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Les patous, un danger pour les randonneurs ?

Posté par : François Jourjon 5 mai 2011 651 commentaires

Les patous, un danger pour les randonneurs ?Le mot « patous » (ou pastous) dénomme au sens strict les chiens de la race Montagne des Pyrénées. Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille. Beaucoup de races différentes sont utilisées, les plus répandues étant le Montagne des Pyrénées, le berger de Maremme des Abruzzes et le berger d’Anatolie.

Des chiens, dans un blog sur la randonnée ?

Malgré leur air de grosse peluche, ces chiens peuvent nuire à la sécurité de vos randonnées.

Les patous sont uniquement éduqués pour la dissuasion. Et même si ces chiens ne sont pas de spécifiquement agressifs, il y a des cas de morsures et des plaintes déposées chaque année.

Je pense qu’il est donc indispensable que tous les randonneurs connaissent le rôle des chiens de protection des troupeaux, comment ils se comportent, comment éviter de les rencontrer et comment réagir face à eux. En effet, les accidents peuvent être dûs à un chien problématique (oui, ça arrive), à un berger ou un éleveur problématique (oui, ça arrive aussi), mais également à un comportement humain inadapté face au chien. Je vous invite donc à lire la suite pour en savoir plus et ne pas risquer une morsure par ignorance – cela a tendance à gâcher une randonnée. 😬

Quel est le rôle des chiens de protection des troupeaux ?

Ces chiens ont pour but de défendre les troupeaux face à certains grands prédateurs (chien errant, loup, lynx, ours…). Ils sont en général nés au sein de l’élevage et ont grandi avec le troupeau. Ils développent de forts liens avec le troupeau et considèrent celui-ci comme le leur. Ils sont les seuls responsables de sa sécurité – les éleveurs ou bergers ne pouvant généralement pas intervenir en cas d’affrontement. Gardez cependant à l’esprit que ces chiens ne sont pas dressés pour attaquer mais éduqués pour dissuader.

Les patous sont différents des chiens de conduite (plus petits) qui rassemblent et dirigent les troupeaux. Ces derniers n’ont pas un rôle de protection et ne sont pas autonomes. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils vous laisseront caresser leurs brebis (chose à ne pas faire, bien évidemment) !

Comment se comportent-ils ?

Les chiens de défense des troupeaux établissent une zone de protection autour du troupeau et veillent à ce que rien ne vienne le perturber.

S’ils repèrent un danger potentiel, ils cherchent d’abord à identifier celui-ci en s’approchant. S’ils considèrent que ce n’est pas un danger, ils repartent. Sinon, ils cherchent à éloigner l’intrus en s’interposant entre celui-ci et le troupeau. Dans ce cas, ils commencent généralement par aboyer pour alerter l’éleveur ou le berger, dissuader et intimider. Si l’intrus ne s’éloigne pas, se montre agressif, ou menace le troupeau, ils peuvent passer à l’attaque.

Mais comment ne pas apparaître comme une menace pour le troupeau et le patou quand vous randonnez ? L’idéal est, si possible, de ne pas les rencontrer.

Comment éviter de les rencontrer ?

C’est quelque chose à prendre en compte lorsque vous préparez votre randonnée :

  • Déterminez si vous avez des chances d’en rencontrer. Pour cela, regardez si votre itinéraire traverse des zones où les troupeaux sont en pâture, et en proie aux grands prédateurs.
  • Renseignez-vous auprès des locaux ou des randonneurs qui ont déjà emprunté votre itinéraire à la même période.
  • Si vous comptez randonner avec votre chien de compagnie, soyez d’autant plus vigilant(e) et il est souvent plus sage d’éviter les zones de patûrages.

Il faut également anticiper une fois sur le terrain :

  • Restez sur les chemins. Si vous êtes dans une zone où il y a un passage régulier de randonneurs, les chiens sont parfois habitués.
  • Repérez les panneaux qui indiquent la présence de ces chiens. Bien évidemment, vous ne rencontrerez pas des patous à chaque panneau et vous en rencontrerez là où il n’y a pas de panneaux.
  • Si vous voyez un troupeau au loin, repérez s’il y a un ou plusieurs chien(s) de défense des troupeaux. C’est souvent le cas pour les brebis et les chèvres, moins courants pour les vaches et chevaux.
  • S’il y en a un, gardez vos distances pour ne pas perturber le troupeau et le(s) chien(s). Il vaut mieux faire un détour que de se faire une frayeur.

Que faire si j’en rencontre un ?

Si vous voyez un patou, la plupart du temps il vous a déjà repéré ou senti. Voici quelques règles à respecter s’il vient à votre rencontre :

  • Ne paniquez pas. Les chiens ressentent votre peur et s’en méfient énormément.
  • Ne les surprenez pas. Les chiens peuvent avoir de mauvais réflexes de défense.
  • Restez calme et faites des mouvements lents et non agressifs. Ne courrez pas, ne criez pas, n’agitez pas vos bras, ne lui jetez pas d’objets, ne le menacez pas avec vos bâtons, etc… La plupart du temps, il vient uniquement vous identifier.
  • Parlez-lui calmement pour le mettre en confiance quand il s’approche de vous. Cela vous donne également une contenance si vous avez peur.
  • Si le chien se montre amical, ne le caressez pas, ne le prenez pas en photo et ne lui donnez pas à manger – il pourrait mal interpréter vos intentions.
  • Si le chien essaye de vous intimider – cela veut dire qu’il vous considère comme une menace – éloignez-vous lentement et calmement du troupeau.
  • Ne forcez pas le passage, vous risquez de passer pour une menace – bien que souvent il vous en passera l’envie.
  • Contournez le troupeau de votre mieux.
  • Si le chien vous suit, ignorez-le. Ces chiens peuvent vous suivre jusqu’à ce qu’il vous considère assez loin du troupeau
  • Si vous êtes avec vos enfants, tenez-les à l’écart car ces chiens ressemblent énormément à la peluche de leurs rêves.
  • Si vous êtes avec votre chien de compagnie, tenez-le en laisse et laisser le chien de protection s’en approcher pour qu’ils se sentent et fassent connaissance.

⚠️ Si le chien de protection considère que vous êtes trop prêt du troupeau, il est normal qu’il se positionne entre le troupeau et vous en aboyant continuellement. Il peut même se positionner à quelques mètres de vous et aboyer fortement. C’est impressionnant, ça peut faire peur, mais il fait dans ce cas exactement son travail, il ne s’agit pas d’une agression de sa part. Il continuera jusqu’à ce que vous vous soyez éloigné(e) suffisamment du troupeau.

Il est également courant et normal que le berger n’intervienne pas, car les chiens de protection sont autonomes et « appartiennent » au troupeau. Quand les bergers ne sont pas éleveurs (ce qui est souvent le cas), ils travaillent avec un troupeau et des chiens de protection qui ne leur appartiennent pas. ⚠️

Le mot de la fin : cohabitez !

Le but de cet article n’est pas de vous rendre paranoïaque par rapport aux patous, mais plutôt que vous ayez suffisamment d’éléments pour agir et réagir en toute sécurité – et surtout éviter un accident à cause d’une mauvaise action ou réaction.

L’utilisation de chiens de protection des troupeaux est un sujet très polémique qui va de paire avec la réintroduction de grands prédateurs. Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais je pense que le mieux est de cohabiter avec les éleveurs et bergers, leurs troupeaux et leurs chiens. Il y a des chiens problématiques, il y a des éleveurs/bergers problématiques, il y a des randonneurs problématiques, mais la majorité du temps ça se passe bien (et heureusement) !

Si ce n’est pas marrant pour un randonneur de devoir faire demi-tour à cause d’un patou, cela ne l’est pas non plus pour un éleveur ou un berger dont le troupeau est perturbé à chaque fois qu’un marcheur s’en approche. Pour sensibiliser les randonneurs, la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt a créé une bande dessinée qui résume bien cet article en image. Vous pouvez télécharger cette BD en format pdf ici.

J’en profite également pour partager avec vous le lien vers les enquêtes « Mon expérience avec les chiens de protection » qui synthétisent des témoignages récoltés : https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/mon-experience-avec-les-chiens-de-protection-a21297.html

Et si jamais vous souhaitez partager votre avis dans les commentaires, merci de le faire avec respect !

Auteur : François Jourjon

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651 commentaires

  • martin

    Bonjour,
    c’est vrai les patous ne sont pas agressifs. J’en ai rencontrés quelques fois, l’attitude à avoir est de les ignorer et de continuer à marcher lentement, tout en restant silencieux. La première fois j’ai été impressionné, mais j’ai eu la chance de le rencontrer alors que son maître était présent et nous a expliqué comment se comporter. Très bien de faire un article sur ces les patous. Ce sont des chiens très courageux et qui protègent le troupeau des prédateurs ( loups, ours,etc.). Il y a sûrement de belles histoires à nous raconter sur ces gardiens de troupeaux.

    • will.83

      Quand le maître est présent, il n’y a pas trop de soucis effectivement… le problème reste quand le maître n’est pas présent (ce qui est la plupart du temps le cas). Dans la multitude de commentaires qui suivent, de centaines de randonneurs racontent leur mésaventure, leur morsure plus ou moins grave, décrivent leur terreur fasse aux patous.
      D’accord la montagne ne nous appartient pas, mais les collectivités territoriales dépensent de l’argent public pour faire venir les randonneurs en montagne, entretenant, balisant des sentiers de randonnées.. Comment accepter d’être obligé de faire demi tour quand un troupeau de 500 bêtes non surveillés et sa dizaine de patous se trouvent au milieu d’un sentier GR et vous empêche de poursuivre votre périple ou pire vous êtes mordu par les patous ! Les patous sont un vrai problème de sécurité publique. Je n’invente rien, lisez les commentaires qui suivent. Des dizaines de personnes sont gravement mordus chaque été.
      Amis randonneurs, ne renonçons pas à la montagne ! A l’approche de la nouvelle saison estivale 2014, mettons la pression aux élus locaux, responsables des parcs nationaux et régionaux, Ministère de l’agriculture pour régler ce problème grave de sécurité publique ! Les patous sont un danger pour les randonneurs !

      • jean

        [modéré] de randonneur, sans le berger et ses montons le paysage serait bien différent, et tu prendrais surement moins plaisir a arpenter la montagne, si les bêtes ne sont pas surveillées ,tu te trompe, car 10 patous pour 500 brebis sur des centaines d’hectares c’est pas de trop, et le berger a surement autre chose a foutre (fromages, agneaux, etc…) ce qui ne le prive pas de savoir ou sont et ce que font ses bêtes, puis on ne compare pas une activité économique a une activité de loisir, t’es aussi [modéré] qu’un chasseur, un patou ne s’éduque pas, il crée ses lien sociaux avec ses moutons, t’as déjà vu un moutons éduquer un chien? les consignes face a un patou ne servent pas a rien, alors si tu comprend pas ou si t’es dérangé avec ça, va faire de la planche a voile.

        • Lacrando

          Le chien fait son job..ok ! je conçois ! Le berger fait son Job…et souvent vie sa passion en exerçant sont métier ! je suis d’accord . MAIS, pratiquant la rando et habitant un pays de montagne et touristique ou se trouve des lacs de montagnes et de nombreux sites de rando très prisés par des randonneurs ! De plus en plus soit des locaux, soit des touristes commencent à désertés pas mal d’endroits à cause des Patous ! Je l’ai personnellement constaté ce qui engendre: début de baisse de fréquentations des Refuges de moyenne altitude, augmentation du mécontentement des randonneurs, amorce de début de mécontentement envers les Bergers (plaintes, procès…). De plus en plus de gens locaux ou autres « rigoles » quand ils voient les panneaux qui disent qu’il y à des loups ou des Lynx, des amis ont été TEMOINS d’une attaque de deux patous sur un agneau !! ET OUI et ils regrettent vraiment de pas avoir eu de quoi prendre une photo ce jours là ! Personnellement j’ai été témoin d’une prise à partie d’un berger par des randonneurs alors qu’un Patou venait de tenter une attaque sur un enfant d’une douzaine d’année et qui était choqué ! Le Patou protège certes, il n’est pas responsable ce n’est qu’un chien JE N’AI JAMAIS VU DE LOUP SUR MES PARCOURS DE RANDO,NI DE LYNX (qui pour votre gouverne vie en milieu FORESTIER !!!) Quand au randonneurs laxistes cela existe aussi ! J’en ai vu avec des chiens en liberté et ignorant les règles d’interdictions d’accès de leurs chiens en réserve naturelle ! Maintenant si entre certains Bergers des vols de moutons ont lieu…En quoi les randonneurs locaux, ou touristiques, qui FONT VIVRE ÉCONOMIQUEMENT nos régions sont ils responsables de ces méfaits !! Que ferez vous quand il n’y aura tellement peu de randonneurs, quand certains refuges de moyenne altitudes fermeront, que ferez vous quand un gamin se fera défiguré à VIE par un PATOU ? Réfléchissez à votre avenir ! Réfléchissez aux autres moyens qui peuvent être mis en oeuvre pour retrouver avant qu’elle disparaisse la compréhension entre Berger et Randonneurs et autorités locales ! En mettant de plus en plus de Patous vous amorcez une désertification touristiques… donc votre disparition…ce qui serait regrettable …! Pour tout le monde ! Bonne saison 2014 à tous !

          • Fred

            En 2008, le sénateur REPENTIN, attirait l’attention du ministre de tutelle sur les dangers du patou et la baisse de la fréquentation touristique en montagne. Il a été suivi depuis par de nombreux élus locaux de montagne, inquiets de la situation. A ce jour, toujours aucune réaction des pouvoirs publics. Pire, depuis 2008, le nombre de patou (subventionné par l’état) s’est considérablement accru, le nombre de personnes attaquées ou mordues par ces chiens est en considérable augmentation. Le Patou en montagne est une erreur de casting, il n’a jamais réglé le problème du loup, mais fait fuir les randonneurs. C’est quand que le ministère de l’agriculture arrête de subventionner ce chien stupide qui n’est pas capable de distinguer un humain d’un loup ? Qu’ils aillent voir du côté des Alpes italiennes ou c’est une autre race de chien qui garde les troupeaux et où il n’y a aucun problème avec les randonneurs. Ce chien (j’ignore la race) contrairement au patou, reste dans le troupeau et n’attaque que si un intrus rentre au milieu des bêtes. Les randonneurs italiens le savent, ils contournent les troupeaux et tout le monde vit en paix. Avec le patou, même en faisant des larges détours pour éviter le troupeau, il arrive à la charge. Et pour y avoir été confronté, c’est traumatisant !

          • Brendan

            Vous n’avez pas rencontré de faune car nous, l’humain, avons tout détruit. Vous serez bien content d’avoir des patous autour de vous si un ours survient. Vive les loups, ours et patous

          • Loïc

            Loup et lynx sont bien présents et pas seulement dans nos forêts (ils n’écitent pas jasses et plateaux) . Tout comme l’ours et les troupeaux. Sache que le patout était la bien avant que les rigolos avec leurs bâtons arpentent et pourrissent nos montagnes (oui tu sais les poubelles derrière les cailloux). A ton avis, qui a créé les refuges..? Si tu veux être tranquille vas te faire des sommets tu croiseras pas patout la. Et tu ne pourras pas essayer de changer le paysage montagnard.

            Pas de patout, pas de troupeaux. Pas de troupeaux pas de sentiers (Et oui c’est les premier a les emprunter et à les entretenir). Pas de sentier pas de randonneurs du dimanche comme toi… au final tu as raison. Supprimez les patout que ces tocard arrêtent de dire des conneries!

          • Nishounet

            Autant pour détendre l’atmosphère que par curiosité, que se passerait-il si, me promenant tranquillement avec mon patou protecteur, nous tombions nez à nez, au détour d’un col, sur un troupeau gardé par un patou-berger ? Partent-ils ensemble derrière les buissons pour jaser sur les brebis ou se mettent-ils d’emblée à se crêper le chignon ?

          • brigitte

            pas plus tard qu’hier le chien de ma petite fille s’est fait tué par un patou. Normal qu’un chien de cette grosseur promène seul? Le chien de ma petite fille ne faisait que 20kg Ma petite fille de 8 ans a tout vu. S’il c’était attaquée à elle???

          • Maxime

            Si tu n’as pas croisé de lynx de loups exetera vc’est car ceux ci sont déjà à peine quelque centaines sur toutes les Pyrénées et surtout ils sont très craintifs et n’attaque jamais à Mons d’y être obligé le patois défends sa famille a savoir son troupeau contre n’importe quelle menace il n’est pas un chien de compagnie et si une fillette de 12ans agit mal il va défendre quand même sont troupeau

          • Louis

            Bonjour à tous
            Moi j’ai résolu le problème ,comme je randonne seul ,je suis armé et n’aurait aucun scrupule a abattre un patou agressif qui s’approche a moins d’un mètre ( je sais c’est interdit).Un conseil si vous randonnez avec femmes et enfants anticipez en prenant au minimum une bombe au poivre et de quoi assommer un patou une hache par exemple .Allez on dira que vous alliez couper du bois lol.Je peux vous dire que si un patou se montre agressif avec moi je ne vais surement en rester là avec le berger . Je rappel que la France est l’un des pays les plus touristique et que prendre exemple sur les bergers des pays de l’est pour se protéger du loup est une absurdité puisque là-bas il n’y a pas de tourisme . Quelqu’un peut me dire combien touche un berger pour nourrir son chien ? j’avais entendu parlé de 500 euros par chien mais j’ai un doute quand même car moi je nourri une famille entière avec ça. Imaginez trois patous 1500 euros .Avec 1500 euros moi a la place j’embauche un jeune berger pour faire la surveillance . Un ami a du se battre a coup de poings avec deux patous qui ont attaqué son chien en laisse heureusement ils étaient deux adultes. Non franchement que le gouvernement trouve autre chose pour dédommager et protéger les attaques .Vous avez tous vu comme moi la vidéo ,une clôture de deux métres électrifier et les loups ne passent plus. Excusez moi si j’ai dit des bêtises …

          • john

            très bien dit, je suis d accord pas plus tard que le 21 juin 2021
            en vtt mais sur la route menant au lac de grande léchère je montais, un patou me vient dessus menacant et un coup a droite a gauche derrière,le berger a vue, et a porté de voix je lui demande de rappeler le chien trois fois,mais pas un appel il laisse faire ! et me dit c est pas mes chiens ! cette situation me désole ,depuis 1991 ici,je constate que le changement ne va pas vers le bon sens.

        • François Jourjon

          Bonjour Hélène,

          Merci pour votre point de vue, mais pouvez-vous svp modérer un peu vos propos la prochaine fois, pour que la discussion ne s’envenime pas et qu’elle reste constructive ?

          C’est bien évidemment valable pour toute personne commentant ici.

          Merci et à bientôt,
          François

        • alain

          François,je me permets de rappeler qu’il s’agit du comportement d’un et chien et d’un soit disant berger?,les bergers du villages n’ont en général que 250 têtes,mais le nbre de camions qui montent et fin mai début juin c’est de la folie furieuse,c’est du sur-pâturage,une pollution urinaire vis à vis des torrents,mais surtout,c’est le berger,quelque soit son QI,c’est un illettré vis à vis des randonneurs,les grands tours opérateurs ont modifiés leur parcourt ,à cause de cette nuisance,alors je ne suis agressive,mais le jours ou au lieu que se soit un une morsure sur un adulte,mais mort d’un enfant,vous bergers vous serez coupables,mais pas responsables,il y a d’autres moyen de combattre le loup??

        • François Jourjon

          Bonjour Alain,

          Je ne suis ni un berger, ni un patou, j’essaye simplement que le « débat » reste constructif.

          A bientôt,
          François

        • alain

          Je pratique presque tout les jours la montagne,je fais partie de la F.F.R et nous avons une section pour la remise en état les GR et GRP,je suis désolé un patous c’est un fauve et c’est rare qu’il écoute (la voix de son maître)pour la bonne et simple raison,80% des gens gardant les moutons en alpages se ne sont pas leur troupeau,ni leur chien,la montagne est à tout le monde ,il est vrais que certaines personnes sont d’une incorrection,il y a un balisage,il y a des sentiers,ils il y a des poteaux qui vous permettent de pas vous perdre,pour moi j’estime que si nous restons sur ces sentiers,on n’embête pas un troupeau,par contre si le troupeau est sur l’ensemble du sentier et comme c’est souvent le cas,là il y a problème patous ,le berger ne joue pas le jeu(il efface les signes,enlève les poteaux et les brûles ,existe les chiens,et bien souvent ils sont aigris vis a vis des randonneurs,)depuis une semaine les moutons redescendent dans le sud de la France,le sur pâturage c’est une catastrophe,les ruisseaux sont polluées d’urines et du reste,des prairies deviennent incultes,car il ne reste plus que de la Fétuque,herbe que le mouton ne mange pas,et les patous sont là pour le loup(l’arlésienne)que le berger Français prenne des leçons avec les bergers Italiens(la nuit les patous sont dans l’enclos avec les moutons,dans la journée le patous est dans l’enclos avec eau et nourriture,ce qui n’est pas le cas chez nous,bien souvent le berger lui il est au bistrot le soir,je le répète se n’est pas des bergers,se sont des saisonniers

          • alain

            quelque soit les raisons invoqués pour ou contre les patous,tant que vous ne vous êtes pas fait mordre,il est mignon le chien chien,je pense que le débat s’achèvera le jour ou un patou aura esquinté un enfant sérieusement,les PR GRP ET GR sont des sentiers balisées depuis fort longtemps et avant l’arrivé des patous,j’estime qu’un citadin qui veux se promener,à le droit d’emprunté ces sentiers,au berger a tenir ces chiens hors de ces dit sentiers,et tout ira pour le mieux

          • Magalail

            Tant que les citadins continueront à se croire les maitres du monde, que l’humain prévaut sur toute la nature et ne saura que arguer en terme Tourisme ! Economie ! Finance ! …. il n’y aura pas de cohabitation possible. Il me semblait que les citadins recherchent le contact avec la nature dans ses randonnées, si tel est le cas il doit apprendre les contraintes et que l’homme n’est pas l’élément central du milieu nature. C’est à lui de s’adapter et de connaitre les règles. Les sentiers balisés ou non ne sont pas des rues des autoroutes où l’être humain à autorité de plein droit. Apprendre le milieu naturel est la première chose que les citadins et les randonneurs doivent connaitre. Les bergers eux les ont appris bien avant vous !

          • Anthony

            Pour Magalail … Oui « nous les randonneurs citadins » nous aimons le contact avec la nature et nous en sommes extrêmement respectueux. Oui nous respectons les contraintes du milieu naturel et les personnes qui y vivent et y travaillent. Oui nous connaissons le milieu montagnard (20 ans de pratique dans mon cas). Oui j’ai rencontré des bergers sympathiques avec des « patous » à leur image… mais j’ai aussi rencontré des bergers défaillants et négligents (et c’est de plus en plus fréquent aujourd’hui) avec des patous agressifs livrés à eux même qui attaquent les randonneurs (sans réaction du berger ou le berger absent) .
            Alors OUI au respect RÉCIPROQUE et hors de question que nous abandonnions la montagne « nous les randonneurs citadins » par l’attitude néfaste de certains bergers.

        • Jean Simon

          Je comprend Fred, nous avont été attaqué mon épouse et moi par 3 patous, on à respecté les consignes et bien rien à faire de vrais danger ses chiens, alors Alain épargne nous tes valeurs d’Ecolo, je te souhaite pas qu’un jour cela t’arrive, à bientôt

        • Michel

          Espérons que la guerre éleveurs/randonneurs n’aura pas lieu.
          Mais j’ai bien peur qu’elle soit déjà un peu commencée

          • Emma

            Bonjour,
            J’ai une très bonne nouvelle . Si vous aimez les endroits pacifiques, sauvages et calmes, venez visiter le massif du Sancy, le parc régional des volcans d’Auvergne, plateau du Cézallier, Artense,vallée de la Fontaine salée, Monts du Cantal.
            Nous y allons depuis 3 ans déja et admirons les troupeaux de vaches Aubrac et Salers. Là-bas pas l’ombre d’un patou, juste des paysages sublissimes avec des vues panoramiques à 360° . Nous avons vu des chevreuils , des chamois, des buses planant dans un ciel limpide….
            et parfois quelques moutons paissant paisiblement seuls ou accompagnés d’un berger et de son border-collie… bref le paradis quelque part sur terre….

        • François

          Je confirme, le patou est devenu la « soi-disant solution de facilité » pour garder, protéger des troupeaux sans bergers ou avec des pseudo -bergers et intensifier l’ultra-pastoralisme, »les tondeuses des alpages » qui profitent à qui… Je vous le demande. Probablement aux amateurs de récolte de subventions en tout genre, ni plus ni moins. Je suis issu du milieu rural et je sais de quoi je parle.Je vous concède que la législation est mal faite et que pour être remboursé des dégâts occasionnés par le loup il faut justifier que le troupeau était « protégé ». Sauf que je suis citoyen français, que je paie mes impôts et que à ce que je sache, la montagne n’est pas – encore- une propriété privée.

        • Francois

          J’ai été cerné par 5 patous alors que je marchais sur un sentier balisé.Le troupeau à plus de 50 mètres était dans l’enclos et les patous dehors.Impossible de bouger sans exciter les clebs !Le plus vieux,le chef? Est alors arrivé et a mordu l’un de nous.Lettre au maire,qui nous a gentiment répondu et à l’éleveur qui nous a ignoré…il faut choisir :le loup le mouton le randonneur et arrêter de raconter des balivernes.Je randonne depuis 70 ans.

        • Totoro

          Il me semble que les paysages sont nettement plus beaux sans pastoralisme, à l’exception du massif central (où je préfère les estives aux forêts denses ,qui masquent les formes des volcans). Il suffit de randonner dans le Néouvielle, dans le massif d’Aiguestortes, dans certaines parties des Ecrins ou d’observer (de loin) les paysages des quelques réserves intégrales pour s’en convaincre. Les grands alpages, c’est vite lassant…
          J’évite autant que possible les zones à patous, car c’est une grosse source de stress (voire de morsure !). J’y vois de magnifiques paysages, rudes et sauvage !
          Il serait bon que la France prenne exemple sur la Suisse qui publie une carte où se trouvent toutes les zones potentielles à patous.
          http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/faq-que-faire/pour-localiser-des-chiens-de-protection/

        • hekimian

          Merci pour la rédaction de cet article qui s appui sur des sources fiables et se veut pédagogiques pour les randonneurs. Cohabiter, se respecter mutuellement, respecter le travail des un et le loisir des autres….

          Un éleveur dromois

      • jean73

        Comme le dit jean, « si tu es dérangé, va faire de la planche à voile ». Le hic, c’est que si tous les randonneurs vont faire de la planche à voile, lui…il ira vendre ses produits sur les plages !!!
        Je penses que ce monsieur (assez vulgaire, il me semble) considère les touristes comme des parasites qui viennent le faire ch… plutôt que des personnes qui viennent se reposer (en famille le plus souvent). Personnellement, j’ai eu affaire à de VRAIS bergers avec lesquels j’ai pu discuter sur leur travail. Ce monsieur-là ne doit pas tout connaître et lui aussi est plus [modéré] qu’un chasseur. Car les chasseurs en montagne (ce que je ne suis pas) sont plus intelligents et surtout plus avenants…..
        cordialement

        • Philippe

          J’abonde totalement dans le sens de Jean73.
          J’habite depuis bientôt 2 ans dans une zone de montagne où 6 jours par semaine j’effectue des sorties à pied avec ma chienne qui pour être très joueuse, n’est absolument pas dangereuse et encore moins agressive avec qui que ce soit.
          Le problème principal vient de la mentalité des autochtones, propriétaires de troupeaux qu’ils laissent divaguer sur routes et chemins , considérant qu’ils sont partout chez eux refusant en pratique de partager la montagne, contrairement à ce que l’on peut lire sur les panneaux « partageons la montagne » implantés ici ou là.
          A plusieurs reprises, je me suis fais agressé verbalement ( par un discours qu’on dirait appris par cœur, avec les mêmes termes à chaque fois) et ma chienne même menacée d’un coup de fusil, alors que nous avons NOUS été victimes d’agressions physiques de leurs patous ( j’ai été mordu par 2 chiens, alors que je marchais sur une route goudronnée, et en présence du maître !).
          Tout est donc affaire d’éducation et de respect de l’autre. Encore une fois, la montagne appartient à tout le monde, les promeneurs et marcheurs sont par définition et en grande majorité respectueux de la nature, et ne demandent que le même respect de la par des éleveurs de troupeaux.

          • Marmotte

            Eh non,la montagne n’appartient pas à tout le monde ,les paturages sont en grande partie des propriétés privées que les randonneurs (et les quads hélas) parcourent sans s’inquiéter de saccager les clotures ,de laisser leur détritus,de couper les arbres,de les bruler et j’en passe…..je suis propriétaire de plusieurs parcelles et j’en sais
            quelque chose!

          • phedra60

            @Marmotte : Il me semble bien que Philippe parlait d’une route goudronnée non ? En lui répondant en parlant des quads et des randonneurs saccagant des clôtures vous etes hors sujet!

      • JC

        Et si le vrai problème n’était pas les patous mais le loup ? Pourquoi a-t-on introduit les patous ? J’ai toujours vu des moutons dans nos montagnes, des bergers aussi, mais les ferus et autres écolos n’y sont que pour polémiquer et rentrer très sereinement dormir bien au chaud dans leur lit, après leur intervention qui n’est motivée que par leur ignorance de la vie d’éleveur.

        • phedra60

          Et si le vrai problème étaient les éleveurs qui n’apprennent pas à leurs chiens à ne pas mordre les passants ?

          • Sophie

            C’est un discours bien idyllique que vous nous proposer là. C’est simple un patou ça se dresse quasiment pas, c’est à la limite s’ils répondent à leur propre nom … Toute la nuit ils surveillent le loup qui rode et la journée il y a tout un tas de personne qui marchent dans les environs les empêchant d’être totalement serein. Ces chiens sont profondément marqués par tout ce que répercute d’être toujours sur le qui-vive. A la fin de la saison ils sont dans un tel état de fatigue qu’ils peuvent dormir une semaine entière pour récupérer. Je pense très sincèrement que vous ne vous rendez pas compte à quel point ça peut être éprouvant pour ces bêtes. Mais elles font tout ça pour juste protéger leur troupeau! Et pour finir, sachez qu’il est aussi très dur de voir son chien partir à la mort tous les étés … parce que oui on ne sait pas s’il va revenir ou qui sait peut être va t’on nous appeler pour nous dire que notre chien s’est fait engorger par un loup puis bouffer par les votours sans que l’on ne puisse jamais le revoir …

        • Ben

          N’empêche que si on avait davantage écouté ce qu’avait à dire les écolos depuis 50 ans, nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui ! Mais que dire à quelqu’un qui croit que l’homme doit régner en maître partout sur cette planète…

      • vallee

        ?????
        chassons le loup alors !

      • Brendan

        Les patous ne sont pas un danger. Seul l’humain détruit tout. Je n’ai jamais été mordu par un chien, car le prédateur, c’est moi et ça, les chiens le sentent bien.

        • Michel

          Un peu simpliste votre discours. Revendiquer la sécurité des chemins de randonnée est légitime.
          Il va falloir que les randonneurs se munissent d’armes pour assurer leur sécurité?

        • bernard

          COMME LE DIT SI BIEN BRENDAN, moi meme je randonne avec un baton de noisetier 1.80m x 3 ou 4 cm de diamètre, souvent prelevé dans les taillis alentour, et jamais aucun chien ne me mordra, parce que je fait face toujours, et si il le faut je manie mon baton de noisetier facilement et assez long pour tenir les chien a distance, ou leur caresser l’échine si il le faut, mais de toute façon je m’éloigne assez du troupeau pour ne pas importuner qui que ce soit.

      • Brendan

        Je reconnais qu’un chien doit être sous la surveillance de son patron etque selon moi les chiens sont là pour la protection de prédateurs, ce qui n’empêche pas un berger d’être présent. Mais je suis breton, je n’ ai pas la même culture qu’un montagnard

        • edouard

          erreur le patous par definition est un chien autonome elevé parmis les moutons et qui doit rester avec eux quand le berger n’est pas là notamment la nuit ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas encore une fois randonneurs egoistes et ignorants j’en ai assez que des chien qui font leur metier paient de LEURS VIE VOS IMPRUDENCES le seul danger c’est vous! Vous aimez la nature comme les chasseurs! On ne detruit pas ce que l’ont aime ont ne modifie pas un ecosysteme selon sa petite fantaise egoiste de citadin la montagne ce n’est pas un parc d’ATTRACTION!

          • David

            juste histoire de contrer un peu les donneurs de leçons , il n’y a pas que des citadins qui randonnent en montagne , bien au contraire et il n’y a donc pas que les citadins qui sont victimes des comportements déviants des patous ( je me suis fais mordre à 300 m du parc à moutons sur un sentier balisé par 2 patous qui pour moi n’ont rien a faire hors du parc ) pourtant je suis né , vis et travaille en montagne et croise souvent des chiens de troupeaux donc le fait est que certains patous ont des comportements déviants et que certains bergers ne surveillent ni leur troupeaux ni leur chiens , inutile d’accuser les randonneurs de tous les mots ce n’est pas eux qui mordent les patous …

          • phedra60

            En clair @edouard vous dites que les randonneurs n’ont rien à faire en montagne car vos patous y sont, et que c’est imprudent de s’y promener à cause d’eux !?

          • phedra60

            Et une devinette : Qu’est-ce qui semble le plus réaliste / vrai :
            Ls gens qui marchent sur des sentiers de randonnée balisés sont imprudents
            ou
            les chiens sont trop dangereux car ils agressent les promeneurs qui ne font que passer
            ?

    • Trumeau

      Avant, il n’y avait ni loup ni patou. On randonnait en paix, en bonne intelligence avec les bergers et les moutons.

      Puis il y a eu le loup.

      Alors on a introduit les patous dans les troupeaux.

      Le loup est toujours là, les éleveurs déplorent toujours autant de dégâts, et se plaignent toujours autant de lui, avec moult pathos et complaintes.

      Les randonneurs, eux, ne croisent jamais de loup (bizarre). Par contre, ils sont attaqués par les patous (qui ne repoussent pas le loup).

      Résumons : parce qu’il a été estimé intolérable qu’un animal sauvage attaque des animaux domestiques, on a introduit un animal domestique qui attaque des humains.

      On marche tout simplement sur la tête.

      Par nature, les randonneurs sont doux comme des agneaux, et se font mordre les fesses en s’excusant presque.

      S’ils étaient un peu plus décidés, disons à hauteur des lobbies de bergers les plus remontés, ils élimineraient tout simplement les patous. N’importe quel chasseur en a les moyens. N’importe quel randonneur pourrait se les donner.

      Ce serait dommage que le bouchon soit poussé tellement loin qu’on en vienne à ces extrémités, non ?

      • Joseph

        En lisant tous ces commentaires contre les patous je me permets de dire qu’agé de 70 ans je fais de la rando depuis ……Après avoir fait de la hte montagne la naissance de mes enfants m’ont descendu dans les alpages et je n’ai jamais été inquieté par des chiens de troupeaux et n’ai jamais pertubé ces braves bêtes que sont les moutons au point de se disperser et de disparaitre . Mais voilà depuis quelques temps je n’ose plus aller dans certains vallons perdus avec mes petits enfants à cause des patous ! Une questions : Combien de patous blessés par des loups ? Plus il y a des patous plus il-y a des brebis  » dévorée  » Qu’on m’explique …Le nombre de troupeau laissé seul est hélas fréquent. Les brebis  » dévorées  » sont indemnisées avec mes impots, les patous sont acquits par les éleveurs avec mes impots sinon aucune indemnisation de brebis et comble de malchance si je veux faire plaisirs à l’élevage ovin français le Kilo de mouton paturant dans nos chères montagnes coutent trois fois le prix d’un neozelandais .!! Si l’introduction du loup fait par quelques demeurés écolos que je rencontre hélas peux souvent en montagne est une hérésie la stupidite a ete de faire garder les troupeaux par des chiens et non par des Bergers en chair et en os armés . Le loup ne craint pas le chien mais l’ HOMME. L’élevage ovin à une lourde respomsabilite quant au malaise des randonneurs et à terme une certaine désertification de la montagne avec une diminution de retombées économiques sur ceux vivant du tourisme alors on aura tout gagné …..

        • Maxime

          Le loup n’a pas été réintroduit grossière erreur, il vient du Val d’Aoste où il est présent depuis des décennies et traverse les frontières parce qu’il cherche de nouveaux territoires étant plus nombreux et ne nuit pas aux troupeaux parce qu’il y a des bergers et que les troupeaux sont rentrés tous les soir, ce que nous ne faisons pas en France, pas assez de personnel. Voilà le réel problème, laisser libre le troupeau tout l’été sur les paturages.

        • marie

          Et encore, quand tu vas en montagne pour randonner avec tes deux chiens mais que c’est impossible à cause des patous qui attaquent les autres chiens ! GENIAL ! La montagne est sensée appartenir à tout le monde mais au final on a PEUR d’aller en randonnée.

          • Carlos

            Faut pas ! Eux font cela pour pouvoir se debarasser du loup et des ours faut les obliger a rester vers leurs troupeaux et surveiller leurs chiens et leurs troupeaux si leurs chiens vous ataquent portez plainte ! À force il y aura plus de patous et plein de loups qui eux ataquent pas les humains!

    • will.83

      Les randonneurs à pied ou en VTT sont de plus en plus nombreux à être victimes d’attaque ou de morsure de chiens « Patous » dans les alpages, les agressions augmentant année après années, en quantité comme en gravité (les témoignages de ce forum sont édifiants). Une pétition a été mise en ligne, dont l’objet vise, non à jeter l’opprobre sur une profession ou la mettre en difficulté, mais bien à parvenir à une solution qui permettrait aux randonneurs de se déplacer sans crainte d’être attaqué. C’est une cause importante. Signez la pétition mise en ligne « Stop aux patous dangereux » sur change.org et partagez auprès de vos amis randonneurs, merci !

    • Thomas

      Bonjour,
      J’ai été berger dans le Mercantour. Je gardais alors 1000 brebis avec 2 chiens de travail et 4 patous. Je pense qu’ils sont nécessaires, et en général pas dangereux. Aujourd’hui je suis randonneur, et j’ai croisé des patous manifestement totalement hors du comportement normal de ces chiens. Ce qu’il faut remettre en question, ce n’est pas la protection des troupeaux, c’est la compétence de certains éleveurs pour élever ces chiens. Si des chiens s’avèrent dangereux, ils doivent pouvoir être mis hors d’état de nuire, sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain : tous les patous ne sont pas dangereux. A mon sens, la sensibilisation auprès des randonneurs est nécessaire, mais l’information et la formation auprès des éleveurs restent à faire.

      • bernard

        les patous élévés seul avec les moutons, c’est une grosse bétise de l’élevage canin sur ces chiens, comme je l’ai dit plus bas, comment voulez-vous qu’un chien de troupeau a qui l’on apris en le laissant seul avec les brebis, que l’humain est un PREDATEUR au meme titre qu’un loup ou qu’un ours, comment voulez-vous qu’il ne soit pas agressif avec les personnes étrangère a son environnement, (hormis le berger et ses proches), la betise humaine dans l’élevage canin a encore frappé..
        et meme les bergers n’ont pas assez de reflexion sur ce sujet pour réagir.

        • camille

          J’ai été attaqué par un patou sur la place d’un village des alpes de hte provence au milieu de plusieurs dizaines de personnes et donc de témoins. Le chien avait quitté son troupeau situé à plieurs km du village…Le chien m’a mordu au-dessus du genou gauche, m’a soulevé et projeté en arrière à trois mètres… J’ai dû me faire conduire chez le médecin. Ce dernier m’a dit que je m’en souviendrai toujours car c’était le 7 7 2017 à 17 h00. J’ai eu beaucoup de chance de recouvrer l’usage de ma jambe gauche après un mois de rééducation intensive…La plainte déposée à la gendarmerie a finalement été classée sans suite par le procureur de Digne…lorsqu’on vit et travaille en montagne la situation vis à vis de certains chiens de défense au comportement imprévisible et dangereux n’est plus supportable…Au village les nombreux randonneurs du mois de juin renoncent à leur parcours si les troupeaux sont déjà montés dans les alpages voisins. Les offices de tourisme déconseillent fortement certaines randonnées en raison de la présence de chiens de défense au comportement agressif très éloigné de celui qui est décrit sur les panneaux. L’une des dernieres attaques de la part de trois chiens de défense sur une même personne, cette dernière ayant été défendue par le groupe très important dont elle faisait partie, a été évacuée par hélicoptère vers l’hôpital de Digne en août 2019…Si cette personne avait été seule, elle aurait été mise à mort par les trois chiens de défense qui se sont attaqués à ce groupe de randonneurs qui est passé très loin du troupeau. Ces chiens sont parfois sous-alimentés par leurs propriétaires, les chiens quittent alors le troupeau pour chasser les marmottes par exemple qui ont deserté des vallons entiers, et même pour pénétrer dans les maisons à la recherche de nourriture mettant à sac la cuisine et interdisant l’accès au propriétaire alerté par le bruit. Les deux chiens étaient affamés et se sont calmés après avoir reçu en toute hâte de la nourriture pour les faire sortir…les gendarmes appelés les ont emmenés… Je m’arrête car je pourais écrire un livre entier de ses incidents et accidents liés aux chiens de défense.

      • bruno

        Les problème actuel c’est que par économie les intensifs font venir leur Patous de Roumanie et que c’est chiens sont consanguin et complétement débiles.Le Berger d’Anatolie est beaucoup plus sociable et équilibré mais aussi plus onéreux.Tout est encore histoire d’argent et de productivisme.Les troupeaux de plus en plus grands ce n’est pas une bonne chose non plus..Comme souvent le Français ne tolère rien et bien ça devient vite le bordel et les abus des deux coté sont fréquents.Moi j’ai choisis de randonner à l’étranger et dans des pays ou la cohabitation avec le loup et le lyns se passe bien (ça change des alpes du sud ou c’est devenu un vrais bordel).

        • BernardP

          Oui Bruno, les chiens gardant les troupeaux doivent être éduqués pour défendre le troupeau contre le loup et ne pas s’en prendre aux humains ni a leur compagnons « a quattres pattes ».
          C’est encore une question de coût du patou qui est en jeu et si les patous sont un fléau pour les randonneurs, c’est avec la complicité des autorités publiques. Depuis l’arrivée des patous, j’ai déserté la montagne oû je séjournais chaque été. Puisqu’il s’agit d’une question de coût, la fuite des vacanciers randonneurs devrait être considérée et je conseillerais au pouvoirs publiques d’affronter le problème en exigeant des chiens de garde éduqués correctement, au besoin en finançant le dressage.

      • phedra60

        @Thomas : Je pense que c’est ce que beaucoup essaient de dire ici : le patou en soi n’est pas un problème. Ce qui l’est, c’est le patou non éduqué à ne pas agresser l’humain.
        Merci de votre commentaire ! C’est rassurant de voir des éleveurs ou des « pro élevage » qui comprennent ça !

    • emma

      Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

      Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

      Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32 France 3 RA

    • Marie

      onjour, je voudrais témoigner de ma mésaventure et conseiller aux rando et vttistes de fuir la station de valberg, 06.
      Hier avec mon mari, nous avons fait une rando vtt recommandée dans le livret touristique :le tour du raton, paysages splendides, proche de la station, difficultés faibles.
      Apres le col du raton, on passe devant une grange de berger, il y a un troupeau de moutons et l’on voit 2 patous. On s’approche lentement, à pied, vélo à la main pour pouvoir passer sur le côté du troupeau.
      Alors, de la grange sort en courant et aboyant un énorme chien noir et blanc (pas un patou, ni un collie, poil ras, et taille impressionnante) qui fonce sur nous… Le berger sort de la grange et le rappelle mollement :viens ici « , puis rentre dans son antre… Le chien n’obéit pas, et arrive à qq mètres, très menaçant. On met nos vélo e en protection entre lui et nous, ce qui a pour effet de le stopper. Mais il continue à Àvancer en grondant, toutes dents dehors… En nous poussant vers les patous qui étaient immobiles, aboyant devant leur troupeau, en protection, comme c’est leur travail. Ne voyant pas d’issue, je crie : »au secours, au secours, le berger, venez nous aider à passer ! « …plusieurs minutes passent… Le chien est de plus en plus menaçant, et les patous simplement protégeant leur troupeau, immobiles.
      Le berger ne sortira pas, cette ordure… En entendant une voix de femme appeler au secours…. Serions nous tombés sur le psychopathe de valberg qui dresse ses chiens à attaquer les randonneurs. .?
      On s’est finalement jeté en contrebas du chemin pour fuir, heureusement pas poursuivi par le molosse…pas mordus mais La trouille de ma vie…. Et furieux contre le berger.
      De retour à la station, on va raconter ça à l’office de tourisme de valberg, petite station familiale, beaucoup d’enfants sur les sentiers.
      On nous répond que ce berger est connu, que ça n’est pas la première fois, et d’aller le dire à la gendarmerie. La femme gendarme m’a écouté d’un air gené, en me confirmant que ce berger était connu et que çest déjà arrivé.
      Apparemment, ils attendent qu’un enfant se fasse bouffer….?
      Si vous tenez à vos enfants, ou simplement à vos fesses, fuyez valberg, ou on laisse un chien dangereux attaquer les promeneurs.
      Marie

      • Pierre

        Randonnée en vélo au même endroit hier, un patou s’est également montré menaçant! J’adore les paysages dans ce coin mais hésite à y revenir…

      • Cyril

        Même mésaventure pour moi à l’été 2016 du côté de Valberg. Malgré l’application des consignes de prudence, 3 patous sont venus à ma rencontre et sont arrivés en trombe (de très très loin, plus de 500m du troupeau) et très menaçants…

        Heureusement pas de morsure après m’avoir identifié et lorsqu’ils ont vu que je faisais demi-tour mais j’ai eu la peur de ma vie.

        Désormais, moi qui pratique la randonnée dans les Aples maritimes depuis 12 ans (en fréquentant les parcours des fameux guides randoxygène), je ne fréquente plus les lieux où je me suis fait agressé par un patou.

        Et la liste augmente chaque année depuis 3 ou 4 ans…
        Valberg, Roubion, et la Roya, c’est terminé pour moi. C’est tellement regrettable mais il y a systématiquement au moins un troupeau avec un patou sur le GR ou la piste sans berger à proximité…

        Il devient urgent de trouver une solution.

      • Tangui

        Attaqué par un patou à la sortie du trou de l agneau (massif des bauges) j ai dû alors qu il l’était à 2m lui asséner un sérieux coup de bâton entre les oreilles pourquoi il recule
        L ignorer ? Facile à dire quand il est prêt à sauter!!
        Un danger évident et la triste envie de déserter la montagne…

    • Guenael

      Je me suis fait attaquer ce weekend dans les hautes alpes par un patou. Il m’ a prit en proie alors que j’ étais a au moins 300 mètres du troupeau et que l’ éleveur était là. Lorsqu’ il a commencé sa course, j’ étais dans la direction opposé du troupeau. Je me suis donc dit qu’ il allait s’ arrêter a un moment donné parce qu’ il voulait juste me mettre en garde.
      Le problème est qu’ il a continué a courrir vers moi en aboyant de toute ses forces. Et lorsqu’ il est arrivé a quelque dizaines de mètres de moi, j’ ai paniqué, j’ ai laché mon sac qui m’ empêchait de me courir a une vitesse correcte. Grace a ca, j’ ai eu le temps d’ aller sur un éboulis de pierres, et le chien est resté a distance. A peu de choses près il m’ aurait certainement gravement mordu pour aucunes raisons.
      Aujourd’ hui je me rends compte ce que peut être un patou et c’ est un danger potentiel pour les randonneurs. Le pire étant que le berger n’ a pas appelé son chien pour qu ‘il fasse demi-tour!

      • alan

        guenael,
        ce qui serait sympa, c’est de dire OU, précisément, vous avez vécu ça, car il est manifeste qu’il faut désormais boycotter certains endroits, vu le crétinisme des autochtones, des éleveurs, et des autorités qui ne glandent rien quand on porte plainte ! Des crétins payés par nos impôts à rien foutre, je vous dis !

        • Pat

          Ah mais justement, la stupidité des gens avec leur chien n’est jamais innocente. Ils se croient chez eux, et finalement sont bien contents que leur chien empêche les autres d’y être

      • Josiane

        Bonjour,
        J’étais pendant trois jours en bivouacs près du lac de d’ihéou. Le premier soir pas de passage des moutons , le deuxième soir passage des moutons sans voir un Patou , mais le troisième soir passage des moutons avec un Patou , elle à fait le tour des tentes sans problème . Mais là j’ai pas compris son comportement elle est venue tout près de nous pour manger les miettes de pain au sol , nous l’avons ignorée comme elle attendaient des petits je me suis dis qu’elle avait faim et comme j’adore les chiens comme j’avais lu des articles sur les Patous je me suis abstenue de rien lui donner en plus après elle est revenue et là pouf elle se couche près de notre tente donc je me pose la question à savoir pourquoi? es-qu’elle attends qu’ont se couche alors que les moutons étaient déjà en haut? quelqu’un peut me dire pourquoi? merci pour vos réponses…

        • florence

          bonjour,
          Cette Patounette a décidé que vous ne représentiez aucun danger pour elle et son troupeau , par contre qu’elle reste auprès de vous m’interpelle un peu car le mien viendra vous faire des papouilles mais ne restera pas avec vous .
          elle s’est certainement sentie bien à vos côté , et à pris un peu de repos .

        • edouard

          elle te surveillait afin de s’assurer que tu n’était pas une menace pour le troupeau, ce ne sont pas des chiens méchants mais de dissuasion, le seul etre méchant est l’homme!

      • bernard

        munissez vous d’un baton conséquent, n’ayez pas la frousse, l’animal le sent, et il agi en prédateur, ne lui tournait pas le dos, et gardait le a distance avec un baton de votre taille.

    • david

      Bonjour, après lecture de plusieurs messages sur le sujet je me permet d’apporter ma petit pierre. Je suis randonneur et j’ai eu la chance d’avoir un montagne des Pyrénées alias le fameux Patou comme chien de compagnie dans mon enfance. On parle la d’un chien de famille et non d’un chien de travail, cela induit quelque différences sur son comportement.
      Pour commencer le Patou n’a pas un naturel agressif comme je peut le lire, maintenant quid de sa sociabilisation ? Car comme l’a dit un certain « jean » (avec lui beaucoup d’agressivité pour le coup… ) un Patou de troupeau ne s’éduque pas, il va naturellement intégré sa fonction au sein du troupeau. Il a était sélectionné pour ca. Toutefois un travail sur la lignée du chien avec une sélection des individus et en écartant les sujets les plus agressif est faisable. Et une sociabilisation du chien vis à vis de l’humain est faisable pour lui faire comprendre la différence entre un prédateur et un intrus. Pour le chien le randonneur est un intrus, c’est comme ca et c’est normal. Mais certains comportements énoncé me laisse croire que pour certains chien l’homme est assimilé à un prédateur. Il y a pour moi un défaut dans la sélection des chiens et dans sa sociabilisation. De se coté il y a une défaillance de certains bergers qui pour certains n’ont peut être pas les compétences suffisante. Il faut savoir que le Patou comme le Loup et l’Ours à un peu disparu des montagnes lui aussi, le savoir qui va avec à lui aussi du un peu disparaitre.

      Maintenant il ne faut pas non plus occulté la méconnaissance de certains, quand je lis de certains randonneur que la montagne leur appartiens aussi et qu’ils ont le droit de se balader avec leur chien…Voir même un qui à essayer de le défier ! (je lui concède qu’il a reconnu son erreur^). Et bien bon courage… Un Patou n’acceptera JAMAIS qu’un intrus rentre sur son territoire, c’est comme ca. Ami(es) randonneur tu a face à toi un animal fier et brave, un ours lui fait pas peur, alors avec ton petit kiki et tes bâtons de rando… Ben fait un détour crois moi. J’ai eu l’occas de croisé de Patou en montagne, malgré ma connaissance du chien et ma non appréhension des chiens, j’avoue que sa fait son petit effet. Maintenant c’est un chien de garde, il se pose entre moi et le troupeau pour marquer la limite et m’aboie dessus (et ca aboie fort un Patou…) pour me dire de dégager. Viril mais correct comme on dit ^ J’ai jamais constaté de posture agressif ou de comportement d’attaque.

      Pour moi le soucis est en amont dans la sélection des lignages (y’a des chiens con comme chez les hommes), la réintroduction massive du Patou n’a surement pas permis un tri. Et certains éleveurs peu scrupuleux on peut être cédé à la tentation de fournir des chiots (et oui c pas donné un Patou ^^) sans ce soucier d’une quelconque sélection. Avant les bergers possédé leur propre élevage, et les chiens inadapté étaient écarté de la reproduction. Ils connaissaient parfaitement leurs chiens. Aujourd’hui les chiens sont livré « clef en main », bonjour la loterie…

      Je peut comprendre le choc d’une attaque subit par un Patou, mais il faut quand même regarder les conditions, il semble que les attaques soit localisé, ce qui pourrait être l’oeuvre d’un chien ou d’une meute. Tout les Patous n’attaquent pas comme des bêtes enragés, la preuve que le problème est local et pas général. Il y a un problème dans la gestion du Patou, il n’y a pas de problème avec le Patou.

    • daniel

      De toute évidence, le problème majeur n’est pas le patou mais le loup et autres prédateurs. Plus de prédateurs, plus de patous. Merci les doux rêveurs, la nature a des lois que vous vous complaisez à ignorer. Elles apprennes par immersion, le travail au contact de ce monde ou l’homme n’est qu’une pièce parmi beaucoup d’autres. Vous voulez les loups assumez!

      • Patouch

        Et plus d’ours et plus de loup => plus de subventions !
        Le pastoralisme est subventionné à 70% !!!
        Les bêtes mortes directement ou pas à cause de l’ours ou du loup sont plus que généreusement remboursées, et certains éleveurs en profitent pour maquiller la mort d’une vielle carne en attaque d’un de ces prédateurs, c’est tout bénef !

      • bernard

        TU ME FAIT RIGOLER, l’ours a été present de tous temps en montagne, le loup idem au début du 20ieme, a l’ouverture du parc national dans les pyrénées en 1967
        il y avait surement une cinquantaine d’ours, en 1985 il avait été pratiquement braconné a 90 pour cent, la malfaisance et la malveillance de l’humain n’a pas de limite, ne reste plus en montagne que  » la viande de congélateur « , c’est a dire cerf, chamois, sanglier, tous cela a cause de certains locaux, qui sont aussi des chasseurs.

    • barbara

      bonsoir,
      Je part dans 1 semaine seule en trek de 5 jours avec mon chien dans le Vercors et je me demandais si j’allais rencontrer des loups, lynx, ours…. et si ça peut être un danger!
      merci
      Barbara

    • Alina

      Les Patous sont des chiens particulièrement idiots agressifs et lâches, qui sont incapables de faire la différence entre un randonneur, et un loup ou un autre prédateur. Pourquoi utiliser cette race attardée ?

    • Evelyne

      Merci d’avoir mis en ligne tous ces échanges et tous ces témoignages
      Il y a certainement beaucoup de patous qui font bien leur travail et ne sont pas dangereux pour peu qu’on ait le bon comportement, mais certains sont agressifs et imprévisibles, quelles qu’en soient les raisons. L’an dernier une randonneuse a été agressée par 4 patous en montant au grand Arc 2 jours après que je sois passée au même endroit, cette année une joggeuse a été agressée par des kangals sur une route à Aiton (Savoie) qui ont sauté une clôture pour l’attaquer, là encore à un endroit où il m’arrive de passer. Conclusion, au lieu de partir en randonnée la boule au ventre, je n’ai encore fait aucune rando cet été, je préfère attendre l’automne car j’ai moins peur de la chasse que des patous.
      Je suis née et j’habite en Isère entre Belledonne et Chartreuse, j’adore marcher mais je ne randonne pratiquement plus à cause de cette peur. Comme je regrette le temps heureux où il n’y avait ni loup ni patous ni kangals, comme nous vivions bien sans le loup. Mais nous simples citoyen(nes), bêtes promeneurs(euses), avons toujours tort : quand on se fait mordre c’est parce qu’on n’a pas su s’y prendre (ou alors que le chien avait été excité par un autre randonneur avant nous), si on se fait tirer dessus c’est qu’on n’aurait pas dû être là où qu’on n’avait pas mis de gilet orange fluo. Nous ne sommes pas un lobby alors qui nous écoute ? Qui nous entend ?

  • Bonjour !
    Super de faire un article sur la bonne cohabitation avec les chiens et les animaux en général; il y a tant d’ignorance qui engendrent des problèmes. Merci
    Elisandre

  • Alex33

    Bonjour,

    j’ai moi même été confronté à plusieurs reprises avec des patous alors que je randonnais avec mon malinois (tenu en laisse).
    Ca a été impressionnant par ce que mon chien devient un vrai lion lorsqu’il se sent agressé : a chaque fois la menace de mes bâtons pointés dans la direction du patou les a visiblement dissuadés de passer à l’attaque.

    • edouard

      n’importe quoi deja tu fait tout le contraire de ce qu’exigent les consigne de prudence et ensuite tu crois qu’avec ton petit baton tu fais peur a un chien qui combat les OURS? tu fumes quoi?

  • ellmau

    Bonjour,
    certes, j’adhère totalement à ces conseils et à la formation du randonneur face aux patous, rester calme, pas de geste brusque, se laisser évaluer par le patou qui s’approche, prendre son temps, marcher lentement mais pas question de faire demi-tour face à cet obstacle, je n’ai aucun compte à rendre à l’éleveur sur des terrains de montagne, c’est à lui à former ses patous à respecter le randonneur. je n’ai jamais entendu parler d’un randonneur qui vient se tailler un gigot de mouton dans un troupeau. Alors si le patou me menace, moi ou ma femme ou mes enfants, je suis alors en légitime défense et je sors ma bombe à gaz et là le patou ne fait pas le poids, je passe et lui va pleurer ailleurs.
    .

    • oyana65

      Ellmau super intelligent!!! vraiment heureusement que tous les randonneurs ne sont pas comme toi, pour ton savoir, tu peux aller faire des randonneés en montagne mais saches que la priorité est aux troupeaux, car les eleveurs payent la montagne pour que leurs brebis la nettoient. Quand un eleveur met un patou dans son troupeau c’est qu’il a eut pas mal des problèmes avec des chiens errants, des ours ou des hommes, car même si toi tu penses que l’homme ne va pas se tailler une tranche de gigot, les brebis qui sont en montagne peuvent être VOLER, et oui ca existe même à la montagne, comme quoi il n’y a pas des racailles que dans les cités!!!!!et le patou est là pour les protégées. Mon conseil si tu viens à la montagne, n’arrives pas en terrain conquis car la montagne a pleins d’autres dangers que les patous mais fais profil bas quand tu vois un patou.

      • Isabelle

        Je suis parfaitement d’accord avec toi Oyona la montagne ne nous appartient pas, nous sommes seulement des invités qui pour quelques heures ou jours découvre ses beautés, qui reste dans les pâturages plusieurs mois d’affilés doit-être respecté. Ils sont les gardiens de la montagne.

      • Baptiste

        bonjour, je viens de lire un certains nombre d’article.

        bien gentil de protéger vos patous. Mais charité bien ordonnée commence par soi-même je ne mange pas de viande et adore les bêtes mais pas au point de me laisser agresser par des chiens mal éduqués, si les éleveurs paient pour faire brouter leurs bêtes très bien, les randonneurs ne sont pas là pour se faire mordre!!! La mauvaise foi il faut arrêter!!! Je me défendrais si j’y suis forcé. Quand un moustique me pique viens sur moi, je le tue, si un chien vient me mordre je ne vais pas lui faire un câlin et encore moins m’excuser!!! Et vous, mesdames et messieurs les éleveurs. A bon entendeur, salut.

    • philippe

      Bonjour,
      J’ai eu ce même conseil de la bombe anti agression par un organisateur de randonnées dans le Queyras et je crois bien que je vais adopter ce conseil… ayant été presque victime d’une agression en règle de ces fumiers de chiens… (ayant pourtant affiché mes intentions pacifiques ( bâtons dans le sac et arrêt dès qu’il est venu me renifler) , j’ai été arrêté 25 mn (c’est très long !) avec le clébard gueule grande ouverte à 20 cm de mes mollets et grognements dès que j’esquissais un geste… je n’ai du mon salut que lorsque les moutons ont décidé de se déplacer et que le cleps s’est senti tout con de se retrouver loin du troupeau qu’il était sensé protéger…
      Si seulement j’avais eu mes batons en mains je lui en aurais foutu une rossée dont il se serait souvenu…
      Rester cool, c’était mon intention mais suite à cette expérience, je ne suis plus du tout certain que ce soit un bon conseil…
      A en parler à plusieurs randonneurs, il s’avère que ces chiens ne sont pas du tout dressés pour la dissuasion mais bel et bien pour l’attaque !
      Personnellement, dorénavant, la meilleure défense étant l’attaque, je montre « mes gros bras » et peut-être même que je me montrerai TRES agressif… question de légitime défense…
      Désolé pour tous ceux qui croient naïvement que la nature c’est cool et rigolo…

      • gerard

        Hé, les mecs, vous vous croyez en pays conquis ? Non mais, je rêve …Nous, nous sommes là UNIQUEMENT pour notre plaisir, le type en face, il travaille, essaye de vivre voire de survivre ! C’est à nous de nous adapter; si vous ne voulez pas être emm….., allez randonner dans le désert !
        Salutations offusquées
        Gérard

        • philippe

          Moi ce qui m’offusque surtout c’est le berger qui voit son ou ses chien(s) « aller à la rencontre » (euphémisme, hein…) du randonneur, la gueule grande ouverte et qui ne fait rien pour les rappeler… Comme disent certains ici (victimes comme je l’ai été), ce patou n’est sans doute même pas dressé autrement que pour l’attaque et que tout intrus au troupeau (parfois même le berger !) doit détourner son chemin fort copieusement et parfois même au péril de sa vie (quand il y a du dénivelé sévère voire des barres rocheuses) (vécu).
          Vis à vis des patous, expérience oblige, désormais, je suis sur la défensive et hors de question de me faire flairer les mollets comme il est recommandé sur les gentils panneaux ici et là ! C’est la guerre, pas moi qui ait commencé, hein ?

        • Rargé

          Hé Gérard, parce que tu crois que les patous n’attaquent que les « parisiaings » ? Un peu qu’on est en terrain conquis, quand on part de la maison pour aller se balader et qu’on se fait attaquer par des patous (du vécu). Où ça ? Au Platary par exemple au dessus de Chichilianne. Où t’as vu jouer qu’on n’aurait pas le droit d’aller dans des domaines publics (forêt, montagne) pour s’y promener si ça nous chante ? Où t’a vu jouer que tout à coup on n’aurait plus le droit d’aller ramasser chataignes, champignons, pommes de pin, des pissenlits, si ça nous chante, comme le faisaient nos ailleux depuis des décennies ? Ce sont les patous et leurs propriétaires qui se croient en terrain conquis, alors que leur introduction est récente.

        • Pat

          Et donc s’adapter, c’est se laisser mordre?

        • phedra60

          @gerard : terrain conquis ou pas, ça n’a rien à voir. Quel que soit l’endroit, etre menacé par un chien domestiqué ( j’entends par là qu’il nest pas sauvage et à un propriétaire ) n’EST PAS NORMAL. POINT.

      • dorian

        Le pire : beaucoup de bergers laissent volontairement leurs patous menacer les randonneurs.
        Cela m’est arrivé en Ubaye près du lac des Sagnes sur un tracé VTT, ils ne sont intervenus qu’après que j »ai sorti ma bombe anti chiens et mon poignard. Il ne faut pas aller les mains vides face à ces animaux, ils sont trop dangereux, de nombreux randonneurs en ont fait la triste expérience. Le scandale: le berger obtient toujours gain de cause devant les tribunaux en cas de morsure, pourtant le code civil dit que l’on est responsable des animaux dont on a la garde

        • emma

          nb: vous pouvez retrouver l’info sur google news en tapant patous proces.
          Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

          Une éleveuse installée dans le Diois, a comparu aujourd’hui à Valence pour blessures involontaires causées par un patou. Le chien, qui assurait la protection du troupeau, a mordu une touriste en août. Relaxe et soulagement pour Fabienne Fleury et les éleveurs drômois venus la soutenir.

          Publié le 12/01/2016 | 11:46, mis à jour le 12/01/2016 | 18:32 France 3 RA

          • Glops

            Conclusion : le tourisme rapporte moins que les moutons.

            Corollaire : Touristes, n’allez pas dans cette région (le Diois, si j’ai bien compris) si vous comptez vous promener en montagne, vous n’y êtes pas bienvenus.

      • brendan

        Bonjour Alain, non ce n’est pas ma faute -). Je ne suis pas berger, ni montagnard, mais breton, possédant quelques bêtes. Mon patou n’est pas agressif, n’a jamais occasionné de blessures sur un chien ni mordu quiconque. Mais il va systématiquement à la rencontre des promeneurs et les accompagne, sympathiquement. Mon terrain est privé, mais je conçois, puisque le lieu est sympa, qu’il soit fréquenté; mais marre que mes bêtes soient tués par des chiens, d’où le patou, dissuasif, rappelant qu’un certain comportement est de mise. Cela fonctionne. Une unique fois, un monsieur et son molosse a levé un bâton sur lui, mon patou n’était pas loin d’intervenir. C’est moi qui suis intervenu et ce monsieur est dorénavant personna non grata. je ne veux pas un chien mordeur. Jadore les patous mais comprend néanmoins qu’un patou terrorisant des promeneurs n’a pas lieu d’être.

    • Eric

      Tout à fait d’accord Philippe, certes le berger et ses chiens font leur travail, mais la montagne reste à tout le monde. Malheureusement ce weekend j’ai fais une triste expérience en Belledone Après un bon début de randonnée et une pause déjeuner tranquille et isolé de tout. Mais progressivement un troupeau est descendu vers nous et nous avons été entouré de moutons (très sympa) et de 3 patous de 80kg (moins sympa) alors que nous n’avions pas bougé. Le problème venait de la présence de mon chien (croisé Leonberg de 40 kg) qui bien que couché et tenu en laisse ne plaisait pas du tout au Patou, qui se sont montré très agressif et provocateur. J’ai du me coucher sur mon chien pour le protéger pendant que mon épouse protégeait notre fille de 13 ans. Nous sommes resté comme cela pendant 25 minutes ( c’est long) et enfin la bergère est arrivée, sans s’excuser en nous disant que c’était normal car nous étions entouré par le troupeau. J’ai trouvé cela un peu fort, et lui ai sommé de rappeler ses chiens, ce qu’elle a fait , mais nous avons du faire demi tour, et terminé la rando, mais sain et sauf! La prochaine fois comme dit Philippe tolérance 0 bombe anti-agression et exit le monstre. On ferait mieux de s’occuper de ces chiens plus dangereux que certains pitbull ou rottweiller , plutôt que de malmener de pauvres loups faméliques et peureux que personne ne voit, qui ont bon dos mais qui permettent d’obtenir des subventions rondelettes. Pour rappel ces chiens ne coutent rien au berger, le prix (3000€/chien une fois dressé) et la nourriture sont pris en charge par les conseils généraux, c’est à dire nos impôts!!! . Tout cela pour garder des moutons qui viennent d’Italie par camion et qui repartent en boucherie en Italie à l’automne, et que nous achèterons sur les étals français (sans commentaires) . Gérard pour rappel le chiffre d’affaire généré par les randonneurs en France c’est 775 millions d’euros, alors on peut effectivement dire au gens d’aller voir ailleurs avec les conséquences économiques que cela implique.!

      • Patrick

        D’accord avec vous , trés difficile de cohabiter avec les chiens de berger et autres en montagne . La bombe anti agression OK ,mais le temps de dégainer c’est déja trop tard . Le moyen que j’ai trouvé c’est de me renseigner sur les endrois ou les troupeaux sont  » gardés par des PATOUS surtout eux  » et de pas y aller . Comme ces paturages sont trés souvent des accés à des refuges je ne suis donc plus client de ces derniers et je garde mes mollets .Soyons utopistes , si les randonneurs ne vont plus en refuge les PATOUS ne seront peut étre plus les bien venus comme gardiens de troupeaux .

      • olivier

        Salut,

        Nous étions ce week-end à la Croix de Belledonne et en descendant entre le col de la Pra et le lac Crozet nous avons entendu abouyer.
        Quelques minutes plus tard, nous croisons un randonneur un peu blême, ce dernier venait de se faire bien pincé aux jambes par ce fantastique toutou (pantalon arraché, et belles marques de la dentition de l’animal). Eh pourtant, il nous a expliqué avoir rangé les batons, s’être signalé, avoir stopper, le chien est venu et craque.
        Un peu effrayé, mais désireux de retourner à notre véhicule, nous avons choisi l’option du contournement, franchissement de la riviére puis descente d’une petite barre rocheuse et nous voila au contact. Un troupeau de brebis était là, stationné sur le GR sans berger, mais avec 7 patous. Les randonneurs venant du bas attendaient sagement…
        Je ne comprends plus rien, le métier de berger n’est pas de guider son troupeau ?? de tenir ces chiens ?? à quoi bon des adjoints bénévoles au berger ??

        • Jérôme

          Bonjour,

          L’éleveur propriétaire des chiens m’a appelé ce matin pour me signaler cet accident. Il a demandé des explications à son berger, qui s’est excusé en expliquant qu’il était fatigué ce jour-là, ce qui est normal à cette période de la saison.

          Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement. Les chiens sont bien à jour de leur vaccin anti-rabique et l’éleveur à envoyé les papiers aux randonneurs et va faire intervenir son assurance pour les frais occasionnés.

          Le randonneur s’est bien comporté mais il est probable qu’il s’agit d’un report de stress. C’est à dire que les chiens ont pu être excités par des randonneurs précédents et qu’ils aient fait un report sur le randonneur suivant. Cela arrive quelque fois chez les chiens comme chez l’homme d’ailleurs. Voilà pourquoi agresser les chiens sans raison à coup de bombe à crymo ou de bâtons ou de pierre est une très mauvaise idée.

          Pour info, il y a bien 7 chiens sur cet alpage mais deux d’entre eux sont des vieux qui ne peuvent plus protéger et que l’éleveur tient à laisser avec le troupeau qui est leur famille. Pour ceux qui connaissent cet alpage c’est l’un des plus fréquenté en Isère avec une centaine de randonneurs minimum les jours de faible affluence. Jusqu’alors nous avons que 2 incidents à déplorer sur cet alpage ce qui en comparaison du nombre d’interaction que cela représente en 3 mois me semble raisonnable étant donné qu’il s’agit de chien dont il faut le rappeler « mordre » fait parti de leur moyens de communication.

          Cordialement,

          Jérôme PATROUILLER

          Direction Départementale des Territoires de l’Isère
          Service ENVIRONNEMENT
          Chargé de la Prévention de la Prédation

          • Stéphanie

            Bonjour,

            Je comprends le message rassurant que vous voulez faire passer et votre point de vue aussi. Sauf qu’on parle de chiens qui ont un gabarit et une puissance hors du commun, que le moindre « avertissement » vous vaut plusieurs points de sutûre et qu’ils ne sont pas du tout aussi rares que vous ne semblez le dire si j’en crois mon expérience mais aussi celles des autres randonneurs que je fréquente.

            J’ai été victime d’une « morsure d’avertissement » il y a quelques années de cela en redescendant du refuge de la Pra. Impossible d’éviter le troupeau qui se trouvait de part et d’autre du chemin. Deux patous sont arrivés sur moi en aboyant. Je n’ai pas bougé pour les laisser tranquillement approcher. J’aime les chiens, j’en ai déjà eu, j’avait déjà croisé des patous et suis donc restée sereine en les voyant approcher. L’un d’eux m’a foncé droit dessus pour me mordre au mollet. Résultat, plusieurs points de sutûre. Quant au berger, invisible, jamais vu ni avant ni après. J’ai été obligée d’aller déposer plainte pour savoir si les vaccins étaient en règle.

            Bien sûr, il ne s’agissait pas d’une agression mais d’un avertissement. N’empêche… depuis, je suis restée terrorisée par ces chiens, au moindre troupeau à l’horizon je panique … et je me demande toujours ce qui se passera le jour où le chien fera son report de stress sur un enfant…

            Après, on peut débattre sur la présence de ces bêtes en montagne et je peux aussi comprendre le point de vue des éleveurs. Mais il est temps de dire clairement qu’elles représentent un réel danger pour le randonneur et que la seule consigne qui vaille est de les éviter à tout prix.

          • sandrine

            En tout cas les loups n’ont jamais mordu les randonneurs et trouvé des excuses aux patou reviens alors a excuser tout type de chien de categorie dangeureuse qui dechicte les enfants!(pittbull etc)
            Peut etre faudrat -il qu’un jour un enfant en bas age se fasse bouffer pour qu’enfin on arrete de deresponsabilisé les maitres en disant que ces chiens font leurs travail!
            De plus les bergers crachent sur les randonneur mais ils sont bien content que l’on vienne consommer leur cheres produits locaux!
            Mon mari s’est fait agresser par des patou vers les lances de malissard en chartreuse .Apres contacté les secours en montagne qui ont avertie le berger ;c’est a dire une heure d’attente;IL s’est tout bonnement fait agresser par le berger qui a été sommé de venir récuperer ses chiens.Il lui a dit casse toi ou je t’envoie mes chiens !Meme dans les quartier chaud l’accueil est plus cordial!!!Ce qui a valu un courrier de notre part au maire de saint pierre de chartreuse.
            On a croisé d’autre patou en chartreuse qui ne se sont jamais montrés aussi agressifs ,les chiens sont a l’image du maitre ! Un gros …..

          • Lionel

            Je viens de me faire agresser et mordre ce matin par un Patou au dessus du lac du Crôzet dans Belledonne un peu avant le refuge de la Pra .Je me suis retrouvé sans me rendre compte dans le troupeau qui avait envahi le chemin de randonnée… . 5 Patous m’ont attaqué ensemble par derrière et un m’a mordu à la cuisse avant que je me rendre compte qu’ils m’attaquaient.C’est grâce à mes bâtons de randonnée que j’ai pu les maintenir à distance et m’éloignais tant bien que mal du troupeau.

          • @Lionel Cette année les problèmes de patous « mordeurs » sur ce coin de Belledonne sont encore et toujours d’actualité. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à aller sur mon blog pour témoigner et aussi à signer la pétition en cours (avec un copier-coller de votre message ici) Merci d’avance. Il est important de signaler ce genre d’incidents.
            Leutchi.blogspot.fr

          • Bernard

            Report de stress, on croit REVER, Mr PATROUILLER, il faut atterrir et aller en montagne, je me suis fait agresser par un seul patou et ai du abandonner ma balade, alors avec 7 patous, c’est plus de la randonnée, mais du rodéo ou de la tauromachie,moi aussi je pense m’équiper, pas envie de me laisser dicter ma loi par des pseudos bergers qui la plupart du temps sont absents des alpages, qu’ils commencent par faire leur boulot, point barre, le loup a bon dos, il veut bouffer tout simplement, les plans de chasse sont d’une débilité bien profonde, n’est ce pas Ségolène ???

          • MP

            Ce brave Jérome s’imagine que des randonneurs vont aller « agresser » des patous qui ne leur demandent rien avec leur bombe au poivre….
            La solution est évidemment le boycott total des secteurs concernés, jusqu’à ce que tout ce petit monde retrouve la notion, apparemment égarée, du « domaine public » et de son caractère inaliénable…même par des chiens.

          • chris

            il est gentil le Jérome!! attendons que cela lui arrive

          • phedra60

            @Jerome :
            Vous dites :
            « Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement.  »
            S’il avait donc mordu ailleurs ce ne serait pas une morsure d’avertissement ? Si c’est le cas, le chien connaitrait-il l’emplacement de nos muscles ?
            Et comment ça « mordre » fait partie de leur moyen de communication !? L’aboiement est suffisant, pas besoin de nous mordre, on nest pas des bêtes bordel !
            Honnêtement, vous imaginez qu’en ville un type justifie une morsure de son chien en disant : »bah il faisait que communiquer, désolé ».
            Non mais c’est l’hallu quoi

          • Tristan

            M. Patrouiller: « Mordre fait partie de leur moyen de communication »…

            Je ne sais pas s’il faut en rire, en pleurer, ou conclure que le retour à une montagne paisible est devenue chimérique. Ravi qu’il n’y ait eu que deux incidents (deux attaques) sur cet alpage. Une paille !

          • François Jourjon

            @Tristan. Quand on met des guillemets, c’est que l’on cite, hors ce n’est pas ce qui a été dit. Voici ce qui a été écrit :

            « Le randonneur a été mordu au genou et s’en tir avec 2 points de souture sans atteinte des tissus musculaires, c’est donc très clairement une morsure d’avertissement. »

      • annick

        En effet, il y a un réel problème sur le massif de Belledonne…J’ai abandonné mon idée de monter à la Pra sur le conseil des propriéaires de l’hôtel à la Freydière en septembre 2012, car tout l’été il y a eu de nombreuses morsures sans « motivations » de randonneurs ainsi que la mort d’un chien de compagnie( à priori, la direction départementale des territoires de l’Isère n’a pas les mêmes informations que ceux qui risque leur peau). Les responsables du refuge de la Pra étaient excédés car la fréquentation du refuge a du coup baisée. Pour ma part, ayant un chien,je ne vais plus à Belledonne depuis 2 ans mais ne considère pas que le comportement de ces patous tient la norme. En effet, j’ai pu en rencontrer dans d’autres alpages sans crainte et sans être confrontée aux comportements déviants de ceux présents à Belledonne. A quant une responsabilisation des propriètaires de ces chiens??

        • Alexis

          D’après le billet de Jérôme du 1er juillet (une réponse qu’il m’a faîte à une question) il semblerait que les patous qui ont posé problème en Belledonne ne sont pas remontés cette année.

      • berger

        « La montagne est à tout le monde » Ben justement non… Selon les secteurs, la montagne peut être privé (c ‘est le cas de certains alpages de Belledonne (arpette, pleynet par exemple)). Du coup, si les randonneurs font pas d’effort, la montagne peut être interdite à la randonnée, comme la montagne d’angel dans la Drôme par exemple…

        • MP

          Pas de problème, en ce qui me concerne et ma famille, plus de viande d’agneau ni de produits d’origine ovine dans mon assiette depuis longtemps. Bonne chance….

    • Brendan

      C’est le commentaire le plus clairvoyant que j’ai pu lire: simple et bref. Si des chiens t’attaque, tu leur montre qu’ils vont y perdre.

    • chris

      c clair pas de quartier pour les patous agressifs la montagne est à tout le monde ! et les randonneurs n’ont rien à devoir aux éleveurs qui sont bien contents que ces mm randonneurs leurs achètent fromage et viande.

    • jabo

      Le problème c’est que personnellement ,j’ai eu a faire non pas a un mais quatres patous .et la je me demande a quoi m’aurai servi une bombe face a ces colosses capables de déchiqueter un loup .
      j’était en vélo sur une route de moyenne montagne je me suis arrêté pour attendre un collègue,j’ai aperçu le patou qui s’avançait doucement puis deux autres puis encore un .la j’ai enfourché mon vélo et je suis reparti a fond les quatre molosses galopant derrière moi ,au passage j’ai averti mon collègue qui m’a suivi évidement ,et ensuite cela été un fou rire pendant un bon moment .
      Je pense que le problème c’est les loups .
      Il se passe la même chose avec les sangliers .

  • puiseux

    Parfait, il fallait que ce soit dit.
    J’ai rencontré souvent des patous,
    la première fois j’étais champion du monde de tout, j’ai tenté de l’intimider et de forcer le passage, il m’a mordu, j’ai fait retraire.
    Maintenant, à chaque fois j’ai un peu peur mais je contourne le troupeau, il vient me flairer, m’aboyer, me suit un moment, et me laisse passer.

    Merci pour ces conseils qui me confortent dans ce que je crois savoir de ces chiens.
    Cohabitons.

  • niky

    Merci pour mon Patou qui ne comprend pas toujours l’attitude des randonneurs il vit à l’année à 1500 m et est très sympa.

  • laul

    avec des commentaires comme ça bien sur qu’on est pas mécontent de voir moins de randonneurs en alpage
    pour infos un chien de protection ne peut etre dresser mais seulement éduquer a protéger son troupeau ou il vit en permanence des son plus jeune age et qu’il considere comme sa « famille »

  • yopla

    je garde un mauvais souvenir de ma dernière rencontre avec un « patou », mon pantalon, que je portais large (heureusement pour ma fesse) aussi.

    Connaissant les règles énoncées dans l’article et les respectant, je ne sais toujours pas ce qui a provoqué l’attaque. Heureusement mon père n’était pas loin et avait ses batons de rando à la main…

    Le berger est gentiment resté dans son cabanon, tout le long de l’attaque et n’a absolument pas réagi… J’ai trouvé son attitude dangereuse et inconsciente, ce qui a justifié mon dépot de plainte.
    Même si j’ai commis une erreur (laquelle??? je l’ignore toujours), je pense que le berger aurait pu intervenir et qu’il a fait preuve de non assistance à personne en danger.

    Si j’ai mis « patou » c’est également que j’ai un doute sur la race du chien que j’ai rencontré ce jour là. Il existe en effet des batards bcp plus agressif. Et puis, on dit souvent tel maitre, tel animal. Un chien mal dressé reste dangereux.

    Je comprends que le chien est une aide précieuse pour le berger. Cependant, en temps que randonneur, je souhaite pouvoir randonner sans devoir renoncer à un col, un sommet ou un lac sous prétexte qu’un troupeau broute. Je pense qu’on doit pouvoir co exister et que parfois ce n’est pas possible parce qu’il existe des bergers peu recommandables.

    Et puis il ne faut pas oublier que je suis randonneur, mais également … consommateur. Et que je mange de la viande, du fromage que produit potentiellement ce troupeau et ce berger.

    • François

      Bonjour,

      Merci pour ton témoignage. Il y a des abus du côté des randonneurs et des bergers et c’est pour cela que c’est un sujet polémique. C’est ce qui fait que la cohabitation est difficile et le seul moyen est que les bergers et les randonneurs fassent un effort.

      François

  • éleveur

    Je viens de lire vos commentaires et je voudrais apporter quelques précisions.
    Pour Yopla; tu as surement été victime de la bétise d’un randonneur avant toi qui a pu agresser le patou et si par malheur tu as le même parfum où la même démarche que l’idiot qui a gazé le chien, tu n’as aucune chance de ne pas te faire mordre.
    Il faut savoir que ces chiens sont intelligents mais ne sont pas dressable, seulement éducable. On travaille sur leur instinct de protection de leur meute.
    Pour tous; je considère que l’utilisation de ces chiens ne poserait aucun problème si nous n’étions pas confrontés à la présence du loup que nous n’avons jamais souhaitée et que nous considérons toujours comme incompatible avec le pastoralisme. Plus de loup, plus de patous, beaucoup moins de stress pour tous le monde et une montagne qui sera plus facile à partager.
    Pour Ellmau, votre conseil est stupide et de grâce pour la sécurité de ceux qui passeront après vous ne tentez pas de vous battre avec les patous, ni avec une bombe ni avec vos bâtons. Mon patou a été battu une fois par un de vos collègues et depuis il ne supporte plus aucun touriste à bâton mais si les gens posent leur bâtons il cesse aussitôt d’être agressif.

    • ptitber

      eleveur> dans ton monde, la montagne serait plus facile à partager entre les hommes. Super ! Mais que fais tu de la faune sauvage ? Ne crois tu pas qu’elle aussi à sa place en montagne, au meme titre que l’homme ?

      • elodie

        la faune sauvage c’est une chose, les animaux n’ont rien demandé mais il faut qu’on puisse réguler la population du loup et il aurait fallut sauvegarder l’ours des pyrénées plutôt que de mettre un ours slovène ( ils sont nourris chez eux) qui sont habitués à la viande alors que celui des pyrénées tuait une brebis de temps à autre. Et aussi être remboursé à juste titre pour les dégâts.
        Et on ferait mieux de sauvegarder d’autres animaux tel que le coq de bruyères et j’en passe.

    • bernard

      SAUVEGARDER L’OURS DES PYRENEES…….pour ça voir les chasseurs qui sont aussi les locaux dans les villages, et surtout des tueurs d’ours, voir les dépouilles de peau d’ours enterrés en foret, et l’ourse flinguée a bout portant par un chasseur il y a quelques années.

      • Alban

        Bonjour à tous et à toutes nous sommes randonneurs depuis longtemps ( et avons des enfants ou pas) et Il faut que les choses soient bien claires, combien de morsures dues à cette race (ou plutôt dues à ce choix de les placer en gardien de troupeaux non surveillés)? Combien de morsures de loups ou d’ours ? Nous le savons tous randonneurs et randonneuses que nous sommes la montagnes est à tout ce qui aiment la vie la nature et donc la respecte car elle nous fait vivre et un homme ou une femme qui accepte de garder un chien qui attaque des humains en vie sur des sentiers fréquenté par des gens de tout âges (des êtres vivants) est quand à lui ou elle colonisateurs de terres utilisant des bêtes comme des monstres pour nous dissuader de venir. En Ariège bas couserans à Saint lizier les deux patous d’une scierie ou il ya des moutons ( véritable alibaba) vous attaque alors que vous marchez sur la route jusqu’à en avoir fait tomber un homme à vélo. Et la nuit se promène dans les villages et cours après le moindre randonneur de nuit (alors que les moutons sont absents) quand à dans les Pyrénées orientale sur le gr10 deux patous veulent vous choppez les fesses donc hauteur de cou d’un enfant…. Amis randonneur défendez vous et défendez donc les enfants qui ne voudrons plus jamais se promener en montagne après une attaque ( l envie du berger idiot pour demain ou du kèké du coin) j ai aussi une bombe anti chien d attaque. Car je ne suis pas un prédateur et le berger n est pas le maître de la montagne il va contre nature et ne la respecte pas. Au revoir et n oubliez pas soyez vigilants et sortez couverts contre le chien mechant seul véritable responsable d attaque mortelle dans ce pays. (renseignez vous)pour le berger c’est le randonneur le loup pourtant me concernant je ressemble plus à un ours…. Au revoir et n abandonner pas la joie de la randonnée….

  • éleveur

    une dernière requête… ne randonnez pas avec un chien!
    il est déjà difficile de faire comprendre au patou que les randonneurs ne sont pas un danger alors comment voulez vous qu’il fasse la différence entre le loup qui a attaqué le troupeau la veille et votre chien!
    de plus votre chien en laisse ne peut pas fuir et adopter un comportement soumis, il vous sentira en danger et croira qu’il doit vous protéger (même au péril de sa vie) et adoptera donc une attitude agressive qui le mettra en danger et vous aussi. Nous n’avons jamais de problème avec les chiens de chasse qui ne font que passer, la truffe à terre et la queue basse. (sauf bien sûr s’ils confondent la brebis avec un sanglier ou un chevreuil)

    • philippe

      Je ne suis pas du tout d’accord, mon chien a le droit de me suivre dans mes randonnées en montagne,et je trouve honteux que l’on laisse les patous seuls dans nos montagnes, et mm en plaine, des accidents chaque années le prouve . Il y a des patous partout aujourd hui, c’est dangereux.

      • ghis51

        pas d’accord pour nous les randonnées c’est en famille et notre chienne en fait partie ….quand nous partons en vacances randonnées notre chienne ne va pas rester
        enfermer dans un Chenil (gardiennage) pendant que nous on prend l’air dans sur les sentiers et montagnes ….Notre chienne a droit a ses vacances superbe ….quand on prend grand soins nos chiens ..on nous dit NON chiens interdit ..alors vaut mieux un chien en enclos qu’un chien heureux avec ses maitres OU va t’on ????????????

      • emma

        France 3 RA

        Le tribunal de Valence a considéré que l’éleveuse n’était pas responsable de la morsure infligée par un de ses chiens patou à la touriste. La partie civile réclamait 800 euros ainsi que l’euthanasie des six chiens présents autour du troupeau ce jour-là. Pour l’avocat de la défense, la relaxe n’est qu’une simple application de la jurisprudence.

        Mais l’affaire illustre la position difficile de la profession. D’un côté, l’Etat incite et subventionne l’acquisition de chiens patou pour protéger les troupeaux. De l’autre, le comportement du patou vis à vis des touristes. Ces derniers, approchant parfois trop près les troupeaux, sont perçus comme une menace par les chiens. Pour éviter que ce type de problème ne se répète, les éleveurs entendent mener une campagne d’information auprès des professionnels du tourisme.

        Le reportage ci-dessous
        Touriste mordue par un patou : la relaxe pour une éleveuse de brebis à Valence

        reportage H.Chapelon, S.Hyvon, S.Bouix – 12/1/16

  • René

    Aucun problème avec un patou qui est venu vers nous,en nous aboyant , à la fin de notre randonnée.
    Forts de notre savoir,nous n’avons fait aucun cas de lui,l’avons ignoré,pas de caresse,pas de geste brusque,n’avons surtout pas manipulé les bâtons que nous avions posés à terre.
    Il a reniflé chacun de nous,pissé sur les pneus des véhicules puis est reparti ailleurs!
    C’est certainement avec des idiots brandissant une bombe à gaz que des problèmes surgiront…et que les éleveurs condamnés par la justice fermeront les sentiers.
    Il y a aussi une solution à ce vaste problème : former et mettre des chômeurs (ou bénéficiaire d’allocations) pour surveiller les troupeaux ! Peut-être que cette belle activité de plein air serait positive>>>> à méditer

    • STEPHANE

      c’est deja le contribuable qui paye a quatre vingt % berger et aides berger tu rajoutes a cella les degats cosés par le loup et la je suis moins sur que l’on veuillent placer les chomeurs de cette facons,vues sous le coté financier c’est pas sur que tout le monde soit d’accord(surtout vu les millions que coutent le loup);(c’est deja indescent comme ca,il y a des choses plus graves a réglées);de toute maniere je pense que le systeme loup est une impasse:
      les elleveurs entretiennent leur capitaux pour l’instant(pour les plus gros);
      en revanche avec ce systeme c’est mener la profession a sa perte pour la futur generation car le jours ou plus personnes ne payerat ????

    • emma

      c’est cela oui comme vous dites tout travail mérite salaire et justement à la place de l’humain, le berger
      on met des patous payés avec vos impots car les chiens ne sont pas salariés et les pauvres chomeurs bergers bien entendu coupables d’être au chomage le restent.

  • Michèle

    Septembre 2010, je fais une p’tite ballade juste au-dessus de chez moi, au pied de la dent de Crolles , ballade que j’ai déjà fait des centaines de fois. Je passe près du habert de Pravouta ,qui est à la fois refuge et bergerie, le troupeau de mouton est très lon , je suis seule et sans chien.
    A environ 300m du habert un patou sort en trombe , me fonce dessus, passe derrière moi et me mort au’dessus du mollet, à ce moment là le berger sort à son tour de la cabane et appelle son chien…….
    Je lui dit : « mais ça va pas, j’ai rien fait » , il me répond :
    « lui il fait son métier, il garde »
    Non seulement le patou n’avait pû me voir au travaers de la fenêtre, mais en plus ce n’est pas un chien de garde (de refuge).
    Lorsque j’ai déposé plainte, il y avait eu 5 autres cas au même endroit et 2 autres après moi.
    La plainte est partie auprs du procureur de la République et le procès en cours.
    Le danger ce n’est pas le Patou mais le berger.
    Hier lundi 13 juin 2011, c’était ma 1ère ballade en montagne avec mon mari : direction refuge de l’Oule.
    Nous étions encore bien loin du refuge lorsque nous avons entendu des aboiements et vu un patou venir sur nous. Nous avons continué notre chemin en nous retournant pour surveiller l’animal et mettre nos bâtons en avant lorsqu’il s’approchait un peu trop. Arrivés au refuge le berger nous guettait, n’a pas répondu à notre bonjour : il avait 5 chiens mais pas encore le troupeau (qui est encore dans la vallée).
    Après avoir pique’niqué loin du refuge, nous sommes redescendus et avons pris soin de passer le + possible du refuge, mais de nouveau le patou est venu derrière nous en aboyant.Mon mari c’est retourné et a mis devant lui ses bâtons, ce qui a calmé immédiatement la bête, mais pas le berger, qui nous a insulté, avec une violence incroyable. Je crains qu’il n’y ai des problèmes dans ce secteur au cours de la saison.
    Ce n’est pas le patou le danger mais le berger et il faut réagir , surtout pour nos enfants .

    • René

      Il y a un énorme travail d’informations et d’éducation à fournir à tous les occupants du terrain :randonneurs,éleveurs,bergers et patous!
      D’après ton récit,il y a des fautes partagées de vous tous…Par exemple,mettre les bâtons en avant risque d’exciter la bête et l’inciter à t’attaquer.
      Je répète:il faut surtout l’ignorer et ne pas faire cas de sa présence ,c’est ce que je mets en pratique et ça marche depuis des années .
      Autre solution,si tu ignores le berger,il risque aussi de faire pareil et ne t’enverras pas d’insulte.
      As-tu entendu parlé de la non-violence ?
      Ne rien dire,ne rien voir et ne rien entendre:tu as toutes les cartes pour réussir.

      • Michèle

        Bonjour René,
        Tu n’as pas vraiment du lire ce que j’ai écrit :
        En 2010, c’est le berger qui s’amusait à envoyer ses patous nous mordre (il devait manquer de distractions), mais depuis il a du réfléchir car les patous ont été eutanasiés par la direction des services vétérinaires, le berger n’a plus le droit d’exercer et le procès va avoir lieu.
        Dans le 2ème cas le berger était au refuge mais le troupeau toujours dans la vallée, il n’y avait rien à garder, par contre il a brandit la pancarte annonçant un paturage avec des moutons et qu’il était donc chez lui, et que nous n’avions rien à faire ici, sans son autorisation.
        La montagne et les sentiers de randonnées appartienent à tous, et les bergers doivent s’y plier.C’est avec nos impôts que l’on met des patous a leur disposition et que l’on indemnise leur bêtes !!!!!!!!!
        Les journaux locaux devraient, plutot que de plaindre les bergers, parler de tous ces accidents lié au comportement irresponsable des bergers.
        Après ma morsure, mon médecin traitant m’a dit que son collègue urgentiste avait vu arriver un papa qui tenait dans sa main le petit bout de nez de son enfant de 6 ans mordu ds un alpage par un patou, je pense que cela se passe de commentaires.
        Bien amicalement

        • René

          Bonjour Michèle,

          C’est vrai que tu es tombée sur 2 cas exceptionnels!

          Par contre,quand tu écris que la montagne et les chemins appartiennent à tous,ça me fait bondir ! Comme je suis baliseur et responsable de certains secteurs,je possède 2 bouquins sur le droit des chemins (lié au code rural et au code civil + droit de l’environnement + droit d’accès + droit de propriété + code forestier + code de l’urbanisme).

          Hélas,non(ou tant mieux) : les marcheurs ne peuvent pas aller exactement où ils veulent…
          Bonne lecture,et,bien cordialement.

          • MP

            Bonjour René,

            Dans des deux « bouquins », regarde au chapitre « Servitudes d’utilité publique ».

            Bonne lecture à toi également….

      • philippe

        pour ma part , c’est simple, les patous sont de trop, il n’y aurait pas de problème.D’ailleurs, je ne comprend pas comment c’est encore autorisé. Beaucoup de chiens gentils dévorés par les patous, les morsures graves sur des humains par dizaines, je ne comprend vraiment pas.

      • Phénice

        « l’ignorer et ne pas faire cas de sa présence », facile à dire, mais que faire quand la bête se pose en travers du chemin à cinquante centimètres de vous en montrant les dents?

      • Bernard

        Merci pour ton article.
        Je suis surpris par beaucoup de prise de positions hostiles aux patous. Je randonne souvent dans les pâturages des Alpes de Haute Provence et croise donc souvent des patous. Si on respecte les conseils que tu donnes on n’a pas de problème.

  • Le Nouveau

    Bonjour,

    Article très intéressant sur les chiens de bergers. En fait je ferai ma première randonnée dans 2 semaines. Avec ma femme nous avons décidé de faire le GRP qui fait le tour du Causse Méjean (environ 4 jours pour commencer). Je me renseigne sur les chiens en général car bien que très attiré par la rando ce point m’effraie un peu… Dans l’article il est dit qu’il faut se renseigner sur les aires où on pourrait rencontrer des patous. Par contre il n’est pas préciser où trouver ces renseignements outre que demander à des bergers mais j’en connais pas… Auriez-vous des pistes à ce sujet? De plus si certains d’entre vous on déjà randonnée dans ce coins pourriez-vous me faire partager votre expérience (bonne ou mauvaise je prend!).
    Merci

    • René

      Bonjour « Le Nouveau » !

      Tu vas randonner sur un GRP,c’est très bien. Ce type de sentier est géré(une fois de plus…) par la FFRandonnée ,normalement,le Comité Départemental concerné par cet itinéraire doit pouvoir t’apporter les renseignements que tu cherches.
      Il doit certainement exister un topo guide (toujours édité par notre Fédération ) où tu peux trouver les contacts.En particulier,les hébergeurs sont souvent au courant des éventuels problèmes de sentiers.
      Et pour avoir toujours des chemins bien balisés,gérés et entretenus,n’oublies pas de soutenir toujours la même Fédération qui fait un boulot énorme avec l’aide précieuse de ses bénévoles.
      Le lien incontournable : http://www.ffrandonnee.fr et vive les belles randos !

  • Jérôme

    Bonjour,

    je suis le technicien pastoral en charge de la protection des troupeaux pour les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement à la Direction Départementale des Territoire de l’Isère depuis 8 ans.

    Dans ce cadre, je suis entre autre chargé du suivi des chiens de protection sur l’Isère. C’est à dire que je les recense, les tests, les introduits dans les troupeaux et les suit tout au long de leur vie. A ce titre je suis aussi là pour régler les problèmes que peuvent poser ces chiens sur l’Isère et tenait à préciser quelques faits..

    Il y a un technicien comme moi dans chaque département où il y a du loup et en cas de morsure vous pouvez les contacter à la DDT de votre département.

    J’ai environ 100 chiens en activité en Isère en été; Je suis en contact avec les gendarmeries, les vétérinaires, les maires, les accompagnateurs…enfin toutes les personnes officiellement susceptibles d’être informés de cas de morsure de chien de protection. Malgré cela, je recense moins d’une dizaine de plaintes concernant les chiens de protection par an et ceux depuis plusieurs années. Environ 5 concernent des morsures, le reste sont des plaintes de mécontentement. Sur ces 5 morsures, en moyenne la moitié sont de simple pincement, le reste sont des morsures plus appuyées avec traces des crocs plus sérieuse. Depuis 13 ans que le loup est de retour en Isère et qu’il y a des chiens de protection, nous n’avons jamais de cas d’accident grave.
    Biensur tout cela est à relativiser car l’information ne remonte pas toujours bien, mais tout de même cela donne un ordre de grandeur du problème.

    Par ailleurs, je voudrais apporter quelques précisions au témoignage de Michèle. Comme je l’ai expliqué plus haut, dans le cadre de mes fonctions, le 10 Nov. 2010 j’ai été informé par la gendarmerie de St Laurent du Pont de la plainte de Michèle. J’ai donc menée mon enquête et ait eu Michèle au téléphone le 10/12. Etant tenu au devoir de réserve, je ne peux rentrer dans le détail de notre discussion tant il est accablant mais je tenais quand même préciser qu’après vérification auprès des gardes de la réserve naturelle du secteur, de la gendarmerie, des éleveurs du Groupement pastoral, il n’y a jamais eu de patous sur ce secteur et que ce sont bien les chiens de conduite du berger qui ont mordus Michelle. La plainte a depuis longtemps été classé sans suite par le procureur. Alors de grâce Michelle, arrêté de répandre une rumeur sans fondement, vous confondez chiens de conduite et chiens de protection, et comprenez que si vous menacez de taper ces chiens qui sont des chiens de travail, c’est normal qu’ils se montrent agressif et le berger aussi. Enfin je connais le berger d’oule depuis longtemps et je vous assure que ce n’est pas du tout quelqu’un d’antipathique bien au contraire . Comprenez encore une fois que le travail de berger c’est de s’occuper du troupeau, ce qui est dur physiquement et nerveusement et non des touristes. Enfin, effectivement, les éleveurs paient pour faire pâturer la montagne, même très cher, et nous randonneurs sommes la plupart du temps en fait juridiquement que toléré sur des terrains privés.

    Pour conclure je voudrai juste félicité Fançois pour sa démarche qui va dans le bon sens mais aussi mettre en garde les internautes sur l’objectivité des sources d’information que l’on peut trouver sur internet.

    Cordialement,

    Jérôme PATROUILLER
    Chargé de la Prévention de la Prédation
    DDT 38.

    • François

      Bonjour Jérôme,

      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous fournir ces informations très intéressantes.

      A bientôt.

      François

      • Le Nouveau

        Bonjour,

        Je reviens de ma semaine de randonnée autour du Causse Méjean. Comme je l’ai dit dans mon précédent post c’était une première pour moi et il faut bien avouer que j’en ai pris pleins les yeux (et pleins les pattes aussi!). Bref c’était vraiment superbe et je pense randonnée encore et encore tant l’expérience m’a plu. Je souhaite féliciter le travail du comité locale de randonnée qui a fait un travail remarquable de balisage (on ne s’est pas perdue une seule fois!). Et en ce qui concerne mon inquiétude vis-à-vis des patous je souhaite aussi remercier Jérôme pour sa réponse très complète. Cela me rassure que le déploiement de ces chiens nécessaires au travail des bergers soient encadrés. D’ailleurs les bergers que nous avons croiser étaient tous forts sympathiques.

        Enfin bref c’était super,

        A bientôt

    • Michel

      Cher Monsieur,

      Les patous sont des chiens extrêmement dangereux et imprévisibles. Je connais plusieurs personnes qui ont été mordues et hospitalisés alors qu’elles avaient respecté un bonne distance avec le troupeau.

      Ce qu’il y a d’hallucinant en France, c’est que l’homme doit s’adapter aux chiens méchants et non l’inverse.

      Un jour, un enfant sera tué, et on dira que c’est la faute de l’enfant.

      Les randonneurs n’attaquent pas les troupeaux. Pourquoi seraient-ils attaqués par des bêtes à qui ils n’ont rien fait ?

      LA SOLUTION EXISTE, mais certains bergers ne veulent pas de randonneurs sur leurs terres. C’est pourquoi ils les effraient avec des chiens dangereux.

      1. Les loups n’attaquent que la nuit.

      2. Les randonneurs ne randonnent jamais la nuit.

      3. Les patous doivent être mis dans des enclos ou attachés dans la journée, et libérés la nuit. De cette façon, il n’y aurait pas d’accidents, de frayeurs, de morsures, etc.

      La terreur aveugle des chiens dangereux, ça suffit.

      Cordialement.

      • Laurence

        Nous habitons l Auvergne et avions l habitude de randonner en famille dans le massif du Sancy.lors de nos 2 dernières randonnées en famille (avec enfants) nous avons été stoppés par l immense troupeau stagnant en plein milieux du GR et menaces par 2? Gros patous.Nous avons ds le premier cas fait un immense détour pour contourner le troupeau quitte à empreinter un parcours périlleux pr les enfants.dans le second cas nous avons rebroussé chemins car nous avoine été vraiment effrayés par les patous.
        Je ne comprends pas que lorsque les jours de très grosse fréquentation les troupeaux et les patous soient en plein milieux du G R alors que le massif est gigantesque et qu ils pourraient être guidés en dehors lors des journées de grosses affluences
        Aussi le randonneurs n est pas là ni pr déranger le troupeau ni pr l attaquer: les patous st ils dressespr attaquer le randonneur et ne pas faire la différence entre un loup et un randonneur?
        Je pense que les randonneurs sont mal aimés et que tt est fait pr les faire déserter les sentiers……
        BRAVo……

      • STEPHANE

        et ce n’est pas pour ca que les chiens de compagnie n’ont rien a faire la,tout comme les patous;fait une liste des degats humains causé les dix derniérres années par des chiens de protection et compares au degats humains causés par des chiens domestique en foyer ou errant tu risques d’etre surpris compares meme les dimensions;il faut voir plus loin que ce que tu vois;
        trop fort en plus j’aprend que les loups n’attaquent que la nuit!ouai c’est bien connu c’est comme les chouettes elles sortent que la journées!j’ai pas mal d’attaque de visu la journée et je suis pas le seul;faut un peu se renseigner;
        par contre le jour ou un loup(rien d’iumpossible vu sa mutation ou plutot adaptation)boufferas un gamin;;;venez passer cinq moi en montagne et suite a cella votre discour changera peut etre;

    • Bernard

      Hier (15 aout) sur un chemin très fréquenté à la Scia (au dessus de St Pierre de Charteuse) je suis brusquement tombé sur un Patou: je n’avais aucun moyen de l’éviter car le coin est boisé (végétation basse qui cache la vue) et en débouchant sur une petite clairière il était là à attendre 30 mètres en contrebas
      Il est arrivé tout de suite en aboyant. Comme le sentier longe une clôture électrifiée et une très forte pente, je ne pouvais faire aucun détour à cet endroit et de toute façon je n’aurais pas eu le temps car il était sur moi en 5 secondes
      Il est passé derrière moi, je suis donc resté sagement immobile croyant qu’il allait me renifler mais il m’a carrément mordu le mollet (petit hématome + légère érosion cutanée); j’ai crié et j’ai interposé mes bâtons et on est restés 10 mn comme ça avec lui qui grognait aboyait et menaçai à coté puis j’ai fini par avancer doucement et j’ai pu m’éloigner.
      il faut noter que je n’ai pas vu un seul mouton.
      Le soir en revenant je m’était préparé à un éventuel nouvel affrontement (je n’avais pas d’autre choix sauf à faire un détour de plusieurs heures de nuit) je l’ai retrouvé heureusement accompagné d’une fille « aide berger » et ca s’est bien passé. j’ai dit qu’il m’avait mordu le matin, elle a dit être surprise « il est jeune et pas encore expérimenté ».
      je n’ai pas fait de dépôt de plainte (j’espère qu’il n’y a pas de rage dans le coin)

      Conclusion: Je me suis vraiment senti en danger,( un enfant qui panique se serait fait arracher le mollet !) et sans rien pouvoir éviter. ce chien là, mal dressé, était réellement dangereux.
      Au retour j’avais rempli mes chaussettes de cailloux (pour d’éventuelles morsures) et bien réfléchi à la manière d’assommer le chien s’il me réattaquait ! j’en ai finalement conclu qu’avoir une bombe lacrymogène la prochaine fois serait quand même moins barbare que 5 kg de rocher sur le crane.
      Au prochain Patou je jouerai le jeu, mais bombe à la main au cas ou il devienne trop agressif… (moi aussi je l’identifierai: Bien dressé ou dangereux ??)

    • Montagnard

      Bonjour Jérôme,

      vous faites des réponses très polies et circonstanciées, mais pas toujours complètement exactes semble-t-il.

      Les randonneurs ne sont pas « tolérés » sur des propriétés privées. Il est autorisé de pénétrer dans une propriété non clotûrée (et non toléré – pour une simple raison : impossible de savoir qu’un domaine est privé faute de signalisation ou de clôture). D’autre part certes les éleveurs paient pour avoir accès à un alpage et faire pâturer leurs bêtes. Mais tous les citoyens paient des impôts et ce faisant, l’ONF, et les techniciens départementaux en charge de la prévention. Mentionnons aussi les chemins de randonnée qui, si ils sont tracés, on fait l’objet d’une autorisation de passage.

      Le tableau qui se dessine est assez accablant. On lit ici ou là que tel nombre d’attaque sur des randonneurs est finalement « acceptable ». Acceptable ? Est-ce une plaisanterie, quand on nous crie par ailleurs dans les oreilles que pas la moindre attaque de loup ne saurait être tolérée sur des brebis ?? On lit aussi que 7% des patous auraient déjà mordu un humain… 7% ??? Personne ne tique ? Et quid des attaques de chiens sur les troupeaux ? Les loups semblent omniprésents, à attaquer de droite de gauche. En 25 ans de montagne, je n’en ai pas vu la queue d’un. Par contre, des chiens errants, pléthore. Bien sûr, eux n’ont aucune responsabilité dans toute cette histoire … Ou bien est-ce qu’on nous prend pour des idiots … ?

      Les éleveurs deviennent de plus en plus remontés et considèrent la montagne comme leur territoire. Attaque de patous, sentiers détournés (par exemple récemment au Jocou en sud Vercors …) Toute cette hisoire de loups et de patous prend de plus en plus des allures d’intimidation organisée.

      L’élevage est nécessaire. Mais c’est aussi une nuisance. Jusque maintenant, nous tolérons ces nuisances. Il ne faudrait pas tellement charger la barque que, finalement, on finisse par conclure que le poids des nuisances l’emporte sur les points positifs.

      • Bipede

        Bonjour, savoyard, en vacances dans le trieves avec ma femme et mes trois enfants, dans la descente du jocou nous tombons sur la bergère, son troupeau et cinq patous je discute avec elle de l’itinéraire le plus adapté pour contourner ces C.. de chiens, elle faisant mouvement sur la droite nous contournons par la gaucne’ balisage plus qu’aléatoire, l’une de ses dernières paroles est un lapsus après coup pas risible du tout, » n’ayez crainte ils ne sont pas gentils..! » Bref deux patous sont montés sur nous je suis resté bien stoïque, pensant qu’ils allaient stopper leur charge me renifler et bien non crac! mordu à 30 mètres de la bergère, bref la galère la descente, les enfants en stress, les urgences , fin de vacances prématurée. Contre qui porter plainte? La bergère qui reconnaît ne pas pouvoir tenir ses chiens? L’éleveur qui impose une arme nommée patou au berger pour être indemnisé? L’état qui continue de fermer les yeux après tous ces accidents? Avec tous ces jeunes inactifs ce service civil y a pas moyen de surveiller un troupeau autrement? Il est grand temps de faire marcher vos neurones avec bon sens messieurs les politiques.

    • sophie

      J’ai eu à faire plusieurs fois à des patous du Haut Béarn. Certains font très bien leur job. Ils sont dans le troupeaux et vous font comprendre de ne pas s’approcher. D’autres ont du mal à délimiter ce qu’ils doivent défendre. Ils peuvent donc être agressifs avec les randonneurs même si les moutons sont loin et surtout quand leur maître n’est pas présent. A quoi est ce dû ? : au dressage, à la sélection des chiens je ne sais pas.

  • Eric

    Bonjour. Article et commentaires tous très intéressants. Je rentre avec mon épouse de deux jours de randonnée dans le parc de la Vanoise. Première journée superbe mais la deuxième (presque) totalement gâchée par des chiens de berger (blancs mais pas des patous) qui nous ont obligé, la première fois, à un long détour puis la deuxième fois, à quitter le GR et à redescendre vers une ville (Aussois pour ceux qui connaissent…) en raison de l’impossibilité totale de contourner les troupeaux qui s’étalaient sur tout le flanc de montagne. Rien à reprocher aux chiens, qui ne se sont pas montrés agressifs mais nous ont simplement approché en aboyant (avec véhémence) et empêché de passer ; nous n’avons pas du tout tenté de forcer le passage ou tenté d’intimider les chiens, ce qui aurait pu déclencher un comportement agressif (de toute façon, je ne suis pas fou : je suis bien moins fort qu’un chien de berger capable de repousser un loup…) ; nous espérions simplement que le berger se manifesterait mais il était visiblement absent ou alors il s’en foutait (les deux fois). Cette situation n’est pas normale : les bergers n’ont pas un droit de propriété sur les GR dans les parcs nationaux qui leur permettrait d’entraver le passage des randonneurs, surtout quand ceux-ci, fourbus après 10 heures de marche et 2000 m de dénivelé positif accomplis dans la journée, espèrent atteindre un refuge… Je tiens aussi à signaler que nous avions déjà croisé des troupeaux de moutons la 1ère journée (ou ailleurs lors de randonnées dans le Vercors ou dans les Pyrénées) sans rencontrer aucune difficulté pour continuer notre chemin.

  • Jérôme

    Bonjour Eric,

    comme je l’ai indiqué dans mon 1er mel, signalé le problème à mon homologue à la DDT concernée.

    Cordialement,

    • Eric

      Bonjour. J’ai signalé le problème au point tourisme de la maison cantonale de Modane, qui l’a fait suivre vers les services concernés notamment vers la mairie d’Aussois. J’ai reçu une double réponse de la Direction Générale des Services de la Vanoise et de la mairie d’Aussois : globalement, il m’a été dit que nous avions eu la malchance de ne croiser personne (des emplois ont été créés pour aller à la rencontre des randonneurs sur les tronçons des GR traversant les zones de pâturage) et que nous aurions dû passer en ignorant les chiens qui se seraient contentés de nous accompagner en aboyant fortement mais ne nous auraient pas mordus. Cette réponse me laisse un peu dubitatif car il n’est pas raisonnable de parier sur la réaction d’un chien dressé à garder un troupeau et à le protéger contre les intrus, qui a couru vers nous pour se camper devant nous pour nous dire de ne pas avancer. De toute façon, traverser le troupeau dans ces conditions n’était pas envisageable pour mon épouse, qui a déjà été mordue il y a 5/6 ans par un chien de berger, alors qu’elle randonnait avec une amie (je n’étais pas là). Bien cordialement à tous et merci, Jérôme, de l’attention que vous portez, en tant que technicien DDT, aux problèmes rencontrés par les randonneurs.

  • Jérôme

    Bonjour Eric,

    effectivement leur réponse me laisse tout aussi dubitatif, je la fait suivre à ma collègue savoyarde.

    Cdlt.

    Jérôme.

  • Martial

    J’ai été embetté 2 fois par des patous. Une fois dans les Pyrénées où le contournement d’un troupeau était impossible (détour de 50 minutres). J’ai eu la peur de ma vie, entouré par 6 patous aboyant gueules largement ouvertes, seul j’ai suivi les consignes, ils ne m’ont pas touché. La 2ème fois sur le plateau du Glandasse dans le Vercors, il n’y avait pas de moutons (qui gardaient les moutons ?) j’ai eu le droit à la même réaction de 3 patous, le pire est qu’avant de courir vers moi en gueulant et en m’entourant ils marchaient à côté du berger (bergère) qui a laissé faire. Je suis un randonneur scrupuleux des règles ne quittant pas les sentiers marqués, franchement je pensais amener mes petits enfants dans nos montagnes, pour leur montrer qu’il y a autre chose que des consoles de jeux et bien je ne le ferai pas je ne pense pas pouvoir gérer leur panique devant ces patous. Franchement ceux qui n’ont jamais eu de telles rencontres ne peuvent imaginer avec quelle agressivité ces chiens nous entourent même s’ils ne nous mordent pas, même des adultes peuvent se retrouver en situation de panique, fuir en courant et là se faire vraiment attaquer… Je crois que le partage de la montagne entre bergers et randonneurs devient difficile. Dans le cas du Vercors je commence à entendre des conseils de l’éviter à cause de ces chiens… Pourtant le tourisme fait aussi vivre cette région, j’ai moi-même arrêter deux projet pour 4 à 5 personnes d’une semaine de rando dans cette région du diois à cause de ces patous…

  • guy

    Comme je l’ai lu dans un mail, beaucoup d’angélisme….
    Dans le Mercantour, les problèmes sont multiples. Personellement, je connais trois personnes qui se sont fait mordre, dont ma belle mère. Alors qu’elle rebroussait chemin prudemment en s’éloignant du troupeau, le Patou qui gueulait devant elle l’a mordu par deux fois. Elle et mon beau père ont été suivi et agréssés en reculant. Traumatisant, la bête étant d’une taille honorable. Recemment, un randonneur à été hélitreuillé à la cime du Pisset, dans le mercantour, suite à morsure et hémoragie.
    Quand à déposer plainte dans les gendarmeries de village…..on fait tout pour vous en dissuader.
    Et dire qu’il n’y a pas beaucoup de plainte à la DDT……! c’est un gag, qui sait que c’est à cet organisme qu’il faut s’adresser ??
    Il y a quinze jours, je me suis trouvé avec trois amis entouré par trois patous vociférant. Nous nous sommes protégés avec nos VTT, un sale quart d’heure qui vous mets « terreur ». Les récits d’agression autour de moi sont trop nombreux pour que l’on puisse parler d’épiphénomène. Mais au niveau des autorités, c’est la loi du Silence. A cause de bergers véreux, pratiquer la randonnée devient un sport dangereux. Lorsqu’un patou vous fonce dessus, vous ne saurez qu’il est innofensif que si….il ne vous mord pas. Et que dire des jeunes enfants qui voient une bête deux fois plus grosse qu’eux leur foncer et leur baver dessus ?Les miens sont, après deux épisodes, traumatisés et ne veulent plus monter en montagne.
    Alors tous ces conseils me semblent bien futiles et à la limite de la béatitude. Si neuf fois sur dix cela se passe à peu près, c’est la dixième qui compte. Et la dixième, elle n’est pas mythique. Vous ne savez jamais à l’avance si vous allez vous faire mordre ou pas.
    C’est un coup de gueule car volontairement, je n’effectue plus certaines randonnées, et je ne suis pas le seul. Les statistiques sont tronquées et n’ont aucun lien avec la réalité. Les trois morsures dont je connais directement les victimes ne sont recensées nulle part.Sans morsure, une attaque simulée de un ou plusieurs patous est en soi une agression traumatisante, surtout si vous avez des enfants autour. La bête ne s’arrête qu’à quelques centimètres, quand elle s’arrête. Et quand elle attaque, elle est plus forte que vous et ca va vite.
    Il faudrait un contôle vétérinaire de tous les patous avant leur « mise en service » afin d’éliminer les bêtes à comportement trop agréssif. La montagne n’appartient pas exclusivement aux bergers, beaucoup d’entre eux en sont conscients, mais quelques galeux parmis eux déshonorent leurs réputation et se réjouissent de la peur que leurs chiens suscite.

    Cdt
    Guy

  • Seb

    Je partage assez l’avis de Guy… La montagne l’été devient interdite de fait; je n’ai encore jamais ete mordu, mais la mauvaise surprise gache bien souvent la fete / l’itinéraire / le bivouac (!!!) etc… En montagne on ne peut pas toujours passer ailleurs à 200m de distance. Et je ne parle pas de monter en refuge de nuit avec un patou qui aboie la nuit on ne sait ou; pas de pb reel sauf qd on croise quelques brebis egarees, la peur devient reelle… La main sur le piolet, on se rassure en se disant que si un chien etait par la on le saurait deja…

    Si je reconnais le droit au patou d’etre la, si on me donne le droit d’y etre aussi, je tolere assez mal de subir cette pression psychologique et de prendre un risque pour ca (proche de la roulette russe?)

    Seb
    .

  • Fred

    Bonjour,

    En tant qu’ éducateur canin, l’ ensemble des discussions font apparaitre un énorme problème d’ éducation non pas canine mais humaine.
    Le comportement des Patous et ou autre chien de berger sont tout à fait normaux quand à ceux pour quoi ils ont étaient sélectionnés pendant des siècles.
    Les seuls comportements anormaux sont ceux des bergers qui n’ éduquent apparemment pas du tout leurs chiens ainsi que la DDT qui semble pensée que recenser, suivre et tester les « Patous » je cite semble suffisant….
    Doux rêve, il est parfois difficile de contrôler par l’ éducation un seul chien, alors que dire quand on en mets plusieurs sous le contrôle d’une personne (le berger) qui ignore les bases de l’ éducation canine et qui bien souvent laisse vivre ses chiens sans aucun contrôle et ou séances d’ éducation.
    Encore une fois, faudra t il attendre l’ accident mortel pour enfin se « réveillé » et légiféré pour la mise en place d’ un réel programme d’ éducation comportementale obligatoire comme la réglementation l’ impose sur d’ autre races…

    • David

      Les patous ne peuvent pas être dressés comme les autres races de chien. Nous avons un Maremme qu’on avait acheté en Italie. Le dresseur, en voyant notre chien, a dit « bonne chance » car il connaissait la race.

  • Erik

    Article intéressant et déjà très commenté. Randonneur à VTT, amené à rencontrer régulièrement des patous ( ou autres chiens).
    j’ajouterai juste un conseil en cas de rencontre que vous pourriez ajouter éventuellement à votre article
    – S’ACCROUPIR et laisser le chien nous sentir.
    en suivant les autres principes de l’article (calme, parler calmement) J’ai testé cette technique à plusieurs reprises seul ou avec d’autres et ça a toujours marché. le chien ne nous ressent pas comme agressif, il paraitrait même que le fait d’ouvrir la bouche est en langage chien un signe de « paix » mais là je n’ai jamais vraiment testé et surtout comparé
    Après évidemment il vaut mieux contourner le troupeau.

  • manu

    au même titre que la montagne appartient à tout le monde, la présence du loup a un prix à payer par tous : pour les éleveurs, les multiples contraintes et attaques, pour les randonneurs la peur des patous. n’oubliez pas que les patous n’étaient pas présents sur les montagnes avant les loups, et les patous sont IMPOSES aux éleveurs. bonnes randos.

    • MP

      Puisque que nous en somme à l’heure des règlements de compte (le loup est venu d’Italie de la faute des randonneurs, donc qu’ils se fadent le matou maintenant….) je propose un nouveau chapitre : ne plus consommer de produits ovins.

  • Seb

    question naive: est-ce qu’il n’y a pas une non adaptation des pratiques aux conditions? si le loup est present, et que les brebis ne sont pas « compatibles », pourquoi ne pas passer aux vaches…

    simpliste comme question, mais c’est pour trouver un autre axe de pensee…

    • Dreulma

      Je randonne dans une région ou il y a des vaches…He ben j’ai peur, elles attaquent et c’est la terreur ! Pas de solution nulle part, je le crains. Celui qui me fait le moins peur finalement, c’est le loup ! Je crois que pas mal de bergers se vengent sur les randonneurs, des citadins qui sont « pour » les loups .Ceci dit,une fois, dans le Lubéron, c’est bien un être humain qui détruisaient les panneaux indicateurs pour les randonneurs. Un ou plusieurs… A-t’on le droit, oui ou non de marcher le long des chemins de randonnées ?

  • jean-yves

    bonsoir,
    La présence de « patous » (entre guillements car certains chiens semblent venir de croisements) ne serait pas un soucis si le berger sensé être averti par ses chiens se trouvait à proximité et réagissait. Il est évident que , si le troupeau est aux environs d’un sentier, les soucis auront lieu là, et j’ai trop souvent rencontré un molosse gentiment posté au milieu du chemin et m’interdisant tout autre choix que de rebrousser chemin. Quant au berger que j’ai appelé (oui je sais, c’est une erreur mais le cerveau marche moins bien face à certaines dentitions..) il devait avoir délégué son boulot aux chiens. En tous cas, pas vu.
    Et ceci se passait à 300 m d’un village et 70 m d’une école primaire en bordure de forêt. Et on ne s’est pas étonné d’entendre parler de patou abattus par des chasseurs.. Bref, je me répète, mettons les bergers devant leur responsabilité. Le loup a souvent bon dos.

  • Denis

    Bonjour à tous,

    Propriétaire d’une femelle « patou » (berger de maremme et d’abruzzes), je peux vous dire que ces chiens ne sont pas des chiens d’attaque mais uniquement de garde. C’est un chien très rustique, têtu, peu enclin à la soumission et de ce fait ne se dresse nullement ! Il a un instinct de garde très prononcé. C’est dans sa nature et ses gênes. Il faut savoir le décoder !
    Lorsqu’il garde un troupeau ou une propriété, il se met sur des hauteurs ou des points stratégiques pour observer. Il détermine sa zone de protection (qui ne s’arrête pas forcément à une clôture ou une limite de propriété) et quiconque entre dans cette zone est averti par deux trois aboiements courts et dissuasifs, puis si l’intrus insiste, il montre bien son physique imposant en aboyant, puis il court vers la « menace » et lui fait comprendre par un aboiement plus menaçant qu’il faut sortir de « sa zone ». C’est un chien très puissant, rapide malgré son physique et surtout conscient de sa force.
    Habitant dans un village de campagne, ma chienne est en totale liberté (sans clôture, sans laisse) et en bonne gardienne reste « collée » au chalet. Elle prévient par ses aboiements de toute intrusion et s’il le faut s’impose par son physique mais jamais par sa force et encore moins par son agressivité. C’est son instinct de protection du troupeau ou de la famille qui influence ce comportement naturel. Chez les éleveurs de moutons ou de brebis, ces chiens naissent et vivent constamment au milieu de leur troupeau, leur instinct de protection est encore plus fort, d’où les comportements « décodés comme agressifs par les randonneurs ». Quel comportement adopterions nous si un intrus entre dans notre propriété et s’approche de notre petite famille ?

    • Fred

      Bonjour Denis,

      Très belle et très exact description de l’instinct de garde du « Patou » mais surtout un magnifique exemple du manque de conscience « Humaine » je site « ma chienne est en totale liberté (sans clôture, sans laisse) » qui résume dans toute sa globalité l’ ensemble du problème Patou et ou de tous les propriétaires de chien (toute race confondue) qui aime leur animal et qui bien souvent connaissent parfaitement leur instinct sans prendre conscience qu’ in fine très peu de personnes ont la ou leur connaissance des comportements canin leur permettant d’ avoir la bonne attitude devant tel ou tel comportement.
      Désolé mais quand on est propriétaire d’ un animal, il faut « assumé » et si l’ on n’ a pas, non pas su le dresser mais l’ éduquer dans la première année (tout animal même à fort « instinct » et éducable) c’ est du ressort de son propriétaire de mettre en œuvre les moyens afin d’ éviter tous risque (barrières, pancartes signalant la présence, animal toujours à porter visuelle, etc…).

      • Denis

        Je peux comprendre la peur de certains citadins lorsqu’ils rencontrent des « chiens en totale liberté » mais un chien non enfermé, non attaché n’est pas un chien errant ! Dans le cas du patou, qui par ailleurs est subventionné et préconisé pour la garde des troupeaux en Suisse, nous sommes des milliers d’inconscients, des dangers publics qui lâchons nos fauves pour attaquer et chasser les pauvres randonneurs….évidemment que non ! Nous sommes tous conscients de notre responsabilité civile et pénale. Sur le principe « de la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » il faut également savoir que les terres que vous traversez appartiennent à des éleveurs, à des particuliers… Ce sont des propriétés privées qui sont entretenues grâce à une activité pastorale et agricole. C’est grâce à ces activités que vous avez la chance de marcher ou rouler sur des chemins relativement entretenus, d’apprécier les belles prairies et forêts. L’impact laissé dans cet environnement par des passagers indélicats (déchets, dégradations de clôtures, feux, camping sauvage, quads…) est bien plus préjudiciable que le comportement naturel d’un gardien de troupeau qui fait son travail. Comme le dit très justement l’article ci-dessus, essayons de faire cohabiter intelligemment une activité ludique, la randonnée, et une activité rurale qui entretient notre beau pays. Le patou n’a pas été mis en place pour chasser le randonneur mais pour protéger le troupeau et les propriétés. Ce n’est pas un chien d’attaque ou de défense, mais un gardien.

        • Emmanuel

          Je n’ai jamais rencontre de patou en Suisse et pourtant je ne randonne quasiment que dans ce pays (je suis frontalier). Mais peut etre qu’il n’y en a pas assez pour les rencontrer regulierement :
          « Protéger coûte que coûte le troupeau et avertir le berger de toute menace éventuelle, sans pour autant effrayer randonneurs et chiens de compagnie, telle est la mission délicate des 200 chiens de protection des troupeaux en Suisse. »
          http://www.lagruyere.ch/2012/08/le-patou-efficace-mais-parfois-trop-z%C3%A9l%C3%A9.html

        • MP

          « C’est grâce à ces activités que vous avez la chance de marcher ou rouler sur des chemins relativement entretenus, d’apprécier les belles prairies et forêts. »

          Je randonne régulièrement dans un massif boisé public de plusieurs dizaines de millers d’hectare sans un seul berger pour l’entretenir…
          Sans bergers et sans troupeaux, il y aura encore la montagne et des sentiers…entretenus par le passage des randonneurs. J’oeuvre dans ce sens en ne consommant plus de produits ovins.

  • Eric

    J’ai lu une remarque très interessante à laquelle personne n’a répondu : les loups attaquent la nuit, les randonneurs randonnent la journée; pourquoi la journée les patous ne son tpas enfermés ?

    • Jérôme

      Bonjour,

      personne n’a répondu parce que les loups n’attaquent pas que de nuit. Les loups sont biphasiques, ils sont surtout actifs à la tombée de la nuit et au levé du jour, comme leur principale proie sauvage. Mais ce sont avant tout des opportunistes. alors s’il est plus facile d’attaquer les troupeaux domestiques le jour parce qu’ils sont parqués la nuit, ils s’adaptent et attaque de jour, le plus souvent par mauvais temps ou sous couvert de la végétation, mais ils leur arrivent aussi d’attaquer par beau temps et sous le nez du berger, d’où la nécessaire présence des chiens même le jour.

      Par ailleurs, pour qu’un chien protège bien son troupeau il faut qu’il y soit très attaché et pour cela qu’il y reste ne permanence.

      cordialement,

      • MP

        Jérôme est un spécialiste…des réponses mensongères. Le loup attaque principalement dans les périodes de faible luminosité. Les randonneurs évitent, pour des raisons de sécurité évidentes, ces mêmes périodes. Un début de solution serait de limiter la circulation des patous à ces périodes. Mais finalement, la meilleure solution, c’est le boycott pur et simple des secteurs concernés.

  • Danièlle

    le problème avec ces chiens,c’est qu’ils sont élevés qu’avec le troupeau, ils ne sont pas sociabilisés, jamais de caresses de la part de leur maitre, il sont sauvages et du coup dangereux pour les randonneurs. se sont des chiens qui servent uniquement à garder le troupeau point, pourtant dans la vie de tous les jours le montagne des pyrénées est un excellent chien de compagnie.
    ceux là sont différents car ils n’ont pas beaucoup ou pas du tout de contact avec les humains.
    même si on ne leur dit rien, c’est vrai qu’ils peuvent mordre et c’est là qu’il devient dangereux de faire des randonnées en Montagne et c’est pas normal, j’aime énormément les chien mais là.

  • Jérôme

    Bonjour Danièle,

    faux, c’était vrai dans le passé, il y a encore 4 à 5 ans, mais depuis on demande aux éleveurs de socialiser le chien avec l’entourage humain. Le chiot doit être manipulé par l’éleveur et son entourage proche dès son introduction au troupeau puis l’éleveur doit lui montrer et le dresser pour toutes les situations dans lequel pourra se retrouver le chien plus tard afin que l’être humain ne représente pas un danger pour le chien à partir du moment où l’homme respecte la tranquillité du troupeau.

    Vrai, le montagne des Pyrénées est un bon compagnon surtout pour les enfants. Avant d’en parler comme chien de protection, le patou était surtout apprécié des familles pour son instinct de protection vis à vis des enfants et pour son côté gros nounours peu mordeur. Pour se faire accepter des brebis, le patou se laisse taper par les brebis récalcitrante et encaisse les coups sans les rendre. Cette grande tolérance lui a permis aussi d’en faire un chien sure vis à vis des enfants.

    Ils ne sont pas différents, on dirige l’affection du chien sur les brebis tout comme il le ferait d’instinct avec les enfants. En conséquence de quoi il réagit s’il sent du danger pour les brebis tout comme il le ferait pour un enfant.

    Cordialement,

  • philippe

    Exact !
    Ces chiens sont dressés pour l’attaque et j’en ai été victme !
    Pour moi, c’est bombe lacrymo point barre !

  • marie christine

    Tout cela me laisse rêveuse !… dois-je pour autant annuler mes envies de montagne… enfin, je suis prévenue et une femme avertie en vaut deux !
    Pour le moment, lors de toutes mes rando, j’ai fait profil bas et suis toujours passée sans problème ; mais ce n’était pas des « patous »…
    Si je devais être mordue un jour, je pense que l’info dépasserait le côté local où me semble t-il on a tendance à minimiser les faits peut être pour éviter les sanctions…

  • des articles à la portée des randonneurs c’est merveilleux,juste savoir dans quel région tu habite??? FAIS LE MOI SAVOIR MERCI JACQUES

  • Christine

    Bonjour à tous ! Pourquoi n’entends-t-on jamais parler de problèmes de cohabitation chiens-loups-randonneurs en Italie ? Peut-être que tout simplement, les troupeaux sont déjà moins nombreux en têtes qu’en France et qu’ensuite les bergers passent leurs journées (et surtout leurs nuits) sur place… ??? Ce qui n’est pas le cas en France pour pas mal de bergers, et les troupeaux sont trop grands en France pour un seul berger… et beaucoup de chiens. J’ai déjà entendu parler de ce problème par des bergers italiens…
    Qu’en pensez-vous ?

    • Jérôme

      Bonjour Christine,

      Plusieurs raisons peuvent expliquer cela :

      1) Il y a beaucoup moins d’élevage ovin en Italie et il est très localisé dans certaines régions comme les Abruzzes, donc s’il y a avait des problèmes ceux-ci seraient régionaux et n’apparaîtrait probablement que dans la presse locale ou régionale, hormis pour des situations exceptionnelles comme dernièrement avec les loups qui sont venus chercher de la nourriture dans les villages des Abruzzes à cause du froid exceptionnelle.

      2) ce sont surtout des troupeaux laitiers, donc les troupeaux sont plus petits et sont rentrés pour la traite et en bergerie la nuit.

      3) Souvent originaire de l’europe de l’est, Roumanie…, la main d’oeuvre coûte beaucoup moins chère qu’en France, il est plus facile de faire garder les bêtes même pour de petits troupeaux.

      4) Les chiens posent moins de problèmes parce qu’ils n’ont jamais disparus et les italiens qui randonnent sont restés habitués à leur présence, ce qui génère moins de conflits.

      Sinon pour les troupeaux viandes, mes homologues vétérinaires italiens me disent qu’ils rencontrent les mêmes problèmes avec le loup qu’en France.

      Cordialement,

      • MP

        « ce sont surtout des troupeaux laitiers, donc les troupeaux sont plus petits et sont rentrés pour la traite et en bergerie la nuit. »

        Mais je croyais que le loup attaquait aussi de jour, et même « en plein jour », pour reprendre vos propres termes quelques messages plus haut.

        « Les chiens posent moins de problèmes parce qu’ils n’ont jamais disparus et les italiens qui randonnent sont restés habitués à leur présence, ce qui génère moins de conflits. »

        Non, ce n’est pas celle-là, la vraie raison, mon cher Jérome : la vraie raison, c’est qu’en Italie, si quelqu’un se fait mordre par le chien d’un tiers du fait de la négligence de ce dernier, le chien en question ne fera pas long feu…

  • Manon

    Bonsoir,
    nous avons rencontré plusieurs fois des Patous lors de randonnées, & n’avons croisé aucun problème, au contraire il y avait des chiots qui ns ont suivis & leurs parents n’en ont pas tenu compte (en sachant que ns avons des chiens…).

    Je pense que si on les laisse faire leur boulot, ils ne font pas cas des randonneurs.

  • philippe

    Les chiens comme beaucoup d’animaux sont très sensibles aux ultrasons ;
    Il existe d’ailleurs des petits boitiers (taille d’une boite à chaussures) qui déclenchent des ultrasons à l’approche d’un animal et c’est très efficace ; mais peut-être existe t-il tout simplement des sifflets à ultrasons, quelque chose de très léger qu’on pourrait emporter dans une poche au cas où un patou mal intentionné se rapprocherait trop près des mollets… ?
    Quelqu’un saurait-il ?

  • Marco

    Pour apporter de l’eau moulin:
    Une » attaque » subie par 2 patous près du refuge des Marches en Maurienne alors que j’étais loin du troupeau sur un sentier de rando, pas de morsures mais une chute,une grosse frayeur et beaucoup de colère….
    plus surprenant en montant à la croix du Nivolet, au dessus de Lovettaz un Patou m’a menacé au bord du chemin puis m’a suivi (de loin) sur 200m de dénivelée…..des loups sous le Nivolet???
    Mon neveu dont le père est berger l’été à Meribel s’est fait mordre par le patou qu’il venait nourrir…
    Quelques autres rencontres moins inquiètantes heureusement, n’empêche que des bergers vous avoue (en privé) que plus les chiens sont méchants plus ils sont efficaces, comme ces chiens ne s’éduquent pas ils faudrait au moins éduquer certains éleveurs qui oublient que le randonneur est aussi un acteur économique qui fait vivre la montagne, alors loups, Patous, Randonneurs qui est l’intrus?
    Je n’ai jamais eu peur des chiens mais des patous oui, et je maudis les bergers qui ne bronchent pas lorsqu’il il y a menace sur une personne ceux-là sont inconscients et ne valent pas mieux que la racaille qui utilise sont « pittbull ou rotweiller » pour se protéger.
    Je suis randonneur et petit fils d’éleveur de moutons et j’espère qu’il n’y aura jamais d’accident grave

    • MP

      Merci d’avoir résumé le problème, que certains, dont un représentant de l’état sur ce blog, essaient de minimiser, voire de dissimuler. Le problème ne vient pas des chiens évidemment, mais de certains éleveurs. Et comme des gens-là vivent dans le concret, la meilleure façon de les aider à réfléchir à la situation, c’est de boycotter leurs produits. Quand ils seront tapés au porte-monnaie, ils trouveront sans peine les moyens pour faire différencier loup et randonneurs à leurs chiens.

  • jeannot

    Rien que le mot « patou » fait froncer les sourcils !! il est vrai que tous les étés, j’apprécie le mois de septembre où les troupeaux de moutons et leurs redoutés gardiens redescendent dans la vallée. Alors à nous les randonnées tranquilles. Pour ma part, j’ai des situations opposées à citer dans cette rubrique:
    d’un coté, j’ai eu à cotoyer des troupeaux gardés par des patous (des vrais) sans problème. Par exemple, au dessus d’Aussois, sous le Rateau et plus précisément sur le plateau du « mauvais berger » (c’est vrai), on s’est retrouvé mon épouse et moi encerclés par un troupeau qui venait vers nous sans voir de berger et de patou…..pour la bonne raison que ce dernier était au beau milieu du dit troupeau !! je ne vous dit pas la surprise. Tétanisés nous étions mais ce gardien est passé entre nous, sans rien dire. Bien éduqué n’est ce pas??
    Une autre fois, vers le lac des Cerces dans le massif du Galibier, nous bivouaquions et durant deux soirs, deux patous qui venaient de la ferme des Mottets venaient nous dire « bonsoir » alors que nous faisions la tambouille et repartaient comme ils étaient venus.
    Par contre, nous en avons vu un au refuge du Prarion qui pourtant est en plein Parc National de la Vanoise courir après des marmottes et lorsqu’il est arrivé à en coincer une, lui donner un bon coup de crocs et la dévorer à moitié. Pourtant, une marmotte n’est pas dangereuse pour des moutons !! inutile de dire que le gardien du refuge était dans tout ses états.
    Pour tout dire, je pense sérieusement que c’est bien au berger à éduquer (puisqu’il ne peut pas le dresser) son (ou ses) chien. N’y a t’il pas écrit dans les textes que le maitre est responsable ses futurs gardiens de troupeau ??
    Une nouvelle période de randonnées arrive et je souhaite à tous de pouvoir cohabiter avec le monde des montagnes et profiter de supers ballades où que vous mettiez les mollets.
    Cordialement à vous

  • Jean

    Cohabiter d’accord mais à condition que ce soit réciproque! . Lors d’une randonnée en haute Ubaye en compagnie de ma femme et de notre colley, nous avons eu la peur de notre vie. Notre sentier longeait une bergerie près de laquelle un troupeau se trouvait en enclos gardé par 3 gros chiens dont 2 patous. J’avais mis mon chien en laisse et nous marchions tranquillement sans faire de grands geste et sans bruit. Sans savoir pourquoi, les chiens sont sortis de l’enclos et se sont rués sur nous et en particulier sur notre chien qui a été sauvagement mordu entre le cou et l’épaule. Devant notre affolement et nos cris les chiens sont repartis comme ils étaient venus. Notre chien saignait abondamment et bien tardivement le berger est apparu et nous a donné de quoi désinfecter sa plaie. Evidemment cette randonnée s’est terminée là et depuis nous appréhendons de rencontrer des troupeaux. Il est vrai que ces patous posent problèmes et en parlant avec d’autres randonneurs nous voyons que ces cas ne sont pas isolés. Nous randonnons depuis de nombreuses années, et jusque là ça se passait bien. Le retour du loup en est certainement la cause et les troupeaux sont de plus en plus agressés.

  • Deckard

    Le problème c’est surtout l’incivilité de certains, entre ceux avec des chiens (là c’est vraiment tendre le bâton pour se faire battre) qui d’ailleurs dérange la pérennité du lieu, ceux avec des enfants turbulents (je parle pas des parents qui sont dans 95 % dans l’enfoutisme), ceux qui vont juste à côté des troupeaux, etc… après ça il faut pas s’étonner qu’il y ait des incidents avec les Patous !

    Malheureusement que faire face aux comportements douteux ? Ben c’est simple, il faut taper dans le porte-monnaie ! Une bonne grosse amende ça va calmer les esprits !

    Car je fais partie de ces randonneurs qui en ont PLUS qu’assez de croiser des gens qui pensent être en terrain conquis, et qui em… les éleveurs !

    Vous voulez pas d’ennuis ? Ben vous évitez les troupeaux, c’est simple non ?

    Et petit message à l’autre timbré qui veut sortir une bombe à gaz, j’ai beau de pas être éleveur si je vois quelqu’un faire se genre de chose il va passer un très très très sale quart d’heure !

    • Deckard

      Ou encore plus simple vous restez chez vous avec vos clébards et vos mômes !

      • Denis

        C’est tellement vrai ! Je suis entièrement d’accord. Il faut sortir de l’angélisme et des dessins animés avec bambi et consorts… Les animaux ne sont pas des peluches et si vous voulez éviter les chiens, écartez vous du troupeau de moutons ! Si nos montagnes et chemins de randonnées sont beaux, c’est que quelque part ils sont entretenus et de surcroit par une activité pastorale. Il faut faire avec et ne pas se croire en terrain conquis. Restez dans la plaine ou dans les villes et tout ira bien ! La montagne et la nature n’ont pas besoin des randonneurs pour vivre lorsqu’on voit les détritus laissés dans les chemins ! On s’en passerait !

        • Deckard

          Tout à fait Denis ! J’avais oublié les détritus aussi… une vraie calamité ! Il faudrait mettre en place un système du genre de l’éthylotest obligatoire, mais avec un sac poubelle dans son sac obligatoire sous peine de forte amende !

          Personnellement j’ai juste 24 ans, et je pratique la randonnée depuis mon plus jeune âge et encore à l’heure d’aujourd’hui je suis effaré mais surtout en colère contre ces « pourritures » qui pourrissent notre belle mère nature !

        • Sophie

          Je suis petite fille de berger. Je trouve certains commentaires très agressifs et presque racistes les villes contre les montagnes. Bref il y a des pastous très équilibrés qui gardent le troupeau et le font comprendre en aboyant fermement. On ne doit jamais s’approcher ni traverser un troupeau. Mais le problème c’est quand le chien surgit et qu’il n’y a pas de troupeau à l’horizon et qu’il essaie de vous choper et que le berger est occupé ailleurs . Alors là ça craint, il faut le dire. Pour ce qui est des déchets c’est désolent de monter si haut pour y laisser ses détritus.

    • Alan

      Deckard et Denis,

      Mais vous êtes bouchés ou quoi ? On n’arrête pas de vous dire sur tout ce sujet que les gens ont évité les troupeaux, de loin, et très souvent sans même voir strictement aucun mouton ni bergerie, et ils se font mordre quand même. Et vous, comme non-solution absurde, faute totale d’arguments, vous la ramenez en disant aux gens d’éviter les troupeaux et que « les moutons sont pas des peluches » ! On n’est pas des abrutis ! Personne ne prend ni les moutons ni les chiens pour des peluches, et on passe loin, mais quand débarque un gros molosse de nulle part, alors qu’il n’y a pas DU TOUT de troupeau, on fait quoi, on laisse la bombe à gaz dans le sac pour vous faire plaisir ?? Je suis tombé en Hautes Alpes sur un de ces chiens, (sans l’ombre d’un troupeau), j’ai eu de la chance de l’éviter car j’étais loin et me suis caché dans un petit bois. Une semaine avant, une dame s’était faite mordre par 2 de ces chiens au même endroit, très gravement, et a été hélitreuillée par hélicoptère à l’hôpital. Vers le même endroit, 1 an après, un père de famille s’est fait déchiqueter le dos et son tee shirt par ces 2 cleps, et c’est son fils qui a fait fuir les chiens à grands coup de bâtons et de cris, sous l’oeil horrifié de sa femme et de sa petite fille.
      (toutes ces histoires, sans troupeau de moutons à coté, même si la mairie du village et les plaintes ont confirmé que ces chiens appartenaient bien à un berger en tant que protecteurs, mais qu’ils se baladaient n’importe où dans la montagne, à plus de 800m de la bergerie).
      Je veux bien que certains randonneurs laissent des détritus dans la montagne, ok, ça m’énerve aussi, c’est dégoutant, mais c’est totalement hors sujet ici, et ça ne justifie pas du tout de blesser ou tuer des pauvres promeneurs avec des chiens aussi débiles que leurs propriétaires !

      Quant à jouer aux gros bras et à dire aux gens ici qu’ils passeraient un sale quart d’heure si vous les voyiez en train de gazer un chien mordeur, ah ah, quelle bouffonnerie, si vous vous trouviez en face de moi, on verrait qui passerait un sale quart d’heure, ou qui partirait en courant. ^^ c’est facile de menacer à travers un pc comme des adolescents, mais vos arguments montrent que vous êtes probablement des bergers inconscients et irresponsables plutôt que des randonneurs.

      Personnellement, double protection, c’est bombe à gaz, à portée de main dans les passages sensibles ou peu clairs, (car les chiens sont rapides) + taiser 75000 volts. (et c’est bien dommage qu’on n’ait pas droit à plus…).
      y’en a marre des irresponsables (pour rester poli), plus que marre ! Et marre des plaintes classées sans suite par des incompétents. Puisqu’ils s’en moquent de la vie des pauvres gens avec leurs enfants, pourquoi devrions nous nous préoccuper du sort des chiens ?? et puis quoi encore !

      • Laurence

        Je suis d accord .il y en a marre des chiens qui vous agressent .il y en a marre .
        Il faut le dire et le redire et se plaindre.
        Maman de 2 enfants qui n ose plus randonner tranquillement!.et qui n est ni là pr perturber le troupeaux ni là pr jeter des ordures!!!! Juste là pr randonner ….
        Il y a. Vraiment des fous-furieux sur ce blog…..!!!!!

  • hube

    Bonjour,

    Tout le monde parle comme une évidence de faire un détour pour ne pas traverser un troupeau… Ben oui, assis sur sa chaise devant son ordi, c’est un sonseil qui parait évident et sensé… Sauf que… les troupeaux, ce n’est pas 100 moutons qui s’étalent sur 1 hectare… ils sont énormes ! De plus, il ne suffit pas de simplement les contourner mais de prendre très TRES au large car les patous viennent à votre « rencontre » dans un périmètre très important (sans que cela pose quelque problème que ce soit au berger).

    Faire un gros détour en plaine, pas de pb, ça fait juste une distance supplémentaire à parcourir… mais là nous sommes en montagne avec parfois une quasi impossibilité de prendre bien large (barres rocheuses, à-pics, zones marécageuses…) ; le détour, QUAND IL EST POSSIBLE, devient vite une galère !

    De plus, il arrive parfois de se retrouver très rapidement dans un troupeau, par exemple (vécu) juste après le passage d’un petit col, me voilà au contact direct d’un troupeau et des 2 patous qui m’ont obligé, gueule ouverte, à rester figé sur place pendant 1/2 heure en attendant que le troupeau s’éloigne… (essayez de rester sur place pendant 1/2 heure vous verrez que c’est long !)…

    Enfin je fais juste une petite remarque sur un truc que j’ai lu par rapport à la nature :
    Elle n’a pas besoin des randonneurs mais elle n’a pas besoin non plus des animaux domestiques en général. Au contact de cette civilisation, c’est le paysage qui se crée et s’entretient, rien de plus ! La nature, elle gérera toujours la crise (déforestation, exode rural, sur-paturage…etc) !

    • buckethead

      Bien parlé, hube. Ca m’est aussi personnellement arrivé de tomber sur 2 tanks à la descente d’un col, à 8h du soir, le temps m’a semblé un peu long également… autant dire que pendant l’attente, pas mal d’idées saugrenues viennent (« dans 1h j’appelle le pghm ? », « la pierre, sur lequel ? », « ou bien sur le berger si je le croise après ? »)

  • Jean-Paul

    Vaste débat, mais vraie inquiétude en randonnée aujourd’hui, alors que nous nous apprêtons à partir dans le Mercantour et le Queyras.
    L’année dernière, deux rencontres avec les Patous.

    La première plutôt désagréable, dans le Queyras, près de la bergerie sous le lac Saint-Anne, nous avons été chargés par deux patous, venus nous agresser sur un chemin de rando très fréquenté. Pas de troupeau en vue. Quelques minutes plus tôt, une famille en avant de nous s’était enfuie en courant dans l’alpage, chassée par les patous. J’imagine l’impact sur de jeunes enfants et sur l’idée que cela peut leur donner de la montagne. Difficile de faire mieux pour dégouter à vie un gamin. Pour nous, un face à face un peu tendu, les patous ne stoppant leur course qu’à la pointe de nos batons, avant de repartir. Il est très clair pour moi qu’étant chargé de la sorte, je ne peux attendre une éventuelle morsure pour décider de me défendre ou non. Je n’agresse pas et ne crie pas, mais je montre que je peux me défendre.

    Puis, lors d’une traversée des Cerces, au-dessus du Lac de la Ponsonnière, une expérience totalement différente. Un patou est venu au devant de nous sur le chemin, et nous a précédé pendant un bon quart d’heure. Nous avons fini par arriver sur le troupeau. Le patou s’est alors couché en travers du chemin, nous faisant très clairement comprendre, mais sans aucune manifestation d’agressivité, que nous ne pouvions passer. Bref, un patou nickel dans son rôle. Par chance, nous avons pu nous dérouter hors sentier pour contourner le troupeau, mais je ne sais pas ce qui se serait passé si nous n’avions pu le faire…. Revenir sur nos pas après trois heures de marche ?

    • François

      Cela m’est aussi arrivé dans le Queyras, précisément sur le sentier très étroit qui franchit une gorge par une passerelle étroite et rudimentaire. Que faire? l’animal, furieux, bavant, labourant le sol de ses pattes antérieures ne laissait aucun doute sur ses intentions. Je suis resté immobile une demi-heure puis ai amorçé une redescente en prenant bien garde à ce que la bestiole ne m’attaque pas par derrière car c’est aussi leur habitude (ma femme s’était fait mordre à une fesse une autre fois). J’étais seul et je n’en menait pas large. Je précise qu’il n’y avait pas le moindre mouton dans le secteur et pour cause: ravin d’un côté, à pic de l’autre. Une heure plus tard, j’ai repris ma rando vers les lacs Miroir et Ste Anne puis le col Girardin…et je n’ai vu le moindre mouton. Nous étions début septembre. Je continue de randonner mais avec une certaine angoisse.
      J’ajoute que les bergers sont rares….

      • alan

        Oui, françois, ce chemin vers les lacs miroir et ste anne est dangereux, il y a déjà eu une femme gravement mordue et hélitreuillée vers l’ hopital de Gap, et d’autres accidents. il y a des sacrés c.ns de « bergers » qui laissent les clébards en liberté, Il vaut mieux aller au lac ste anne par le parking de chaurionde (car là, pas de bergerie), et ensuite, descendre sur le lac miroir par un autre chemin de traverse, en contournant ce chemin où vous êtes allé et par où la majorité des gens passent, par ignorance qu’il y a là une bergerie…

  • Wanderer

    Bonjour à tous,

    habitant dans les Alpes, je pratique la randonnée en montagne depuis toujours et pour ma part j’en ai marre des bergers, enfin certains bergers comme d’habitude. Pour moi ce sont souvent des gens qui n’aiment pas leur bêtes, et élèvent leur cheptel comme il cultiverait du maïs…J’en connais aussi qui sont des gens très bien, évidemment, qui aiment les animaux et ce qu’il font, dorment en montagne avec leurs bêtes. Les patous peuvent être des chiens adorables comme la plupart des chiens, à l’image de leur propriétaire.

    Depuis le fameux retour du loup, on a assisté à la course à la subvention, rappelez vous les brebis tuées à coup de couteau (couteau appartenant au loup bien sûr), puis le nombre incalculable de brebis de réforme dévorées par loup. Comme le meurtre factice est maintenant une idée un peu périmée pour obtenir un dédommagement, on change de solution. C’est toujours la subvention qui permet d’obtenir un chien de protection. D’ailleurs pourquoi avoir cinq chien quand la présence du loup est encore incertaine à un endroit? On anticipe? En attendant, on emmerde les gens qui ne font que passer sur un GR.
    C’est aussi la subvention qui permet de maintenir une activité pastorale en montagne, la tradition… Le pastoralisme est encouragé également pour maintenir des espaces « ouverts », c’est à dire sans forêts, ce qui favoriserait la biodiversité par la richesse des milieux. Donc le loup et le lynx y sont subventionnés par la même occasion, faisant partie de cette biodiversité, bien avant les bergers. Les moutons se sont imposés, et dans des espaces de plus en plus étendus, libres jusqu’alors de prédateurs. Plus d’espace naturel pour le loup et le lynx, tout le monde cohabite en surnombre (bergers, randonneurs, moutons). Si on doit faire des concessions, je trouverai normal de réduire les zones de pâturages pour en laisser aux prédateurs! (sans faire de parc national hyper restrictif). Mais comme ce sont des gens du coins qui sont à la fois éleveur-agriculteur-chasseur-élus et xénophobes professionnels, il peuvent gueuler plus fort que les autres.

    J’ai pour habitude de randonner discret, par forcément sur les chemins, traversant la montagne sans chercher de problèmes, les évitant même, en passant loin de tout contact potentiel. Je ne m’approprie pas la montagne, puisqu’elle n’est pas plus à moi qu’à quelqu’un d’autre à mon avis. Je la traverse parce que je me déplace, c’est tout.
    Je ne laisse rien trainer, pas un papier, pas même une allumette pour mon réchaud. Je suis moi aussi énervé après les gens qui jètent leurs ordures en se disant qu’il y aura bien un con qui les ramassera à leur place. Je souhaite que la montagne reste un espace naturel préservé, avec une place pour l’homme bien sûr, mais discrète comme j’essaie de l’être, paisible.

    C’est à ce moment là qu’un quad passe à toute allure arrachant les pierres du chemin, avec le bruit qui va bien. C’est le berger ! Un amoureux de la nature comme moi! On a de la chance de le voir! L’hiver il chasse, flingue tout ce qu’il peut, tout ce qu’il reste en tout cas, content de remplir des congélateurs de sangliers, y compris des marcassins, avec ses potes misogynes bien lourds, avec le 4×4 greffé au cul.

    En été, son troupeau se sustente tout seul, les chiens font le boulot du berger à sa place, pendant qu’il regarde la télé et qu’il dort chez lui (c’est le boulot de berger, ça?). Pendant qu’il « élève » ses brebis, vous, ça fait une demi-heure (comme les autres témoignages ci-dessus) que vous avez ses chiens qui sont à deux doigts de vous mordre, qui vous forcent à reculer simplement parce que vous vous êtes fait surprendre par le troupeau derrière une colline. Seul contre quatre ou cinq chiens, on en mène pas large. Fini la rando tranquille, ça m’est arrivé plusieurs fois.

    Après c’est un con à grande gueule qui va vous expliquer qu’un jour, à force de vouloir réintroduire le loup, c’est un accident d’ordre humain qui va arriver. Le mythe du chaperon rouge persiste chez ces microcéphales. C’est ce même sombre idiot qui dispose de cinq molosses agressifs pour garder son troupeau!

    Tout ça m’énerve. Il y a des ours dans les pyrenées. J’ai plutôt peur d’une rencontre avec un ours, c’est normal, c’est un sacré bestiaux. C’est comme ça, je l’accepte. Il était là naturellement avant moi et c’est moi qui vais chez lui. Il y a des loups, ça ne m’inquiète pas, pareil pour les lynxs. Par contre, il y a les troupeaux et ça, ça m’inquiète. Avant aucun danger, maintenant qu’il n’y a plus un troupeau sans chien, on ne peut plus aller où l’on veut alors qu’il n’y a personne, qu’il y a encore de la place.

    Y’en a marre de se cacher derrière son VTT sur un chemin que l’on prend depuis des années, alors qu’on a fait l’effort de descendre de vélo et s’arrêter pour ne pas inquiéter le chien. Marre de se faire agresser partout où l’on va…

    • Philippe

      Entièrement d’accord d’ailleurs c’est le meilleur post que j’ai lu.

    • emma

      C Q F D . Bravo pour ce post. c’est exactement comme ça que ça se passe!

    • STEPHANE

      les extremes n’ont jamais reglées les problemes ce serrait plutot l’inverse;les chiens sont la car il y a le loup;c’est un probléme de svaoir vivre ,politique et economique;faite la nuance entre berger et elleveur merci;si tu veux monte cinq mois avec un troupeau et aprés on reparleras de ton point de vue;moi j’ai une opin ion partagé car non extremiste et pratiquant les deux;retirre les troupeaux(n’oublie pas que la montagne est faconée par l’homme depuis les sumeriens)ainsi on aurat une montagne apauvrie,une biodiversité diminuée(les brebis participent a la dynamique)et faut pas mettre tout le monde dans le meme sac sinon je te dirais que les randos c’est tous des cons,incultes;pas mal de berger ne chasse pas!dans ton sens je te dirais qu’il y a plus de chance de tomber sur un rando con que sur un ours(ils sont plus nombreux(les randos);tu vois ca rime a rien tes lamentation ca se tourne dans les deux sens

      • Glops

        Coup de gueule, j’exagère volontairement, ce n’est pas personnel, mais j’en ai marre de ce pseudo raisonnement comme quoi l’homme est là pour façonner le paysage :

        Les montagnes sont là depuis peu ou prou 4 milliard d’année (4’000’000’000), les humains depuis 500 million (500’000’000), les Sumériens dont tu parles seulement 5 mille ans (5’000). Elles se sont dem… brouillée sans personne, les montagnes, la végétation et les animaux qui sont/étaient dessus, je vois pas pourquoi « tout d’un coup » l’humain serait indispensable à quoi que ce soit.

        D’autre part, ça sert à rien un mouton : création de méthane, viande pas bonne, lait pas rentable, laine pas rentable. Donc, les bergers servent à rien et les chiens encore moins. Barrez-vous de la montagne et laissez-la sauvage, avec les ours, les loups, les lynx et la forêt impénétrable. Ça c’est un avis personnel.

        L’Univers s’en portera mieux… et accessoirement moi aussi.

        PS, t’es gentil Stéphane, mais c’est illisible ce que tu spammes sur tous les messages, peux-tu faire un effort de lisibilité (ponctuation, grammaire, etc…) ? Tu n’en seras que plus crédible, peut-être.

        PPS Désolé, François, je m’emporte…

    • François

      Avis partagé. Les moutons ne sont gardés que par les patous. Pas ou peu de bergers. Rien d’étonnant à ce que ces animaux idiots, effrayés par on ne sait quoi se précipitent sur une barre rocheuse et chutent, leur mort étant ensuite attribuée au loup. Pour ma part, depuis plus de 35 ans de randonnée dans les Alpes, je n’ai jamais rencontré un loup.

    • MP

      Dommage, post intéressant, mais avec une ou deux balourdises à la fin :

      « Tout ça m’énerve. Il y a des ours dans les pyrenées. J’ai plutôt peur d’une rencontre avec un ours, c’est normal, c’est un sacré bestiaux. C’est comme ça, je l’accepte. Il était là naturellement avant moi et c’est moi qui vais chez lui. »

      Pas du tout, nos ancêtres communs, partageant les mêmes niches écologiques et étant tous deux omnivores opportunistes, ont toujours cohabité sur les mêmes territoires, quoique plus ou moins facilement.

      Quant aux loups, aucun souci, tant qu’ils ont plus gros que toi à bouffer et que tu tiens sur tes deux jambes, ils te laisseront tranquille. Dans le cas contraire, ils se serviront sur la bête, mais c’est vrai pour l’ours également.

  • hube

    Merci pour ce coup de gueule auquel j’adhère totalement !

  • jean

    Wanderer tu es super….je suis entièrement d’accord avec toi. Que les soit-disant bergers cités se sentent « merdeux » !! un vrai berger, digne de ce nom, et j’en ai rencontré, se trouve à coté de son troupeau avec ses « border-cooley » (excusez l’orthographe) ou autre vrai chien de troupeau. Vous savez, ces chiens qui guident le troupeau au lieu de cavaler après les randonneurs et les marmottes. Les autres, ne sont que des profiteurs qui ne cherchent que des occasions à se faire du pognon sans rien foutre. Au fait, les subventions qu’ils touchent, c’est le citoyen donc un peu le randonneur qui met la main au porte-feuille !!! je suis bien placé pour le savoir.
    En conclusion, le loup était là bien avant nous….donc place à l’ordre naturel.

    • Jean

      Rencontré trois patous assez agressifs au Plan de Parouart (Ubaye) fin juillet, sur un sentier de rando très fréquenté…impossible de contourner le troupeau qui occupe….la quasi totalité de l’espace à traverser…
      Je pense que le nombre important de randonneurs ce jour là a été salutaire…Les chiens ne savaient où donner de la tête…Mais quid pour un promeneur solitaire ?????
      La montagne est A TOUT LE MONDE, et tout doit être fait pour rendre la cohabitation paisible et sans danger…Ce n’est pas le cas, il suffit de lire le nombre impressionnant de témoignages négatifs…Un vieil ami de Mont-Dauphin, randonneur émérite, m’a raconté ses nombreux soucis avec ces chiens mais surtout leurs bergers, parfois des rustres que ces incidents font ricaner…

      • Nicolas

        Après être monter avec mon chien au bric de Rubren, en passant par le Plan de Parouart, lors de la descente, je me suis retrouvé seul avec mon chien face à 4 Patou. Au début il y avait une genre de barrière en fil, mais pas très longue donc aucun soucis pour eux de la contourner. Je me suis retrouvé avec quatre d’entre eux derrière mon chien dont trois assez agressifs et leur maitre qui n’en avait rien à faire et partait dans l’autre sens tranquillement, même s’il voyait très bien et je ne pense pas qu’il n’entendait pas ses chiens aboyés. J’ai appliqué tout ce qui était indiqué dans les brochures de l’Ubaye concernant les Patou que j’avais lu la veille pour me remémorer car je fais de la rando régulièrement avec mon chien. Un premier chien à renifler le derrière de mon chien qui était en laisse et tranquille, il commençait à sympathiser avec. On était tranquille mais trois chiens commençais à être aggressif et autour de nous. Seulement un des trois chiens aggressifs à commencer à mettre mon chien sur le dos et à mordre et les 3 autres autour se sont rués pour commencer à lyncher mon chien qui hurlait. Même si ce n’était pas recommander, je suis aller prendre mon chien dans la meute qui entouré mon chien (j’étais à moins de 2 mètres) et j’ai donné des coups de bâtons en gueulant de toutes mes forces et sur un ton ferme, en prenant mon chien dans les bras même si ce n’est pas recommandé. ça en à fait fuir trois, et un d’entre eux est resté derrière pendant plusieurs minutes, à quelques centimètres de mon mollets. J’espèrais ne pas être mordue. Mais si il mordait et vu le comportement du berger j’aurais planté mon baton, pourtant je suis contre la violence envers les animaux et grand partisan de la protection animale.
        Je veux bien que c’est le travail des bergers, mais comme dit jean, il n’y avait aucune possibilités de contournement pour ce passage classique. J’ai été stupéfait de lire le commentaires de Jean qui a eu un soucis un peu similaire au même endroit. je suis d’accord que parfois les bergers (hommes) sont rustres et très sauvage parfois … Les bergères sont nettement plus sympathiques, moins sauvage et plus respectueuses.
        Je ne doute pas du courage de ces chiens et de leur utilité, mais ce sont des chiens dangereux et dresser pour l’attaque de ce que j’ai pu voir hier, alors que j’avais une bonne opinion d’eux et des bergers. Mais j’ai été vraiment très déçu du manque de présence du berger. Un bon chien de garde est un chien qui obéit à son maitre. Encore faut-il que ce dernier ne soit pas passif et sachent gérer ses chiens.

        En tout cas, méfiance vers le Plan de Parouart avec ces chiens de troupeaux qui sont mal gérer par leur maitre (pour ma part ils ne les as pas gérer). La brochure est peu être valable pour les chiens de berger ailleurs qu’à cette endroit. En tout cas, toutes les méthodes à faire n’ont pas été du tout efficace et laisser le chien au sol et les laisser se sentir ou régler leur compte entre eux est un belle connerie, à moins de prendre le risque qu’ils tuent mon chien.

        • jean pierre

          Je confirme mot pour mot.
          je parcours constamment le coin.
          Tel maître, tel chien: tout dépend des bergers et des éleveurs et… des randonneurs.
          merci pour votre ton mesuré.

  • Jean-Louis

    Bonjour
    en guise de témoignage je viens de me faire mordre aujourd’hui même par un patou après le lac du Goléon (dans le 05 La Grave).
    Les circonstances : je suis passé à coté du troupeau sur le sentier. Le 1er chien est venu vers moi m’a reniflé et est reparti. Après quelques mètres, au détour d’une cabane j’ai dû surprendre le 2ème chien, que je n’ai pas vu, et qui est venu directement sur moi puis m’a mordu. Je pense que je lui ai fait peur et qu’il a senti une menace.
    Donc toujours beaucoup de prudence !!!
    Je sais aussi que les bergers ne sont pas toujours les propriétaires des ces chiens, qui eux sont la propriété de l’éleveur. Le chien appartient au troupeau, ou plus excatement comme cela est bien dit dans l’article, le troupeau appartient au chien, ce dernier étant élevé avec les brebis.
    Par contre la problématique réside dans le fait que le berger n’était pas présent et que le troupeau était « confié aux chiens ». Dans ce cas le troupeau n’aurait peut être pas dû se retrouver sur ce sentier très fréquenté ???

    Donc juste pour vous signaler ce petit incident, heureusement sans gravité, même si j’ai les marques des crocs jusqu’au sang, mais surtout j’ai eu très peur. Donc prudence si vous êtes dans ce secteur et je pense que l’article est très bien fait. Vigilence, responsabilisation de tous et cohabitation.

  • thierry

    très bon article il nous es arrivés de rencontrer un patou en randonner avec notre chien qui est gros ( un rottweiler croisé beauceron )mais pas agressif .c est très impressionnant mais en gardant son calme et notre chien en laisse ça c’est bien passer .encore merci pour tout ses bon conseil.

    • Barry74

      C’est bien mais vous n’avez rien à faire en promenade avec votre chien sur des chemins de randos, donc merci à l’avenir d’être plus intelligent.

      • Barry74

        Je précise si dans le coin il y a des patous !

      • MP

        Barry, tu nous sors STP le texte de loi qui interdit la randonnée avec chien tenu en laisse…ou c’est juste un délire perso de quelqu’un qui pense qu’il peut dicter
        sa volonté à autrui ?

        Tu précises « Si dans le coin, il y a des patous » ?

        Et comment peut-on le savoir à l’avance ?
        Boule de crustal, marc de café ?

        Il semble que la meilleure solution soit d’éviter « vos » montagnes, vos produits d’élevage, et de vous laisser mourrir économiquement.

  • Bernard

    Hier (15 aout) sur un chemin très fréquenté à la Scia (au dessus de St Pierre de Charteuse) je suis brusquement tombé sur un Patou: je n’avais aucun moyen de l’éviter car le coin est boisé (végétation basse qui cache la vue) et en débouchant sur une petite clairière il était là à attendre 30 mètres en contrebas
    Il est arrivé tout de suite en aboyant. Comme le sentier longe une clôture électrifiée et une très forte pente, je ne pouvais faire aucun détour à cet endroit et de toute façon je n’aurais pas eu le temps car il était sur moi en 5 secondes
    Il est passé derrière moi, je suis donc resté sagement immobile croyant qu’il allait me renifler mais il m’a carrément mordu le mollet (petit hématome + légère érosion cutanée); j’ai crié et j’ai interposé mes bâtons et on est restés 10 mn comme ça avec lui qui grognait aboyait et menaçai à coté puis j’ai fini par avancer doucement et j’ai pu m’éloigner.
    il faut noter que je n’ai pas vu un seul mouton.
    Le soir en revenant je m’était préparé à un éventuel nouvel affrontement (je n’avais pas d’autre choix sauf à faire un détour de plusieurs heures de nuit) je l’ai retrouvé heureusement accompagné d’une fille « aide berger » et ca s’est bien passé. j’ai dit qu’il m’avait mordu le matin, elle a dit être surprise « il est jeune et pas encore expérimenté ».
    je n’ai pas fait de dépôt de plainte (j’espère qu’il n’y a pas de rage dans le coin)

    Conclusion: Je me suis vraiment senti en danger,( un enfant qui panique se serait fait arracher le mollet !) et sans rien pouvoir éviter. ce chien là, mal dressé, était réellement dangereux.
    Au retour j’avais rempli mes chaussettes de cailloux (pour d’éventuelles morsures) et bien réfléchi à la manière d’assommer le chien s’il me réattaquait ! j’en ai finalement conclu qu’avoir une bombe lacrymogène la prochaine fois serait quand même moins barbare que les 5 kg de rocher sur le crane ou le couteau.
    Au prochain Patou je jouerai le jeu, mais bombe à la main au cas ou il devienne trop agressif… (moi aussi je l’identifierai: Bien dressé ou dangereux ??)

  • Jérôme

    Bonjour Bernard,

    Comme je l’expliquais dans mon mail du 4 août 2011 (voir ci-dessus), je suis le technicien en charge du suivi des chiens de protection sur l’Isère., J’ai bien pris note de votre mésaventure et vais voir ce que je peux faire pour éviter que ça ne reproduise.
    Juste pour info pour vous et pour les autres lecteurs, si un chien se montre agressif, rester effectivement calme ( je sais c’est pas toujours évident… ) et ne vous laissez pas contournez, faite lui toujours face en interposant votre bâton vers le bas pour ne pas le menacer et l’exciter encore plus. Les chiens mordeurs sont souvent des chiens vicieux qui mordent par l’arrière. En lui faisant face, vous vous montrez dominant et il n’osera pas vous mordre. N’hésitez pas non plus à renvoyer le chien en lui criant « file au troupeau » ou « va au brebis » ou un truc dans le genre, c’est l’ordre que doivent donner l’éleveur ou le berger pour renvoyer le chien au troupeau lorsqu’il s’en écarte trop, mais n’insistez pas si vous voyez que ça ne marche pas.
    Quand au risque de morsure sur les enfants, à ce jour je n’ai jamais eu de cas depuis 10 ans, ce qui peux s’expliquer par le fait qu’étant de petite taille ils sont moins menaçant pour les chiens. D’ailleurs, avant d’être réutilisé comme chien de prtoection, le montagne des Pyrénées en tant que chien de compagnie était très apprécié des familles pour justement le faible risque de morsure et son côté protecteur envers les enfants. Ce qui n’empêche que s’agissant d’un animal le risque existe toujours.

    Je connais l’endroit et le troupeau devais être à la chaume sous les bois à cause de la chaleur.

    Il n’y a plus de rage en France, sauf accident ponctuelle lié à l’importation d’un chien venant de l’étranger avec la rage. Mais la rage est tellement impressionnante et grave chez les canidés que les cas sont vite détectés et les autorités sanitaires sur le pied de guerre pour l’éradiquer. Malgré cela, nous demandons quand même aux éleveurs de faire vacciner leur chien de protection contre elle pour justement éviter plus de stress aux personnes qui comme vous se font mordre. D’ailleurs le chien, qui doit être en fait une chienne et qui vous a mordu est bien vaccinée contre la rage.

    Quitte à utiliser une bombe, utilisée plutôt une bombe à poivre, c’est aussi efficace et moins barbare. Mais je vous le déconseille car en tendant la main pour le viser vous risquez de justement vous faire mordre et en agressant le chien à votre tour vous allez le rendre encore plus agressif envers tous les randonneurs. Le mieux reste encore la bâton de marche tendu vers le bas sans être menaçant et ensuite de sensibiliser gentillement le berger ou l’éleveur sur la menace que représente son chien.

    Si vous le souhaitez vous pouvez me contacter à la DDT de l’Isère.

    Cordialement,

    PS : Pour répondre à l’internaute qui a écrit que les éleveurs étaient subventionné 3000 € pour leur chien de protection, je tenais juste à préciser que les chiens de protection se vendent 375 € et sont financés à hauteur de 300 €.

    • Bernard

      Bonjour,
      Merci de votre réponse intéressante et rassurante. Au vu de celle ci, mon « erreur » a été de le laisser me contourner. En fait il me semblait paraitre moins agressif en restant tranquile et immobile plutôt qu’en lui faisant face. et puis je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il me morde! (avec d’autres patous la question ne s’est pas posée).

      Néanmoins celà m’a fait prendre conscience que les patous peuvent être très différents et donc « imprévisibles » pour le randonneur qui ne connait généralement pas celui qu’il rencontre.

      je pensais bien à une bombe au poivre (ce sont d’ailleurs les plus courantes) l’idée n’étant absolument pas de gazer chaque patou qui s’approche, mais de pouvoir faire au moins qq chose pour éloigner un chien agressif et qui veut mordre. (pouvoir au moins se dégager et partir si ca dégénère)
      En effet je lis la réponse de Barry74 qui aime les chiens, sans doute au point de se laisser arracher un mollet sans rien dire ou en tendant aussi l’autre mollet… c’est évidemment irréaliste

      Le problème c’est qu’on peut lire plein de conseils rassurants sur le theme « comment éviter de se faire mordre » mais personne n’aborde la question sous l’angle: » un chien aussi gros que moi est en train de me mordre (là maintenant) et veut continuer, que dois je faire ?  » (si Barry74 veut bien me répondre…)
      La réponse de wall etant évidemment tout aussi excessive!!!

      Aujourd’hui quelqu’un ma dit que si nos ancètres bergers dans les pyrénnées avaient choisi ces chiens c’est parcequ’à deux chiens ils pouvaient tuer un ours. Or je ne vaut pas la moitié d’un ours…

      Dans mon cas il y avait un jeune chien, insuffisement dressé (il croyait devoir s’attaquer à tout ce qui passe), qui devait assurer la défense d’une petite zone justement traversée par un sentier fréquenté!
      Je suppose que s’il avait vraiment voulu me mordre fort il l’aurait fait (il a pincé fort), mais commment savoir s’il n’a pas simplement raté son coup?
      En tout cas je ne crois plus comme avant que tout se passera forcément bien si je me comporte comme il faut…

      Pour finir, je suis d’accord avec beaucoup: la montagne doit être à tout le monde (et vive les bergers), et sur un itinéraire classique je n’accepterai pas d’avoir à faire demi tour !

    • MP

       » Le mieux reste encore la bâton de marche tendu vers le bas sans être menaçant et ensuite de sensibiliser gentillement le berger ou l’éleveur sur la menace que représente son chien. »

      Sensibiliser gentiment…vous avez raté votre vocation, Jérôme, c’est vers le Quai d’Orsay qu’il eut fallu vous orienter. Les éleveurs, ceux dont les chiens posent problème, n’ent ont manifestement rien à f…., la totalité des témoignages le confirme.

      Reste le bâton tendu vers le bas (déjà employé en ce qui me concerne, en dissuasion contre le gentil toutou d’une promeneuse qui prétendait m’aboyer dessus…) qui est une bonne solution d’urgence, ce qui n’a pas empêché une demi-douzaine de zozos de prétendre ici-même que cela allait exciter le chien…un animal « excité » à l’idée de prendre un coup de bâton dans la g…, je n’en ai jamais croisé.

    • Phénice

      pourriez vous nous expliquer comment faire face et ne pas se laisser contourner quand vous êtes confronté à trois ou quatre chiens qui vous entourent?

  • wal

    Une bombe a gaz, ça ne marche pas, trop lent, trop difficile. Plus dangereux pour vous que pour le chien. Frapper avec un bâton en bois, non plus. Le chien n’est pas du tout hors de combat. En plus c’est trop lent. Une attaque de chien, ça vient d’en bas. Quand le bâton descend, le chien peut l’éviter facilement. Il peut sauter de droit a gauche, il peut mettre son corps a terre et sauter. Quand tu manque le coup, ça dure trop lentement pour élever le bâton de nouveau. Un machette ou un petit sabre est déjà mieux, mais tu a besoin d’un bouclier (sac a dos par exemple). C’est l’arme parfait contre un homme, mais pas nécessairement contre un chien. Et on peut pas expliquer qu’on se promène armée. En plus, comme une bombe, c’est du bagage extra. Non, le meilleur est une lance: on l’a déjà en main comme bâton. On chasse même des sangliers avec une lance, vois hunting hogs, wild boars, with a spear, a Youtube. Ca peut peser 300 kilo, et se défends assez bien. Alors,tuer un chien, même un gros, avec une lance, c’est plus facile qu’on pense.

    • Mathieu

      Je vous ais déjà répondu, mais je trouve votre commentaire très inquiétant … je vous en prie, dans l’intérêt de TOUS (randonneurs, bergers, chiens) n’allez plus randonnez.

      Je suis à peu près sur que si un jour vous en rencontrez un, vous l’attaqueriez en premier tellement vous êtes fous. L’idée même de tuer le chien en est la preuve.

      D’ailleurs si vous attaquez / vous défendez de cette manière contre ce type de chien, celui qui risque de souffrir le plus avec le chien, c’est le prochain randonneur faisant sa rencontre, après que le chien soit inquiet à cause d’une rencontre avec un taré dans votre genre.

      • Jean Claude

        wal,

        Au vu de ton commentaire, tu me fais penser à un gamin de 14 ans. Avec une plume au cul et ta lance tu vas ressembler à un bel oiseau rare,reste plus qu’a mettre ta photo sur une parois du néolithique. Ah!!! délire quand tu nous tiens.

    • STEPHANE

      hé pauvre fou reprend le képi

  • cec

    Entre la théorie et la pratique que d’écart !!!!
    cette année j’ai vraiment trouvé une aggravation dans le comportement des patous .Je précise que nous avons un chien (golden sympa qui ne cherche pas du tout les ennuis).
    Nous avons eu le patou ( trop ) sympa cool qui était indifférent , les patous faisant leur boulot mais en respectant les consignes pas de problèmes et malheureusement la majorité maintenant des patous agressifs .Même en faisant un détour ils poursuivent et cherchent à attaquer et c’est un stress à chaque fois ;la bombe lacrymo , c’est efficace ?
    Oui respectons les vrais éleveurs et pas ceux qui montent leurs moutons en camions de Arles et laissent 3 mois les bêtes livrées à elles mêmes. Nous avons récupérés des moutons dans des piérriers. Le loup a bon dos. i les troupeaux étaient gardés , il y aurait peut être moins de soucis.Les patous sont payés par les subventions( donc l’argent du contribuable).Touriste = vache à lait ?

  • Martine

    Dimanche 26 aout, j’ai été agressée par 3 patous alors que j’étais loin du troupeau et que je m’en éloignais. Ils ont courru vers moi en aboyant, ils m’ont encerclé, celui qui était derrière moi me donnait de grands coups de museau dans les fesses , au risque de me faire tomber !
    Il n’y avait aucun humain à l’horizon; j’étais seule et du haut de mes cinquantes kilos, je n’en menais pas large.
    Je leur ai parlé calmement en continuant lentement ma route, au bout d’un moment ils sont partis.

    Expérience très traumatisante. Je n’étais en aucun cas une menace pour le troupeau.
    Les éleveurs devraient savoir que les randonneurs sont une richesse pour leur montagne et que les dégouter d’y venir est une mauvaise solution !

    C’était à la « baisse des cavaliers » à Gréolières les neiges dans le massif du Cheyron.

  • Jean73

    Sacrée polémique, que ces chiens Patous!!! au vu des témoignages récents, il y a de plus en plus d’accrochages avec ces chiens. Que font donc les responsables ?
    moi-même randonneur, mon épouse a une sainte « trouille » d’en rencontrer un seul….on se renseigne donc avant de partir mais l’on se rend compte au fur et à mesure que la montagne est de plus en plus squattée par les troupeaux et leurs satanés gardiens. Il y en a même dans le Parc de la Vanoise , seul hâvre de paix pour les randonneurs jusqu’à maintenant. Incroyable non ?? aprés avoir téléphoné à l’office du tourisme de Val d’Isère, il nous a été répondu qu’il y en avait au fond des Fours, au Manchet et au Prarion!!! rien que çà!! allez passer du coté des gorges de Malpasset avec des patous en face de vous…Des patous dans un Parc National (ou Régional) où le moindre petit chien est interdit et la moindre fleur cueillie est passible d’amande est inconcevable. Le paradis des touristes se dégrade petit à petit….d’ici peu,il ne restera plus beaucoup d’espace pour apprécier la montagne.
    Pour ce qui est des bergers, je pense qu’ils se foutent éperdument des touristes. L’éducation de leurs chiens n’est pas au programme. Le tourisme estival étant bien le dernier de leurs soucis,à l’automne ils retournent chez eux aprés avoir empoisonné l’été des randonneurs (sécurité et odeur en prime) et en laissant quelques brebis égarées au fin fond d’un vallon.Et oui, à plusieurs reprises, au mois d’octobre,libérés de la menace « patou », nous sommes tombés sur des brebis totalement perdues à la merci des prédateurs et du temps. Le reste du troupeau étant depuis fort longtemps redescendu chez lui. La perte de ces bêtes sera certainement dédomagée (le loup est passé par là).
    Au fait, pour les agressions du coté du col du Pra, le berger devait se trouver au refuge de la Pra et non avec son troupeau….vous remarquerez entre parenthèses que les troupeaux ne sont pas très loin d’un refuge.
    Il y a bien entendu une majorité de vrais bergers, deséleveurs corrects et des patous bien éduqués qui savent faire la différence entre un promeneur et un prédateur mais les mauvais (il y en a de plus en plus) donnent une très mauvaise image du pastoralisme.
    Les responsables politiques (maires, conseils généraux et autres) devraient se pencher sérieusement sur ce problème. Les conseils donnés aux randonneurs sont insuffisants (la théorie et bien bonne mais la pratique est tout autre chose). Il faudrait aussi former et surveiller bergers et surtout éduquer ces chiens de protection. C’est bien d’avoir ces gardiens…faut-il aussi qu’ils soient correctement dressés.

    • elodie

      Pour être dédommagée, il faut trouver les bêtes mortes et prouver qu’elles ont été attaquées par un ours ou un loup, donc il y a des analyses dessus et il faut également retrouver des empreintes du prédateur et des poils, donc les subventions n’arrivent pas en claquant des doigts! De plus elles remboursent juste le prix de la brebis attaquée ce qui me paraît normal.

      Et sur un article un peu au dessus, les bêtes ne sont pas laissées à l’abandon pendant 3 ou 4 mois puisque les bergers y montent tous les 3 ou 4 jours quand ils ne font pas le foin ou le reste. Faut arrêter de généraliser et faut sortir un peu.

  • wal

    Un chien sans laisse est toujours dangereux. Le problème est que se sont des animaux dégénéré, que ont perdus leurs instinct. Ce ne sont même pas des animaux, çà n’existe pas dans la nature. Ce sont des résultats du manipulation génétique pendant des siècles. C’est pour çà qu’un chien agressif, même un tout petit s’attaque a tout: des chats, des hommes, des vaches, même des ours. Un loup ne fera çà jamais !

    • STEPHANE

      tu as oubliés les chévres les orangoutans et les tamagotchis;un homme sans cerveau est trés dangereux aussi;revois tes cours de bio vis vis du loup avant de parler;

  • Bruno

    Pour la petite histoire, cet été en randonnant avec un de mes chiens, le sentier passait 100 mètres sous une bergerie ou était parqué un troupeau de moutons. Deux Patou gardaient le troupeau. J’ai juste eu le temps de rappeler le chien trainant derrière moi de l’attacher que les deux Patou ont dévalé la pente et nous ont encerclé. Le gros mâle très agressif s’est approché au-delà d’une distance de sécurité, ne me permettant plus de gérer mon chien en laisse tout en reculant sur le sentier. J’ai donc agit et piqué avec le bâton le gros mâle qui n’aurait fait qu’une bouchée de mon chien. Rassurez-vous le chien est dur au mal et le cuir du Patou épais, il a du s’en tirer avec un léger hématome aux côtes. Mais l’action a été efficace et les deux Patou se sont éloignés pour continuer à aboyer ce qui m’a permis de quitter le lieu avec soulagement.
    En revanche pas aperçu de berger. Dommage j’aurais eu quelques mots à lui dire.
    Je ne développerai pas sur la maltraitance des animaux et particulièrement des chiens en milieu rural. Nombre de chiens passent leur existence à l’attache et sans nourriture parfois auprès de bergeries vides, je peux communiquer les lieux à qui le souhaite. Parfois ils ont la chance de pouvoir se libérer et chassent pour survivre (l’arroseur est arrosé). Le Patou devient parfois une solution de facilité pour l’éleveur ou le berger. Malheureusement ce chien n’est pas à mettre entre n’importe quelle main surtout pas entre celles qui ne respectent pas la vie de leurs propres animaux.
    Le loup a traversé nos frontières et envahi notamment les hautes Alpes (voir dans la presse la polémique de cet été). Dans les Alpes Italiennes on en dénombre bien plus que dans la partie française. Alors comment font les transalpins pour cohabiter avec le loup. La solution je l’ai vu à l’état en réel dans nos hautes Alpes à une vallée du problème rencontré avec les Patou. Une bergerie fermée à 2000 mètres d’altitude où les moutons sont parqués chaque nuit, un berger en l’occurrence une bergère, présente, assistée par des border collie. Et, le border collie est bien plus agile dans les pentes pour regrouper un troupeau qu’un Patou de 80kg.
    D’autre part un couple de Patou ne fait pas le poids face à la ruse d’une meute de loup. Alors pourquoi le Patou.
    Concernant la perte de bêtes liée à des prédateurs. sur deux randonnées dans la montagne derrière chez mes parents, j’ai eu l’occasion de rencontrer deux cas :
    1 – Cet été, croissant près d’un enclos électrifié un monsieur montant du village, me fait remarquer que l’odeur nauséabonde venait sans aucun doute d’une charogne en train de pourrir. Et ce monsieur est du coin. Il s’étonne que l’éleveur n’ai pu détecter cette charogne.
    2 – L’an dernier mon chien avait repéré une brebis seule sur le flanc avec un ventre énorme non loin d’une bergerie alors que le reste des moutons étaient parqués. Je suis allé prévenir le berger qui m’a dit qu’il irait y voir plus tard.
    Sans doute que ces deux cas ferons partie des pertes liées au prédateur, sachant que l’indemnisation est supérieure à la valeur marchande des bêtes (voir article du Figaro)
    La ruralité est souvent liée au sentiment de procession, et quelques éleveurs mauvais chasseurs rêvent d’un far-ouest où l’on pourrait sortir son fusil pour chasser l’intrus. Le randonneur, le loup touristes de surcroit son ces intrus d’une montagne qu’ils veulent pour eux et eux seuls. Heureusement nous ne sommes pas au far-ouest et cela n’est pas autorisé. Alors à la montagne, dans l’impatience qu’une battue à l’intrus soit autorisée on a trouvé le Patou comme on a trouvé le Pit-bull dans les cités.

  • Balou

    Natif du Québec,il m’arrive de vadrouiller dans l’Ariège.Mon lieu de prédilection est le site de Montségur.Mon rituel est le lever tôt environ vers 5hrs30.Prêt pour mon départ, la ville de Foix est endormie,les rues sont désertes.Direction rue de la Rapine.Rien pour me rassurer en plus dans le noir complet ,je cherche la balise du GR.Finalement après 40 minutes de recherche.Je grimpe dans le pentu avec comme bruit de fond ,une cacophonie nocturne criarde.Sangliers ou autres?Je détale pour arriver vite au sommet du Pic.Tout en haut ,je contemple le Château de Foix.Forteresse imprenable.
    Je débute le sentier en toute quiétude et d’un pas confiant.J’aperçois au loin un comité d’accueil.Pris en étau entre un troupeau de vaches des Pyrénées et de moutons.
    Interrogation et surtout nerveux ,je broute mon chewing-gum.Scan visuel, j’observe si Messire Patou est tapis dans l’ombre et m’observe furtivement.Mais non, rien en vue,,je choisi le sentier des vaches tout de même.Au Diable la bouse sur mes bottes.
    Après des heures de marche enfin le gîte de Rocafixade.Ouf!….Agréable la vertu de l’eau qui désaltère.Je dois repartir dommage.Mon coeur qui bat la chamade à l’aperçu du nid d’aigle le Pog de Montségur.Une pensée effleure mon esprit style rencontre du troisième type avec un ours slovène.Balou hante mon esprit.Une peur qui me tenaille.Mes sens sont en éveil.Je fais du bruit ,un tintamarre.Évitant un face à face.19hrs enfin le Pog ,ma témérité me pousse à emprunter un sentier marqué d »une croix.Foutu, je ne retrouve plus mon chemin.Je suis entre Lavelanet et Montségur.Je crois entendre grommeler ou mon imagination? Du calme…Je retourne sur mes pas avec la délicatesse d’un pisteur amérindien.Finalement, je retrouve mon chemin.Il est 20hrs15…Le coeur en chamade direction village de Montségur.Du haut de la citadelle ont semble m’observer mais non ,les fantômes ça n’existent pas.
    Arrivé au village une masse énorme vient à ma rencontre,un léthargique Patou.et ce fut une rencontre agréable.

  • gilles

    Longue, très longue discution ou chacun aegumente avec conviction. Alors à mon tour je me jette dans l’arène.
    Non, la montagne n’appartient pas aux éléveurs
    Non, le loup n’a pas envahi les alpes. Ils est de retour chez lui après y avoir été massacré et chassé très longtemps.
    Beaucoup d’éleveurs se sont habitués à la non présence du loup et ont developpé un mode de d’élevage ou les animaux n’étaient pas gardés puisque aucun prédateurs ne pouvaient les menacer (plus de loup, d’ours, de puma…). Et maintenant qu’on leur demande une présence humaine et canine, c’est le tollé. Ben voyons!
    Moi qui suis artisan, est ce que je part le soir en laissant mon artetier ouvert, sans protection ?
    Ben non, il est fermé à clés, et une alarme est reliée a un centre de surveillance.
    Alors est ce trop demander que les éleveurs fassent de même avec leurs troupeaux ?
    Le patou est très efficace, mais les éleveurs sont bien trop contents de voir les problèmes que cela pose. Cela a été dit plus haut; plus de loup, plus de patou et tout ira bien braves gens.
    La montagne est un patrimoine de l’humanité et doit être partagée. Les randoneurs doivent pouvoir Y marcher, les éleveurs doivent pouvoir EN vivre, les prédateurs ont toute leur place. Et pour preuve, des centaines de cerfs et biches sont abatus chaque année par des chasseurs parce qu’il n’y a plus de grands prédateurs. Et à ceux qui disent : « iriez vous promener dans un endroit ou l’on peut croiser des loups ? », je répond oui de la même manière que je prends ma voiture tous les jours sachant qu’il y a 10 morts par jour.
    Bonne soirée
    Gilles

    • Dreulma

      J’apprécie beaucoup votre point de vue qui a une certaine altitude. Merci, c’est réconfortant.

    • phil

      Je vais me pointer dans votre atelier, cueillir un tournevis, uriner sur votre mur, et si vous chouinez, je dirais que votre atelier n’appartient à personne, la route de devant étant goudronnée par l’Etat.

      A savoir que l’éleveur PAYE pour la montagne, pas le randonneur, il faut arrêter avec cette stupidité contemplative moderne de « la-montagne-qui-s’partage-pas », vous n’avez qu’un droit de passage.

      • MP

        Justement, ce droit de passage tout être respecté.
        Quand à se pointer dans l’atelier de l’artisan, il vous faudra défoncer sa porte, et là, ce sera sans droit de passage.
        La pauvreté des vos arguments permet de mieux comprendre pourquoi vos chiens se comportent comme ils le font.
        J’invite ceux qui en ont marre de votre attitude à ne plus consommer vos produits, comme je le fais moi-même.

  • Regis

    Je signale également plusieurs chiens de berger au dessus du col d’ Arsine dans les Hautes-Alpes qui selon un randonneur rencontré au matin l’ aurait bloqué sur la redescente du lac d’ Arsine en fin de journée, l’ obligeant à y bivouaquer….heureusement pour lui il était équipé pour.(grande randonnée donc tente etc…)..mais choqué par sa mésaventure, les chiens se’ étant montrés incroyablement agressifs…
    Un site internet communautaire recensant les zones à « risques » aurait une utilité ne serait-ce que préventive, ce partage d’ information étant à l’ heure actuelle quasiment nul.

    • marie

      c’est réglé, je vais éviter les coins signalés,
      je ne veux pas que mes randos se fassent dans la crainte et l’apréhension de pareilles rencontres.
      je pense que ce sera au dépend du tourisme, je fais passer le message…
      finalement ça ne doit pas les intéresser et il y a de forts beaux coins, ailleurs.

      • emma

        Moi aussi . noté tous les coins signalés ici. si je ne me trompe la majorité sont en région PACA…. Dommage car l’an dernier en région Pyrénées Aude-Ariége ou les patous sont aussi présents,( en fait partout ou il y a de l’elevage ovin et des loups ) nous avions dépensés pas loin de 3000 euros à 2 ( produits laitiers de brebis compris!)
        il y a de forts beaux coins ailleurs effectivement.

  • sebastien

    Une belle surprise!!
    A quelques centaines de mètres de la station de greolières en revenant d’une balade avec ma femme j’ai vu débarquer en pleine foret le joli « patou » qui pour nous saluer est venu nous grogner fortement.Heuresement pour nous, nous étions plus qu’à une centaine de mètres de la voiture.Nous avons reculé jusqu’à celle ci ,le voyant s’approcher de plus en plus ma femme qui était derrière moi m’a donné son baton ,je lui ai fait des grands gestes et celui ci a reculé. Nous nous sommes ensuite empressés de prendre la voiture voyant de plus un deuxième joli « patou » arriver.
    Merci aux éleveurs mais la prochaine fois je prendrais ce qu’il faut pour me défendre au cas ou!!

  • philippe

    Après quelques années de randos dans le queyras, et après une agression l’an dernier, voilà que je vois maintenant des patous partout et ce n’est pas une hallucination ! Ils sont omniprésents !
    J’ai pris l’habitude de contourner TRES largement leur secteur, dans la mesure où le terrain le permet… et que je m’aperçois de leur présence à temps…
    Cela m’oblige parfois à de longs détours et me met parfois en danger (barres rocheuses, pentes escarpées)…

    Un peu ras le bol !

    Quelqu’un a t-il testé le sifflet à ultrasons ?

  • Bruno

    Bonjour,

    j’ai retrouvé l’article du figaro qui traite du loup (voir mon message du 08/10):

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/08/09/01008-20120809ARTFIG00545-de-plus-en-plus-de-loups-en-france.php

    Car le Patou a été soit disant mis en place pour se protéger du loup.

    Bruno

  • Philippe

    Vercors Sud – interdiction des chiens de compagnie sur les randos. !!!! Notamment Lente, Fond d’Urle, St Genix, Rousset etc etc (sans parler de la réserve naturelle ou s’était déjà interdit)

  • Mounette

    Et bien !…quand on lit tout ça on a plus trop envie de se balader en montagne !…patous dangereux ?…ou bergers pervers et irresponsables ?…nous avons un gros poilu (berger blanc suisse), et pensions nous balader avec lui… mais comme il démarre au quart de tour au moindre signe d’agressivité d’un autre chien, ça va être chaud !!…nous allons dans les Pyrénées, et en fin janvier… bergers, moutons et patous resteront peut être au chaud !?…et peut être qu’il n’y en a pas à cet endroit là !?…
    quelqu’un connaissant cette région peut-il me rassurer !?…merci d’avance

  • Jean73

    salut Mounette,
    Chez nous, en savoie, à cette époque de l’année, il y a longtemps que bergers, moutons et patous sont redescendus dans la vallée ou chez eux dans le Midi. Ici, avec la couche de neige qui va da 50 cm à 1,60m (plus tard, il y en aura plus)…plus de moutons, plus de patous. Je ne dis pas « plus de bergers » car on ne les voit plu avec leur troupeau! où sont t’ils ??? lovés dans leur gite où dans les refuges (j’en ai vu) bien sûr. Donc, fin janvier, tu pourras aller te promener avec ton compagnon dans tes montagnes…Pyrénées et Alpes sont pareilles pour moi. En Janvier, pas de patous à l’horizon. Ils nous « foutent la zone » de juin à Octobre….Bonnes balades sans problèmes ….

  • scialla

    Bien évidemment à partir de la toussaint (environ) alors que les alpages se couvrent de neige, plus de moutons, donc plus de patous !
    Question Alpes/Pyrénées… je dirais que si dans les alpes, il arrive d’apercevoir parfois un berger… dans les pyrénées il n’est pas rare de constater que d’immenses troupeaux (moutons, vaches et chevaux) ne sont gardés que par des patous, le « berger » n’étant là que pour appeler ses chiens en fin de journée après la sieste… et encore… (exemple à peyragudes) ;
    De toute façon, quand il y a un berger, celui-ci ne controle rien du tout (ou plutôt ne veut rien controler…) des agissements de ses chiens…
    Les patous, je pensais qu’en faisant comme il est dit sur les panneaux (lacher les batons, se laisser flairer le cul, etc etc) était la bonne attitude à avoir… mais à l’expérience (mordue une fois) , je me suis aperçue qu’ils étaient bien vislards !
    En aucun cas maintenant je ne me risquerai à m’approcher d’un troupeau ! La rando en montagne l’été/automne, même sur sentiers balisés est bel et bien risquée…

    • STEPHANE

      faut pas mettre tout le monde dans le meme sac ;et je vois que vous avez compris comment eviter les chiens ne pas approcher le troupeau;et je pense que le berger qui garde en couchade libre peut faire une sieste car par exemple en aout je pars 3h30 de la cabane pour y revenir avec les brebis (chome)ver 12H00;tout en sachant qu’elle reparte vers18h00 et que je reviens a al cabane vers 23het les soirs de pleine lune a 00H00:;alors comme vous le voyez ca chome pas on va dir que nous avons pas tout a fait les memes horaire moi je me leve avant le soleil vous aprés!moderez les propos,encore une fois monter cinq mois en montagne et ensuite on revois vos dir!je ne plain pas c’est juste explicatif;je ne sais pas ou vous avez vues ces paneaux ou il fallait se faire flairer le cul en generel c’est des pabcartes conseil general

  • Mounette

    Merci à jean73 et Scialla d’avoir pris la peine de me répondre. Me voilà rassuré pour nos ballades en janvier!

    Bonne fêtes de fin d’année à tous !

  • Thierry

    Moi qui pensais faire une longue rando en autonomie dans les Alpes en juillet avec mon épouse et ma fille, je pense que je vais oublier après ce que je viens de lire… Est-ce ainsi dans toutes les Alpes françaises? Et dans les Alpes bavaroises et au Tyrol?

  • Cet article est effectivement très intéressant mais il faut savoir que d’un massif à un autre, les patous n’auront pas le même comportement…

    Par exemple, moi qui suis sur les Pyrénées, je n’ai jamais rencontré de problème avec les patous sur le versant espagnol car la plupart du temps, le berger est présent.
    Une fois, alors que j’étais accompagnée de mes 2 chiens (toujours tenus en laisse en cas d’estives), de mon amie et de ses parents, nous n’avons pas eu le temps d’éviter un troupeau qui descendait.
    Quand j’ai vu le patous, j’ai dit à tout le monde de s’asseoir (y compris les chiens) et de ne pas bouger.
    Le patou est venu nous voir, s’est planté à 20 cm de nous et a longuement reniflé.
    Au bout d’une vingtaine de minutes, il est reparti, car en s’assayant nous nous étions mis en position de soumission !

    Versant français, et notamment dans les villages des vallées, il m’est arrivé d’avoir des patous qui courent après la voiture, d’autres qui m’empêchent de passer.
    Là c’est plus pénible car les maîtres sont absents du périmètre. Dans tous les cas, il ne faut jamais faire de gestes brusques, ni crier. Si vous ne vous en sentez pas la force, trouvez-vous un rocher ou un coin qui vous permettra de vous asseoir et de regarder le paysage en faisant comme si le patou n’était pas là.
    Ça vous permettra de garder votre calme et de ne pas défier le patou en ayant la mauvaise attitude (ne jamais les regarder droit dans les yeux par exemple)

    Sur le Queyras, Mercantour, Alpes de Hautes-Provence, les patous sont là pour défendre les troupeaux contre les attaques de loups. Si vous êtes simple randonneur, les conseils de François sont normalement suffisants mais si vous êtes accompagné d’un chien, un conseil, faites tout pour éviter la rencontre !!!
    Les patous ne feront en effet aucune différence, entre votre toutou et un canus lupus… et votre chien sera probablement attaqué, donc…… demi-tour !

    Enfin, ne perdez pas de vue que certains bergers n’ont aucune envie de nous faciliter les choses.
    J’en connais un en vallée d’aspe, qui a même dressé ses chiens pour attaquer les randonneurs (si, je vous assure) !
    Certains estiment en effet que la montagne leur appartient parce qu’ils payent un droit de pacquage pour nettoyer la montagne.
    Ce n’est pas la majorité d’entre eux, mais mieux vaut garder à l’esprit que certains ne verront pas votre venue d’un bon oeil. Dans ce cas, mieux vaut vous rapprocher de l’office du tourisme le plus proche et demander si pour tel ou tel itinéraire vous risquez de rencontrer des patous « à problèmes ».

    Les associations de randonnées prennent ce sujet particulièrement au sérieux, n’hésitez pas à leur demander conseil avant votre départ qui plus est, si vous vous baladez avec votre toutou.
    Personnellement, mes chiens ne font plus aucune sortie avec moi dans les Alpes de Hautes-Provence à cause de ça. Je ne les emmène avec moi, que si je suis sûre et certaine qu’il n’y aura pas de troupeaux !

    La bombe au poivre peut dépanner, mais n’oubliez pas qu’un chien ça reste vif, et que souvent ils ont un gabarit qui leur permet de vous mettre à terre avant que vous n’ayez le temps de faire ouf.
    Le mieux reste donc de faire demi tour ou de bien préparer sa randonnée pour éviter ce type de désagréments.

    • elodie

      y faut venir dans les hautes-pyrénées il n’y a pas beaucoup de patous en montagnes et ceux que j’ai croisé ne m’ont pas attaqué, et normalement il y a des panneaux qui les indiquent et en plus les montagnes y sont très jolies!

      • marie

        je crois que c’est ce que je vais faire car trop de mauvaise pub sur les patous et sur certains coins…. je ne veux pas rater mes vacances pour des fortes têtes et des chiens à l’abandon.

  • Jean73

    Le post de unmonde-montagne est très intéressant car il montre que d’un massif à l’autre, les réactions des patous sont différentes. C’est vrai! personnellement, je suis en Savoie et il est évident que suivant où l’on randonne,il faut bien se renseigner. Certains « bergers » se croient les maîtres des lieux car ils ont payé leur pacquage…poutant, ils sont chez nous pour 3 ou 4 mois maxi puis retournent chez eux (dans le Midi). Ceux-là, sont plutôt pour » fout le camp de mon coin » que « bonjour, voulez-vous un renseignement? ». Je suis d’origine méridionale et je voudrais bien savoir leur réaction si on allait leur mettre la pagaïlle dans leurs calanques ou dans leurs pinèdes….
    Pour en revenir aux patous, on se rend compte que le randonneur doit se plier à beaucoup de choses qui, avec le bon-vouloir de chacun n’existeraient pas. Maintenant, il faut se renseigner,avant de faire une randonnée, si des patous se « baladent » dans le coin avec leurs troupeau (mais sans le berger). A titre d’info, il y en a même dans le Parc National de la Vanoise alors que de ramasser simplement une fleur ou s’aventurer avec son toutou en laisse coute très cher. Nos montagnes deviennent de plus en plus difficiles à fréquenter.Pourtant elles sont si belles !!!
    Aux bergers qui ont des subventions pour avoir des patous (je n’ai pas dit acheter) à dresser leurs chiens afin qu’ils fassent la différence entre un humain et un prédateur, entre un caniche et un loup. Mais là, je crois que c’est un peu trop leur demander….

    • Merci de relever que les choses peuvent être très différentes d’un massif à l’autre, après comme je l’ai expliqué, c’est aussi vrai d’un versant à l’autre !

      Dans les Alpes de Hautes Provence que nous affectionnons particulièrement, j’ai rencontré plusieurs fois des problèmes et ce qui m’a le plus choquée est l’anecdote suivante :

      J’étais avec mes 2 American Staff, sur un sentier autorisé au chiens tenus en laisse.
      Quand tout d’un coup je vois un « berger » courir vers moi et me dire :
      « Foutez le camp d’ici, si mes chiens voient les vôtres ils vont les bouffer »
      Je lui explique rapidement que les miens sont tenus en laisse, plutôt obéissants et pas du tout agressifs et qu’ils sont habitués à ne pas bouger s’il y a un troupeau (le sien était loin)
      Mais là, le gars m’explique que « ses chiens » n’écouteront pas s’ils se mettent à attaquer…
      Et pour cause ! En fait, lui ne faisait que garder un troupeau pour un autre berger qui travaille dans la vallée et les chiens ne sont donc pas les siens (d’où le fait qu’ils n’ait aucune autorité sur eux)

      Je trouve cette anecdote assez édifiante, car mes chiens qui sont pourtant des chiens de seconde catégorie et donc soumis à la législation des chiens dits « dangereux » (laisse et muselière obligatoires en tous lieux publics) m’écoutent en toutes circonstances.

      Mais bon, vous avez aussi bien que moi que les bergers ne perdront pas leur temps en allant dans un centre d’éducation canine. Dommage on y apprend énormément de choses, y compris, nous autres deux pattes !

      Pour les bergers, les patous sont des chiens de travail, ils ne les voient pas comme nous, nous pouvons voir nos animaux (l’usage n’est pas le même non plus)
      Me concernant, il parait que j’ai des chiens de combats mais en réalité, j’ai surtout deux feignasses qui adorent se coucher dans le canapé, manger des biscuits et qui n’ont pas une once d’agressivité !

      Ceci dit, je suis d’accord avec vous, il serait temps que la législation soit un peu plus sévère avec les éleveurs, bergers etc. car ils se laissent de plus en plus déborder et les accidents sont de plus en plus en plus fréquents avec les randonneurs.
      Moi même, il m’est arrivé de me percher sur un caillou et d’attendre très très longtemps avant de pouvoir en descendre alors que le patou était à un bon kilomètre du troupeau qu’il devait garder.

      Concernant les Parcs nationaux, chez nous (en vallée d’Ossau), nous seulement les troupeaux y sont en pacquages mais j’y ai aussi vu des chasseurs avec leurs chiens (par temps de neige qui plus est). Il y a donc bien longtemps que je ne cherche plus à comprendre la logique des parcs nationaux de France…
      A noter que côté espagnol, les chiens sont autorisés dès lors qu’ils sont tenus en laisse 😉

  • eric

    Salut, j’ai lu l’article sur les patous et le coton qui tue! J’ai appris quelque chose d’important sur le coton,à l’avenir je ne partirai plus avec du coton et ce soir je me couche moins con!!!

  • elodie

    les grasses subventions que touchent les agriculteurs leur servent à toucher un smic par mois sinon ils seraient à la rue, alors avant de dire des aneries vous ferez mieux de vous renseigner. Et le smic c’est quand il n’y a pas de soucis.

    Les agriculteurs sont amenés à mettre des patous à cause du loup, de l’ours, des chiens errants mais aussi des voleurs, parce que quand ils touchent presque rien dans le mois, qu’ils font 10h par jour et qu’en plus on leur bousillent leur boulot on peut comprendre leur colère. Et quand vous ne trouvez pas le berger en montagne c’est parce qu’il a du foin a faire dans la plaine, de la réparation de matériel, la vente de ses produits, bref l continue de travailler et n’a pas forcément les moyens de payer un gardien de troupeau.

    De plus je tient à rajouter que sans les vaches, les chevaux, les brebis et les chèvres vous n’auriez pas d’aussi beaux paysages, les montagnes seraient complètement bouchées. Et je préfère voir des troupeaux dans les montagnes plutôt que des stations de skis.

    Enfin, les agriculteurs ne sont pas tous rustres et agressifs ou alors vous n’en avez pas souvent rencontrés.Ils ont une vie sociale comme tout le monde et peuvent se montrer très ouverts. C’est sur qu’ils vont pas aller discuter avec les promeneurs qui disent pas bonjour et qui regardent de haut.

    • marie

      Quand je suis seule sur une rando d’une journée, voir de plusieurs jours, j’ai toujours un large sourire quand je rencontre du monde, bien contente d’échanger !

      J’adore la nature et partir seule ne me fais pas peur, mais vu les témoignages plus haut, je pense que je dois en tenir compte.
      Je ne veux pas être sans cesse à me méfier du moindre son de cloche et me pourrir la journée pour des histoires de chiens non encadrés. Pas d’avantage envie de faire des détours risqués pour éviter l’attaque de ces chiens agressifs sans raison.

      Il y a des tas de coins charmants en France et ailleurs on a l’embarras du choix, alors si certaines régions ne veulent pas du tourisme qu’elles l’affichent carrément !

      Avec mon 1m60 et mes 50 kg je ne ferai pas le poids et seule… avec une morsure… je fais comment ?

  • miaouss

    Ces chiens sont dangereux, il faut les retirer, les interdire, Bordel ces éleveurs n’ont qu’à faire des enclos ou s’éloigner des chemins. Ca me fait flipper maintenant comment randonner en toute tranquillité sachant que je risque de me faire mordre moi ou ma chienne?! C’est pas possible je rêve je suis pas en France, je suis stupéfait par le nombre de cas recensés sur le web, comment ça peut faire si peu de bruit!? Mais bordel que fait l’état, on nous fait chier quand un pitt mord quelqu’un et là rien? En plus visiblement la plupart des éleveurs s’en tapent le coquillard, des claques qui se perdent ma parole.

    • FIF

      D’abord faut interdire les touristes avec des chiens dans le alpages. Toi, tu viens faire ta petite balade et d’autres travaillent. Ta chienne promène la en ville et sa ira mieux. Et si je rentre chez toi, ta chienne va peut être me mordre, mais là c’est normal je suppose. Soit moins agressive et sa ira mieux.

      • Ben

        Tu n’es pas chez toi FIF. Où bien montre nous ton titre de propriété sur la montagne. Et le fait que tu y travailles grâce aux subventions des contribuables, ne justifie rien.

  • Jean

    Bonjour,

    quelqu’un pourrait-il me donner un aperçu des localisations principales de patous dans l’Oisans.
    Est-il présent sur les sentiers de rando classiques, comme l’Alpe de Villar d’Arène, le plateau d’Emparis depuis le Chazelet vers le lac Lérié, etc etc…
    Un grand merci à tous et…vivement un peu de soleil 😉

  • véronique

    Je suis très concernée par les patous et les troupeaux lors de mes randos car je me promène toujours avec mon beauceron (Jura).
    Alors j’ai adopté une principe très simple: ma liberté s’arrête là où commence celle des autres (par « autres » j’entends celle des vaches et des moutons et, subsidiairement, celle des éleveurs).
    Ce qui veut dire que j’aime trop mon chien pour l’exposer par ma bêtise à une bagarre entre chiens et je ne tolérerai pas qu’il effraye un troupeau. Donc, de juin à octobre, je ne monte plus aux alpages. Je me promène en forêt, à flanc de coteau, là où il est impossible de mettre des animaux en pâture. J’y trouve mon compte car il y fait frais et la marche y étant plus physique, je ne rencontre pas un chat alors que les chemins de crêtes sont bondés et trop chauds.
    Je trouve que la tranquillité d’une rando détendue vaut bien cette petite concession.

    • philippe

      Véronique, tu as sans doute le loisir de pouvoir prendre des congés comme tu veux ?
      Pour ma part, la forêt ne m’intéresse pas beaucoup et c’est plus la montagne qui me plait ;
      J’essaie de prendre mes congés hors période estivale, fin septembre, pour vivre la magnificence de l’automne dans le QUEYRAS et malheureusement les troupeaux et leurs maudits patous sont omniprésents et ce jusqu’à la foire de la saint Luc à GUILLESTRE, soit aux environs du 15 octobre…

      • elodie

        Philippe, peut-être que vous préférez que tous les élevages soient en hors-sol plutôt qu’en extensif, c’est bien pour le bien être animal ça!
        Avec tout ce qu’on prend dans ce métier, les agriculteurs ceci les agriculteurs cela, ça va hein! On a fait pleins d’efforts niveau bien être animal, environnement etc, et on en prend toujours pleins la gueule alors merde quoi.
        Par contre les usines, les centrales, les mines, les carrières, ça ça vous dérange pas!
        Vous avez qu’à vous promenez ailleurs parce que les troupeaux maintiennent les paysages des montagnes, ils ne seraient pas là vous auriez pas ces belles montagnes.
        Les sentiers sont fait par les troupeaux, certes arrangés par les gardes forestiers mais quand même. Et les troupeaux cohabitent avec les autres animaux alors que les randonneurs, pour certains, laissent leur déchets, parlent fort, et gênent la faune.
        Donc si les troupeaux vous gênent allez vous promener ailleurs.

        • philippe

          Je ne sais pas ce que j’ai pu dire pour susciter tant de haine et de venin ???
          Je suis bien conscient que c’est bien l’homme qui façonne les paysages et je m’en émerveille toujours !
          Il ne faut pas oublier non plus que c’est l’homme aussi qui a créé la race canine a son image ;
          Le chien est tellement con et dégénéré qu’il attaque l’homme (et parfois même ses maîtres !) et même ses congénères… A méditer…
          Le loup, lui est bien plus débonnaire et hautement plus intelligent !

          • elodie

            Je me suis un peu emporté je le reconnais mais quand je vois tous ces commentaires ça me met hors de moi, pourtant je ne mets pas de patous en montagne, j’en ai juste un qui garde les brebis à la bergerie, car nous avons des agneaux qui disparaissent tous les ans et c’est quand même notre gagne pain.
            Mais il faut aussi savoir que dans les alpes le patou leur a été en partie imposé.
            Et je précise, (ça ne vous vise pas Philippe) que même si je ne garde pas mes brebis à la montagne, je continue de bosser, j’ai d’autres animaux en bas, le foin à faire, etc… et je vais voir les brebis 2 fois par semaine.

        • Ben

          On parle trop fort en Montagne maintenant ? Elodie vous m’avez fait rire.

        • MP

          Les montagnes existaient des millions d’années avant que des éleveurs ne décident d’y amener paître des ovins.
          Ce qu’il ne faut pas lire comme c….bêtises.

  • marie-christine

    La plupart du temps, les chiens sont le reflet des maîtres…
    Si les Alpes ne sont pas accueillantes pour les randonneurs, il suffit de les boycotter.
    Quand ils ne verront plus personne ils changeront de politique !!!
    Il y a d’autres belles montagnes où se promener n’est pas un problème.
    Suisse, Corse, Pyrénées, etc…

    • philippe

      Pour info, le patou ne sévit que dans les Alpes…
      Je me suis rendu dans les Pyrénées l’été dernier (Peyragudes) et alors que j’étais grimpé sur les hauteurs, je fus bien surpris de voir tout à coup débouler 400m plus bas un troupeau immense « conduit » par 4 patous et … 0 berger…
      J’ai tenté de descendre mais je voyais bien que les maudits patous venaient à ma rencontre… Compte tenu de ma mauvaise rencontre l’année précédente dans le Queyras (attaqué et mordu), je me suis résolu à rebrousser chemin et à faire un énorme détour pour regagner le bas…
      Reste plus que l’exil en Suisse ?

      • Alexis

        Dans les Chablais Suisse (Valais) je suis tombé en septembre dernier (j’étais en rando en groupe avec le Club Alpin Français) sur un troupeau accompagné d’un patou, le berger était là aussi, mais il nous a clairement dit de ne pas passer dans le troupeau, sinon il lachait le chien…

  • Jean73

    Elodie est très en colère parce que l’on laisse entendre que le patou est un chien dangereux pour les randonneurs!! personnellement, je ne vois pas le rapport entre patous et usines, carrières, mines et autres. Par contre, je comprend Philippe.
    En ce moment, nous avons encore le privilège de pouvoir randonner sans crainte grâce à la neige encore présente sur NOS massifs. Crampons ou raquettes aux pieds mais pas la « trouille » au ventre!!
    Quant à ceux qui disent d’aller randonner là où il n’y a pas de patous et leur troupeau, je pourrais leur dire que cela devient de plus en plus difficile car on en trouve partout (j’ai même précisé dans un commentaire que l’on en trouvait dans le Parc National de la Vanoise) sinon, j’ai une adresse: au bord de mer (méditerranée ou océan). Il est évident que l’on est loin du charme de nos montagnes décrites dans les revues touristiques mais on a peu de chances de tomber sur un troupeau et ses « gardiens » au beau milieu des dunes!!!
    C’est un peu sarcastique mais tellement vrai……….

    • elodie

      Alors non il n’y a pas des patous partout, dans mon département il y a énormément de montagnes sans patous voir les trois quart même.
      Après je comprends que certains éleveurs dressent mal leur chien ou les dresse pour attaquer mais c’est pas tous les éleveurs. Il ne faut pas tous nous mettre dans le même sac.
      Sinon je vais à une très belle montagne où il n’y a que mon troupeau de brebis et un troupeau de vache et nous ne voyons ni patous, ni trop de randonneurs donc cadre idyllique.

      • Jean73

        Elodie, je sais maintenant comment te situer. C’est vrai que certains commentaires me font monter la tension à moi aussi. Tu es donc une vraie bergère; De celles (ou de ceux) que j’aime rencontrer lors de mes randonnées. Mais quelle est ta belle montagne?? Je me ferai un énorme plaisir de la connaitre et surtout, d’y amener mon épouse car elle a une super peur des patous. Pour ma part, je n’ai encore jamais été inquiété par ces animaux. Il faut dire que j’évite au maximum de me balader là où il y en a mais on ne sait jamais….une rencontre est fort possible.
        Peut-être à un de ces jours. Ne dit-on pas « il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas »!!

        • elodie

          Je suis au Montagut c’est dans les Hautes-Pyrénées, au dessus de Betpouey et Viella, mais pour le moment il y en encore pas mal de neige donc les troupeaux restent en bas en attendant, vivement qu’elle fonde.
          Peut-être que nous nous verrons, en tout cas on adore discuter avec les randonneurs, c’est toujours sympa

          • Jean73

            C’est noté Elodie…cela fait un peu loin de ma Savoie….mais on ne sait jamais. Je cherche toujours des montagnes cool et tu viens de m’en présenter une.

  • Jean

    Snif…Personne pour me répondre ?
    Je réessaie :
    Bonjour,
    quelqu’un pourrait-il me donner un aperçu des localisations principales de patous dans l’Oisans.
    Est-il présent sur les sentiers de rando classiques, comme l’Alpe de Villar d’Arène, le plateau d’Emparis depuis le Chazelet vers le lac Lérié, etc etc…
    Un grand merci à tous et…vivement un peu de soleil

  • Alexis

    Je viens de m’installer sur Grenoble (pour la rando entre-autre). Ces problème avec les patous,cela refroidi, sutout sur la Belledonne d’après ce que j’ai vu. Il n’est pas possible de mettre en pâturage les bêtes à l’écart des sentiers fréquentés. Ou alors créer un site internet qui localisent géographique les troupeaux accompagnés de patous ? Après les accidents de 2012 en Belledonne est-ce que des mesures sont prévus pour la saison 2013 ?

    • Jérôme

      Bonjour,

      il est parfois possible de faire chômer les bêtes à l’écart des sentiers et c’est ce que nous conseillons. Mais ça n’est pas toujours possible surtout dans des vallons escarpés comme ceux de Belledonne.
      Je travaille actuellement sur ce type de carte, j’espère qu’elle sera prête pour le milieu d’été.
      Oui des mesures ont été prise pour 2013. Les problèmes ont concerné un seul alpage. Les chiens qui ont causés ces problèmes ne remonteront plus.

      Cordialement,

      • Alexis

        Vous pourrez communiquer l’adresse url du site quand la cartographie sera en ligne ? Elle aura quelle couverture géographique (l’Isère ?) ? Au fait vous travaillez sur quel type d’outil pour réaliser cette cartographie ? SIG, DAO ?

        • Jérôme

          effectivement je la diffuserai sur ce site dès qu’elle sera faite. Mais nous en sommes au tout début du processus. Nous pourrions rencontrer des oppositions des élus des communes où ils y a des chiens et qui auraient peur qu’une telle carte impacte la fréquentation touristique sur leur communes. Donc rien n’est encore fait et il va certainement falloir être patient, ça n’est pas si simple que ça n’y paraît. L’objectif est de couvrir toute l’Isère. Ce n’est pas moi personnellement qui vais réaliser la carte mais ça devrait être du SIG.

          • Alexis

            Je suis moi même sigiste dans une collectivité territoriale, c’est pour cela que je posais la question. Donc on peut constater que les élus aussi cela les contrarie l’utilisation des patous, il semble alors évident de mieux cadrer leur utilisation. Il y a une chose qui m’intrigue, pourquoi les patous ne restent t-ils pas à la bergerie (sauf la nuit bien entendu) quand les troupeaux sont à proximité des sentiers fréquentés, chacun sait que le loup est très craintif et ne s’approche pas de l’homme.
            Moi même je n’ai encore jamais eut de problèmes avec les patous (normale, je viens d’Alsace et dans les Vosges il n’y a que des vaches), mais je trouve que sur ce forum il y a quand-même beaucoup de plaintes. Je ferai mon retour d’expérience à l’automne après avoir fréquentés les alpages de l’Isère.

  • jean35

    Bonsoir,

    Je pensais aller randonner en Vanoise mais ces histoires de patous m’effraient. Je n’ai encore jamais été mordu mais à plusieurs reprises j’ai du faire 1/2 tour … (impossible de contourner le troupeau …) … journée gachée (rien de grave bien sûr) et maintenant je m’interroge …
    Y-a-t-il des endroits où l’on peut randonner sans être menacé par ces chiens ? je pensais aller du côté de l’Iseran .. Bonneval sur Arc …
    merci pour vos conseils

    • Alexis

      Généralement en Vanoise (enfin en tout cas à Pralognan), c’est plutôt des vaches qu’il y a dans les Alpages qui eux ne sont pas gardés par des patous.

      • jean35

        Merci Alexis. Si je peux randonner (à la journée) sans avoir peur des patous, cela me va bien. Pour les autres lieux, j’attendrais mi-octobre. J’imagine qu’entre le 15/10 et le 1/11, les troupeaux et donc les patous ne sont plus dans les alpages ?

    • Jean73

      Nous randonnons régulièrement en Vanoise, car mon épouse a une peur bleue des patous. Pas de problème en Haute-Maurienne ou Haute-Tarantaise (Bonneval sur Arc ou Val d’Isère). Ces secteurs sont protégés et comme le dit Alexis, on rencontre plutôt des vaches que des moutons !!
      Personnellement, nous n’avons pas vu de troupeaux de moutons sur Pralognan (là, il y a de superbes ballades), Champagny en Vanoise, Méribel, Les Ménuires, tout le secteur de Tignes/val d’Isère et Sainte Foy (en fait, une grande partie de la Tarentaise). De l’autre coté, Bonneval et l’Ecot…secteurs de Valmeinier et Val Fréjus (sauf la Belle Plinier) aucun Problème.
      Sinon, comme tu le dit, lorsque le froid arrive et que les bergers redescendent leurs bestioles et cela jusqu’aux chutes de neiges, tu peux aller n’importe où. L’année dernière, nous avons randonné jusqu’à mi-novembre…..
      Je pense qu’avec ces info, tu va pouvoir commencer…….cordialement.

      • jean35

        Merci jean73 pour toutes ces précieuses informations !

        • Paul

          Bonjour Jean 35 et jean 73,

          Il y a bien des moutons vers Bonneval-dur-Arc, je connais bien la famille qui est à l’alpage du vallon de la Lenta (en montant au col de l’iseran,au dessus de Bonneval) . Nous avons des moutons et eux aussi, mais ils ne m’ont jamais dit qu’ils utilisaient de Patous. Les chiens qu’ils ont sont des chiens de troupeau type Border. A priori aucun problème dans ces coins là, donc.

          • Catherine

            Bonjour,
            Pour ce qui concerne le secteur Bonneval sur Arc/l’Ecot, c’est là que j’ai connu voici deux semaines avec une amie ma première mauvaise rencontre avec le Patou. « Les », devrais-je dire car ils étaient deux. Nous marchions sur le chemin de la Duis qui mène ensuite soit aux sources de l’Arc, soit au refuge du Carro. Itinéraire très fréquenté l’été. A l’aller, nous avons été averties de la présence de Patous par leurs aboiements. Ils étaient bien 400m plus haut dans la montagne avec le troupeau. Mais au retour, toujours par le même chemin, les chiens ont dévalé la pente et, montrant les crocs, se sont littéralement jetés sur nous qui marchions calmement. Nous nous sommes efforcées de rester le plus calme possible (plus facile à dire qu’à faire !) mais les chiens sont arrivés par l’arrière et je fus mordue à deux reprises en haut du mollet. Plus loin nous avons rencontré une dame de Bramans, qui, en VTT, fut aussi très choquée par l’attaque des Patous qui l’ont « escortée » sur 100m après qu’elle eut réussi à faire demi-tour. Puis ce furent trois randonneurs qui nous suivaient et nous ont rejointes qui en ont aussi fait les frais. C’est un épisode marquant et traumatisant et il est évident que, pour avoir attaqué tous ces randonneurs qui passaient ce jour-là – et alors que le troupeau était haut dans la montagne, ces chiens sont agressifs et dangereux. Aussi loin du troupeau nous ne représentions nullement un danger pour celui-ci ! Le chemin à cet endroit est large et emprunté en 4X4 par les alpagistes…. C’est donc l’incompréhension suivie d’une certaine colère, tout de même. Comment, dorénavant, randonner en montagne en toute quiétude ? Un jour où l’autre des mesures devront être prises car « pas mal » d’incidents de ce genre ont eu lieu au cours de l’été en Haute-Maurienne. Si les bergers ont légitimement à coeur de protéger leurs troupeaux contre une éventuelle attaque du loup, les randonneurs doivent, légitimement eux aussi, pouvoir prétendre à des sorties nature en toute tranquillité.
            Méfiance, donc, sur ce secteur…..
            Cordialement.

  • Glops

    Bonjour,

    je rentre de 18 jours dans le Jura en (relative) autonomie (Genève -> Saint-Hippolyte, près de Monbéliard, + ou – le GR5©) et pas de Patous vu qu’il n’y a pratiquement que des vaches.
    Par contre, méfiez-vous des tiques qui sont voraces cette année ! Spécialement dans la vallée du Doubs à partir de Villers-le-Lac. Dans les alpages (> 800 m.), pas de soucis pour le moment mais se méfier des herbes hautes si la température grimpe.
    Pourquoi se promener dans des coins jolis, certes, mais pas cool pour nous et nos copains chiens de ville ? La France est belle partout !

    • Alexis

      En Isère aussi les tiques sont furieuses en ce moment. Au mois de juin j’en ai attrapé deux fois (en Chartreuse et dans l’Oisans) et dimanche dernier ma fille en a ramenée une aussi qu’elle a attrapé au Col de la Charmette à plus de 1200 m d’altitude ! Elle montent de plus en plus haut. Entre les patous et les tiques on vit une époque de plus en plus contraignante pour les randonneurs !

  • Mounette

    A choisir je préfère quand même la »morsure » d’une tique que celle d’un patou !!…

    • Alexis

      Attention à la maladie de Lyme avec les tiques qui commence à toucher beaucoup de monde en France, principalement en Alsace, mais la Franche Comté et les Alpes commencent à être sérieusement toucher. De plus la Méningite Encéphalite à Tique (MET) qui vient d’Allemagne et de Suisse commence à faire son apparition en France (Vosges, Alsace et Jura) et cette infection est encore plus grave que la maladie de Lyme, elle n’est pas curable mais un vaccin préventif existe.

  • Marie-Claire

    Bonjour,

    Hier lundi 07 Juil 13. 2 amies et un petit chien. Au programme rando départ Parking du bois de Gourdon vers le Haut montet( radar) en passant par l’école de parapente.
    À l’aller au niveau de l’embarnier on entend les cloches ==> on fait donc un détour d’un autre monde pour contourner. Rallonge de 1km en montée, infestée de mouches= piqûres de taons.
    Au retour après 4 h de marche tout en montée, on entend le troupeau et on le voit plus bas. Je fais l’éclaireuse car ma copine est terrorisée pour son petit chien. Je tente quand même de passer en premier.
    Au détour du chemin de rando 2 patous face à moi qui me crient dessus. Impossible d’avancer. Je préviens ma copine plus haut qui est apeurée.
    Seule solution: retour en arrière (on remonte) vers l’école de parapente. Pour rejoindre la voiture, la seule possibilité est prendre la route goudronnée pendant des kilomètres. RAL LE BOL on appelle pour que l’on vienne nous chercher en voiture.
    Petit exemple d’une Rando ratée (même pas en haute montagne) départ 666m arrivée 1300m.
    L’automne et l’hiver aux mêmes endroits et plus haut sur le plateau du Cavillore, se sont les chasseurs qui nous barrent la route.
    On ne peut simplement plus se balader.

    • Marie-Claire

      Au fait on est dans le 06 à côté de Gourdon au dessus de Grasse et ce n’est pas la première fois que l’on rencontre ce troupeau et ses patous.
      Quand j’ai appelé le berger pour qu’il retienne ses chiens juste le temps que nous fassions nos 100 m sur le chemin de rando…évidement aucun retour. Le silence de la montagne.

      • jean35

        Le berger était donc présent ? (vous l’avez vu ?). Si tel est le cas et qu’il n’a pas bougé pour vous permettre de passer en sécurité, je trouve cela scandaleux … pas moyen de faire remonter l’information ?

  • fabrice

    le patou est un chien qui a vecu depuis sa naissance dans un troupeau de moutons .heureusement que l’idée n’est pas venue de faire naitre des moutons dans des chenils…….

  • nath

    ça fait peur tout ça….ça me désespère, même
    J’habite la Savoie, suis une femme de 47 ans qui se balade/ petite-randonne (^^) souvent seule, j’ai très peur des chiens.
    Pas encore eu de « mauvaise rencontre », pas envie de commencer maintenant.
    Où aller ???? Sachant que j’ai maintenant un chien (bonne thérapie pour moins les craindre, mais de là à faire face à un Patou…. magnifique chien par ailleurs), que j’aime les endroits peu fréquentés, silencieux (ah oui, surtout), au-dessus de 2000 m en été…………… Je ne suis pas une consommatrice de montagne, j’aime m’y intégrer.
    Toutes les idées sont les bienvenues, merci
    Je ne vais pas maintenant alimenter le débat sur le sujet; jusqu’à présent je pensais le Patou comme une nécessité et sans grand danger (à par une grosse trouille !); je ne sais plus trop quoi en penser.

    • philippe

      Je ne veux pas être trop pessimiste mais la compagnie d’un chien ne ferait qu’accentuer le côté agressif de ces maudits patous… D’ailleurs les informations à ce sujet mettent bien en garde de le tenir fermement en laisse.
      Je pense Nath que le mieux est de se renseigner où il y a troupeau/patou et d’anticiper à leur vue pour contourner très largement…
      Le hic c’est parfois des surprises après un col par exemple…

    • Ludo

      Lorsque l’on sait qu’il y a des chances de croiser des troupeaux gardés pas des patous, il est clairement déconseillé d’amener son chien avec soi, il risque de vous mettre en danger et de se faire lui même attaquer par les patous du troupeaux.
      Mais ce chien est très utile, le problème est qu’il a du mal à graduer sa défense, après tout ce n’est qu’une bête… .
      La présence plus constante des bergers en période estivale pourraient permettre de gérer un peu mieux les croisements randonneurs/patous.

  • fabrice

    En rando le week end passé sur les plateaux du vercors,j’ai croisé de bon matin un troupeau assez « consequent » .Pour le mener, 8 patous ( je dois dire tres aguerris) et d’autres chiens. Cela vous donne la taille du troupeau…j’ai gardés mes mollets et ai pu apprécié le thé offert par le berger.L’equation est assez simple me semble t il ,le patou surveille le troupeau , le berger surveille le patou .il en va de nos mollets bien utiles en rando . petite methode, peut être …..(le chien aboi la caravane passe) .

    • philippe

      Quand le berger surveille les patous c’est la situation idéale !… mais dans la majorité des cas, j’ai vu un tas de patous mais rarement de bergers !

  • jean35

    de retour de vacances en haute tarentaise, j’ai été agréablement surpris … pas de rencontres avec des patous au cours de mes randonnées.

  • will83

    Rencontre avec des patous qui aurait pu tourner au drame ! En vacances à Beauvezer (04) dans le Val d’Allos, je décide de grimper au Couguyon par le sentier GRP du pays du Haut Verdon. Au niveau de la barre des Chabrières, sur l’alpage menant au Cougouyon en PLEIN MILIEU DU SENTIER, j’aperçois au loin un troupeau d’une centaine de moutons, sans le berger, mais avec plusieurs patous. La seule possibilité pour continuer ma rando est de traverser le troupeau mais en bon randonneur averti, je préfère faire demi-tour, frustré.
    Le lendemain, nouvelle rando sur l’autre versant de la vallée avec ascension du Pic de Mal Ubac, toujours depuis Beauvezer par le GRP. Tout se passe bien jusqu’à la crête Mais qu’elle ne fut pas ma surprise de tomber sur un troupeau de mouton qui se trouvait sur le versant, invisible depuis l’ascension. Pour plus de précision, le troupeau se trouvait au NIVEAU du panneau directionnel du GRP de Pays alors qu’il y avait des pâturages à perte de vue, très éloignés du sentier. D’un coup mon sang se glace, des aboiements et deux patous qui surgissent vers moi en courant. Un reste à distance, le second s’approche à dix mètres. Reprenant mon courage et de toute façon sans autre possibilité que d’affronter le danger, je mets en pratique les conseils. J’écarte mes bâtons et je parle calmement au chien, je recule doucement en continuant à lui faire face. Il était très agressif et virulent mais j’arrive petit à petit à reculer (dans un pierrier dangereux au passage) sans que celui-ci ne bouge. A distance raisonnable, je me retourne et attaque doucement ma redescente, tout en tournant la tête pour éviter d’être attaqué par l’arrière. Et bien sûr PAS DE BERGER. Quel énorme STRESS avec vacances gâchées car je n’ai plus randonné de la semaine. Je randonne seul et à 2000 mètres, attaqué par des patous, sans liaison téléphonique, je me mets en danger irrémédiablement.
    Je suis allé me plaindre à l’office du tourisme de Colmars les Alpes, les troupeaux se trouvant sur le sentier GRP entretenu et balisé par le comité départemental du tourisme et le conseil général. Les employés ont reconnu que les patous étaient un vrai problème pour les randonneurs avec une baisse importante de la f’réquentation des sentiers. J’ai rempli une fiche d’incident qui sera transmise aux autorités de tutelle du ministère de l’agriculture.
    J’ai également décidé de déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui par manquement délibérée à une obligation de sécurité ou de prudence en saisissant directement le Procureur de la République local.
    Je n’ai rien contre les patous ni contre les chiens en général. Comme tout randonneur, j’aime la nature et les animaux. Je proteste contre l’utilisation faite du patou en montagne qui est un véritable scandale. En effet, la plupart des bergers eux mêmes reconnaissent l’inutilité de ce chien face au loup. Mais en cas d’attaque de leur troupeau, les bergers ne sont pas remboursés par l’état si le patou n’était pas présent. De plus, l’état leur verse des subventions énormes pour élever et entretenir des patous.
    Au delà de dissuader, voire de mordre les randonneurs (des dizaines et dizaines de cas chaque été dans le Mercantour et Alpes du sud), la patou est une véritable catastrophe écologique pour les marmottes qu’ils tuent et mangent.
    ALORS, il y en a marre que nous ne puissions pas profiter de nos montagnes, patrimoine de tous, en toute liberté et d’autant plus sur des chemins officiellement balisés.
    Un conseil : déposer plainte systématiquement et d’autant plus si par malheur vous étiez mordus.

    • Valentine

      Bonjour,
      Pourriez vous nous communiquer la copie de votre courrier de plainte ? Même sans être mordue, la plainte est elle recevable ? Vous avez tout à fait raison, cette situation est intolérable. Nous avons plusieurs fois nous aussi rebroussé chemin pour éviter d’être mordus. Une fois dans le Mercantour, un ami, qui a pourtant suivi les conseils de prudence à la lettre a tout de même été mordu. Il n’avait ni crié, il n’avait pas non plus de bâtons à la main et il faisait demi-tour. Les gendarmes ont refusé de prendre sa plainte sous prétexte qu’il n’avait pas de certificat médical. Il n’a pas donné suite. Qu’attendent les pouvoirs publics ? Un drame ? Ils ne pourront pas dire cette fois ci qu’ils ne connaissaient pas le problème.

    • jean35

      Merci pour ce témoignage … ces histoires de patous deviennent vraiment préoccupantes mais cela n’a pas l’air de préoccuper les responsables politiques. Pour ma part, je choisis le lieu et les dates de mes vacances/randonnées pour éviter ces patous … mais pour combien de temps encore. Faudra-t-il attendre un accident grave (mort d’un randonneur ?) pour que le problème soit mis sur la table ?

      • william

        Le lobby des éleveurs et tellement puissant que même la justice n’ose s’y attaquer. Malgré qu’il y a quelques semaines, en Maurienne, une femme miraculée gravement mordue a eu a la vie sauve grâce à l’intervention de l’hélicoptère, la justice reste indifférente et poursuit son œuvre en continuant de relaxer les alpagistes.
        En juin dernier, sur la commune de Montgellafrey en Maurienne,un chien Patou avait mordu un joggeur qui courait à proximité d’un troupeau de moutons gardé par le canidé. Son propriétaire, un alpagiste de 52 ans, comparaissait lundi après-midi devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour blessures involontaires.
        Dans son réquisitoire le procureur de la République n’a retenu aucune négligence de l’alpagiste qui au final a été relaxé.
        Tout va bien !

        • elodie

          En même temps, c’est l’Etat qui leur à fait mettre les patous donc c’est normal qu’il soit relaxé.

          • Olivier

            Donc il faudrait attaquer l’état pour les dangers de sa réglementation : il semblerait qu’il y ait des précédent dans d’autres domaines de la santé …..

  • Roger

    Une solution a posteriori : faire un maximum de publicité négative sur l’endroit visité (et laisser les traces sur le net, FB etc), à force d’impacter le sacro saint tourisme, ca brisera peut-etre la loi du silence …

  • jean73

    Dernières nouvelles!!
    Pour ceux qui veulent randonner sans crainte des patous voici deux endroits testés ces derniers jours:
    En Tarentaise,parking du Chenal d’où plusieurs randonnées sont à faire (lac du Clou, pointe de la Foglietta,lac noir, col et pic du Rocher Blanc l’Archeboc pour les expérimentés…et bien d’autres).
    Toujours en Tarentaise,parking de la Savonne (petite route au départ de Sainte Foy Tarentaise).Là aussi, une grande série de buts à atteindre (lac du retour, lac du Fond, Col du Tachuy, col de Monséty..)et plein de variantes.
    Nous avons rencontré des moutons dans ces 2 vallées mais hors de question pour les bergers rencontrés de mettre des patous. D’après l’un d’eux: »c’est une véritable merde »!!! ce qui veut tout dire sur le regard porté par ces VRAIS bergers sur ces chiens et qui font en moyenne 1000 mètres de dénivelé tous les jours pour suivre le troupeau avec leurs Border-cooly (excusez l’orthographe).
    Il faut dire que dans ces vallées, on préfère le tourisme aux patous (dixit certains riverains). Et personnellement,nous n’avons eu aucun problème entre Beaufortain et Tarentaise.
    Cordialement à tous.

  • Fred

    En 2008, un sénateur attirait l’attention du ministre de tutelle sur les dangers du patou, sans aucune réaction des pouvoirs publics. Depuis 2008, le nombre de patou (subventionné par l’état) s’est considérablement accru, le nombre de personnes attaquées ou mordues par ces chiens est en considérable augmentation, et de plus en plus de moutons sont tués par le loup chaque année. Cherchez l’erreur !

    Question écrite n° 05471 de M. Thierry Repentin (Savoie – SOC)
    publiée dans le JO Sénat du 04/09/2008 – page 1751
    M. Thierry Repentin attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de la pêche au sujet des moyens de protection mis à disposition des éleveurs d’ovins, et en particulier au sujet des chiens « patous », gardiens des troupeaux. Cet été, comme l’été dernier, des touristes mais aussi des habitants des vallées de Savoie ont été victimes d’attaques et de morsures de la part de ces chiens. Bien conscient de l’obligation qui est faite aux éleveurs de posséder de tels chiens afin de protéger leurs troupeaux des prédateurs, nous ne pouvons ignorer les conséquences de ces attaques sur la fréquentation touristique de notre territoire et sur la responsabilité engagée des élus locaux. Des conseils municipaux ont d’ailleurs choisi de délibérer afin d’alerter les pouvoirs publics sur leur difficulté d’assurer sur leur territoire une coexistence apaisée entre la présence des « patous » et des randonneurs. Les « patous » posent également un problème de gestion aux agriculteurs, tant au niveau de la sécurité et de la responsabilité qu’au niveau de la charge de travail représenté par l’animal. Le rapport sénatorial d’information n° 168 (2007-2008) diagnostiquait l’adaptation des dispositifs de défense actuels. L’exemple des chiens « patous » était cité, préconisant à leur égard, un accompagnement de leur usage par les ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie. Il souhaite connaitre quelles actions le Gouvernement entend donc mettre en œuvre afin d’assurer la sécurité des randonneurs tout en préservant l’indispensable élevage de montagne, du prédateur.

    • fabrice

      « et de plus en plus de moutons sont tués par le loup chaque année. Cherchez l’erreur ! »…ce gros malin de patou alors!!!!!! ……….c’est lui qui mange les moutons en douce 🙂

  • Gummibaerli

    Jamais eût trop de problèmes avec les chiens de berger qui sont en général bien mieux éduqués que la plupart des chiens à sa mémère que l’on peut rencontrer en montagne.

    Dans des pays où la menace des loups ou des chiens errants est quotidiennes, comme la Roumanie ou la Bulgarie, les chiens de bergers sont vraiment super à condition de savoir bien se tenir. Et la nuit, le mieux est de demander au bergers la permission de camper dans leur périmètre pour éviter les attaques de chiens errants ou de loups. Et cela est vraiment impressionnant d’entendre les batailles nocturnes entre ces chiens et les loups.

  • Laurent

    Bonjour,

    De retour d’un rando dans le Vercors, la peur de ma vie ! Alors que nous longions un troupeau, deux Patous courent vers moi don un, crocs en avant et poil bien dressé ! Le berger me dit de ne pas bouger, sauf que je visualise déjà la morsure et le ratage de ma course (ils sont à moins de 5 m) ! Donc, je gueule, un pied en avant (un des chiens a pris un bon coup sous la mâchoire, ça l’a calmé !). Je sais que ce n’est pas une solution, mais, conjugués aux appels du berger (je l’ai trouvé un peu coulant avec ses chiens, mais bon !) j’estime que tout ça m’a évité la morsure (on était à 3 heure de marche d’une route …). Je ne tire pas de conclusion générale de tout ça, mais je considère, au vu de cette expérience, que le patous sont au moins fantasques ! Nous les avions vu une heure plus tôt, près d’un gite, et ils recherchaient des caresses, qu’ils on obtenu …

    Cdlt.

    Laurent

  • Xav

    Bonjour,
    ce week rando dans le mercantour, petite boucle Lac de Téacolpas, Pas des Ladres, notre dame de fenestre et retour le deuxième jour par la cime du Pisset.
    Sur le chemin un premier patou croisé pas très commode, 1er détour a flanc de colline pour continuer mon chemin, un peu plus tard, un deuxième, plus cool, mais bon, petit détour quand même et quelques instant après trois patous se précipitent sur moi et m’encerclent, vraiment très agressifs, sans mes bâtons, qu’ils ont pris en travers de la g… j’aurai pu y laisser un bout de mollet. finalement j’ai du faire demi tour et rentrer par le sentier de la veille. Mais est ce normal de croiser ces « monstres » dans un parc protégé celui du Mercantour en l’occurrence) où les chiens sont interdits ?
    Et pendant que les moutons sont gardés par ces chiens enragés, les bergers ils sont ou ?

  • JJ

    Je me suis aussi affronté aux patous lors de randonnées, notamment dans le Vercors où les troupeaux sont partout sauf dans les prés cloturés. Les patous sont là pour protéger les troupeaux des loups, mais pas pour garder les troupeaux qui est l’attribution des bergers. Le vrai problème est donc l’absence des bergers sur le terrain afin de servir de « médiateur » entre les patous et les randonneurs. Pourquoi en france ne sont-ils pas avec leurs troupeaux comme dans les autres pays européens ? J’ai une idée, mais je n’ose pas la formuler !

  • fabrice

    il faut oser….personnellement mes pensées vont directement à tous ces pauvres postiers,cyclistes,et autres coureurs qui dans les villes se font courser par le chien du jardin, dont on à oublié de fermer le portail……

  • jean35

    Encore un accident entre le refuge de l’arpont et entre deux eaux en vanoise … à lire sur le dauphiné libéré ..

  • Sam

    Bonjour,
    cette semaine dans le val d’allos, au dessus du village de la Foux plus précisément, j’ai croisé 3 patous… Venant sur moi en aboyant, j’ai appliqué ce que j’ai pu lire ici ou là et la rencontre ne s’est pas finie en morsure!!! Suis resté à ma place pendant que le troupeau traversait le sentier.Une fois passé, un des patous est revenue vers moi, sans aboyer et en me reniflant puis parti à la suite de son troupeau comme s’il m’avait donné le « feu vert ».. J’ai attendu une vingtaine de minute pour reprendre ma randonnée..

  • Ludo

    Vous soulevez la bonne question, en effet, les patous sont un peu livrés à eux mêmes et font avec leur « intelligence » de chien, respecter le « périmètre » de sécurité autour du troupeau.
    J’ai remarqué que le patou s’agace vite quand il doit plusieurs fois se déplacer pour venir repousser des randonneurs.
    Pour ne pas « dévarier » le/les patous, essayer de passer en un seul groupe de personne, et pas éparpillés.
    J’ai moi même eu à faire à des patous lors de rando et jusqu’à maintenant aucun ne m’a attaqué ni mordu mais je touche du bois…
    Je conseille aussi aux randonneurs de ne pas prendre leurs chiens si ils doivent passer à proximité des troupeaux gardés par des patous qui logiquement vont venir vers votre chien et risque de l’attaquer.

  • FX

    Bonjour ! J’ai ete pris pour cible par un patou aujourd’hui. Meme si l’attaque n’a pas ete aussi violente (heureusement) que certains recits ici.

    Je me balladais simplement dans les montagnes au dessus de Greolieres (pres de Grasse, 06), en marchant le long des pistes reservees au ski l’hiver. En descendant apres 4 heures de marche j’ai croise un troupeau garde par 5 patous. Ils occupaient tout le flan de colline a cote de la piste sur des dizaines de metres. Comme je n’avais que ce chemin devant moi et qu’il n’y avait pas de mouton sur la piste, j’ai decide de faire confiance aux chiens et descendre calmement.

    Tete baissee, en silence, je marchais lentement en longeant le troupeau (SANS m’en rapprocher). Ca n’a pas rate, 1 patou a commence a grogner, les autres ont aboye, avant que je puisse reagir un d’eux s’est elance sur moi a toute vitesse. Il allait visiblement me sauter dessus. J’ai eu le reflexe de lever les bras en apaisement en disant tres doucement « Mais arrete, arrete ». J’ai eu de la chance, le message est passe, ca a fait hesiter le patou juste assez pour qu’il ne saute pas sur moi. A la place il allait pour me mordre la jambe, j’ai recule, suis tombe a terre, vite releve et parti sans me retourner sous les aboiements.

    Alors voila je ne suis pas au fait de tous les problemes des bergers. J’ai du respect pour les patous, je les trouve beaux et noble il faut bien dire que ce ne sont pas des betes sanguinaires. Mais est ce qu’ils sont dangereux ? Oui. Etant donne leur intelligence de chien et une grande propension a ATTAQUER les intrus, ils peuvent etre dangereux. Personnellement je n’ai pas eu a faire a un chien hyper mechant. J’ai essaye d’avoir une conduite raisonnable. Et pourtant heureusement que l’affrontement avec le patou a pu etre evite, parce que si j’avais du me defendre et esquisser des gestes de bataille, je me serais retrouve seul face a 5 de ces betes. Et ils m’auraient laisse en sang a une heure du village..

    Je suis moi aussi revolte par l’absence du berger pour controler ses chiens, surtout vu le passage tres proche du village de son troupeau

    • jean35

      Content pour toi que cela se termine bien (ou disons sans trop de mal …). Est-ce que tu envisages de porter plainte ? à mon avis, il faut le faire … et faire du bruit sur ce qui t’es arrivé parce nous ne sommes probablement que quelques passionnés à lire ce site (au passage, merci à l’auteur du site).

  • Rémi Bridot

    Nous nous sommes fait agresser par des gros chiens de berger de type berger d’Anatolie le 21 aout 2013 au dessus du lac Miroir vers Ceillac dans les Hautes Alpes, les chiens nous ont repéré en premier alors que nous étions à 300 mètres de distance et que nous n’avons pas vu ni troupeau ni berger, un des deux chiens nous a chargé directement et m’a mordu ensuite il s’en est pris à ma femme et mes deux garcons de 16 et 19 ans, mon fils ainé lui a fait face en le menacant d’un baton et en criant très fort le chien était à 5 mètre de lui et grognait il a fini par faire demi tour et cela c’est terminé. Je suis surpris que le berger ne soit pas intervenu ne voyant pas ses chiens et surtout à la suite des cris qu’il aurai du entendre normalement.
    J’ai déposé une plainte auprès de la gendarmerie.

  • Sylvie

    Bonjour,

    Evitez également le secteur de la pointe de Chaurionde dans les Bauges. Malgré ce que dit l’office du tourisme, il y a toujours un troupeau gardé par 2 patous, j’ai dû faire demi tour avec mes enfants (ils ont aboyé à 5m, mais n’ont pas attaqué). Intolérable dans un tel secteur touristique !

  • denis

    Je suis surpris à la lecture de tous ces commentaires de la « retenue » manifestée par ces chiens même lorsqu’ils sont agressifs.
    Il n’est jamais fait mention de drame comme on en relève de temps en temps dans nos villes avec mort d’homme par des animaux déchaînés dont le but est de tuer. Cela est particulièrement majoré quand les chiens sont en bande.
    Là, plusieurs patous ( jusqu’à 4 à 5 cités dans les commentaires) se contentent de manifester leur agressivité par des menaces et, au pire, des morsures aux mollets sans arrachements ou délabrements majeurs comme un vrai chien d’attaque peut en faire.
    Un randonneur craintif sans baton, seul face à 4 patous devrait normalement être mis en pièce un peu comme les marmottes citées dans deux commentaires et pourtant il n’en est rien. C’est au pire une morsure au mollet suffisamment modeste pour ne pas handicaper et permettre le retour.
    N’ayant jamais été confronté à des patous, je crois qu’une confrontation qui ne serait que fortuite et occasionnelle se passerait au mieux en veillant à ne pas provoquer l’animal et en faisant preuve de patience.

    • jean35

      Bonjour, intéressant point de vue. Peut-être est-ce parce que ces patous ne sont pas dressés … du coup, ils ne respectent pas les randonneurs et peuvent les menacer car ils considèrent qu’ils sont un danger pour le troupeau. Mais dans le même temps, ces patous n’ont pas été dressés non plus pour attaquer d’où le « caractère relativement bénin » des blessures infligées ? je mets des guillemets car connait-on réellement la gravité des blessures ?

      • Alexis

        Cela se voit que vous vous n’êtes jamais fait mordre par un chien jusqu’au sang. Il faut savoir que la moindre morsure au mollet ayant atteint le sang implique qu’il faut se rendre à l’hôpital pour se faire soigner et pour se faire administrer immédiatement 1000 g d’antibiotique pour éviter une infection. Par la suite vous devez prendre pendant 10 jours 3000 g d’antibio. Je vous explique pas la fatigue. Une morsure soit disant bénine, n’a rien de bénin. C’est du vécu pour ma part, simple morsure d’un berger allemand et quand je me suis présenté aux urgences moins d’une heure après l’attaque, l’infection au mollet avait déjà commencé. Je rajoute que j’avais porté plainte et que j’avais obtenu 800 euros de dédommagement de la part de l’assureur du propriétaire.

        • denis

          Un berger allemand ce n’est pas la même chose son attaque peut-être très agressive et aboutir à ce que je citais: « arrachements ou délabrements majeurs » au mollet mais aussi, assez souvent, aux bras et au coude (le chien essaie de vous mettre par terre) et justement je constatais que le patou était plus modéré, sa morsure étant décrite le plus souvent dans les commentaires comme un pincement.
          D’ailleurs cette prise au bas du mollet sans aller jusqu’au sang est habituel chez les chiens de berger; j’en ai vu un chez un éleveur qui ramenait les chevaux comme ça en contournant par l’arrière pour pincer le tendon d’achille et rien que de le voir les bêtes filaient droit. J’imagine que la technique est la même pour des moutons récalcitrants…ou des promeneurs.

          • Alexis

            Oui je voie ce que je voulais dire, mais par rapport aux attaques habituelles des bergers allemands comme vous décrivez (qui était en fait batard) je n’ai qu’une « petite’ morsure », juste un croc qui s’est enfoncé d’1 cm dans ma chaire mes suffisent pour aller à l’hôpital. Ce qui m’interpelle toute de même, c’est que d’après les témoignages de ce forum, des personnes on tété mordu au sang. Si ce n’était que des pincement cela serait moins grave en effet, bien que quand il y a la frayeur. C’est vrai que personnellement je n’ai jamais eut de problèmes avec des patous, mais j’en n’ai jamais vu encore, sauf une fois dans la Vallée des Merveilles, mais les troupeaux étaient loin du sentier.
            A rappeler tout de même que les patous de la prairie du Pra en Belledonne ont posé tellement de problèmes qu’ils n’ont pas été remontés pour la saison 2013.

          • denis

            La gueule d’un chien quelque soit sa race est un vrai bouillon de cultures de microbes en tous genres dont certains sont toxiques.
            Toute morsure de chien « jusqu’au sang » donc même une simple éraflure du moment que la peau est franchie nécessite un traitement antibiotique à large spectre sérieux.
            Le mieux étant, même pour un simple pincement, de désinfecter le plus tôt possible la zone touchée au minimum avec de l’eau s’il n’y a rien d’autre et/ou avec un bon désinfectant à trouver à la pharmacie la plus proche.

        • julien

          La jeune femme en Haute Maurienne (Bessans de mémoire) qui s’était faite attaquer par 2 patous s’est trainée jusqu’à un refuge où elle a été hélitreuillée, à cause de la gravité des blessures (perte de sang importante). Donc le mythe des patous qui mordillent les mollets…

          • william

            le 19 août dernier, une randonneuse avait été attaquée par deux patous, à Termignon. Elle avait été évacuée par hélicoptère sur l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne.

          • jean35

            eh ben … je crois donc que j’ai écrit quelques lignes plus haut une belle c…… Toutes mes excuses.

        • Hélène

          1000g ????? 1000g = 1kg !!!!!!!!!

  • didier

    Dans l’idéal la coabitation semble la meilleure solution,seulement la presence de ces « gentils toutous »
    rend cette coabitation compliquée,perso je randonne pour le plaisir de decouvrir les beaux paysages de la montagne,et je le fais en respectant la grande dame,et pour avoir la paix,les troupeaux je ne m’en suis jamais préocupé,les laissants paitre au loin,c’est aussi tres joli a voir,jusqu’au jour ou deux
    adorables patous sont venus me tirer de ma reverie,devallant sur moi a la vitesse de l’éclair toutes dents dehors,ils me parraissaient pourtant tres loin,et je serais de toute façon pas passé au milieu,chose que je ne fais jamais,meme avec les vaches,toujours est t’il qu’ils etaient la,hurlants autour
    de moi,me bloquant,me bousculent,j’etais completement tétanisé par la peur,je pensais vraiment que j’allais y passer,cela a durer un moment ,puis n’en pouvans plus je me suis mis a hurler moi aussi et jai commencer a marcher a reculons,ils ont tout de meme finis par me laisser tranquille tout en me suivant tout de meme a distance et en aboyant,j’ai a ce moment la transpiré autant qu’en grimpant un 2000m et je n’avais plus de jambes pour regagner ma voiture,une horreur,j’ai compris ce jour la que je n’etais pas chez moi dans cette montagne que j’aime tant,je n’irai plus dans les endroits gardés par les patous durant les mois d’été,reste tout de meme 9 mois de l’année ou je peux me ballader peinard pour
    fleurter avec dame montagne,le pied

  • Alexis

    Votre billet est intéressent et ne m’étonne pas ! Cela confirme bien, que le problème vient de l’éducation des patous, et que la détention de ces chiens par les berger devrait-être bien mieux cadrée, d’autan plus qu’ils touchent des subventions. J’espère que ce message sera entendu par le Ministère de l’Agriculture est les DDT des départements concernés !

  • oscar

    A plusieurs reprises et ayant l’habitude des randos dans le Queyras, nous avons dans la coulette au dessus du val d’escreins été attaqué par 5 patous les deux premier venu à notre rencontre étaient calme comme souvent. Ce qui est intolérable c’est que le berger n’était pas présent. Impossible de passer sans rester sur le sentier qui était envahi par le troupeau de mouton. partager la montagne OK mais souvent les berger ne pensent qu’a eux et se fiche des randonneurs. les troupeaux sont chez eux ! ! !

    • philippe

      Le Queyras est infesté de patous, il y en a partout ! GROSSE VIGILANCE dans cette région ; Ayant été agressé (dans ce val d’escreins mais pas que), je sais ce dont je parle.
      Les loups sont de plus en plus nombreux mais n’ont jamais attaqué l’homme ; d’ailleurs très peu en ont même aperçus !
      Y’aurait pas une erreur quelque part, non ?

      • Christian

        Un étudiant italien de 27 ans, Mattia Tondelli, gardien de refuge en été, a disparu samedi 6 août 2011 alors qu’il était en randonnée dans le parc du Mercantour. Sa tête et deux de ses os ont été retrouvés au printemps suivant au bord d’une route en contre-bas de son itinéraire « rongés » par des loups.

  • Colline

    Bonjour,
    Merci pour cet article très instructif. J’ai lu également tous les commentaires qui suivent et soucieuse de ne pencher ni d’un côté ni de l’autre, malgré la conscience que j’ai, et du danger pour le pastoralisme du retour du loup et du danger pour le randonneur de la présence des patous, j’ai été fouiner sur le net et lu plusieurs textes intéressants que je vous invite à consulter. Même si cette connaissance ne changera rien aux problèmes des randonneurs que nous sommes, au moins permettra-t-elle, peut-être, d’apaiser les querelles stériles et se rendre compte, que là encore, le problème pour faire avancer les choses est essentiellement financier…

    – Un rapport du CERPAM qui date un peu (1996), Loup et pastoralisme, mais qui a le mérite de remettre les choses dans leur contexte historique:

    http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapp_Loup_CERPAM_11_97.pdf

    – Deux articles particulièrement intéressants pris sur le site Eleveurs et Montagnes et signés par Mathieu Mauriès qui est à la fois éleveur de chiens Montagne des Pyrénées LOF et berger (datés de 2011):

    http://www.eleveursetmontagnes.org/les-troupeaux/166-la-creation-dune-filiere-de-production-de-chiens-de-protection-montagne-des-pyrenees-lof-un-enjeu-pour-le-pastoralisme-

    http://www.eleveursetmontagnes.org/les-troupeaux/167-evaluation-du-potentiel-de-travail-de-chiots-montagne-des-pyrenees-destines-a-la-protection-des-troupeaux

    Bonnes lectures et bonnes randonnées!

  • Charles

    Bonjour
    Rien de plus juste que ce qui est écrit
    Ne pas hésiter à contourner de loin les parcs à animaux
    Effectivement quand on est sur un chemin très fréquenté les patous ne s’approchent que rarement
    Le mieux, passer au large et ignorer

  • Colette

    Je viens de lire tous vos com car je suis en passe de faire une réservation à Moustiers Sainte Marie près du Lac de Sainte Croix en Verdon afin d’aller y randonner avec mes 2 chiens calmes et éduqués. Renseignements pris auprès de l’office du tourisme qui me dit, » aller vous promener mais sans vos chiens »… ça ne m’intéresse pas ! J’adore les Montagne des Pyrénées, j’en possède depuis 30 ans mais je connais et j’imagine aussi leur force sans heureusement n’avoir jamais dû les affronter. Je vais donc écrire à mon « logeur » potentiel que je ne me rendrai pas dans cette magnifique région pour cause de patous mal gérés et suite à l’indifférence des intervenants du tourisme. J’aimerai tout de même pouvoir aller randonner en montagne, en France et avec mes chiens sans risque de tomber sur ces patous… Où faut-il aller ? Je vous remercie d’avance

    • philippe

      En Italie par exemple ?
      Il y a des loups (beaucoup plus qu’en France) mais pas de patous ! Zéro agression de loup envers l’homme…
      Dans cette bien triste France, il y a de rares bergers qui « gèrent » (?) des troupeaux de plus en plus gros, des patous partout (= un argent public gaspillé incroyable), et le loup progresse vitesse grand V…
      Chercher l’erreur !

      • elodie

        vous devez quand même savoir que le patou a été imposé dans les alpes pour garder les troupeaux. D’autres moyens ont été essayé pour protéger les troupeaux mais rien ne marche, pas même les chiens de troupeaux. On a entendu parler des ânes pour garder les troupeaux mais c’est pas hyper efficace non plus. Après je ne suis pas des Alpes donc je ne sais pas trop comment c’est là-bas.

        • jean73

          Désolé de répondre tardivement à ton post et content de te retrouver sur ce site. Depuis l’année dernière, où nous avons échangé des post, dans les Alpes, rien de changé. Au contraire…où l’on croyait que les troupeaux de moutons et leur « gardiens » avaient été « interdits »….ils sont revenu en force et on en trouve de plus en plus. Il faut croire que dans les Pyrénées, vous gérez mieux le problème que dans les Alpes et surtout que les liens Bergers-troupeaux-chiens de protection-randonneurs-prédateurs sont mieux utilisés. Chez nous, la plupart, montent du Midi (désolé, je suis d’origine languedocienne) et ces gens-là, se sentent très vite « chez eux » (donc tout le monde « oust »)….il faudra alors randonner du coté du Mont Ventoux ou dans les Maures-Estérel pour être tranquilles (et encore, attention aux feux de forêt)…J4espère un jour descendre dans ta région et profiter de la montagne et ses habitants. Cordialement à toi.

    • Ludo

      En effet, c’est un problème, il convient de trouver un endroit ou vous ne risquez pas de croiser des patous. Il est clairement déconseillé d’amener son chien dans des secteurs ou le patou est présent car vous le mettez en danger et vous également.

  • Muriel38

    Bonjour,

    Merci pour votre article mais…
    Ma mère vient à l’instant de se faire mordre le bras, au niveau du coude, par un patou croisé dans un chemin, sans aucune trace de troupeau !! C’est un sentier que nous faisons tous les jours ! Elle s’est arrêtée dès qu’elle l’a vu, elle n’avait pas de bâton, elle s’est rangée pour le laisser passer mais je crois qu’elle a adopté l’attitude « ben alors t’a perdu ton maître ? » et il lui a gnaqué le coude ! Avec un « oh !! » elle a retiré son bras et le patou est parti.

    Est-ce qu’un système à ultrasons que l’on voit en vente un peu de partout (à garder dans la main pour dégainer à temps !!) fonctionne d’après vous ???

    Merci pour vos réponses. Ma seule crainte quand je vais marcher ou courir dans les sentiers autour de chez moi, c’est de tomber sur des chiens, quels qu’ils soient !! J’ai d’ailleurs souvent fait demi-tour pour ne pas les croiser :o/

    Muriel

    • will.83

      Bonjour Muriel, je comprends votre appréhension. Lorsque je cours, les chiens sont ma préoccupation principale. Il faut en finir avec la divagation. Appelez sur place la gendarmerie ou la police municipale en disant qu’il y a un chien dangereux, communiquez son signalement, essayez de découvrir la maison du propriétaire. Si vous êtes mordu faite intervenir les secours et les forces de l’ordre et DÉPOSER PLAINTE. Je ne pense pas que les systèmes à ultrasons soient efficaces sur les gros chiens. La seule chose contre les maîtres irresponsables : les toucher au portefeuille par des amendes pour divagation. Pour les patous, c’est encore plus problématique. La jurisprudence ne poursuit pas la divagation. Si vous êtes mordu, en gros on vous répondra que vous n’aviez rien à faire en montagne : LAMENTABLE ! L’été dernier, attaqué par des patous sur mes deux premières randos estivales, j’ai été dégoûté et je n’ai plus randonner pour le reste de la saison. Mobilisons nous, mettons la pression sur les élus locaux, les offices de tourisme; la Fédération Française de randonnée… D’autant plus que le patou est inutile, Lisez Var matin en ligne de ce jour et vous verres qu’un troupeau de mouton a été attaqué par les loups à Chateauvieux dans le Var : il y avait pourtant six patous présents parmi le troupeau. Malgré cela, le ministère de l’agriculture continue à subventionner par des sommes faramineuses les éleveurs pour acquérir et entretenir des patous. Randonneurs, coureurs, traileurs, mobilisons pour une montagne sans entrave à une liberté publique fondamentale : celle d’aller et venir.

  • will.83

    Les patous sont inutiles, en voici une nouvelle preuve – Source Var matin en ligne du 23/01/2014 « C’est une « nouveauté » dans le Haut-Var: le loup attaque désormais en plein jour. A preuve, la brebis tuée, les quatre autres à demi égorgées, sans compter les animaux disparus, ce mercredi matin entre 10 heures et midi à Châteauvieux. Les bêtes de Bernard Bellini, gardées par son fils Nans et sept chiens patous, ont été surprises alors que le temps était au beau fixe. Ce qui n’était pas jusque-là le cas puisque les rares attaques de jours avaient eu lieu alors que le temps était couvert et brumeux ».—–
    Malgré cela, le ministère de l’agriculture continue à subventionner par des sommes faramineuses les éleveurs pour acquérir et entretenir des patous qui ne servent qu’à mordre les randonneurs ou coureurs.

    • Ludo

      Cela ne veut pas dire que le patou est inutile, bon nombre d’attaques sont enrayées ou limitées par le patou, tout cela est difficilement quantifiable… Le patou est un animal, ne lui demandons pas plus qu’il n’est capable de faire.
      La solution majeure, c’est l’encadrement du patou par les bergers et ne pas les laissés livrés à eux-mêmes.

  • bernard77400

    Bonjour à tous.

    Suite à la lecture de tous ces commentaires j’apprends que bon nombre de randonneurs ont eu des problèmes avec les patous. J’ai noté que c’est le deuxième article le plus visité du blogue de François, c’est donc qu’il intéresse particulièrement.

    Pour ce qui me concerne, lors de mes randonnées en autonomie totale dans les Alpes et les Pyrénées je suis 24h/24 à l’extérieur, le plus possible dans des endroits isolés, et j’ai eu l’occasion à 3 ou 4 reprises de rencontrer des patous de très près.

    Mon témoignage est un non-événement car ce sont toujours eux qui sont venus auprès de moi pour faire connaissance, se faire caresser, ou plus simplement papoter. Dans tous les cas je n’ai pas bougé d’un poil jusqu’à ce que nous nous soyons présentés, mis en confiance et fait copain copain. Une fois j’étais assis sur un caillou, une autre fois à genoux pour démonter ma tente.
    Lorsque j’étais sur place pour un bon moment, levé de bivouac ou pause repas, je me souviens qu’ils m’ont tenu compagnie jusqu’à mon départ, probablement pour avoir l’œil sur mes agissements ou, plus banalement, attendre une pitance qui n’est pas venue.

    Il n’y a pas que les patous!
    Pareillement, un « Chien De Berger Des Pyrénées à Poil Long » m’a accompagné deux jours durant en passant une nuit sous l’avancée, puis il est parti pour accompagner d’autres randonneurs. Pas vraiment fidèle l’animal.

    Je pense qu’il en est des patous comme des gens, il y a des gentils et des méchants.
    Question d’éducation ?

    Lors d’une discussion avec un berger, celui-ci m’a dit qu’il ne fallait jamais lever un bâton contre un patou. Vraiment, qu’est-ce qu’ils peuvent être susceptibles !

    Puisque les plaintes individuelles ne paraissent pas avoir d’effet, ceux d’entre-vous qui ont été traumatisés par leur rencontre avec un patou peuvent toujours tenter de se faire entendre auprès des autorités responsables en faisant signer une pétition par des randonneurs et des locaux concernés. Avantage, les élus sont souvent plus sensibles à l’aspect quantitatif d’une sollicitation qu’à son côté rationnel. Peut-être les associations de randonneurs peuvent-elles aussi favoriser la présentation des pétitions auprès de leurs adhérents via l’Internet, en particulier la FFRP?

    Les brebis aussi peuvent se montrer parfois un brin agressives!
    Une fois en suivant le GR qui traversait un troupeau, les brebis sont venues en grand nombre tout près, encercler et même bousculer à coup de tête.
    Il faisait chaud, étaient-elles attirées par le sel de la transpiration ?
    Etait-ce l’heure de la distribution et croyaient-elles que le sac à dos contenait le bon sel dont elles sont si friandes?

    Quant au fameux loup, cause de toutes ces histoires, je n’en ai jamais vu mais je sais que nombre d’animaux aiment bien rôder autour de la tente pendant la nuit. Peut-être a-t-il été l’un d’entre eux?
    Une seule fois j’ai entendu une meute hurler alors que je bivouaquais près du Refuge des Merveilles. C’était en septembre, il était 21h et cela à duré environ ¼ d’heure. Étrange impression d’être baigné dans une nature vraiment sauvage.

    Dans les Pyrénées, en pleine nuit j’ai même été confronté à un ours grognon. Mais ça c’est une autre histoire.

    Je pense que les conseils de François sont bien appropriés au comportement à tenir face aux patous, toutefois il faut avoir conscience que ce sont des généralités alors que les individus rencontrés peuvent ne pas être au courant du savoir vivre avec le randonneur de passage.

    Cordialement
    Bernard77400

    • Ana

      Hello! sympa ton commentaire: j’ai lu que tu avais été confronté en pleine nuit à un ours grognon? Quel race, peux tu m’expliquer comment ça s’est passé? J »envisage de passer dans un coin où il y a une très forte concentration d’ours brun l’an prochain, alors ça m’intéresse.

      • bernard77400

        Bonjour Ana,

        J’espère que François ne m’en voudra pas trop d’être hors sujet pour répondre à ta question, toutefois au même titre que les rencontres avec les chiens Patou, le « nez à truffe » avec un ours concerne aussi les randonneurs qui fréquentent les Pyrénées. Fort heureusement, ce n’est pas aussi habituel.

        Compte tenu d’une météo favorable, nous avions pris le risque de dresser nos deux tentes presque dans le lit d’un torrent en contrebas du GR10 un peu avant le col du Perthus, côté Est. Nous avions parfaitement conscience que nous étions exposés à un risque objectif, mais nous n’avions pas d’autre choix. Nous étions donc en pleine nature et complètement isolés dans un canyon. Exemple parfait de ce qu’il ne faut jamais faire!

        Au cours de la nuit je me suis réveillé et j’ai perçu des claquements répétés que j’ai identifiés comme pouvant être produits par des pierres que l’on retourne. Les bruits étaient de plus en plus proches et, compte tenu du lieu de bivouac j’ai pensé qu’il ne pouvait s’agir que d’un animal.

        Je suis allé réveiller mon copain pour avoir son avis sur ce qui pouvait causer un tel bruit. La nuit était totalement noire et, à peine arrivé près de sa tente, la bête s’est mise à grogner. Elle était à proximité, peut-être une dizaine de mètres, dans la végétation. Pas possible de la voir, mais le grognement était celui d’un ours. Impressionnant!

        Nous étions installés au pied d’une falaise, complètement coincés. Alors que mon copain était toujours enfermé dans sa tente, par pur réflexe, ou bien parce que je l’avais lu ou vu à la télé, j’ai levé les bras le plus haut possible pour paraître plus grand et plus costaud que nature. Afin d’en remettre une couche, et par pure politesse pour le saluer, j’ai grogné à mon tour. Cérémonial qui l’a probablement satisfait car l’ours ne s’est plus manifesté.
        Cela s’est fait si vite que je n’ai pas eu le temps d’avoir peur. Il n’empêche que d’un commun accord avec mon copain nous avons démonté les tentes, plié bagages et quitté les lieux au plus tôt.

        Je suis un pur citadin et je ne connais pas les mœurs des animaux, toutefois il me semble que l’ours est venu tout prêt parce qu’il ne nous a pas senti. En effet, il venait de l’amont et l’air froid descendait également le long du torrent. Il valait mieux que ce soit nous qui soyons bloqués contre la paroi et que lui soit libre de repartir. Dans le cas inverse, je pense qu’il aurait été plus agressif pour défendre sa chère peau d’ours.

        Plus tard nous nous sommes rendus dans une « Maison de l’Ours » pour faire part de notre rencontre avec l’un de leurs protégés. Pour nous consoler, on nous à alors conté l’histoire d’un campeur qui s’est fait secouer la tente par l’un de ses congénères. Il s’en est tiré en lui jetant son sac à dos en pâture.
        J’ai aussi rencontré un français qui avait pêché au Canada. Il a été suivi par un ours après avoir mis son poisson fraîchement pêché dans la poche arrière de son gilet. Il s’en est tiré en larguant sa prise au plus tôt.

        Je ne suis pas du tout compétent en comportement animalier, mais voici ce que je sais pour l’avoir lu, entendu ou vécu.
        Les animaux en général, et donc les ours en particulier:
        . sont souvent attirés par l’odeur de nourriture. Pour certains, savon, mousse à raser et dentifrice sont identifiés comme tel. Donc à éviter de mettre dans la tente dans la mesure du possible;
        . ils ont une distance de sécurité qu’il ne faut pas franchir sous peine de s’exposer, au mieux à un simulacre d’attaque pour montrer ses muscles afin de chasser l’importun (vécu perso: cheval, hippopotame, éléphant), au pire à une agression réelle fulgurante pour se défendre (vécu perso: gros rat d’égout);
        . les femelles accompagnées de leurs petits sont particulièrement agressives, mieux vaut s’en éloigner;
        . inutile de courir car ils sont beaucoup plus rapides que les humains, et de plus cela peut même les exciter;
        . faire du bruit provoque normalement leur fuite et permet ainsi d’éviter une rencontre non désirée.

        Sur le Web il est très facile de trouver des informations spécifiques sur la conduite à tenir en cas de rencontre avec un ours.
        Exemple: http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/ours/France/Securite-Danger-Recommandations/OURS-Securite-Recommandations.htm

        Cordialement.

        Bernard77400

        • François Jourjon

          Bonjour Bernard,

          Merci pour cette anecdote et le liens vers les précautions. Dommage que tu ne l’ai pas rencontré dans d’autres circonstances plus propices à apprécier la rencontre. 😉

          A bientôt,
          François

  • will.83

    Effarant la multitude de commentaires de tous ces randonneurs qui racontent leur mésaventure, leur morsure plus ou moins grave, ou qui décrivent leur terreur fasse aux patous.
    D’accord la montagne ne nous appartient pas, mais les collectivités territoriales dépensent de l’argent public pour faire venir les randonneurs en montagne, entretenant, balisant des sentiers de randonnées.. Comment accepter d’être obligé de faire demi tour quand un troupeau de 500 bêtes non surveillés et sa dizaine de patous se trouvent au milieu d’un sentier GR et vous empêche de poursuivre votre périple ou pire quand vous êtes mordus par les patous ! Les patous sont un vrai problème de sécurité publique. Des dizaines de personnes sont gravement mordus chaque été.
    Amis randonneurs, ne renonçons pas à la montagne ! A l’approche de la nouvelle saison estivale 2014, mettons la pression aux élus locaux, responsables des parcs nationaux et régionaux, Ministère de l’agriculture pour régler ce problème grave de sécurité publique ! Les patous sont un danger pour les randonneurs !

  • Pierre

    Bonjour,

    Pour info:

    Il y a chaque année 500 000 morsures de chiens par an en France donnant lieu à 60 000 hospitalisations.
    Il y a eu sur les 20 dernières années 33 décès dont 21 victimes avait moins de 15 ans.
    Dans 68% des cas les morsures ont lieu à l’intérieur d’une habitation.

    Statistiquement, le risque de morsure grave vient dans une énorme majorité de votre chien, ensuite d’un chien du voisinage.

    La randonnées fait partie des trois activités estivales en montagne qui génèrent le plus de victimes (avec le vtt et l’alpi). Une majorité des accidents se situent du côté des malaises (hypo et hyperthermie, problèmes cardio…) et le reste du côté des lésions traumatiques (majoritairement des chutes).
    Statistiquement, votre comportement est donc pratiquement le seul danger d’accident grave en montagne en saison estivale . Pas la peine de se débarrasser des chiens: pour améliorer la sécurité, faut interdire la randonnée! 😉

    Un comportement adéquat réduisant pas mal ce » pas grand chose ». Il semble assez déraisonnable de s’équiper spécifiquement pour l’autodéfense (et le cas échéant, se renseigner un peu! Une bonne partie des lacrymo n’ont pas d’effet dissuasif suffisant pour stopper un chien (je ne parle pas de plusieurs chiens!!!)… et donc augmente significativement le risque de morsure).

    Un chien qui a tendance à considérer le randonneur comme un gêneur et à lui montrer et qui reçoit un coup de lacrymo le considérera probablement comme un ennemi dangereux la prochaine fois et ne se contentera pas d’être dissuasif… Ca marche pour les humain aussi, je ne vois pourquoi les chiens seraient plus malins que nous sur le sujet.

    Donc un comportement agressif de votre part risque d’être payé par le randonneur suivant appliquant les bons conseils ci dessus!!! (et hop, une agression de plus à raconter)

    Le risque zéro n’existe pas même avec un comportement adéquat, mais on peut s’en rapprocher. Et ne pas oublier que si on veut réduire significativement les blessures infligées par des chiens en France, c’est le chien de famille qu’il faudra interdire.

    Alors oui, la présence de chiens en montagne présente un risque comme partout ailleurs et oui, l’éducation à ce risque est encore à améliorer de part et d’autre. Je suis aussi d’accord que la rencontre avec un chien particulièrement teigneux est tout sauf agréable et peut-être très stressante et nuire au plaisir de la journée (pourtant ce n’est rien comparé un gros orage de montagne, plus difficile à interdire il est vrai…), mais de là à décrire les circuits de randonnée comme des zones de guerre où femmes et enfants finiront dévorés à moins d’être armés, il y a quand même un peu de marge! 😉

    Soyons zen, n’hésitons pas faire un petit détours ou une petite halte si nécessaire. Travaillons à établir des relations courtoises avec les bergers pour nos rencontres génèrent du respect et non des tensions… Et n’oubliez pas de regarder à droite et à gauche avant de traverser la rue en sortant de chez vous, parce que vous avez plus de chance de finir à l’hosto après une rencontre avec un con motorisé qu’avec un canidé irascible! 😉

    Bonne marche à tous!!!

    • Christian

      Vous ne devez pas faire souvent de la montagne pour parler aussi légèrement de faire des petits détours. Il n’y a souvent qu’un seul chemin praticable.
      Les randonneurs, à pied ou en VTT, font des circuit très longs. Ils ne peuvent souvent se permettre de faire demi-tour face à un troupeau qui paye pour le pacage pas pour l’occupation du chemin de randonnée.
      Les préfets sont coupables de ne pas faire respecter une liberté publique fondamentale : la liberté d’aller et de venir.

    • Philippe

      Encore une fois, les chiens ne sont pas seuls en cause, mais les propriétaires de troupeaux qui laissent divaguer les brebis.
      Dans les 20 derniers mois, en plus de 500 sorties en moyenne montagne, je n’ai JAMAIS vu le moindre berger. Les bêtes, moutons et chiens (quand il y en a !) sont livrés à eux-mêmes.
      Le chien est le meilleur ami de l’homme, cela signifie que le chien a besoin de la présence de la « domination »de son maître en toutes circonstances. Dans le cas contraire, il aura tendance à retourner à l’état sauvage, à redevenir un peu un loup, mais un loup qui aurait été contaminé par tous les mauvais penchants de l’Homme.
      Les patous devraient être juste des assistants du gardien de troupeau, mais en aucun cas seuls à devoir juger une situation qu’ils ne comprennent pas bien.