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[Test] Chaussures Keen Wanderer WP

Posté par : François Jourjon 7 mai 2016 34 commentaires

Test Chaussures Keen Wanderer WP

Voici le deuxième test de chaussures de la marque Keen sur le blog. Le premier test concernait une paire de chaussures à tige basse imperméables, les Durand Low WP. On change un peu cette fois, surtout au niveau de la hauteur de la tige. Les Keen Wanderer WP sont des chaussures à tige « mid » – c’est-à-dire entre basse et haute – également imperméables et à majorité de cuir.

Premières impressions

Comme pour les Durand Low, mes premières impressions ont été :

  • Un aspect massif et solide
  • De bonnes finitions
  • Un poids assez conséquent

Une fois les chaussures enfilées, j’ai de suite été conquis par le confort, même si j’avais l’impression d’avoir les pieds un peu lestés – ce qui est normal étant donné que je randonne majoritairement avec des chaussures à tige basse et légères.

J’ai cependant essayé de mettre mes préférences de côté et d’être le plus objectif possible.

Conditions de test des Keen Wanderer WP

Comme d’habitude, j’ai commencé par tester ces chaussures sur des petites marches, principalement sur des terrains secs, rocailleux et techniques de Provence.

Je recommande d’ailleurs de ne jamais se lancer sur une randonnée de plusieurs jours avec des chaussures neuves, c’est un excellent moyen d’avoir de mauvaises surprises et de collectionner les ampoules.

J’ai ensuite voulu les utiliser pour des randonnées en raquettes, mais la neige n’étant pas vraiment au rendez-vous, ça s’est transformé en randonnées hivernales sur terrains enneigés – un bon test pour les chaussures.

Conditions de test - Keen Wanderer WP

Points forts

Confort

J’ai trouvé que ces chaussures étaient extrêmement confortables, aucun échauffement et aucune ampoule à déplorer. Je tiens à mentionner, comme à chaque fois, que mes pieds ne sont pas très difficiles.

Cependant, je pense que ce confort fait perdre un peu en sensations, notamment sur terrains techniques.

Amorti

L’excellent amorti favorise cette sensation de confort pendant la marche, les chocs sont bien absorbés, même avec un sac lourd sur le dos. Les semelles y sont pour beaucoup et le coussin en PU (polyuréthane) doit aussi jouer son rôle.

Cet excellent amorti entraîne en contrepartie un « surpoids » par rapport à d’autres modèles, de par la construction de ses semelles. Mais, comme souvent avec le matériel de randonnée, on ne peut pas tout avoir et il faut faire des compromis.

Maintien et déroulé du pied

Le maintien est un critère primordial, notamment sur des terrains difficiles, avec un sac lourd, sans bâtons ou quand on a des chevilles fragiles.

Ce modèle à tige « mid » ne maintient forcément pas aussi bien la cheville qu’un modèle à tige plus haute, mais il la maintient bien mieux qu’une chaussure à tige basse – pourvu que le laçage soit bien effectué.

Ce qui est très intéressant avec ce modèle est que le déroulé du pied est très bon. On peut même marcher vite sans gêne, le pied se déroulant sans contrainte.

Je pense que ce compromis maintien/déroulé très réussi est dû à la forme de la tige qui englobe bien les malléoles sur les côtés, mais qui est assez échancrée à l’arrière.

Protection et solidité

Autres points forts, la protection et la solidité de ce modèle. Cela semble être la « marque de fabrique » de Keen pour les chaussures de randonnée.

La tige et la semelle épaisses forment une bonne protection contre les chocs et le pare-pierre rajoute une couche pour les fins de journée où l’on est un peu fainéant et ne lève plus les pieds suffisamment haut. 😉

De plus, le tout est solide, surtout si on compare par rapport à ce qui se fait sur le marché.

Bien évidemment, cette protection et solidité ont un prix : le poids des chaussures.

Accroche et adhérence

La semelle externe semble être exactement la même que sur la Keen Durand Low. J’en ai été encore une fois très satisfait, avec une bonne accroche et une bonne adhérence. De plus, si cette semelle est bien la même, la durabilité sera au rendez-vous – car j’ai encore plus de recul sur les Durand Low WP qu’au moment de la publication du précédent test.

En tout cas, il n’y a aucun signe anormal d’usure sur les Wanderer WP pour le moment, donc c’est prometteur.

Imperméabilité et respirabilité

J’ai eu la chance de pouvoir tester les chaussures par temps chaud et froid et avoir un bon aperçu de leurs conditions de prédilection.

J’ai d’ailleurs même eu le droit à un : « Mais qu’est-ce que tu fais avec ces chaussures par cette chaleur, tu es fou ? ».

« Non, je teste juste les chaussures ! » 😉

Avec leur construction, leur membrane et la hauteur de la tige, on s’attend à des chaussures « assez chaudes » et elles le sont. J’ai par exemple beaucoup apprécié ce côté pour marcher dans la neige.

Cela dit, la respirabilité des chaussures est plutôt bonne pour un tel modèle, même si on transpire plus dedans qu’avec des chaussures équivalentes à tige basse ou non imperméables.

L’imperméabilité – que je me fais un plaisir de tester à chaque flaque d’eau – est excellente. Même après une demi-journée de marche dans la neige, mes pieds sont restés au sec.

Durabilité

Je suis convaincu que ces chaussures sont assez durables, d’une part parce qu’elles ne montrent pas de signe d’usure prématurée et surtout parce que les Durand Low WP à la construction assez semblable m’ont démontré qu’elles le sont (j’ai continué à les utiliser régulièrement depuis la publication de leur test).

Keen Wanderer WP

Points faibles

Ces chaussures ne sont pas faites pour tout le monde (c’est d’ailleurs rarement le cas). Elles sont assez larges et conviendront peu ou pas aux personnes avec des pieds fins. Seul l’essayage permettra de le savoir.

Je le mentionne car le laçage ne permet pas vraiment de compenser. C’est selon moi le point faible des Keen Wanderer WP comme ça l’avait été pour les Durand Low WP. Le laçage est peu précis et n’est pas évident, surtout au niveau de l’empeigne (partie supérieure de la chaussure entre le coup de pied et le bout du pied), il est plus aisé sur le haut. Des passants autobloquants auraient été les bienvenus.

Cela dit, avec un peu d’huile de coude, on peut réussir à les lacer correctement, mais il faut s’y employer un peu vu la rigidité de l’empeigne.

Outre ce point faible, leur poids et leur petit manque de sensation et précision sont aussi à noter – même si ce sont uniquement des contreparties de certains points forts : confort, solidité, amorti, protection, durabilité, etc.

Keen Wanderer WP - chaussures de randonnée

Caractéristiques techniques

Poids : 1310 g la paire en 44,5 (mesure que j’ai effectuée), 1220 g en 42 (donnée fabricant)
Fabrication : fabriquée en Europe
Matériaux : cuir et textile
Membrane : Keen Dry – imperméable et respirante
Semelle externe : duo caoutchouc Keen
Semelle intermédiaire : en PU (polyuréthane) directement attachée à la tige
Semelle interne : en EVA (éthylène acétate de vinyle)
Autres : coussin en PU intégré au niveau du talon
Prix : environ 160 euros

Conclusion

Au final, c’est un modèle très réussi que je recommande aux personnes recherchant des chaussures de ce type. Il m’a même convaincu alors que ce n’est pas le type de chaussures que j’affectionne habituellement. Ce qui m’a le plus marqué est le bon déroulé du pied – qui ferait presque oublier que la tige est « mid ».

Si jamais vous voulez en savoir plus sur le choix de chaussures de randonnée et comprendre les caractéristiques techniques, je vous invite à télécharger mon guide sur ce sujet en cliquant ici. Si jamais vous souhaitez vous procurer ces chaussures, vous pouvez le faire sur Amazon (n’oubliez pas que l’essayage est indispensable – d’autant plus que ce modèle taille petit).

  

A noter que ces chaussures existent en modèle homme (à gauche) et en modèle femme (à droite).

Si jamais vous avez déjà testé ce modèle de chaussures et avez un avis à partager, ou si jamais vous avez des questions ou remarques, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire. 😉

Notes : Ce test, ainsi que tous les autres tests sur le blog sont réalisés de manière indépendante. Je suis libre de dire ce que je pense sur chaque produit et je ne reçois pas de contribution financière ou d’autre nature pour effectuer le test.

Tous les liens de cet article pointant vers Amazon sont des liens affiliés. Si vous achetez un produit chez eux en suivant un de ces liens, je toucherai une petite commission sans que cela n’augmente le prix que vous payez. Merci si vous utilisez ces liens, je m’offrirai un café.  clip_image001

Auteur : François Jourjon

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34 commentaires

  • Aurélie

    Bonjour,

    Merci pour cette article,
    Je voudrais savoir comment tu fais pour essayer des chaussures que tu achète sur le net? (puisque tu dis qu’elles sont sur Amazone)

    Cordialement,
    Aurélie

    • François Jourjon

      Bonjour Aurélie,

      J’évite de les acheter sur internet. 😉 Elles sont sur Amazon mais se trouvent aussi en magasin.

      A bientôt,
      François

  • Denis

    Bonjour François, pour ma part j’utilise des chaussures « mid » « mesh » et majorité « cuir » Technica 900grs
    la paire en 42 avec un laçage auto bloquant sur le coup de pied semelle vibram que je trouve hyper confortable; j’ai fait l’année passée 6 jours de randonnée en moyenne montagne sans aucuns problèmes (inconfort, ampoules, ou autres). Je ne connais pas particulièrement cette marque « Keen » mais 1220grs c’est un peu lourd et en plus si le laçage est un peu difficile…? Cordialement.

    • François Jourjon

      Bonjour Denis,

      Effectivement, chacun ses préférences. Les Keen Wanderer sont surtout pour ceux qui cherchent quelque chose de bien solide mais pas forcément très léger.

      A bientôt,
      François

  • Jean-Paul

    Bonjour François,
    Une pédicure qui fait beaucoup de randonnée m’a conseillé la marque de chaussures « Salomon ».
    Qu’en penses-tu ?
    Merci,
    Jean-Paul

    • Martine

      Je viens d’acquérir des SALOMON tige basse après une série de MERRELL hyper confortable pour pieds très fragiles mais que je ne trouve pas facilement
      J’ai testé les SALOMON, sans ampoules : bon amorti, bien assurer le laçage à la cheville.
      Pour le moment satisfaite.
      Marcheuse quasi quotidienne, tout temps.

    • Béatrice

      J’ai acheté des SALOMON il y a 3 ans et j’en suis très contente. Pas d’ampoules à la première rando ,elles sont légères ; j’ai l’impression de marcher en chaussons tellement elles sont confortables.

    • François Jourjon

      Bonjour Jean-Paul,

      Difficile de faire des généralités chez une marque, car il existe énormément de modèles qui ont des points forts et points faibles différents. Cela dit, beaucoup de modèles chez Salomon sont légers et performants. En contrepartie, ce ne sont pas souvent les chaussures les plus solides et durables. Les semelles que je trouve très bonnes s’usent par exemple assez vite.

      A bientôt,
      François

  • Gérard

    + de 1000 kms parcourus dans des chemins pas toujours faciles (roche, boue, eau) en Aubrac, Margeride, Suisse normande équipé de Keen Durand quelles soient mid ou low dans un confort excellent, les pieds sont indemnes de toute blessure. Ce qui rend la rando agréable.
    Le vendeur m’avait informé que les semelles sont prévues pour un poids maxi de 90 kgs. Avec le sac, c’est plus de 100 kgs qu’elles doivent supporter et l’usure est à peine notable malgré les kms, les Mid ont environ 700 kms au compteur.
    A recommander sans réserve
    PS : je l’ai acquise après le compte rendu de François

  • Chris.

    J’ai acheté des SALOMON tige haute, je ne les supporte pas, beaucoup trop raides au niveau de la cheville surtout pied gauche est-ce un défaut ? j’insiste cependant.

    • François Jourjon

      Bonjour,

      Quel est le modèle ? Un défaut, je ne pense pas, je pense qu’elles ne vous conviennent probablement pas.

      Bonne journée,
      François

    • Francis

      Comme Chris j’ai des Salomon tige haute et j’ai constaté une période de rodage que je n’avais pas connu avec des Technica par exemple ou des Merrel (2 paires avec lesquelles j’ai fait Le Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle + 1600 kms). Cependant lorsque les chaussures sont faites quel plaisir de marcher, l’an dernier j’ai fait le Taillon (3144 m) dans le massif de Gavarnie et lorsqu’on connait les difficultés du terrain, je peux dire que j’ai apprécié mes Salomon.

  • Iionel

    Bonjour François, excellent article comme toujours. Personnellement je reste fidèle à la bonne vieille Rangers en cuir. J’ai testé de nombreuses chaussures notamment en goretex ou tissu, c’est cher pour peu d’avantages. Le cuir, rien de tel. Mais chacun est différent!! C’est ça qui est bien.

  • bertrand

    j’ai perdu les guide gratuit, est t il possible de recevoir mes guides eonbertrand@yahoo.fr .merci

  • Philippe

    Je suis fan de votre site et je le conseille souvent. Un point pourtant qui me déplait, quand vous faites un essai, l’icône « Amazon » apparaît pour un éventuel achat.
    Je trouve dommage que vous mettiez en avant ce site américain qui a une fâcheuse tendance à détruire le tissu commercial et à oublier de payer ses impôt en France.
    Pourquoi ne pas orienter vers le « Vieux Campeur » ou « Décathlon » qui sont des spécialistes du sport et qui font travailler des salariés français tout en s’acquittant de leurs impôts…
    Merci pour votre écoute
    Philippe

    • François Jourjon

      Bonjour Philippe,

      Je vous avoue que c’est pour le côté pratique. Mais, vous n’êtes pas le premier à faire la remarque, je vais essayer de trouver une alternative – car tous les magasins ne proposent pas encore la marque Keen. La marque est clairement en train de s’intéresser au marché européen, donc ça ne saurait tarder.

      Bonne journée,
      François

    • Serge

      Salud dit
      installes adblock logiciel gratuit( sans virus) qui te bloque les pubs a 95%.
      PS excuses les fautes mais mon clavier est US
      Kenavo du Québec
      Serge

  • christine

    bonjour,
    je randonne à cheval. nous marchons quand les terrains sont trop accidentés ainsi qu’en début et fin de demi journée. la protection et une rigidité suffisante de la semelle sont pour moi de grandes qualités. j’irais essayer ces chaussures qui semblent correspondre à mon attente. merci pour vos conseils, christine

  • Amick

    Bonjour.
    J’utilise depuis 15 ans des chaussures Meindl peut être cher ,mais très résistante ,et je suis très bien dedans je ne transpire pas du tout . J’ai un peu peur de changer de marque .

  • Lulu

    J’ai acheté des chaussures tout cuir (mais cuir pleine fleur et lisse) pour des randos cet hiver et elles sont effectivement plus adaptées à la saison.
    J’ai été surprise par leur poids. Elles sont effectivement plus lourdes que les chaussures qui ne sont pas tout cuir mais vraiment pas autant que je le croyais.
    Il faut un temps d’adaptation car le cuir doit s’assouplir. Il ne faut donc pas hésiter à les porter chez soi au début puis dans la rue (on commence par les porter 1h/jour puis on augmente progressivement) avant de partir en rando avec. Je pense que le problème doit moins se poser quand le cuir n’est pas d’un seul morceau mais un assemblage de pièces comme celles du test ci-dessus.
    On se sent beaucoup plus protégé-e dans des chaussures en cuir tige moyenne ou haute.
    Et puis l’avantage aussi, c’est qu’on peut les imperméabiliser avec de la graisse ce qui n’est pas possible avec des chaussures aérées (notamment celles qui comportent du mesh).
    Mais je ne les porterais pas en été. trop lourdes et pas assez aérées.
    Donc le tout cuir est à mon avis réservé à l’hiver et à l’automne, aux temps pluvieux, neigeux et c’est bien d’avoir plusieurs paires différentes.
    En revanche, même en été, je ne porterais pas de tige basse. Je ne m’y sens pas du tout en sécurité. D’ailleurs, ça m’intéresserais de savoir si les gens qui ont l’habitude des tiges basses ont plus de foulures que les autres et si mon sentiment de sécurité dans les tiges hautes est psychologique ou réel. Car je suppose que les gens qui ont l’habitude de porter des tiges basses se musclent et s’assouplissent davantage les chevilles et donc qu’elles sont naturellement moins sujettes aux foulures.

    • Wren

      Bonjour

      Je réponds à ta question « ça m’intéresserais de savoir si les gens qui ont l’habitude des tiges basses ont plus de foulures que les autres et si mon sentiment de sécurité dans les tiges hautes est psychologique ou réel. Car je suppose que les gens qui ont l’habitude de porter des tiges basses se musclent et s’assouplissent davantage les chevilles et donc qu’elles sont naturellement moins sujettes aux foulures. »

      J’ai quelques entorses à mon actif (dont une très sérieuse) qui sont toutes survenues alors que je portais des « tiges hautes ». Et puis, suite à une énième entorse, j’ai été soignée par un bon kiné qui m’a appris à retrouver mes appuis.

      Je trouvais quand même que je manquais de sensations avec mes tiges hautes : alors cet été, j’ai chaussé des tiges basses sur un sentier relativement facile, avec du portage. Miracle : j’ai retrouvé une plus grande mobilité, une plus grande souplesse en marchant. Une façon de progresser plus instinctive alors que je marchais toujours un peu « raide » dans mes tiges hautes.

      Je suis repartie depuis avec ces mêmes chaussures (et toujours du portage) et ma façon de marcher a continué à évoluer vers davantage de souplesse. J’ai remarqué que je suis plus attentive qu’avant, que je trouve plus facilement mon rythme et le placement de mes pas. Je ne ferais sans doute pas une descente d’éboulis en tige basse avec un gros sac. Encore que. Cette expérience m’incite à poursuivre vers une façon de marcher plus déliée, plus naturelle.

    • Marion

      Ma fille est moi sommes hyperlaxes et même hypermobiles (7/9 et 9/9 au score de Beigthon). Du coup nous nous orientons toujours vers du mid (nous ne randonnons pas vraiment, du coup pas besoin de prendre plus haut). Prendre des chaussures basses dans la nature serait de l’inconscience totale dans notre situation!!!

      Pour ma part, je les porte au quotidien. Quand ce n’est pas ca, c’est tennis hautes ou doc martens. Nous sommes tous différents, pour certains faire attention et se muscler les chevilles ne suffira jamais. Avec des chaussures basses, j’arrive à me blesser en ville, il suffit que le trottoir soit un peu en pente. Pourtant quand je marche je regarde vraiment où je mets mes pieds!

      J’en ai des souples, achetées à 30€ chez décathlon, qui vont bien pour tous les jours, avec lesquels j’arrive à conduire, et des colombia qui soutiennent bien mieux la cheville, mais qui ne tiennent pas l’eau et qui sont un poil petite (mon pied s’est encore élargi je crois).
      Je pense que ce modèle pourrait me convenir; j’ai un pied large avec un coup de pied fort.

      Merci pour le test, qui est intéressant et bien rédigé, même si nous n’avons pas les mêmes goûts en matière de chaussures!

  • Gérard

    « D’ailleurs, ça m’intéresserais de savoir si les gens qui ont l’habitude des tiges basses ont plus de foulures que les autres et si mon sentiment de sécurité dans les tiges hautes est psychologique ou réel. Car je suppose que les gens qui ont l’habitude de porter des tiges basses se musclent et s’assouplissent davantage les chevilles et donc qu’elles sont naturellement moins sujettes aux foulures. »

    Je mets les mid ou les basses suivant le terrain que je risque de rencontrer et je n’ai jamais eu de problème aux chevilles. Néanmoins, je me sers d’un ou des bâtons en cas de difficulté et surtout en descente.

  • Marianne

    Bonjour François
    j’avais des chaussures de rando « Aigle » très confortables dans lesquelles je n’ai jamais eu de problème mais malheureusement avec les années les semelles se sont fissurées et je ne peux plus les porter.
    Depuis j’ai racheté 2 paires: la première me faisait très mal à mes 2 petits orteils donc j’ai pensé que ma chaussure était trop étroite et j’ai racheté une paire spéciale pied large. Le problème reste le même malgré des protections que je place sur mes orteils. As-tu une solution miracle pour éviter cela?
    Merci pour tes article.

    • François Jourjon

      Bonjour Marianne,

      Est-ce que tu avais des douleurs ou points de compression au moment de l’essayage ?

      A bientôt,
      François

      • Marianne

        non, pas du tout.
        j’étais plutôt à l’aise.

        • François Jourjon

          C’est bizarre, elles sont sont pas trop petites en taille ? Un problème classique des chaussures trop petites est que les orteils tapent à l’avant de la chaussure dans les descentes. Mais s’il n’y a que le petit orteil, c’est un peu étrange.

          • Marianne

            bonsoir François et merci de t’intéresser à mes orteils!
            Ce n’est pas au bout que j’ai mal mais sur les côtés.

  • Wren

    Bonjour,

    Bluffée par la qualité des chaussures Keen. J’ai acheté des Targhee Low pour effectuer l’Alpe Adria Trail cet été. J’ai retrouvé des sensations que j’avais oubliées avec mes habituelles chaussures de montagne à tige hautes. Un vrai plaisir.

    Je les ai emmenées sur la West Highland Way en octobre et elles ont été parfaites.

    Vraiment du bon produit. Ça m’a rappelé mes premières Salomon tige basse avec le système anti-torsion.

  • bernard

    Salut à l’équipe,
    Parlons chaussures.

    J’ai acheté il y a environ 3 ans des Salomon tige haute modèle GTX 4D environ 200.00 Euro
    Chaussure confortable, jamais de problème de pieds. Très satisfait.
    J’ai 76 ans ne marche donc plus dans les Alpes ni les Vosges, ni sur des cimes enneigées.
    Utilisé une fois par semaine des circuits d’environ 20 km sur des chemins sablonneux.
    Problème: la semelle commence a se décoller sur le pourtour de la chaussure.
    J’ai un ami marcheur même chaussure, même âge, même problème.
    J’ai téléphoné au fabriquant réponse: faut marcher plus souvent, ou même si on ne les utilise pas du tout, la colle ne tient que 2 ans. Faut le savoir. Donc garantie 2 ans
    Je peux comprendre que la semelle s’use, mais pas qu’elle se décolle ?
    Faut il comprendre qu’en achetant cette marque le remplacement tous les 2 ans s’impose. Cher au km

    • François Jourjon

      C’est un problème de plus en plus courant que ce soit pour les chaussures de rando ou même les chaussons d’escalade. Un des souci vient apparemment des normes sur les colles et autres qui ne permettent plus l’utilisation des mêmes produits qu’auparavant et la même tenue.