paient pour faire pâturer la montagne, même très cher, et nous randonneurs sommes la plupart du temps en fait juridiquement que toléré sur des terrains privés.

    Pour conclure je voudrai juste félicité Fançois pour sa démarche qui va dans le bon sens mais aussi mettre en garde les internautes sur l’objectivité des sources d’information que l’on peut trouver sur internet.

    Cordialement,

    Jérôme PATROUILLER
    Chargé de la Prévention de la Prédation
    DDT 38.

    • François

      Bonjour Jérôme,

      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous fournir ces informations très intéressantes.

      A bientôt.

      François

      • Le Nouveau

        Bonjour,

        Je reviens de ma semaine de randonnée autour du Causse Méjean. Comme je l’ai dit dans mon précédent post c’était une première pour moi et il faut bien avouer que j’en ai pris pleins les yeux (et pleins les pattes aussi!). Bref c’était vraiment superbe et je pense randonnée encore et encore tant l’expérience m’a plu. Je souhaite féliciter le travail du comité locale de randonnée qui a fait un travail remarquable de balisage (on ne s’est pas perdue une seule fois!). Et en ce qui concerne mon inquiétude vis-à-vis des patous je souhaite aussi remercier Jérôme pour sa réponse très complète. Cela me rassure que le déploiement de ces chiens nécessaires au travail des bergers soient encadrés. D’ailleurs les bergers que nous avons croiser étaient tous forts sympathiques.

        Enfin bref c’était super,

        A bientôt

    • Michel

      Cher Monsieur,

      Les patous sont des chiens extrêmement dangereux et imprévisibles. Je connais plusieurs personnes qui ont été mordues et hospitalisés alors qu’elles avaient respecté un bonne distance avec le troupeau.

      Ce qu’il y a d’hallucinant en France, c’est que l’homme doit s’adapter aux chiens méchants et non l’inverse.

      Un jour, un enfant sera tué, et on dira que c’est la faute de l’enfant.

      Les randonneurs n’attaquent pas les troupeaux. Pourquoi seraient-ils attaqués par des bêtes à qui ils n’ont rien fait ?

      LA SOLUTION EXISTE, mais certains bergers ne veulent pas de randonneurs sur leurs terres. C’est pourquoi ils les effraient avec des chiens dangereux.

      1. Les loups n’attaquent que la nuit.

      2. Les randonneurs ne randonnent jamais la nuit.

      3. Les patous doivent être mis dans des enclos ou attachés dans la journée, et libérés la nuit. De cette façon, il n’y aurait pas d’accidents, de frayeurs, de morsures, etc.

      La terreur aveugle des chiens dangereux, ça suffit.

      Cordialement.

      • Laurence

        Nous habitons l Auvergne et avions l habitude de randonner en famille dans le massif du Sancy.lors de nos 2 dernières randonnées en famille (avec enfants) nous avons été stoppés par l immense troupeau stagnant en plein milieux du GR et menaces par 2? Gros patous.Nous avons ds le premier cas fait un immense détour pour contourner le troupeau quitte à empreinter un parcours périlleux pr les enfants.dans le second cas nous avons rebroussé chemins car nous avoine été vraiment effrayés par les patous.
        Je ne comprends pas que lorsque les jours de très grosse fréquentation les troupeaux et les patous soient en plein milieux du G R alors que le massif est gigantesque et qu ils pourraient être guidés en dehors lors des journées de grosses affluences
        Aussi le randonneurs n est pas là ni pr déranger le troupeau ni pr l attaquer: les patous st ils dressespr attaquer le randonneur et ne pas faire la différence entre un loup et un randonneur?
        Je pense que les randonneurs sont mal aimés et que tt est fait pr les faire déserter les sentiers……
        BRAVo……

      • STEPHANE

        et ce n’est pas pour ca que les chiens de compagnie n’ont rien a faire la,tout comme les patous;fait une liste des degats humains causé les dix derniérres années par des chiens de protection et compares au degats humains causés par des chiens domestique en foyer ou errant tu risques d’etre surpris compares meme les dimensions;il faut voir plus loin que ce que tu vois;
        trop fort en plus j’aprend que les loups n’attaquent que la nuit!ouai c’est bien connu c’est comme les chouettes elles sortent que la journées!j’ai pas mal d’attaque de visu la journée et je suis pas le seul;faut un peu se renseigner;
        par contre le jour ou un loup(rien d’iumpossible vu sa mutation ou plutot adaptation)boufferas un gamin;;;venez passer cinq moi en montagne et suite a cella votre discour changera peut etre;

    • Bernard

      Hier (15 aout) sur un chemin très fréquenté à la Scia (au dessus de St Pierre de Charteuse) je suis brusquement tombé sur un Patou: je n’avais aucun moyen de l’éviter car le coin est boisé (végétation basse qui cache la vue) et en débouchant sur une petite clairière il était là à attendre 30 mètres en contrebas
      Il est arrivé tout de suite en aboyant. Comme le sentier longe une clôture électrifiée et une très forte pente, je ne pouvais faire aucun détour à cet endroit et de toute façon je n’aurais pas eu le temps car il était sur moi en 5 secondes
      Il est passé derrière moi, je suis donc resté sagement immobile croyant qu’il allait me renifler mais il m’a carrément mordu le mollet (petit hématome + légère érosion cutanée); j’ai crié et j’ai interposé mes bâtons et on est restés 10 mn comme ça avec lui qui grognait aboyait et menaçai à coté puis j’ai fini par avancer doucement et j’ai pu m’éloigner.
      il faut noter que je n’ai pas vu un seul mouton.
      Le soir en revenant je m’était préparé à un éventuel nouvel affrontement (je n’avais pas d’autre choix sauf à faire un détour de plusieurs heures de nuit) je l’ai retrouvé heureusement accompagné d’une fille « aide berger » et ca s’est bien passé. j’ai dit qu’il m’avait mordu le matin, elle a dit être surprise « il est jeune et pas encore expérimenté ».
      je n’ai pas fait de dépôt de plainte (j’espère qu’il n’y a pas de rage dans le coin)

      Conclusion: Je me suis vraiment senti en danger,( un enfant qui panique se serait fait arracher le mollet !) et sans rien pouvoir éviter. ce chien là, mal dressé, était réellement dangereux.
      Au retour j’avais rempli mes chaussettes de cailloux (pour d’éventuelles morsures) et bien réfléchi à la manière d’assommer le chien s’il me réattaquait ! j’en ai finalement conclu qu’avoir une bombe lacrymogène la prochaine fois serait quand même moins barbare que 5 kg de rocher sur le crane.
      Au prochain Patou je jouerai le jeu, mais bombe à la main au cas ou il devienne trop agressif… (moi aussi je l’identifierai: Bien dressé ou dangereux ??)

    • Montagnard

      Bonjour Jérôme,

      vous faites des réponses très polies et circonstanciées, mais pas toujours complètement exactes semble-t-il.

      Les randonneurs ne sont pas « tolérés » sur des propriétés privées. Il est autorisé de pénétrer dans une propriété non clotûrée (et non toléré – pour une simple raison : impossible de savoir qu’un domaine est privé faute de signalisation ou de clôture). D’autre part certes les éleveurs paient pour avoir accès à un alpage et faire pâturer leurs bêtes. Mais tous les citoyens paient des impôts et ce faisant, l’ONF, et les techniciens départementaux en charge de la prévention. Mentionnons aussi les chemins de randonnée qui, si ils sont tracés, on fait l’objet d’une autorisation de passage.

      Le tableau qui se dessine est assez accablant. On lit ici ou là que tel nombre d’attaque sur des randonneurs est finalement « acceptable ». Acceptable ? Est-ce une plaisanterie, quand on nous crie par ailleurs dans les oreilles que pas la moindre attaque de loup ne saurait être tolérée sur des brebis ?? On lit aussi que 7% des patous auraient déjà mordu un humain… 7% ??? Personne ne tique ? Et quid des attaques de chiens sur les troupeaux ? Les loups semblent omniprésents, à attaquer de droite de gauche. En 25 ans de montagne, je n’en ai pas vu la queue d’un. Par contre, des chiens errants, pléthore. Bien sûr, eux n’ont aucune responsabilité dans toute cette histoire … Ou bien est-ce qu’on nous prend pour des idiots … ?

      Les éleveurs deviennent de plus en plus remontés et considèrent la montagne comme leur territoire. Attaque de patous, sentiers détournés (par exemple récemment au Jocou en sud Vercors …) Toute cette hisoire de loups et de patous prend de plus en plus des allures d’intimidation organisée.

      L’élevage est nécessaire. Mais c’est aussi une nuisance. Jusque maintenant, nous tolérons ces nuisances. Il ne faudrait pas tellement charger la barque que, finalement, on finisse par conclure que le poids des nuisances l’emporte sur les points positifs.

      • Bipede

        Bonjour, savoyard, en vacances dans le trieves avec ma femme et mes trois enfants, dans la descente du jocou nous tombons sur la bergère, son troupeau et cinq patous je discute avec elle de l’itinéraire le plus adapté pour contourner ces C.. de chiens, elle faisant mouvement sur la droite nous contournons par la gaucne’ balisage plus qu’aléatoire, l’une de ses dernières paroles est un lapsus après coup pas risible du tout, » n’ayez crainte ils ne sont pas gentils..! » Bref deux patous sont montés sur nous je suis resté bien stoïque, pensant qu’ils allaient stopper leur charge me renifler et bien non crac! mordu à 30 mètres de la bergère, bref la galère la descente, les enfants en stress, les urgences , fin de vacances prématurée. Contre qui porter plainte? La bergère qui reconnaît ne pas pouvoir tenir ses chiens? L’éleveur qui impose une arme nommée patou au berger pour être indemnisé? L’état qui continue de fermer les yeux après tous ces accidents? Avec tous ces jeunes inactifs ce service civil y a pas moyen de surveiller un troupeau autrement? Il est grand temps de faire marcher vos neurones avec bon sens messieurs les politiques.

    • sophie

      J’ai eu à faire plusieurs fois à des patous du Haut Béarn. Certains font très bien leur job. Ils sont dans le troupeaux et vous font comprendre de ne pas s’approcher. D’autres ont du mal à délimiter ce qu’ils doivent défendre. Ils peuvent donc être agressifs avec les randonneurs même si les moutons sont loin et surtout quand leur maître n’est pas présent. A quoi est ce dû ? : au dressage, à la sélection des chiens je ne sais pas.

  • Eric

    Bonjour. Article et commentaires tous très intéressants. Je rentre avec mon épouse de deux jours de randonnée dans le parc de la Vanoise. Première journée superbe mais la deuxième (presque) totalement gâchée par des chiens de berger (blancs mais pas des patous) qui nous ont obligé, la première fois, à un long détour puis la deuxième fois, à quitter le GR et à redescendre vers une ville (Aussois pour ceux qui connaissent…) en raison de l’impossibilité totale de contourner les troupeaux qui s’étalaient sur tout le flanc de montagne. Rien à reprocher aux chiens, qui ne se sont pas montrés agressifs mais nous ont simplement approché en aboyant (avec véhémence) et empêché de passer ; nous n’avons pas du tout tenté de forcer le passage ou tenté d’intimider les chiens, ce qui aurait pu déclencher un comportement agressif (de toute façon, je ne suis pas fou : je suis bien moins fort qu’un chien de berger capable de repousser un loup…) ; nous espérions simplement que le berger se manifesterait mais il était visiblement absent ou alors il s’en foutait (les deux fois). Cette situation n’est pas normale : les bergers n’ont pas un droit de propriété sur les GR dans les parcs nationaux qui leur permettrait d’entraver le passage des randonneurs, surtout quand ceux-ci, fourbus après 10 heures de marche et 2000 m de dénivelé positif accomplis dans la journée, espèrent atteindre un refuge… Je tiens aussi à signaler que nous avions déjà croisé des troupeaux de moutons la 1ère journée (ou ailleurs lors de randonnées dans le Vercors ou dans les Pyrénées) sans rencontrer aucune difficulté pour continuer notre chemin.

  • Jérôme

    Bonjour Eric,

    comme je l’ai indiqué dans mon 1er mel, signalé le problème à mon homologue à la DDT concernée.

    Cordialement,

    • Eric

      Bonjour. J’ai signalé le problème au point tourisme de la maison cantonale de Modane, qui l’a fait suivre vers les services concernés notamment vers la mairie d’Aussois. J’ai reçu une double réponse de la Direction Générale des Services de la Vanoise et de la mairie d’Aussois : globalement, il m’a été dit que nous avions eu la malchance de ne croiser personne (des emplois ont été créés pour aller à la rencontre des randonneurs sur les tronçons des GR traversant les zones de pâturage) et que nous aurions dû passer en ignorant les chiens qui se seraient contentés de nous accompagner en aboyant fortement mais ne nous auraient pas mordus. Cette réponse me laisse un peu dubitatif car il n’est pas raisonnable de parier sur la réaction d’un chien dressé à garder un troupeau et à le protéger contre les intrus, qui a couru vers nous pour se camper devant nous pour nous dire de ne pas avancer. De toute façon, traverser le troupeau dans ces conditions n’était pas envisageable pour mon épouse, qui a déjà été mordue il y a 5/6 ans par un chien de berger, alors qu’elle randonnait avec une amie (je n’étais pas là). Bien cordialement à tous et merci, Jérôme, de l’attention que vous portez, en tant que technicien DDT, aux problèmes rencontrés par les randonneurs.

  • Jérôme

    Bonjour Eric,

    effectivement leur réponse me laisse tout aussi dubitatif, je la fait suivre à ma collègue savoyarde.

    Cdlt.

    Jérôme.

  • Martial

    J’ai été embetté 2 fois par des patous. Une fois dans les Pyrénées où le contournement d’un troupeau était impossible (détour de 50 minutres). J’ai eu la peur de ma vie, entouré par 6 patous aboyant gueules largement ouvertes, seul j’ai suivi les consignes, ils ne m’ont pas touché. La 2ème fois sur le plateau du Glandasse dans le Vercors, il n’y avait pas de moutons (qui gardaient les moutons ?) j’ai eu le droit à la même réaction de 3 patous, le pire est qu’avant de courir vers moi en gueulant et en m’entourant ils marchaient à côté du berger (bergère) qui a laissé faire. Je suis un randonneur scrupuleux des règles ne quittant pas les sentiers marqués, franchement je pensais amener mes petits enfants dans nos montagnes, pour leur montrer qu’il y a autre chose que des consoles de jeux et bien je ne le ferai pas je ne pense pas pouvoir gérer leur panique devant ces patous. Franchement ceux qui n’ont jamais eu de telles rencontres ne peuvent imaginer avec quelle agressivité ces chiens nous entourent même s’ils ne nous mordent pas, même des adultes peuvent se retrouver en situation de panique, fuir en courant et là se faire vraiment attaquer… Je crois que le partage de la montagne entre bergers et randonneurs devient difficile. Dans le cas du Vercors je commence à entendre des conseils de l’éviter à cause de ces chiens… Pourtant le tourisme fait aussi vivre cette région, j’ai moi-même arrêter deux projet pour 4 à 5 personnes d’une semaine de rando dans cette région du diois à cause de ces patous…

  • guy

    Comme je l’ai lu dans un mail, beaucoup d’angélisme….
    Dans le Mercantour, les problèmes sont multiples. Personellement, je connais trois personnes qui se sont fait mordre, dont ma belle mère. Alors qu’elle rebroussait chemin prudemment en s’éloignant du troupeau, le Patou qui gueulait devant elle l’a mordu par deux fois. Elle et mon beau père ont été suivi et agréssés en reculant. Traumatisant, la bête étant d’une taille honorable. Recemment, un randonneur à été hélitreuillé à la cime du Pisset, dans le mercantour, suite à morsure et hémoragie.
    Quand à déposer plainte dans les gendarmeries de village…..on fait tout pour vous en dissuader.
    Et dire qu’il n’y a pas beaucoup de plainte à la DDT……! c’est un gag, qui sait que c’est à cet organisme qu’il faut s’adresser ??
    Il y a quinze jours, je me suis trouvé avec trois amis entouré par trois patous vociférant. Nous nous sommes protégés avec nos VTT, un sale quart d’heure qui vous mets « terreur ». Les récits d’agression autour de moi sont trop nombreux pour que l’on puisse parler d’épiphénomène. Mais au niveau des autorités, c’est la loi du Silence. A cause de bergers véreux, pratiquer la randonnée devient un sport dangereux. Lorsqu’un patou vous fonce dessus, vous ne saurez qu’il est innofensif que si….il ne vous mord pas. Et que dire des jeunes enfants qui voient une bête deux fois plus grosse qu’eux leur foncer et leur baver dessus ?Les miens sont, après deux épisodes, traumatisés et ne veulent plus monter en montagne.
    Alors tous ces conseils me semblent bien futiles et à la limite de la béatitude. Si neuf fois sur dix cela se passe à peu près, c’est la dixième qui compte. Et la dixième, elle n’est pas mythique. Vous ne savez jamais à l’avance si vous allez vous faire mordre ou pas.
    C’est un coup de gueule car volontairement, je n’effectue plus certaines randonnées, et je ne suis pas le seul. Les statistiques sont tronquées et n’ont aucun lien avec la réalité. Les trois morsures dont je connais directement les victimes ne sont recensées nulle part.Sans morsure, une attaque simulée de un ou plusieurs patous est en soi une agression traumatisante, surtout si vous avez des enfants autour. La bête ne s’arrête qu’à quelques centimètres, quand elle s’arrête. Et quand elle attaque, elle est plus forte que vous et ca va vite.
    Il faudrait un contôle vétérinaire de tous les patous avant leur « mise en service » afin d’éliminer les bêtes à comportement trop agréssif. La montagne n’appartient pas exclusivement aux bergers, beaucoup d’entre eux en sont conscients, mais quelques galeux parmis eux déshonorent leurs réputation et se réjouissent de la peur que leurs chiens suscite.

    Cdt
    Guy

  • Seb

    Je partage assez l’avis de Guy… La montagne l’été devient interdite de fait; je n’ai encore jamais ete mordu, mais la mauvaise surprise gache bien souvent la fete / l’itinéraire / le bivouac (!!!) etc… En montagne on ne peut pas toujours passer ailleurs à 200m de distance. Et je ne parle pas de monter en refuge de nuit avec un patou qui aboie la nuit on ne sait ou; pas de pb reel sauf qd on croise quelques brebis egarees, la peur devient reelle… La main sur le piolet, on se rassure en se disant que si un chien etait par la on le saurait deja…

    Si je reconnais le droit au patou d’etre la, si on me donne le droit d’y etre aussi, je tolere assez mal de subir cette pression psychologique et de prendre un risque pour ca (proche de la roulette russe?)

    Seb
    .

  • Fred

    Bonjour,

    En tant qu’ éducateur canin, l’ ensemble des discussions font apparaitre un énorme problème d’ éducation non pas canine mais humaine.
    Le comportement des Patous et ou autre chien de berger sont tout à fait normaux quand à ceux pour quoi ils ont étaient sélectionnés pendant des siècles.
    Les seuls comportements anormaux sont ceux des bergers qui n’ éduquent apparemment pas du tout leurs chiens ainsi que la DDT qui semble pensée que recenser, suivre et tester les « Patous » je cite semble suffisant….
    Doux rêve, il est parfois difficile de contrôler par l’ éducation un seul chien, alors que dire quand on en mets plusieurs sous le contrôle d’une personne (le berger) qui ignore les bases de l’ éducation canine et qui bien souvent laisse vivre ses chiens sans aucun contrôle et ou séances d’ éducation.
    Encore une fois, faudra t il attendre l’ accident mortel pour enfin se « réveillé » et légiféré pour la mise en place d’ un réel programme d’ éducation comportementale obligatoire comme la réglementation l’ impose sur d’ autre races…

    • David

      Les patous ne peuvent pas être dressés comme les autres races de chien. Nous avons un Maremme qu’on avait acheté en Italie. Le dresseur, en voyant notre chien, a dit « bonne chance » car il connaissait la race.

  • Erik

    Article intéressant et déjà très commenté. Randonneur à VTT, amené à rencontrer régulièrement des patous ( ou autres chiens).
    j’ajouterai juste un conseil en cas de rencontre que vous pourriez ajouter éventuellement à votre article
    – S’ACCROUPIR et laisser le chien nous sentir.
    en suivant les autres principes de l’article (calme, parler calmement) J’ai testé cette technique à plusieurs reprises seul ou avec d’autres et ça a toujours marché. le chien ne nous ressent pas comme agressif, il paraitrait même que le fait d’ouvrir la bouche est en langage chien un signe de « paix » mais là je n’ai jamais vraiment testé et surtout comparé
    Après évidemment il vaut mieux contourner le troupeau.

  • manu

    au même titre que la montagne appartient à tout le monde, la présence du loup a un prix à payer par tous : pour les éleveurs, les multiples contraintes et attaques, pour les randonneurs la peur des patous. n’oubliez pas que les patous n’étaient pas présents sur les montagnes avant les loups, et les patous sont IMPOSES aux éleveurs. bonnes randos.

    • MP

      Puisque que nous en somme à l’heure des règlements de compte (le loup est venu d’Italie de la faute des randonneurs, donc qu’ils se fadent le matou maintenant….) je propose un nouveau chapitre : ne plus consommer de produits ovins.

  • Seb

    question naive: est-ce qu’il n’y a pas une non adaptation des pratiques aux conditions? si le loup est present, et que les brebis ne sont pas « compatibles », pourquoi ne pas passer aux vaches…

    simpliste comme question, mais c’est pour trouver un autre axe de pensee…

    • Dreulma

      Je randonne dans une région ou il y a des vaches…He ben j’ai peur, elles attaquent et c’est la terreur ! Pas de solution nulle part, je le crains. Celui qui me fait le moins peur finalement, c’est le loup ! Je crois que pas mal de bergers se vengent sur les randonneurs, des citadins qui sont « pour » les loups .Ceci dit,une fois, dans le Lubéron, c’est bien un être humain qui détruisaient les panneaux indicateurs pour les randonneurs. Un ou plusieurs… A-t’on le droit, oui ou non de marcher le long des chemins de randonnées ?

  • jean-yves

    bonsoir,
    La présence de « patous » (entre guillements car certains chiens semblent venir de croisements) ne serait pas un soucis si le berger sensé être averti par ses chiens se trouvait à proximité et réagissait. Il est évident que , si le troupeau est aux environs d’un sentier, les soucis auront lieu là, et j’ai trop souvent rencontré un molosse gentiment posté au milieu du chemin et m’interdisant tout autre choix que de rebrousser chemin. Quant au berger que j’ai appelé (oui je sais, c’est une erreur mais le cerveau marche moins bien face à certaines dentitions..) il devait avoir délégué son boulot aux chiens. En tous cas, pas vu.
    Et ceci se passait à 300 m d’un village et 70 m d’une école primaire en bordure de forêt. Et on ne s’est pas étonné d’entendre parler de patou abattus par des chasseurs.. Bref, je me répète, mettons les bergers devant leur responsabilité. Le loup a souvent bon dos.

  • Denis

    Bonjour à tous,

    Propriétaire d’une femelle « patou » (berger de maremme et d’abruzzes), je peux vous dire que ces chiens ne sont pas des chiens d’attaque mais uniquement de garde. C’est un chien très rustique, têtu, peu enclin à la soumission et de ce fait ne se dresse nullement ! Il a un instinct de garde très prononcé. C’est dans sa nature et ses gênes. Il faut savoir le décoder !
    Lorsqu’il garde un troupeau ou une propriété, il se met sur des hauteurs ou des points stratégiques pour observer. Il détermine sa zone de protection (qui ne s’arrête pas forcément à une clôture ou une limite de propriété) et quiconque entre dans cette zone est averti par deux trois aboiements courts et dissuasifs, puis si l’intrus insiste, il montre bien son physique imposant en aboyant, puis il court vers la « menace » et lui fait comprendre par un aboiement plus menaçant qu’il faut sortir de « sa zone ». C’est un chien très puissant, rapide malgré son physique et surtout conscient de sa force.
    Habitant dans un village de campagne, ma chienne est en totale liberté (sans clôture, sans laisse) et en bonne gardienne reste « collée » au chalet. Elle prévient par ses aboiements de toute intrusion et s’il le faut s’impose par son physique mais jamais par sa force et encore moins par son agressivité. C’est son instinct de protection du troupeau ou de la famille qui influence ce comportement naturel. Chez les éleveurs de moutons ou de brebis, ces chiens naissent et vivent constamment au milieu de leur troupeau, leur instinct de protection est encore plus fort, d’où les comportements « décodés comme agressifs par les randonneurs ». Quel comportement adopterions nous si un intrus entre dans notre propriété et s’approche de notre petite famille ?

    • Fred

      Bonjour Denis,

      Très belle et très exact description de l’instinct de garde du « Patou » mais surtout un magnifique exemple du manque de conscience « Humaine » je site « ma chienne est en totale liberté (sans clôture, sans laisse) » qui résume dans toute sa globalité l’ ensemble du problème Patou et ou de tous les propriétaires de chien (toute race confondue) qui aime leur animal et qui bien souvent connaissent parfaitement leur instinct sans prendre conscience qu’ in fine très peu de personnes ont la ou leur connaissance des comportements canin leur permettant d’ avoir la bonne attitude devant tel ou tel comportement.
      Désolé mais quand on est propriétaire d’ un animal, il faut « assumé » et si l’ on n’ a pas, non pas su le dresser mais l’ éduquer dans la première année (tout animal même à fort « instinct » et éducable) c’ est du ressort de son propriétaire de mettre en œuvre les moyens afin d’ éviter tous risque (barrières, pancartes signalant la présence, animal toujours à porter visuelle, etc…).

      • Denis

        Je peux comprendre la peur de certains citadins lorsqu’ils rencontrent des « chiens en totale liberté » mais un chien non enfermé, non attaché n’est pas un chien errant ! Dans le cas du patou, qui par ailleurs est subventionné et préconisé pour la garde des troupeaux en Suisse, nous sommes des milliers d’inconscients, des dangers publics qui lâchons nos fauves pour attaquer et chasser les pauvres randonneurs….évidemment que non ! Nous sommes tous conscients de notre responsabilité civile et pénale. Sur le principe « de la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » il faut également savoir que les terres que vous traversez appartiennent à des éleveurs, à des particuliers… Ce sont des propriétés privées qui sont entretenues grâce à une activité pastorale et agricole. C’est grâce à ces activités que vous avez la chance de marcher ou rouler sur des chemins relativement entretenus, d’apprécier les belles prairies et forêts. L’impact laissé dans cet environnement par des passagers indélicats (déchets, dégradations de clôtures, feux, camping sauvage, quads…) est bien plus préjudiciable que le comportement naturel d’un gardien de troupeau qui fait son travail. Comme le dit très justement l’article ci-dessus, essayons de faire cohabiter intelligemment une activité ludique, la randonnée, et une activité rurale qui entretient notre beau pays. Le patou n’a pas été mis en place pour chasser le randonneur mais pour protéger le troupeau et les propriétés. Ce n’est pas un chien d’attaque ou de défense, mais un gardien.

        • Emmanuel

          Je n’ai jamais rencontre de patou en Suisse et pourtant je ne randonne quasiment que dans ce pays (je suis frontalier). Mais peut etre qu’il n’y en a pas assez pour les rencontrer regulierement :
          « Protéger coûte que coûte le troupeau et avertir le berger de toute menace éventuelle, sans pour autant effrayer randonneurs et chiens de compagnie, telle est la mission délicate des 200 chiens de protection des troupeaux en Suisse. »
          http://www.lagruyere.ch/2012/08/le-patou-efficace-mais-parfois-trop-z%C3%A9l%C3%A9.html

        • MP

          « C’est grâce à ces activités que vous avez la chance de marcher ou rouler sur des chemins relativement entretenus, d’apprécier les belles prairies et forêts. »

          Je randonne régulièrement dans un massif boisé public de plusieurs dizaines de millers d’hectare sans un seul berger pour l’entretenir…
          Sans bergers et sans troupeaux, il y aura encore la montagne et des sentiers…entretenus par le passage des randonneurs. J’oeuvre dans ce sens en ne consommant plus de produits ovins.

  • Eric

    J’ai lu une remarque très interessante à laquelle personne n’a répondu : les loups attaquent la nuit, les randonneurs randonnent la journée; pourquoi la journée les patous ne son tpas enfermés ?

    • Jérôme

      Bonjour,

      personne n’a répondu parce que les loups n’attaquent pas que de nuit. Les loups sont biphasiques, ils sont surtout actifs à la tombée de la nuit et au levé du jour, comme leur principale proie sauvage. Mais ce sont avant tout des opportunistes. alors s’il est plus facile d’attaquer les troupeaux domestiques le jour parce qu’ils sont parqués la nuit, ils s’adaptent et attaque de jour, le plus souvent par mauvais temps ou sous couvert de la végétation, mais ils leur arrivent aussi d’attaquer par beau temps et sous le nez du berger, d’où la nécessaire présence des chiens même le jour.

      Par ailleurs, pour qu’un chien protège bien son troupeau il faut qu’il y soit très attaché et pour cela qu’il y reste ne permanence.

      cordialement,

      • MP

        Jérôme est un spécialiste…des réponses mensongères. Le loup attaque principalement dans les périodes de faible luminosité. Les randonneurs évitent, pour des raisons de sécurité évidentes, ces mêmes périodes. Un début de solution serait de limiter la circulation des patous à ces périodes. Mais finalement, la meilleure solution, c’est le boycott pur et simple des secteurs concernés.

  • Danièlle

    le problème avec ces chiens,c’est qu’ils sont élevés qu’avec le troupeau, ils ne sont pas sociabilisés, jamais de caresses de la part de leur maitre, il sont sauvages et du coup dangereux pour les randonneurs. se sont des chiens qui servent uniquement à garder le troupeau point, pourtant dans la vie de tous les jours le montagne des pyrénées est un excellent chien de compagnie.
    ceux là sont différents car ils n’ont pas beaucoup ou pas du tout de contact avec les humains.
    même si on ne leur dit rien, c’est vrai qu’ils peuvent mordre et c’est là qu’il devient dangereux de faire des randonnées en Montagne et c’est pas normal, j’aime énormément les chien mais là.

  • Jérôme

    Bonjour Danièle,

    faux, c’était vrai dans le passé, il y a encore 4 à 5 ans, mais depuis on demande aux éleveurs de socialiser le chien avec l’entourage humain. Le chiot doit être manipulé par l’éleveur et son entourage proche dès son introduction au troupeau puis l’éleveur doit lui montrer et le dresser pour toutes les situations dans lequel pourra se retrouver le chien plus tard afin que l’être humain ne représente pas un danger pour le chien à partir du moment où l’homme respecte la tranquillité du troupeau.

    Vrai, le montagne des Pyrénées est un bon compagnon surtout pour les enfants. Avant d’en parler comme chien de protection, le patou était surtout apprécié des familles pour son instinct de protection vis à vis des enfants et pour son côté gros nounours peu mordeur. Pour se faire accepter des brebis, le patou se laisse taper par les brebis récalcitrante et encaisse les coups sans les rendre. Cette grande tolérance lui a permis aussi d’en faire un chien sure vis à vis des enfants.

    Ils ne sont pas différents, on dirige l’affection du chien sur les brebis tout comme il le ferait d’instinct avec les enfants. En conséquence de quoi il réagit s’il sent du danger pour les brebis tout comme il le ferait pour un enfant.

    Cordialement,

  • philippe

    Exact !
    Ces chiens sont dressés pour l’attaque et j’en ai été victme !
    Pour moi, c’est bombe lacrymo point barre !

  • marie christine

    Tout cela me laisse rêveuse !… dois-je pour autant annuler mes envies de montagne… enfin, je suis prévenue et une femme avertie en vaut deux !
    Pour le moment, lors de toutes mes rando, j’ai fait profil bas et suis toujours passée sans problème ; mais ce n’était pas des « patous »…
    Si je devais être mordue un jour, je pense que l’info dépasserait le côté local où me semble t-il on a tendance à minimiser les faits peut être pour éviter les sanctions…

  • des articles à la portée des randonneurs c’est merveilleux,juste savoir dans quel région tu habite??? FAIS LE MOI SAVOIR MERCI JACQUES

  • Christine

    Bonjour à tous ! Pourquoi n’entends-t-on jamais parler de problèmes de cohabitation chiens-loups-randonneurs en Italie ? Peut-être que tout simplement, les troupeaux sont déjà moins nombreux en têtes qu’en France et qu’ensuite les bergers passent leurs journées (et surtout leurs nuits) sur place… ??? Ce qui n’est pas le cas en France pour pas mal de bergers, et les troupeaux sont trop grands en France pour un seul berger… et beaucoup de chiens. J’ai déjà entendu parler de ce problème par des bergers italiens…
    Qu’en pensez-vous ?

    • Jérôme

      Bonjour Christine,

      Plusieurs raisons peuvent expliquer cela :

      1) Il y a beaucoup moins d’élevage ovin en Italie et il est très localisé dans certaines régions comme les Abruzzes, donc s’il y a avait des problèmes ceux-ci seraient régionaux et n’apparaîtrait probablement que dans la presse locale ou régionale, hormis pour des situations exceptionnelles comme dernièrement avec les loups qui sont venus chercher de la nourriture dans les villages des Abruzzes à cause du froid exceptionnelle.

      2) ce sont surtout des troupeaux laitiers, donc les troupeaux sont plus petits et sont rentrés pour la traite et en bergerie la nuit.

      3) Souvent originaire de l’europe de l’est, Roumanie…, la main d’oeuvre coûte beaucoup moins chère qu’en France, il est plus facile de faire garder les bêtes même pour de petits troupeaux.

      4) Les chiens posent moins de problèmes parce qu’ils n’ont jamais disparus et les italiens qui randonnent sont restés habitués à leur présence, ce qui génère moins de conflits.

      Sinon pour les troupeaux viandes, mes homologues vétérinaires italiens me disent qu’ils rencontrent les mêmes problèmes avec le loup qu’en France.

      Cordialement,

      • MP

        « ce sont surtout des troupeaux laitiers, donc les troupeaux sont plus petits et sont rentrés pour la traite et en bergerie la nuit. »

        Mais je croyais que le loup attaquait aussi de jour, et même « en plein jour », pour reprendre vos propres termes quelques messages plus haut.

        « Les chiens posent moins de problèmes parce qu’ils n’ont jamais disparus et les italiens qui randonnent sont restés habitués à leur présence, ce qui génère moins de conflits. »

        Non, ce n’est pas celle-là, la vraie raison, mon cher Jérome : la vraie raison, c’est qu’en Italie, si quelqu’un se fait mordre par le chien d’un tiers du fait de la négligence de ce dernier, le chien en question ne fera pas long feu…

  • Manon

    Bonsoir,
    nous avons rencontré plusieurs fois des Patous lors de randonnées, & n’avons croisé aucun problème, au contraire il y avait des chiots qui ns ont suivis & leurs parents n’en ont pas tenu compte (en sachant que ns avons des chiens…).

    Je pense que si on les laisse faire leur boulot, ils ne font pas cas des randonneurs.

  • philippe

    Les chiens comme beaucoup d’animaux sont très sensibles aux ultrasons ;
    Il existe d’ailleurs des petits boitiers (taille d’une boite à chaussures) qui déclenchent des ultrasons à l’approche d’un animal et c’est très efficace ; mais peut-être existe t-il tout simplement des sifflets à ultrasons, quelque chose de très léger qu’on pourrait emporter dans une poche au cas où un patou mal intentionné se rapprocherait trop près des mollets… ?
    Quelqu’un saurait-il ?

  • Marco

    Pour apporter de l’eau moulin:
    Une » attaque » subie par 2 patous près du refuge des Marches en Maurienne alors que j’étais loin du troupeau sur un sentier de rando, pas de morsures mais une chute,une grosse frayeur et beaucoup de colère….
    plus surprenant en montant à la croix du Nivolet, au dessus de Lovettaz un Patou m’a menacé au bord du chemin puis m’a suivi (de loin) sur 200m de dénivelée…..des loups sous le Nivolet???
    Mon neveu dont le père est berger l’été à Meribel s’est fait mordre par le patou qu’il venait nourrir…
    Quelques autres rencontres moins inquiètantes heureusement, n’empêche que des bergers vous avoue (en privé) que plus les chiens sont méchants plus ils sont efficaces, comme ces chiens ne s’éduquent pas ils faudrait au moins éduquer certains éleveurs qui oublient que le randonneur est aussi un acteur économique qui fait vivre la montagne, alors loups, Patous, Randonneurs qui est l’intrus?
    Je n’ai jamais eu peur des chiens mais des patous oui, et je maudis les bergers qui ne bronchent pas lorsqu’il il y a menace sur une personne ceux-là sont inconscients et ne valent pas mieux que la racaille qui utilise sont « pittbull ou rotweiller » pour se protéger.
    Je suis randonneur et petit fils d’éleveur de moutons et j’espère qu’il n’y aura jamais d’accident grave

    • MP

      Merci d’avoir résumé le problème, que certains, dont un représentant de l’état sur ce blog, essaient de minimiser, voire de dissimuler. Le problème ne vient pas des chiens évidemment, mais de certains éleveurs. Et comme des gens-là vivent dans le concret, la meilleure façon de les aider à réfléchir à la situation, c’est de boycotter leurs produits. Quand ils seront tapés au porte-monnaie, ils trouveront sans peine les moyens pour faire différencier loup et randonneurs à leurs chiens.

  • jeannot

    Rien que le mot « patou » fait froncer les sourcils !! il est vrai que tous les étés, j’apprécie le mois de septembre où les troupeaux de moutons et leurs redoutés gardiens redescendent dans la vallée. Alors à nous les randonnées tranquilles. Pour ma part, j’ai des situations opposées à citer dans cette rubrique:
    d’un coté, j’ai eu à cotoyer des troupeaux gardés par des patous (des vrais) sans problème. Par exemple, au dessus d’Aussois, sous le Rateau et plus précisément sur le plateau du « mauvais berger » (c’est vrai), on s’est retrouvé mon épouse et moi encerclés par un troupeau qui venait vers nous sans voir de berger et de patou…..pour la bonne raison que ce dernier était au beau milieu du dit troupeau !! je ne vous dit pas la surprise. Tétanisés nous étions mais ce gardien est passé entre nous, sans rien dire. Bien éduqué n’est ce pas??
    Une autre fois, vers le lac des Cerces dans le massif du Galibier, nous bivouaquions et durant deux soirs, deux patous qui venaient de la ferme des Mottets venaient nous dire « bonsoir » alors que nous faisions la tambouille et repartaient comme ils étaient venus.
    Par contre, nous en avons vu un au refuge du Prarion qui pourtant est en plein Parc National de la Vanoise courir après des marmottes et lorsqu’il est arrivé à en coincer une, lui donner un bon coup de crocs et la dévorer à moitié. Pourtant, une marmotte n’est pas dangereuse pour des moutons !! inutile de dire que le gardien du refuge était dans tout ses états.
    Pour tout dire, je pense sérieusement que c’est bien au berger à éduquer (puisqu’il ne peut pas le dresser) son (ou ses) chien. N’y a t’il pas écrit dans les textes que le maitre est responsable ses futurs gardiens de troupeau ??
    Une nouvelle période de randonnées arrive et je souhaite à tous de pouvoir cohabiter avec le monde des montagnes et profiter de supers ballades où que vous mettiez les mollets.
    Cordialement à vous

  • Jean

    Cohabiter d’accord mais à condition que ce soit réciproque! . Lors d’une randonnée en haute Ubaye en compagnie de ma femme et de notre colley, nous avons eu la peur de notre vie. Notre sentier longeait une bergerie près de laquelle un troupeau se trouvait en enclos gardé par 3 gros chiens dont 2 patous. J’avais mis mon chien en laisse et nous marchions tranquillement sans faire de grands geste et sans bruit. Sans savoir pourquoi, les chiens sont sortis de l’enclos et se sont rués sur nous et en particulier sur notre chien qui a été sauvagement mordu entre le cou et l’épaule. Devant notre affolement et nos cris les chiens sont repartis comme ils étaient venus. Notre chien saignait abondamment et bien tardivement le berger est apparu et nous a donné de quoi désinfecter sa plaie. Evidemment cette randonnée s’est terminée là et depuis nous appréhendons de rencontrer des troupeaux. Il est vrai que ces patous posent problèmes et en parlant avec d’autres randonneurs nous voyons que ces cas ne sont pas isolés. Nous randonnons depuis de nombreuses années, et jusque là ça se passait bien. Le retour du loup en est certainement la cause et les troupeaux sont de plus en plus agressés.

  • Deckard

    Le problème c’est surtout l’incivilité de certains, entre ceux avec des chiens (là c’est vraiment tendre le bâton pour se faire battre) qui d’ailleurs dérange la pérennité du lieu, ceux avec des enfants turbulents (je parle pas des parents qui sont dans 95 % dans l’enfoutisme), ceux qui vont juste à côté des troupeaux, etc… après ça il faut pas s’étonner qu’il y ait des incidents avec les Patous !

    Malheureusement que faire face aux comportements douteux ? Ben c’est simple, il faut taper dans le porte-monnaie ! Une bonne grosse amende ça va calmer les esprits !

    Car je fais partie de ces randonneurs qui en ont PLUS qu’assez de croiser des gens qui pensent être en terrain conquis, et qui em… les éleveurs !

    Vous voulez pas d’ennuis ? Ben vous évitez les troupeaux, c’est simple non ?

    Et petit message à l’autre timbré qui veut sortir une bombe à gaz, j’ai beau de pas être éleveur si je vois quelqu’un faire se genre de chose il va passer un très très très sale quart d’heure !

    • Deckard

      Ou encore plus simple vous restez chez vous avec vos clébards et vos mômes !

      • Denis

        C’est tellement vrai ! Je suis entièrement d’accord. Il faut sortir de l’angélisme et des dessins animés avec bambi et consorts… Les animaux ne sont pas des peluches et si vous voulez éviter les chiens, écartez vous du troupeau de moutons ! Si nos montagnes et chemins de randonnées sont beaux, c’est que quelque part ils sont entretenus et de surcroit par une activité pastorale. Il faut faire avec et ne pas se croire en terrain conquis. Restez dans la plaine ou dans les villes et tout ira bien ! La montagne et la nature n’ont pas besoin des randonneurs pour vivre lorsqu’on voit les détritus laissés dans les chemins ! On s’en passerait !

        • Deckard

          Tout à fait Denis ! J’avais oublié les détritus aussi… une vraie calamité ! Il faudrait mettre en place un système du genre de l’éthylotest obligatoire, mais avec un sac poubelle dans son sac obligatoire sous peine de forte amende !

          Personnellement j’ai juste 24 ans, et je pratique la randonnée depuis mon plus jeune âge et encore à l’heure d’aujourd’hui je suis effaré mais surtout en colère contre ces « pourritures » qui pourrissent notre belle mère nature !

        • Sophie

          Je suis petite fille de berger. Je trouve certains commentaires très agressifs et presque racistes les villes contre les montagnes. Bref il y a des pastous très équilibrés qui gardent le troupeau et le font comprendre en aboyant fermement. On ne doit jamais s’approcher ni traverser un troupeau. Mais le problème c’est quand le chien surgit et qu’il n’y a pas de troupeau à l’horizon et qu’il essaie de vous choper et que le berger est occupé ailleurs . Alors là ça craint, il faut le dire. Pour ce qui est des déchets c’est désolent de monter si haut pour y laisser ses détritus.

    • Alan

      Deckard et Denis,

      Mais vous êtes bouchés ou quoi ? On n’arrête pas de vous dire sur tout ce sujet que les gens ont évité les troupeaux, de loin, et très souvent sans même voir strictement aucun mouton ni bergerie, et ils se font mordre quand même. Et vous, comme non-solution absurde, faute totale d’arguments, vous la ramenez en disant aux gens d’éviter les troupeaux et que « les moutons sont pas des peluches » ! On n’est pas des abrutis ! Personne ne prend ni les moutons ni les chiens pour des peluches, et on passe loin, mais quand débarque un gros molosse de nulle part, alors qu’il n’y a pas DU TOUT de troupeau, on fait quoi, on laisse la bombe à gaz dans le sac pour vous faire plaisir ?? Je suis tombé en Hautes Alpes sur un de ces chiens, (sans l’ombre d’un troupeau), j’ai eu de la chance de l’éviter car j’étais loin et me suis caché dans un petit bois. Une semaine avant, une dame s’était faite mordre par 2 de ces chiens au même endroit, très gravement, et a été hélitreuillée par hélicoptère à l’hôpital. Vers le même endroit, 1 an après, un père de famille s’est fait déchiqueter le dos et son tee shirt par ces 2 cleps, et c’est son fils qui a fait fuir les chiens à grands coup de bâtons et de cris, sous l’oeil horrifié de sa femme et de sa petite fille.
      (toutes ces histoires, sans troupeau de moutons à coté, même si la mairie du village et les plaintes ont confirmé que ces chiens appartenaient bien à un berger en tant que protecteurs, mais qu’ils se baladaient n’importe où dans la montagne, à plus de 800m de la bergerie).
      Je veux bien que certains randonneurs laissent des détritus dans la montagne, ok, ça m’énerve aussi, c’est dégoutant, mais c’est totalement hors sujet ici, et ça ne justifie pas du tout de blesser ou tuer des pauvres promeneurs avec des chiens aussi débiles que leurs propriétaires !

      Quant à jouer aux gros bras et à dire aux gens ici qu’ils passeraient un sale quart d’heure si vous les voyiez en train de gazer un chien mordeur, ah ah, quelle bouffonnerie, si vous vous trouviez en face de moi, on verrait qui passerait un sale quart d’heure, ou qui partirait en courant. ^^ c’est facile de menacer à travers un pc comme des adolescents, mais vos arguments montrent que vous êtes probablement des bergers inconscients et irresponsables plutôt que des randonneurs.

      Personnellement, double protection, c’est bombe à gaz, à portée de main dans les passages sensibles ou peu clairs, (car les chiens sont rapides) + taiser 75000 volts. (et c’est bien dommage qu’on n’ait pas droit à plus…).
      y’en a marre des irresponsables (pour rester poli), plus que marre ! Et marre des plaintes classées sans suite par des incompétents. Puisqu’ils s’en moquent de la vie des pauvres gens avec leurs enfants, pourquoi devrions nous nous préoccuper du sort des chiens ?? et puis quoi encore !

      • Laurence

        Je suis d accord .il y en a marre des chiens qui vous agressent .il y en a marre .
        Il faut le dire et le redire et se plaindre.
        Maman de 2 enfants qui n ose plus randonner tranquillement!.et qui n est ni là pr perturber le troupeaux ni là pr jeter des ordures!!!! Juste là pr randonner ….
        Il y a. Vraiment des fous-furieux sur ce blog…..!!!!!

  • hube

    Bonjour,

    Tout le monde parle comme une évidence de faire un détour pour ne pas traverser un troupeau… Ben oui, assis sur sa chaise devant son ordi, c’est un sonseil qui parait évident et sensé… Sauf que… les troupeaux, ce n’est pas 100 moutons qui s’étalent sur 1 hectare… ils sont énormes ! De plus, il ne suffit pas de simplement les contourner mais de prendre très TRES au large car les patous viennent à votre « rencontre » dans un périmètre très important (sans que cela pose quelque problème que ce soit au berger).

    Faire un gros détour en plaine, pas de pb, ça fait juste une distance supplémentaire à parcourir… mais là nous sommes en montagne avec parfois une quasi impossibilité de prendre bien large (barres rocheuses, à-pics, zones marécageuses…) ; le détour, QUAND IL EST POSSIBLE, devient vite une galère !

    De plus, il arrive parfois de se retrouver très rapidement dans un troupeau, par exemple (vécu) juste après le passage d’un petit col, me voilà au contact direct d’un troupeau et des 2 patous qui m’ont obligé, gueule ouverte, à rester figé sur place pendant 1/2 heure en attendant que le troupeau s’éloigne… (essayez de rester sur place pendant 1/2 heure vous verrez que c’est long !)…

    Enfin je fais juste une petite remarque sur un truc que j’ai lu par rapport à la nature :
    Elle n’a pas besoin des randonneurs mais elle n’a pas besoin non plus des animaux domestiques en général. Au contact de cette civilisation, c’est le paysage qui se crée et s’entretient, rien de plus ! La nature, elle gérera toujours la crise (déforestation, exode rural, sur-paturage…etc) !

    • buckethead

      Bien parlé, hube. Ca m’est aussi personnellement arrivé de tomber sur 2 tanks à la descente d’un col, à 8h du soir, le temps m’a semblé un peu long également… autant dire que pendant l’attente, pas mal d’idées saugrenues viennent (« dans 1h j’appelle le pghm ? », « la pierre, sur lequel ? », « ou bien sur le berger si je le croise après ? »)

  • Jean-Paul

    Vaste débat, mais vraie inquiétude en randonnée aujourd’hui, alors que nous nous apprêtons à partir dans le Mercantour et le Queyras.
    L’année dernière, deux rencontres avec les Patous.

    La première plutôt désagréable, dans le Queyras, près de la bergerie sous le lac Saint-Anne, nous avons été chargés par deux patous, venus nous agresser sur un chemin de rando très fréquenté. Pas de troupeau en vue. Quelques minutes plus tôt, une famille en avant de nous s’était enfuie en courant dans l’alpage, chassée par les patous. J’imagine l’impact sur de jeunes enfants et sur l’idée que cela peut leur donner de la montagne. Difficile de faire mieux pour dégouter à vie un gamin. Pour nous, un face à face un peu tendu, les patous ne stoppant leur course qu’à la pointe de nos batons, avant de repartir. Il est très clair pour moi qu’étant chargé de la sorte, je ne peux attendre une éventuelle morsure pour décider de me défendre ou non. Je n’agresse pas et ne crie pas, mais je montre que je peux me défendre.

    Puis, lors d’une traversée des Cerces, au-dessus du Lac de la Ponsonnière, une expérience totalement différente. Un patou est venu au devant de nous sur le chemin, et nous a précédé pendant un bon quart d’heure. Nous avons fini par arriver sur le troupeau. Le patou s’est alors couché en travers du chemin, nous faisant très clairement comprendre, mais sans aucune manifestation d’agressivité, que nous ne pouvions passer. Bref, un patou nickel dans son rôle. Par chance, nous avons pu nous dérouter hors sentier pour contourner le troupeau, mais je ne sais pas ce qui se serait passé si nous n’avions pu le faire…. Revenir sur nos pas après trois heures de marche ?

    • François

      Cela m’est aussi arrivé dans le Queyras, précisément sur le sentier très étroit qui franchit une gorge par une passerelle étroite et rudimentaire. Que faire? l’animal, furieux, bavant, labourant le sol de ses pattes antérieures ne laissait aucun doute sur ses intentions. Je suis resté immobile une demi-heure puis ai amorçé une redescente en prenant bien garde à ce que la bestiole ne m’attaque pas par derrière car c’est aussi leur habitude (ma femme s’était fait mordre à une fesse une autre fois). J’étais seul et je n’en menait pas large. Je précise qu’il n’y avait pas le moindre mouton dans le secteur et pour cause: ravin d’un côté, à pic de l’autre. Une heure plus tard, j’ai repris ma rando vers les lacs Miroir et Ste Anne puis le col Girardin…et je n’ai vu le moindre mouton. Nous étions début septembre. Je continue de randonner mais avec une certaine angoisse.
      J’ajoute que les bergers sont rares….

      • alan

        Oui, françois, ce chemin vers les lacs miroir et ste anne est dangereux, il y a déjà eu une femme gravement mordue et hélitreuillée vers l’ hopital de Gap, et d’autres accidents. il y a des sacrés c.ns de « bergers » qui laissent les clébards en liberté, Il vaut mieux aller au lac ste anne par le parking de chaurionde (car là, pas de bergerie), et ensuite, descendre sur le lac miroir par un autre chemin de traverse, en contournant ce chemin où vous êtes allé et par où la majorité des gens passent, par ignorance qu’il y a là une bergerie…

  • Wanderer

    Bonjour à tous,

    habitant dans les Alpes, je pratique la randonnée en montagne depuis toujours et pour ma part j’en ai marre des bergers, enfin certains bergers comme d’habitude. Pour moi ce sont souvent des gens qui n’aiment pas leur bêtes, et élèvent leur cheptel comme il cultiverait du maïs…J’en connais aussi qui sont des gens très bien, évidemment, qui aiment les animaux et ce qu’il font, dorment en montagne avec leurs bêtes. Les patous peuvent être des chiens adorables comme la plupart des chiens, à l’image de leur propriétaire.

    Depuis le fameux retour du loup, on a assisté à la course à la subvention, rappelez vous les brebis tuées à coup de couteau (couteau appartenant au loup bien sûr), puis le nombre incalculable de brebis de réforme dévorées par loup. Comme le meurtre factice est maintenant une idée un peu périmée pour obtenir un dédommagement, on change de solution. C’est toujours la subvention qui permet d’obtenir un chien de protection. D’ailleurs pourquoi avoir cinq chien quand la présence du loup est encore incertaine à un endroit? On anticipe? En attendant, on emmerde les gens qui ne font que passer sur un GR.
    C’est aussi la subvention qui permet de maintenir une activité pastorale en montagne, la tradition… Le pastoralisme est encouragé également pour maintenir des espaces « ouverts », c’est à dire sans forêts, ce qui favoriserait la biodiversité par la richesse des milieux. Donc le loup et le lynx y sont subventionnés par la même occasion, faisant partie de cette biodiversité, bien avant les bergers. Les moutons se sont imposés, et dans des espaces de plus en plus étendus, libres jusqu’alors de prédateurs. Plus d’espace naturel pour le loup et le lynx, tout le monde cohabite en surnombre (bergers, randonneurs, moutons). Si on doit faire des concessions, je trouverai normal de réduire les zones de pâturages pour en laisser aux prédateurs! (sans faire de parc national hyper restrictif). Mais comme ce sont des gens du coins qui sont à la fois éleveur-agriculteur-chasseur-élus et xénophobes professionnels, il peuvent gueuler plus fort que les autres.

    J’ai pour habitude de randonner discret, par forcément sur les chemins, traversant la montagne sans chercher de problèmes, les évitant même, en passant loin de tout contact potentiel. Je ne m’approprie pas la montagne, puisqu’elle n’est pas plus à moi qu’à quelqu’un d’autre à mon avis. Je la traverse parce que je me déplace, c’est tout.
    Je ne laisse rien trainer, pas un papier, pas même une allumette pour mon réchaud. Je suis moi aussi énervé après les gens qui jètent leurs ordures en se disant qu’il y aura bien un con qui les ramassera à leur place. Je souhaite que la montagne reste un espace naturel préservé, avec une place pour l’homme bien sûr, mais discrète comme j’essaie de l’être, paisible.

    C’est à ce moment là qu’un quad passe à toute allure arrachant les pierres du chemin, avec le bruit qui va bien. C’est le berger ! Un amoureux de la nature comme moi! On a de la chance de le voir! L’hiver il chasse, flingue tout ce qu’il peut, tout ce qu’il reste en tout cas, content de remplir des congélateurs de sangliers, y compris des marcassins, avec ses potes misogynes bien lourds, avec le 4×4 greffé au cul.

    En été, son troupeau se sustente tout seul, les chiens font le boulot du berger à sa place, pendant qu’il regarde la télé et qu’il dort chez lui (c’est le boulot de berger, ça?). Pendant qu’il « élève » ses brebis, vous, ça fait une demi-heure (comme les autres témoignages ci-dessus) que vous avez ses chiens qui sont à deux doigts de vous mordre, qui vous forcent à reculer simplement parce que vous vous êtes fait surprendre par le troupeau derrière une colline. Seul contre quatre ou cinq chiens, on en mène pas large. Fini la rando tranquille, ça m’est arrivé plusieurs fois.

    Après c’est un con à grande gueule qui va vous expliquer qu’un jour, à force de vouloir réintroduire le loup, c’est un accident d’ordre humain qui va arriver. Le mythe du chaperon rouge persiste chez ces microcéphales. C’est ce même sombre idiot qui dispose de cinq molosses agressifs pour garder son troupeau!

    Tout ça m’énerve. Il y a des ours dans les pyrenées. J’ai plutôt peur d’une rencontre avec un ours, c’est normal, c’est un sacré bestiaux. C’est comme ça, je l’accepte. Il était là naturellement avant moi et c’est moi qui vais chez lui. Il y a des loups, ça ne m’inquiète pas, pareil pour les lynxs. Par contre, il y a les troupeaux et ça, ça m’inquiète. Avant aucun danger, maintenant qu’il n’y a plus un troupeau sans chien, on ne peut plus aller où l’on veut alors qu’il n’y a personne, qu’il y a encore de la place.

    Y’en a marre de se cacher derrière son VTT sur un chemin que l’on prend depuis des années, alors qu’on a fait l’effort de descendre de vélo et s’arrêter pour ne pas inquiéter le chien. Marre de se faire agresser partout où l’on va…

    • Philippe

      Entièrement d’accord d’ailleurs c’est le meilleur post que j’ai lu.

    • emma

      C Q F D . Bravo pour ce post. c’est exactement comme ça que ça se passe!

    • STEPHANE

      les extremes n’ont jamais reglées les problemes ce serrait plutot l’inverse;les chiens sont la car il y a le loup;c’est un probléme de svaoir vivre ,politique et economique;faite la nuance entre berger et elleveur merci;si tu veux monte cinq mois avec un troupeau et aprés on reparleras de ton point de vue;moi j’ai une opin ion partagé car non extremiste et pratiquant les deux;retirre les troupeaux(n’oublie pas que la montagne est faconée par l’homme depuis les sumeriens)ainsi on aurat une montagne apauvrie,une biodiversité diminuée(les brebis participent a la dynamique)et faut pas mettre tout le monde dans le meme sac sinon je te dirais que les randos c’est tous des cons,incultes;pas mal de berger ne chasse pas!dans ton sens je te dirais qu’il y a plus de chance de tomber sur un rando con que sur un ours(ils sont plus nombreux(les randos);tu vois ca rime a rien tes lamentation ca se tourne dans les deux sens

      • Glops

        Coup de gueule, j’exagère volontairement, ce n’est pas personnel, mais j’en ai marre de ce pseudo raisonnement comme quoi l’homme est là pour façonner le paysage :

        Les montagnes sont là depuis peu ou prou 4 milliard d’année (4’000’000’000), les humains depuis 500 million (500’000’000), les Sumériens dont tu parles seulement 5 mille ans (5’000). Elles se sont dem… brouillée sans personne, les montagnes, la végétation et les animaux qui sont/étaient dessus, je vois pas pourquoi « tout d’un coup » l’humain serait indispensable à quoi que ce soit.

        D’autre part, ça sert à rien un mouton : création de méthane, viande pas bonne, lait pas rentable, laine pas rentable. Donc, les bergers servent à rien et les chiens encore moins. Barrez-vous de la montagne et laissez-la sauvage, avec les ours, les loups, les lynx et la forêt impénétrable. Ça c’est un avis personnel.

        L’Univers s’en portera mieux… et accessoirement moi aussi.

        PS, t’es gentil Stéphane, mais c’est illisible ce que tu spammes sur tous les messages, peux-tu faire un effort de lisibilité (ponctuation, grammaire, etc…) ? Tu n’en seras que plus crédible, peut-être.

        PPS Désolé, François, je m’emporte…

    • François

      Avis partagé. Les moutons ne sont gardés que par les patous. Pas ou peu de bergers. Rien d’étonnant à ce que ces animaux idiots, effrayés par on ne sait quoi se précipitent sur une barre rocheuse et chutent, leur mort étant ensuite attribuée au loup. Pour ma part, depuis plus de 35 ans de randonnée dans les Alpes, je n’ai jamais rencontré un loup.

    • MP

      Dommage, post intéressant, mais avec une ou deux balourdises à la fin :

      « Tout ça m’énerve. Il y a des ours dans les pyrenées. J’ai plutôt peur d’une rencontre avec un ours, c’est normal, c’est un sacré bestiaux. C’est comme ça, je l’accepte. Il était là naturellement avant moi et c’est moi qui vais chez lui. »

      Pas du tout, nos ancêtres communs, partageant les mêmes niches écologiques et étant tous deux omnivores opportunistes, ont toujours cohabité sur les mêmes territoires, quoique plus ou moins facilement.

      Quant aux loups, aucun souci, tant qu’ils ont plus gros que toi à bouffer et que tu tiens sur tes deux jambes, ils te laisseront tranquille. Dans le cas contraire, ils se serviront sur la bête, mais c’est vrai pour l’ours également.

  • hube

    Merci pour ce coup de gueule auquel j’adhère totalement !

  • jean

    Wanderer tu es super….je suis entièrement d’accord avec toi. Que les soit-disant bergers cités se sentent « merdeux » !! un vrai berger, digne de ce nom, et j’en ai rencontré, se trouve à coté de son troupeau avec ses « border-cooley » (excusez l’orthographe) ou autre vrai chien de troupeau. Vous savez, ces chiens qui guident le troupeau au lieu de cavaler après les randonneurs et les marmottes. Les autres, ne sont que des profiteurs qui ne cherchent que des occasions à se faire du pognon sans rien foutre. Au fait, les subventions qu’ils touchent, c’est le citoyen donc un peu le randonneur qui met la main au porte-feuille !!! je suis bien placé pour le savoir.
    En conclusion, le loup était là bien avant nous….donc place à l’ordre naturel.

    • Jean

      Rencontré trois patous assez agressifs au Plan de Parouart (Ubaye) fin juillet, sur un sentier de rando très fréquenté…impossible de contourner le troupeau qui occupe….la quasi totalité de l’espace à traverser…
      Je pense que le nombre important de randonneurs ce jour là a été salutaire…Les chiens ne savaient où donner de la tête…Mais quid pour un promeneur solitaire ?????
      La montagne est A TOUT LE MONDE, et tout doit être fait pour rendre la cohabitation paisible et sans danger…Ce n’est pas le cas, il suffit de lire le nombre impressionnant de témoignages négatifs…Un vieil ami de Mont-Dauphin, randonneur émérite, m’a raconté ses nombreux soucis avec ces chiens mais surtout leurs bergers, parfois des rustres que ces incidents font ricaner…

      • Nicolas

        Après être monter avec mon chien au bric de Rubren, en passant par le Plan de Parouart, lors de la descente, je me suis retrouvé seul avec mon chien face à 4 Patou. Au début il y avait une genre de barrière en fil, mais pas très longue donc aucun soucis pour eux de la contourner. Je me suis retrouvé avec quatre d’entre eux derrière mon chien dont trois assez agressifs et leur maitre qui n’en avait rien à faire et partait dans l’autre sens tranquillement, même s’il voyait très bien et je ne pense pas qu’il n’entendait pas ses chiens aboyés. J’ai appliqué tout ce qui était indiqué dans les brochures de l’Ubaye concernant les Patou que j’avais lu la veille pour me remémorer car je fais de la rando régulièrement avec mon chien. Un premier chien à renifler le derrière de mon chien qui était en laisse et tranquille, il commençait à sympathiser avec. On était tranquille mais trois chiens commençais à être aggressif et autour de nous. Seulement un des trois chiens aggressifs à commencer à mettre mon chien sur le dos et à mordre et les 3 autres autour se sont rués pour commencer à lyncher mon chien qui hurlait. Même si ce n’était pas recommander, je suis aller prendre mon chien dans la meute qui entouré mon chien (j’étais à moins de 2 mètres) et j’ai donné des coups de bâtons en gueulant de toutes mes forces et sur un ton ferme, en prenant mon chien dans les bras même si ce n’est pas recommandé. ça en à fait fuir trois, et un d’entre eux est resté derrière pendant plusieurs minutes, à quelques centimètres de mon mollets. J’espèrais ne pas être mordue. Mais si il mordait et vu le comportement du berger j’aurais planté mon baton, pourtant je suis contre la violence envers les animaux et grand partisan de la protection animale.
        Je veux bien que c’est le travail des bergers, mais comme dit jean, il n’y avait aucune possibilités de contournement pour ce passage classique. J’ai été stupéfait de lire le commentaires de Jean qui a eu un soucis un peu similaire au même endroit. je suis d’accord que parfois les bergers (hommes) sont rustres et très sauvage parfois … Les bergères sont nettement plus sympathiques, moins sauvage et plus respectueuses.
        Je ne doute pas du courage de ces chiens et de leur utilité, mais ce sont des chiens dangereux et dresser pour l’attaque de ce que j’ai pu voir hier, alors que j’avais une bonne opinion d’eux et des bergers. Mais j’ai été vraiment très déçu du manque de présence du berger. Un bon chien de garde est un chien qui obéit à son maitre. Encore faut-il que ce dernier ne soit pas passif et sachent gérer ses chiens.

        En tout cas, méfiance vers le Plan de Parouart avec ces chiens de troupeaux qui sont mal gérer par leur maitre (pour ma part ils ne les as pas gérer). La brochure est peu être valable pour les chiens de berger ailleurs qu’à cette endroit. En tout cas, toutes les méthodes à faire n’ont pas été du tout efficace et laisser le chien au sol et les laisser se sentir ou régler leur compte entre eux est un belle connerie, à moins de prendre le risque qu’ils tuent mon chien.

        • jean pierre

          Je confirme mot pour mot.
          je parcours constamment le coin.
          Tel maître, tel chien: tout dépend des bergers et des éleveurs et… des randonneurs.
          merci pour votre ton mesuré.

  • Jean-Louis

    Bonjour
    en guise de témoignage je viens de me faire mordre aujourd’hui même par un patou après le lac du Goléon (dans le 05 La Grave).
    Les circonstances : je suis passé à coté du troupeau sur le sentier. Le 1er chien est venu vers moi m’a reniflé et est reparti. Après quelques mètres, au détour d’une cabane j’ai dû surprendre le 2ème chien, que je n’ai pas vu, et qui est venu directement sur moi puis m’a mordu. Je pense que je lui ai fait peur et qu’il a senti une menace.
    Donc toujours beaucoup de prudence !!!
    Je sais aussi que les bergers ne sont pas toujours les propriétaires des ces chiens, qui eux sont la propriété de l’éleveur. Le chien appartient au troupeau, ou plus excatement comme cela est bien dit dans l’article, le troupeau appartient au chien, ce dernier étant élevé avec les brebis.
    Par contre la problématique réside dans le fait que le berger n’était pas présent et que le troupeau était « confié aux chiens ». Dans ce cas le troupeau n’aurait peut être pas dû se retrouver sur ce sentier très fréquenté ???

    Donc juste pour vous signaler ce petit incident, heureusement sans gravité, même si j’ai les marques des crocs jusqu’au sang, mais surtout j’ai eu très peur. Donc prudence si vous êtes dans ce secteur et je pense que l’article est très bien fait. Vigilence, responsabilisation de tous et cohabitation.

  • thierry

    très bon article il nous es arrivés de rencontrer un patou en randonner avec notre chien qui est gros ( un rottweiler croisé beauceron )mais pas agressif .c est très impressionnant mais en gardant son calme et notre chien en laisse ça c’est bien passer .encore merci pour tout ses bon conseil.

    • Barry74

      C’est bien mais vous n’avez rien à faire en promenade avec votre chien sur des chemins de randos, donc merci à l’avenir d’être plus intelligent.

      • Barry74

        Je précise si dans le coin il y a des patous !

      • MP

        Barry, tu nous sors STP le texte de loi qui interdit la randonnée avec chien tenu en laisse…ou c’est juste un délire perso de quelqu’un qui pense qu’il peut dicter
        sa volonté à autrui ?

        Tu précises « Si dans le coin, il y a des patous » ?

        Et comment peut-on le savoir à l’avance ?
        Boule de crustal, marc de café ?

        Il semble que la meilleure solution soit d’éviter « vos » montagnes, vos produits d’élevage, et de vous laisser mourrir économiquement.

  • Bernard

    Hier (15 aout) sur un chemin très fréquenté à la Scia (au dessus de St Pierre de Charteuse) je suis brusquement tombé sur un Patou: je n’avais aucun moyen de l’éviter car le coin est boisé (végétation basse qui cache la vue) et en débouchant sur une petite clairière il était là à attendre 30 mètres en contrebas
    Il est arrivé tout de suite en aboyant. Comme le sentier longe une clôture électrifiée et une très forte pente, je ne pouvais faire aucun détour à cet endroit et de toute façon je n’aurais pas eu le temps car il était sur moi en 5 secondes
    Il est passé derrière moi, je suis donc resté sagement immobile croyant qu’il allait me renifler mais il m’a carrément mordu le mollet (petit hématome + légère érosion cutanée); j’ai crié et j’ai interposé mes bâtons et on est restés 10 mn comme ça avec lui qui grognait aboyait et menaçai à coté puis j’ai fini par avancer doucement et j’ai pu m’éloigner.
    il faut noter que je n’ai pas vu un seul mouton.
    Le soir en revenant je m’était préparé à un éventuel nouvel affrontement (je n’avais pas d’autre choix sauf à faire un détour de plusieurs heures de nuit) je l’ai retrouvé heureusement accompagné d’une fille « aide berger » et ca s’est bien passé. j’ai dit qu’il m’avait mordu le matin, elle a dit être surprise « il est jeune et pas encore expérimenté ».
    je n’ai pas fait de dépôt de plainte (j’espère qu’il n’y a pas de rage dans le coin)

    Conclusion: Je me suis vraiment senti en danger,( un enfant qui panique se serait fait arracher le mollet !) et sans rien pouvoir éviter. ce chien là, mal dressé, était réellement dangereux.
    Au retour j’avais rempli mes chaussettes de cailloux (pour d’éventuelles morsures) et bien réfléchi à la manière d’assommer le chien s’il me réattaquait ! j’en ai finalement conclu qu’avoir une bombe lacrymogène la prochaine fois serait quand même moins barbare que les 5 kg de rocher sur le crane ou le couteau.
    Au prochain Patou je jouerai le jeu, mais bombe à la main au cas ou il devienne trop agressif… (moi aussi je l’identifierai: Bien dressé ou dangereux ??)

  • Jérôme

    Bonjour Bernard,

    Comme je l’expliquais dans mon mail du 4 août 2011 (voir ci-dessus), je suis le technicien en charge du suivi des chiens de protection sur l’Isère., J’ai bien pris note de votre mésaventure et vais voir ce que je peux faire pour éviter que ça ne reproduise.
    Juste pour info pour vous et pour les autres lecteurs, si un chien se montre agressif, rester effectivement calme ( je sais c’est pas toujours évident… ) et ne vous laissez pas contournez, faite lui toujours face en interposant votre bâton vers le bas pour ne pas le menacer et l’exciter encore plus. Les chiens mordeurs sont souvent des chiens vicieux qui mordent par l’arrière. En lui faisant face, vous vous montrez dominant et il n’osera pas vous mordre. N’hésitez pas non plus à renvoyer le chien en lui criant « file au troupeau » ou « va au brebis » ou un truc dans le genre, c’est l’ordre que doivent donner l’éleveur ou le berger pour renvoyer le chien au troupeau lorsqu’il s’en écarte trop, mais n’insistez pas si vous voyez que ça ne marche pas.
    Quand au risque de morsure sur les enfants, à ce jour je n’ai jamais eu de cas depuis 10 ans, ce qui peux s’expliquer par le fait qu’étant de petite taille ils sont moins menaçant pour les chiens. D’ailleurs, avant d’être réutilisé comme chien de prtoection, le montagne des Pyrénées en tant que chien de compagnie était très apprécié des familles pour justement le faible risque de morsure et son côté protecteur envers les enfants. Ce qui n’empêche que s’agissant d’un animal le risque existe toujours.

    Je connais l’endroit et le troupeau devais être à la chaume sous les bois à cause de la chaleur.

    Il n’y a plus de rage en France, sauf accident ponctuelle lié à l’importation d’un chien venant de l’étranger avec la rage. Mais la rage est tellement impressionnante et grave chez les canidés que les cas sont vite détectés et les autorités sanitaires sur le pied de guerre pour l’éradiquer. Malgré cela, nous demandons quand même aux éleveurs de faire vacciner leur chien de protection contre elle pour justement éviter plus de stress aux personnes qui comme vous se font mordre. D’ailleurs le chien, qui doit être en fait une chienne et qui vous a mordu est bien vaccinée contre la rage.

    Quitte à utiliser une bombe, utilisée plutôt une bombe à poivre, c’est aussi efficace et moins barbare. Mais je vous le déconseille car en tendant la main pour le viser vous risquez de justement vous faire mordre et en agressant le chien à votre tour vous allez le rendre encore plus agressif envers tous les randonneurs. Le mieux reste encore la bâton de marche tendu vers le bas sans être menaçant et ensuite de sensibiliser gentillement le berger ou l’éleveur sur la menace que représente son chien.

    Si vous le souhaitez vous pouvez me contacter à la DDT de l’Isère.

    Cordialement,

    PS : Pour répondre à l’internaute qui a écrit que les éleveurs étaient subventionné 3000 € pour leur chien de protection, je tenais juste à préciser que les chiens de protection se vendent 375 € et sont financés à hauteur de 300 €.

    • Bernard

      Bonjour,
      Merci de votre réponse intéressante et rassurante. Au vu de celle ci, mon « erreur » a été de le laisser me contourner. En fait il me semblait paraitre moins agressif en restant tranquile et immobile plutôt qu’en lui faisant face. et puis je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il me morde! (avec d’autres patous la question ne s’est pas posée).

      Néanmoins celà m’a fait prendre conscience que les patous peuvent être très différents et donc « imprévisibles » pour le randonneur qui ne connait généralement pas celui qu’il rencontre.

      je pensais bien à une bombe au poivre (ce sont d’ailleurs les plus courantes) l’idée n’étant absolument pas de gazer chaque patou qui s’approche, mais de pouvoir faire au moins qq chose pour éloigner un chien agressif et qui veut mordre. (pouvoir au moins se dégager et partir si ca dégénère)
      En effet je lis la réponse de Barry74 qui aime les chiens, sans doute au point de se laisser arracher un mollet sans rien dire ou en tendant aussi l’autre mollet… c’est évidemment irréaliste

      Le problème c’est qu’on peut lire plein de conseils rassurants sur le theme « comment éviter de se faire mordre » mais personne n’aborde la question sous l’angle: » un chien aussi gros que moi est en train de me mordre (là maintenant) et veut continuer, que dois je faire ?  » (si Barry74 veut bien me répondre…)
      La réponse de wall etant évidemment tout aussi excessive!!!

      Aujourd’hui quelqu’un ma dit que si nos ancètres bergers dans les pyrénnées avaient choisi ces chiens c’est parcequ’à deux chiens ils pouvaient tuer un ours. Or je ne vaut pas la moitié d’un ours…

      Dans mon cas il y avait un jeune chien, insuffisement dressé (il croyait devoir s’attaquer à tout ce qui passe), qui devait assurer la défense d’une petite zone justement traversée par un sentier fréquenté!
      Je suppose que s’il avait vraiment voulu me mordre fort il l’aurait fait (il a pincé fort), mais commment savoir s’il n’a pas simplement raté son coup?
      En tout cas je ne crois plus comme avant que tout se passera forcément bien si je me comporte comme il faut…

      Pour finir, je suis d’accord avec beaucoup: la montagne doit être à tout le monde (et vive les bergers), et sur un itinéraire classique je n’accepterai pas d’avoir à faire demi tour !

    • MP

       » Le mieux reste encore la bâton de marche tendu vers le bas sans être menaçant et ensuite de sensibiliser gentillement le berger ou l’éleveur sur la menace que représente son chien. »

      Sensibiliser gentiment…vous avez raté votre vocation, Jérôme, c’est vers le Quai d’Orsay qu’il eut fallu vous orienter. Les éleveurs, ceux dont les chiens posent problème, n’ent ont manifestement rien à f…., la totalité des témoignages le confirme.

      Reste le bâton tendu vers le bas (déjà employé en ce qui me concerne, en dissuasion contre le gentil toutou d’une promeneuse qui prétendait m’aboyer dessus…) qui est une bonne solution d’urgence, ce qui n’a pas empêché une demi-douzaine de zozos de prétendre ici-même que cela allait exciter le chien…un animal « excité » à l’idée de prendre un coup de bâton dans la g…, je n’en ai jamais croisé.

    • Phénice

      pourriez vous nous expliquer comment faire face et ne pas se laisser contourner quand vous êtes confronté à trois ou quatre chiens qui vous entourent?

  • wal

    Une bombe a gaz, ça ne marche pas, trop lent, trop difficile. Plus dangereux pour vous que pour le chien. Frapper avec un bâton en bois, non plus. Le chien n’est pas du tout hors de combat. En plus c’est trop lent. Une attaque de chien, ça vient d’en bas. Quand le bâton descend, le chien peut l’éviter facilement. Il peut sauter de droit a gauche, il peut mettre son corps a terre et sauter. Quand tu manque le coup, ça dure trop lentement pour élever le bâton de nouveau. Un machette ou un petit sabre est déjà mieux, mais tu a besoin d’un bouclier (sac a dos par exemple). C’est l’arme parfait contre un homme, mais pas nécessairement contre un chien. Et on peut pas expliquer qu’on se promène armée. En plus, comme une bombe, c’est du bagage extra. Non, le meilleur est une lance: on l’a déjà en main comme bâton. On chasse même des sangliers avec une lance, vois hunting hogs, wild boars, with a spear, a Youtube. Ca peut peser 300 kilo, et se défends assez bien. Alors,tuer un chien, même un gros, avec une lance, c’est plus facile qu’on pense.

    • Mathieu

      Je vous ais déjà répondu, mais je trouve votre commentaire très inquiétant … je vous en prie, dans l’intérêt de TOUS (randonneurs, bergers, chiens) n’allez plus randonnez.

      Je suis à peu près sur que si un jour vous en rencontrez un, vous l’attaqueriez en premier tellement vous êtes fous. L’idée même de tuer le chien en est la preuve.

      D’ailleurs si vous attaquez / vous défendez de cette manière contre ce type de chien, celui qui risque de souffrir le plus avec le chien, c’est le prochain randonneur faisant sa rencontre, après que le chien soit inquiet à cause d’une rencontre avec un taré dans votre genre.

      • Jean Claude

        wal,

        Au vu de ton commentaire, tu me fais penser à un gamin de 14 ans. Avec une plume au cul et ta lance tu vas ressembler à un bel oiseau rare,reste plus qu’a mettre ta photo sur une parois du néolithique. Ah!!! délire quand tu nous tiens.

    • STEPHANE

      hé pauvre fou reprend le képi

  • cec

    Entre la théorie et la pratique que d’écart !!!!
    cette année j’ai vraiment trouvé une aggravation dans le comportement des patous .Je précise que nous avons un chien (golden sympa qui ne cherche pas du tout les ennuis).
    Nous avons eu le patou ( trop ) sympa cool qui était indifférent , les patous faisant leur boulot mais en respectant les consignes pas de problèmes et malheureusement la majorité maintenant des patous agressifs .Même en faisant un détour ils poursuivent et cherchent à attaquer et c’est un stress à chaque fois ;la bombe lacrymo , c’est efficace ?
    Oui respectons les vrais éleveurs et pas ceux qui montent leurs moutons en camions de Arles et laissent 3 mois les bêtes livrées à elles mêmes. Nous avons récupérés des moutons dans des piérriers. Le loup a bon dos. i les troupeaux étaient gardés , il y aurait peut être moins de soucis.Les patous sont payés par les subventions( donc l’argent du contribuable).Touriste = vache à lait ?

  • Martine

    Dimanche 26 aout, j’ai été agressée par 3 patous alors que j’étais loin du troupeau et que je m’en éloignais. Ils ont courru vers moi en aboyant, ils m’ont encerclé, celui qui était derrière moi me donnait de grands coups de museau dans les fesses , au risque de me faire tomber !
    Il n’y avait aucun humain à l’horizon; j’étais seule et du haut de mes cinquantes kilos, je n’en menais pas large.
    Je leur ai parlé calmement en continuant lentement ma route, au bout d’un moment ils sont partis.

    Expérience très traumatisante. Je n’étais en aucun cas une menace pour le troupeau.
    Les éleveurs devraient savoir que les randonneurs sont une richesse pour leur montagne et que les dégouter d’y venir est une mauvaise solution !

    C’était à la « baisse des cavaliers » à Gréolières les neiges dans le massif du Cheyron.

  • Jean73

    Sacrée polémique, que ces chiens Patous!!! au vu des témoignages récents, il y a de plus en plus d’accrochages avec ces chiens. Que font donc les responsables ?
    moi-même randonneur, mon épouse a une sainte « trouille » d’en rencontrer un seul….on se renseigne donc avant de partir mais l’on se rend compte au fur et à mesure que la montagne est de plus en plus squattée par les troupeaux et leurs satanés gardiens. Il y en a même dans le Parc de la Vanoise , seul hâvre de paix pour les randonneurs jusqu’à maintenant. Incroyable non ?? aprés avoir téléphoné à l’office du tourisme de Val d’Isère, il nous a été répondu qu’il y en avait au fond des Fours, au Manchet et au Prarion!!! rien que çà!! allez passer du coté des gorges de Malpasset avec des patous en face de vous…Des patous dans un Parc National (ou Régional) où le moindre petit chien est interdit et la moindre fleur cueillie est passible d’amande est inconcevable. Le paradis des touristes se dégrade petit à petit….d’ici peu,il ne restera plus beaucoup d’espace pour apprécier la montagne.
    Pour ce qui est des bergers, je pense qu’ils se foutent éperdument des touristes. L’éducation de leurs chiens n’est pas au programme. Le tourisme estival étant bien le dernier de leurs soucis,à l’automne ils retournent chez eux aprés avoir empoisonné l’été des randonneurs (sécurité et odeur en prime) et en laissant quelques brebis égarées au fin fond d’un vallon.Et oui, à plusieurs reprises, au mois d’octobre,libérés de la menace « patou », nous sommes tombés sur des brebis totalement perdues à la merci des prédateurs et du temps. Le reste du troupeau étant depuis fort longtemps redescendu chez lui. La perte de ces bêtes sera certainement dédomagée (le loup est passé par là).
    Au fait, pour les agressions du coté du col du Pra, le berger devait se trouver au refuge de la Pra et non avec son troupeau….vous remarquerez entre parenthèses que les troupeaux ne sont pas très loin d’un refuge.
    Il y a bien entendu une majorité de vrais bergers, deséleveurs corrects et des patous bien éduqués qui savent faire la différence entre un promeneur et un prédateur mais les mauvais (il y en a de plus en plus) donnent une très mauvaise image du pastoralisme.
    Les responsables politiques (maires, conseils généraux et autres) devraient se pencher sérieusement sur ce problème. Les conseils donnés aux randonneurs sont insuffisants (la théorie et bien bonne mais la pratique est tout autre chose). Il faudrait aussi former et surveiller bergers et surtout éduquer ces chiens de protection. C’est bien d’avoir ces gardiens…faut-il aussi qu’ils soient correctement dressés.

    • elodie

      Pour être dédommagée, il faut trouver les bêtes mortes et prouver qu’elles ont été attaquées par un ours ou un loup, donc il y a des analyses dessus et il faut également retrouver des empreintes du prédateur et des poils, donc les subventions n’arrivent pas en claquant des doigts! De plus elles remboursent juste le prix de la brebis attaquée ce qui me paraît normal.

      Et sur un article un peu au dessus, les bêtes ne sont pas laissées à l’abandon pendant 3 ou 4 mois puisque les bergers y montent tous les 3 ou 4 jours quand ils ne font pas le foin ou le reste. Faut arrêter de généraliser et faut sortir un peu.

  • wal

    Un chien sans laisse est toujours dangereux. Le problème est que se sont des animaux dégénéré, que ont perdus leurs instinct. Ce ne sont même pas des animaux, çà n’existe pas dans la nature. Ce sont des résultats du manipulation génétique pendant des siècles. C’est pour çà qu’un chien agressif, même un tout petit s’attaque a tout: des chats, des hommes, des vaches, même des ours. Un loup ne fera çà jamais !

    • STEPHANE

      tu as oubliés les chévres les orangoutans et les tamagotchis;un homme sans cerveau est trés dangereux aussi;revois tes cours de bio vis vis du loup avant de parler;

  • Bruno

    Pour la petite histoire, cet été en randonnant avec un de mes chiens, le sentier passait 100 mètres sous une bergerie ou était parqué un troupeau de moutons. Deux Patou gardaient le troupeau. J’ai juste eu le temps de rappeler le chien trainant derrière moi de l’attacher que les deux Patou ont dévalé la pente et nous ont encerclé. Le gros mâle très agressif s’est approché au-delà d’une distance de sécurité, ne me permettant plus de gérer mon chien en laisse tout en reculant sur le sentier. J’ai donc agit et piqué avec le bâton le gros mâle qui n’aurait fait qu’une bouchée de mon chien. Rassurez-vous le chien est dur au mal et le cuir du Patou épais, il a du s’en tirer avec un léger hématome aux côtes. Mais l’action a été efficace et les deux Patou se sont éloignés pour continuer à aboyer ce qui m’a permis de quitter le lieu avec soulagement.
    En revanche pas aperçu de berger. Dommage j’aurais eu quelques mots à lui dire.
    Je ne développerai pas sur la maltraitance des animaux et particulièrement des chiens en milieu rural. Nombre de chiens passent leur existence à l’attache et sans nourriture parfois auprès de bergeries vides, je peux communiquer les lieux à qui le souhaite. Parfois ils ont la chance de pouvoir se libérer et chassent pour survivre (l’arroseur est arrosé). Le Patou devient parfois une solution de facilité pour l’éleveur ou le berger. Malheureusement ce chien n’est pas à mettre entre n’importe quelle main surtout pas entre celles qui ne respectent pas la vie de leurs propres animaux.
    Le loup a traversé nos frontières et envahi notamment les hautes Alpes (voir dans la presse la polémique de cet été). Dans les Alpes Italiennes on en dénombre bien plus que dans la partie française. Alors comment font les transalpins pour cohabiter avec le loup. La solution je l’ai vu à l’état en réel dans nos hautes Alpes à une vallée du problème rencontré avec les Patou. Une bergerie fermée à 2000 mètres d’altitude où les moutons sont parqués chaque nuit, un berger en l’occurrence une bergère, présente, assistée par des border collie. Et, le border collie est bien plus agile dans les pentes pour regrouper un troupeau qu’un Patou de 80kg.
    D’autre part un couple de Patou ne fait pas le poids face à la ruse d’une meute de loup. Alors pourquoi le Patou.
    Concernant la perte de bêtes liée à des prédateurs. sur deux randonnées dans la montagne derrière chez mes parents, j’ai eu l’occasion de rencontrer deux cas :
    1 – Cet été, croissant près d’un enclos électrifié un monsieur montant du village, me fait remarquer que l’odeur nauséabonde venait sans aucun doute d’une charogne en train de pourrir. Et ce monsieur est du coin. Il s’étonne que l’éleveur n’ai pu détecter cette charogne.
    2 – L’an dernier mon chien avait repéré une brebis seule sur le flanc avec un ventre énorme non loin d’une bergerie alors que le reste des moutons étaient parqués. Je suis allé prévenir le berger qui m’a dit qu’il irait y voir plus tard.
    Sans doute que ces deux cas ferons partie des pertes liées au prédateur, sachant que l’indemnisation est supérieure à la valeur marchande des bêtes (voir article du Figaro)
    La ruralité est souvent liée au sentiment de procession, et quelques éleveurs mauvais chasseurs rêvent d’un far-ouest où l’on pourrait sortir son fusil pour chasser l’intrus. Le randonneur, le loup touristes de surcroit son ces intrus d’une montagne qu’ils veulent pour eux et eux seuls. Heureusement nous ne sommes pas au far-ouest et cela n’est pas autorisé. Alors à la montagne, dans l’impatience qu’une battue à l’intrus soit autorisée on a trouvé le Patou comme on a trouvé le Pit-bull dans les cités.

  • Balou

    Natif du Québec,il m’arrive de vadrouiller dans l’Ariège.Mon lieu de prédilection est le site de Montségur.Mon rituel est le lever tôt environ vers 5hrs30.Prêt pour mon départ, la ville de Foix est endormie,les rues sont désertes.Direction rue de la Rapine.Rien pour me rassurer en plus dans le noir complet ,je cherche la balise du GR.Finalement après 40 minutes de recherche.Je grimpe dans le pentu avec comme bruit de fond ,une cacophonie nocturne criarde.Sangliers ou autres?Je détale pour arriver vite au sommet du Pic.Tout en haut ,je contemple le Château de Foix.Forteresse imprenable.
    Je débute le sentier en toute quiétude et d’un pas confiant.J’aperçois au loin un comité d’accueil.Pris en étau entre un troupeau de vaches des Pyrénées et de moutons.
    Interrogation et surtout nerveux ,je broute mon chewing-gum.Scan visuel, j’observe si Messire Patou est tapis dans l’ombre et m’observe furtivement.Mais non, rien en vue,,je choisi le sentier des vaches tout de même.Au Diable la bouse sur mes bottes.
    Après des heures de marche enfin le gîte de Rocafixade.Ouf!….Agréable la vertu de l’eau qui désaltère.Je dois repartir dommage.Mon coeur qui bat la chamade à l’aperçu du nid d’aigle le Pog de Montségur.Une pensée effleure mon esprit style rencontre du troisième type avec un ours slovène.Balou hante mon esprit.Une peur qui me tenaille.Mes sens sont en éveil.Je fais du bruit ,un tintamarre.Évitant un face à face.19hrs enfin le Pog ,ma témérité me pousse à emprunter un sentier marqué d »une croix.Foutu, je ne retrouve plus mon chemin.Je suis entre Lavelanet et Montségur.Je crois entendre grommeler ou mon imagination? Du calme…Je retourne sur mes pas avec la délicatesse d’un pisteur amérindien.Finalement, je retrouve mon chemin.Il est 20hrs15…Le coeur en chamade direction village de Montségur.Du haut de la citadelle ont semble m’observer mais non ,les fantômes ça n’existent pas.
    Arrivé au village une masse énorme vient à ma rencontre,un léthargique Patou.et ce fut une rencontre agréable.

  • gilles

    Longue, très longue discution ou chacun aegumente avec conviction. Alors à mon tour je me jette dans l’arène.
    Non, la montagne n’appartient pas aux éléveurs
    Non, le loup n’a pas envahi les alpes. Ils est de retour chez lui après y avoir été massacré et chassé très longtemps.
    Beaucoup d’éleveurs se sont habitués à la non présence du loup et ont developpé un mode de d’élevage ou les animaux n’étaient pas gardés puisque aucun prédateurs ne pouvaient les menacer (plus de loup, d’ours, de puma…). Et maintenant qu’on leur demande une présence humaine et canine, c’est le tollé. Ben voyons!
    Moi qui suis artisan, est ce que je part le soir en laissant mon artetier ouvert, sans protection ?
    Ben non, il est fermé à clés, et une alarme est reliée a un centre de surveillance.
    Alors est ce trop demander que les éleveurs fassent de même avec leurs troupeaux ?
    Le patou est très efficace, mais les éleveurs sont bien trop contents de voir les problèmes que cela pose. Cela a été dit plus haut; plus de loup, plus de patou et tout ira bien braves gens.
    La montagne est un patrimoine de l’humanité et doit être partagée. Les randoneurs doivent pouvoir Y marcher, les éleveurs doivent pouvoir EN vivre, les prédateurs ont toute leur place. Et pour preuve, des centaines de cerfs et biches sont abatus chaque année par des chasseurs parce qu’il n’y a plus de grands prédateurs. Et à ceux qui disent : « iriez vous promener dans un endroit ou l’on peut croiser des loups ? », je répond oui de la même manière que je prends ma voiture tous les jours sachant qu’il y a 10 morts par jour.
    Bonne soirée
    Gilles

    • Dreulma

      J’apprécie beaucoup votre point de vue qui a une certaine altitude. Merci, c’est réconfortant.

    • phil

      Je vais me pointer dans votre atelier, cueillir un tournevis, uriner sur votre mur, et si vous chouinez, je dirais que votre atelier n’appartient à personne, la route de devant étant goudronnée par l’Etat.

      A savoir que l’éleveur PAYE pour la montagne, pas le randonneur, il faut arrêter avec cette stupidité contemplative moderne de « la-montagne-qui-s’partage-pas », vous n’avez qu’un droit de passage.

      • MP

        Justement, ce droit de passage tout être respecté.
        Quand à se pointer dans l’atelier de l’artisan, il vous faudra défoncer sa porte, et là, ce sera sans droit de passage.
        La pauvreté des vos arguments permet de mieux comprendre pourquoi vos chiens se comportent comme ils le font.
        J’invite ceux qui en ont marre de votre attitude à ne plus consommer vos produits, comme je le fais moi-même.

  • Regis

    Je signale également plusieurs chiens de berger au dessus du col d’ Arsine dans les Hautes-Alpes qui selon un randonneur rencontré au matin l’ aurait bloqué sur la redescente du lac d’ Arsine en fin de journée, l’ obligeant à y bivouaquer….heureusement pour lui il était équipé pour.(grande randonnée donc tente etc…)..mais choqué par sa mésaventure, les chiens se’ étant montrés incroyablement agressifs…
    Un site internet communautaire recensant les zones à « risques » aurait une utilité ne serait-ce que préventive, ce partage d’ information étant à l’ heure actuelle quasiment nul.

    • marie

      c’est réglé, je vais éviter les coins signalés,
      je ne veux pas que mes randos se fassent dans la crainte et l’apréhension de pareilles rencontres.
      je pense que ce sera au dépend du tourisme, je fais passer le message…
      finalement ça ne doit pas les intéresser et il y a de forts beaux coins, ailleurs.

      • emma

        Moi aussi . noté tous les coins signalés ici. si je ne me trompe la majorité sont en région PACA…. Dommage car l’an dernier en région Pyrénées Aude-Ariége ou les patous sont aussi présents,( en fait partout ou il y a de l’elevage ovin et des loups ) nous avions dépensés pas loin de 3000 euros à 2 ( produits laitiers de brebis compris!)
        il y a de forts beaux coins ailleurs effectivement.

  • sebastien

    Une belle surprise!!
    A quelques centaines de mètres de la station de greolières en revenant d’une balade avec ma femme j’ai vu débarquer en pleine foret le joli « patou » qui pour nous saluer est venu nous grogner fortement.Heuresement pour nous, nous étions plus qu’à une centaine de mètres de la voiture.Nous avons reculé jusqu’à celle ci ,le voyant s’approcher de plus en plus ma femme qui était derrière moi m’a donné son baton ,je lui ai fait des grands gestes et celui ci a reculé. Nous nous sommes ensuite empressés de prendre la voiture voyant de plus un deuxième joli « patou » arriver.
    Merci aux éleveurs mais la prochaine fois je prendrais ce qu’il faut pour me défendre au cas ou!!

  • philippe

    Après quelques années de randos dans le queyras, et après une agression l’an dernier, voilà que je vois maintenant des patous partout et ce n’est pas une hallucination ! Ils sont omniprésents !
    J’ai pris l’habitude de contourner TRES largement leur secteur, dans la mesure où le terrain le permet… et que je m’aperçois de leur présence à temps…
    Cela m’oblige parfois à de longs détours et me met parfois en danger (barres rocheuses, pentes escarpées)…

    Un peu ras le bol !

    Quelqu’un a t-il testé le sifflet à ultrasons ?

  • Bruno

    Bonjour,

    j’ai retrouvé l’article du figaro qui traite du loup (voir mon message du 08/10):

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/08/09/01008-20120809ARTFIG00545-de-plus-en-plus-de-loups-en-france.php

    Car le Patou a été soit disant mis en place pour se protéger du loup.

    Bruno

  • Philippe

    Vercors Sud – interdiction des chiens de compagnie sur les randos. !!!! Notamment Lente, Fond d’Urle, St Genix, Rousset etc etc (sans parler de la réserve naturelle ou s’était déjà interdit)

  • Mounette

    Et bien !…quand on lit tout ça on a plus trop envie de se balader en montagne !…patous dangereux ?…ou bergers pervers et irresponsables ?…nous avons un gros poilu (berger blanc suisse), et pensions nous balader avec lui… mais comme il démarre au quart de tour au moindre signe d’agressivité d’un autre chien, ça va être chaud !!…nous allons dans les Pyrénées, et en fin janvier… bergers, moutons et patous resteront peut être au chaud !?…et peut être qu’il n’y en a pas à cet endroit là !?…
    quelqu’un connaissant cette région peut-il me rassurer !?…merci d’avance

  • Jean73

    salut Mounette,
    Chez nous, en savoie, à cette époque de l’année, il y a longtemps que bergers, moutons et patous sont redescendus dans la vallée ou chez eux dans le Midi. Ici, avec la couche de neige qui va da 50 cm à 1,60m (plus tard, il y en aura plus)…plus de moutons, plus de patous. Je ne dis pas « plus de bergers » car on ne les voit plu avec leur troupeau! où sont t’ils ??? lovés dans leur gite où dans les refuges (j’en ai vu) bien sûr. Donc, fin janvier, tu pourras aller te promener avec ton compagnon dans tes montagnes…Pyrénées et Alpes sont pareilles pour moi. En Janvier, pas de patous à l’horizon. Ils nous « foutent la zone » de juin à Octobre….Bonnes balades sans problèmes ….

  • scialla

    Bien évidemment à partir de la toussaint (environ) alors que les alpages se couvrent de neige, plus de moutons, donc plus de patous !
    Question Alpes/Pyrénées… je dirais que si dans les alpes, il arrive d’apercevoir parfois un berger… dans les pyrénées il n’est pas rare de constater que d’immenses troupeaux (moutons, vaches et chevaux) ne sont gardés que par des patous, le « berger » n’étant là que pour appeler ses chiens en fin de journée après la sieste… et encore… (exemple à peyragudes) ;
    De toute façon, quand il y a un berger, celui-ci ne controle rien du tout (ou plutôt ne veut rien controler…) des agissements de ses chiens…
    Les patous, je pensais qu’en faisant comme il est dit sur les panneaux (lacher les batons, se laisser flairer le cul, etc etc) était la bonne attitude à avoir… mais à l’expérience (mordue une fois) , je me suis aperçue qu’ils étaient bien vislards !
    En aucun cas maintenant je ne me risquerai à m’approcher d’un troupeau ! La rando en montagne l’été/automne, même sur sentiers balisés est bel et bien risquée…

    • STEPHANE

      faut pas mettre tout le monde dans le meme sac ;et je vois que vous avez compris comment eviter les chiens ne pas approcher le troupeau;et je pense que le berger qui garde en couchade libre peut faire une sieste car par exemple en aout je pars 3h30 de la cabane pour y revenir avec les brebis (chome)ver 12H00;tout en sachant qu’elle reparte vers18h00 et que je reviens a al cabane vers 23het les soirs de pleine lune a 00H00:;alors comme vous le voyez ca chome pas on va dir que nous avons pas tout a fait les memes horaire moi je me leve avant le soleil vous aprés!moderez les propos,encore une fois monter cinq mois en montagne et ensuite on revois vos dir!je ne plain pas c’est juste explicatif;je ne sais pas ou vous avez vues ces paneaux ou il fallait se faire flairer le cul en generel c’est des pabcartes conseil general

  • Mounette

    Merci à jean73 et Scialla d’avoir pris la peine de me répondre. Me voilà rassuré pour nos ballades en janvier!

    Bonne fêtes de fin d’année à tous !

  • Thierry

    Moi qui pensais faire une longue rando en autonomie dans les Alpes en juillet avec mon épouse et ma fille, je pense que je vais oublier après ce que je viens de lire… Est-ce ainsi dans toutes les Alpes françaises? Et dans les Alpes bavaroises et au Tyrol?

  • Cet article est effectivement très intéressant mais il faut savoir que d’un massif à un autre, les patous n’auront pas le même comportement…

    Par exemple, moi qui suis sur les Pyrénées, je n’ai jamais rencontré de problème avec les patous sur le versant espagnol car la plupart du temps, le berger est présent.
    Une fois, alors que j’étais accompagnée de mes 2 chiens (toujours tenus en laisse en cas d’estives), de mon amie et de ses parents, nous n’avons pas eu le temps d’éviter un troupeau qui descendait.
    Quand j’ai vu le patous, j’ai dit à tout le monde de s’asseoir (y compris les chiens) et de ne pas bouger.
    Le patou est venu nous voir, s’est planté à 20 cm de nous et a longuement reniflé.
    Au bout d’une vingtaine de minutes, il est reparti, car en s’assayant nous nous étions mis en position de soumission !

    Versant français, et notamment dans les villages des vallées, il m’est arrivé d’avoir des patous qui courent après la voiture, d’autres qui m’empêchent de passer.
    Là c’est plus pénible car les maîtres sont absents du périmètre. Dans tous les cas, il ne faut jamais faire de gestes brusques, ni crier. Si vous ne vous en sentez pas la force, trouvez-vous un rocher ou un coin qui vous permettra de vous asseoir et de regarder le paysage en faisant comme si le patou n’était pas là.
    Ça vous permettra de garder votre calme et de ne pas défier le patou en ayant la mauvaise attitude (ne jamais les regarder droit dans les yeux par exemple)

    Sur le Queyras, Mercantour, Alpes de Hautes-Provence, les patous sont là pour défendre les troupeaux contre les attaques de loups. Si vous êtes simple randonneur, les conseils de François sont normalement suffisants mais si vous êtes accompagné d’un chien, un conseil, faites tout pour éviter la rencontre !!!
    Les patous ne feront en effet aucune différence, entre votre toutou et un canus lupus… et votre chien sera probablement attaqué, donc…… demi-tour !

    Enfin, ne perdez pas de vue que certains bergers n’ont aucune envie de nous faciliter les choses.
    J’en connais un en vallée d’aspe, qui a même dressé ses chiens pour attaquer les randonneurs (si, je vous assure) !
    Certains estiment en effet que la montagne leur appartient parce qu’ils payent un droit de pacquage pour nettoyer la montagne.
    Ce n’est pas la majorité d’entre eux, mais mieux vaut garder à l’esprit que certains ne verront pas votre venue d’un bon oeil. Dans ce cas, mieux vaut vous rapprocher de l’office du tourisme le plus proche et demander si pour tel ou tel itinéraire vous risquez de rencontrer des patous « à problèmes ».

    Les associations de randonnées prennent ce sujet particulièrement au sérieux, n’hésitez pas à leur demander conseil avant votre départ qui plus est, si vous vous baladez avec votre toutou.
    Personnellement, mes chiens ne font plus aucune sortie avec moi dans les Alpes de Hautes-Provence à cause de ça. Je ne les emmène avec moi, que si je suis sûre et certaine qu’il n’y aura pas de troupeaux !

    La bombe au poivre peut dépanner, mais n’oubliez pas qu’un chien ça reste vif, et que souvent ils ont un gabarit qui leur permet de vous mettre à terre avant que vous n’ayez le temps de faire ouf.
    Le mieux reste donc de faire demi tour ou de bien préparer sa randonnée pour éviter ce type de désagréments.

    • elodie

      y faut venir dans les hautes-pyrénées il n’y a pas beaucoup de patous en montagnes et ceux que j’ai croisé ne m’ont pas attaqué, et normalement il y a des panneaux qui les indiquent et en plus les montagnes y sont très jolies!

      • marie

        je crois que c’est ce que je vais faire car trop de mauvaise pub sur les patous et sur certains coins…. je ne veux pas rater mes vacances pour des fortes têtes et des chiens à l’abandon.

  • Jean73

    Le post de unmonde-montagne est très intéressant car il montre que d’un massif à l’autre, les réactions des patous sont différentes. C’est vrai! personnellement, je suis en Savoie et il est évident que suivant où l’on randonne,il faut bien se renseigner. Certains « bergers » se croient les maîtres des lieux car ils ont payé leur pacquage…poutant, ils sont chez nous pour 3 ou 4 mois maxi puis retournent chez eux (dans le Midi). Ceux-là, sont plutôt pour » fout le camp de mon coin » que « bonjour, voulez-vous un renseignement? ». Je suis d’origine méridionale et je voudrais bien savoir leur réaction si on allait leur mettre la pagaïlle dans leurs calanques ou dans leurs pinèdes….
    Pour en revenir aux patous, on se rend compte que le randonneur doit se plier à beaucoup de choses qui, avec le bon-vouloir de chacun n’existeraient pas. Maintenant, il faut se renseigner,avant de faire une randonnée, si des patous se « baladent » dans le coin avec leurs troupeau (mais sans le berger). A titre d’info, il y en a même dans le Parc National de la Vanoise alors que de ramasser simplement une fleur ou s’aventurer avec son toutou en laisse coute très cher. Nos montagnes deviennent de plus en plus difficiles à fréquenter.Pourtant elles sont si belles !!!
    Aux bergers qui ont des subventions pour avoir des patous (je n’ai pas dit acheter) à dresser leurs chiens afin qu’ils fassent la différence entre un humain et un prédateur, entre un caniche et un loup. Mais là, je crois que c’est un peu trop leur demander….

    • Merci de relever que les choses peuvent être très différentes d’un massif à l’autre, après comme je l’ai expliqué, c’est aussi vrai d’un versant à l’autre !

      Dans les Alpes de Hautes Provence que nous affectionnons particulièrement, j’ai rencontré plusieurs fois des problèmes et ce qui m’a le plus choquée est l’anecdote suivante :

      J’étais avec mes 2 American Staff, sur un sentier autorisé au chiens tenus en laisse.
      Quand tout d’un coup je vois un « berger » courir vers moi et me dire :
      « Foutez le camp d’ici, si mes chiens voient les vôtres ils vont les bouffer »
      Je lui explique rapidement que les miens sont tenus en laisse, plutôt obéissants et pas du tout agressifs et qu’ils sont habitués à ne pas bouger s’il y a un troupeau (le sien était loin)
      Mais là, le gars m’explique que « ses chiens » n’écouteront pas s’ils se mettent à attaquer…
      Et pour cause ! En fait, lui ne faisait que garder un troupeau pour un autre berger qui travaille dans la vallée et les chiens ne sont donc pas les siens (d’où le fait qu’ils n’ait aucune autorité sur eux)

      Je trouve cette anecdote assez édifiante, car mes chiens qui sont pourtant des chiens de seconde catégorie et donc soumis à la législation des chiens dits « dangereux » (laisse et muselière obligatoires en tous lieux publics) m’écoutent en toutes circonstances.

      Mais bon, vous avez aussi bien que moi que les bergers ne perdront pas leur temps en allant dans un centre d’éducation canine. Dommage on y apprend énormément de choses, y compris, nous autres deux pattes !

      Pour les bergers, les patous sont des chiens de travail, ils ne les voient pas comme nous, nous pouvons voir nos animaux (l’usage n’est pas le même non plus)
      Me concernant, il parait que j’ai des chiens de combats mais en réalité, j’ai surtout deux feignasses qui adorent se coucher dans le canapé, manger des biscuits et qui n’ont pas une once d’agressivité !

      Ceci dit, je suis d’accord avec vous, il serait temps que la législation soit un peu plus sévère avec les éleveurs, bergers etc. car ils se laissent de plus en plus déborder et les accidents sont de plus en plus en plus fréquents avec les randonneurs.
      Moi même, il m’est arrivé de me percher sur un caillou et d’attendre très très longtemps avant de pouvoir en descendre alors que le patou était à un bon kilomètre du troupeau qu’il devait garder.

      Concernant les Parcs nationaux, chez nous (en vallée d’Ossau), nous seulement les troupeaux y sont en pacquages mais j’y ai aussi vu des chasseurs avec leurs chiens (par temps de neige qui plus est). Il y a donc bien longtemps que je ne cherche plus à comprendre la logique des parcs nationaux de France…
      A noter que côté espagnol, les chiens sont autorisés dès lors qu’ils sont tenus en laisse 😉

  • eric

    Salut, j’ai lu l’article sur les patous et le coton qui tue! J’ai appris quelque chose d’important sur le coton,à l’avenir je ne partirai plus avec du coton et ce soir je me couche moins con!!!

  • elodie

    les grasses subventions que touchent les agriculteurs leur servent à toucher un smic par mois sinon ils seraient à la rue, alors avant de dire des aneries vous ferez mieux de vous renseigner. Et le smic c’est quand il n’y a pas de soucis.

    Les agriculteurs sont amenés à mettre des patous à cause du loup, de l’ours, des chiens errants mais aussi des voleurs, parce que quand ils touchent presque rien dans le mois, qu’ils font 10h par jour et qu’en plus on leur bousillent leur boulot on peut comprendre leur colère. Et quand vous ne trouvez pas le berger en montagne c’est parce qu’il a du foin a faire dans la plaine, de la réparation de matériel, la vente de ses produits, bref l continue de travailler et n’a pas forcément les moyens de payer un gardien de troupeau.

    De plus je tient à rajouter que sans les vaches, les chevaux, les brebis et les chèvres vous n’auriez pas d’aussi beaux paysages, les montagnes seraient complètement bouchées. Et je préfère voir des troupeaux dans les montagnes plutôt que des stations de skis.

    Enfin, les agriculteurs ne sont pas tous rustres et agressifs ou alors vous n’en avez pas souvent rencontrés.Ils ont une vie sociale comme tout le monde et peuvent se montrer très ouverts. C’est sur qu’ils vont pas aller discuter avec les promeneurs qui disent pas bonjour et qui regardent de haut.

    • marie

      Quand je suis seule sur une rando d’une journée, voir de plusieurs jours, j’ai toujours un large sourire quand je rencontre du monde, bien contente d’échanger !

      J’adore la nature et partir seule ne me fais pas peur, mais vu les témoignages plus haut, je pense que je dois en tenir compte.
      Je ne veux pas être sans cesse à me méfier du moindre son de cloche et me pourrir la journée pour des histoires de chiens non encadrés. Pas d’avantage envie de faire des détours risqués pour éviter l’attaque de ces chiens agressifs sans raison.

      Il y a des tas de coins charmants en France et ailleurs on a l’embarras du choix, alors si certaines régions ne veulent pas du tourisme qu’elles l’affichent carrément !

      Avec mon 1m60 et mes 50 kg je ne ferai pas le poids et seule… avec une morsure… je fais comment ?

  • miaouss

    Ces chiens sont dangereux, il faut les retirer, les interdire, Bordel ces éleveurs n’ont qu’à faire des enclos ou s’éloigner des chemins. Ca me fait flipper maintenant comment randonner en toute tranquillité sachant que je risque de me faire mordre moi ou ma chienne?! C’est pas possible je rêve je suis pas en France, je suis stupéfait par le nombre de cas recensés sur le web, comment ça peut faire si peu de bruit!? Mais bordel que fait l’état, on nous fait chier quand un pitt mord quelqu’un et là rien? En plus visiblement la plupart des éleveurs s’en tapent le coquillard, des claques qui se perdent ma parole.

    • FIF

      D’abord faut interdire les touristes avec des chiens dans le alpages. Toi, tu viens faire ta petite balade et d’autres travaillent. Ta chienne promène la en ville et sa ira mieux. Et si je rentre chez toi, ta chienne va peut être me mordre, mais là c’est normal je suppose. Soit moins agressive et sa ira mieux.

      • Ben

        Tu n’es pas chez toi FIF. Où bien montre nous ton titre de propriété sur la montagne. Et le fait que tu y travailles grâce aux subventions des contribuables, ne justifie rien.

  • Jean

    Bonjour,

    quelqu’un pourrait-il me donner un aperçu des localisations principales de patous dans l’Oisans.
    Est-il présent sur les sentiers de rando classiques, comme l’Alpe de Villar d’Arène, le plateau d’Emparis depuis le Chazelet vers le lac Lérié, etc etc…
    Un grand merci à tous et…vivement un peu de soleil 😉

  • véronique

    Je suis très concernée par les patous et les troupeaux lors de mes randos car je me promène toujours avec mon beauceron (Jura).
    Alors j’ai adopté une principe très simple: ma liberté s’arrête là où commence celle des autres (par « autres » j’entends celle des vaches et des moutons et, subsidiairement, celle des éleveurs).
    Ce qui veut dire que j’aime trop mon chien pour l’exposer par ma bêtise à une bagarre entre chiens et je ne tolérerai pas qu’il effraye un troupeau. Donc, de juin à octobre, je ne monte plus aux alpages. Je me promène en forêt, à flanc de coteau, là où il est impossible de mettre des animaux en pâture. J’y trouve mon compte car il y fait frais et la marche y étant plus physique, je ne rencontre pas un chat alors que les chemins de crêtes sont bondés et trop chauds.
    Je trouve que la tranquillité d’une rando détendue vaut bien cette petite concession.

    • philippe

      Véronique, tu as sans doute le loisir de pouvoir prendre des congés comme tu veux ?
      Pour ma part, la forêt ne m’intéresse pas beaucoup et c’est plus la montagne qui me plait ;
      J’essaie de prendre mes congés hors période estivale, fin septembre, pour vivre la magnificence de l’automne dans le QUEYRAS et malheureusement les troupeaux et leurs maudits patous sont omniprésents et ce jusqu’à la foire de la saint Luc à GUILLESTRE, soit aux environs du 15 octobre…

      • elodie

        Philippe, peut-être que vous préférez que tous les élevages soient en hors-sol plutôt qu’en extensif, c’est bien pour le bien être animal ça!
        Avec tout ce qu’on prend dans ce métier, les agriculteurs ceci les agriculteurs cela, ça va hein! On a fait pleins d’efforts niveau bien être animal, environnement etc, et on en prend toujours pleins la gueule alors merde quoi.
        Par contre les usines, les centrales, les mines, les carrières, ça ça vous dérange pas!
        Vous avez qu’à vous promenez ailleurs parce que les troupeaux maintiennent les paysages des montagnes, ils ne seraient pas là vous auriez pas ces belles montagnes.
        Les sentiers sont fait par les troupeaux, certes arrangés par les gardes forestiers mais quand même. Et les troupeaux cohabitent avec les autres animaux alors que les randonneurs, pour certains, laissent leur déchets, parlent fort, et gênent la faune.
        Donc si les troupeaux vous gênent allez vous promener ailleurs.

        • philippe

          Je ne sais pas ce que j’ai pu dire pour susciter tant de haine et de venin ???
          Je suis bien conscient que c’est bien l’homme qui façonne les paysages et je m’en émerveille toujours !
          Il ne faut pas oublier non plus que c’est l’homme aussi qui a créé la race canine a son image ;
          Le chien est tellement con et dégénéré qu’il attaque l’homme (et parfois même ses maîtres !) et même ses congénères… A méditer…
          Le loup, lui est bien plus débonnaire et hautement plus intelligent !

          • elodie

            Je me suis un peu emporté je le reconnais mais quand je vois tous ces commentaires ça me met hors de moi, pourtant je ne mets pas de patous en montagne, j’en ai juste un qui garde les brebis à la bergerie, car nous avons des agneaux qui disparaissent tous les ans et c’est quand même notre gagne pain.
            Mais il faut aussi savoir que dans les alpes le patou leur a été en partie imposé.
            Et je précise, (ça ne vous vise pas Philippe) que même si je ne garde pas mes brebis à la montagne, je continue de bosser, j’ai d’autres animaux en bas, le foin à faire, etc… et je vais voir les brebis 2 fois par semaine.

        • Ben

          On parle trop fort en Montagne maintenant ? Elodie vous m’avez fait rire.

        • MP

          Les montagnes existaient des millions d’années avant que des éleveurs ne décident d’y amener paître des ovins.
          Ce qu’il ne faut pas lire comme c….bêtises.

  • marie-christine

    La plupart du temps, les chiens sont le reflet des maîtres…
    Si les Alpes ne sont pas accueillantes pour les randonneurs, il suffit de les boycotter.
    Quand ils ne verront plus personne ils changeront de politique !!!
    Il y a d’autres belles montagnes où se promener n’est pas un problème.
    Suisse, Corse, Pyrénées, etc…

    • philippe

      Pour info, le patou ne sévit que dans les Alpes…
      Je me suis rendu dans les Pyrénées l’été dernier (Peyragudes) et alors que j’étais grimpé sur les hauteurs, je fus bien surpris de voir tout à coup débouler 400m plus bas un troupeau immense « conduit » par 4 patous et … 0 berger…
      J’ai tenté de descendre mais je voyais bien que les maudits patous venaient à ma rencontre… Compte tenu de ma mauvaise rencontre l’année précédente dans le Queyras (attaqué et mordu), je me suis résolu à rebrousser chemin et à faire un énorme détour pour regagner le bas…
      Reste plus que l’exil en Suisse ?

      • Alexis

        Dans les Chablais Suisse (Valais) je suis tombé en septembre dernier (j’étais en rando en groupe avec le Club Alpin Français) sur un troupeau accompagné d’un patou, le berger était là aussi, mais il nous a clairement dit de ne pas passer dans le troupeau, sinon il lachait le chien…

  • Jean73

    Elodie est très en colère parce que l’on laisse entendre que le patou est un chien dangereux pour les randonneurs!! personnellement, je ne vois pas le rapport entre patous et usines, carrières, mines et autres. Par contre, je comprend Philippe.
    En ce moment, nous avons encore le privilège de pouvoir randonner sans crainte grâce à la neige encore présente sur NOS massifs. Crampons ou raquettes aux pieds mais pas la « trouille » au ventre!!
    Quant à ceux qui disent d’aller randonner là où il n’y a pas de patous et leur troupeau, je pourrais leur dire que cela devient de plus en plus difficile car on en trouve partout (j’ai même précisé dans un commentaire que l’on en trouvait dans le Parc National de la Vanoise) sinon, j’ai une adresse: au bord de mer (méditerranée ou océan). Il est évident que l’on est loin du charme de nos montagnes décrites dans les revues touristiques mais on a peu de chances de tomber sur un troupeau et ses « gardiens » au beau milieu des dunes!!!
    C’est un peu sarcastique mais tellement vrai……….

    • elodie

      Alors non il n’y a pas des patous partout, dans mon département il y a énormément de montagnes sans patous voir les trois quart même.
      Après je comprends que certains éleveurs dressent mal leur chien ou les dresse pour attaquer mais c’est pas tous les éleveurs. Il ne faut pas tous nous mettre dans le même sac.
      Sinon je vais à une très belle montagne où il n’y a que mon troupeau de brebis et un troupeau de vache et nous ne voyons ni patous, ni trop de randonneurs donc cadre idyllique.

      • Jean73

        Elodie, je sais maintenant comment te situer. C’est vrai que certains commentaires me font monter la tension à moi aussi. Tu es donc une vraie bergère; De celles (ou de ceux) que j’aime rencontrer lors de mes randonnées. Mais quelle est ta belle montagne?? Je me ferai un énorme plaisir de la connaitre et surtout, d’y amener mon épouse car elle a une super peur des patous. Pour ma part, je n’ai encore jamais été inquiété par ces animaux. Il faut dire que j’évite au maximum de me balader là où il y en a mais on ne sait jamais….une rencontre est fort possible.
        Peut-être à un de ces jours. Ne dit-on pas « il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas »!!

        • elodie

          Je suis au Montagut c’est dans les Hautes-Pyrénées, au dessus de Betpouey et Viella, mais pour le moment il y en encore pas mal de neige donc les troupeaux restent en bas en attendant, vivement qu’elle fonde.
          Peut-être que nous nous verrons, en tout cas on adore discuter avec les randonneurs, c’est toujours sympa

          • Jean73

            C’est noté Elodie…cela fait un peu loin de ma Savoie….mais on ne sait jamais. Je cherche toujours des montagnes cool et tu viens de m’en présenter une.

  • Jean

    Snif…Personne pour me répondre ?
    Je réessaie :
    Bonjour,
    quelqu’un pourrait-il me donner un aperçu des localisations principales de patous dans l’Oisans.
    Est-il présent sur les sentiers de rando classiques, comme l’Alpe de Villar d’Arène, le plateau d’Emparis depuis le Chazelet vers le lac Lérié, etc etc…
    Un grand merci à tous et…vivement un peu de soleil

  • Alexis

    Je viens de m’installer sur Grenoble (pour la rando entre-autre). Ces problème avec les patous,cela refroidi, sutout sur la Belledonne d’après ce que j’ai vu. Il n’est pas possible de mettre en pâturage les bêtes à l’écart des sentiers fréquentés. Ou alors créer un site internet qui localisent géographique les troupeaux accompagnés de patous ? Après les accidents de 2012 en Belledonne est-ce que des mesures sont prévus pour la saison 2013 ?

    • Jérôme

      Bonjour,

      il est parfois possible de faire chômer les bêtes à l’écart des sentiers et c’est ce que nous conseillons. Mais ça n’est pas toujours possible surtout dans des vallons escarpés comme ceux de Belledonne.
      Je travaille actuellement sur ce type de carte, j’espère qu’elle sera prête pour le milieu d’été.
      Oui des mesures ont été prise pour 2013. Les problèmes ont concerné un seul alpage. Les chiens qui ont causés ces problèmes ne remonteront plus.

      Cordialement,

      • Alexis

        Vous pourrez communiquer l’adresse url du site quand la cartographie sera en ligne ? Elle aura quelle couverture géographique (l’Isère ?) ? Au fait vous travaillez sur quel type d’outil pour réaliser cette cartographie ? SIG, DAO ?

        • Jérôme

          effectivement je la diffuserai sur ce site dès qu’elle sera faite. Mais nous en sommes au tout début du processus. Nous pourrions rencontrer des oppositions des élus des communes où ils y a des chiens et qui auraient peur qu’une telle carte impacte la fréquentation touristique sur leur communes. Donc rien n’est encore fait et il va certainement falloir être patient, ça n’est pas si simple que ça n’y paraît. L’objectif est de couvrir toute l’Isère. Ce n’est pas moi personnellement qui vais réaliser la carte mais ça devrait être du SIG.

          • Alexis

            Je suis moi même sigiste dans une collectivité territoriale, c’est pour cela que je posais la question. Donc on peut constater que les élus aussi cela les contrarie l’utilisation des patous, il semble alors évident de mieux cadrer leur utilisation. Il y a une chose qui m’intrigue, pourquoi les patous ne restent t-ils pas à la bergerie (sauf la nuit bien entendu) quand les troupeaux sont à proximité des sentiers fréquentés, chacun sait que le loup est très craintif et ne s’approche pas de l’homme.
            Moi même je n’ai encore jamais eut de problèmes avec les patous (normale, je viens d’Alsace et dans les Vosges il n’y a que des vaches), mais je trouve que sur ce forum il y a quand-même beaucoup de plaintes. Je ferai mon retour d’expérience à l’automne après avoir fréquentés les alpages de l’Isère.

  • jean35

    Bonsoir,

    Je pensais aller randonner en Vanoise mais ces histoires de patous m’effraient. Je n’ai encore jamais été mordu mais à plusieurs reprises j’ai du faire 1/2 tour … (impossible de contourner le troupeau …) … journée gachée (rien de grave bien sûr) et maintenant je m’interroge …
    Y-a-t-il des endroits où l’on peut randonner sans être menacé par ces chiens ? je pensais aller du côté de l’Iseran .. Bonneval sur Arc …
    merci pour vos conseils

    • Alexis

      Généralement en Vanoise (enfin en tout cas à Pralognan), c’est plutôt des vaches qu’il y a dans les Alpages qui eux ne sont pas gardés par des patous.

      • jean35

        Merci Alexis. Si je peux randonner (à la journée) sans avoir peur des patous, cela me va bien. Pour les autres lieux, j’attendrais mi-octobre. J’imagine qu’entre le 15/10 et le 1/11, les troupeaux et donc les patous ne sont plus dans les alpages ?

    • Jean73

      Nous randonnons régulièrement en Vanoise, car mon épouse a une peur bleue des patous. Pas de problème en Haute-Maurienne ou Haute-Tarantaise (Bonneval sur Arc ou Val d’Isère). Ces secteurs sont protégés et comme le dit Alexis, on rencontre plutôt des vaches que des moutons !!
      Personnellement, nous n’avons pas vu de troupeaux de moutons sur Pralognan (là, il y a de superbes ballades), Champagny en Vanoise, Méribel, Les Ménuires, tout le secteur de Tignes/val d’Isère et Sainte Foy (en fait, une grande partie de la Tarentaise). De l’autre coté, Bonneval et l’Ecot…secteurs de Valmeinier et Val Fréjus (sauf la Belle Plinier) aucun Problème.
      Sinon, comme tu le dit, lorsque le froid arrive et que les bergers redescendent leurs bestioles et cela jusqu’aux chutes de neiges, tu peux aller n’importe où. L’année dernière, nous avons randonné jusqu’à mi-novembre…..
      Je pense qu’avec ces info, tu va pouvoir commencer…….cordialement.

      • jean35

        Merci jean73 pour toutes ces précieuses informations !

        • Paul

          Bonjour Jean 35 et jean 73,

          Il y a bien des moutons vers Bonneval-dur-Arc, je connais bien la famille qui est à l’alpage du vallon de la Lenta (en montant au col de l’iseran,au dessus de Bonneval) . Nous avons des moutons et eux aussi, mais ils ne m’ont jamais dit qu’ils utilisaient de Patous. Les chiens qu’ils ont sont des chiens de troupeau type Border. A priori aucun problème dans ces coins là, donc.

          • Catherine

            Bonjour,
            Pour ce qui concerne le secteur Bonneval sur Arc/l’Ecot, c’est là que j’ai connu voici deux semaines avec une amie ma première mauvaise rencontre avec le Patou. « Les », devrais-je dire car ils étaient deux. Nous marchions sur le chemin de la Duis qui mène ensuite soit aux sources de l’Arc, soit au refuge du Carro. Itinéraire très fréquenté l’été. A l’aller, nous avons été averties de la présence de Patous par leurs aboiements. Ils étaient bien 400m plus haut dans la montagne avec le troupeau. Mais au retour, toujours par le même chemin, les chiens ont dévalé la pente et, montrant les crocs, se sont littéralement jetés sur nous qui marchions calmement. Nous nous sommes efforcées de rester le plus calme possible (plus facile à dire qu’à faire !) mais les chiens sont arrivés par l’arrière et je fus mordue à deux reprises en haut du mollet. Plus loin nous avons rencontré une dame de Bramans, qui, en VTT, fut aussi très choquée par l’attaque des Patous qui l’ont « escortée » sur 100m après qu’elle eut réussi à faire demi-tour. Puis ce furent trois randonneurs qui nous suivaient et nous ont rejointes qui en ont aussi fait les frais. C’est un épisode marquant et traumatisant et il est évident que, pour avoir attaqué tous ces randonneurs qui passaient ce jour-là – et alors que le troupeau était haut dans la montagne, ces chiens sont agressifs et dangereux. Aussi loin du troupeau nous ne représentions nullement un danger pour celui-ci ! Le chemin à cet endroit est large et emprunté en 4X4 par les alpagistes…. C’est donc l’incompréhension suivie d’une certaine colère, tout de même. Comment, dorénavant, randonner en montagne en toute quiétude ? Un jour où l’autre des mesures devront être prises car « pas mal » d’incidents de ce genre ont eu lieu au cours de l’été en Haute-Maurienne. Si les bergers ont légitimement à coeur de protéger leurs troupeaux contre une éventuelle attaque du loup, les randonneurs doivent, légitimement eux aussi, pouvoir prétendre à des sorties nature en toute tranquillité.
            Méfiance, donc, sur ce secteur…..
            Cordialement.

  • Glops

    Bonjour,

    je rentre de 18 jours dans le Jura en (relative) autonomie (Genève -> Saint-Hippolyte, près de Monbéliard, + ou – le GR5©) et pas de Patous vu qu’il n’y a pratiquement que des vaches.
    Par contre, méfiez-vous des tiques qui sont voraces cette année ! Spécialement dans la vallée du Doubs à partir de Villers-le-Lac. Dans les alpages (> 800 m.), pas de soucis pour le moment mais se méfier des herbes hautes si la température grimpe.
    Pourquoi se promener dans des coins jolis, certes, mais pas cool pour nous et nos copains chiens de ville ? La France est belle partout !

    • Alexis

      En Isère aussi les tiques sont furieuses en ce moment. Au mois de juin j’en ai attrapé deux fois (en Chartreuse et dans l’Oisans) et dimanche dernier ma fille en a ramenée une aussi qu’elle a attrapé au Col de la Charmette à plus de 1200 m d’altitude ! Elle montent de plus en plus haut. Entre les patous et les tiques on vit une époque de plus en plus contraignante pour les randonneurs !

  • Mounette

    A choisir je préfère quand même la »morsure » d’une tique que celle d’un patou !!…

    • Alexis

      Attention à la maladie de Lyme avec les tiques qui commence à toucher beaucoup de monde en France, principalement en Alsace, mais la Franche Comté et les Alpes commencent à être sérieusement toucher. De plus la Méningite Encéphalite à Tique (MET) qui vient d’Allemagne et de Suisse commence à faire son apparition en France (Vosges, Alsace et Jura) et cette infection est encore plus grave que la maladie de Lyme, elle n’est pas curable mais un vaccin préventif existe.

  • Marie-Claire

    Bonjour,

    Hier lundi 07 Juil 13. 2 amies et un petit chien. Au programme rando départ Parking du bois de Gourdon vers le Haut montet( radar) en passant par l’école de parapente.
    À l’aller au niveau de l’embarnier on entend les cloches ==> on fait donc un détour d’un autre monde pour contourner. Rallonge de 1km en montée, infestée de mouches= piqûres de taons.
    Au retour après 4 h de marche tout en montée, on entend le troupeau et on le voit plus bas. Je fais l’éclaireuse car ma copine est terrorisée pour son petit chien. Je tente quand même de passer en premier.
    Au détour du chemin de rando 2 patous face à moi qui me crient dessus. Impossible d’avancer. Je préviens ma copine plus haut qui est apeurée.
    Seule solution: retour en arrière (on remonte) vers l’école de parapente. Pour rejoindre la voiture, la seule possibilité est prendre la route goudronnée pendant des kilomètres. RAL LE BOL on appelle pour que l’on vienne nous chercher en voiture.
    Petit exemple d’une Rando ratée (même pas en haute montagne) départ 666m arrivée 1300m.
    L’automne et l’hiver aux mêmes endroits et plus haut sur le plateau du Cavillore, se sont les chasseurs qui nous barrent la route.
    On ne peut simplement plus se balader.

    • Marie-Claire

      Au fait on est dans le 06 à côté de Gourdon au dessus de Grasse et ce n’est pas la première fois que l’on rencontre ce troupeau et ses patous.
      Quand j’ai appelé le berger pour qu’il retienne ses chiens juste le temps que nous fassions nos 100 m sur le chemin de rando…évidement aucun retour. Le silence de la montagne.

      • jean35

        Le berger était donc présent ? (vous l’avez vu ?). Si tel est le cas et qu’il n’a pas bougé pour vous permettre de passer en sécurité, je trouve cela scandaleux … pas moyen de faire remonter l’information ?

  • fabrice

    le patou est un chien qui a vecu depuis sa naissance dans un troupeau de moutons .heureusement que l’idée n’est pas venue de faire naitre des moutons dans des chenils…….

  • nath

    ça fait peur tout ça….ça me désespère, même
    J’habite la Savoie, suis une femme de 47 ans qui se balade/ petite-randonne (^^) souvent seule, j’ai très peur des chiens.
    Pas encore eu de « mauvaise rencontre », pas envie de commencer maintenant.
    Où aller ???? Sachant que j’ai maintenant un chien (bonne thérapie pour moins les craindre, mais de là à faire face à un Patou…. magnifique chien par ailleurs), que j’aime les endroits peu fréquentés, silencieux (ah oui, surtout), au-dessus de 2000 m en été…………… Je ne suis pas une consommatrice de montagne, j’aime m’y intégrer.
    Toutes les idées sont les bienvenues, merci
    Je ne vais pas maintenant alimenter le débat sur le sujet; jusqu’à présent je pensais le Patou comme une nécessité et sans grand danger (à par une grosse trouille !); je ne sais plus trop quoi en penser.

    • philippe

      Je ne veux pas être trop pessimiste mais la compagnie d’un chien ne ferait qu’accentuer le côté agressif de ces maudits patous… D’ailleurs les informations à ce sujet mettent bien en garde de le tenir fermement en laisse.
      Je pense Nath que le mieux est de se renseigner où il y a troupeau/patou et d’anticiper à leur vue pour contourner très largement…
      Le hic c’est parfois des surprises après un col par exemple…

    • Ludo

      Lorsque l’on sait qu’il y a des chances de croiser des troupeaux gardés pas des patous, il est clairement déconseillé d’amener son chien avec soi, il risque de vous mettre en danger et de se faire lui même attaquer par les patous du troupeaux.
      Mais ce chien est très utile, le problème est qu’il a du mal à graduer sa défense, après tout ce n’est qu’une bête… .
      La présence plus constante des bergers en période estivale pourraient permettre de gérer un peu mieux les croisements randonneurs/patous.

  • fabrice

    En rando le week end passé sur les plateaux du vercors,j’ai croisé de bon matin un troupeau assez « consequent » .Pour le mener, 8 patous ( je dois dire tres aguerris) et d’autres chiens. Cela vous donne la taille du troupeau…j’ai gardés mes mollets et ai pu apprécié le thé offert par le berger.L’equation est assez simple me semble t il ,le patou surveille le troupeau , le berger surveille le patou .il en va de nos mollets bien utiles en rando . petite methode, peut être …..(le chien aboi la caravane passe) .

    • philippe

      Quand le berger surveille les patous c’est la situation idéale !… mais dans la majorité des cas, j’ai vu un tas de patous mais rarement de bergers !

  • jean35

    de retour de vacances en haute tarentaise, j’ai été agréablement surpris … pas de rencontres avec des patous au cours de mes randonnées.

  • will83

    Rencontre avec des patous qui aurait pu tourner au drame ! En vacances à Beauvezer (04) dans le Val d’Allos, je décide de grimper au Couguyon par le sentier GRP du pays du Haut Verdon. Au niveau de la barre des Chabrières, sur l’alpage menant au Cougouyon en PLEIN MILIEU DU SENTIER, j’aperçois au loin un troupeau d’une centaine de moutons, sans le berger, mais avec plusieurs patous. La seule possibilité pour continuer ma rando est de traverser le troupeau mais en bon randonneur averti, je préfère faire demi-tour, frustré.
    Le lendemain, nouvelle rando sur l’autre versant de la vallée avec ascension du Pic de Mal Ubac, toujours depuis Beauvezer par le GRP. Tout se passe bien jusqu’à la crête Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de tomber sur un troupeau de mouton qui se trouvait sur le versant, invisible depuis l’ascension. Pour plus de précision, le troupeau se trouvait au NIVEAU du panneau directionnel du GRP de Pays alors qu’il y avait des pâturages à perte de vue, très éloignés du sentier. D’un coup mon sang se glace, des aboiements et deux patous qui surgissent vers moi en courant. Un reste à distance, le second s’approche à dix mètres. Reprenant mon courage et de toute façon sans autre possibilité que d’affronter le danger, je mets en pratique les conseils. J’écarte mes bâtons et je parle calmement au chien, je recule doucement en continuant à lui faire face. Il était très agressif et virulent mais j’arrive petit à petit à reculer (dans un pierrier dangereux au passage) sans que celui-ci ne bouge. A distance raisonnable, je me retourne et attaque doucement ma redescente, tout en tournant la tête pour éviter d’être attaqué par l’arrière. Et bien sûr PAS DE BERGER. Quel énorme STRESS avec vacances gâchées car je n’ai plus randonné de la semaine. Je randonne seul et à 2000 mètres, attaqué par des patous, sans liaison téléphonique, je me mets en danger irrémédiablement.
    Je suis allé me plaindre à l’office du tourisme de Colmars les Alpes, les troupeaux se trouvant sur le sentier GRP entretenu et balisé par le comité départemental du tourisme et le conseil général. Les employés ont reconnu que les patous étaient un vrai problème pour les randonneurs avec une baisse importante de la f’réquentation des sentiers. J’ai rempli une fiche d’incident qui sera transmise aux autorités de tutelle du ministère de l’agriculture.
    J’ai également décidé de déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui par manquement délibérée à une obligation de sécurité ou de prudence en saisissant directement le Procureur de la République local.
    Je n’ai rien contre les patous ni contre les chiens en général. Comme tout randonneur, j’aime la nature et les animaux. Je proteste contre l’utilisation faite du patou en montagne qui est un véritable scandale. En effet, la plupart des bergers eux mêmes reconnaissent l’inutilité de ce chien face au loup. Mais en cas d’attaque de leur troupeau, les bergers ne sont pas remboursés par l’état si le patou n’était pas présent. De plus, l’état leur verse des subventions énormes pour élever et entretenir des patous.
    Au delà de dissuader, voire de mordre les randonneurs (des dizaines et dizaines de cas chaque été dans le Mercantour et Alpes du sud), la patou est une véritable catastrophe écologique pour les marmottes qu’ils tuent et mangent.
    ALORS, il y en a marre que nous ne puissions pas profiter de nos montagnes, patrimoine de tous, en toute liberté et d’autant plus sur des chemins officiellement balisés.
    Un conseil : déposer plainte systématiquement et d’autant plus si par malheur vous étiez mordus.

    • Valentine

      Bonjour,
      Pourriez vous nous communiquer la copie de votre courrier de plainte ? Même sans être mordue, la plainte est elle recevable ? Vous avez tout à fait raison, cette situation est intolérable. Nous avons plusieurs fois nous aussi rebroussé chemin pour éviter d’être mordus. Une fois dans le Mercantour, un ami, qui a pourtant suivi les conseils de prudence à la lettre a tout de même été mordu. Il n’avait ni crié, il n’avait pas non plus de bâtons à la main et il faisait demi-tour. Les gendarmes ont refusé de prendre sa plainte sous prétexte qu’il n’avait pas de certificat médical. Il n’a pas donné suite. Qu’attendent les pouvoirs publics ? Un drame ? Ils ne pourront pas dire cette fois ci qu’ils ne connaissaient pas le problème.

    • jean35

      Merci pour ce témoignage … ces histoires de patous deviennent vraiment préoccupantes mais cela n’a pas l’air de préoccuper les responsables politiques. Pour ma part, je choisis le lieu et les dates de mes vacances/randonnées pour éviter ces patous … mais pour combien de temps encore. Faudra-t-il attendre un accident grave (mort d’un randonneur ?) pour que le problème soit mis sur la table ?

      • william

        Le lobby des éleveurs et tellement puissant que même la justice n’ose s’y attaquer. Malgré qu’il y a quelques semaines, en Maurienne, une femme miraculée gravement mordue a eu a la vie sauve grâce à l’intervention de l’hélicoptère, la justice reste indifférente et poursuit son œuvre en continuant de relaxer les alpagistes.
        En juin dernier, sur la commune de Montgellafrey en Maurienne,un chien Patou avait mordu un joggeur qui courait à proximité d’un troupeau de moutons gardé par le canidé. Son propriétaire, un alpagiste de 52 ans, comparaissait lundi après-midi devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour blessures involontaires.
        Dans son réquisitoire le procureur de la République n’a retenu aucune négligence de l’alpagiste qui au final a été relaxé.
        Tout va bien !

        • elodie

          En même temps, c’est l’Etat qui leur à fait mettre les patous donc c’est normal qu’il soit relaxé.

          • Olivier

            Donc il faudrait attaquer l’état pour les dangers de sa réglementation : il semblerait qu’il y ait des précédent dans d’autres domaines de la santé …..

  • Roger

    Une solution a posteriori : faire un maximum de publicité négative sur l’endroit visité (et laisser les traces sur le net, FB etc), à force d’impacter le sacro saint tourisme, ca brisera peut-etre la loi du silence …

  • jean73

    Dernières nouvelles!!
    Pour ceux qui veulent randonner sans crainte des patous voici deux endroits testés ces derniers jours:
    En Tarentaise,parking du Chenal d’où plusieurs randonnées sont à faire (lac du Clou, pointe de la Foglietta,lac noir, col et pic du Rocher Blanc l’Archeboc pour les expérimentés…et bien d’autres).
    Toujours en Tarentaise,parking de la Savonne (petite route au départ de Sainte Foy Tarentaise).Là aussi, une grande série de buts à atteindre (lac du retour, lac du Fond, Col du Tachuy, col de Monséty..)et plein de variantes.
    Nous avons rencontré des moutons dans ces 2 vallées mais hors de question pour les bergers rencontrés de mettre des patous. D’après l’un d’eux: »c’est une véritable merde »!!! ce qui veut tout dire sur le regard porté par ces VRAIS bergers sur ces chiens et qui font en moyenne 1000 mètres de dénivelé tous les jours pour suivre le troupeau avec leurs Border-cooly (excusez l’orthographe).
    Il faut dire que dans ces vallées, on préfère le tourisme aux patous (dixit certains riverains). Et personnellement,nous n’avons eu aucun problème entre Beaufortain et Tarentaise.
    Cordialement à tous.

  • Fred

    En 2008, un sénateur attirait l’attention du ministre de tutelle sur les dangers du patou, sans aucune réaction des pouvoirs publics. Depuis 2008, le nombre de patou (subventionné par l’état) s’est considérablement accru, le nombre de personnes attaquées ou mordues par ces chiens est en considérable augmentation, et de plus en plus de moutons sont tués par le loup chaque année. Cherchez l’erreur !

    Question écrite n° 05471 de M. Thierry Repentin (Savoie – SOC)
    publiée dans le JO Sénat du 04/09/2008 – page 1751
    M. Thierry Repentin attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de la pêche au sujet des moyens de protection mis à disposition des éleveurs d’ovins, et en particulier au sujet des chiens « patous », gardiens des troupeaux. Cet été, comme l’été dernier, des touristes mais aussi des habitants des vallées de Savoie ont été victimes d’attaques et de morsures de la part de ces chiens. Bien conscient de l’obligation qui est faite aux éleveurs de posséder de tels chiens afin de protéger leurs troupeaux des prédateurs, nous ne pouvons ignorer les conséquences de ces attaques sur la fréquentation touristique de notre territoire et sur la responsabilité engagée des élus locaux. Des conseils municipaux ont d’ailleurs choisi de délibérer afin d’alerter les pouvoirs publics sur leur difficulté d’assurer sur leur territoire une coexistence apaisée entre la présence des « patous » et des randonneurs. Les « patous » posent également un problème de gestion aux agriculteurs, tant au niveau de la sécurité et de la responsabilité qu’au niveau de la charge de travail représenté par l’animal. Le rapport sénatorial d’information n° 168 (2007-2008) diagnostiquait l’adaptation des dispositifs de défense actuels. L’exemple des chiens « patous » était cité, préconisant à leur égard, un accompagnement de leur usage par les ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie. Il souhaite connaitre quelles actions le Gouvernement entend donc mettre en œuvre afin d’assurer la sécurité des randonneurs tout en préservant l’indispensable élevage de montagne, du prédateur.

    • fabrice

      « et de plus en plus de moutons sont tués par le loup chaque année. Cherchez l’erreur ! »…ce gros malin de patou alors!!!!!! ……….c’est lui qui mange les moutons en douce 🙂

  • Gummibaerli

    Jamais eût trop de problèmes avec les chiens de berger qui sont en général bien mieux éduqués que la plupart des chiens à sa mémère que l’on peut rencontrer en montagne.

    Dans des pays où la menace des loups ou des chiens errants est quotidiennes, comme la Roumanie ou la Bulgarie, les chiens de bergers sont vraiment super à condition de savoir bien se tenir. Et la nuit, le mieux est de demander au bergers la permission de camper dans leur périmètre pour éviter les attaques de chiens errants ou de loups. Et cela est vraiment impressionnant d’entendre les batailles nocturnes entre ces chiens et les loups.

  • Laurent

    Bonjour,

    De retour d’un rando dans le Vercors, la peur de ma vie ! Alors que nous longions un troupeau, deux Patous courent vers moi don un, crocs en avant et poil bien dressé ! Le berger me dit de ne pas bouger, sauf que je visualise déjà la morsure et le ratage de ma course (ils sont à moins de 5 m) ! Donc, je gueule, un pied en avant (un des chiens a pris un bon coup sous la mâchoire, ça l’a calmé !). Je sais que ce n’est pas une solution, mais, conjugués aux appels du berger (je l’ai trouvé un peu coulant avec ses chiens, mais bon !) j’estime que tout ça m’a évité la morsure (on était à 3 heure de marche d’une route …). Je ne tire pas de conclusion générale de tout ça, mais je considère, au vu de cette expérience, que le patous sont au moins fantasques ! Nous les avions vu une heure plus tôt, près d’un gite, et ils recherchaient des caresses, qu’ils on obtenu …

    Cdlt.

    Laurent

  • Xav

    Bonjour,
    ce week rando dans le mercantour, petite boucle Lac de Téacolpas, Pas des Ladres, notre dame de fenestre et retour le deuxième jour par la cime du Pisset.
    Sur le chemin un premier patou croisé pas très commode, 1er détour a flanc de colline pour continuer mon chemin, un peu plus tard, un deuxième, plus cool, mais bon, petit détour quand même et quelques instant après trois patous se précipitent sur moi et m’encerclent, vraiment très agressifs, sans mes bâtons, qu’ils ont pris en travers de la g… j’aurai pu y laisser un bout de mollet. finalement j’ai du faire demi tour et rentrer par le sentier de la veille. Mais est ce normal de croiser ces « monstres » dans un parc protégé celui du Mercantour en l’occurrence) où les chiens sont interdits ?
    Et pendant que les moutons sont gardés par ces chiens enragés, les bergers ils sont ou ?

  • JJ

    Je me suis aussi affronté aux patous lors de randonnées, notamment dans le Vercors où les troupeaux sont partout sauf dans les prés cloturés. Les patous sont là pour protéger les troupeaux des loups, mais pas pour garder les troupeaux qui est l’attribution des bergers. Le vrai problème est donc l’absence des bergers sur le terrain afin de servir de « médiateur » entre les patous et les randonneurs. Pourquoi en france ne sont-ils pas avec leurs troupeaux comme dans les autres pays européens ? J’ai une idée, mais je n’ose pas la formuler !

  • fabrice

    il faut oser….personnellement mes pensées vont directement à tous ces pauvres postiers,cyclistes,et autres coureurs qui dans les villes se font courser par le chien du jardin, dont on à oublié de fermer le portail……

  • jean35

    Encore un accident entre le refuge de l’arpont et entre deux eaux en vanoise … à lire sur le dauphiné libéré ..

  • Sam

    Bonjour,
    cette semaine dans le val d’allos, au dessus du village de la Foux plus précisément, j’ai croisé 3 patous… Venant sur moi en aboyant, j’ai appliqué ce que j’ai pu lire ici ou là et la rencontre ne s’est pas finie en morsure!!! Suis resté à ma place pendant que le troupeau traversait le sentier.Une fois passé, un des patous est revenue vers moi, sans aboyer et en me reniflant puis parti à la suite de son troupeau comme s’il m’avait donné le « feu vert ».. J’ai attendu une vingtaine de minute pour reprendre ma randonnée..

  • Ludo

    Vous soulevez la bonne question, en effet, les patous sont un peu livrés à eux mêmes et font avec leur « intelligence » de chien, respecter le « périmètre » de sécurité autour du troupeau.
    J’ai remarqué que le patou s’agace vite quand il doit plusieurs fois se déplacer pour venir repousser des randonneurs.
    Pour ne pas « dévarier » le/les patous, essayer de passer en un seul groupe de personne, et pas éparpillés.
    J’ai moi même eu à faire à des patous lors de rando et jusqu’à maintenant aucun ne m’a attaqué ni mordu mais je touche du bois…
    Je conseille aussi aux randonneurs de ne pas prendre leurs chiens si ils doivent passer à proximité des troupeaux gardés par des patous qui logiquement vont venir vers votre chien et risque de l’attaquer.

  • FX

    Bonjour ! J’ai ete pris pour cible par un patou aujourd’hui. Meme si l’attaque n’a pas ete aussi violente (heureusement) que certains recits ici.

    Je me balladais simplement dans les montagnes au dessus de Greolieres (pres de Grasse, 06), en marchant le long des pistes reservees au ski l’hiver. En descendant apres 4 heures de marche j’ai croise un troupeau garde par 5 patous. Ils occupaient tout le flan de colline a cote de la piste sur des dizaines de metres. Comme je n’avais que ce chemin devant moi et qu’il n’y avait pas de mouton sur la piste, j’ai decide de faire confiance aux chiens et descendre calmement.

    Tete baissee, en silence, je marchais lentement en longeant le troupeau (SANS m’en rapprocher). Ca n’a pas rate, 1 patou a commence a grogner, les autres ont aboye, avant que je puisse reagir un d’eux s’est elance sur moi a toute vitesse. Il allait visiblement me sauter dessus. J’ai eu le reflexe de lever les bras en apaisement en disant tres doucement « Mais arrete, arrete ». J’ai eu de la chance, le message est passe, ca a fait hesiter le patou juste assez pour qu’il ne saute pas sur moi. A la place il allait pour me mordre la jambe, j’ai recule, suis tombe a terre, vite releve et parti sans me retourner sous les aboiements.

    Alors voila je ne suis pas au fait de tous les problemes des bergers. J’ai du respect pour les patous, je les trouve beaux et noble il faut bien dire que ce ne sont pas des betes sanguinaires. Mais est ce qu’ils sont dangereux ? Oui. Etant donne leur intelligence de chien et une grande propension a ATTAQUER les intrus, ils peuvent etre dangereux. Personnellement je n’ai pas eu a faire a un chien hyper mechant. J’ai essaye d’avoir une conduite raisonnable. Et pourtant heureusement que l’affrontement avec le patou a pu etre evite, parce que si j’avais du me defendre et esquisser des gestes de bataille, je me serais retrouve seul face a 5 de ces betes. Et ils m’auraient laisse en sang a une heure du village..

    Je suis moi aussi revolte par l’absence du berger pour controler ses chiens, surtout vu le passage tres proche du village de son troupeau

    • jean35

      Content pour toi que cela se termine bien (ou disons sans trop de mal …). Est-ce que tu envisages de porter plainte ? à mon avis, il faut le faire … et faire du bruit sur ce qui t’es arrivé parce nous ne sommes probablement que quelques passionnés à lire ce site (au passage, merci à l’auteur du site).

  • Rémi Bridot

    Nous nous sommes fait agresser par des gros chiens de berger de type berger d’Anatolie le 21 aout 2013 au dessus du lac Miroir vers Ceillac dans les Hautes Alpes, les chiens nous ont repéré en premier alors que nous étions à 300 mètres de distance et que nous n’avons pas vu ni troupeau ni berger, un des deux chiens nous a chargé directement et m’a mordu ensuite il s’en est pris à ma femme et mes deux garcons de 16 et 19 ans, mon fils ainé lui a fait face en le menacant d’un baton et en criant très fort le chien était à 5 mètre de lui et grognait il a fini par faire demi tour et cela c’est terminé. Je suis surpris que le berger ne soit pas intervenu ne voyant pas ses chiens et surtout à la suite des cris qu’il aurai du entendre normalement.
    J’ai déposé une plainte auprès de la gendarmerie.

  • Sylvie

    Bonjour,

    Evitez également le secteur de la pointe de Chaurionde dans les Bauges. Malgré ce que dit l’office du tourisme, il y a toujours un troupeau gardé par 2 patous, j’ai dû faire demi tour avec mes enfants (ils ont aboyé à 5m, mais n’ont pas attaqué). Intolérable dans un tel secteur touristique !

  • denis

    Je suis surpris à la lecture de tous ces commentaires de la « retenue » manifestée par ces chiens même lorsqu’ils sont agressifs.
    Il n’est jamais fait mention de drame comme on en relève de temps en temps dans nos villes avec mort d’homme par des animaux déchaînés dont le but est de tuer. Cela est particulièrement majoré quand les chiens sont en bande.
    Là, plusieurs patous ( jusqu’à 4 à 5 cités dans les commentaires) se contentent de manifester leur agressivité par des menaces et, au pire, des morsures aux mollets sans arrachements ou délabrements majeurs comme un vrai chien d’attaque peut en faire.
    Un randonneur craintif sans baton, seul face à 4 patous devrait normalement être mis en pièce un peu comme les marmottes citées dans deux commentaires et pourtant il n’en est rien. C’est au pire une morsure au mollet suffisamment modeste pour ne pas handicaper et permettre le retour.
    N’ayant jamais été confronté à des patous, je crois qu’une confrontation qui ne serait que fortuite et occasionnelle se passerait au mieux en veillant à ne pas provoquer l’animal et en faisant preuve de patience.

    • jean35

      Bonjour, intéressant point de vue. Peut-être est-ce parce que ces patous ne sont pas dressés … du coup, ils ne respectent pas les randonneurs et peuvent les menacer car ils considèrent qu’ils sont un danger pour le troupeau. Mais dans le même temps, ces patous n’ont pas été dressés non plus pour attaquer d’où le « caractère relativement bénin » des blessures infligées ? je mets des guillemets car connait-on réellement la gravité des blessures ?

      • Alexis

        Cela se voit que vous vous n’êtes jamais fait mordre par un chien jusqu’au sang. Il faut savoir que la moindre morsure au mollet ayant atteint le sang implique qu’il faut se rendre à l’hôpital pour se faire soigner et pour se faire administrer immédiatement 1000 g d’antibiotique pour éviter une infection. Par la suite vous devez prendre pendant 10 jours 3000 g d’antibio. Je vous explique pas la fatigue. Une morsure soit disant bénine, n’a rien de bénin. C’est du vécu pour ma part, simple morsure d’un berger allemand et quand je me suis présenté aux urgences moins d’une heure après l’attaque, l’infection au mollet avait déjà commencé. Je rajoute que j’avais porté plainte et que j’avais obtenu 800 euros de dédommagement de la part de l’assureur du propriétaire.

        • denis

          Un berger allemand ce n’est pas la même chose son attaque peut-être très agressive et aboutir à ce que je citais: « arrachements ou délabrements majeurs » au mollet mais aussi, assez souvent, aux bras et au coude (le chien essaie de vous mettre par terre) et justement je constatais que le patou était plus modéré, sa morsure étant décrite le plus souvent dans les commentaires comme un pincement.
          D’ailleurs cette prise au bas du mollet sans aller jusqu’au sang est habituel chez les chiens de berger; j’en ai vu un chez un éleveur qui ramenait les chevaux comme ça en contournant par l’arrière pour pincer le tendon d’achille et rien que de le voir les bêtes filaient droit. J’imagine que la technique est la même pour des moutons récalcitrants…ou des promeneurs.

          • Alexis

            Oui je voie ce que je voulais dire, mais par rapport aux attaques habituelles des bergers allemands comme vous décrivez (qui était en fait batard) je n’ai qu’une « petite’ morsure », juste un croc qui s’est enfoncé d’1 cm dans ma chaire mes suffisent pour aller à l’hôpital. Ce qui m’interpelle toute de même, c’est que d’après les témoignages de ce forum, des personnes on tété mordu au sang. Si ce n’était que des pincement cela serait moins grave en effet, bien que quand il y a la frayeur. C’est vrai que personnellement je n’ai jamais eut de problèmes avec des patous, mais j’en n’ai jamais vu encore, sauf une fois dans la Vallée des Merveilles, mais les troupeaux étaient loin du sentier.
            A rappeler tout de même que les patous de la prairie du Pra en Belledonne ont posé tellement de problèmes qu’ils n’ont pas été remontés pour la saison 2013.

          • denis

            La gueule d’un chien quelque soit sa race est un vrai bouillon de cultures de microbes en tous genres dont certains sont toxiques.
            Toute morsure de chien « jusqu’au sang » donc même une simple éraflure du moment que la peau est franchie nécessite un traitement antibiotique à large spectre sérieux.
            Le mieux étant, même pour un simple pincement, de désinfecter le plus tôt possible la zone touchée au minimum avec de l’eau s’il n’y a rien d’autre et/ou avec un bon désinfectant à trouver à la pharmacie la plus proche.

        • julien

          La jeune femme en Haute Maurienne (Bessans de mémoire) qui s’était faite attaquer par 2 patous s’est trainée jusqu’à un refuge où elle a été hélitreuillée, à cause de la gravité des blessures (perte de sang importante). Donc le mythe des patous qui mordillent les mollets…

          • william

            le 19 août dernier, une randonneuse avait été attaquée par deux patous, à Termignon. Elle avait été évacuée par hélicoptère sur l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

          • jean35

            eh ben … je crois donc que j’ai écrit quelques lignes plus haut une belle c…… Toutes mes excuses.

        • Hélène

          1000g ????? 1000g = 1kg !!!!!!!!!

  • didier

    Dans l’idéal la coabitation semble la meilleure solution,seulement la presence de ces « gentils toutous »
    rend cette coabitation compliquée,perso je randonne pour le plaisir de decouvrir les beaux paysages de la montagne,et je le fais en respectant la grande dame,et pour avoir la paix,les troupeaux je ne m’en suis jamais préocupé,les laissants paitre au loin,c’est aussi tres joli a voir,jusqu’au jour ou deux
    adorables patous sont venus me tirer de ma reverie,devallant sur moi a la vitesse de l’éclair toutes dents dehors,ils me parraissaient pourtant tres loin,et je serais de toute façon pas passé au milieu,chose que je ne fais jamais,meme avec les vaches,toujours est t’il qu’ils etaient la,hurlants autour
    de moi,me bloquant,me bousculent,j’etais completement tétanisé par la peur,je pensais vraiment que j’allais y passer,cela a durer un moment ,puis n’en pouvans plus je me suis mis a hurler moi aussi et jai commencer a marcher a reculons,ils ont tout de meme finis par me laisser tranquille tout en me suivant tout de meme a distance et en aboyant,j’ai a ce moment la transpiré autant qu’en grimpant un 2000m et je n’avais plus de jambes pour regagner ma voiture,une horreur,j’ai compris ce jour la que je n’etais pas chez moi dans cette montagne que j’aime tant,je n’irai plus dans les endroits gardés par les patous durant les mois d’été,reste tout de meme 9 mois de l’année ou je peux me ballader peinard pour
    fleurter avec dame montagne,le pied

  • Alexis

    Votre billet est intéressent et ne m’étonne pas ! Cela confirme bien, que le problème vient de l’éducation des patous, et que la détention de ces chiens par les berger devrait-être bien mieux cadrée, d’autan plus qu’ils touchent des subventions. J’espère que ce message sera entendu par le Ministère de l’Agriculture est les DDT des départements concernés !

  • oscar

    A plusieurs reprises et ayant l’habitude des randos dans le Queyras, nous avons dans la coulette au dessus du val d’escreins été attaqué par 5 patous les deux premier venu à notre rencontre étaient calme comme souvent. Ce qui est intolérable c’est que le berger n’était pas présent. Impossible de passer sans rester sur le sentier qui était envahi par le troupeau de mouton. partager la montagne OK mais souvent les berger ne pensent qu’a eux et se fiche des randonneurs. les troupeaux sont chez eux ! ! !

    • philippe

      Le Queyras est infesté de patous, il y en a partout ! GROSSE VIGILANCE dans cette région ; Ayant été agressé (dans ce val d’escreins mais pas que), je sais ce dont je parle.
      Les loups sont de plus en plus nombreux mais n’ont jamais attaqué l’homme ; d’ailleurs très peu en ont même aperçus !
      Y’aurait pas une erreur quelque part, non ?

      • Christian

        Un étudiant italien de 27 ans, Mattia Tondelli, gardien de refuge en été, a disparu samedi 6 août 2011 alors qu’il était en randonnée dans le parc du Mercantour. Sa tête et deux de ses os ont été retrouvés au printemps suivant au bord d’une route en contre-bas de son itinéraire « rongés » par des loups.

  • Colline

    Bonjour,
    Merci pour cet article très instructif. J’ai lu également tous les commentaires qui suivent et soucieuse de ne pencher ni d’un côté ni de l’autre, malgré la conscience que j’ai, et du danger pour le pastoralisme du retour du loup et du danger pour le randonneur de la présence des patous, j’ai été fouiner sur le net et lu plusieurs textes intéressants que je vous invite à consulter. Même si cette connaissance ne changera rien aux problèmes des randonneurs que nous sommes, au moins permettra-t-elle, peut-être, d’apaiser les querelles stériles et se rendre compte, que là encore, le problème pour faire avancer les choses est essentiellement financier…

    – Un rapport du CERPAM qui date un peu (1996), Loup et pastoralisme, mais qui a le mérite de remettre les choses dans leur contexte historique:

    http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapp_Loup_CERPAM_11_97.pdf

    – Deux articles particulièrement intéressants pris sur le site Eleveurs et Montagnes et signés par Mathieu Mauriès qui est à la fois éleveur de chiens Montagne des Pyrénées LOF et berger (datés de 2011):

    http://www.eleveursetmontagnes.org/les-troupeaux/166-la-creation-dune-filiere-de-production-de-chiens-de-protection-montagne-des-pyrenees-lof-un-enjeu-pour-le-pastoralisme-

    http://www.eleveursetmontagnes.org/les-troupeaux/167-evaluation-du-potentiel-de-travail-de-chiots-montagne-des-pyrenees-destines-a-la-protection-des-troupeaux

    Bonnes lectures et bonnes randonnées!

  • Charles

    Bonjour
    Rien de plus juste que ce qui est écrit
    Ne pas hésiter à contourner de loin les parcs à animaux
    Effectivement quand on est sur un chemin très fréquenté les patous ne s’approchent que rarement
    Le mieux, passer au large et ignorer

  • Colette

    Je viens de lire tous vos com car je suis en passe de faire une réservation à Moustiers Sainte Marie près du Lac de Sainte Croix en Verdon afin d’aller y randonner avec mes 2 chiens calmes et éduqués. Renseignements pris auprès de l’office du tourisme qui me dit, » aller vous promener mais sans vos chiens »… ça ne m’intéresse pas ! J’adore les Montagne des Pyrénées, j’en possède depuis 30 ans mais je connais et j’imagine aussi leur force sans heureusement n’avoir jamais dû les affronter. Je vais donc écrire à mon « logeur » potentiel que je ne me rendrai pas dans cette magnifique région pour cause de patous mal gérés et suite à l’indifférence des intervenants du tourisme. J’aimerai tout de même pouvoir aller randonner en montagne, en France et avec mes chiens sans risque de tomber sur ces patous… Où faut-il aller ? Je vous remercie d’avance

    • philippe

      En Italie par exemple ?
      Il y a des loups (beaucoup plus qu’en France) mais pas de patous ! Zéro agression de loup envers l’homme…
      Dans cette bien triste France, il y a de rares bergers qui « gèrent » (?) des troupeaux de plus en plus gros, des patous partout (= un argent public gaspillé incroyable), et le loup progresse vitesse grand V…
      Chercher l’erreur !

      • elodie

        vous devez quand même savoir que le patou a été imposé dans les alpes pour garder les troupeaux. D’autres moyens ont été essayé pour protéger les troupeaux mais rien ne marche, pas même les chiens de troupeaux. On a entendu parler des ânes pour garder les troupeaux mais c’est pas hyper efficace non plus. Après je ne suis pas des Alpes donc je ne sais pas trop comment c’est là-bas.

        • jean73

          Désolé de répondre tardivement à ton post et content de te retrouver sur ce site. Depuis l’année dernière, où nous avons échangé des post, dans les Alpes, rien de changé. Au contraire…où l’on croyait que les troupeaux de moutons et leur « gardiens » avaient été « interdits »….ils sont revenu en force et on en trouve de plus en plus. Il faut croire que dans les Pyrénées, vous gérez mieux le problème que dans les Alpes et surtout que les liens Bergers-troupeaux-chiens de protection-randonneurs-prédateurs sont mieux utilisés. Chez nous, la plupart, montent du Midi (désolé, je suis d’origine languedocienne) et ces gens-là, se sentent très vite « chez eux » (donc tout le monde « oust »)….il faudra alors randonner du coté du Mont Ventoux ou dans les Maures-Estérel pour être tranquilles (et encore, attention aux feux de forêt)…J4espère un jour descendre dans ta région et profiter de la montagne et ses habitants. Cordialement à toi.

    • Ludo

      En effet, c’est un problème, il convient de trouver un endroit ou vous ne risquez pas de croiser des patous. Il est clairement déconseillé d’amener son chien dans des secteurs ou le patou est présent car vous le mettez en danger et vous également.

  • Muriel38

    Bonjour,

    Merci pour votre article mais…
    Ma mère vient à l’instant de se faire mordre le bras, au niveau du coude, par un patou croisé dans un chemin, sans aucune trace de troupeau !! C’est un sentier que nous faisons tous les jours ! Elle s’est arrêtée dès qu’elle l’a vu, elle n’avait pas de bâton, elle s’est rangée pour le laisser passer mais je crois qu’elle a adopté l’attitude « ben alors t’a perdu ton maître ? » et il lui a gnaqué le coude ! Avec un « oh !! » elle a retiré son bras et le patou est parti.

    Est-ce qu’un système à ultrasons que l’on voit en vente un peu de partout (à garder dans la main pour dégainer à temps !!) fonctionne d’après vous ???

    Merci pour vos réponses. Ma seule crainte quand je vais marcher ou courir dans les sentiers autour de chez moi, c’est de tomber sur des chiens, quels qu’ils soient !! J’ai d’ailleurs souvent fait demi-tour pour ne pas les croiser :o/

    Muriel

    • will.83

      Bonjour Muriel, je comprends votre appréhension. Lorsque je cours, les chiens sont ma préoccupation principale. Il faut en finir avec la divagation. Appelez sur place la gendarmerie ou la police municipale en disant qu’il y a un chien dangereux, communiquez son signalement, essayez de découvrir la maison du propriétaire. Si vous êtes mordu faite intervenir les secours et les forces de l’ordre et DÉPOSER PLAINTE. Je ne pense pas que les systèmes à ultrasons soient efficaces sur les gros chiens. La seule chose contre les maîtres irresponsables : les toucher au portefeuille par des amendes pour divagation. Pour les patous, c’est encore plus problématique. La jurisprudence ne poursuit pas la divagation. Si vous êtes mordu, en gros on vous répondra que vous n’aviez rien à faire en montagne : LAMENTABLE ! L’été dernier, attaqué par des patous sur mes deux premières randos estivales, j’ai été dégoûté et je n’ai plus randonner pour le reste de la saison. Mobilisons nous, mettons la pression sur les élus locaux, les offices de tourisme; la Fédération Française de randonnée… D’autant plus que le patou est inutile, Lisez Var matin en ligne de ce jour et vous verres qu’un troupeau de mouton a été attaqué par les loups à Chateauvieux dans le Var : il y avait pourtant six patous présents parmi le troupeau. Malgré cela, le ministère de l’agriculture continue à subventionner par des sommes faramineuses les éleveurs pour acquérir et entretenir des patous. Randonneurs, coureurs, traileurs, mobilisons pour une montagne sans entrave à une liberté publique fondamentale : celle d’aller et venir.

  • will.83

    Les patous sont inutiles, en voici une nouvelle preuve – Source Var matin en ligne du 23/01/2014 « C’est une « nouveauté » dans le Haut-Var: le loup attaque désormais en plein jour. A preuve, la brebis tuée, les quatre autres à demi égorgées, sans compter les animaux disparus, ce mercredi matin entre 10 heures et midi à Châteauvieux. Les bêtes de Bernard Bellini, gardées par son fils Nans et sept chiens patous, ont été surprises alors que le temps était au beau fixe. Ce qui n’était pas jusque-là le cas puisque les rares attaques de jours avaient eu lieu alors que le temps était couvert et brumeux ».—–
    Malgré cela, le ministère de l’agriculture continue à subventionner par des sommes faramineuses les éleveurs pour acquérir et entretenir des patous qui ne servent qu’à mordre les randonneurs ou coureurs.

    • Ludo

      Cela ne veut pas dire que le patou est inutile, bon nombre d’attaques sont enrayées ou limitées par le patou, tout cela est difficilement quantifiable… Le patou est un animal, ne lui demandons pas plus qu’il n’est capable de faire.
      La solution majeure, c’est l’encadrement du patou par les bergers et ne pas les laissés livrés à eux-mêmes.

  • bernard77400

    Bonjour à tous.

    Suite à la lecture de tous ces commentaires j’apprends que bon nombre de randonneurs ont eu des problèmes avec les patous. J’ai noté que c’est le deuxième article le plus visité du blogue de François, c’est donc qu’il intéresse particulièrement.

    Pour ce qui me concerne, lors de mes randonnées en autonomie totale dans les Alpes et les Pyrénées je suis 24h/24 à l’extérieur, le plus possible dans des endroits isolés, et j’ai eu l’occasion à 3 ou 4 reprises de rencontrer des patous de très près.

    Mon témoignage est un non-événement car ce sont toujours eux qui sont venus auprès de moi pour faire connaissance, se faire caresser, ou plus simplement papoter. Dans tous les cas je n’ai pas bougé d’un poil jusqu’à ce que nous nous soyons présentés, mis en confiance et fait copain copain. Une fois j’étais assis sur un caillou, une autre fois à genoux pour démonter ma tente.
    Lorsque j’étais sur place pour un bon moment, levé de bivouac ou pause repas, je me souviens qu’ils m’ont tenu compagnie jusqu’à mon départ, probablement pour avoir l’œil sur mes agissements ou, plus banalement, attendre une pitance qui n’est pas venue.

    Il n’y a pas que les patous!
    Pareillement, un « Chien De Berger Des Pyrénées à Poil Long » m’a accompagné deux jours durant en passant une nuit sous l’avancée, puis il est parti pour accompagner d’autres randonneurs. Pas vraiment fidèle l’animal.

    Je pense qu’il en est des patous comme des gens, il y a des gentils et des méchants.
    Question d’éducation ?

    Lors d’une discussion avec un berger, celui-ci m’a dit qu’il ne fallait jamais lever un bâton contre un patou. Vraiment, qu’est-ce qu’ils peuvent être susceptibles !

    Puisque les plaintes individuelles ne paraissent pas avoir d’effet, ceux d’entre-vous qui ont été traumatisés par leur rencontre avec un patou peuvent toujours tenter de se faire entendre auprès des autorités responsables en faisant signer une pétition par des randonneurs et des locaux concernés. Avantage, les élus sont souvent plus sensibles à l’aspect quantitatif d’une sollicitation qu’à son côté rationnel. Peut-être les associations de randonneurs peuvent-elles aussi favoriser la présentation des pétitions auprès de leurs adhérents via l’Internet, en particulier la FFRP?

    Les brebis aussi peuvent se montrer parfois un brin agressives!
    Une fois en suivant le GR qui traversait un troupeau, les brebis sont venues en grand nombre tout près, encercler et même bousculer à coup de tête.
    Il faisait chaud, étaient-elles attirées par le sel de la transpiration ?
    Etait-ce l’heure de la distribution et croyaient-elles que le sac à dos contenait le bon sel dont elles sont si friandes?

    Quant au fameux loup, cause de toutes ces histoires, je n’en ai jamais vu mais je sais que nombre d’animaux aiment bien rôder autour de la tente pendant la nuit. Peut-être a-t-il été l’un d’entre eux?
    Une seule fois j’ai entendu une meute hurler alors que je bivouaquais près du Refuge des Merveilles. C’était en septembre, il était 21h et cela à duré environ ¼ d’heure. Étrange impression d’être baigné dans une nature vraiment sauvage.

    Dans les Pyrénées, en pleine nuit j’ai même été confronté à un ours grognon. Mais ça c’est une autre histoire.

    Je pense que les conseils de François sont bien appropriés au comportement à tenir face aux patous, toutefois il faut avoir conscience que ce sont des généralités alors que les individus rencontrés peuvent ne pas être au courant du savoir vivre avec le randonneur de passage.

    Cordialement
    Bernard77400

    • Ana

      Hello! sympa ton commentaire: j’ai lu que tu avais été confronté en pleine nuit à un ours grognon? Quel race, peux tu m’expliquer comment ça s’est passé? J »envisage de passer dans un coin où il y a une très forte concentration d’ours brun l’an prochain, alors ça m’intéresse.

      • bernard77400

        Bonjour Ana,

        J’espère que François ne m’en voudra pas trop d’être hors sujet pour répondre à ta question, toutefois au même titre que les rencontres avec les chiens Patou, le « nez à truffe » avec un ours concerne aussi les randonneurs qui fréquentent les Pyrénées. Fort heureusement, ce n’est pas aussi habituel.

        Compte tenu d’une météo favorable, nous avions pris le risque de dresser nos deux tentes presque dans le lit d’un torrent en contrebas du GR10 un peu avant le col du Perthus, côté Est. Nous avions parfaitement conscience que nous étions exposés à un risque objectif, mais nous n’avions pas d’autre choix. Nous étions donc en pleine nature et complètement isolés dans un canyon. Exemple parfait de ce qu’il ne faut jamais faire!

        Au cours de la nuit je me suis réveillé et j’ai perçu des claquements répétés que j’ai identifiés comme pouvant être produits par des pierres que l’on retourne. Les bruits étaient de plus en plus proches et, compte tenu du lieu de bivouac j’ai pensé qu’il ne pouvait s’agir que d’un animal.

        Je suis allé réveiller mon copain pour avoir son avis sur ce qui pouvait causer un tel bruit. La nuit était totalement noire et, à peine arrivé près de sa tente, la bête s’est mise à grogner. Elle était à proximité, peut-être une dizaine de mètres, dans la végétation. Pas possible de la voir, mais le grognement était celui d’un ours. Impressionnant!

        Nous étions installés au pied d’une falaise, complètement coincés. Alors que mon copain était toujours enfermé dans sa tente, par pur réflexe, ou bien parce que je l’avais lu ou vu à la télé, j’ai levé les bras le plus haut possible pour paraître plus grand et plus costaud que nature. Afin d’en remettre une couche, et par pure politesse pour le saluer, j’ai grogné à mon tour. Cérémonial qui l’a probablement satisfait car l’ours ne s’est plus manifesté.
        Cela s’est fait si vite que je n’ai pas eu le temps d’avoir peur. Il n’empêche que d’un commun accord avec mon copain nous avons démonté les tentes, plié bagages et quitté les lieux au plus tôt.

        Je suis un pur citadin et je ne connais pas les mœurs des animaux, toutefois il me semble que l’ours est venu tout prêt parce qu’il ne nous a pas senti. En effet, il venait de l’amont et l’air froid descendait également le long du torrent. Il valait mieux que ce soit nous qui soyons bloqués contre la paroi et que lui soit libre de repartir. Dans le cas inverse, je pense qu’il aurait été plus agressif pour défendre sa chère peau d’ours.

        Plus tard nous nous sommes rendus dans une « Maison de l’Ours » pour faire part de notre rencontre avec l’un de leurs protégés. Pour nous consoler, on nous à alors conté l’histoire d’un campeur qui s’est fait secouer la tente par l’un de ses congénères. Il s’en est tiré en lui jetant son sac à dos en pâture.
        J’ai aussi rencontré un français qui avait pêché au Canada. Il a été suivi par un ours après avoir mis son poisson fraîchement pêché dans la poche arrière de son gilet. Il s’en est tiré en larguant sa prise au plus tôt.

        Je ne suis pas du tout compétent en comportement animalier, mais voici ce que je sais pour l’avoir lu, entendu ou vécu.
        Les animaux en général, et donc les ours en particulier:
        . sont souvent attirés par l’odeur de nourriture. Pour certains, savon, mousse à raser et dentifrice sont identifiés comme tel. Donc à éviter de mettre dans la tente dans la mesure du possible;
        . ils ont une distance de sécurité qu’il ne faut pas franchir sous peine de s’exposer, au mieux à un simulacre d’attaque pour montrer ses muscles afin de chasser l’importun (vécu perso: cheval, hippopotame, éléphant), au pire à une agression réelle fulgurante pour se défendre (vécu perso: gros rat d’égout);
        . les femelles accompagnées de leurs petits sont particulièrement agressives, mieux vaut s’en éloigner;
        . inutile de courir car ils sont beaucoup plus rapides que les humains, et de plus cela peut même les exciter;
        . faire du bruit provoque normalement leur fuite et permet ainsi d’éviter une rencontre non désirée.

        Sur le Web il est très facile de trouver des informations spécifiques sur la conduite à tenir en cas de rencontre avec un ours.
        Exemple: http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Securite-Danger-Recommandations/OURS-Securite-Recommandations.htm

        Cordialement.

        Bernard77400

        • François Jourjon

          Bonjour Bernard,

          Merci pour cette anecdote et le liens vers les précautions. Dommage que tu ne l’ai pas rencontré dans d’autres circonstances plus propices à apprécier la rencontre. 😉

          A bientôt,
          François

  • will.83

    Effarant la multitude de commentaires de tous ces randonneurs qui racontent leur mésaventure, leur morsure plus ou moins grave, ou qui décrivent leur terreur fasse aux patous.
    D’accord la montagne ne nous appartient pas, mais les collectivités territoriales dépensent de l’argent public pour faire venir les randonneurs en montagne, entretenant, balisant des sentiers de randonnées.. Comment accepter d’être obligé de faire demi tour quand un troupeau de 500 bêtes non surveillés et sa dizaine de patous se trouvent au milieu d’un sentier GR et vous empêche de poursuivre votre périple ou pire quand vous êtes mordus par les patous ! Les patous sont un vrai problème de sécurité publique. Des dizaines de personnes sont gravement mordus chaque été.
    Amis randonneurs, ne renonçons pas à la montagne ! A l’approche de la nouvelle saison estivale 2014, mettons la pression aux élus locaux, responsables des parcs nationaux et régionaux, Ministère de l’agriculture pour régler ce problème grave de sécurité publique ! Les patous sont un danger pour les randonneurs !

  • Pierre

    Bonjour,

    Pour info:

    Il y a chaque année 500 000 morsures de chiens par an en France donnant lieu à 60 000 hospitalisations.
    Il y a eu sur les 20 dernières années 33 décès dont 21 victimes avait moins de 15 ans.
    Dans 68% des cas les morsures ont lieu à l’intérieur d’une habitation.

    Statistiquement, le risque de morsure grave vient dans une énorme majorité de votre chien, ensuite d’un chien du voisinage.

    La randonnées fait partie des trois activités estivales en montagne qui génèrent le plus de victimes (avec le vtt et l’alpi). Une majorité des accidents se situent du côté des malaises (hypo et hyperthermie, problèmes cardio…) et le reste du côté des lésions traumatiques (majoritairement des chutes).
    Statistiquement, votre comportement est donc pratiquement le seul danger d’accident grave en montagne en saison estivale . Pas la peine de se débarrasser des chiens: pour améliorer la sécurité, faut interdire la randonnée! 😉

    Un comportement adéquat réduisant pas mal ce » pas grand chose ». Il semble assez déraisonnable de s’équiper spécifiquement pour l’autodéfense (et le cas échéant, se renseigner un peu! Une bonne partie des lacrymo n’ont pas d’effet dissuasif suffisant pour stopper un chien (je ne parle pas de plusieurs chiens!!!)… et donc augmente significativement le risque de morsure).

    Un chien qui a tendance à considérer le randonneur comme un gêneur et à lui montrer et qui reçoit un coup de lacrymo le considérera probablement comme un ennemi dangereux la prochaine fois et ne se contentera pas d’être dissuasif… Ca marche pour les humain aussi, je ne vois pourquoi les chiens seraient plus malins que nous sur le sujet.

    Donc un comportement agressif de votre part risque d’être payé par le randonneur suivant appliquant les bons conseils ci dessus!!! (et hop, une agression de plus à raconter)

    Le risque zéro n’existe pas même avec un comportement adéquat, mais on peut s’en rapprocher. Et ne pas oublier que si on veut réduire significativement les blessures infligées par des chiens en France, c’est le chien de famille qu’il faudra interdire.

    Alors oui, la présence de chiens en montagne présente un risque comme partout ailleurs et oui, l’éducation à ce risque est encore à améliorer de part et d’autre. Je suis aussi d’accord que la rencontre avec un chien particulièrement teigneux est tout sauf agréable et peut-être très stressante et nuire au plaisir de la journée (pourtant ce n’est rien comparé un gros orage de montagne, plus difficile à interdire il est vrai…), mais de là à décrire les circuits de randonnée comme des zones de guerre où femmes et enfants finiront dévorés à moins d’être armés, il y a quand même un peu de marge! 😉

    Soyons zen, n’hésitons pas faire un petit détours ou une petite halte si nécessaire. Travaillons à établir des relations courtoises avec les bergers pour nos rencontres génèrent du respect et non des tensions… Et n’oubliez pas de regarder à droite et à gauche avant de traverser la rue en sortant de chez vous, parce que vous avez plus de chance de finir à l’hosto après une rencontre avec un con motorisé qu’avec un canidé irascible! 😉

    Bonne marche à tous!!!

    • Christian

      Vous ne devez pas faire souvent de la montagne pour parler aussi légèrement de faire des petits détours. Il n’y a souvent qu’un seul chemin praticable.
      Les randonneurs, à pied ou en VTT, font des circuit très longs. Ils ne peuvent souvent se permettre de faire demi-tour face à un troupeau qui paye pour le pacage pas pour l’occupation du chemin de randonnée.
      Les préfets sont coupables de ne pas faire respecter une liberté publique fondamentale : la liberté d’aller et de venir.

    • Philippe

      Encore une fois, les chiens ne sont pas seuls en cause, mais les propriétaires de troupeaux qui laissent divaguer les brebis.
      Dans les 20 derniers mois, en plus de 500 sorties en moyenne montagne, je n’ai JAMAIS vu le moindre berger. Les bêtes, moutons et chiens (quand il y en a !) sont livrés à eux-mêmes.
      Le chien est le meilleur ami de l’homme, cela signifie que le chien a besoin de la présence de la « domination »de son maître en toutes circonstances. Dans le cas contraire, il aura tendance à retourner à l’état sauvage, à redevenir un peu un loup, mais un loup qui aurait été contaminé par tous les mauvais penchants de l’Homme.
      Les patous devraient être juste des assistants du gardien de troupeau, mais en aucun cas seuls à devoir juger une situation qu’ils ne comprennent pas bien.

  • Jean Claude

    Bonjour à tous,

    Au vu de tous ces commentaires qui fonts peurs, un peux d’humour.

    Un groupe de randonneur se fait attaquer par un gros chien et le berger qui lui cri: ne mange patou

  • fabrice

    et as tu pensé à quelques biscuits ?minou minou minou ^^

  • jean73

    Enfin, quelque chose de positif dans toute la lecture de ce post.
    Il est vrai que l’on rencontre des patous bien éduqués (ce qui est assez rare). personnellement, j’évite toute région où je peut rencontrer des chien de cette race. Si tous les randonneurs (et vacanciers) font de même, peut-être que les responsables locaux se poseront des questions et devraient vite trouver une solution à la désertification de leur « petit coin de paradis ». Ce ne sont certainement pas les bergers et leur troupeau (je ne les mets pas tous au même rang) qui vont apporter les euros qui font le « tourisme » du coin. mais ça, c’est une autre histoire….

  • Jean Claude

    Cher François,
    tu as lancé le débat sur les patous, alors pourquoi ne pas créer une carte genre géocaching sur les endroits malsains décris par les randonneurs.Les élus locaux vont peut être réagir.

    Cordialement Jean Claude.

    • jean73

      En voilà une très bonne idée….je pense que cela aurait un bon effet sur ces chers élus locaux comme tu dis.

    • François Jourjon

      Bonjour Jean-Claude,

      C’est une bonne idée, à vrai dire je l’avais déjà eue, mais le problème est surtout le temps pour mettre cela en place et ensuite le gérer. Cela dit, je continue d’y penser pour voir si une solution « facile » est envisageable.

      A bientôt,
      François

      • emma

        Bonjour Jean Claude, François, Jean73… et les autres
        Habitués des Randonnées et des chiens de bergers de troupeau, innofensifs d’habitude, Nous avons été agressés pour la 1ere fois par 2 patous dans l’aude à l’entrée du village de Comus.
        sur la route départementale qui est aussi le gr à cet endroit ( COL DE BOUM).Ce sont les bâtons de randonnée qui nous ont protégés
        Ils furent défensifs et dissuasifs ( les mêmes que ceux utilisés par les pélerins sur le chemin de compostelle contre les chiens errants)
        1- ce chien est dangeureux
        2- nous avons écrit à la mairie, pas de réponse
        3- ces chiens ont juste avant notre passage mordus des promeneurs sans bâtons, qui nous ont alertés.
        4- d’autres randonneurs ont signalé au gite d’étape de comus , les agressions qui sont habituelles et finiront par faire fuir les randonneurs
        5- rien n’est fait et tout le monde s’en fout
        6- très bonne idée de signaler les endroits à éviter selon les témoignages, apparemment très nombreux de randonneurs agressés
        7- en ce qui concerne ces patous là, ils étaient connus dans le village pour avoir été élevés avec les moutons, et jamais d’affection humaine . on leur porte à manger et c’est tout.
        d’ou leur difficulté à distinguer un humain d’un loup…
        8-bien entendu cela dépend comme pour d’autres chiens , de l’éleveur qui les a éduqués, ne pas faire l’amalgame!… mais quand vous êtes en randonnée , un conseil , si vous pouvez, évites -les!
        vous n’aurez pas le temps de réfléchir…
        merci pour ce site
        bien cordialement
        Emma

  • Philippe

    Ces patous sont bien souvent assez mal éduqués par des propriétaires qui s’en servent comme simple objet, voire comme arme de dissuasion offensive.
    Pour habiter dans un pays de montagnes depuis quelques temps, il m’arrive d’en voir l’hiver, attachés jour et nuit et par tous les temps, aboyant au passage de la moindre personne qu’ils aperçoivent au loin.
    Ces malheureuses bêtes ne reçoivent que bien peu d’affection de la part des hommes. Ceci ajouté à un dressage qui doit être insuffisant et mal compris, en fait des animaux parfois incontrôlables.
    Heureusement pour la plupart, ils sont respectueux des hommes, se contentant d’aboyer pour nous prévenir de ne pas nous approcher des brebis qu’ils accompagnent, mais certains sont beaucoup plus agressifs et ont tendance à charger en s’écartant du troupeau, surtout quand on est en compagnie de son chien.
    Ces patous sont certainement très utiles, mais les dresseurs devraient peut-être revoir leurs méthodes de travail.
    De même, il faudrait presque faire « passer un permis » de travail responsable, avant de confier ces chiens à n’importe qui.

  • Christian

    Le 1er août 2012 à 12 h 35, circulant en VTT (Giant Anthem X0 29er) j’ai rencontré un patou aux prises avec un loup sur le chemin de grande randonnée VTT « conseillé » par le Conseil général des Alpes-maritimes et dénommé « la traversée de Marguereis ».
    Tout s’est passé très vite.
    J’ai entendu un troupeau, puis des aboiements. J’ai pensé immédiatement au risque patou. Au virage j’ai vu un patou qui aboyait sur un loup à 30-40 m de là, planté au beau milieu de l’itinéraire conseillé par l’Administration.
    Me voyant débarquer, le patou a laissé tomber le loup et s’est rué sur le danger principal, le vététiste.
    Comme il arrivait par le travers, je me suis vu par terre, blessé alors que le patou n’aurait pas de mal. Je l’ai donc chargé. Comme mon VTT est très gros et que je fais 115 kg de muscles, le patou a esquivé au dernier moment.
    Il me restait à passer à côté du loup. Je me suis dit que le mieux était de faire comme si de rien était. D’ordinaire je le fais bien.
    Je suis donc passé en accélérant lentement à 40 cm du loup sans le regarder et suis parti sans me retourner.
    Moralité : je retourne cette année en vacances dans le Mercantour. J’ai quand même plus peur de rencontrer un loup qu’un patou. J’ai vu hier à la télé un reportage allemand qui montre avec quelle vitesse un loup de 2 ans est capable de tuer un cerf de 200 kg en lui sautant à la gorge. Pas le temps de sortir la lance, la bombe ou le teaser !

    • jean73

      Franchement,Christian tu as eu la chance (si l’on peut dire) de voir un loup à 40 cm….. personnellement, j’en ai vu un il y a quelques années (la seule fois d’ailleurs) au lac de Clartan dans le massif de la Lauzière, à quelques centaines de mètres et il a détalé lorsqu’il nous a vu !!! en général, le loup fuit l’homme……

  • Fabrice

    Bonjour,

    Dans le cadre de mon travail, qui est en gros de cartographier des zones aux abords des lignes électriques, je rencontre très régulièrement (plusieurs fois par jour) des chiens de toutes sortes (du patou près d’un troupeau au toutou de la maison d’une grand-mère, en passant par le dogue allemand de monsieur). D’un tempérament paisible, je respecte facilement les conseils cités dans cet article et dans celui de la BD de la DDAF.

    Je confirme l’efficacité de cette conduite, bien que parfois, certains chiens nerveux m’en ont fait douter (il m’est arrivé de souhaiter une bombe agressive à certains moment, j’en suis pas fier ^^).

    Un amis m’a alors conseillé une posture complémentaire : se mettre accroupis. Je l’utilise depuis plus d’un an, et je ne regrette pas de l’avoir écouté. Le fait de se mettre accroupis évite de faire des gestes agressifs, de se déplacer rapidement, tout en étant à une hauteur relative moins impressionnante (donc menaçante) pour le chien. Cependant, par effet inverse, le chien est beaucoup plus impressionnant (et notre gorge plus vulnérable), faut maîtriser son self control ! Mais je confirme, même avec 5 chiens autours de moi qui s’énervent les uns les autres, à par aboyer et renifler, je n’ai jamais eu droit à la moindre chique jusqu’à présent !

    Pour ceux qui s’en sentent capable, essayez-la au lieu d’envisager des méthodes agressives ;-).

    • Alexis

      Vous travaillez pour qui ? pour RTE ?

      Je pose la question car je suis moi-même géomaticien.

    • philippe

      La position accroupie… euh… faut avoir confiance car en cas d’attaque on est cuit !

      Depuis mes déboires avec des chiens, je ne peux absolument pas avoir un brin de confiance dans ces animaux-là et en particulier envers ces patous, pompon de la débilité canine !

  • Glops

    Vous devriez aussi signaler à l’office du tourisme que vous ne souhaitez pas revenir dans la région à cause des chiens dangereux. A force cela aura un impact, peut-être…

    • Manu

      Bonjour,

      J’ai adressé également un mail à l’office du tourisme pour leur relater notre mésaventure et indiquer que nous reviendrons probablement pas dans cette région.

  • Laurène

    Bonjour,
    plusieurs choses:
    – Cet article est plein de bon sens, et je trouve qu’il est valable pour TOUTES rencontre avec un animal je pense. Ou tout du moins avec TOUS LES CHIENS! Contourné, ignoré ou parler calmement à la bête pour l’apaiser et ne pas le surprendre!

    – Ensuite, J’ai grandie avec un patou (de « compagnie », pas de troupeau) je suis bien placé pour savoir que ce chien a un excellent fond, il cherche uniquement à protéger ce dont il a la garde (des enfants comme des moutons).
    Il faut être intelligent face à ces chiens, rester discret, calme et surtout ne pas aller les provoquer.
    Pour moi, ma vicky été une vrai peluche, qui me laissé m’accrocher à ces poils pour dormir ou faire du poney sur son dos (on parle de mes premières années bien sur) et un gardien hors paire n’hésitant pas a grogner les inconnus dans un parc (témoignage de ma grande sœur). Ils sont impressionnant mais très gentil et patient si on sait leur parler et garder ses distance.

    En tout cas on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il ne faut jamais provoquer un chien quel qu’il soit, en rando comme dans la vie de tout les jours!

    Merci pour votre article, je randonne aujourd’hui avec mon border collie, je n’ai encore jamais été confronté a des troupeaux ni à leurs gardien. J’espère que les rencontres ce passerons au mieux!

    • Olivier Alpin

      Bonjour
      – « Ne pas « provoquer » un patous : plus facile à dire qu’à faire ! Dans un alpage que je connais bien il suffit de passer sur le chemin à plus de 500m du 1° mouton pour qu’une horde de patous se sentent « provoqués » au point d’avoir plusieurs morsures à leur actif sans que la mairie ne s’en émeuve semble-il …
      – Perso je pense que ce que tu dit prouve une chose  » les patou, peuvent et doivent être éduqués !
      – Ceci-dit c’est valable pour tous les chiens et compris les « gentils » chiens de compagnie ! Combien de maitres et de maitresse ne maitrise pas leur bête : ils/ elles crient  » kiki ici ! « et le chien s’en fiche totalement ! Ca parait peut-être hors sujet mais je dis ça pour rappeler qu’un chien ça s’éduque et en France il y a une culture  » du gentil chien non éduqué » qui peut expliquer en partie la passivité des mairies ..
      – Cordialement …

  • Le 5 juillet nous étions 4 amis en randonnée dans l’Ubaye ver le col du Longet. Du haut de son rocher un patou aboyait furieusement vers nous, le troupeau était en contre bas. Avec mon amie nous avons commencer à rebrousser chemin mais les hommes nous ont rappelées: deux beaux patous étaient venus à leur rencontre et se faisaient caresser, nous avons pique niqué avec eux. La patou, que nous avons bien sûr appelée Belle, tendrement installée sur nos genoux.
    Il faut dire que le troisième patou continuait à sur veiller son troupeau sur son rocher.

    http://lesgabians.canalblog.com/archives/2014/07/05/index.html

    • Jean Claude

      Bonjour Annick et bienvenue,

      Cela me rappelle une série télévisée. Pour ma part, j’ai vécu de nombreuses années dans le massif vosgiens coté nord alsacien et je peu assurer que ces patous ( Berger des Pyrénées ) mon rendu de sacré service en hiver pour prendre le chemin de l’école assis sur une luge et servant de monture.Au passage merci à tous ces gens ,berger ou autre propriétaire de ces braves bêtes dociles ou aboyeurs, mais en aucun cas dangereuse comme certain le laisse entendre.Face à des chiens,dont je ne citerais pas la race,j’ai vu la mort devant moi et j’en porte encore des trace sur mon visage et le haut de mon corps,mais ceci et une autre histoire,certes désagréable mais qui ne m’empêche pas de côtoyer nos amis à quatre pattes. J’ai eu un dogue allemand bien plus impressionnant que ces boules de poils blanches.

      Cordialement JC.

      • Jean Claude

        Re,

        Pour toutes les personnes qui ont lus ces commentaires,je préfère avoir en face de moi des chiens gueulards et qui viennent me renifler le derrière plutôt que certains malades équipés de lance,bombe anti agression, pistolet électrique et pourquoi pas d’une mitrailleuse calibre 12,7 dans leurs sac à dos.A ce stade il faut aussi éviter les barbus.

        Vive la rando.

        • Jean Claude

          Re,re moi;

          Connaissez vous la différence entre un paysan et un campagnard dont je suis fière de porté le nom? Pour les loups ,je doute que l’on tombe nez à nez avec. Il ne faut pas confondre loup et chien revenu à la vie sauvage après abondons sur une aire d’autoroute,ce qui est le cas actuellement comme chaque année.Voir la traduction paysan versus bouseux de l’académie française.Paris n’est pas la FRANCE.
          Ne pas confondre le jacassement d’une pie et le croassement d’un corbeaux.

          • Rémi

            Il y a aussi la différence entre un berger des Pyrénées et un berger d’Anatolie qui est un chien très intelligent et autonome, le seul inconvénient c’est qu’il fait ce qu’il veut et qu’il bouffe tout ce qui bouge dans un rayon de 800 mètre autour de lui, malheur à celui qui le croise, je pense aux enfants. J’en ai fait les frais n’ayant pas vu le troupeau qu’il gardait ni entendu les cloches des moutons. Certains bergers ont tellement confiance en leur chien qu’il peuvent aller au bistro pendant que leur chien font « leur boulot » comme ca en cas de problème c’est ni vu ni connu pour les responsabilités.

          • jean73

            Entièrement d’accord avec Rémi…on peut jouer à Jean de la Fontaine tant que l’on ne s’est pas retrouvé REELEMENT avec ces chiens.Quand à casser la croûte avec les patous sur les genoux, je suis dans le doute (faudra envoyer des photos).

        • Sylvain13

          Tant mieux pour toi Jean Claude, mais moi quand il s’agit de préserver mon intégrité physique, il n’y a pas la place à la philosophie donc c’est le chien ou moi et le choix est vite fait.
          Au delà de çà comme souvent on ne peut pas généraliser il ya des patous qui ne posent aucuns problèmes, et d’autres qui m’ont obligés à faire un détour et d’autres qui m’ont agréssé sans morsure car je me défends.
          En randonnée on apprécie le calme la nature paisible et être agressé cela va à l’encontre de cette recherche donc c’est un problème qu’il ne faut pas nier.
          Je pense qu’il faut signaler toute agression, voire ne pas hésiter à porter plainte en cas de comportement indélicat.

    • emma

      Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

      Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulageTouriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

      Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

      DM
      Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32 France 3 RA

      DM
      Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32

  • Glops

    Fribourg 15 juillet 2014 11:27; Act: 15.07.2014 11:27

    Mordu par un chien de protection des troupeaux
    Un randonneur a été attaqué par deux canidés qui protégeaient des moutons. L’un des deux lui a croqué la fesse. Les deux chiens ont été confisqués sur ordre des autorités.
    L’homme se baladait sur un sentier balisé dans la région de Schafarnisch, le 26 juin dernier, lorsqu’il s’est retrouvé face à deux patous qui gardaient un troupeau, relate «La Liberté» dans son édition de mardi. Les chiens se sont approchés de lui et l’un des deux l’a mordu à la fesse. Le vétérinaire cantonal fribourgeois a ordonné le séquestre des canidés après que le cas lui a été signalé par la victime. En colère, le randonneur souligne que les chiens de protection de troupeau «peuvent être dangereux voire mortels» et assure que d’autres férus de promenades en montagne sont effrayés par leur présence sur les hauteurs.

    Selon François Meyer, collaborateur scientifique pour la protection des troupeaux au sein d’AGRIDEA, il ne faut pas stigmatiser ces animaux. Il indique que les morsures restent peu fréquentes, en moyenne deux par année dans le canton de Fribourg. Le président de l’Association Chiens de protection des troupeaux Suisse et éleveurs ajoute, pour sa part, qu’ils sont une aide précieuse pour lutter contre les attaques de loups et de lynx et qu’il s’agit de rester calme lorsqu’on les approche.

    Privé de ses deux chiens, le berger est désormais stressé à l’idée que ses bêtes ne sont plus sous bonne garde durant la nuit. Il assure également que le randonneur n’a pas respecté les consignes de sécurité lorsqu’il s’est retrouvé en présence des patous. Selon lui, il ne lui serait rien arrivé s’il était resté à l’écart des moutons.

  • « patous & randonneurs » un sujet pour le moins polémique. J’ai consacré pas mal de temps (interviews de professionnels, infos officielles, témoignages…) à mettre à plat l’ensemble du problème et au bout du compte j’ai rédigé un dossier que j’espère complet et constructif.
    C’est disponible là: http://leutchi.blogspot.fr/2014/07/patous-mordeurs-fleau-des-alpages.html
    En fin de compte j’ai aussi lancé une pétition à l’adresse du ministre de l’écologie pronant 3 mesures qui rendraient la cohabitation entre berger/patou et randonneurs la plus « harmonieuse » possible 🙂
    on la trouve là: https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/mme-s%C3%A9gol%C3%A8ne-royal-pour-en-finir-avec-les-agressions-de-patous-sur-les-randonneurs-en-montagne

    Merci à Randonner-Malin pour les témoignages qui figurent dans le sujet consacré aux patous. Même s’il faut faire le tri, tout ça m’a été très utile.

    • bernard77400

      Bonjour Éric,

      Personnellement je n’ai pas connu d’agression de la part des chiens Patou, mais dans mon billet du 26 janvier 2014 j’avais émis l’idée d’une pétition, sans écho. Tu l’as fait, bravo! Je l’ai signée, mais il faudra beaucoup plus de signataires pour faire le poids. Un coup de pouce des visiteurs de Randonner Malin ne serait pas inutile.

      A la lecture des commentaires de cet article, il me semble en effet tout à fait opportun d’agir pour tenter de résoudre ce problème.
      De même que l’on se préoccupe, à juste titre, de l’attitude que doivent avoir les usagers de la montagne envers les chiens Patou, il me paraît tout aussi important de former et responsabiliser les bergers pour sensibiliser les plus récalcitrants aux risques de morsures que ces chiens représentent, notamment pour les randonneurs et les cyclistes.

      Cordialement,

      Bernard77400

  • Olivier

    Bonjour d’un randonneur

    Perso ma religion est faite : je ne vais quasiment plus pendant la période d’estive sur des zones à moutons (ou alors QUE si je sais que je pourrai largement passer au loin des troupeaux) : je me contente des zones à vaches ou des zones non-pâturées ( car figurez vous que la nature, à sa manière bien sûr, peut s’autogérer sans intervention humaine !).

    Bien sûr c’est une forme de « boycott » de certaines communes ce qui fait que je vais dépenser mes euros ailleurs (et même à l’étranger) ! Donc je n’irai, par exemple, à la Pra dans le Belledonne que vers la Toussaint … et tant pis si le refuge est fermé !

    Je pense que nous devrions saisir les maires et les ministères du tourisme et de l’agriculture de ce genre de décision car la gestion ACTUELLE des chiens de défense est une forme de mise en danger d’autrui. Si je suis attaqué je porterai plainte contre le propriétaire du chien et le berger pour mise en danger d’autrui et non assistance à personne en danger ( même si je sais que ma plainte sera classée sans suite) mais aussi (pour les mêmes motifs) contre la mairie, le maire et l’état car j’estime que la réglementation actuelle (= immunité totale des propriétaires et bergers => indifférence au problème) est une grande partie du problème …

    Et puis le risque de diminution drastique du tourisme d’été en montagne devrait être une bonne motivation pour agir pour les collectivités publiques diverses (sachant que la politique actuelle est à la diversification des activités des stations de ski été comme hiver)…

    Par ailleurs le problème du loup est une autre histoire, mais personnellement, si il n’y a pas de solution sérieuse de garde des troupeaux viable « à l’italienne » je ne suis pas un fanatique pro-loup bien que proche de l’écologie et de la nature …

    Cordialement à tous ( y compris au bergers dont je me sens proche ayant garder longtemps des vaches dans mon enfance !)

    • Denis

      Bonjour Olivier et tous les autres qui se retrouvent, non sans raison sur se forum.

      J’ai été attaqué par 4 patous (voir même peut être 5) sur les pâturages de Revel 38 en direction du refuge de la Praz.
      Rando au pied de Grenoble et marquée sur toutes les brochures en vente dans les magasins.

      La bergère m’a entendu crier au secours (elle à oser me le dire) et n’a pas bouger pour venir retirer ces chiens et ce pendant +/-15min.
      Juste après moi 2 coureurs se sont fait attaquer, une honte…

      J’ai repoussé les attaques des chiens avec les pied et les bâtons, le plus jeunes des chiens a été le plus agressif de tous.

      Les bergers sont complètement irresponsables et laisser des monstres en gestion l’est encore plus.
      Je me pose la question de la formation des soit disant bergers pour la gestion de chiens aussi dangereux. Le loup n’est plus du tout la question en réalité.

      Il n’est aujourd’hui pas ou difficilement possible de portée plainte sans une morsure,
      « sans morsure classé sans suite »…. faut il secouer le cocotier jusqu’en haut?

      Je suis aussi pour une forme de « boycott » de ces zones mais faut il encore les connaitre

      Chère amis randonneurs faites gaffe à vos fesses, ça n’arrive pas qu’aux autres.

      • Bonjour Denis,

        L’agression des chiens sur Revel s’est déroulée cet été ? Je pensais que le problème des patous du col de la Pra était du passé. Je vous invite cordialement (ainsi qu’olivier) a poster vos témoignages sur mon blog (un copier-coller par ex)

        • olivier

          Bonjour
          OK mais peux tu ( modestement !) rappeler le lien vers ton blog ?
          Cordialement

        • jean73

          Fin juin, nous avons rencontré le troupeau de moutons accompagnés de leurs 5 patous sous le Grand Colon (au dessus de Grenoble). Comme nous devions faire la boucle par le refuge du Pra, là où nous étions,impossible de faire demi-tour. Par chance il y avait le jeune berger (qui attendait la relève) et nous avons pu passer malgré le plus jeune de ces chiens qui se montrait plus qu’agressif. Donc, il y a bien des patous dans les alpages du coté du refuge du Pra….sont-ils « en balade » du coté du lac du Crozet ? vers le refuge ou vers les lacs ???

        • Denis

          Re Olivier

          L’agression s’est passée il y à 4 semaines, et donc le problème n’est vraiment pas résolu.
          Merci Jean73 de confirmer j’en ai bien compté 5 sous le Grand Colon!!
          Attentions ces chiens et les bergers sont dangereux

      • emma

        Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

        Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

        DM
        Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32

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        © France 3 RATouriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

        Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

        DM
        Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32

        108
        © France 3 RA

  • olivier

    Bonjour

    Il ne faut pas généraliser : il y a en effet des endroits où ça se passe bien (grâce en particulier à des bergers qui font bien leur boulot) et d’autres où ça dégénère grave ( en partie à cause de bergers dépassé par leurs chiens, voire malveillant !).

    Mais il y a je pense deux problèmes liés aux chiens :
    – 1°) un chien ça s’éduque où ça devient dangereux ( y compris le caniche à sa mémé qui peut être très agressif !) : donc l’idée de + en + répandu qu’un patou est éduqué par les moutons est soit stupide soit criminelle !
    – 2°) j’ai lu qu’il y a un problème de sélection , ou plutôt de non-sélection, des chiens capables de savoir faire la différence entre un canidé hostile et un humain : le même problème s’est posé à une époque où les husky à yeux bleus étaient à la mode : le seul critère de sélection était devenu la couleur des yeux et il y a eu de nombreux chiens ingérables ( déjà que à la base les husky sont très indépendant !). Donc à mon avis la reproduction des patous devrait être réservé à des pros et ensuite les chiens devraient être tester question dangerosité ( d’où l’utilité de la pétition ci-dessus !)
    Bonne randonnées … d’automne !

    • Olivier Alpin

      Re-bonjour
      Petite question : il y a-t-il une logique dans l’ordre d’affichage des messages autres que la date ?
      2° question : il y a-t-il une limite de longueur des messages ( dans le doute j’en ai fait 2 ce matin!)
      Cordialement

      • François Jourjon

        Bonjour Olivier,

        Normalement, c’est la date et l’heure, mais il y a un petit souci on dirait. Pour la longueur je ne sais pas vraiment. Au pire, tu peux essayer, mais sauvegarde le texte écrit ailleurs si jamais ça ne fonctionne pas.

        A bientôt,
        François

        • Olivier Alpin

          Je viens de poster des réponses d’offices du tourisme ou de parcs : voir plus haut car elles se sont classées pas en plus récentes ( il suffit de le savoir) ….
          Bonnes balades sans patous

        • PIERRE

          Bonjour François,
          Je te confirme un « bazar » dans la mise en ligne des commentaires qui ne se classent pas dans l’ordre de date et d’heure en ce qui concerne cet article.
          A voir avec le webmaster ??
          Continue comme ça, ces petits désagréments ne doivent pas arrêter la bonne marche de ce site (tout comme la pluie du matin …..)
          Bonne rando

  • Olivier Alpin (ex olivier tout court)

    Re-bonjour

    Je me suis lancé dans une campagne de contacts des offices du tourismes en demandant si on peut randonner sans rencontrer des patous dans leur secteur ( et en précisant que si ce n’est pas le cas j’irai organiser mes vacances ailleurs !)

    Pour l’instant j’ai eu 2 réponses :

    – Le PNR du Vercors qui me dit que dans la réserve des hauts plateaux il y en partout … sans me dire où il n’y en pas !

    – La commune de St Christophe en Oisians qui m’a rassuré en me disant :
     » Nous n’avons pas de troupeaux gardés par des patous. Les troupeaux de Lanchatra ou de la Selle sont gardés par des chiens type border collet. Sinon les autres vallons n’ont pas du tout de chiens : La Lavey, Le Soreiller, Les Etages, la Pilatte, Le Chatelleret. Vous pouvez randonner tranquillement dans ces vallons. »
    Nota personnel : ce sont de très beaux coins !

    Suite si j’ai plus de réponses …

    Cordialement.

    • Olivier Alpin

      Re-bonjour

      Nouvelle réponse, du parc du Vercors cette fois :
      « Evitez d’aller randonner sur la réserve des hauts plateaux puisque les bergers qui s’y trouvent ont tous des patous.
      Ailleurs il existe beaucoup d’endroits ou randonner en toute tranquillité.
      Les troupeaux montent le 21 juin et redescendent le 23 septembre
      et oui il y a des troupeaux également sur Fond d’urle et le plateau d’ambel …. »
      Nota : pas de renseignement sur les secteur « tranquilles »
      Bref : je « recommande » donc le Vercors hors saison, ou alors rester dans les près et els bois …

      Nota j’ai un peu changer mon prénom car je me suis aperçu que je ne suis pas le seul Olivier ici …

      • Jean Claude

        Bonjour,

        Amusant et inquiétante cette phrase,
         » Bref : je « recommande » donc le Vercors hors saison, ou alors rester dans les près et els bois … »

        Conclusion:
        Nous n’avons que faire de votre argent, restez chez vous ou allez en antarctique et faites pas chier le pastoralisme. Ils ont l’immunité pour eux(les bergers). C’est décidé je n’achète plus de fromage de brebis n’y de viandes ovines venant des montagnes. C’est bien dommage car pour quelques têtes brulées c’est toute la profession qui va en subir les conséquences.

        • marc

          On voit que vous êtes très intelligent, la façon dont vous parlez….
          Niveau intelligence : ras les pâquerettes !
          Nombreux patrons vivent du tourisme, et vous les bergers, vous êtes bien contents de vendre vos fromages très chers aux touristes. Sinon, vous crèveriez de faim. Il faut bien que tout le monde vive « de l’argent » !

          • Olivier Alpin

            Re-bonjour

            Suite des réponses à mon sondage des OT et autre parcs dans une prochain message.

            A propos d’aller en Antarctique passer nos étés : en général les bergers ne vivent pas directement du tourisme, voire pas du tout, tout au plus, à la rigueur ils profitent des infrastructures locales qui doivent souvent leurs survies aux compléments d’activités apportées par le tourisme ( commerces, services de santé et autres services d’intérêt général) : il n’y a qu’à voir la situation quasi-désertique des communes rurales non touristiques…

            Mais eux les habitants permanents des petites communes ont bien besoin de ces services locaux ( surtout les plus âgés qui ne peuvent plus faire 25 km pour trouver un médecin ou une pharmacie, voire acheter le pain et le sel !) donc au mairie de réagir et de faire pression sur les élus, la préfecture et les ministères. D’où aussi la pétition et ma « campagne » de contact des offices de tourisme à qui je dis clairement que je ne reviendrai pas en été quand il me disent : « Il y a des patous mais pas trop agressifs » : plus facile à dire assis derrière un bureau que sur un sentier !

            Nota : je dis ça sans aucune agressivité pour les bergers et éleveurs car, pour diverses raisons personnelles, je me sens proche du monde rural … mais pas au point d’être près de ma laisser manger tout cru sur un sentier sans réagir ! D’où ma recherche d’endroits sans patous pour y passer mes étés…

            Cordialement

  • giffard

    LE PATOU !

    C’est l’hiver, les promeneurs fréquentent une départementale qui longe une rivière, qui séparent des maisons, des jardins, des champs, des inter-marchés, commerces…. Toute l’année, les gens se promènent sur cette route.
    En 2012, une dame se promène avec sa chienne de 13 kg. Elle rencontre le Patou qui n’avait pas de travail puisque les moutons étaient à la bergerie. Mais il se sauvait fréquemment. Il s’est jeté sur la chienne, lui a ouvert la nuque, la cuisse…. Frais de vétérinaire, RV mairie, RV gendarmerie… Bref, personne n’a rien fait pour. La chienne est morte quelques mois plus tard, son cœur avait gonflé…. suite à cette peur qu’elle a eu. C’était une chienne très cool, gentille avec tous les chiens, aucun problème, très bien éduquée…
    Quelques semaines après, je me promène avec des amis, on croise une dame avec son chien, puis on voit le Patou. Il nous a croisé, et a foncé sur le chien, l’a mordu. C’était bien le même Patou.
    Après, c’était notre tour. On gardait le chien d’un ami, un grand golden de 47 kg. On voit le chien arrivé sur nous, il se jette sur notre chien. Heureusement, lui aussi très grand ne s’est pas laissé faire. Je le tenais en laisse, et mon ami lui donnait des coups de pied. Il est parti, et a coursé un berger allemand.
    On a crié pour alerter les maitres, ils ont chevauché leur vélo, le berger allemand était attaché, le maitre était à deux doigts de tomber car tenir un chien en laisse quand on veut se sauver à vélo ce n’est pas pratique.
    VOILA l’histoire de ce Patou. Nous ne l’avons plus vu, SAUF, ce matin, lors d’une promenade.
    Juillet 2014, beaucoup de touristes, et nous, les seuls ce matin avec un berger belge.
    On voit le Patou, qui nous voit et nous court après. Je prends la chienne, la tire et fait marche arrière pendant que mon ami a retenu le chien, e, me tenant par la chaine, lui a parlé, le caressait en attente que je m’éloigne bien. Il n’était pas entretenu. Yeux rouges, croute à l’oreille…
    Apparemment il n’est pas méchant avec les humains, il a été caressé durant plus de 20 mn, le temps que je rentre à la maison. Ca se trouve c’est la première fois qu’il est caressé !!!!
    Maintenant, plus de ballade sur cette route, marre de ce chien, et la commune ne réagit pas. A croire qu’ils ont peur des maitres !!! Mais que font les gendarmes à part nous infliger des PV ?

  • Olivier Alpin

    Re-bonjour:

    Suite de mon sondage auprès des offices du tourisme et parcs naturels :

    VERCORS ( suite)
    – Vaches sans patous dans la prairie de la Mollière et ses allentours ( du moins jusqu’à l’année dernière ) mais moutons sur le plateau de Sornin ( mais je sais pas si il y a des patous)
    – Vaches sans patous sur le plateau des Ramée et pas de bêtes en allant au Moucherotte cette année pour cause de travaux , mais patous au col de l’Arc sur le trajet du pic St Michel …;

    VANOISE EN MAURIENNE :
    – Réponse du parc naturel :  » Si vous souhaitez toutefois éviter les patous, c’est possible ; les troupeaux de moutons ne pâturent pas tout le territoire. Il m’est toutefois difficile de vous lister ici tous les itinéraires possibles, d’autant que selon la période où vous viendriez, les troupeaux peuvent être sur tel ou tel quartier selon la météo et la consommation de l’herbe. Le mieux est de vous renseigner auprès des offices de tourisme lors de votre arrivée. Pour information, sachez en tout cas qu’il n’y a pas de patous sur la commune de Bonneval sur Arc, par exemple. »
    – Mon commentaire => donc mis à part sur la commune de Bonneval : restez prudents et renseignez vous bien avant de partir (encore que je me suis aperçu que certains OT ne sont pas au spécialement courant pour ce genre de renseignements : vos questions servirons au moins à les sensibiliser !)
    – Le parc ajoute une pointe « d’optimisme  » ( ou de volontarisme passif ?) :  » Les Patous sont présents en Vanoise pour protéger les troupeaux de brebis des prédateurs (notamment du loup) et leur « éducation » n’est pas simple : entre le fait qu’ils jouent leur rôle de défense du troupeau et en même temps qu’ils acceptent la présence humaine non agressive, le dosage n’est pas toujours simple pour des éleveurs qui n’avaient plus la nécessité de recourir à de tels chiens depuis des décennies. On peux espérer qu’avec l’expérience, les choses vont aller en s’améliorant.

    CHARTREUSE :
    – Réponse de l’OT de St Pierre de Chartreuse : « Il y a des moutons sur l’alpage du Chamechaude mais pas de patous. Par contre sur les alpages au Grand Som à Bovinant il y a des moutons et des patous. Vous pouvez également contacter la Fédération des alpages de l’Isère pour tout renseignements au 04 76 71 10 20 »
    – J’ajoute personnellement : Vaches sans patous au Charmant Som et pas de bêtes à la Pinéa, quant au Chamechaude je ne sais pas si la réponse est valable pour le 2° troupeau qui est coté Sappey …

    BELLEDONNE :
    – renseignement perso de cette année ( et depouis 45 ans !) : nombreux troupeaux de moutons « patousïsés » un peu partout, mais que des vaches sur les alpages vers le Grand Rochers ( au-dessus de Theys) et belles vues tranquilles …

    => Si de votre coté vous avez des renseignements ça serait sympa de les partager …

    Cordialement

    • Olivier Alpin

      Erratum : ma formulation est ambiguë à propos du Belledonne : il n’y a pas de patous depuis 45 ans dans le massif ! Mais des vaches à la place des moutons depuis 45 ans au Grand Rocher ….

      • Lionel

        Je confirme Patou dans Belledonne cette année.J’ai été attaqué et mordu le 3 aout dernier en redescendant sur le chemin du Refuge de la Pra.Pas de berger en vue.j’ai du ma survie à mes batons de rando avec lequels j’ai pu les maintenir à distance pendant que je m’elognais mais j’ai été mordu à la cuisse .Pas de possibilité de contourner le troupeau .

  • Olivier Alpin

    Ballades sans moutons donc sans patous ( mais avec vaches parfois) :

    Re-boujour

    Le logiciel de gestion du site doit avoir peur des multiples aboiements suscités par le sujet car je vois que les posts les plus récents ne sont pas toujours les derniers … Du coup à tout hasard je rappelle que j’ai fait deux posts sur le thème ‘balades sans patous »
    – un ouvert le 23/07 vers 9H
    – l’autre ouvert ce matin ( le 25) vers 10H

    J’ajoute un coin où on peut randonner tranquillement sur certains itinéraires : vers Lus la Croix Haute (Drome, sur la route entre Sisteron et Grenoble):

    Nota ses renseignement datent de l’an passé ( et aussi les années précédentes pour aucune évolution sur plusieurs années) : se renseigner à l’office du tourisme pour d’éventuels changements.

    – Au départ du vallon de la Jarjatte :
    * petite balade plate le long du ruisseau depuis « les granges de la forêt » ( vaches parquées)
    * source et cascade de Mougiou ( vaches parquées)
    * col la Croix et alpages sur la gauche (vaches). Sur la droite on arrive dans une zone à moutons

    – Au départ du col de Grimone
    * circuit du col des prêtres et après sur la crête (vaches, puis plus de bêtes)
    * le Jocou : vaches en bas puis moutons mais pas de patous en 2012 ( se renseigner !)

    – Au départ du fond du vallon du Riou Froid
    * randonnée dite « des quatre cols » (vaches) => se renseigner à l’OT pour le circuit
    * col de Platte Gontier +/- le roc Granesier ( vaches ou même rien en 2013)

    – Pas loin du village :
    * circuit du Chaleyras ( pas de bêtes)=> se renseigner à l’OT pour le circuit
    * au départ du hameau de la Caire : circuit de Toussièrette (vaches) => se renseigner à l’OT pour le circuit
    * sur les GR qui passent au village ou pas loin : un troupeau de moutons avec chiens de conduite pas agressifs de loin, mais j’ai pas vu de patous jusqu’en 2013, cet année je sais pas…

    – Au départ de St Julien en Beauchêne :
    * Depuis Montama haut (ou Montama bas pour rallonger un peu la balade) : sur la piste du Quiquouret : pas bêtes en liberté en bas, mais faire demi-tour arrivé aux 1° lavandes car moutons et patous en haut.
    * depuis la chartreuse de Durbon ( = ruines) : balade des moines ( en forêt : pas d’alpage), faisable aussi depuis le fond du Riou Froid
    * depuis la chartreuse de Durbon aussi : Durbonas ( vaches)

    – Depuis la Faurie :
    – les marmittes du diable +/- la boucle qui revient par la chapelle de St Marie (vaches parfois)

    => Nota je n’y suis pas encore allé cet été donc mes renseignements datent de 2013 : j’y vais bientôt, si j’ai d’autres renseignements je vous en ferrai part à mon retour …

    Le coin est sympa, il n’y a pas trop de monde, la nature est assez préservée et les vues sont belles : n’hésitez pas !

    Cordialement

  • fabrice

    Pour moi une chose est tres limpide,la strategie des eleveurs pour éradiquer le loup par l’intermerdiaire de touristes mordus me semble s’installer tranquillement.

  • Olivier Alpin

    Bonjour tout le monde !

    Pas impossible que certains éleveurs voient en effet les problèmes des randonneurs avec els patous comme un moyen d’obtenir l’éradication du loup ? ( voir un commentaire en ce sens plus haut) : question d’opportunité ?

    Sinon, question loup, ours et autres tyrannosaures : ayant un fond écolo (y compris dans mon mode de vie dans la mesure de mon petit possible) au début j’ai trouvé plutôt « flatteur » pour l’état de la nature en France de voir que le loup y était revenu, mais je ne suis pas un fanatique « pro-loup » … même si j’aimerai bien au moins une fois les entendre hurler la nuit ! Quitte à devoir aller en Laponie ou en Sibérie ! ( ce qui serait moyen question écologie !).

    Etant aussi assez « propaysans », je pense en effet que l’on doit s’interroger sur la question de savoir, la France rurale étant ce qu’elle, ( c’est à dire pas encore déserte ! ), s’il n’y a peut-être, ou pas, de la place pour une cohabitation prédateurs / éleveurs, d’autant plus que certaines attaques sur des bovins et des équidés ont été signalées et ceci avec les « techniques » de cohabitation et d’élevages qui sont ce qu’elles sont, en partie pour des questions économiques : l’élevage extensif français étant de puis longtemps peu compétitif vis à vis des importations néozélandaises ou australiennes, d’où des modes d’élevage peu gardés …

    N’oublions pas que notre conception des parcs naturels n’est pas d’en faire des zones avec zéro interventions humaines, sans compter que leurs superficies actuelles seraient trop limitées pour les loups ! Et pour l’instant personne n’envisage de vider des départements entiers de leurs éleveurs …

    Je précise que je ne crois pas à une « introduction volontaire » du loup ( pour le tyrannosaure on verra sur pièce !), mais peu importe en fait : quelque soit le mécanisme du retour du loup on a le droit de s’interroger sur les conséquences de son retour et de sa viabilité …

    Bonne balades quand même en restant prudents …

    • Popol

      Le loup n’a effectivement pas été réintroduit. Il s’est réintroduit tout seul. Comme le bouquetin. Sauf que le loup est carnivore. Comme le patou d’ailleurs.

  • Olivier Alpin

    NOUVELLE REPONSE DE REVEL CETTE FOIS :
    Je suis l’animatrice du site Natura 2000 présent sur la commune de Revel. A ce titre, je travaille avec les éleveurs présents sur l’Alpage du Colon à La Pra. Les éléveurs seront présents à La Pra jusqu’à la fin du mois d’août. Ils descendent ensuite au refuge du Colon jusqu’au 13 Septembre, date à laquelle ils quittent l’alpage cette année. Vous pouvez ainsi profiter des ballades au départ du parking de la Pliou en direction du Lac Crozet d’où vous pourrez rejoindre différents points culminants, la Sitre, les Doménon, La pra……La Pra où vous trouverez le refuge CAF gardé.
    En ce qui concerne les patous, je tenais également à préciser, étant moi aussi une randonneuse régulière, qu’avec un comportement adapté, je n’ai jamais eu de problèmes avec ces animaux.
    Pour info, je vous met en pièce jointe un petit document réalisé par la fédération des alpages pour aider à mieux comprendre ces chiens. Il y a effectivement sur les forums, beaucoup de témoignages à ce sujet, mais qui datent de plusieurs années, alors qu’il y avait 7 chiens avec le troupeau. Aujourd’hui, nous avons travaillé en partenariat avec les éleveurs pour réduire ce nombre, et les cas de morsures s’élève à un cas pour l’année dernière. Vous n’avez pas idée du comportement de certains randonneurs, et maintenant des trailers qui sont de plus en plus nombreux sur la montagne, sportifs mais souvent peu sensible à la nature, qui passent en courant, se qui disperse le troupeau et donc met les chiens en position de défense.
    Ceci étant dit; avec les éléments fournis au début de ce message, vous pourrez profiter pleinement de notre belle montagne, sans risques, si ce n’est ceux inhérents à la pratique de la randonnée.

    • jean73

      Exact, avec le troupeau vu et croisé sous le Grand Colon, il y avait bien 7 chiens : 5 patous, 1 Border cooly et un croisé (je ne sais plus). Ces deux derniers étaient au pied du jeune berger. Les 5 autres, étaient aux « fesses » des randonneurs dont je faisait partie…….

      • olivier

        Vu également les 5 patous et les 2 autres chiens mi juillet de cette année (2015). Etant donné la taille réduite du troupeau je me demande à quoi peuvent bien servir 5 patous. Le troupeau etait sur le chemin de randonnée donc impossible à éviter et quand on a 5 patous sur les mollets c’est moyennement agréable et ça donne pas envie de revenir dans le coin. Je n’ai jamais eu de probleme avec ces chiens mais je trouve ça dommage de ne pas pouvoir faire certaines rando de peur de mal tomber.

    • jean73

      J’oubliais : Merci pour les informations. Si j’ai bien compris, nous devons faire attention autour de la Pra, jusqu’à fin août. C’est à dire jusqu’à la fin des vacances!!!!

      • Justement je compte faire les Doménons en passant par le col de la Pra avec mon chien (border collie) en laisse, mais ces 7 patous semblent m’interdire de randonner dans le coin.
        Pour l’animatrice Natura 2000, je l’invite cordialement à lire le dossier consacré aux patous et à tous les témoignages ‘frais) qui sont postés au bas de la pétition pour se faire une idée.

        • Natura 2000 Belledonne

          Bonjour,
          Tout d’abord, je n’étais pas au courant de la diffusion de ma réponse sur ce site, ce que je déplore. Ceci étant dit, je réitère les éléments fournis dans mon mail. Il n’y a bien que 5 patous dans le troupeau cette année. Il y avait deux chiens de conduite la première semaine de juillet avec le berger assurant l’intérim, mais aujourd’hui la bergère n’a qu’1 chien de conduite.
          Il n’y a eu que très peu d’incidents jusqu’à aujourd’hui, au regard des centaines de personnes présentes sur les sentiers quotidiennement. Pour avoir discuté avec les gérants du refuge qui reçoivent souvent les témoignages des randonneurs, ou soignent les quelques morsures, il y a souvent eu un « mauvais geste » à un moment donné (soit les coureurs s’arrête trop tard, soit ils présentent leurs bâtons, soit ils essayent de caresser les chiens…….).
          Je ne peux que réitérer les conseils de conduite à tenir :
          -ne pas courir (cas des reconnaissances de trails)
          -ralentir
          -ne pas crier,
          -ne pas agiter vos bâtons.
          Une erreur par contre dans ma réponse, c’est la plaquette de la DDT de l’Isère et non de la FAI.
          COrdialement

  • Olivier Alpin

    Une nouvelle réponse en OISANS cette fois :
    => « Je vous prie de biens vouloir trouver ci-après deux exemples de randonnée sans présence de patous. Toutefois, je tiens à vous préciser que les patous sont des chiens de défenses des troupeaux et qu’ils « n’agressent » pas systématiquement les randonneurs, les retours que nous avons sont assez faibles au regard des milliers de visiteurs de notre massif. Sur notre site nous rappelons les consignes pour que tous ce passe pour le mieux lors de rencontres.
    – De Chabournéou à Vallonpierre par le sentier du Ministre
    – L’Alpe de Villar d’Arêne »

    => Nota perso : reste à savoir ce que veut dire  » se passe pour le mieux » ?

    Bonnes randos !

    Nota comme les message ne se classent pas dans l’ordre je vous laisse remonter en arrière pour les autres réponses

    • J’ai fait le col d’Arpingon ce dimanche (depuis saint Rémy de Maurienne) et Ô surprise, je découvre une bergerie avec un berger des plus sympas avec des borders qui ont fait ami-ami avec mon propre border (+ 2 ânes) et pas de patous pour protéger ces moutons! Comme quoi… 🙂

  • jean73

    Bonjour à vous,
    à titre d’info sur des randonnées dans les Belledonnes sans patous, en voici quelques unes faites ces derniers jours:
    – col de la mine de fer par le refuge Jean Collet et descente sur le lac de Crop en boucle avec départ du parking Pré marcel (au-dessus du col des mouilles). A noter que l’on peut faire aussi le lac blanc sous le glacier de Freydane (autre but).
    – En partant du pont de la betta (au dessus de Prabert), on peut faire la cîme de la Jasse, les lacs du Vénétier, le lac de la coche, la pointe du sifflet, le lac de Crop (hé oui)…au habert d’Aiguebelle,un jeune couple s’occupe des randonneurs (gite, vente de fromage, buvette). Il y a des moutons mais le jeune berger reste avec le troupeau et malgré le panneau qui annonce au départ qu’il y a des patous, nous n’en avons pas vu un seul.
    Il y a aussi le Petit Arc avec le lac noir et pour les plus hardis, le Grand Arc en partant de Tieulever – Monsapey au dessus d’aiguebelle. Ce n’est plus les Belledonnes mais c’est en prime….
    A la prochaine.
    A bientôt pour d’autres infos.

  • Laure

    C’est dommage que les informations soient un peu toutes dispersées dans les différentes conversations, parce que ca fait une belle liste de coins « safe » et de coins qui craignent.
    Ca mériterait de recenser tout ca dans une vraie page (ou un wiki ? Ou un… truc ?)

    • @ Laure. Je veux bien « héberger » et compiler les infos données par les randonneurs (Olivier merci) sur les lieux avec ou sans patous sur bon blog. Il s’agit de remettre tout ça en ordre (sur une carte par exemple) Par ailleurs, tu peux aussi signer la pétition sur change.org

  • zigzag3873

    bonsoir je croise souvent des patou et j ai un ami berger le mieux quand un patou viens a votre rencontre arrêtez vous il viendra vous sentir ;voir aboyer attendez qu il reprenne de la distance continuer votre chemin doucement et en l ignorant il vous suivra a distance jusqu a ce que vous êtes a bonne distance du troupeau mais surtout ne traverser jamais un troupeau le chien le prendra mal et risque de vous mordre et les bergers n aime pas trop car après il doivent ré-rassembler le troupeau.bonne balade et garder bien votre chien en laisse

    • Sylvain13

      zigzag3873, j’ai rencontré des patous non agréssifs pour autant aucuns d’entres eux n’est venu me sentir, de plus pour rassembler les troupeaux les bergers dispose de guideur qui ne sont pas des patous et qui eux ne mordent pas et font un travail extraordinaire sous les ordres du berger qu’ils écoutent très bien.
      Autre chose on pourrait ne plus manger de mouton et d’agneau aussi.

  • Louis

    Quand je rencontre un chien, je lui parle et je le siffle comme si je le connaissais. Une fois, un chien de berger s’est montré agressif, et en mettant les bâtons de marche dans sa direction j’ai pu passer sans (presque) problème. Même si on a peur, il faut essayer de ne pas le montrer.
    Si on doit marcher avec le risque de tomber sur un animal agressif, le chien doit s’habituer à voir des randonneurs avec des bâtons, qui restent sa seule protection.

  • Louis

    Une fois, ce fut un taureau qui vint à notre rencontre avec des intentions belliqueuses : meuglements, frottage des cornes et coups de sabot sur le sol. L’air de dire  » avance si tu es un homme ».

    Nous fîmes un (très) large détour.

  • Louis

    Dimanche 31 août 2014, lac Merlat (sous le grand Colon) dans Belledonne
    Nous randonnions à 4 adultes, venant du refuge de la Pra. nous avions soigneusement pris connaissance des panneaux indiquant la « patou attitude  » à adopter
    En tête de notre petit groupe, je suis tombé brusquement sur le troupeau. Les patous ne nous ont pas tout de suite repérés (vent défavorable )

    Nous avons alors bifurqué pour ne pas traverser le troupeau, mais à ce moment là les patous (5) nous ont repérés et sont venus jusqu à nous en aboyant. Ayant 50 m d’avance, j’ai bien pu observer les réactions des patous envers mes compagnons
    une femme plutôt petite, tête baissée, s’arrête qq instants devant le patou, puis avance tout doucement, toujours tête baissée, le chien s’en désintéresse rapidement.
    Un homme, taille moyenne se retourne pour faire face au patou ; attitude plus décidée sans être agressive, le chien aboie qq courtes mns, puis s’en désintéresse
    Une femme, taille moyenne, attitude plus apeurée, reste bloquée le chien lui aboie dessus tant qu’elle ne se remet pas en marche doucement
    La bergère à appelé ses chiens, mais il semble qu’ils avaient commencé à s’éloigner avant…

    Conclusion un arrêt de moins de 5mns, un détour d’autant, grâce à des instructions claires et efficaces… Mais un moment impressionnant et désagréable.
    Une hypothèse : plus la personne et son attitude sont modestes, discrètes, moins le patou insiste.

    • Christian

      Hélas non ! j’ai un contre exemple sur l’attitude « modeste, discrète » que j’ai adoptée le 16/08/14 (voir mon témoignage du 18/09/14) et qui m’a valu morsure agressive et l’hopital de Briançon !
      Les témoins de l’agression pourront confirmer que mon attitude était bien calme et sans stress, mais cela n’a pas suffit, il y a donc ostensiblement des cas de Patous DANGEREUX !!!

  • Patrick

    Bonjour
    Rencontré un « gros » Patou la semaine dernière autour du Cagire, septembre 2014
    J’étais seul, rando en semaine, j ‘ai appliqué les consignes, rester calme etc… il m’a suivi 3 minutes en aboyant et m’a laché quand je m’éloignais.
    Je n’ai pas spécialement peur des chiens, mais je n’étais pas fier, j’avais mes 2 batons, mais contre un chien de 80 kgs à 2 mètres de vous, pas sur que cela m’aurait beaucoup servi.
    J’imagine 2 ou 3 comme celui rencontré avec l’effet de meute, on ne doit pas se sentir vraiment pas à l’aise.
    ça pose tout de meme un réel problème de sécurité, j’étais sur une sente non balisée, le troupeau était plus bas, absolument pas sur la sente que je traversais, pas vu de berger bien sur pourtant beaucoup de troupeaux dans ce secteur.
    Il y a trop de laxisme de la part des autorités, en montagne comme à la campagne d’ailleurs ou j’ai déjà rencontré ces memes problèmes en vélo.
    Je ne me suis (encore) jamais fait mordre, ça a souvent bien failli mon épouse deux fois en vélo, point de sutures, etc… pourtant on a l’habitude, des milliers de kms.
    .
    Depuis cette dernière rando, j’envisage de m’équiper contre une attaque.
    Je ne sais pas encore comment, mais critiquer le randonneur comme certains le font est stupide, si un jour il y a un truc grave contre un enfant faudra pas s’étonner.

  • Joël

    Excellent article apaise bien ce sujet malheureusement polémique.
    Il faudrait avoir un moyen de connaître les zones d’estive où potentiellement il pourrait y avoir des patous afin que les randonneurs responsables intègrent – s’ils le souhaitent – ce paramètre dans leurs projets.
    Sur C2C il y a en ce moment une initiative au travers d’un forum qui va dans ce sens et qu’il faut soutenir (carte collaborative…..).
    Mon avis sur le sujet – il n’est pas interdit de rêver ! – est que la montagne est pratiquée par des acteurs aux intérêts parfois opposés qu’il faudrait réunir dans une vision commune et que tout le monde accepte de discuter (bergers, chasseurs, randonneurs, communes, parcs régionaux…)
    Le bon sens facilite bien des choses…

  • Christian

    Bonjour,
    J’ai subi une attaque de Patous le 16 août dernier vers 12h30 sur le GR 50 au dessus du Casset commune de Le Monétier les Bains (05). Pompiers, ambulance, hopital de Briançon etc… Morsure à la cuisse (à hauteur d’un visage d’enfant !)
    J’avais pris ce que je croyais être les précautions d’usage ; calme, pas de batons, contournement du troupeau (pas assez sans doute).
    Je pratique la montagne sous toutes ses formes depuis 35 ans. je ne peux que constater la dégradation récente (surtout depuis l’arrivée du loup il faut bien le reconnaître) de la pratique de la randonnée. Votre site en est un exemple révélateur du ras le bol.
    J’ai été abasourdi par l’irresponsabilité de la bergère (bardée de diplômes du supérieur) qui ne s’est pas manifestée lors de l’agression, qui a daigné venir à notre rencontre d’un pas exagérément nonchalant (témoins présents) pour non annoncer d’une voix pleine de « calme compassionnel  » :  » ne vous inquiétez pas les chiens sont vaccinés !!!! »
    Elle discutait 200 m plus bas sans se soucier de son troupeau. Les rouleaux de filets de protection du troupeau étaient sagement posés au sol tous les 50 m le long du GR et ceci depuis au moins 6 jours (!!! – j’étais passé la semaine avant). L’après midi de l’agression, les filets étaient bien mis en place pour délimiter le troupeau en bordure du GR .
    J’ai déposé plainte à la gendarmerie, car la coupe est pleine.

  • Il n’y a pas qu’en Belledonne qu’on rencontre des patous: j’en ai rencontré dans le cantal (Puy Mary) il y a 3 ans et cette année dans le Larzac entre Lacavalerie et Nant sur un Gr. Pas de troupeau mais un couple de patous, et … non loin un vautour !
    La femelle n’était pas agressive, au contraire, c’est elle qui m’a permis de calmer le mâle qui se montrait agressif. Bref une escorte sur 500 m dont on se serait bien passé. J’ai gardé mon calme et j’ai parlé doucement aux chiens tout le temps.
    Par contre je le répète, je n’ai vu ni entendu aucun troupeau et la carte ne montrait pas de domaine alentour: que faisaient ces deux chiens en liberté en rase campagne.
    lotois

  • philippe

    Bonjour,
    Il semble qu’il y ait confusion : 95% des « gardiens » de troupeaux équipés de patous ne sont là que pour les mois d’estives et ne sont ni éleveurs, ni bergers ! On leur colle 1000 ou 1500 brebis et quelques patous et zou !
    Je n’ai jusques là rencontré qu’un seul éleveur-berger digne de ce nom qui garde lui-même SON troupeau en alpage ; Il était aidé par SES 2 border collie, des chiens extrêmement intelligent à l’écoute totale de leur maître.
    Une autre chose à méditer : le patou largement subventionné est omniprésent et le loup continue comme si de rien n’était à prélever ce sont il a besoin pour sa survie…

  • maryam

    bonjour ,je peux comprendre vos réactions ,mais étant éleveuse ,non montagnarde ,mais pas mal de copains concernés ,je ne peux que vous inciter ,si vous aimez les randos ,qui se partagent ,non QUE pour le plaisir ,mais aussi avec ceux qui vous les entretiennent ,en vivent ,et sont là pas loin !!!.LES PATOUS sont leur protections ,pour les troupeaux ,et ce dernier vit avec les animaux qui doit défendre ,justement pour que la montagne devant certains dégâts ne se transformet en clôture ou pire en champs de chasse continuelle.
    JE suis moi même marcheuse ,et le chien est là ,il a sa place ,à nous de le comprendre et connaitre aussi le pourquoi de sa présence, et là aussi ,un message ,vous êtes le plus souvent villageois ou banlieusards ,apprenez aussi à connaitre ceux qui empêchent la montagne de devenir friches !
    CORDIALEMENT ,et au plaisir de se rencontrer marchant !.
    Maryam
    ,

    • Jean73

      Maryam,
      Tu es certainement une exception dans ton métier car beaucoup sont plus agressifs ou totalement indifférents envers les randonneurs. C’est certain que vous avez un « boulot » difficile mais les randonneurs sont en montagne pour le plaisir et non pour le stress.Certains villageois ou citadins (comme tu le cite) connaissent certainement mieux la montagne que quiconque. Aussi, rencontrer des bergers ou des gardiens de troupeaux avec qui l’on peut discuter est toujours positif. Peut-être nous rencontrerons-nous un jour pour échanger quelques idées……….suivant où tu travaille !!!
      Cordialement

  • fabrice

    la fameuse reflexion qui decide que la montagne est entretenue par les bergers est purement fantaisiste etage collineen entre 800-1200m on y trouve chene,ormes,chataigniers à cela rien d’anormal puis vient l’etage montagnard sapinieres, hêtres, érables cela ne fait pas parti du regime alimentaire du mouton c’est l’etage qui est lui même divisé en 2 parties le subalpin ou les feuilles caduques ne s’adaptent pas remplacées par epicéas mélèzes ou pins (à noter que la dessous rien ne pousse) puis l’alpin tres peu d’arbres mais beaucoup d’herbe a t’ on déjà vu un envahissement dû à l’herbe ?et est ce que les marmottes remercient les bergers de l’entretien qui est fait ou partiraiant elles ailleurs, le cas echeant ?puis vient ensuite l’etage niveal plus d’herbe lichens et humus vraiment trop froid. finalement la nature est bien faite elle se gère bien toute seule une selection s’effectue à tous les etages.cqfd

  • Emma

    Bonjour,
    je m’appelle Emma, j’ai 5 ans.
    Je voudrais savoir ce que mangent les patous quand ils gardent les moutons dans la montagne ?

    Merci

    • Jean

      Bonjour Emma.

      Les chiens de berger mangent des croquettes tout simplement. Comme ce sont de gros chiens, ils mangent beaucoup, mais il y a de gros sacs de croquettes, et des véhicules 4X4 pour les apporter ainsi que la nourriture du berger. Parfois c’est un mulet qui fait le transport.

      Quand tu te promènes, prend toujours un bâton ; des chiens méchants, il peut y en avoir n’importe où.

      Bonnes promenades.

  • marion

    je rencontre souvent des patous en randonnée sans avoir du soucis…ce samedi, je m’entraine (trail) sur mon parcours habituel, une boucle de 12km sur sentiers dans les collines de vence. où travaillent des bergers. en redescendant, je note un troupeau à 100m sur le versant d’une colline avec le gros patou aux aguets…je ralentis et avance sans geste brusque. deux jeunes patous déboulent en face de moi, aboyant, agressifs, je stoppe, leur parle, un se sauve vers le troupeau et l’autre me mord par derrière au mollet…j’appelle le berger et continue calmement.je croise un chasseur, oui, une battue était au milieu et avec lui, on note le berger partir au milieu de son troupeau.je suis allée aux urgence (rien de grave mais une belle plaie) et j’ai fait une main courante à la gendarmerie.je trouve drôle de mettre ses moutons dans une battue sur un sentier hyper fréquenté…j’ai eu peur mais bon….

    • will83

      Faut déposer plainte et pas simplement une main courante.Votre plainte sera malheureusement classée sans suite car la loi fait une exception pour les éleveurs (lobby puissant soutenu par des parlementaires) et considère qu’il n’y a pas de divagation pour les patous. Mais votre plainte alertera le procureur, elle obligera ce berger irresponsable a être entendu à la gendarmerie et surtout statistiquement elle sera comptabilisée et servira d’indicateur pour évaluer ce fléau. Les pouvoirs publics sont incapables d’anticiper et malheureusement je pense qu’ils attendent la mort d’un randonneur pour ouvrir le débat.

      • emma

        Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

        Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

        DM
        Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32

        108
        © France 3 RA

  • JC

    Solution : légiférer en imposant 2 choses, sous peine de révocation de l’attribution des parcelles envers le berger défaillant :

    1- que les brebis ET les patous soient en enclos de nuit
    2- que les patous soient muselés de jour
    3- la création d’un numéro vert « SOS patou » permettant de signaler infractions et aggressions

    Voilà, il n’y aura plus de problème. C’est simplissime et parfaitement compatible avec le pastoralisme, les loups, les randonneurs et les patous. Et si ça fait plus de travail, cela réduira le chômage.

    • will83

      C’est une excellente idée JC. Amis randonneurs, unissons nous et saisissons nos députés, surtout pour ceux d’entre nous qui vivent à la montagne où les élus locaux sont déjà sensibilisés à ce problème. Les propositions de JC sont une bonne piste de réflexion et permettent une cohabitation équitable : ouvrons le débat pour une législation efficace. Nous pouvons tous ensemble mettre ce débat sur la place publique. Je vous avoue personnellement à mon grand regret avoir déserté la montagne l’été par peur des patous, La liberté d’aller et venir est un droit fondamental. UNISSONS NOUS pour nous faire entendre !

      • Eric

        @Will83 @JC Après l’avoir sollicité suite à la mise en ligne de la pétition « Stop aux patous dangereux » sur change.org le député de ma circonscription (38) François Brottes, m’a fait suivre un courrier (oct 2014) dans lequel il interpelle le Pdt de la Fédération des alpages, Mr Denis Rebreyend. Pas encore de retour de sa part.
        Je vous invite déjà à signer et à faire connaître la pétition qui compte 405 signataires à ce jour et aussi à contacter votre propre député à ce sujet en signalant l’action en cours.
        Pour toute info je vous invite sur mon blog: Les pages du Tchi.

  • Cette BD d’information sur les patous a été réalisée par Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt des Alpes de Haute-Provence. Elle a pour but de sensibiliser les randonneurs à adopter les bons réflexes même si il est parfois difficile de « bien » réagir face à ces chiens.

  • P'tite Diablesse

    S’il y a des morsures de Patou, c’est entre autres parce qu’effectivement, les gens ne savent pas se comporter face a un protecteur.
    Dans tous les cas, quand on approche d’un troupeau, il faut
    1 – Tenir les enfants par la main
    2 – Tenir les chiens en laisse
    3 – descendre de vélo
    4 – FAIRE UN DÉTOUR !

    Le protecteur vous détectera toujours avant que vous ne le voyiez
    . Le mieux est de rester a bonne distance du troupeau, de ne JAMAIS LE TRAVERSER, de ne pas chercher a toucher les bêtes.
    Un protecteur qui aboie est un protecteur qui défend, donc lorsque vous en croisez un, vous reculez (ou contournez) jusqu’à ce qu’il se taise. Il va vous raccompagner jusqu’a la frontière de son territoire (ou une zone ou il ne vous considère plus comme une menace), puis repartir.
    Il ne faut pas chercher a le toucher, a lui donner a manger, a lui lancer un baton, a toucher les animaux qu’il garde, a prendre de photographie, a traverser son troupeau, et il ne faut jamais, JAMAIS le regarder dans les yeux.

    Contrairement a ce que dit cet article, les chiens de protection ne sont pas dressés, et ils ne sont certes pas agressifs, mais ils n’hésitent pas a mordre quelqu’un qu’ils considèrent comme une menace pour leur troupeau.

    La seule attitude valable est de reculer ou de contourner le troupeau calmement, sans faire de geste brusque, sans s’attarder, de préférence sans regarder le troupeau.
    Quand vous serez a une distance acceptable, le protecteur repartira près de ses bêtes…

    • jean35

      Désolé mais ça c’est la théorie … c’est aussi ce que l’on voit placarder un peu partout.
      Sauf qu’en pratique, cela ne se passe pas du tout comme vous le prétendez !!!

  • alain

    j’ai lu un commentaire un peu bisousnours sur les patous,je suis vraiment désolé de contredire cette personne,il y a un site « SURIC@TE »,se site fait partie de la FFRandonneurs,si vous avez remarqué,panneaux,inscriptions dégradée,COMPORTEMENT DES PATOUS vis à vis des randonneurs,vous pouvez laisser un commentaire,moi je dis et je le répète le patou est plus dangereux que le loup,combien de randonneurs on vue le loup???guère ou un coup de chance,par contre le patou est un gros prédateur de marmottes,lièvres,fans,et même les agneaux,car le moutonnié lui donne guère à bouffer,c’est pourquoi il vient souvent renifler nos sacs,et je répète bien souvent les bergers sont là pour garder les moutons et ils n’ont aucune autorité sur ces bestioles,il faut faire comme les Italiens les patous dans l’enclos le soir,et dans la journée également et de quoi manger,mais vous avez 3 bergers pour des troupeaux de plus de 2000 bêtes ,largué dans sur les flans de la montagne ,le loup n’a plus qu’ a se servir A+

    • Lulu

      Les loups n’approchent pas l’homme, ils sont hyper peureux. J’en ai vu un de loin un jour. La seule et unique fois de ma vie.

      • Dodo

        Ah pardon. J’ai en personne rencontré de nombreux fois le loup. Par exemple, le Grand méchant loup dans les trois petits cochons. Ou encore, dans le petit chaperon rouge. Jamais en montagne, mais souvent dans les contes pour enfants et autres histoires à dormir debout. De celles qu’on sert à nos élus et qui les hypnotisent.

  • gégé

    j’ai passé ma jeunesse à courir les montagnes de france. j’y ai croisé de nombreux troupeaux et des animaux sauvages mais jamais de loups ou de méchants patous. si la situation a bien changé depuis c’est uniquement à cause de la réintroduction du loup. c’est pour avoir perdu bêtes et enfants que l’homme a exterminé les loups et il fallait être stupide ou naif pour croire que sa réintroduction se ferait sans perte humaine et animale. l’emploi du patou pour se protéger du loup en est la meilleure preuve. en fait, l’on est passé en deux dizaines d’années d’une situation paisible à une situation ou l’agressivité domine mais est aussi légitimisée par la nécéssité de protéger son avoir ou sa personne. comme on l’a déjà fait remarquer sur ce forum, il faudra sans doute un triste événement pour que tous ces chiens soient tués par force de loi. les acteurs de l’histoire sont somme toute assez représentatifs de ce mauvais film: loups agressifs, chiens agressifs, gardiens agressifs, promeneurs agressifs et lois agressives. voilà résumée l’histoire de la réintroduction du loup qui se concluera avec la tragédie finale où de pauvres innocents se feront déchiqueter vifs pour avoir commis le crime de se promener sur un sentier balisé.

    en attendant, il y a sur ce forum des intervenants qui font des remarques irresponsables quant à l’attitude à tenir face à un chien agressif quand ils prétendent qu’il faut poser les bâtons et rester tranquille, c’est-à-dire s’en remettre à la bonne volonté du chien. ils oublient que s’ils n’ont pas été agressés grâce à cette attitude, peut-être même quelques fois de suite, c’est par un concours de circonstances favorables. en aucun cas il ne faut conclure que cette attitude est valable en toutes occasions. un promeneur ne peut – et ne doit – jamais présupposer qu’un chien agressif se contentera de rester simplement intimidant. la seule certitude que vous puissiez avoir est que c’est votre bâton pointu qui sera votre seul secours si la situation venait à dégénérer. à ce propos, le seul commentaire pertinent que j’aie lu ici est celui de « wal » qui s’est fait traiter de fou furieux pour avoir expliqué que son bâton pouvait se transformer en lance en un instant. il n’y a rien de malsain à se promener avec un tel bâton ou une machette. c’est, au contraire, se promener sans arme dans des régions à loups et à chiens qui est pure folie. je n’écrirais bien entendu pas la même chose si les loups et les patous étaient absents du paysage.

    quitte à déplaire, je dis qu’il faut se promener armé tant qu’il y a du danger, que ceux qui ont oeuvré à la réintroduction du loup sont indirectement mais certainement responsables de l’emploi de chiens agressifs par les gardiens de troupeaux, qu’ils ont donné à ces gardiens l’occasion malsaine de s’accaparer du terrain avec violence, que toute cette folie est vouée à se terminer par la mort d’innocents, et qu’il n’y a aucune raison qui justifie que vous puissiez vous faire agresser sur un chemin public. les nostagiques du loup feraient bien de reconnaître leur incapacité à admettre que la place de cet animal est désormais dans les grands espaces sauvages et non plus en france où la nature est devenue un grand jardin ouvert au public. qu’on en finisse avec les loups. les patous perdront leur raison d’être, gardiens et promeneurs retrouveront le sourire, la montagne s’en réjouira.

    • Maxime

      Alors là vous vous trompez mais de A à Z.

      Premièrement, le loup n’a pas été réintroduit par l’homme mais il est revenu d’Italie il y a plus de 20 ans. Prouvé par A+B dans bon nombre d’articles. Si vous êtes théoricien du complot, c’est peine perdue.

      Deuxièmement, le loup n’est aperçu que très rarement par les randonneurs. AUCUNE attaque n’a été recensé dans TOUTE l’Europe depuis des décennies. Alors pour les loups agressifs… il faudra repasser.

      Troisièmement, le loup (comme l’ours, le lynx, le renard etc…) fait parti de notre écosystème (aller vois la vidéo sur youtube: « Comment les loups changent les rivières »). Ils étaient là avant nous et c’est à nous de nous adapter à sa présence! La Terre ne nous appartient pas!

      Quatrièmement, oui il y a des patous agressifs. Mais ce sont aux bergers de faire quelque chose!

      J’espère avoir éclairer votre lanterne et modifier votre idée de ce qu’est la nature.

    • Lulu

      Saviez vous que les troupeaux sont bien plus attaqués par les renards, lynx, rapaces, corbeaux et chiens errants que par les loups ?
      Donc éliminer le loup ne règlera pas le problème des patous puisque leur présence sera encore nécessitée par la présence des animaux sus-cités.
      Le loup a bon dos…

  • Jeanne

    Bonjour,
    Sympa l’article sur les Patous,par contre ils ne sont pas aussi inoffensifs que vous le dites: une de mes connaissance a été attaquée (avec des blessures graves qui ont nécessité opération et arrêt maladie de plusieurs mois) par trois Patous (la mére et 2 fils) alors quelle sortait du refuge où elle avait passé la nuit et qu’elle était à quelques 300 mètres du troupeau et ceci sans aucune raison puisqu’elle ne se dirigeait pas vers le troupeau.
    Il faut donc TOUJOURS rester vigilant.
    Bonne rando
    Jeanne

  • STEPHANE

    ouai wal amuse toi a faire ca a un patou tu vas derouiller;tu vois si il sent ta dominance ce que je ne pensse pas c’est pire surtout si tu tombes sur le chef de meute souvent une femelle;
    tu sais a l’epoque du gevaudant les bergers avait une lame sur leur batons afin de se defendre de la bete;si je suis ton raisonnement je vais mettre une lame sur mon baton et les randos con ceux qui me chie devant la cabane ,ceux qui me coupent le troupeau avec leur chien,et j’en passe;et je les tues!tu sais quoi wal tu es fou reste en belgique va;et pis un chien c’est comme un humain faut jamais avoir confiance surtout des zigotos comme toi!la violence resout rien comme l’ignorance et les extremes

  • N R V

    Bonjour,

    j’ai l’impression qu’on nage en plein délire dans cette discussion. On s’y perd, on prend les choses à l’envers…

    Rappelons…

    En France, les espaces publics sont de libre parcours par tous, sans nécessiter d’autorisation, de formation ou quoi que ce soit. Les parcs et autres espaces domainiaux en montagne sont donc de libre parcours par tous. Les randonneurs y sont chez eux, comme ils sont chez eux dans une forêt, un parc public : ils sont chez eux, puisque ces espaces sont à tous et payés par leurs impôts. On ne devrait même pas parler de « randonneurs » en supposant qu’ils seraient d’une race à part. Ce sont des gens, point.

    Ensuite, nul n’est censé se faire aggresser où que ce soit. Personne n’est censé se faire aggresser par un chien, que ce soit en montagne par un patou ou à Sarcelles par un pitbull (nota: je verse exprès dans le cliché). Le discours selon lequel le patou est une nécessité à cause du loup, et que conséquemment ses nuisances doivent être supportées, ne tient pas. C’est comme si on disait « vous comprenez, à Sarcelles depuis qu’il y a des extrêmistes on a réintroduit les pitbulls, alors forcément, quand vous y circulez, parfois vous vous exposez à une morsure ». C’est de la connerie, pure et simple.

    Un randonneur ou une randonneuse mordu(e) par un patou, c’est une personne mordue par un chien. Que ça se passe dans le parc des Ecrins ou place de l’Etoile à Paris, c’est la même chose : c’est inadmissible et c’est une aggression sanctionnée. Le tolérer, ce serait, pour prendre une autre analogie, comme déclarer « pour lutter contre les loups, on a mis des mines antipersonnel à doite et à gauche, alors parfois, il y a quelqu’un qui saute dessus. » Débile, crétin, irrecevable.

    L’idée que les gens devraient adapter leur comportement est inepte. Pour mille raisons. En premier, ils n’ont rien demandé et ce n’est pas à eux de résoudre un problème qu’ils n’ont pas créé … En second, ils ne sont pas nécessairement informés … En troisième lieu, ils n’en ont pas tous la capacité ou même la volonté. Et puis comme dit plus haut, qui est concerné ? Faudrait-il former toute la population ? Grotesque, cela revient à considérer que les victimes sont responsables d’être aggressées.

    On peut gloser pendant des siècles en confrontant le point de vue de Pierre, Paul et Jacques, tôt ou tard, il faudra se rendre à l’évidence : disséminer volotairement dans des espaces publics des animaux dangereux, non contenus, n’est pas une solution. Rien à voir, évidemment, avec les animaux sauvages dangereux pour l’Homme : contre ceux-là, on prend des mesures pour les protéger et/ou protéger les populations, on tente une régulation, éventuellement on les abat.

    La conclusion est très simple : pour « lutter » contre le loup, on a introduit des patous sur certains territoires. Les patous ne sont pas fiables et causent des accidents aux humains et aux animaux domestiques. Eh bien c’est que les patous, c’est pas la bonne solution. Il faut en chercher une autre.

  • Joël

    Bonjour.
    Les patous posent problème, c’est bien évident. Personnellement j’ai abandonné une balade en Hte Maurienne car un patou est venu me chercher noise alors que j’étais sur sentier GR Vanoise à plus de 500m du troupeau. J’ai fait demi-tour. Sur un autre trajet cela c’est bien passé, comme la « théorie » l’annonce.
    Tous les patous ne reçoivent pas une éducation approprée ou alors leurs propriétaires les en dispensent.

  • PIERRE

    La saison d’été va recommencer et les jérémiades des uns et des autres aussi.
    Un chien de troupeau de travail ou de compagnie, on l’éduque. C’est le seul moyen de « domestiquer » son agressivité naturelle (comme l’homme).
    Le pastoralisme, bien ou mal fait, existe et donc, il faut s’adapter au lieu de discuter de façon stérile.
    Ami randonneur, cet été, quand tu sera passé sur un site dangereux, ne sois pas égoïste, avise tes congénères.
    Ami randonneur, cet été, quand tu seras face à une bête, patou ou autre, qui va te faire comprendre que tu n’est pas le bienvenu, trouve un autre chemin et ne te crois pas plus fort. Avec un peu de chance, tu découvrira un paysage sous un autre angle, tout aussi admirable que celui que tu t’attendais à voir….
    Je pense que la modération dans le raisonnement et la raison peuvent permettre d’avancer de façon constructive.
    Les fiers à bras ont toujours des problèmes, les autres ne sont jamais pris au dépourvu comme il est si facile de l’être en randonnée…..
    Bonne rando à tous

    • PIERRE

      Il n’est nullement question d’entre en guerre contre les autres et de vouloir imposer son point de vue. Ca, c’est la dictature. Par contre, lutter contre les quelques chiens qui sont mal élevés, c’ est de l’éducation. Bien sur, on ne va pas le faire personnellement mais utiliser tous les moyens officiels dont on dispose pour le faire. Régler ses comptes s’appelle de la vengeance. Régler des problèmes s’appelle de l’intelligence. Maintenant, celui qui veut se frotter à un chien qui mâle ou femelle, pèse en moyenne aussi lourd que lui, voire même plus lourd, c’est possible. Mais alors, il ne faudra pas venir se plaindre. Avant de vouloir imposer la »psychologie humaine », il faudrait peut être faire un peu de « psychologie animale ». Si par contre, je vois un randonneur équipé comme tu prévois de l’être, il est sur que je ferai mon métier. Je ne vois pas pourquoi on peut justifier de partir en randonnée avec un tel équipement et surtout un tel état d’esprit. J’attends de votre part une justification valable de tels projet : argumentation, certificats médicaux, photos, études etc….

  • Glops

    Merci Sophie.

    J’ajoute : six lait pano son pa aicrie an franssai, sait normâle con lélie pah…

    Pardon, je sors… c’était trop tentant.
    Un peu d’humour dans ce monde de brutes ?

  • C’est comme en bagnole, il faut respecter les panneaux. Les gros toutous sont prioritaires comme les flics et si il te font de l’abus de pouvoir voir ou des bavures c’est pas de leur faute. Voila pourquoi je ne retournerais pas de si tot faire de la marche à pied dans les alpes, il y a trop de cons avec des chiens qui mordent au grand plaisir de leur propriétaire. On vit dans un monde façonné par des abrutis.

  • jean35

    Et ça continue … nouvel accident aujourd’hui à Lavaldens où une randonneuse a été
    mordue par des patous. Faudra-t-il qu’il y ait des morts pour que les choses évoluent ?

  • Marc

    On est de dizaines ou des centaines de milliers de randonneurs, promeneurs, alpinistes, vttisites, grimpeurs ou autres à se plaindre de se fléaux que sont les patous.

    Des centaines de milliers de personnes contre des centaines d’éleveur ça doit quand même valoir quelque chose.

    Sans les pratiquants de la montagne les remontées mécaniques, les refuges, les campings, les hôtels, les restaurants, les hébergeurs, les paysans, …. peuvent mettre la clé sous la porte…avec tout ce beau monde qui va pointer au chômage avec les coûts que cela ça engendrer pour les communes et pour l’état.

    Dans ces conditions est ce que les communes et les pays vont continuer à subventionner quelques bergers

    Ne serait il pas envisageable de se mobiliser en masse, en regroupant un maximum de personne ( En France et aussi en Suisse) et en gueulant très, très fort ?

    En faisant comprendre aux communes que sans les pratiquants de la montagne beaucoup de choses pourraient s’effondrer on aurait peut être un excellent moyen de pression ?

    Ou de boycotter complètement tout ce qui est issu du mouton suisse et français afin d’essayer de faire baisser les bénéfices ?

  • francois

    Bonjour ,

    Fin juillet, nous étions à 4 en rando sur la montage de Couspeau, près des 3 becs, en Drôme.
    Le site est magnifique.
    Nous avons aperçu un troupeau au loin, dans un vallon. Nous avons continué notre rando sur le chemin balisé. Le chemin se situait sur la crête du vallon, à une centaine de mètres du troupeau.
    Le Berger se trouvait sur la crête du vallon opposée au chemin de randonnée, il nous avait vu de loin.
    5 patous gardaient le troupeau. A un moment, les 5 chiens nous ont littéralement chargés. Pendant que 4 nous encerclaient, le plus agressif s’est approché de nous et a pincé mon ami à la fesse (mon ami n’a absolument pas peur des chiens). Le Berger criait sur ses chiens et finalement, les 5 patous sont repartis vers le troupeau.
    Surpris et un peu décontenancés, nous avons quitté le chemin pour nous éloigner du troupeau.
    Mais, en quittant le chemin, nous perdions de vue le Berger.
    J’ai proposé de revenir sur la crête pour que le Berger puisse nous voir à nouveau.
    Dès que nous avons été à nouveau visibles, les 5 Patous nous ont attaqués suivant la même procédure.
    Un encerclement dans les règles de l’art et le meneur au centre.
    Cette fois, le chien est venu vers moi et en me contournant, et m’a mordu le haut de la cuisse en perforant mon short.
    Je n’ai pu m’empêcher de jurer une bonne fois en me frottant longuement la cuisse.
    Le berger assistait à la scène et n’avait pas bougé. Il criait sur ses chiens pour les faire revenir.
    A aucun moment il ne s’est approché de nous, à aucun moment il ne s’est interposé entre ses chiens et nous.
    L’histoire n’est pas finie.
    Nos 2 épouses n’en menaient pas large, mon ami et moi non plus..d’ailleurs.
    Nous avons forcé le pas pour nous éloigner au plus vite.
    Au fur et à mesure qu’on s’éloignait du troupeau, au plus nous entendions les clochettes des brebis.
    Le berger ramenait son troupeau à la bergerie.
    Pas de chance pour nous, le chemin balisé passait aux abords de cette bergerie.
    Nous avons décidé de contourner très largement l’endroit et de piquer à travers tout pour rejoindre le chemin beaucoup plus bas.
    De très loin, nous avons assisté au regroupement du troupeau.
    Nous étions à surement 500 mètres, en contre-bas..
    Les chiens nous ont repèrés, malgré tout, et se sont mis à courir vers nous du haut de la montagne, en aboyant avec force. Le Berger criait comme un fou, mais 2 des patous continuaient à courir dans notre direction.
    Nous étions vraiment paniqués à cet instant et nous nous préparions à riposter, cette fois-ci.
    A une centaine de mètre, les 2 chiens se sont arrêtés et ont obéis aux cris du berger.
    Nous n’en étions pas moins rassurés et nous avons dévalé le reste de la pente au plus vite pour ne plus revenir dans leur champ de vision.
    Moralité et fin de l’aventure…!

    Je n’ai pas porté plainte, contrairement à ce que tout le monde me demandait de faire.
    La plainte aurait abouti à un non lieu, de toute manière.
    J’ai préféré avertir le maire de la commune avoisinante pour que la « leçon » se passe en interne et non via les voies administratives.
    Mais, par contre….
    Faudra-t-il oublier les randonnées pendant les périodes où les troupeaux sont en pâturages ?
    Faudra-t-il que les randonneurs s’équipent pour pouvoir se défendre contre ces chiens trop agressifs ?
    Pourquoi le Berger ne se tenait-il pas sur le chemin de randonnée plutôt que sur le côté opposé, alors que son troupeau y était bien présent ?
    Pourquoi le Berger n’avait-il pas un meilleur contrôle sur ses 5 molosses ?

    Que de questions sans réponse…si tout le monde n’apporte pas un peu de bonne volonté afin que la cohabitation dans ces belles montagnes soit une réalité et non un sujet de conflits entre différents partis…
    Pour ou contre le loup, pour ou contre les primes, pour ou contre les patous, pour ou contre les chemins de randonnées, pour ou contre le tourisme vert, pour ou contre les politiques qui n’assument pas la réalité des choses, pour ou contre les hommes si peu altruistes….

    C’était long, sans doute, mais je voulais tout raconter…merci.

    • Eric

      Bonjour François, cet été c’est comme tous les ans la même litanie et rien n’y fait. La pétition « Pour en finir avec les agressions de patous sur les randonneurs en montagne » sur change.org n’a recueilli à ce jour que 518 signatures. est-ce que je pourrais copier votre message ou si vous voulez je vous invite à le poster soit sur mon blog soit sur facebook (la page est intitulée « Stop aux patous dangereux »)
      Merci d’avance,
      Eric

    • cécile

      Bonsoir, J’habites en maurienne (Parc de la Vanoise) et je peux répondre à certaines de tes questions.
      Ce qu’il faut savoir c’est que le Patou est payé par L’Etat, aux paysans, en contrepartie de la réintégration du loup.
      Le Patou est donc donné à l’éleveur (le propriétaire du troupeau) qui embauche un berger l’été pour les paturages….Le patou n’est donc la plupart du temps pas le chien du berger!! (le berger à en générale ses propres chiens de rassemblement comme le border colis)
      Le patou est (et c’est là le PROBLEME) un chien livré à lui même, mis au troupeau dès ses premières semaines, pas éduqué du tout, se nourrissant souvent de marmottes, n’appartenant pas aux bergers donc assez ingérables et renié par l’éleveur qui ne la avec lui que pour avoir les subventions. La faute à l’Etat mais aussi à ses éleveurs qui ne les considèrent pas du tout et pensent certainement qu’ils vont apprendre tous seuls à être de bons chiens et vont finir par brouter l’herbe pour se nourrir!! CAR les patous sont utiles bien dressés, ils restent avec le troupeau la nuit également! contrairement au border qui va rentrer au chaud avec le berger après sa journée « de travail ».

  • david

    En arrivant en voiture sur de départ d’une rando du coté de la montagne de Lure, 2 patou ont surgit en aboyant et se sont jetés sur mon véhicule !!!
    Je suis convaincu que ce jour-la j’ai au minimum échappé à l’hôpital !!

  • Olivier Grenoble

    Du nouveau du coté de l’éducation des patous ?
    Lors d’un court séjour en Maurienne une éleveuse d’un petit troupeau de brebis Thone et Martaud (race locale) qui fait de très bon yaourts (et cherchent à les vendre aux touristes !) nous a dit avoir depuis peu un jeune patou suite à des attaques de loups dans des près juste au-dessus du village.
    Le fait nouveau c’est qu’on lui a dit d’éduquer sa bête ! La promener sur les sentiers en laisse pour l’habituer aux promeneurs (et même aux VTT !). lui apprendre à ne pas sauter par dessus la barrière du troupeau pour ne pas « dissuader » des promeneur passant sur la route ou le chemin à coté . Moralité ces bêtes seraient éducables sans perdre leur efficacité ! Tiens tiens …
    Nota : depuis quelques années les gardiens de refuge se plaignent d’une baisse de fréquentation en Vanoise (toute proche) : il y aurait-il un lien de cause à effet ? …
    En attendant : perso je vais dans les zones à moutons avant et après la transhumance (et tant pis pour les refuge en été !), je privilégie les zones à vaches … et j’explore les alpes italiennes où les choses semblent mieux se passer ( et tant pis pour la balance des payements nationale et l’économie des montagnes françaises où je limite mes séjours en été) …
    Bon l’automne arrive : les troupeaux vont bientôt regagner leurs quartiers d’hiver : bonne balades automnales …
    Cordialement

    • Popol

      « depuis quelques années les gardiens de refuge se plaignent d’une baisse de fréquentation en Vanoise (toute proche) : il y aurait-il un lien de cause à effet ? … »

      Y a de fortes chances car quand on va décompresser en montagne c’est pas pour se faire BOUFFER par des fauves au motif « aha aha ils se sont trop approchés de mon troupeau ces congs de parigots »

      Mais bon y a que des abr***** qui élèvent des patous pour l’attaque pour pas piger ça…..

  • Laurent

    Bonjour,
    Je voudrais vous signaler un secteur à éviter, quoi que très fréquenté, il s’agit de la piste carossable au départ du lac de la Grande Léchère, emprunté par plusieurs itinéraires pédestres, en Lauzière. Je me suis fait mordre aux alentours de 20h30, le berger estimant sans doute qu’à cette heure là il peut laisser ses 1200 bêtes et 2 patous sur le chemin. Sac à dos déchiré, point de suture, antibiotiques, et les petits désagréments qui vont avec…
    Evidemment, je connais les attitudes à adopter, mais si quelqu’un sait me dire comment on contourne un troupeau de 1200 bêtes qui occupe toute la montagne, je suis preneur !
    J’avais croisé les moutons un peu plus tôt au niveau du rocher du vieux, ceux-ci montent donc jusqu’à la crête, et d’après le berger les chiens montent aussi s’ils voient quelqu’un.
    Pour info, il faut absolument prendre l’identité de l’éleveur ou le berger après une morsure, en effet, non seulement pour les assurances c’est plus sûr en cas de complication, mais aussi parce que les chiens mordeurs doivent impérativement faire plusieurs visites chez le véto après une agression, même s’ils sont vaccinés contre la rage.
    Le berger quitte les lieux le 10 octobre.
    Autre secteur à risque, cette fois en Belledonne Nord, au niveau du col d’Arbaretan. Plusieurs patous et autres chiens, « plus dangereux encore que le patou », dixit le berger (ça promet) ! Les bêtes sont plus ou moins parquées (le filet du parc longe la crête du Grand Chat) et ramenées près de la caravane le soir dans un parc plus petit (c’est un petit troupeau) située sur le sentier qui mène au chalet de Barbeloup.

    • Hervé

      Je confirme, c’est toujours le cas en 2016. Impossible de passer aujourd’hui à proximité du refuge de l’Arbarétan. 2 patous m’ont contraint à monter pleine pente vers les crêtes en compagnie d’un jeune enfant. Aucune attitude agressive ou insistante de ma part vis à vis du troupeau et des chiens mais il était clair que la seule solution était de s’éloigner du troupeau. Et évidemment, aucune aide de la bergère qui n’a pas souhaité ou n’a pas été en mesure de rappeler ses molosses. Dommage pour la commune de Saint-Alban-d’Hurtières qui fait des efforts pour valoriser cet espace car les randonneurs seront de moins en moins nombreux sur cet alpage. J’y viens depuis 20 ans et n’avais jamais été confronté à un tel danger !

    • Jean73

      Je confirme aussi pour le chalet d’Arbarétan qui avait été aménagé pour les randonneurs et les chasseurs du secteur. Ces derniers avaient fait du beau boulot. Mais voila maintenant que c’est la « propriété  » de la bergère et de ses patous. Le secteur du Chapotet est maintenant à risques car les moutons se baladent un peu partout.

  • François Jourjon

    Bonjour à tous,

    Dernièrement il y a eu des commentaires insultants et déplacés qui ont été modérés, car ils n’apportent rien à la discussion. Je sais que c’est un sujet qui est sensible et sur lequel il est facile de réagir fortement, mais veuillez rester courtois et polis, votre message et vos arguments n’en seront que plus forts !

    Pour info : « tu as tort » ou « tu es stupide » ne sont pas vraiment des arguments. 😉

    A bientôt,
    François

  • anatolem

    Cette année nous avons rencontré trois gros chiens en liberté sur un chemin de randonnée, heureusement le propriétaire, les a fait rentrer dans son camion, nous n’étions pas rassurer parce qu’il ne parlait pas notre langue (un espagnol). Cela aurait été dommage de faire demi-tour.
    Cordialement.

  • Popol

    En ce qui concerne la pétition: si je peux vous éclairer j’allais la signer (j’ai dû la chercher sur Google déjà, ce qui n’est pas terrible), mais la page fait manifestement freezer mon navigateur. Je ne l’ai donc pas signée. Je pense qu’elle pourrait recueillir plus de signature….. pour peu qu’elle marche.

  • Popol

    Même si ça fait hurler les bergers qui fréquentent cet article, moi aussi je vais m’équiper de ce type d’arme.

    Ces bergers DOIVENT comprendre plusieurs choses (même si ça ne leur fait pas plaisir).

    1. Il est fort dommageable de se faire dévorer par un fauve
    2. Après une marche de plusieurs heures il peut être très désagréable (voire dangereux) de refaire demi-tour pour de longues heures au seul prétexte qu’un c*n de cleb décérébré en a décidé ainsi
    3. -Ils ne sont pas propriétaires de la montagne, et même s’ils louent l’alpage, il y a une servitude de passage sur CHAQUE GR MAIS AUSSI tous les chemins de randonnée balisés. MEME s’ils sont peu fréquentés. Il s’agit d’une privatisation ILLEGALE de la montagne. Même si leur pote au conseil municipal leur dit le contraire.

  • PIERRE

    J’avoue que j’ai du mal à comprendre un tel déchaînement de violence verbale. Le chien peut en arriver à mordre SOIT. Mais ça n’est pas tous les chiens. Vous êtes vous inquiété de la même situation EN PIRE, dans les banlieues à risques ? avez vous été aussi vindicatif au moment des élections ? avez vous voté ?…
    Je crois que vous parlez de choses que vous avez du mal à maitriser. Je suis aussi randonneur de plaine et il m’arrive de croiser des promeneurs qui se baladent avec des chiens tout aussi mal éduqués. Quand vous aurez compris que le maitre est RESPONSABLE, alors vous verrez le chien de façon différente. Imaginons que tout au long de votre enfance, on vous ai dit que la loi du plus fort est toujours la meilleure. Alors, arrivé à l’âge adulte, vous imposeriez vos points de vue par la force. Pourtant, ce n’est pas ainsi que ça se passe, mais vous n’auriez connu que cette façon de faire. Arrivé à la vieillesse, un homme plus jeune et donc plus fort vous mettrait au « rebut » et TERMINE POPOL. Pourtant, vous savez que le chien n’est que le reflet de son maître. Fréquentez les clubs canins et faites vous une opinion. Vous verrez que seuls les maitres sont fautifs. Par contre, signalez tout ce qui vous semble être une infraction. Ca viendra surement s’ajouter à une liste déjà établie qui permettra de punir le berger fautif.Prenez le temps de le faire ou ne vous plaignez pas. Mais si vous devez partir en randonnée comme à la guerre, je vois pas l’intérêt et…… pourvu qu’on ne se croise pas.

  • Manu

    Bonjour,

    Je vois que le sujet passionne !
    En effet, je suis d’avis également pour dire qu’il y a un véritable problème avec la présence de ces chiens.
    Leur utilité est plus que discutable ! Les loups attaquent en pleine journée ? C’est nouveau…
    J’ai eu une mauvaise expérience avec la rencontre de l’un d’entre eux. Heureusement, plus de peur que de mal ! Mais certains ont eu moins de chance…
    J’adorais la montagne et je l’adore toujours, mais j’ai désormais l’angoisse d’en croiser à chaque randonnée. Et comme certains disent, à chaque fois, le berger n’est pas là…
    J’ignore la réaction de ces chiens. Certains donnent des conseils… d’autres ont essayé de les suivre, en vain, ils se sont fait mordre à un degré plus ou moins important.
    Ces chiens sont dangereux et non justifiés. Voilà tout !
    Il serait temps que le gouvernement intervienne ! Ah, zut ! Le gouvernement ? J’oubliais son « efficacité » légendaire… de droite, comme de gauche… Je pense alors que les randonneurs vont continuer à se faire mordre et à déserter certaines montagnes, au détriment de l’économie locale.
    Bien cordialement.
    Un randonneur qui aimerait se balader en toute tranquillité… sans avoir l’impression d’être dans une cité !

  • Lulu

    J’ai déjà eu plusieurs fois des grosses frayeurs avec non des patous mais des bandes de chiens sauvages qui se comportaient comme des racailles et des petits caïds de la route (pas en France). Même en faisant très attention à mon comportement : ne pas les défier (par exemple, en les regardant dans les yeux), ne pas leur tourner le dos etc, je dois dire que j’ai eu parfois très très peur. Heureusement pas de morsures (des « gnaks » aux jambes tout au plus) mais beaucoup de stress qui m’a à chaque fois pourri ma rando.
    J’ai envisagé un moment le spray au poivre mais j’ai peur que ça les rende encore plus agressifs, surtout s’ils sont en bande.

  • alain de Batttistaule

    Jamais eu de problème avec les patous!
    Mais je leurs dis que je sais que je suis chez eux, et je leur demande si je les gêne en passant. Je respecte leur réponse. Ils viennent souvent me renifler, et je les caresse souvent, s’ils le désirent.Souvent, on se câline carrément, ce qui ne fait pas toujours l’affaire du berger, qui souhaite que son patou garde une certaine réserve pour qui ne fait pas partie du troupeau…

    Est-ce que les commentateurs pourraient faire un effort pour respecter l’orthographe? C’est affligeant de voir bafouées sans vergogne et quasi-systématiquement nos belles valeurs de la langue française et de l’orthographe! Pourtant la plupart des matos d’informatique sont équipés de correcteurs d’orthographe!

  • patou gentil

    Randonneurs, randonneuses,

    Pour éviter de vous faire mordre, mettez vous à quatre pattes, posez une peau de mouton sur le dos et faites Behhh… Ou utiliser une boite à mouton pour ceux qui ne savent pas faire le cri . Vous pouvez aussi fabriquer des guêtres en peau de mouton. Et pourquoi pas une lotion parfumée odeur  » mouton ».

  • Christophe

    Bonjour,

    J’avais l’intention de randonner cet été dans le Queyras, les Ecrins et le Mercantour, mais à vous lire peut-être vaudrait-il mieux me raviser… En prévision de plus de deux mois de rando, il est à peu près certain de tomber sur un ou plusieurs patous. Malgré tous les conseils donnés sur ce site et ailleurs, je ne vois pas toujours pas l’attitude à adopter en cas de patou agressif.
    S’il faut randonner armé, je préfère laisser tomber la randonnée et passer à une autre activité. Je ne suis pas adepte de la roulette russe. Et le poids du matériel est déjà assez conséquent.
    Avec plusieurs dizaines de milliers de randonneurs par an dans les massifs très fréquentés en été, je suis étonné de ne trouver sur le net, aucune vidéo de rando montrant un patou agressif . Combien de cas de morsures pour 10000 randonneurs ?
    Je pense qu’il ne faut rien attendre de l’état ou de quelques organisme que ce soit pour régler le problème.Quand on voit comment est dirigée le pays… Cette situation va donc certainement s’amplifier et pourquoi pas faire un jour la une au journal TV.
    Les randonneurs n’ont pas à payer les conneries de certains irresponsables demeurés.

    Amicalement!

    • Sanndy

      Ecrins et Mercantour = parcs nationaux avec interdiction des chiens y compris en laisse dans certaines zones. Il faut vraiment bien se renseigner avant d’y aller.

    • jean73

      Salut à toi Christophe.
      Je suis tout à fait d’accord avec toi. Tout le monde (mis à part les randonneurs) se fout de la situation créée par ces chiens et leurs « patrons » irresponsables. Pour l’absence de vidéos, je t’avouerai qu’au moment de l’agression, on pense plutôt à courir ou autre qu’à filmer le ou les patous. Et pourtant, ce serait une bonne preuve de la « bonne éducation » de ces chiens faites par leurs propriétaires. Ces derniers se moquant éperdument des séquelles d’une agression canine sur un adulte ou un enfant.
      Pour info, même dans les parcs nationaux on trouve des troupeaux de moutons « protégés » par des patous………

  • cécile

    Bonsoir! Je viens de lire votre article, je n’ai pas l’habitude de laisser des commentaires mais ce sujet me touche. J’habite en Haute Maurienne proche du col du Mont cenis, je connais donc bien le sujet. Il y a un aspect des choses dont personne ne parle jamais, soit par méconnaissance du milieu, soit par crainte, soit par désintérêt de la condition animale, ….. Il est certain qu’un patou n’est pas un chien de canapé et il faut toujours s’en souvenir mais malheureusement leur comportement ne peut pas toujours être géré car certains (la majorité des patous) sont complètement livrés à eux même. Les éleveurs les prennent parce qu’ils leur sont donnés par l’Etat (payés par l’Etat) avec les subventions qui vont avec et les croquettes que les éleveurs préfèrent donner à leur chiens de rassemblement (border colis ici).
    Oui souvent le patou est mis en troupeau et il doit s’autogérer, ration de croquette insuffisante voir inexistante, eau quand ils y pensent. Ils considèrent ce chien comme un outil de travail pour lequel ils n’ont ni le temps (pour l’éducation et la considération) ni l’envi il faut bien le dire! Tous les ans nous recensons une petite dixaine d’incidents plus ou moins graves et en générales avec des randonneurs avertis (qui connaissent bien la montagne). La cause PRINCIPALE est le manque d’éducation de ses chiens « balancés  » là avec les chèvres ou les montons et dont personne ne s’occupent et le manque de NOURRITURE et de soins!! Ici les patous se nourrissent de marmotte dans les alpages et du placenta des vêlages! Il n’est pas rare que lorsque l’on en fait part aux paysans en question, ils nous répondent que ce n’est pas leur soucis, se ne sont pas leurs chiens se sont les chiens de l’Etat!
    Alors du bon sens OUI mais du recul aussi sur les pratiques devenus communes, banalisées et surtout inadaptées!

  • jean73

    La saison commence à peine et voilà qu’un vététiste du pays en plus, s’est fait agresser et mordre par plusieurs patous aux environs d’Aussois (dixit le Dauphiné Libéré). Il a dû abandonner son vélo, partir en courant et revenir avec des amis en 4X4 pour le récupérer. C’est vrai qu’un vététiste ressemble à un loup !! Il faut voir, qu’au fil des années, il y a de plus en plus d’agressions venant de ces chiens qui sont livrés à eux-même et qui courent plus facilement après les marmottes et les randonneurs qu’après les prédateurs.Il arrivera un jour où les secteurs envahis par ces animaux seront désertés par le tourisme et les troupeaux (et leurs patrons) seront les rois. Il ne restera plus qu’aux communes à aller chercher pitance auprès de ces messieurs et leurs animaux de « protection du loup ». Personnellement, je randonne beaucoup mais j’occulte systématiquement tous les endroits où il y a ce genre de chiens.

  • Christophe

    Merci pour cet article qui me rappelle une jolie frayeur dans le Puy-de-dôme. Nous étions 2 marcheurs à avoir commis l’erreur (sans nous en rendre compte) de couper un troupeau en deux. Premier aboiement je me retourne et d’un coup surgit un patou blanc comme les brebis. Il nous a accompagné toute la traversée du troupeau sans cesser d’aboyer et lorsque je sentais son haleine proche de mes fesses je me retournais en lui disant le plus calmement possible -Patou tout doux ! Nous voici arrivés au passage de la barrière de l’estive et effectivement, un panneau était planté avec la photo de notre Patou et des recommandations comme celle-ci : Attention Patou Ne JAMAIS traverser un troupeau !

  • Pour ceux qui veulent randonner avec leur chien, j’ai créé une carte collaborative des secteurs où il possible, agréable ou parfois interdit d’emmener son chien. Chacun peut la consulter et surtout contribuer en plaçant des repères sur la carte. C’est super facile, il suffit juste de respecter les codes couleurs et de renseigner les massifs concernés. Ce deviendra un outil très pratique à partir du moment la carte sera bien renseignée et mise à jour. C’est là que ça se passe:
    https://drive.google.com/open?id=1Al0nOVSY9ef4YqlN3M2MGYCtIuM&usp=sharing

    • bernard77400

      Bonjour Eric,

      Excellente idée!

      En plus des lieux où l’on peut randonner avec son chien, ce qui me paraît le plus important c’est, surtout, de signaler les endroits où l’on rencontre des Patous agressifs.
      Ainsi, on pourra les éviter et, si possible, exercer un boycott sur les commerces et les services des environs pour tenter d’exercer une pression économique.

      En effet, à défaut d’une prise en charge du problème par les pouvoirs publics responsables, c’est la seule action qui peut permettre d’obtenir un résultat.

      Il est bon de préciser le lieu exact de la rencontre à l’aide de ses coordonnées géographiques, ce qui permet de le situer très précisément sur une carte.

      Cordialement.

      Bernard77400

      • sylvain13

        J’encourage tous les randonneurs rencontrant des problèmes pendant leur activité à les signaler sur le portail : http://sentinelles.sportsdenature.fr/
        La montagne doit rester un lieu de partage et il n’est pas admissible qu’une part de nos impôts servent à subventionner des chiens agressifs qui terrorisent les promeneurs pacifiques que nous sommes.

  • jerome

    pathetique de ne plus pouvoir randonner tranquille dans nos belles montagnes
    pathetique ces bergers fiers de leur chiens d attaque
    moins de liberte de circuler
    cette societe va mal

  • Olivier Grenoble

    Bonjour
    Perso je vais en montagne pour me délasser pas pour stresser !
    Du coup mon attitude est simple : je boycotte les zones à moutons (et aussi à chèvres !) pendant la saison d’alpage … et vais dépenser mes euros ailleurs (en particulier en Italie) et tant pis pour l’économie de montagne : aux élus et responsables locaux et départementaux, voire à l’état, d’intégrer cette tendance … car je ne suis pas le seul à agir ainsi il semble !
    J’ai qu’un regret particulier : en général les office du tourisme ne sont pas fiables quand on les interroge pour connaitre les balades dans des zones sans patous avec des réponse farfelue du genre : il y a pas de patous ici car c’est dans le parc naturel … alors qu’il y en a partout ! (réponse d’un OT en Oisans).
    Je ne me suis pas encore mis à la planche à voile à la mer en été (ça me dit rien) mais je ne suis pas sûr que ce genre de « conseil » ( donné ici plus haut) soit du goût des professionnels qui vivent du tourisme en montagne (et pour qui j’ai pas mal de sympathie)…
    Voilà où j’en suis arrivé ( en attendant de boycotter l’agneau « de pays  » ???).
    Bonnes ballades néanmoins …

  • rclimb31

    Bonjour,

    Et une morsure de patou de plus… à voir sur mon Twitter… dans le bas du dos à hauteur de la tête d’un enfant!
    Loin du troupeau sur le gr10.

    Bonne randonnée!

  • Mathilde

    Bonjour,
    Jamais de ma vie je n’ai vu un tel ramassis de conn*****.
    Je possèdes 2 patous et elles n’ont jamais attaqué personne.
    Je fais aussi beaucoup de randonnée (seule, en famille ou avec groupe d’enfants) et j’ai souvent croisé des patous avec des troupeaux et jamais je n’ai été attaquée par un de ces chiens, quand on respecte l’animal et le troupeau tout se passe bien. Les seuls fois où j’ai vu des patous être agressifs c’était, à chaque fois, à cause des randonneurs qui ne respecte rien. On est en vacance alors on fait ce qu’on veut et bien non c’est pas comme ça que ça marche et du coup des gens se font mordre.
    Le problème dans les montagne où ailleurs ce ne sont pas les chiens, les loups les ours ou les lynx mais bel et bien l’être humain qui estime que tous lui est dû, que tout doit lui obéir au doigt et à l’oeil.
    Si vous ne supporter rien alors restaient en ville et allais vous promener dans un parc.

  • Michel

    Bonjour
    Randonneur depuis pas mal d’années, je n’ai jamais été inquiété par des patous. Cependant très récemment (1ou 2jours), une femme a été violemment agressée par des patous aux environs de Chichilianne (38).Elle a été gravement blessée. les chiens ont été euthanasiés et la victime a porté plainte (sujet relaté par la tv france 2 journal du soir le 30 août)
    Je ne sais pas s’il y a eu une enquête sérieuse, mais je suis inquiet car les chemins de randonnée sont dans le domaine public et on doit pouvoir y circuler en sécurité. Quant à l’attitude des randonneurs je trouve qu’il est facile de nous culpabiliser, la grande majorité aimant la nature ont un comportement exemplaire

  • Alain

    Attaque début d’été ,dans la vallée de l’Ubaye,lieu Maljasset ,pompiers et hopital de Gap,la personne a porté plainte avec avocat,mais là n’est pas le problème,c’est que la Bergère a redescendu son Patou dans ça région et rebelote ce chien a mordu gravement une femme ,qui elle aussi a portée plainte avec avocat,alors a quand un mort ?adulte ou enfant

  • daniel

    Bonjour
    Dans la plupart des cas le berger n’est pas là, les chiens sont tous seuls!! Par ailleurs, difficile parfois de contourner un troupeau de centaines d’individus sans s’éloigner du chemin ce qui présente d’autres risques!!! Nous sommes tombés en Maurienne sur 3 patous qui se sont montrés agressifs, l’affaire s’est bien terminée pour nous, heureusement, mais on a eu peur. Mais je reste persuadé qu’un jour prochain il va y avoir un drame! L’état doit prendre des mesures!! Les randonneurs ont aussi le droit de vivre leur passion sans risquer de se faire attaquer

  • Daniel

    Randonneur averti depuis 40 ans, avec mon épouse et mon chien jamais eu de problème jusqu’à ce jour du 31 aout 2016.Départ depuis la Foux d’Allos vers le pic de la Sestriere puis le GR 56 sur la crête des montagnes jusqu’au Col d’Allos .Pres du col rassemblement de troupeau sur le GR avec les bergers et 2
    chiens (bergers d’Anatolie ). Rassuré par la présence des bergers, mon chien en laisse nous avançons, les 2 chiens de protection descendent vers nous. Je demande au bergers de les rappeler, ce qu’il ne font pas. Un des chien se jette sur mon chien ( un lagotto très sociable) et le tue, en défendant mon chien je me suis fais mordre à la main et à la jambe.J’ai déposé plainte auprès de la gendarmerie de Saint André des Alpes. Plainte classée sans suite il y a quelques jours par le procureur .

    • Olivier Grenoble

      Salut a tout/e/s
      Il y a eu plusieurs attaques de randonneurs/euses dans le Vercors cet été sans que cela émeuve les bergers ni les maires.
      Du coup j’en suis arrivé à un point où je me dit que les maires devraient avoir le COURAGE d’interdire la randonnée là et quand il y a des patous !
      Bien sûr ça ne sera pas très bon pour le tourisme, surtout familial ( mais perso j’emmènerai plus jamais mes petits enfants là où il y a des moutons: le balade doit être un plaisir et pas un stress ou pire un risque de revenir blessé/e par une morsure ( fût-elle appelé « pincement » par les responsables du dossier alpage !
      En attendant la montagne s’est maintenant vidé et je vais y retourner. Et l’an prochain je pense lancer un blog « rando sans patous » ….
      Pour éviter tout faux débat je précise que j’ai un faible bien marqué pour le monde paysan ayant de très bon souvenirs de séjour à la ferme étant enfant et pour y avoir, entre autre, gardé souvent les vaches …
      Cordialement

      • Olivier Grenoble

        PS : j’ai oublié de dire que puisque les pouvoirs publics classent quasiment systématiquement les plaintes des personnes attaquées et non secourues (le plus grave à mon avis !) par les propriaitaires des chiens c’est que les dits pouvoirs publics partent du principe que le simple fait de mettre un pied sur un pâturage nous met en « fautes » par rapport aux bergers, donc qu’ils aient le courage d’interdire la dite faute !!!
        Bon il faudra que les gardes champêtres aillent s’offrir aux dents des patous pour traquer les inconscient/e/s qui randonneraient quand même !
        Galéjade ? Pas tant que ça ….

  • PAT

    Bonjour,
    Je suis un randonneur occasionnel 5 à 6 sorties par an dans les Pyrénées .
    J’ai rencontré deux fois des Patous, ces 2 dernières années, j’étais seul en semaine, absolument personne autour.
    Après un très large détour, impossible de passer, c’est loin d’être toujours évident, je m’en suis bien sorti.
    Mais il n’y a pas de loups dans les Pyrénées et avant il n’y avait pas de patous non plus.
    Alors pourquoi y-a-t-il maintenant des patous dans les Pyrénées?
    Ces chiens sont potentiellement dangereux.
    Les innombrables commentaires de personnes ayant été mordus le prouvent.

  • Claude

    J’ai été confronté à deux patous (montagne de Miélandre (Drôme)) qui gardaient le troupeau de chêvres, et bien en effet ils ont eu un comportement en alerte dès que nous nous sommes garés sur le chemin jouxtant ce terrain. Mais une fois engagés dans notre sentier, ils ont senti qu’on ne s’intéressait pas à eux, et nous n’avons pas été inquiété. A notre retour, le paysan, nous a accueilli au milieu des patous en liberté, pour déguster de bons picodons !!!
    Donc les patous sont de braves toutous, obéissant à leur maître.
    Je sais maintenant quelle attitude avoir. Les ignorer point bas.

    • Manu

      « Les patous sont de braves toutous » ?
      Ben voyons ! Vous n’avez pas lu alors les différents témoignages ici ou ailleurs sur le net.

      « Les ignorer »
      Si c’était aussi simple !
      Une fois encore, lisez bien les récits des malheureuses personnes (dont moi) qui se sont fait attaquer par ces « braves toutous »…

  • Jean73

    Mon cher Claude,
    tu as eu de la chance. Mais viens donc faire une randonnée dans les Belledonnes et tu verras ce qu’est un « bon toutou ».

  • Marco

    Bonjour, ou bonsoir, à toutes et à toutes !
    J’ai 38 ans, j’ai eu 4 chiens, dont un Patou qui à 10 ans dans 1 mois… J’ai 14 neveux et nièces, et il n’a jamais fais de mal à personne… Mes parents de 70 ans le gardent régulièrement, et idem, y’a jamais eu de soucis… même avec les voisins… les miens ou les leurs… D’ailleurs, que ce soit ici ou ailleurs, il n’a jamais gêné personne !
    Il pèse 40 kg, c’est un bon chien, un bon « papa », il me protège, et prévient quand il faut !

  • Sarah

    Les commentaires c’est bien.
    Les actions collectives, c’est quand ?

  • Lionel BARTHELEMY

    J’ai lu en diagonale les différents témoignages et ça confirme qu’il y en a vraiment marre de ce problème de patous. J’ai moi-même aussi été attaquer 2 fois cet été dont une fois, sur une route départementale et à vélo et un sprint de 1km pour lui échapper…
    De ce jour, j’ai toujours une bombe lacrymo sur moi.

    Malgré tout, j’ai régulièrement annulé de belles randos sachant que il y avait des chances que je croise des troupeaux de moutons ; je n’ai jamais vu ça ; j’ai 55 ans et je pratique la montagne depuis « toujours ».

    Bref, il va falloir agir et il y a, pour commencer une pétition qui tourne sur le Web :

    https://www.change.org/p/pour-que-cessent-les-agressions-de-patous-sur-les-randonneurs?recruiter=462931010&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=autopublish&utm_term=des-lg-no_src-no_msg

    Et un conseil avant de partir : quelque soit le problème rencontrer, même si ça n’est qu’un sentiment de menace, toujours déposer une main courante à la gendarmerie, sinon, rien ne bougera sans des satistiques fiables.

    Merci

  • Alain

    Affilié à la FFRandonné dans le 04, j’ai maintes fois rencontré des patous et n’ai pas encore eu à souffrir d’attaque à ce jour. Notre ami Bertrand n’a pas eu cette chance et a été gravement blessé aux bras en protégeant sa gorge, alors qu’il avait été renversé par un patou surgi de nulle part. Non seulement la pétition n’a eu que peu de succès et encore moins de suite, mais il n’a même pas été informé de la comparution de la propriétaire suite à la plainte qu’il avait déposée! Lire la suite ci-dessous

    Les Careirouns de l’Ubaye vient de publier une mise à jour sur la pétition «Pour que cessent les agressions de patous sur les randonneurs ! » Sur Change.org.
    Mise à jour sur la pétition
    Quel droit à la justice pour les randonneurs ?

    Les Careirouns de l’Ubaye
    15 déc. 2016 — Le 29 juillet 2016, un animateur des « Careirouns de l’Ubaye » (association affiliée à la FFRandonnée) était violemment agressé par un patou.
    Randonneur expérimenté, il avait respecté toutes les consignes : il était loin du troupeau et ne pouvait donc être accusé d’imprudence…
    Après de nombreuses actions locales : lettre ouverte aux élus de la vallée, rencontre avec le sous-préfet de Barcelonnette, articles de presse, etc., nous avons décidé de mettre une pétition en ligne ; c’est chose faite depuis le 8 septembre 2016 !

    Notre animateur a déposé plainte…

    Et quel n’est pas notre étonnement de découvrir hier, par la presse locale, que l’éleveuse a comparu au Tribunal de Grande Instance de Digne dans le cadre d’une « composition pénale » et que le délégué au ministère public « allait proposer au procureur de la République le classement sans suite de cette affaire » ?

    De quelle justice parle-t-on quand on n’entend pas la « victime » ?
    Il y aurait-il deux justices ?
    Une justice pour les éleveurs : entourés de leurs confrères, représentés par un avocat ?
    Et une justice pour les randonneurs ? Pas informés, donc absents ! Et c’est un adage connu, les « absents ont toujours tort » !

    Nous ne renoncerons pas à faire entendre notre voix, votre voix !
    Tout ce qui pourra être entrepris pour que l’éleveuse soit reconnue responsable de l’agression de son chien de protection sera fait.

    Vous trouverez en lien l’article du Dauphiné Libéré qui relate l’évènement…

    DIGNE-LES-BAINS Son patou mord un randonneur, une éleveuse au tribunal
    À l’appel d’Estivalp, de la Confédération paysanne, des Jeunes agriculteurs, de la FDSEA, la fédération ovine, une bonne quarantaine d’éleveurs était rassemblée, hier matin, devant le palais de justice de Digne, autour de Magali Maurel, éleveuse en filière ovine, présidente du Groupement pastoral du Peyron, à Saint-Paul sur Ubaye.

    Une exploitante agricole convoquée au tribunal de grande instance, dans le cadre d’une composition pénale, pour répondre de blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par agression d’un chien.

    Le 29 juillet dernier, au lieu-dit Maljasset, un randonneur a été mordu par un chien de protection de l’éleveuse et a porté plainte. Dans un communiqué, le collectif syndical rappelle que “les services de l’État incitent fortement les éleveurs à se doter de chiens de protection (patous ou autres) pour faire face à la prédation. À partir de 2017, ceux-ci seront imposés à tout éleveur souhaitant être indemnisé suite à une attaque constatée de loup. Les incidents et accidents avec les autres usagers de l’espace pastoral (qui est l’espace de travail de l’éleveur et du berger), vont donc se multiplier… d’autant plus que les chiens de protection sont stressés par la présence permanente et invisible du prédateur […] Qui doit en prendre la responsabilité juridique et le coût financier ? Qui va assumer cette cohabitation qui est d’ores et déjà conflictuelle ? Le retour du loup en 1992 et son statut d’espèce protégée ont modifié les pratiques pastorales et ont imposé aux éleveurs la présence de chiens de protection”.

    Les usagers des espaces pastoraux et l’État doivent assumer
    Pour le collectif syndical les autres usagers des espaces pastoraux, souvent citadins pro-loup peu enclins à anticiper les situations de rencontres avec ces chiens de protection (malgré la présence sur le terrain de nombreux panneaux d’information et la sensibilisation faite par les offices de tourisme), doivent dès lors en prendre compte et modifier leurs pratiques de loisir en conséquence. L’État pour sa part doit assumer le choix de société opéré.

    Après avoir auditionné l’éleveuse et analysé l’argumentaire présenté par son avocate, le délégué au ministère public allait proposer au procureur de la République le classement sans suite de cette affaire. Magali Maurel a rappelé que 8 000 brebis pâturaient l’été dans la vallée très fréquentée de la Haute-Ubaye. « Si les éleveurs suivent à la lettre les préconisations des techniciens pastoraux face à la prédation, il y aura un chien de protection pour 100 brebis, soit 80 patous dans la haute-vallée. Et partant beaucoup plus d’incidents à la clef », concluait l’éleveuse bas-alpine.

    Mon commentaire:
    Ce que beaucoup d’entre nous ignorent c’est que la législation protège l’éleveur et l’exonère de toutes responsabilité. Je tiens à votre disposition un PDF émanant du site https://blogavocat.fr/space/eric.posak/content/les–patous–sont-ils-bien-proteges-par-la-loi–_d27a10f3-a5a4-46a6-8457-61f0ec878e8b Le sujet y est bien développé et explique pourquoi les randonneurs ayant déposé plainte sont systématiquement déboutés…

  • Gus

    Bonjour à tous,

    Si on prends juste le Mercantour. Combien de promeneurs ou randonneurs par an ? Certainement 300 à 400 000 . Et combien d’attaque de patou ?

    • will

      Toutes les personnes mordues ou attaquées par des patous ne sont pas recensées. En sachant qu’il n’y a pas que les morsures, mais qu’une simple attaque est traumatisante. Ceci reste assimilé à des violences par l’ impact psychique. Les randonneurs ne portent pas plainte car ils sont « shootés » par les gendarmes qui refusent de prendre les plaintes dans les vallées. Faudrait voir avec les compagnies d’assurance, mais même si ce n’est qu’une dizaine par saison, c’est une dizaine de trop. C’est un problème de sécurité publique qui n’est pas une fatalité et auquel nous pouvons remédier. C’est la liberté d’aller et venir qui est menacée, sans compter l’impact négatif sur le tourisme vert en montagne.

      • Damien

        – Dans l’état actuel de la situation, qui va certainement aller en empirant dans les prochaines années, le mieux est de ne plus randonner en France . Tout simplement !
        – Ils font comment en Suisse et en Autriche ? Et en Italie ?

    • jerem

      si on lit se que dit cette pétition (lien a la fin) 7% des patous déclaré on déjà mordu. c’est énorme et honteux.
      moi je me suis fait mordre par patou alors que j’était a 70 mètre du troupeau sur une piste 4×4 avec mon chien en laisse et que je marché en m’écartant du troupeau. j’habite dans un secteur ou il y a beaucoup de promeneur et habitant et on a tous peur de se faire attaqué a chaque promenade en foret.

      https://www.change.org/p/mme-s%C3%A9gol%C3%A8ne-royal-pour-en-finir-avec-les-agressions-de-patous-sur-les-randonneurs-en-montagne

  • Martial

    Bonjour
    j’avoue je n’ai pas lu les 190 posts….:-)))

    après avoir entendu un comportementaliste j’ai changer ma facon de faire face a l’agressivité des chiens
    avant c’etait regard autoritaire genre on va bien voir qui commande ici !
    Grave erreur ….
    Le chien « voit » notre regard de loin
    maintenant je le regarde très brièvement même a 30-40 m puis je baisse et ferme les yeux Et je répète parfois plusieurs fois
    je ne suis plus une menace pour lui
    ca marche super avec le 99% des chiens
    avec le patou je sais pas j’en ai jamais rencontré
    mais ca vaut le coup d’essayer de mon point de vue…

    • J’ai été personnellement coursé par deux gros patous derrière une petite barrière lorsque je me suis mis à courrir vers ma voiture et là, je vous assure avoir été très impressionné. Ils sont très très impressionnant, ce ne sont pas des caniches croyez moi. REGLE N°1 : NE JAMAIS COURIR… facile à dire !

  • Bonjour à tous,

    Je suis allé le 19/03/17 à Gourdon (département du 06) avec l’envie de monter en courant (trail) au sommet de Caussol. En prenant le chemin balisé (que l’on perd assez souvent par manque de lisibilité) j’ai vite compris que je pouvais me retrouver nez à nez avec un ou plusieurs patous vu qu’une bergerie semblait se trouver à une certaine distance environ 1 km. Malgré la présence de moutons dans une zone clôturée : pas de patous, tant mieux… J’ai continué à courir alors jusqu’à ce je j’entende 2 km plus haut de nouveaux moutons dans une seconde bergerie. Le GR passant tout proche de cette bergerie j’ai continué à courir sur ce chemin puis subitement je suis tombé nez à nez sur un énorme patou au beau milieu du GR (sans aucun mouton autour de lui) couché à même le sol en train de dormir profondément. Il était posté à une hauteur donnant un large panorama aux dangers qui pourraient survenir. J’ai stoppé alors net ma course à 5 m du molosse avec une montée cardiaque immédiate, une appréhension et une peur énorme, malgré mon habitude à avoir un chien de berger ! Heureusement que le chien ne s’est pas réveillé car s’il avait été surpris par mon arrivée en course à pied (assez rapide) à quelques mètres de lui, il aurait à l’évidence pris mon arrivée comme une menace directe à son encontre alors qu’il n’en n’était rien ! J’ai rebroussé chemin sur la pointe des pieds en redescendant dans la vallée totalement paniqué, sans défense et paniqué. Je n’ai même pas osé repasser par la première bergerie car je voyais de plus haut deux autres gros patous avec les moutons ! Je me suis sentis pris en otage par tous ces patous autour de moi. J’ai alors effectué un grand détour, hors de tout balisage, mis ma vie en danger, marché dans des ronces, un lit d’une rivière asséchée extrêmement dangereux (très raide), escaladé des rochers… glissé par terre à plusieurs reprises, risqué me tordre une cheville sur toutes ces pierres en ces endroits, ne trouvant aucun balisage nul part… l’horreur. En conclusion, les patous en liberté peuvent être partout et présentent un véritable danger empêchant les gens de se balader, de courir 7 jours sur 7 et 24h/24h ! Je dénonce cette situation qui me parait inacceptable. Faudra t-il se balader avec un fusil de chasse demain ? Moi qui voulait m’entrainer en repérant une nouvelle randonnée à proposer un groupe de clients, c’est gagné ! En conséquence, je n’organiserai plus de randonnée… c’est terminé ! Je ne veux pas risquer un accident avec moi ou mes clients à cause d’un chien patous ! En cas de dépôt de plainte d’un de mes clients, ma responsabilité sera recherchée par le tribunal car nous sommes dans une société ou les gens n’hésitent pas à déposer des plaintes tout le temps. Soyez prudent autour de Gourdon la zone est réellement dangereuse pour tous.

    • Daniel R.

      Non Bertrand, bien sûr c’est vous qui n’êtes qu’un « sal*** de randonneur citadin qui ne respecte pas la nature et le pastoralisme ». « vous êtes un égoïste ».

      Que serait-il arrivé si vous étiez avec votre fils/fille ? Avec votre chien ?
      On fait comment pour savoir que le patou est un « gentil » ou un « hyper aggressif » ?

      Vous avez très bien agis, et en effet tout le monde s’en fout. Honte à ces bergers qui ont des patous dangereux (et c’est une bonne partie des bergers qui ont des patous).

  • claudine

    Ne faut il pas commencer par éduquer les randonneurs????
    1 -le randonneur ne doit pas « nourrir » le patou ;la plupart des randonneurs ne peut s’empecher de donner pain,gateaux,sucreries à tout animal rencontrés en montagne (marmottes , patous ,chiens de berger) . Habitant le 05 ,je vois cette manie tous les étés . résultats :le patou voyant un randonneur s’occupe de son sac à dos en premier.
    2- hélas , les randonneurs ont pris l’habitude de sortir leurs batons et de « cogner » ou au mieux de menacer les patous.Un patou qui a été agressé ainsi sera agressif en voyant des batons .
    3- le patou est dressé pour vous repousser: ne pas résister à cette poussée ,laissez le chien vous déporter de qq mètres de votre itinéraire en continuant à avancer discrètement mais pas dans la direction du troupeau
    4- le randonneur est sur le domaine du patou et de son troupeau . Ne pas l’oublier

  • fanfan

    Bonsoir,, je ne voyais pas le Patou sous cet angle !!! Pour moi c’etait un bon gros chien des Pyrenées comme dans le feuilleton Belle qui l’a rendu célébre . Mais ayant eu un labrador (entre autre un des premiers chiens mordeurs) je confirme que l’aggression et le comportement du chien vient en priorité de l’éducation donnée par son maitre voire les mauvais élevages et consanguinité . Mais je dois dire que je ferais attention lors d’une randonnée . Mais je suis quand même surprise de certaines jouxtes verbales très agressives .

  • RICO

    Juste un témoignage, ce week end rando dans les alpes maritimes avec mon épouse et mon chien (de berger border collie) pas de troupeau en vue, chemin balisé, temps magnifique, et au détour d’un virage, huit patous, un berger allemand, un croisé beauceron qui nous foncent dessus, habitué du contact avec ces chiens on adopte l’attitude décrite sur tout les panneaux. Mais là l’effet de groupe opère, mon épouse se fait attraper par le bas du pantalon, et ma chienne violement mordre par deux patous. Faisant face à la meute nous reculons jusqu’à ce que le berger rappelle ces chiens. Il n’y avait pas de mouton dans le secteur, l’éleveur nettoyait sa grange pour l’estive. Des mots sont échangés avec ce personnage qui nous traite de menteur quand on lui raconte l’agression, et qui termine par un « moi la montagne je la paie, donc je fais ce que je veux ». Voilà, je ne fais de procès à personne juste un témoignage en tout cas nous n’irons plus en montagne surtout avec nos petites filles.

  • Cristelle

    Bonjour,
    Je découvre votre site et le titre de ce sujet m’a interpelé.
    L’été dernier nous étions en montagne et nous venions de faire une randonnée avec notre chien, tout s’est bien passé. Nous sommes retournés à notre fourgon histoire de nous rafraichir et nous étions assis dans l’herbe dos à une rivière, notre chien sous nos jambes à dormir profondément.
    Un monsieur est arrivé avec son patou en laisse et n’a pas vu notre chien, mais le patou, oui.
    Le monsieur a lâché son chien, pensant qu’il allait sauter directement dans la rivière, mais, horreur, il a sauté directement sur notre chien très surpris, qui ne l’avait même pas senti arriver !
    Il a fallu se battre pour que le patou lâche la peau de notre chien car il ne voulait rien entendre.
    J’étais déjà en train de me demander comment nous allions bien pouvoir faire pour atteindre un vétérinaire rapidement en cas de gros problème alors que nous étions à 1h30 de toute civilisation !
    J’ai toujours tout ce qu’il faut en cas de pépin mais pas de fil et d’aiguille ! lol
    Sans rire, maintenant nous nous méfions et sommes un peu refroidis par ce genre de chien et faisons encore plus attention.
    Certe, ils ne sont pas tous comme ça mais nous avons eu très peur ainsi que notre toutou.
    Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal, une égratignure et un gros bleu sur le dos.

  • Justo

    Et pourquoi ne pas boycotter le mouton français ? comme ça plus de moutons, plus de patous et tant pis pour les éleveurs, ils avaient qu’a réfléchir avant à un meilleur dressage de leurs cleps … on verra s’ils ne se réjouiront pas du retour des randonneurs dans leurs contrées quand ils auront la dalle. Bien entendu ce n’est pas la solution et elle serait impossible à appliquer, un peu de retenue de la part de toutes et tous serait la bienvenue. Mesdames et messieurs les éleveurs, retenez vos cleps et apprenez à les dresser correctement, n’oubliez pas que c’est avec l’argent du contribuable que vous pouvez encore aujourd’hui vivre de votre honorable métier qui fait la joie des personnes qui arpentent les sentiers de vos régions quand ils croisent vos moutons. Mesdames et messieurs les randonneurs (dont je fais partie), arrêtez vous aussi de vous croire partout en terrain conquis, arrêtez de prendre la nature, que ce soit en montagne ou à la mer ou en plaine pour un simple parc d’attraction. Si bon nombre d’entre nous sommes très respectueux de notre environnement, ce n’est malheureusement pas le cas de la majorité je le crains de par mes différentes expériences en mer ou en montagne. Nous tous, éleveurs, agriculteurs ou randonneurs, n’oublions pas que nous ne sommes et ne serons jamais chez nous contrairement à tout ce que je peux lire. Nous ne sommes que les invités d’un monde merveilleux que nous devons absolument respecter et protéger avant qu’il ne nous fasse disparaître. Car si notre espèce est voué à sa disparition par nos propres comportements, n’oubliez jamais que la nature, elle, reprendra toujours ses droits. Avec ou sans nous. Alors du respect envers elle et envers nous mêmes … A bon entendeur.

  • thierry

    Bonjour

    Rando au col du Rousset croisé un Patou qui nous a chargé, tranquille, et tout c’est bien passé….

  • Bonsoir
    j’étais au Cheval-Blanc(2323m) dans les Alpes de Haute-Provence le 15 juillet 2017,à proximité du sommet une dizaine de patous sont sortis de je ne sais où pour m’aboyer dessus c’était assez impressionnant j’ai continué mon chemin en leur disant de fermer leur gueules bon au bout d’1 minute ils m’ont lâché heureusement et effectivement j’ai vu après derrière la crête le troupeau de moutons.

    • Daniel R.

      ça va, dans votre cas une grosse frayeur mais ils ont fait « leur boulot » ….

      maintenant, imaginez la même situation mais vous avez un chien de type berger australien, husky, berger allemand, labrador, caniche, malinois, pitbull, shiba inu, akita inu, boxer ????

  • Claude06

    Bonjour, je suis effaré par tous les récits qui relatent des incidents/accidents impliquant des chiens .J’ai pratiqué cet hiver et au printemps de la randonnée intensive, très nombreuses sorties et forcément, plus on multiplie les sorties plus on risque d’être confronté à cette problématique.
    J’aime les animaux et plus particulièrement les chiens. Pour autant, j’en ai assez de faire du « social animal » et de me remettre en question pour savoir si j’ai adopté la meilleure attitude pour ne pas déclencher l’hostilité de nos amis les chiens dans le cadre strict de la pratique de la randonnée pédestre. Désormais je dois tout mettre en oeuvre pour me protéger face à ce fléau des chiens agressifs qu’ils soient patous ou autres, voire chiens d’agrément non tenus en laisse et qui constitue une menace potentielle.Ma question est la suivante: existent-ils des moyens de défense efficaces contre les chiens de forte taille tels que les patous ? Bombes lacrymo, autres ? Est-ce efficace, où se les procurer ? Mon intention étant clairement de vouloir m »armer avec des moyens légaux car les bâtons de randonnée ne suffisent pas face à des molosses. Merci de vos réponses !

    • otzy

      C’est UN VRAI SUJET si vous voulez rentrer indemne, avec ceux dont vous devez assurer la sécurité, de vos nombreuses randonnées. Seuls les cons sont imprévoyants, c’est même ce qui les caractérise. Quant à moi, j’ai médité cette maxime : » Si vis pacem, para bellum « .
      Je ne suis pas un spécialiste bien qu’ayant un peu d’expérience et ce qui suit ne sont que mes supputations.

      Les bombes lacrymos je n’y fait pas trop confiance (sens du vent, date de péremption etc …) sauf à disposer d’une très grosse et très lourde bombe régulièrement testé (il existe des  » pistolets  » qui envoient des décharges de gel, type  » gardian angel  » mais il faudrait s’entraîner, être précis, et on a juste 2 coups etc).
      Mes options (jamais vraiment pleinement testées sauf les coups de pieds car les chiens ont toujours lâché prise quand ils ont senti une réelle détermination à aller au contact) sont :
      – Les ordres lancés à haute et forte voix (bah oui, a priori c’est vous le maitre et ils doivent vous obéir et pas l’inverse). Cela suffit souvent si c’est fait avec conviction.
      – Le sifflet pour déstabiliser (et alerter l’éventuel berger en train de faire la sieste). Léger, pas cher, et utile dans d’autres circonstances en montagne.
      – La lampe puissante (en stroboscope), pour déstabiliser encore, surtout si c’est de nuit ! Léger et indispensable en montagne, même de jour (on part de jour et on se sait pas quand on rentre).
      – Les jambes à courte distance : Coups de jambes (en latéral svp, les chiens n’arrivent pas à parer) dans les mâchoires, la carotide, sur les pattes (en coup écrasant pour les briser mais là je n’ai pas testé et je pense qu’il faut être très rapide pour ne pas se faire chopper, par contre c’est certainement dévastateur).
      – Les pierres, voire la fronde ou le lance pierre (ça calme gravement et en plus ça peut faire un sacré bruit flippant !) si la distance est suffisante. Léger, des munitions un peu partout, mais la fronde demande un gros entrainement contrairement au lance-pierre qui permet assez de précision pour impacter en avant de la cible, pour effrayer mais ne pas blesser (il existe des lance-pierres sans manche très très légers).
      – Le laser pour rendre aveugle (très très violent voire très très méchant mais imparable je pense, à utiliser en tout dernier recours). Léger et utile aussi en cas de difficultés en montagne, pour se signaler.
      – S’il vous mord, coup de coude ou poing en marteau (avec si possible une pierre en main) sur les cervicales (très méchant et dangereux pour la cible mais là, il vous mord je vous rappelle !) et doigts dans les yeux voir plus (idem).
      – Le bâton, bâton de marche à pointe carbone en estoc dans les yeux, sur la truffe, dans la gueule. Bâtons légers et très appréciables pour marcher hors sentier dans des éboulis escarpés ou en descente pour soulager les articulations (par contre il faut prévoir à l’avance la possibilité de contact, perso je ne conserve alors qu’un bâton en main, que je replie légèrement pour le rendre plus solide et je le tiens à deux mains dans le style  » lance « ).
      – Bâton plus lourd ou, beaucoup mieux, piolet, en coup de taille sur le crâne (crâne très solide je crois pour les chiens malheureusement mais là c’est une riposte très très violente), la truffe, les jambes, les cervicales, ou en estoc comme le bâton de marche. Le bâton est lourd et chiant à trimballer, sans intérêt en montagne ; mais le piolet est parfois incontournable alors autant s’en servir. Pour le piolet c’est quasiment une arme de guerre : n’utiliser qu’en toute dernière extrémité bien sûr.
      – La lame (il faut la choisir avec soin et dans ce but ultime), en dernier recours, si vous êtes au contact sentez votre intégrité physique voir votre vie en danger. Très léger, peut être en permanence sous la main et utile aussi pour couper le pain et le saucisson ! Cibler les yeux, la gorge.

      En général j’ai la voix, les bâtons de randonnée (parfois piolet !), pierres (quelques une en poche dans les zones d’estive, lancées à la main si besoin est), lampe (pour la nuit uniquement donc rarement à portée le jour), lame toujours toujours toujours à portée immédiate. Mais jamais les mains vides, j’ai déjà trop regretté cette erreur.

      Bonne nouvelle : les chiens sont moins cons que beaucoup de nos contemporains. Ils sentent très bien quand ils vont mettre leur vie en danger. Ils ne confondent pas du tout une faible proie apeurée et un humain déterminé. Eh oui, ils ont peur s’ils ne sont pas fous ! Et rappelez vous que vous êtes beaucoup plus dangereux qu’eux, réellement. Ne surtout jamais appliquer les conseils stupides des  » spécialistes  » en carton du genre  » baisser les yeux « ,  » s’accroupir  » etc …
      Bien sûr, difficile pour les mamans accompagnées d’enfants en bas âge ou les retraités impotents (remarquez, on en voit peu dans la vrai montagne). Et je regrette d’aborder de tels sujets sur un site qui devrait nous permettre de communier en toute sérénité avec la nature. Mais la nature est parfois hostile et, de toutes façons, la montagne, dangereuse !

      Quant au côté légal, laissez tomber. Légalement vous n’avez droit à rien. Les prétendus juges se permettent même de vous condamner pour possession d’une  » arme par destination  » dont vous n’avez fait aucunement usage (si si, certains poussent l’absurdité, le manque total de logique, jusque là ; navrant de bêtise, à moins que ce ne soit de perversité). En gros je peux me faire condamner parce que j’ai deux lacets de chaussures (efficace, c’est vrai, pour étrangler quiconque). Bientôt on sera condamné car en possession d’un cerveau en état de marche (c’est une arme par destination aussi, et redoutable celle là). Mais on s’en fout, ce qui compte c’est de se balader sereinement et de ramener tous les siens en bon état avec plein d’énergie positive dans les neurones.

  • christiane

    nous randonnons beaucoup nous rencontrons beaucoup de PATOUS jamais de bergers!!!bizarre qui peut rapeller ces gentils toutous lorsquils sont très agressifs.
    nous sommes très surpris de constate rqu’il y a de plus plus de patous et de plus en plus de loups……..cherchez l’erreur
    peut-être que les patous se trouvent sur les sentiers de randonnée pas pour erradiquer les loups mais certainement les randonneurs

    • Daniel R.

      très bonne remarque Christiane.

      C’est souvent leur but. Je ne comprends toujours pas comment les bergers responsables (et ils sont majoritaires, mais de moins en moins) continuent de s’entêter à défendre leurs « collègues » égoïstes subventionnés par l’Etat (et donc par nous) pour leurs gentils toutous Patous mortels pour nos chiens.

  • alphonse

    Rando tranquille, normalement ! mais les patous nous ont détourné du chemin et comme le troupeau est redescendu nous n’avons pas pu faire demi tour.
    On s’est retrouvé dans des barres rocheuses à chercher un chemin entre parois verticales et crevasses profondes entre les rochers. Rebrousser chemin et trouver un autre passage….deux heures de plus pour descendre les 400 mètres de dénivelé et arriver au passage du torrent puis prendre le chemin du retour, avec un orage prévu pour 18 heures et qui était à l’heure.
    vive les patous

  • Fabienne

    Bonsoir, je suis une amoureuse de nature, rando, photos. .Depuis 5 ans à chaque rando je veille à ne pas croiser les fameux patous même si j adore les chiens. .Ayant moi même un husky qui m accompagne à chaque sortie. J’ai fait plus de 400 km semaine dernière afin de pouvoir découvrir la Savoie. Restée sur le chemin dans le calme entendant au loin un patou qui a surgi de je ne sais où chaîne cassée et ayant franchi son enclos. .j étais à deux pas d un refuge. .Et j’ai eu la chance qu un randonneur fasse diversion ma fille de 12 ans en a fait des cauchemars ayant eu peur pour moi et mon chien. En discutant avec d autres comment peut on poser les enclos à la limite des chemins très fréquentés et tout près d un refuge ? ?j adôore les chiens et j adôore les randos. .Les deux étant en plein essor. .Un vrai pb se pose. .A réfléchir. .

    • Daniel R.

      Bonsoir Fabienne,

      TEAM HUSKY également. J’ai plus peur d’un Patou que d’un requin. Je me dis que le requin si j’en rencontre un c’est tout seul et donc je mets seulement ma vie en danger (et encore, la plupart des requins sont inoffensifs). Les Patous, si j’en rencontre c’est avec mon chien, car mon chien et moi faisons UN. J’ai déjà eu 2 rencontres bien bien stressantes, je les évite tout le temps mais ça gâche les randos et surtout ça créé d’autres dangers tout cela à cause de bergers irresponsables et égoïstes qui ne voient les patous que comme de simples outils.

  • Laurence

    Comment faire quand le troupeau est sur le chemin (et tout autour), qu’on ne peut pas le contourner (d’un côté : pente de genévriers denses, de l’autre : affleurements rocheux trop raides) ? Nous avons rencontré cette situation cet été sur le tour des Péric (Pyrénées). Deux patous nous ont clairement intimé de faire demi-tour, ce que nous avons fait, nous n’avions pas trop le choix. Une journée de rando fichue…

    • Daniel R.

      Oui, c’est embêtant. Et quand vous faites des randos en solo avec votre chien sur plusieurs semaines, avec des réserves précises de nourriture etc, ça devient même dangereux pour vous de faire de gros détours …

      Mais nous sommes les égoïstes HAHA

      *VIVE LES LOUPS* TEAM LOUPS

  • Françoise

    Je partage l’avis de l’un des commentateurs quant au chien en laisse.
    Même bien éduqué, un chien en laisse est d’emblée plus agressif ; il ne peut pas s’enfuir, d’où un possible stress évident ; et d’autre part, lorsqu’on tire le chien vers soi, il comprend : « danger, défend-moi » (et en cas de danger réel, il sent la peur de son maître).
    Même au club d’éducation canine, il est déconseillé de laisser des chiens en laisse se renifler, surtout s’ils ne se connaissent pas.
    Il me semble que lors d’une rencontre avec un patou, un chien en laisse pourrait être un risque supplémentaire.
    J’habite en Isère. J’évite absolument les zones « patous », pour ma sécurité, et pour préserver la vie de mes chiens.

    • Daniel R.

      exactement, j’ai un husky et les rencontres avec Patous sont potentiellement mortelles pour moi et mon chien. Respectueux de la nature et des différents acteurs, je dois annuler des tonnes de randonnées à cause de cela. Si je n’étais pas prévoyant, j’aurais probablement déjà eu de graves blessures et mon chien serait probablement déjà mort.
      Randonner avec un chien est mortel face à des patous dangereux. Et on ne peut jamais savoir si ce sont des bons ou mauvais Patous, des bergers responsables ou des bergers complexés égoïstes qui ont mal éduqué leurs patous qui sont d’ailleurs dans ces cas là pour eux que de simples « outils » pour qu’ils fassent leur blé sans même s’intéresser à leur Patou …

  • geo

    Bonjour,
    je suis étonné de voir le nombre de réactions négatives au sujet des patous.
    Mais je comprends aisément pour en avoir fait les frais à de maintes reprises… et aujourd’hui encore sur un sentier balisé je m’arrête car j’entends un troupeau, puis un deuxième ou le même scindé en deux je ne sais pas et j’attends qu’il continue pour ne pas gêner… mes précautions n’ont servi à rien malgré un bonne distance de sécurité plus de 300 mètres, le patou est venu me repousser… Je ne suis pas peureux, et je n’ai pas de phobie des chiens et connais les rudiments de leur fonctionnement. Mais ayant déjà été confronté à un patou agressif j’ai préféré prendre un raccourci un peu raide (et dangereux) pour ne pas arrêter ma rando mais je tombe encore sur un troupeau toujours sur le sentier balisé. Je n’ai rien contre les bergers les moutons les patous mais plus le temps passent et je trouve qu’ils ne produisent pas grand chose de positif. les paysages qu’ils sculptent sont sympathiques peut être mais il détruisent plus qu’ils ne créent. C’est une activité économique avant tout et ils ne sont pas propriétaire de la montagne. c’est pourquoi je ne vois pas pourquoi on devrait entraver notre liberté d’aller et venir au nom de la protection de l’activité pastorale…. Il y a des loups mais je pense qu’il y a un problème avec le fait que les chiens soient imprévisibles et viennent au contact même quand on est loin.
    Il faudrait que les bergers respectent des zones strictes de paturage et il en faudrait moins.

    • Jean 64

      Il y a 4 jours (le 21 septembre 2017 donc) je faisais une rando avec mon épouse et nous sommes passés au col de la Courade (vallée d’Ossau), là, rencontre avec un troupeau de brebis que l’on découvre tout prés au détour du chemin, et nous voilà attaqués par 2 Patous, dont l’un extrêmement agressif. Mon épouse s’est éloignée rapidement et je l »ai protégée tout en reculant. les crocs à quelques centimètres de moi, j’ai du lui balancer 2 cailloux que j’avais ramassés à la hâte.
      Situation plus que chaude.
      Nous avons continué notre route et…quelques dizaines de minutes après, une randonneuse s’est faite attaquée par ces 2 mêmes Patous qui sont arrivés derrière elle alors qu’elle prenait des photos du paysage.
      Graves blessures aux jambes et intervention des pompiers.
      Renseignements pris, ce berger a déjà eu des problèmes de cet ordre l’an passé !

      Je connais bien les Patous et j’en rencontre chaque semaine . Tout comme les autres chiens, on peut dire : tels maîtres, tels chiens ». Certains bergers éduquent correctement leurs chiens et les recommandations habituelles sont valables (contourner le troupeau, s’éloigner ostensiblement…) mais certains chiens viennent vous chercher parfois très loin du troupeau et sont donc un grand danger pour les usagers de la montagne.

      Pas de hasard, ce sont toujours les mêmes bergers qui ont des Patous bien équilibrés , et les mêmes également qui ont des Patous sans éducation et donc potentiellement très dangereux !

      • stephen

        sans éducation… le principe est vu par vous sans éducation, mais la méthode utilisée est celle de rendre sauvages ces chiens… ce ne sont pas des chiens de salon.
        Pour en faire un bon chien de troupeau, il faut dès son plus jeune âge le mettre dans un enclos avec les bêtes, et ne lui donner que le minimum de contact avec l’humain. Passer la gamelle et partir. La nature fait le reste. Là vous obtenez les meilleurs protecteurs. Maintenant il y’a une part d’éducation pour les habituer à la présence humaine. Certains ne le font pas.

      • otzi

        Bon résumé. J’adhère totalement. Certains bergers sont vraiment à la hauteur et font un sérieux boulot que je respecte voire même admire.Chapeau bas et respect pour ceux là. D’autres, trop nombreux, ne sont que des branleurs. Et je pèse mes mots. Surtout qu’ils ne viennent pas geindre sur les cadavres de leurs chiens qui pourraient venir nous faire chier de trop près (je rappelle à ceux qui l’ont oublié par trop de civilisation que le superprédateur c’est l’humain).

  • stephen

    bonjour. Je suis quand même super choqué de lire autant de mots haineux, d’arguments contre, ou pour… Pour ma part, je vis dans la colline dans le 13, n’ai pas de troupeau, mais un patou. Effectivement ce sont des chiens assez particuliers. Mais je ne comprends vraiment pas ce besoin de montrer que vous êtes dans un droit, un droit humain…
    Ce sont des chiens. Ils ignorent nos lois, et notre course aux procès à l’américaine, nos peurs fabriquées récemment. Vous voulez tout interdire, mais vous voulez quand même aller dans la nature, pour y voir votre carte postale. Le joli troupeau, les chiens gambadant autour… Mais pourquoi toujours chercher à punir, interdire, poursuivre etc…
    J’ai un peu l’impression que vous oubliez que le règne animal n’est pas le règne humain.
    Les patous n’ont rien contre vous personnellement. Ils font quelque chose qui s’inscrit naturellement chez eux. Et vous voulez voir disparaitre un élément de la nature. En tant que randonneurs, c’est un peu comme si vous me disiez que vous aimez visiter un zoo.
    Je me suis fait mordre à plusieurs reprises par mon chien, dans des conditions que je ne détaillerai pas ici, mais bon, c’est pas la mort. Si un animal vous agresse, n’oubliez pas qu’il s’agit d’un animal. Il a une raison particulière de le faire. Les animaux régissent leur vie en fonction d’un coût de l’effort, et de la rentabilité de ce même effort. Je mange, j’ai donc telle énergie à ma disposition, et si je la dépense c’est parceque cela est dans le cadre fixé par mon caractère inné.
    je comprends vraiment pas votre bêtise…

    • Daniel R.

      Rien à battre que les Patous s’ils sont aggressifs soient euthanasiés. On euthanasie des chiens adorables abandonnés tous les jours. Les loups survivent mais sont toujours menacés de disparition. Il y a pleins d’autres races de chiens qui ne créeraient pas les problèmes que créent les Patous (et leurs maitres égoïstes et inconscients).
      Je suis pour encadrer HYPER strictement les Patous et les gens qui souhaitent en posséder pour des activités de pastoralisme.
      Les maitres chiens dans la police passent des concours, etc. Pourquoi pas les bergers qui souhaitent absolument un bon gros Patou subventionné par les français ?????????????

      RIP à tous les chiens qui sont morts tués par des Patous dangereux.
      Vive les loups, vive l’auto régulation de la nature et vive les bergers respectueux des autres, vive les randonneurs responsables. Mais les bergers se protègent entre eux alors que la majorité de ces bons bergers devraient dénoncer sans remord leurs pseudo collègues égoïstes, inconscients qui ont des patous aggressifs.

  • jean yves

    Bonjour,
    je fais beaucoup de rando seul en moyenne montagne et notamment dans le Sud Vercors et le Diois et je constate qu’il est de plus en plus difficile de randonner sans être plus que gèné pour ne pas dire autre chose par ces clébards dont j’ai maintenant une peur viscérale après avoir failli me faire mordre par 3 de ces cerbères alors que je me trouvai sur un GR à plusieurs centaines de mètres du troupeau gardé par un berger qui n’avait rien à faire de ma mauvaise posture.Je constate qu’il y a de plus en plus de troupeaux sans berger gardé uniquement par ce genre de chiens qui au lieu de rester au troupeau vous viennent dessus en aboyant et + si affinités.Alors je me pose la question du loup qu’on ne voit jamais et qui est un vrai problème pour les moutons,ne vaudrait il pas mieux virer le loup de nos montagnes et ne plus voir de chiens agressifs car ils le sont,et retrouver la sérénnité de pouvoir faire de grandes virées hors des sentiers battus,sans avoir la peur au ventre comme c’est mon cas dès que j’entends une cloche de troupeau.J’ai aussi l’impression que cela arrange bien certains bergers (pas tous heureusement et je respecte leur dur travail) que la présence des chiens fait fuir les touristes et par ce biais permet de faire pression pour éliminer le loup ,ceci étant ,cela ne me dérangerait pas.
    En attendant je pense m’équiper d’une bombe aérosol au poivre ou autre pour me défendre la prochaine fois que je serai agressé comme 2 fois encore cette année dans le Diois et je rencontre de plus en plus de gens qui sont porteurs de ce type de produit même si je trouve cela regrettable de ne plus pouvoir marcher sereinement comme je l’ai fait pendant des dizaines d’années.Je termine en disant Mort au loup et du même coup,Mort aux Patous.

  • bernard

    les randos en montagne.
    effectivement il y a une augmentation énorme des chiens patou de protection a cause
    du développement des meutes de loup surtout dans le sud, et le sud-est;
    ces chiens ne sont pas plus agressifs que cela, mais quant les bergers les élevent (sur recommandation de certains organismes) ils ne sont élevés tout petits qu’en compagnie du troupeau et rien d’autres a par l’éleveur et ses proches) comment peut on croire qu’un animal soit sociable sans cotoyer la diversité humaine en permanence, c’est une erreur lamentable que méme les médias véhicule sans réflexions dans les reportages, le chien est un animal très intelligent, mais pourquoi lui inculquer dans son jeune age que le loup ou l’ours ou L’HUMAIN sont a égalité des prédateurs et un danger pour le troupeau, il n’en faut pas plus pour le rendre agressif naturellement par rapport a l’éducation qu’il a reçu; d’autre part, je n’améne jamais d’animaux en randonnée, parce qu’il peuvent multiplier par 3 ou 4 les risques de confrontation avec les chien de troupeau, et en plus ils sont la source de contamination de la faune sauvage POUR CERTAINE MALADIE. Pour voir l’efficacité de ces patous face au prédateur (un ours dans ce cas là) vous pouvez voir une petite vidéo intitulé ( patous en action ) sur internet, qui prouve leurs capacités de dissuasion sur la prédation des troupeaux Personnellement je randonne toujours avec un baton de noisetier d1.80 mètre, de 3 cm de diamètre prélevé sur place, qui me donne par sa longueur la possibilité de tenir les chiens a distance, et de passer au large des vaches, quand elles encombrent un chemin de rando. Quant aux bergers, cela fait trente ou quarante ans qui ne s’occupaient plus des troupeaux sur les estives, et pour cause, l’éradication absolu de tous les prédateurs qui font la beauté et l’interet des massifs montagneux, ours loups, lynx, tout cela pour de l’élevage extensif subventionné, non rentable, sacageant souvent la diversité de la flore en altitude. J’ai vu souvent en randonnée des brebis au pattes cassé sans berger sur place, et promise a une agonie lente ne pouvant se déplacer que de 2 ou 3 mètres pour se nourrir dans des pierriers a l’herbe rare. Ne parlons pas de cette brebis accompagné de son agneau de peut etre 2 semaines, perdu sur le glacier du Vignemale, a environ 1h30 de rando par rapport au troupeau en bas de vallée. la montagne telle qu’on la connait, est vide de toute vie sauvage, et d’animaux imposant, si ce n’est bien sur les isards ou chamoix dans les alpes qui sont seulement fait pour garnir les congélateur des chasseurs de toutes espéces.

  • Lionel

    Bonjour,
    Ce site est plein de bon sens et de bons conseils quelque soit le sujet.
    Concernant les patous, j’en ai croisé 2 la même journée lors d’une rando-trail autour et sur le pic de Ger (Eaux-Bonnes – Gourette).
    Ce sont ces zones de pâturages qui nous donnent un des meilleurs fromages de brebis des Pyrénées.
    Face au premier patou, j’ai bien contourné au large le troupeau indiquant au chien que je le laissé tranquille. Il continuait à me suivre tout en contournant. Je me suis montré véhément en levant les bras et il est parti en courant vers le troupeau.
    Pour le second, en pleine descente, j’arrive en courant sur un tracé de la station de Gourette et je suis surpris par un patou. Ce coup-ci , j’ai stoppé net et j’ai coupé un virage.
    Dans tous les cas, il ne faut pas avoir peur effectivement et passer son chemin en s’écartant du troupeau. C’est le même topo pour les vaches, écartez-vous un peu.
    Dans les zones de pâturages, on est rarement obligé de faire demi-tour.
    Profitez de la montagne et respectons le travail des éleveurs qui maintiennent ouverts sentiers de rando.
    NB : je suis un pro-ours, loup et toute la faune présente chez nous et ailleurs.

    • Daniel R.

      Eh oui Lionel, mais si comme moi vous avez un chien (husky sibérien), la situation est 1000 fois plus dangereuse …
      Vous avez bien réagis (hormis les bras levés mais bon, si vous avez affaire à un Patou bien éduqué dans tous les cas il devrait vous laisser tranquille si vous vous éloignez). Mais si vous aviez un chien sur ce sentier en courant, et que vous étiez tombés nez-à-nez avec ce patou, est-ce qu’il aurait réagi de la même façon ?

      ET SURTOUT : QUAND SAVOIR si on va rencontrer un patou BIEN ou MAL éduqué ?????
      (alors oui on peut se renseigner auprès des mairies, passer 120 coups de fil, faire une recherche par satellite et faire une rando à l’avance avec des lunettes nocturnes, mais bien souvent c’est impossible de savoir et dans ce cas qu’est-ce qu’on fait ? On annule ses balades, alors quand c’est juste une rando ça va, mais quand les patous occupent des régions entières on est comme un c** ….)

  • Bonjour la cohabitation en montagne ? pas toujours facile il m’est arrivé a plusieurs reprise detre approché par un ou plusieurs patous sur le GR alors que le troupeau se trouvait a pluseurs centaines me mètres cela s’est toujour bien passé étant un ancien des forces spéciales j’ai appris a gérer ce genre de situation cependant ce n’est effectivement pas le cas de tout le monde et parfois pour diverses raispns une rando se termine brutalement par des dégats si il est vrais que moutons et chiens sont sur leurs « territoires » je voudrais rappeller que si la vie en alpage sontinue c’est en grande partie grace au tourisme et au randonneurs qui font vivre commerces a commencer par les commerces de vente de la producton des troupeaux et hotelleries diverses il serait quand meme souhaitable que ces braves chien soit un minimum dréssés a accepter la présence humaine (et que l’on ne vienne pas me raconter que cela serait un travail long et difficiles les chien sont intelligents mais encor faut il leurs apprendre cela étant dit la législation est très claire tout propriétaire de chien est responsable pénalement des dégats causés par son animal ce qui peut malheureusement s’avéré très lourd de conséquances tant pénalement que financièrement ….

    • Daniel R.

      Exactement ! Complètement d’accord avec vous. Un maître chien policier doit passer des concours et pratiquer avant de pouvoir devenir maître chien. Un berger qui souhaite un Patou (je dis bien Patou, un border collie par exemple n’est pas aussi dangereux, même si comme tout chien il doit être éduqué, mais un border collie qui te mord ou mort ton chien tu l’éloignes avec un bâton ou un coup de pied et il ne revient pas) devrait être obligé de faire de même (allez, pour être gentil je vais dire « formation subventionnée par l’Etat » pour que ces égoïstes inconscients ne râlent pas encore davantage).
      Il n’y a pas de débat possible avec ces bergers. Les bergers sont solidaires entre eux, et même si la plupart d’entre eux sont de bons bergers qui font remarquablement bien leur travail et sont conscients des différentes interactions qu’ils ont avec les randonneurs/vttistes/joggeurs et des problématiques qui en découlent, ils vont quand même rester solidaire de la partie de bergers égoïstes et inconscients qui ont des Patous mal éduqués et non surveillés et aggressifs, en minimisant les incidents Patous vs randonneurs avec le fameux « ouais mais je suis berger depuis 45 ans, de génération en génération, mon voisin a un Patou et il n’y a jamais eu de problème, les randonneurs sont irrespectueux ils se croient tout permis, bien fait pour eux, ils ont peur de tout et ne sont pas sur leur territoire blablabla ».

  • Pascal

    Bonjour,
    je vais vous raconter une anecdote parmi tant d’autres dont le sujet a attrait au fameux « patou »,
    la terreur des monts d’en haut !
    Je suis Haut-Savoyard et de mai à octobre je « monte » dans mon chalet en moyenne montagne à 1600.
    Il y fait bon et j’évite ainsi la chaleur étouffante de nos vallées en été.
    J’y bricole, et accompagné de ma chienne j’y passe du bon temps.
    Je n’y élève pas de vaches, de moutons etc …… et tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    Sauf que parfois…. :
    Par un bel après midi voilà que deux randonneurs passent par chez moi ( j’ai quelques arpents de prairies et de bois qui sont à moi, que je ne loue pas, ce en quoi je ne dois rien à personne n’est-ce pas, mais qui sont libre de passage), la chienne assise sur son arrière train les observe sans broncher.
    Ils me font de grands signes, je m’approche, la chienne sur mes talons.
    – Monsieur, attachez votre patou !
    La chienne est assise sur ma gauche, sage comme une image.
    – Bonjour, cette chienne n’est pas un Patou Madame.
    – Je ne comprends pas que vous n’attachiez pas votre chien. Attachez le !
    Le mari ne bronche pas et ne lâche pas la chienne des yeux, son bâton à la main.
    – Madame, vous êtes chez elle et elle n’est pas agressive. De plus vous êtes chez moi …..
    La Dame a un ton de plus en plus agressif
    – Je vois qu’elle est jeune, mais adulte ce sera un danger ! vous comprenez ?
    Enfin le mari ouvre la bouche.
    – Ah, ce n’est pas un Patou , c’est quoi ?
    Dans un grand sourire
    – C’est un Samoyède. Et elle a sa taille adulte avec ses 25 kilos. ces chiens ne mordent pas, et sont connus pour être plutôt sympas. Je sais qu’elle est méconnaissable, mais c’est qu’elle a vidé la planque des renards, a volé leur stock de charognes et a remonté le torrent. héhé ….
    Sur ce je lance un « vas y » à ma chienne qui aussitôt se rue sur les deux randonneurs, leur souhaitant la bienvenue.
    Le Monsieur est ravi, et je vois bien qu’il apprécie son contact, quant à la Dame elle râle toujours après les Patous, mais bon ……
    – Monsieur, vous devez attacher votre chien, il y a des gens qui passent !
    Elle commence à me fatiguer et je m’apprête à changer de ton lorsque son mari intervient
    – Elle est trop gentille, et puis elle est chez elle….. Merci Monsieur, vous avez une bien belle bête. On peut prendre de l’eau au bassin ?
    – Avec plaisir …….
    Randonneurs, les chiens en montagne si blancs soient-ils, ne sont pas tous des Patous.
    Randonneurs, les habitants des montagnes ne sont pas tous des éleveurs ou des bergers.
    Randonneurs, les endroits que vous parcourez ne sont pas tous entretenus grâce à vos impôts.
    Randonneurs, ne brandissez pas sans cesse vos droits mais pensez à vos devoirs envers ceux
    qui vivent dans ces endroits que vous appréciez tant, et qui, dans la majorité des cas sont bien aimables envers vous….. même si parfois …. (sans commentaires).
    Alors évitons de « baboler », là haut nous ne sommes pas tous des « tatus », à moins que ….
    Allez, « Arvi pa »

    • Daniel R.

      Ah Pascal …. Pascal la belle vie comme vous dites … Pas de quoi stresser, pas de quoi paniquer, pas de quoi s’emporter !
      Bon, plus sérieusement :
      1/ Vous êtes tombés sur la caricature de l’individu/du randonneur qui ne sait rien sur les chiens et confond un bichon avec un berger australien.
      2/A/ Qu’ils n’identifient pas correctement la race de votre chien n’est pas en soit LE problème.
      B/ La dame avait probablement eu des expériences traumatisantes (OUI, traumatisantes c’est le bon mot) avec des chiens de bergers type Patous pour réagir ainsi.
      C/ Du coup quelque soit le type de chien, si des gens vous demandent d’attacher votre chien, vous vous devez de le faire par respect. Certaines personnes ont une peur bleu des chiens, certains sont traumatisés par des attaques quand ils étaient petits etc etc
      D/ Vous auriez dû attacher votre (adorable) chienne au moment même où la dame vous l’implorait, quitte à continuer à discuter avec eux et pourquoi pas les convaincre de la caresser après qu’ils aient été convaincu de sa gentillesse.

      3/ Vous faites partis malheureusement de ces gens ÉGOÏSTES qui jugent les autres sans même les connaitre et qui minimisent les graves incidents qui arrivent régulièrement avec les Patous.

      4/ Vous n’êtes pas dans la situation où VOUS êtes le randonneur qui a peur des chiens (ou tout au moins des Patous) pour X raison ! les randonneurs n’ont pas à se justifier encore une fois, certains se baladent avec des bébés, de jeunes enfants, certains se sont faits mordre et sont traumatisés. On ne parle pas de caniche devant vous, on parle de Patous qui peuvent vous mordre gravement à la jambe, au bras où à la tête

      5/ ET SURTOUT, VOUS N’AVEZ PAS D’EXPERIENCE TRAUMATISANTE AVEC UN CHIEN VS PATOU.
      J’ai un husky sibérien, et croyez-moi, comme vous, je n’aime pas ces randonneurs ou VTTISTES qui se croient tout permis. Il y en a, OUI. Mais pas tant que ça, franchement je randonne plusieurs fois par semaine (et j’ai 26 ans hein, je suis un jeune) et des gens incivilisés il n’y en a pas beaucoup, la plupart des randonneurs sont des amoureux de la nature et respectent les règles en vigueur dans les PN ou PNR.
      Mais rencontrer des patous quand on a un chien croyez-moi c’est une expérience qui peut être traumatisante si par malchance vous tombez sur des patous aggressifs. Et encore une fois, je ne parle pas de patous qui ABBOYENT. OUI, bcp de gens sont mal renseignés sur les Patous, mais bcp sont BIEN RENSEIGNES également !!! On n’est pas là à faire un concours avec des statistiques.
      Beaucoup de Patous sont hors contrôle et SI les gens ne faisaient pas d’énorme détours On vous parle d’expériences traumatisantes qui vous hantent pendant des mois, au point où dans certaines zones vous annulez toute sortie parce-que vous craignez de croiser les Patous du berger du coin qui selon les témoignages au village plus bas les laisse en totale liberté et se fout des randonneurs/VTTISTES/familles/villageois/citadins/paysans etc etc.
      On parle bien de fucking personnes qui s’en battent les c****** littéralement (pas littéralement) si leur Patou va aggresser des randonneurs. Ils sont nombreux à être comme ça. La montagne n’appartient à personne. La plupart des Patous sont subventionnés par l’Etat.

      VIVE LES LOUPS, vive les Patous bien éduqués et surveillés, et je dis un gros . . . . à tous ces éleveurs qui se croient tout permis et mettent la vie de chiens, de randonneurs, d’enfants en danger tout cela par pur égoïsme et complexe parce-qu’ils ne prennent pas le temps d’éduquer leur patou qu’ils voient juste comme un simple OUTIL pour se faire leur blé (qu’ils en gagnent peu ou bcp n’est pas la question, qu’ils souffrent ou pas n’est pas la question).

      Les loups étaient là bien avant les bergers et les écosystèmes se sont toujours auto-régulés, alors votre pseudo science qui consiste à dire que « ouais, sans les bergers les milieux seraient complètement malades » j’en rigole. Je ne suis pas contre le pastoralisme, ça peut avoir son utilité, mais je suis contre les Patous où alors il faudrait une règlementation HYPER stricte.

      • Isabelle

        Bien dit ! Entièrement d’accord avec vous, merci infiniment pour ce post qui résume l’essentiel de cette situation! Pour ma part, originaire des Hautes-Alpes, après avoir croisé quelques patous super agressifs, je ne vais plus balader en montagne tant que les troupeaux y sont… Surtout avec mes deux chiens, des goldens-retrievers, tenus en longe bien que bienveillants avec tout ce qui bouge.

  • lestef

    bonjour, je tiens à laisser ce commentaire suite à un incident survenu dans le queyras, plus précisément à ceillac en 2017(randonnée bien connue du lac saint anne lac miroir)…tout d’abord, je tiens à préciser que ce problème est arrivé à tous les randonneurs avec chiens bien sûr en laisse (en ayant discuté avec beaux nombres de randonneurs sur le queyras, ceux sans chiens n’ont eu aucuns problèmes et ont même pu les caresser). Ensuite, je tiens à signaler que ce ne sont pas des patous mais bergers d’anatolie (et qu’en tant que randonneur passionné, j’ai souvent vu des patous sans jamais aucuns problèmes…excepté d’exceptionnels gros détours de troupeaux sur certains sentiers mais aucunes agressions).
    en route pour le lac saint anne nous avons vu un troupeau descendre du lac avec 4 chiens (2 bergers d’anatolie et 2 races diverses) comme d’habitude, on (ma copine moi même et mes 2 chiens) s’est éloigné et un des 2 bergers d’anatolie est venu voir si on était des dangers potentiels…aucuns problèmes…donc direction le lac une fois le troupeau parqué…on arrive au lac et le 2ème berger nous rejoint avec un autre (race indéterminée…)à plus de 800 mètres du troupeau. il était agressif et cherchait après mes compagnons à 4 pattes; heureusement pour nous, il était courageux mais pas téméraire…là arrive un couple de randonneurs avec une petite fille et un chien.il a sauté sur leur chien et l’a laissé quasi mort (un choc pour tous…!!!). zut il revient sur nous…j’ai pris les chiens, laissé ma copine redescendre le sentier et ai pris la même direction en reculant doucement pour ne pas le quitter des yeux…rezut il me suit…alors j’ai continuer ma descente doucement puis lui ai dit : stop!!! tu as déjà fait assez de mal aujourd’hui!!!…ouf il s’arrête…direction le retour avec l’autre couple afin de regagner le parking le plus vite possible…pour conclure…comme beaucoup, je déconseille ceillac aux randonneurs avec chiens (et après discussions avec les commerçants et cantonniers locaux, tout le monde en a marre, même le maire qui hélas ne peut rien faire…). maintenant, il faut préciser comme je l’ai vu dans certains commentaires que les bergers sont de simples saisonniers (souvent mal formés) à qui on confie un cheptel et des chiens un minimum dangereux adultes dont ils doivent s’adapter…
    voilà l’histoire de cette petite mésaventure…merci de m’avoir lu…

  • Gilles

    Les sifflets ou emeteurs a ultrason sont ils efficacent ?

  • thierry

    j’ai eu très belle expérience avec un patou cet automne, j’avais alerté mes jeunes compagnons de randonnée sur la rencontre possible avec un patou et rappeler quelques consignes de sécurité pour que tout se passe bien, c’est alors qu’il y en a un qui est venu vers nous pour boire à la source où nous étions posé, son maître n’était pas loin, le patou est venu chercher des calins, ce qui nous a émerveillé.

  • Francoise

    Bonjour, j’apport Mon témoignage il y a 15 jours à Carcès route du lac dans un chemin de randonnée en promenade avec mon chien en laisse nous nous sommes fait attaquer par 2 patoiu plaquant mon chien à terre celui ci à été mordu sur le dos, des cris personne avec le troupeau, les chemins de randonnée appartiennent au conseil général il faut absolument mettre un panneau en disant de faire attention ⚠️
    Il faut penser aux promeneurs et surtout aux enfants !!!! Merci

  • Alain

    Mon témoignage
    Agressé aujourd’hui par deux Patous sur le GR 10 aux alentours du Col de la Brèque sur la commune de Laruns dans les Pyrénées Atlantiques.
    Le troupeau était en contre bas du sentier à 300m. Je n’ai pas vu de berger. Les deux chiens sont arrivés à ma hauteur en aboyant et j’ai pris le parti de sortir du sentier en m’éloignant tranquillement leur tournant le dos. L’un des deux m’a suivi et m’a chopé le mollet. Résultat plaie sur 5cm et rando écourtée.
    Je randonne depuis plus de 30 ans et c’est vrai on croise de plus en plus de Patous agressifs et de moins en moins de bergers sympas.
    Dorénavant je randonnerai avec une bombe lacrymogène. N’importe quoi..!!

  • Claude

    Randonneur pyrénéen de longue date je vous conseille gentiment de faire le détour du troupeau, le reste n’ est que littérature. S’ il ne se passe rien tant mieux mais !!!!!

  • Karol

    Les patous sont en effet une très mauvaise solution à la problématique pour la sécurité des moutons, en fait il engendrent une sorte de course aux armements zoologiques et à cause d’eux en quelques générations les loups vont devenir plus gros et plus stratégiques pour continuer à croquer du mouton! Il faut prendre les problèmes de manière simple, et passer la législation nécessaire pour que s’il y a trop de loups, des chasseurs ou des éleveurs armés rentrent en jeux, et après on pourrait servir du loup dans les restaurants … avec une petit goût de mouton 🙂 … Je vois déjà les réactions : « les loups étaient là avant nous etc. » etc. le problème principal vient du faut qu’on est trop nombreux et qu’on consomme trop, donc si on est pas capable de faire sérieusement du néo-malthusianisme on va droit dans le mur et la violence entre communautés d’intérêts va forcement augmenter! J’ai même lu dans un journal de vulgarisation scientifique très connu et traitant principalement du problème du loup en France, un commentaire d’un « spécialiste » du loup, qu’il va falloir s’habituer à se faire de temps en temps croquer par un loup ou un patou, dans ce contexte! C’est nous les petits moutons! A noter que l’on est très bien entraîné socialement pour ça, les personnes intéressées peuvent chercher le concept d’auto-domestication humaine! Et les patous on les entraîne de manière inverse, tout seuls parfois « frustrés/névrosé » avec les moutons (un moutons pour jouer et se sociabiliser par rapport aux randonneurs c’est pas terrible) .

  • christian

    Hier, revenant d’une course dans le massif de la Lauzière (Savoie), j’ai dû faire un grand détour car trois patous m’empêchaient de rejoindre le sentier sur l’autre rive du versant de la vallée. Le berger a mis longtemps à les rappeler alors qu’ils étaient assez proches et menaçants. Je n’ai fait aucun geste agressif et sui reparti lentement. J’ai dû descendre, la nuit s’approchait, dans des versants herbeux délicats et dangereux (je suis pourtant alpiniste). En bas, lorsque j’ai pu reprendre le sentier, un autre patou gardant un troupeau n’a pas cessé d’aboyer vers moi alors que j’étais loin du troupeau.
    J’en ai assez de ces patous mal dressés incapables de distinguer un humain. Seuls les chasseurs et les patous gâchent mes sorties, jamais les animaux sauvages. Aucun problème avec les troupeaux de vaches ou de chèvres mais l’élevage de moutons est très contestable, totalement subventionné et générateur de fortes nuisances (nombreux excréments qui attirant des nuées de mouches, faune sauvage herbivore repoussée plus haut, acidification du sol et transformation de la flore…). Je me souviens d’une longue rando dans le Briançonnais où tout arrêt était impossible, même loin des moutons, à cause des nuées de mouches. Le fameux « entretien » de la nature est aussi très contestable et très cartésien, considérant que la nature doit être entretenue… Le meilleur rempart contre les avalanches est celui des forêts en contrebas…
    Les patous entravent la liberté de circulation, pourtant fondamentale, et d’un point de vue économique, découragent randonneurs et vacanciers qui offrent un modèle de développement doux, plus rentable que les moutons.
    Dans le passé, dans les Savoie, les élevages de vaches étaient présents mais peu ceux de moutons. L’argent public (construction de chemins 4×4 d’accès, d’hébergements pour le berger…) a été utilisé pour encourager leur retour au-dessus des vaches, mais je ne sais toujours pas pourquoi puisque laine et viande sont massivement importées d’Australie et Nlle Zélande…
    Vraiment dommage, le « partage » de la nature demandé par les chasseurs et les bergers n’est qu’une façon polie de vous demander d’aller voir ailleurs…

  • jules

    PAPOU ou pas PAPOU.un chien est un chien,avec son agressivité,à tous moments,il peut avoir une réaction sauvage, c’est ce que j’ai vécu sur un chemin de promenade,deux gros chiens noirs,musclés,et particulièrement agressifs, qui libres de laisse et loin devant leur maitresse, se sont jetés sur moi, vociférants, je dois ma vie à l’arrivée de leur maitresse qui a pu les maitriser et ainsi les calmer; il n’y a rien à dire, aucune discussion n’apporte des solutions solides, efficaces, à chacun sa solution . merci pour votre écoute.

  • Didier

    juste un témoignage: en septembre 2018 mon fils a été mordu par un berger d’Anatolie … un patou est petit à coté. cela c’est passé à 200 mt d’un refuge, le berger était ou ?
    au refuge en train de boire tranquillement une bière alors que ses 2 fauves été en liberté, et que le troupeau été bien loin d’eux. bien sure que le berger a le droit de se détendre, c’est légitime, mais avant cela on ne laisse pas ses fauves divaguer si on est pas avec eux, surtout a l’approche d’un refuge sachant qu’il y vient du monde. nous n’en voulons pas au berger car il a été très confus , et correct, il a reconnu ses tors, tout ça pour dire que oui il y a un gros problème a cause du loup, des chiens de garde, peut être que nous devrions nous tourner vers nos amis d’Italie qui n’on pas ces problèmes là, et ils ont toujours eut le loup.

  • Frederic

    Quelque soit la situation vécue, le problème est que désormais tout randonneur peut ressentir une situation de stresse tout au long de sa promenade. Tout le contraire de ce qu’on recherche lorsqu’on veut s’adonner à cette belle activité saine où on est censé décompresser…

    • Benoît

      …et bien dorénavant, la randonnée en haute montagne c’est de l’AVENTURE ! Si vous ne supportez pas l’idée de pouvoir croiser un Patou et bien allez randonner en moyenne montagne ! J’ai lu presque 200 commentaires avec des pour et surtout des contre mais ce qui m’interpelle le plus, ce sont les accusations d’égoïsme lancés par certains randonneurs (hein Daniel!) alors que c’est manifestement ce qui les caractérise : dans le cas de Daniel, il se permet de demander à quelqu’un qui est sur sa propre propriété d’attacher son chien lorsqu’une intruse le lui demande (car celle-ci a peut-être été marquée par une agression canine par le passé?) alors que lui-même randonne avec son chien sans se soucier de croiser d’autres randonneurs à qui son chien pourrait éventuellement faire peur ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité… Un peu de bonne foi serait bienvenue.

  • otzi

    Les patous sont de vrais dangers. Ai été accroché au petit matin par 4 patous (sans aucun maitre). M’en suis fort bien tiré en faisant exactement le contraire de ce que l’article préconise (faire confiance à ses instincts animaux et se faire respecter !). Un autre accrochage en pleine nuit par deux patous. Sympa après l’orage et une vingtaine d’heures de marche … Bon,occasionnellement, il y aussi les taureaux. Maintenant bientôt les ours. Je n’ai rien contre mais que l’on ne me reproche pas de sortir outillé.

    • otzi

      PS : moi qui bivouaque très souvent en pleine nature, souvent en foret, jamais eu le moindre problème avec un animal sauvage (les ours je ne sais pas, a priori je serais TRES méfiant).

  • Henri

    Bon qu’est ce qu’on fait ?
    C’est juste INTOLÉRABLE
    Ma chérie et moi, attaqués par 5 patous on envisage de ne plus randonner dans ces zones de + en + nombreuses
    Activité paisible au possible, c’est maintenant avec la peur au ventre qu’on commence la journée…..
    J’ai opté pour la bombe au poivre et le gros bâton et je penses m’armer.
    J’ai été longtemps berger du temps ou il n’y avait pas de loup, et étant toujours en contact avec des bergers je comprends très bien leur frayeur; je n’aurai pas pu faire ce travail avec cette menace, mais pour autant que je sache les patous ou autres bergers Anatoliens ne sont pas la solution.
    Donc ni loups ni patous, qu’en dites-vous ?

  • Henri

    J’oubliais,
    Quant à l’hypocrisie des autorités………..

  • gilles

    le chien des pyrénées est protecteur les randonneurs ne doivent etre sur leur territoire j ai eut 1 chien des pyrénnées=mon père n avait j amais été en contact avec mon chien mon père est rentré précipitement chez ma mère je me suis jetter sur mon chien qui commencait a sauter sur mon père==problème quand mon chien mordait très difficile de lui faire lacher prise

  • henri

    J’habite en Savoie et j’ai été attaqué par 3patous dans le village du Bersend J’ai eu la peur de ma vie.
    Aggression verbale du propriètaire écologiste qui m’a dit ‘il faut bien qu’ils apprennent…
    Je lui ai dit qu’ils étaient dangereux,il ma dit ‘c’est le loup garou’

    • Ben

      Vous ne vous êtes pas fait attaquer Henri sinon vous auriez eu des séquelles physiques ! … Vous vous êtes fait intimider par des patous qui vous aboyaient dessus ! La nuance est importante, certes je comprends votre peur mais appelons un chat un chat, le sujet est déjà assez passionné omme cela !

  • Irène

    C’est faux un Patou se dresse bien, certains pays ont leurs patous dressés par les forestiers tout jeune et laisses ensuite à l’éleveur

  • Girard Roselyne

    Encore un petit chien tué par 3 patous assoiffés de sang, ce doit être le quatrième ou le cinquième, chez lui sous les yeux de ses maîtres. Et ça fait rire la propriétaire de ces fauves.
    Elle n’a pas besoin de patous car elle rentre son troupeau toutes les nuits dans l’étable, elle fait ça pour toucher les subventions, et comme elle n’en est pas maître, elle les laisse divaguer dans la commune, on les rencontre fréquemment sur la route, je ne les ai même jamais vu avec le troupeau.
    Plus personne n’ose sortir mais personne ne lui dis rien, je crois qu’on marche sur la tête.

  • Dominique

    En VTT, sur une piste carrossable, un Patou me poursuit en aboyant. Aucun troupeau en vue, juste un tracteur et quelques véhicules abandonnés dans un enclos. Heureusement petite descente et j’ai pu le tenir à distance au Risque d’une chute.. .je n’ai pas osé repasser par là et g du faire un grand détour pour revenir chez moi. Ce Patou est utilisé comme un chien de garde par un individu qui s’approprie une piste de randonnée, est ce normal ?
    Piste balisée randonnée entre Rodés et Montalba dans les P.O.

  • Pascal Marchant

    Bonjour ,
    je viens de faire l’objet d une attaque d un Patou hier et ai été sérieusement mordu a l avant bras ,plaie profonde et 11 points de suture , je randonne et cours régulièrement et connait bien les recommandations évoquées sur ce site

    Généralement les troupeaux sont annoncés et des recommandations affichées , voir des filets interdisent l’accès et vous rebroussez chemin , cette fois ci sur un parcours que je connais bien le pratiquant chaque semaine j’ai été surpris de me trouver nez à nez avec un troupeau en travers de mon chemin , il était à l’arrêt , calme et silencieux et j étais certain de voir apparaitre le berger ,(pas de signalement) aucun aboiement , je me suis approcher prudemment , les chiens étaient au cœur du troupeau , indétectable ,un chien a surgi de nul part et m a attaqué je n ai pas eu d autre choix que de prendre les jambes a mon cou ,mais j ‘ai été bien mordu ,et malgré un sprint soutenu je les avaient a mes trousses, et ai failli perde l’équilibre
    Donc malgré une connaissance du sujet et l expérience on n est pas à l abri d’une mésaventure comme celle la, Il y avait un manquement de la part de l’éleveur de signaler le troupeau et de la pose de filet car plusieurs fois j’ai déjà eu devant moi des filets qui me barraient la route et je faisait demi tour , je n’ose pas imaginer la présence d’un enfant ou autre randonneur ne pratiquant la course à pied pour se sortir de se guêpier Donc voila personne n ‘est a l’abri

  • les lévriers de Fébus lévriers dislaire

    Votre article est très bien, étant tout le temps accompagné de mes lévriers, j’aurais juste aimé avoir peut être un peu plus d’infos , sur les patous et les chiens es randonneurs.
    merci à vous

  • dom

    il y a une erreur majeure dans cette article qui présuppose que le chien a été dressé et qu’il n’est pas aggressif, qu’il suffit de rester calmement sur le chemin pour ne pas être mordu : c’est FAUX. le chien
    (pas ou mal dressé) accoure et mord.
    Les éleveurs EXPLOITENT la montagne, ne payent pas de loyer ni aux mairies ni aux propriétaires privés, mais revendiquent de pouvoir gagner leur vie en ravageant la fragile flore de montagne avec des troupeaux de milliers de têtes, ne laissant derrière eux qu’un océan de boue de et de déjections de moutons. Ils ne payent rien : les lobbyes pastoralistes exigent de l’Etat et de l’Europe qu’on leur paye les formations, le matériel (tonnes de plastiques abandonnés en pleine nature, filets, tuyaux, etc.), les chiens. Et ensuite, se gavent en « travaillant » à la fraîche à la montagne, et se comportent en rustres vis à vis des randonneurs, empoisonnent les carcassent au carburofan pour tuer encore plus d’oiseaux et de faune, et laissent leur patous divaguer le sourire en coin. NON AU PATOUS, NON AUX ELEVEURS AGRESSIFS.

  • Jean-Philippe

    Le discours classique sur les chiens patous… On ne dit pas qu’ils ne servent a rien d’autre que d’être indemnisés en cas d’attaque. On ne dit pas non plus que les troupeaux français sont très importants, bien plus que chez nos voisins et que c’est pour cette raison qu’il faut une armada de clébards pour les garder. Ils rajoutent même des bergers d’Anatolie. On ne dit pas non plus que les bergers eux même ont la trouilles de leurs cleps Les préconisations que l’on voit ici, toujours les mêmes, marchent 2 fois sur 3. Quand elles ne marchent pas, c’est la catastrophe. C’est lamentable. Allez en Suisse, en Italie et en Espagne : ils sont moins cons qu’en France

  • Claudine Boymond

    Ma chienne et moi même avons été sauvagement attaquées par 2 bergers d ‘Anatolie et un Patou errant loin des troupeaux .
    Ma chienne berger australien était attachée en laisse à côté de moi , elle était calme , s ‘est soumise , ils l ‘ont attaquée sauvagement sans même la flairer avec le but de la tuer .Après 10 mn de combat ( un promeneur est heureusement venu a la rescousse ) nous nous sommes débarassés de ces molosses et une course contre la montre a démarré ,700 m de dénivelé en courant , en portant ma chienne de 25kg agonisante , 3 heures d ‘ opération pour la sauver .
    1 an après elle boite toujours et garde de nombreux problème .
    Les éleveurs m’ ont dis que leur chiens étaient gentils , ils ne m ‘ont jamais demandé comment allait ma chien , la plainte à la police est classée sans suite….j ‘ai juste éte un peu dédomagée par leur assurance de quelques frais véterinaires .
    C ‘était à 20 m du rufuge Buffère dans la vallée de la Clarée sur le sentier de randonnée . Des enfants de 4 ans étaient devant le refuge .
    Pouvons nous encore randonner tranquillement en montagne ? Devons nous être armés ? Les loups ne nous attaquent pas , les chiens de protection nous dévorrent , ils n ‘obéissent pas aux bergers et sont errant …si ma chienne avait ete detachée il l ‘auraient devoré plus loin ….

  • GARNIER Jean-Claude

    En juin 2021 dans le Queyras, je me suis fait attaqué par des patous. Nous commencions une randonnée quand nous sommes tombés sur un troupeau qui faisait gagnait les alpages plus haut. Le berger n’était pas là.
    Nous nous sommes arrêtés et reculé. Puis certains moutons ont hésités et ils revenaient vers notre direction.
    Nous avons reculés. C’est alors que j’ai ressenti une énorme douleur : un patou venait de me mordre profondément à la cuisse. Terrassé de douleur, je ne pouvais pas porter secours à mon épouse elle aussi attaquée ; heureusement elle avait des bâtons et elle a pu se protéger.
    Est arrivé le berger : il nous a déclaré qu’il était en train de se restaurer le long du torrent, ses chiens à ses cotés! Son troupeau lui continuait sa progression…
    Irresponsable, incompétent ce berger. De surcroît, il me dit : mes chiens sont vaccinés, vous aussi, il n’y a pas de problèmes! Et il est parti… Avec l’aide d’un autre randonneur je me suis soigné, ayant une trousse de premier secours pour arrêter l’hémorragie.
    Evidement, nous avons été dans une autre direction. Puis nous avons cherché une pharmacie dans la ville la plus proche. Fermée, nous étions un samedi après-midi, un écriteau indiquait un médecin de garde : pas joignable. Nous avons alors fait le 17 et l’hôpital nous a dit de venir absolument : dans 90% des cas il y a infection. A une heure de route nous avons donc été aux urgences. Le médecin nous a conseillé de déposer plainte en Gendarmerie.
    Deux ans après, le dossier vient de se terminer avec l’assurance. Je n’ai pas d’indemnisation pour le préjudice psycholgique. J’ai néanmoins obtenu des séances avec un psychologue spécialisé dans la thérapie EDMR.
    Le résultat : j’ai peur. Nous sommes retourné dans le Queyras l’année dernière, courageusement. En arrivant, nous nous sommes informés à l’office du tourisme des endroits où se trouvait des troupeaux. On nous a sorti un document imprimé avec une cartouche d’encre en fin de vie, incompréhensible que l’on nous a montré. J’ai demandé une photocopie : « je n’ai pas le droit » nous a dit la préposée… Puis-je prendre en photo? Non plus.
    Il n’y a pas plus stupide.
    En randonnée en juin 2022, on s’est retrouvé avec un troupeau, entouré par un enclos mobile. Tout d’un coup sont arrivés menaçant des patous. Ils étaient à 5m dernière nous. J’étais liquéfié, en pleurs comme un enfant.
    Là j’ai pris conscience du traumatisme. Le corps médical m’a confirmé que j’avais un post-traumatisme. Le fait qu’en juin 2021 je n’ai pas vu arrivé le patou, qui n’aboyait pas, à aggravé le traumatisme. Je l’aurai vu arrivé, j’aurai fait face et cela aurait peut-être été différent, moins grave. Le médecin patenté par mon assurance s’est bien foutu de ma gueule, avec 2% de préjudice! Je n’ai jamais reçu une lettre d’excuses du propriétaire du troupeau et du berger. Pour arranger le tout, le Procureur à classé sans suite. Sa décision ne m’étant jamais arrivé par la Poste, j’ai dû faire deux courriers, alerter un défenseur des droits qui n’a pas pu obtenir satisfaction et enfin, en faisant un troisième courrier de mise en demeure auprès de Procureur, j’ai enfin reçu la notification de sa décision. Face au lobbying ambiant, le randonneur a juste le droit de se taire et de foutre le camp. C’est exactement le contenu d’un écriteau mis sur le mur d’une maison dans un village, qui sous un verni pseudo-humoristique, dit que « si le randonneur n’aime pas les patous, il n’a qu’à partir ». Effectivement, je pars. Je ne reviendrai jamais dans le Queyras, une si belle région pourtant. Je n’ai plus le goût à la randonnée.

  • Cordier

    Bonjour François et les visiteurs.
    Oui, très bon rappel de comportement avec les animaux d’élevages.
    Le comportement envers les patous est également celui qu’il faut adopter avec les animaux : contourner les troupeaux chaque fois que c’est possible, ne pas les surprendre (pour cela il faut leur parler calmement en se rapprochant) et ne pas essayer de vouloir en caresser.
    Lorsque nous rencontrons des troupeaux avec des veaux, il faut éviter de s’en approcher car, tant la mère que le taureau pourraient se montrer agressifs.
    Dans les Pyrénées et les Corbières, nous sommes habitués à rencontrer des troupeaux en estive.
    Il faut penser que nous traversons des prairies qui ont un propriétaire. Nous ne sommes pas chez nous.
    Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de problèmes, même en devant traverser des troupeaux de vaches.

    Bonnes randonnées.

    • François Jourjon

      Oui, il faut effectivement se méfier des troupeaux, même sans chien de protection. Et même une petite brebis qui charge peut faire bien mal

  • Max

    Ok avec vos commentaires !
    Je pense qu’il faut garder à l’esprit que c’est nous, randonneurs, qui sommes sur leur terrain et représentons une menace potentielle, et pas l’inverse !
    Peut-être faudrait-il insister sur la question de bâtons, dont de plus en plus de randonneurs sont équipés. Il me semble préférable de les garder derrière soi, d’éviter de les tenir en évidence… Qu’en pensez-vous ?

    Cdlt

  • Ponton

    Bon article car c est de plus en plus le cas ds les alpes du sud! Le pb c est ds on s aussi un chien et même en laisse c est pas le top ! En plus des Patou il y maintenant des bergers d Anatolie encore plus gros et surtout difficile à dresser par l’éleveur !

  • Reydet

    Bonjour,
    merci pour votre article.
    Je suis un vieux randonneur, surtout Vercors et Dévoluy; il y a 2 ans, sur un sentier je traversais un pâturage. Un troupeau de brebis était en contrebas du sentier. Tout à coup un Patou est arrivé en aboyant. J’étais à peu près à au moins 200 m du troupeau. Le berger n’est pas intervenu et j’ai été obligé de faire demi tour. Ce « berger » aurait selon moi appeler son patou, mais je pense que c’était jouissif pour lui. Je ne croise pratiquement personne sur ce sentier. J’aimerai bien revoir cette personne, sans son Patou.
    cordialement,
    C Reydet

    • François Jourjon

      Les chiens de protection des troupeaux sont autonomes, c’est plutôt habituel que les bergers et éleveurs ne les rappellent pas à chaque fois qu’un randonneur passe. Ça ne veut pas forcément dire que la personne n’aime pas les randonneurs.

  • Stéphane

    Se respecter l’un-l’autre c’est très bien. Tout serait plus simple si les troupeaux et les chiens de protection se tenaient loin des GR. Il est inacceptable de devoir renoncer à sa rando en faisant demi-tour au prétexte que les patous vous barrent la route, et contourner le troupeau n’est souvent pas possible.

    • François Jourjon

      Il ne faut pas oublier que les GR traversent des terrains qui appartiennent à quelqu’un (domaine privé ou public). Les troupeaux qui sont aux alentours du GR ont le droit d’être là, soit car il s’agit de terrains privés appartenant à l’éleveur soit car il y a un accord (souvent payant) entre l’éleveur et le propriétaire (privé ou public).
      Les GR sont eux souvent un droit de passage (gratuit) sur ces terrains, vous comprendrez que l’on ne peut pas demander aux troupeaux de se tenir à l’écart des GR.

  • Christian Simons

    Merci pour ces bons conseils, François. Ma (toute) petite expérience se résume à une conversation avec un éleveurs de chèvres accompagné de ses patous. Il m’a très gentiment mais fortement conseillé de ne pas regarder ses patous dans les yeux. Voilà pour mon petit partage d’expérience. Belle journée à toi.
    Christian

  • Meille Patricia

    Bonsoir François

    Pour randonner régulièrement en alpage (car j’habite un village qui se situe dans les Écrins) j’ai 2 conseils à rajouter à tes recommandations si tu le permets:
    Quand un patou vient sur nous en reconnaissance, surtout ne pas lui crier dessus, lui laisser faire son travail, c’est à dire, s’arrêter garder les bras le long du corps ainsi que ses bâtons, le laisser nous sentir, il ne nous mordra pas si nous ne bougeons pas tant qu’il n’a pas fini son inspection, il va peut-être nous pousser la main avec son museau, ne pas réagir attendre. Et seulement lorsqu’il aura compris que vous n’êtes pas un danger pour son troupeau, il va s’éloigner et à ce moment là on peut continuer notre randonnée.
    Et ne pas chercher également à le dominer, car c’est lui le dominant du troupeau, avec ce comportement il ne peut être qu’agressif.
    Actuellement la plupart des patous font parti, du troupeau, donc les bergers que l’on rencontre, ne peuvent rien faire car les patous ne connaisse que le troupeau, ils sont là pour le déffendre;
    En adoptant la manière dont j’ai décrit plus haut, je n’ai jamais eu de problème, même au milieu d’un groupe de 6 patous.
    Merci pour tes vidéos qui me passionnent et m’apprennent beaucoup.
    Cordialement
    Patricia

    Je crois que les médiats on fait beucoup de mal, sur la « réputation » du patou, les gens sont donc déjà stressés avant même d’avoir rencontré un patou, et se disent « pour vu que l’on ne rencontre pas de patous » ils rendonnent avec la crainte au ventre ce qui n’arrange pas les choses au moment de rencontrer les troupeaux.
    Si les patous ne veulent pas s’écarter et bien faites demi tour, il y a tellement d’autres endroits pour randonner.
    Se renseigner avant de partir pour une randonnée auprés de la mairie ou l’office du tourisme pour savoir où se trouvent les troupeaux

  • janmarc31

    Bonjour
    Je trouve totalement anormal le comportement de ces chiens envers les humains. Oui, ils sont là pour la défense du troupeau, mais l’Homme n’est pas une menace. Les éleveurs doivent sociabiliser leurs chiens comme on le fait avec les autres races. J’avais un chien dressé pour l’attaque et je le promenais sans laisse. Obéissant, il n’a jamais intimidé qui que ce soit car de tout petit il a été habitué à voir des êtres humains.
    Messieurs les éleveurs, les bergers font avec ce qu’on leur donne, éduquez vos chiens!

    • François Jourjon

      Lorsque le chien aboie, il ne fait que son rôle d’alerte, c’est son moyen de communication. Mais cela est souvent perçu négativement (vu que ça peut être impressionnant) : « 40 % des répondants [à l’enquête « Mon expérience avec es chiens de protection »] considèrent déjà la rencontre comme mauvaise  » « lorsque le chien ne fait qu’aboyer ».

      Et l’homme est malheuresement parfois une menace pour les troupeaux (vols, mutilations…).

  • Monique

    Bonjour,
    Je m’interroge sachant que je randonne dans les Pyrénées depuis une cinquantaine d’années 😉
    Et que pendant bien des années, je partais sans l’appréhension de croiser un patou (ou un ours).
    (Je précise que je suis fille d’un agriculteur/éleveur béarnais et que j’ai fui ce métier assumé admirablement bien par mes parents (qui n’ont pas eu de repreneur))
    Comment en est on arrivé là?
    Pourquoi en est on arrivé là?
    Qui va entretenir la montagne s’il n’y a plus de bergers et leurs troupeaux pour le faire?
    Qui souhaite devenir berger? mener cette vie? Le nombre de candidats diminue…
    Pas de montagne entretenue -> des incendies .
    Pas de montagne entretenue -> à terme, pas de randonnées.
    etc etc…

  • Yann

    Ayant traversé les montagnes de lure récemment j’ai été confronté à des rencontres inopinées avec des troupeaux de moutons gardés par des chiens bergers . parmi ces chiens se trouvaiebnt des patous, des korghals (bergers d’Anatolie ) et même un mastiff anglais .Les patous sont de loin les plus agressifs .Ils sont toujours à 2 doigts de vous mordre . Heureusement j’avais les bons réflexes . Mais je craignais pour mon chien de compagnie , un cocker .
    J’ai entendu même un berger hurler  » en plus il vient accompagné d’un chien  » .Il avait juste oublié que j’étais sur un GR et que lui empiétait sur ce passage !
    Aujourd’hui les bergers ne sont plus les éleveurs. Ils viennent d’ Italie souvent et même mieux ce sont des kurdes et des afghans qui travaillent . Ils ne parlent pas français .
    Je recommande donc la plus grande prudence en cas de rencontre avec ces chiens .Personnellement je n’en ai pas peur du tout mais néanmoins quand on est accompagné d’un chien la donne peut changer rapidement . Il m’arrivait de crier « couché ! « quand ils venaient en aboyant .Ca les calmait . Ensuite je leur tenais des propos doux et je me laissais renifler ainsi que mon chien un cocker . Il arrivait parfois que ces chiens nous accompagnent très loin au point que le berger devait les rappeler . Ce qui rendait comique la situation . Je renversais la vapeur . C’était au tour du berger d’être inquiet .

  • Jean Louis Gaillard

    merci pour toutes ces précisions !
    on aime les balades et les gros chiens qui protègent les troupeaux !
    les rencontrer est toujours un plaisir !
    un ami des beaucerons !
    amitiés

  • Boymond

    Marre de se faire agresser sans arrêt et partout en montagne par les chiens de protection .
    Ces chiens surtout les bergers d ‘anatolie sont très dangereux .
    Le loup ne nous agresse pas lui !
    J ‘aime les randonnées en montagne mais c ‘est terminé pour moi , la montagne pendant l’estive est devenue trop dangereuse ( ou alors il faut se promener armé…)

  • Guilblault

    Bonjour,
    J’ai entendu dire qu’il était prudent d’avoir un sifflet sur soi.
    Qu’en pensez vous ?
    Est-ce que cela pourrait faire éloigner les patous ?
    A moins que ça ne fasse l’effet inverse ?
    Merci d’avance de votre réponse,
    Une randonneuse, à pied et à vélo (gravel).
    Cécile

  • jcv

    Bonjour, voilà plus de 50 ans que je me balade en montagne, des milliers et des milliers de kilomètres parcourus. Ces dernières décennies il est devenu de plus en plus fréquent de croiser des chiens de troupeaux et personnellement je n’avais jamais de problèmes sérieux. En fait j’avais plutôt l’attitude de certains des intervenants, fait ceci, fait cela et tout se passera bien… La réalité m’a malheureusement rattrapé tout récemment, Sur un sentier en appliquant autant que possible les consignes habituelles et sans aucune appréhension, je me suis littéralement fait attaqué par 3 Patous, dont surtout un particulièrement vicieux. Je passe les détails, je peux simplement dire, que malgré mes 10 points de suture, je m’en suis bien tiré. Croyez moi, Confronté à se genre de situation même les plus « pro-patou » seraient obligés de douter.

  • Rv

    Le Patou que j’aimais bien avant de l’avoir rencontré est pire qu’un Loup qui lui n’agresse pas les humains. J’ai été attaqué par un de ces sois disant Patou, la montagne ne nous est plus un espace de liberté ! Moutons breubies où autre animal destiné à l’abattoir sont gardés par des chiens d’attaque, les bergers sont invibles donc inneficasse,.. avant je respectais les bergers et leurs chiens, maintenant je les déteste si les loups ont faim qu’ils mangent et que la montagne ne devienne pas un parc à moutons !

  • lima mike

    Sauf que avoir un chien comme ça dans une ville de 7000 habitants est de la folie , de plus ce patous m ‘a identifié comme une menace ( et il a raison ) il me court systématiquement après quand ce n est pas sa maîtresse qui lui demande de m attaquer ; alors je pédale le plus vite possible presque jusqu’à la syncope et espérant qui lâche prise , La maîtresse ne tien jamais son chien en laisse qui a pourtant déjà attaqué d autre chien et peut être déjà mordu une personne . Je ne compte plus les incidents avec ce chien a sa maîtresse ( incapable de s en occuper ou d assumer un chien comme ça dans une ville ) . Donc pour moi a partir de maintenant il y aura une barre de fer taillé en pointe accroché a mon vélo qui va finir dans son cœur ! ces chiens n ont rien a faire en ville et encore moins si le propriétaire est un casos incapable de gérer un tel animal : nourriture , soins , espaces

  • lars

    Bonjour, De grosses difficultés autour des ces patous.

    Je vis dans les Pyrenees ; installée en haut d’une montagne, où sont présents plusieurs éleveurs. Il ya quelques jours , là où les randonneurs sont assez présents et avec leurs enfants parfois, puisque il ya des chemins balisés, mais aussi des chemins autorisés aux véhicules, mon époux a vu bondir des patous qui parait il se seraient enfuis , pour mon époux,heureusement la voiture à proximité , il a pu s’en préserver en se barricadant dans la voiture. Aussi,ces randonnées sont à à peine à 20 minutes de chez moi, je dois aller ailleurs et ma liberté de randonner est bien saturée .
    Ce n’est pas dramatisé , c’est une réalité.
    Il est dit que les éleveurs, reçoivent des subventions ,arrêtons de les leur fournir et peut être, ils trouveront des solutions comme savaient le faire les anciens avec leur famille…surveiller eux mêmes leur troupeaux et les défendre. Cela dit, les loups, les ours , une bonne excuse.
    A t on des preuves assez fréquentes pour mettre en réel danger les promeneurs d’attaques de leur élevage?.

  • Bruno

    Bonjour, je randonné depuis tt petit dans les prealpes ( au dessus de cannes et environs) encore. Hier. Il a fallu que je rebrousse chemin car un premier troupeau au départ et un autre le long du GR. Des chiens agressifs, des bergers absents. Cela devient récurrent sur le plateau de Caussols et ce n’est pas la première fois que je suis obligé de rebrousser chemin. Cela devient intolérable. Je me suis fait courser plus d’une fois alors que je ne présentait aucun danger et que je me tenez à l’écart, à tel point que je suis devenu paranoïaque, cela me rend fort triste de ne plus pouvoir randonnée aux endroits où j’allais depuis tout petit c’est vraiment de pire. En pire alors la cohabitation c’est bien dans les bandes dessinées mais dans la réalité ça ne marche pas.

  • berndt38

    que peut on dire sur l’éducation des Patous?
    Pourquoi ces bêtes, intelligentes, ne font pas la différence entre un loup et un homme?

  • Brunel

    Bonjour,
    Malgré toute notre bonne volonté, notre calme dans l’application des conseils énumérés dans votre article concernant « le comportement à avoir face à un Patou » Étant loin du troupeau sur une grande piste carrossable nous avons été confrontés à un Patou qui à priori voulait en découdre. La confrontation à durée au moins 30 minutes. Étant avec ma femme qui a pu filer pour se protéger, j’ai fait front au chien qui attaquait reculait puis attaquait à nouveau. Finalement, j’ai pu me dégager en partant vraiment très lentement tout en lui faisant face car je n’avais pas le choix. L’agressivité de ce Patou était compliqué à gérer malgré ma formation de maître chien militaire qui m’a surtout aidée à rester calme.
    Randonnée dans les monts du Vaucluse en 2023.