En tant que randonneurs, nous sommes tous amenés un jour ou l’autre à investir dans un vêtement « chaud ». Il est rare (et souvent peu prudent) de partir pour une randonnée simplement en tee-shirt.
Le premier réflexe (normal) est de se tourner vers sa « garde-robe » classique. Les pulls que l’on y trouve peuvent être en coton (ce que je ne recommande pas du tout), en synthétique ou en laine, mais pèsent souvent assez lourd et ne sont pas vraiment adaptés à des activités de plein air.
Le second réflexe (normal aussi) est d’aller en magasin pour trouver un vêtement adapté. Il y a quelques temps, le choix était assez limité et se résumait souvent à une polaire. Mais avec l’arrivée de nouveaux matériaux, de nouvelles technologies et de matériaux plus abordables, le choix est maintenant beaucoup plus grand. Génial ! Oui, mais on se rend vite compte que « trop de choix tue le choix ». 😉
Et c’est là que j’interviens.
Nous allons donc faire un tour rapide des différents grands types d’isolants utilisés comme seconde couche et voir les avantages et inconvénients de chacun d’entre eux. On va distinguer 4 types d’isolants principaux : la polaire, la laine, les fibres synthétiques et le duvet – même si la polaire est constituée de fibres synthétiques.
Pourquoi parler des isolants ? Car c’est selon moi la première chose à déterminer pour faire un bon choix – avant d’aller plus dans le détail.
Note : Au début de l’article, j’ai bien écrit « chaud » avec des guillemets. En effet, ce sont des vêtements isolants, ils ne produisent pas de chaleur mais retiennent (avec plus ou moins de succès) la chaleur de notre corps. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille d’ailleurs de d’abord lire l’article sur les trois couches avant de continuer.