S’il y a bien un moment où on se sent petit en randonnée, c’est quand on se fait surprendre par un orage et que l’on se retrouve au beau milieu de celui-ci. Le bruit du tonnerre, la lumière des éclairs, la pluie, le vent et même parfois la grêle – tout cela est souvent à la fois beau et terrifiant.
Quand on est chez soi au chaud, cela peut être fascinant de regarder un orage par la fenêtre. En randonnée, loin d’un abri fermé, c’est souvent une autre histoire – on se sent un peu à la merci de la nature.
Cela vous est-il déjà arrivé ? Et qu’avez-vous fait ? Avez-vous couru ou paniqué comme beaucoup de personnes ? Connaissiez-vous les précautions à prendre ?
Les orages sont responsables de beaucoup d’accidents en randonnée. On ne va s’intéresser dans cet article qu’à la foudre et laisser de côté les autres dangers liés aux orages (pluie, grêle, vent, froid, montée de rivières…).
Je tiens à préciser que je ne suis pas météorologue. Cependant, comme je passe pas mal de temps sur des parois rocheuses à faire de l’escalade, je me suis bien renseigné sur ce qu’il faut faire et ne pas faire en cas d’orage. En escalade, on est très exposé, mais on peut l’être aussi très facilement en randonnée.
J’ai donc regroupé ici les éléments qui proviennent de ce que j’ai appris et des recherches que j’ai effectuées. On entend tout et son contraire et il est difficile de faire la part des choses entre ce qui relève du mythe et ce qui relève de la « vérité scientifique ». Beaucoup d’informations à ce sujet ne sont que des hypothèses – et donc ce que vous lisez dans cet article est à prendre avec des pincettes.
Tous les ans, des randonneurs sont frappés par la foudre. Inutile de rappeler que cela se traduit souvent par des brûlures graves, des arrêts cardiaques… ou même la mort. Les foudroiements directs sont assez exceptionnels, mais les foudroiements indirects et leurs conséquences sont à prendre très au sérieux.
Nous allons d’abord voir comment essayer de ne pas vous retrouver exposé à la foudre, puis quoi faire si jamais vous y êtes exposé.
Note : Dans l’article, j’utilise l’expression « la foudre tombe »même si elle n’est pas correcte – car c’est la plus couramment employée.