Sep 102018
 

Cette critique a été rédigée par Irene Villa, qui m’assiste pour différentes tâches sur le blog et avec qui vous avez peut-être déjà eu la chance d’échanger par email. Elle nous livre dans cet article un aperçu et une critique de “Marcher à Kerguelen” de François Garde. Place à Irene…

Marcher à Kerguelen, longer des plages immaculées à l’eau cristalline, ressentir la fatigue dans les muscles sous le crachin breton, savourer quelques haltes dans des villages de charme aux maisons à pans de bois, s’arrêter pour des crêpes au caramel au beurre salé…

Critique de « Marcher à Kerguelen » de François Garde

Vous y avez cru ? Et bien, moi aussi ! Ce fut une réelle surprise de découvrir, à la première page du livre, que Kerguelen n’est pas du tout en Bretagne ! Au contraire, cette île, qui fait partie d’un archipel français, se trouve au sud de l’océan Indien. Découverte en 1772 par le navigateur breton Yves Joseph de Kerguelen, elle fut ainsi baptisée en son honneur. L’île constitue l’un des 5 districts des terres australes et antarctiques françaises. Surnommée « île de la désolation », pour sa nature hostile, ses vents violents, ses températures glaciales (la température moyenne de l’île sur une année ne dépasse pas les -5°C), et son manque presque absolu de végétation, ce territoire désert n’accueille que des professionnels faisant partie d’expéditions scientifiques, installées principalement à Port-aux-Français. Si le paysage semble aussi peu adapté à la vie humaine, qu’est-ce qui pousse alors un randonneur à chérir ce projet fou de parcourir cette île du nord au sud, d’ouest en est ? Et surtout à le mettre en pratique ?

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