“Mvula wa bwolo wa ntchon.”
On ne se laisse surprendre que par la première pluie de la saison.
— Proverbe Téké —
J’aime bien ce proverbe qui est vrai pour beaucoup de situations. Ce n’est qu’une fois confronté à un problème que l’on se rend vraiment compte du problème. Et quand c’est arrivé une fois, on ne se laisse ensuite plus surprendre, car on s’est adapté et préparé. 😉
Il y a de grandes chances qu’un jour ou l’autre vous ayez à randonner sous la pluie. Cela vous est d’ailleurs sûrement déjà arrivé.
Je sais que certaines personnes détestent marcher sous la pluie et l’évitent à tout prix, d’autres aiment sortir sous la pluie et la plupart font avec quand elle est là. Peu importe la catégorie dans laquelle vous êtes, un jour ou l’autre ça risque de vous arriver – que vous randonniez à la journée ou sur plusieurs jours. La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas en sucre. 😉
Nous ne sommes pas en sucre, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut prendre cela à la légère. Pour profiter du moment (certains paysages sont très jolis sous la pluie), pour que cela ne gâche pas le reste de votre randonnée et que ça ne vous mette pas en danger, il faut quand même être bien préparé – ce dont nous allons parler aujourd’hui.
J’ai publié il y a peu de temps un article sur l’organisation du sac à dos (2 règles pour bien faire son sac à dos de randonnée) et je souhaite aujourd’hui le compléter. Je ne vais pas aborder votre protection par rapport à la pluie (chaussures, veste, etc.), mais uniquement celle de votre sac à dos et surtout de son contenu.
Note : Pour compléter le proverbe, je dirais qu’on peut quand même se laisser surprendre par les suivantes quand elles surpassent ce qu’on a déjà vu. Même après avoir essuyé de gros orages en montagne, la notion de pluie a pris une toute autre dimension en Nouvelle-Zélande pour moi : la même intensité mais pendant toute la journée – sans aucun répit.