Comment bien randonner (sans se blesser) dans les descentes ?

Posté par : François Jourjon 25 février 2025 73 commentaires
Marcheur randonnant en descente

En rando, on a tendance à parler plus souvent du dénivelé positif que négatif. Les montées sont perçues comme LA difficulté de la marche sur terrain vallonné ou montagneux. Pourtant, les descentes aussi peuvent être teigneuses ! Très inclinées, glissantes, techniques, voire vertigineuses, il ne faut pas les négliger. Dans cet article, j’aimerais donc que nous voyons comment randonner en descente. Nous allons voir comment aborder sereinement les sections pentues afin de limiter les risques de chute et de préserver nos articulations.

Les descentes, plus exigeantes que les montées en randonnée

Elles amènent plusieurs types de risques : risque de blessure d’usure (ex : tendinopathie), risque de blessure traumatique (ex : entorse) et risque de chute.

Les douleurs articulaires et musculaires liées au dénivelé négatif

Cela peut sembler contrintuitif, et pourtant, la descente exerce plus de contraintes sur les muscles et les articulations que la montée. C’est ce que tendent à démontrer certaines études, menées notamment sur des pratiquants de trail.

En effet, courir ou marcher en descente constitue un exercice excentrique, cela signifie que le système musculo-tendineux subit une élongation pendant la contraction. Durant ce type d’effort, les muscles ont pour fonction de retenir le mouvement, de freiner. Et cela conduit à des lésions musculaires que nous ressentons ensuite sous la forme de courbatures, plus ou moins intenses (note : l’origine et le fonctionnement des courbatures ne sont pas entièrement connus).

Sur le plan articulaire, la descente va exercer des contraintes fortes sur les chevilles, les genoux et les hanches. Il a par exemple été démontré que le fait de marcher en descente provoquait un angle de flexion du genou plus important, entraînant notamment un stress sur l’articulation formée par la rotule et le fémur. La force de compression exercée lors de la descente d’une pente à 19,3 % est similaire à celle provoquée par de la course à pied, par des squats ou encore par le fait de descendre un escalier.

Un risque de chute plus élevé

Au fur et à mesure de la descente, vos muscles et articulations subissent donc des contraintes qui viennent les endommager et les rendre moins performants. Sur la durée, cette fatigue musculaire va conduire à des altérations de votre foulée. A cela s’ajoute une fatigue mentale due à la concentration nécessaire pour gérer la descente. Au final, vous faites moins attention à la manière dont vous posez vos pieds et cette baisse de vigilance associée à la potentielle technicité du terrain (pierres, racines, boue…) va favoriser les chutes et les blessures de type foulures et entorses.

Saviez-vous que d’après le SNOSM (Système National de l’Observation de la Sécurité en Montagne), la randonnée est l’activité la plus accidentogène (en valeur absolue) ? La plupart des interventions des services de secours sont d’ailleurs liées à des glissades ou des chutes.

Voici le profil-type de la personne secourue en montagne en 2023 d’après le SNOSM :

« Il s’agit d’un homme (60%), français (82%), âgé de plus de 50 ans (34%), qui s’est blessé (58%) en montagne à la suite d’une glissade ou chute (44%), par un temps ensoleillé et chaud (63%), lors de la pratique de la randonnée pédestre (48%) non encadrée. »

Alors que ce soit pour vous épargner de grosses courbatures ou pour vous éviter de vous reconnaitre dans le portrait dressé par le SNOSM, voyons maintenant quelles sont les techniques à adopter pour bien randonner en descente.

💡 À lire aussi : Accident en randonnée : les bons réflexes à adopter.

Randonneuse utilisant des bâtons de marche en descente.

5 conseils pour randonner en descente sans chuter

1. Connaître ses limites

Ce premier conseil peut sembler « bateau » pour certain(e)s, mais il me semble important de le rappeler. Avant de vous engager dans une randonnée, préparez-la soigneusement et renseignez-vous sur les difficultés qu’elle comporte. Il y a bien entendu la distance et le dénivelé à prendre en considération, mais aussi la technicité et l’exposition au vide. Cette première étape de préparation vous permettra (entre autres) de savoir s’il y a de potentielles descentes qui seraient trop difficiles pour vous.

➡️ Cet article peut vous intéresser : Le dénivelé en randonnée simplement expliqué.

Si vous n’avez pas décelé de descentes trop compliquées pendant votre étape de préparation, mais que vous vous retrouvez tout de même confronté à une pente qui vous semble trop raide ou trop risquée une fois sur le terrain, sachez qu’il n’y a rien de « honteux » à faire demi-tour ou à trouver un itinéraire bis qui soit plus accessible.

Enfin, ne vous laissez pas « entraîner » par le groupe. Si vos compagnons de marche descendent plus vite que vous, tant mieux pour eux. Mais ne cherchez pas à suivre leur rythme coûte que coûte. Descendez à l’allure qui vous convient, sans stresser et sans vous précipiter.

2. Bien régler son sac à dos pour éviter les déséquilibres

Si votre sac de randonnée ballote dans tous les sens, il peut facilement vous déstabiliser et vous faire perdre l’équilibre. Même sans chuter, le fait de devoir compenser les mouvements d’un sac mal réglé est fatigant et entraîne un risque de blessure plus important.

Alors avant d’entamer une descente longue ou technique, prenez le temps de bien réorganiser le contenu de votre sac et de faire les réglages qui s’imposent au niveau des bretelles et des sangles pectorales et ventrales.

Je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous pour bien optimiser tous les réglages de votre sac.

Note : la vidéo date de 2011, vous comprendrez le rendu. 😅

Et en ce qui concerne la bonne manière de ranger le contenu de votre sac pour que la charge soit bien répartie sur votre dos, vous pouvez consulter cet article : 2 règles pour bien faire son sac à dos de randonnée.

3. Serrer ses chaussures de marche comme il faut

Lorsque vous marchez en descente, vos pieds vont avoir tendance à glisser vers l’avant de vos chaussures. Vos orteils risquent donc de cogner le bout de vos chaussures, ce qui, à la longue, peut être très douloureux et vous ne pourrez plus poser les pieds comme il faut. De plus, avec un laçage lâche, le pied n’est pas bien maintenu et cela augmente le risque de foulure ou entorse de la cheville.

Pour éviter cela, il faut tout d’abord choisir de bonnes chaussures adaptées à votre pied et à votre pratique de la randonnée. Et ensuite, il faut savoir bien les lacer pour éviter ce genre de désagrément.

Si vous avez des chaussures montantes ou semi-montantes, vous pouvez serrer fortement la partie basse du laçage. Ceci permettra de stabiliser votre pied et d’éviter qu’il ne glisse trop vers l’avant de la chaussure. Ensuite, pour la partie haute, vous pouvez opter pour un serrage un peu plus lâche afin de ne pas trop entraver la flexion de la cheville. Bien entendu, ce ne sont que des suggestions. À vous de voir selon la morphologie de votre pied et votre ressenti si vous avez besoin de plus ou moins de serrage à certains endroits.

Quoi qu’il en soit, faites toujours attention à ce que vos lacets soient bien noués pour qu’ils ne se défassent pas quand vous marchez. Si les boucles sont trop longues, essayez de les glisser sous le laçage pour éviter qu’elles ne s’accrochent quelque part.

4. Anticiper la pose de ses pieds (et de ses mains)

Vous enviez ces randonneurs qui semblent agiles comme des chamois dans les descentes ? Leur apparente facilité repose notamment sur l’anticipation. Ils n’ont pas les yeux fixés sur leurs pieds, mais ils regardent devant eux pour analyser la pente, ses difficultés et repérer les meilleures zones pour poser leurs pieds.

Ceci n’est pas inné, ça demande de la pratique ! Lors de vos prochaines randonnées, essayez de porter votre regard 1 à 2 mètres devant vous et ne regardez vos pieds que lorsque le terrain l’impose réellement. Vous verrez qu’à force d’entraînement, vous arriverez à mieux anticiper et à descendre de manière fluide et sécurisée. Avec l’habitude, vous effectuerez un balayage visuel entre le terrain quelques mètres en aval et celui qui est au niveau de vos pieds.

Si vous vous attaquez à une descente très raide/technique, n’hésitez pas à poser vos mains, voire à descendre « sur les fesses » quand c’est nécessaire pour garantir votre équilibre. Certes, la descente sur les fesses n’est pas la technique la plus gracieuse 😅 mais si elle peut éviter une vilaine chute, pourquoi s’en priver ?

5. S’appliquer sur sa technique

On marche toutes et tous depuis qu’on est petits, c’est quelque chose d’inné, mais il y a aussi une part de technique qui peut s’apprendre.

Lors d’encadrements sur le terrain, j’ai l’occasion de voir que les techniques de certaines personnes en descente sont loin d’être optimales – d’autant plus lorsque les personnes ont un peu d’appréhension.

Voici quelques conseils que je leur donne habituellement et que vous pouvez appliquer :

– Poser les pieds bien à plat pour un maximum d’accroche. Il faut généralement éviter de ne poser que les talons (sauf sur terrain meuble) – au risque de glisser et tomber en arrière.
– Ne pas se pencher en arrière. C’est un réflexe chez beaucoup de personnes, mais cela augmente fortement le risque de glissade en arrière. Au contraire, il vaut mieux mettre son centre de gravité à la verticale de ses pieds ou se pencher légèrement en avant (notamment avec des bâtons) pour mettre une bonne partie de son poids sur l’avant de ses pieds.
– Descendre face à la pente et poser ses pieds en direction de la pente. Dans les pentes raides, on voit beaucoup de personnes descendre de côté les pieds perpendiculaires à la pente. Ça peut éventuellement fonctionner si les côtés des chaussures « mordent » comme les carres d’un ski (donc sur terrain plutôt meuble) – mais dans beaucoup de cas, le plus sécuritaire est de descendre face à la pente.
– Effectuer des petits pas – ce qui permet de mieux contrôler la descente. Plus la pente est forte, plus les pas seront petits.
– Fléchir les genoux et éviter de descendre jambes tendues. Cela permet notamment d’abaisser le centre de gravité et de gagner en équilibre. Cela permet également de limiter les contraintes sur les articulations comme on le verra juste en-dessous.

4 conseils pour limiter les contraintes musculaires et articulaires dans les pentes

1. Se préparer physiquement (et techniquement)

Des efforts inhabituels (en intensité, durée ou fréquence) amènent des risques de blessure.

Et le meilleur moyen pour qu’un effort ne soit pas inhabituel pour votre corps est d’y être préparé. Sur le sujet de la préparation physique, je vous invite à lire cet article « 9+1 principes de préparation physique pour la randonnée« 

En plus de renforcer ses muscles et articulations, d’autres aspects sont à ne pas négliger : la technique et la proprioception.

Si vous n’êtes pas à l’aise en descente ou dans des pentes raides, rien de mieux que de vous entraîner en suivant les conseils du point 5 juste au-dessus. Commencez sur des petites pentes ou des talus et allez-y progressivement. L’idéal est que ça se fasse sans pression extérieure (donc par exemple pas pendant une rando avec un groupe d’impatients), et si possible avec un œil extérieur – une autre personne pouvant corriger votre technique ou pouvant vous filmer, pour que vous puissiez le faire par vous-même. N’hésitez pas à réitérer cet exercice sur différents terrains et en augmentant la pente.
Pour le vivre pendant l’encadrement de randonnées, je peux vous dire que quelques corrections techniques peuvent faire une grande différence – surtout que suivent généralement une diminution de l’appréhension et une amélioration de la confiance.

En complément de l’aspect technique, si vous sentez que vous n’avez pas le « pied sûr », je vous recommanderais de travailler votre proprioception – qui est, la perception de la position de votre corps dans l’espace. Vous trouverez facilement un grand nombre d’exercices sur internet.

Au fur et à mesure de votre pratique, votre corps va s’habituer (musculairement, neurologiquement, sensoriellement…) et les risques de blessures diminueront.

2. Utiliser des bâtons de marche

Une étude a été menée sur des volontaires ayant réalisé une randonnée sur le Mont Snowdon (1 085 m) avec un sac d’environ 6 kg. Les volontaires étaient répartis en 2 groupes : avec et sans bâtons de randonnée. L’étude a démontré que les participant(e)s ayant utilisé les bâtons avaient une évaluation de l’effort perçu très inférieure à celle des volontaires sans bâtons. D’autre part, ils ont également ressenti moins de douleurs musculaires dans les 24 et 48 h ayant suivi la randonnée.

En résumé, l’utilisation de bâtons permet de limiter les contraintes musculaires et articulaires et assure aussi une plus grande stabilité. J’en parle notamment dans cet article : 10 raisons d’utiliser des bâtons de randonnée.

Note : la vidéo date de 2014, vous comprendrez le rendu. 😅

3. Adopter une marche naturelle (et détendue)

Je vous ai donné un certain nombre de conseils techniques pour bien descendre plus haut, comme : garder les genoux fléchis, rester face à la pente, vous pencher vers l’avant, faire des petits pas…

Je n’ai pas vraiment trouvé d’études scientifiques permettant de valider ou invalider l’intérêt par rapport à l’aspect musculaire ou articulaire, mais notez toutefois que : 

– il n’y a pas tellement de doutes que descendre jambes tendues sollicite plus les structures articulaires et osseuses et moins les structures musculaires et tendineuses que descendre jambes fléchies ; et
– certaines études ont conclu que raccourcir votre foulée pouvait améliorer l’amortissement des impacts, notamment au niveau des genoux et des hanches. Mais une foulée plus courte demande une augmentation de la fréquence des pas, ce qui requiert une plus grande dépense énergétique.

Alors, une fois que vous vous sentez à l’aise en descente, plutôt que de vous faire des « nœuds au cerveau », j’aurais tendance à vous conseiller d’adopter la posture et la foulée qui semblent les plus confortables et sécurisantes pour vous. Faites confiance à vos sensations. Parfois, cela vaut mieux que de forcer un mouvement ou une attitude qui ne vous conviendrait pas et qui risquerait de provoquer des déséquilibres ou des douleurs.

Essayez aussi de ne pas trop vous crisper afin de favoriser la détente musculaire. Respirer et décontractez votre mâchoire, vos bras, votre dos, etc.

4. Faire des pauses quand ça s’impose

Nous en avons déjà parlé plus haut, marcher en descente représente un effort excentrique qui est très exigeant pour les membres inférieurs. Si vous en ressentez le besoin, faites des pauses pour donner un peu de répit à vos jambes… et à votre tête ! Car oui, en descente vous aurez aussi tendance à être plus concentré(e) et donc à avoir besoin de souffler un peu pour rester lucide jusqu’au bas de la pente.

A noter que :

  • On ne se rend parfois pas trop compte de sa fatigue, donc ça vaut le coup de faire des pauses avant d’en sentir le besoin, si on veut se ménager.
  • Ça vaut aussi le coup d’effectuer des pauses même quand on se sent totalement « cuit(e) » 😫 et qu’on pense qu’il n’y a plus rien à faire. Il y a toujours un petit quelque chose à récupérer.

Profitez aussi de ces pauses pour bien vous hydrater et manger une petite barre de céréales 🍫

 

En prenant conscience des contraintes spécifiques du dénivelé négatif, vous pouvez anticiper les risques, protéger vos articulations et vos muscles. L’essentiel est de rester à l’écoute de votre ressenti, de bien vous préparer, de vous équiper correctement (un sac bien réglé, des chaussures bien lacées et des bâtons) et d’adopter une technique adaptée.

Avec ces conseils en tête, j’espère que randonner en descente deviendra une occasion de savourer le paysage, plutôt qu’une source d’appréhension 😉

Et vous ? Vous préférez plutôt les montées ou les descentes en randonnée ?

 

Auteur : François Jourjon
J'ai créé Randonner Malin en 2011 pour aider les randonneurs à profiter au maximum de leurs randonnées avec des articles, vidéos et en répondant à leurs interrogations. Depuis, j'ai aidé des milliers de personnes à maîtriser les outils GPS et l'orientation à la carte & boussole avec mes formations en ligne, j'ai cocréé le jeu de société Rando au Pic des Neiges et je guide des randonnées et stages sur le terrain en tant qu'accompagnateur en montagne.

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73 commentaires

  • B.Cottin

    Merci pour cet article très complet. En pente raide, fléchir les genoux pour ménager les muscles mais aussi pour être plus près du sol, est certes fatigant, mais beaucoup plus sûr.
    Très important d’avoir insisté sur l’anticipation, d’autant qu’un terrain en descente se dévoile moins à l’avance qu’en montée, donc double attention.
    Enfin, toujours se souvenir qu’en cas de besoin, on peut descendre quelques mètres sur les fesses, ça peut sauver beaucoup de situations.
    Ceci dit, beaucoup de chemins sont préparés et façonnés par des hommes mesurant 1,80 m au moins. Moi, avec mon 1,60m, j’ai parfois du mal à suivre le tracé en descente, car il me manque des centimètres pour relier correctement les points d’appui…

  • Calligaro

    Merci pour ces conseils précieux

    • Chantal GUILLOT

      Merci François pour cet article très intéressant et très complet. Je trouve en effet que les descentes sollicitent d’avantage les articulations et sur le Chemin de Compostelle j’ai eu un problème à un genou. Depuis, je gère différemment les descentes, et le plus souvent je le fais en petites foulées en faisant des virages comme au ski….En fait,chacun doit écouter son corps et faire selon ses possibilités…j’ai toujours dans mon sac à dos une genouillère au cas où, car mon genou gauche est resté fragile,..belle continuation à vous et encore merci pour vos articles, vidéos et conseils.

  • Yves

    Félicitations pour toutes les vidéos que vous publiez, votre site est à mon avis réellement digne d’intérêt, autant pour les novices que pour ceux qui sont plus aguerris. Puissiez-vous trouver la motivation et les moyens de continuer, bravo!

  • franc

    Jai pour habitude de regarder non pas où je vais poser le pied mais où je vais poser le pied au pas suivant ; ça passe beaucoup mieux ; se pencher en avant est une bonne façon d’éviter les chutes et les glissades
    (randonneuse de 73 ans)

    • François Jourjon

      Effectivement. De toute manière, avec la vision périphérique, on voit tout de même où on va poser le pied sans regarder précisément l’endroit.

  • Brigitte

    Merci pour cet article très instructif.
    Je préfère, et de loin!, les montées.
    Les descentes sont des « mangeuses de muscles »! Et d’articulations…effectivement, on a intérêt à bien se préparer…😆
    Je retiens particulièrement le conseil au sujet du laçage.
    Et je confirme qu’1 descente sur les fesses vaut mieux qu’une mauvaise glissade ou chute!
    Encore merci pour tous vos articles !

  • Alain

    Bonjour François

    Malgré mon âge déjà bien avancé (78), je reste un très bon descendeur, c’est une discipline que j’aime particulièrement.
    L’anticipation, certes, est le B A BA de la technique de descente, en effet viser l’endroit où l’on va mettre le pied est primordial, le cerveau a enregistré le mouvement et naturellement le pied ira se poser au bon endroit.
    J’y ajouterai un élément essentiel qui consiste à faire intervenir la notion d’équilibre statique et d’équilibre dynamique.
    Quelle différence : la plupart des randonneurs iront s’appuyer sur un élément du terrain sur lequel il resteront en équilibre même s’il s’arrête de marcher, c’est l’éqilibre statique, le centre de gravité reste dans la surface de substentation (surface dans laquelle le centre de gravité peut se déplacer sans perdre l’équilibre).
    L’équilibre dynamique fait intervenir la vitesse dans la notion d’équilibre, le randonneur ira poser son pied, mais son équilibre sera rompu si le mouvement s’arrête, il faut donc dans ce cas repartir immédiatement vers l’appui suivant, d’où l’importance d’avoir repérer ce nouveau point d’appui en anticipation.
    Il faut une très bonne condition physique, car les cuisses sont extrêmement sollicitées dans cette technique de descente.

  • techene

    toujours, parfait et très bien expliqué

  • Viau

    Merci pour cet article très intéressant er complet, pour moi notamment qui souffre d’un genou et appréhende les décentes.

  • Alain ROSE

    Bonjour François,
    Merci pour tes articles que je lis régulièrement.
    Un commentaire au rapport lointain avec cet article :
    Je ne me souviens pas que tu aies parlé de la façon de nouer les chaussures de randonnée. à cause des lacet modernes rond en synthétique, le noeud de rosette n’est plus adapté.
    Le noeud idéal est mal connu. J’ai attendu l’age de 50 ans pour le découvrir. Il s’agit du noeud de tortue qui est expliqué par exemple dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=iXriFgTTW3Y&ab_channel=Randofacile
    Je conseille que tu fasses un petit topo sur le sujet.
    Bonne journée.

  • Daniel Stadeli

    On m’a conseiller pour les descentes de marcher en mettant les pieds à 10h10 , j’ai testé cela fatigue moins les genoux

  • LE GALL Patrick

    Merci François pour ces rappels qui peuvent sembler des évidences pour des randonneurs aguerris. par contr je ne partage pas le fait de se pencher vers l’avant. Dans notre groupe de marche nous conseillons de rallonger se batons (5 à 15 cm selon les personnes) afin de ramener son centre de gravité bien à l’aplomb de ses pieds et d’éviter de forcer sur ses batons et donc les bras.

    • François Jourjon

      Quand je parle de se « pencher en avant » c’est modérément, le but n’étant pas de basculer en avant mais de ne pas avoir le poids de son corps sur les talons.

  • Trazzini Jean Xavier

    Très instructif
    Merc

  • Jean-Marie MESEGUER

    Bonjour François, bravo pour vos articles. Je vais me permettre d’ajouter ceci : Aussi bien en montée quand descente, si on s’arrête, c’est de se retourner dans le sens inverse de la marche pour soulager les muscles. Je conseille aussi en montant de raccourcir le pas, en descendant, petit pas, si un pied glisse, on ne s’arrête pas (si possible) l’autre n’est pas loin, nous ne faisons pas le grand écart. Je conseille aussi de descendre en « petite foulée » ,en zig /zag éventuellement, sans se laisser embarquer par la vitesse, cela soulage les genoux. Quand nous montons, je préconise aussi de se concentrer sur la respiration, une inspiration pour trois expirations (marche Afgan). Cordialement.

  • Chanseaud

    Supers conseils..ça vaut toujours la peine de les rappeller 👍👍👏

  • jean paul

    Merci, article très complet avec des conseils très judicieux, je me permets de transférer ce mail à mon groupe de randonneurs séniors qui je suis persuadé sauront apprécier ces conseils.

  • Roland GUILLOT

    Bonjour
    Je descends en « crabe » c’est à dire en zigzaguant

  • Ducrot Christine

    Merci pour cet article bien complet et super interessant.👍
    C’est toujours avec plaisir et intérêt que je vous lis.
    Je ne manquerai pas de transmettre vos conseils à mes co-randonneuses.

  • bossan pascal

    merci François pour tes commentaires toujours avisés et plein de bon sens.
    c’est un plaisir de les mettre en pratique et surtout de les transmettre à celles et ceux qui débutent.

  • Georges

    Merci pour ce beau dossier sur la descente. J’ai toujours redouté les descentes, les jambes souffrent. Avec l’âge, cela ne s’arrange pas!

  • DAMEZIN

    Bonjour François,
    Merci pour ces conseils toujours clairs et judicieux. Que pensez-vous de la technique de descente en léger zigzag , notamment quand la pente est un peu raide, à condition évidemment que le chemin soit assez large pour naviguer d’un côté à l’autre ? Je trouve que ça évite de se laisser entraîner par le poids du corps et que c’est psychologiquement rassurant par rapport à la perception du vide. Évidemment le pied est en diagonale donc pas fameux pour la cheville mais en zigzagant on change constamment le côté où ça met la pression.

  • Fourari Abdelhak

    Bonsoir M.François. Ça faut longtemps que je reçois vos e-mails et lis parfois certains de vos articles que je trouve très intéressants. Je vous en remercie et espère qu’un jour nous partagerons notre passion en randonnant ensemble. Merci encore et bonne continuation.

  • Noël VALADE

    Membre du CD de la FFSP je trouve que c’est un très beau rappel pour les marcheurs

  • Simonet

    Merci pour cet article, clair et très pédagogique !
    J’en tiendrai compte…

  • Blandine O'CONNOR

    bonjour,
    les muscles sont faits de milliers de fibres fines et c’est la rupture de ces fibres qui provoque la douleur
    plus il y a de fibres rompues plus la douleur est intense – les naturopathes connaissent mieux ce phénomène que les médecins, y compris les spécialistes

    • François Jourjon

      Si vous faites allusion aux douleurs lors des courbatures, les micro-traumatismes pourraient être à l’origine des douleurs (mais ça ne fait pas encore consensus dans le milieu scientifique).

      Pour ce qui est de votre comparaison entre médecins et naturopathes, c’est une généralisation qui me parait très hasardeuse.

  • Claude

    Très bon commentaires sur la pratique de la rando, si je peux me permettre ,par expérience en descente ne pas mettre les dragonnes ,car en cas de chute, c est l épaule encaisse le choc, avec souvent des conséquence importantes.
    bonnes randonnées
    Claude

    • François Jourjon

      Il y a des risques à les avoir, notamment si on chute avec ou si on se fait un croche pied avec les bâtons. Mais, les avoir permet aussi de ne pas échapper les bâtons à des moments clés et de les tenir plus fermement – ce qui peut éviter des chutes ou des blessures d’usure. Il y a des avantages et inconvénients aux dragonnes, il faut faire au cas par cas en fonction de chaque personne et des conditions.

    • Antoine Rüf (Suisse)

      Une pratique plus sûre est de tenir le bâton par le bout, en s’appuyant dessus si nécessaire, ce qui amortit un pas trop raide ou trop haut (dans ce cas, utiliser les deux bâtons pour l’appui en se penchant bien en avant), donne de l’équilibre et permet de se rattraper souvent avant la chute. Dans ce cas, avec ou sans dragonne, l’effort se fait avec tout le bras fléchi et ne se répercute pas directement sur l’épaule.

      • François Jourjon

        Oui, les utiliser en « pommeau » fonctionnent bien. Par contre, le risque quand on met beaucoup de poids sur les bâtons est en cas de bâton qui casse ou zippe. Mais bon, aucune solution n’est parfaite !

  • Francoise FB

    Très utile ce compte rendu il est vrai que je glisse souvent en descente et tombe parfois (sur les fesses elles sont assez rembourrées ) !
    Pour éviter cela au maximum j’utilise un sac léger (maxi 5 kg poids du sac compris même en bivouac)
    Je prends souvent une pause assez longue au sommet avant de redescendre en évitant de trop me « refroidir » quand même ! En plus c’est tellement beau en haut qu’on a envie d’admirer !
    Je bois aussi une grande gorgée d’eau et croque un petit quelque chose .
    Mais malgré tout j’appréhende toujours un peu ….j’ai assez souvent glissé et suis tombée mais TOUJOURS sans gravité en plus le sac à dos amortit la chute (mon sac d’aiileurs n’aime pas trop ça !)

  • Patrick E

    Bonjour François,
    La seule fois où je me suis trouvé en « difficulté » en rando (rando « privée » avec mon fils, alors que je suis titulaire du BF de la FFRP) ce fut lors de ma première descente du Canigou. J’ai cru que j’allais être obligé de faire appel aux services de secours. Malgré la souffrance, j’ai pu revenir jusqu’à la voiture. Depuis ce jour, avant même de ressentir une douleur, je porte systématiquement des genouillères type « handball » genre ce modèle : https://www.decathlon.fr/p/strap-de-maintien-du-genou-gauche-droit-adulte-strap-genou-r500-noir/_/R-p-345842?mc=8796397&c=noir. Facile à placer par dessus le pantalon, léger dans le sac à dos. J’ai remplacé le velcros par des boutons pression pour une meilleure tenue. Depuis, je n’ai plus jamais été gêné en descente par ce type de douleurs.
    Bravo pour cet article (comme tous les autres, d’ailleurs mais que je commente pas forcément)
    Patrick

  • POUZOL

    Bravo François pour ton article complet, précis et détaillé.
    J’avoue avoir enduré le martyre dans la descente sur le refuge de Carrozzu, un en ayant oublié de serrer mes chaussures (d’où des méga ampoules), deux en ayant essayé de suivre le rythme du groupe, ambiance trail.
    Avec l’âge, il faut savoir laisser partir les autres devant et les retrouver plus loin.
    J’apprécie la réflexion d’un autre randonneur sur l’équilibre dynamique qui nécessite évidement de l’anticipation et donc une pause de temps en temps pour se ressourcer.
    Dans les lacets, j’avoue m’appuyer sur le bâton extérieur pour repartir dans le sens du sentier.
    Cela m’a bien aidé lorsqu’il m’a fallu redescendre au mental depuis le col de Madamète (GR10) sur le lac d’Aubert avec une entorse sévère de la cheville droite, ma chaussure serrée à fond.

    Continue tes articles instructifs.
    Et vive les randonneurs responsables !

  • Nona84

    Merci beaucoup pour cet article très complet. J’ai envie d’ajouter qu’en descente, il faut faire confiance à ses chaussures pour rester face à la pente et éviter de marcher en crabe, Très important de vérifier ses semelles et changer de chaussures lorsqu’elles deviennent lisses.

  • jack

    vos conseils sont tres utiles merci Jack

  • Colnot

    Marcheur et organisateurs de randonnées, j’ai écouté tous tes conseils, ( c’est une genre de révision ), j’en tiendrai compte. Il y a toujours à se perfectionner m^me à l’âge de 85 ans ! MERCI !

  • Antoine Rüf (Suisse)

    Bonjour, merci pour cet excellent article. Je pratique personnellement en descente une technique propre, développée au fil des GR et traversées alpines, dans laquelle je retrouve nombre de vos remarques et recommandations, et que j’appelle la descente de Charlot en hommage à ce génie du cinéma. En résumé, je descends face à la pente, avec les pieds plus ou moins ouverts selon la raideur de la pente. Cela donne à la semelle une plus large surface d’appui, augmente l’adhérence et limite le risque de glissade ou de roulement. Cette position oblige à fléchir les genoux, abaisse le centre de gravité comme vous le relevez justement, et rapproche les fesses du sol en cas de glissade ou caillou qui roule et, en même temps, oblige à se pencher en avant pour garder le centre de gravité à la verticale des appuis, et en même temps s’appuyer sur les bâtons plantés aussi bas que possible. Ce faisant, on ménage les genoux et les hanches en diminuant les chocs intra-articulaires, absorbés par l’élasticité des muscles et des ligaments. Avec l’inconvénient, bien sûr, de sursolliciter les muscles de la cuisse avec les premières fois des courbatures parfois sévères (un comprimé de Sporténine en haut, un à la pause, et après l’arrivée, avec une bonne hydratation, arrange bien des choses. L’accoutumance à l’effort et cette musculation naturelle font le reste.

  • JP Forestier

    Bonjour
    Je ne sais si j’ai tout lu/vu ? Une chose très importante dans une descente : enlever les dragonnes car en cas de chute, elles peuvent empirer les résultats de la chute !

    • François Jourjon

      J’en parle dans un commentaire un peu au-dessus. Je suis par contre un peu plus « modéré » dans mon propos car certaines chutes auraient aussi pu être évitées avec les dragonnes mises.

  • Saharoff

    Merci beaucoup

    Un bon rappel des bases

    Cordialement

    Jjacques

  • Boutemy Jean-Pierre

    En descente il faut aussi ne pas oublier d’enlever les dragonnes des poignets. En cas de chutes les bâtons deviennent très dangereux s’ils restent solidaires des poignets.

  • Prost jl

    Beaucoup de bon sens et de conseils précieux dans cet article. Pour ma part, je ne suis pas adepte de la glissade sur les fesses; je préfère de loin la technique de dé-escalade qui permet de meilleurs appuis de pied complétés par des prises de main.

    • Jo

      Bonsoir
      Pouvez-vous préciser cette technique de dé-escalade ?
      Merci par avance
      Cordialement

    • François Jourjon

      Sur des terrains vraiment pentus et avec un terrain stable, la désescalade (donc face à la pente) est effectivement commode.

      • Olivier

        Face à la pente signifie face au terrain donc descendre à reculons ? C’est ce qui force alors à se tourner pour voir où mettre le pied suivant et risquer de s’emmêler les pinceaux qui ne sont plus face à la pente

        • François Jourjon

          Non, on désescalade en regardant ses pieds entre son corps et le terrain. Cela ne se fait généralement que sur des petites sections en utilisant les mains – sur des passages où en montée, on serait obligés de mettre les mains.

  • Claude06

    Sur le plan psychologique, la montée est difficile. Sur le plan physique, la descente est plus exigeante.

  • Claude06

    A la descente, emprunter les sentiers plutôt que les raccourcis qui coupent les virages pour un gain de temps discutable, c’est un bon moyen pour s’économiser physiquement et la nature vous remerciera de ne pas la saccager. N’en déplaise leurs détracteurs, les bâtons offrent deux points d’appui supplémentaires particulièrement utiles dans les descentes parfois scabreuses avec des petits ressauts que l’on peut escamoter, c’est aussi une source d’économie en énergie. Perso, je descends à la même vitesse qu’à la montée avec des petits pas, seule la vigilance s’accroît avec l’âge…

  • Claude06

    Concernant les dragonnes en cas de chute à la descente, elles peuvent vriller le poignet. Personnellement je les ai virées, ça allège le poids des bâtons et évite ce désagrément.

    Pour éviter les chutes et les glissades à la descente, le premier conseil est d’avoir des semelles de chaussure en excellent état, l’usure favorise les « dérapages » qui générent de la fatigue avec les muscles qui se contractent chaque fois que le randonneur est sur la
    défensive…

  • Dominique STOLZ

    DS
    J’ai 69 balais. Je pratique la randonnée depuis l’âge de 18 ans….. A l’époque, on descendait sans bâtons et le plus souvent en courant(quand c’était possible). Inutile de vous dire que mes articulations me le rappellent régulièrement. Ceci dit cela m’a appris à anticiper énormément!!!
    Maintenant j’utilise des bâtons!!!!!
    A 20 ans j’ai lu un livre de Gaston Rebuffat dans lequel, il expliquait justement comment descendre sans trop se fatiguer et en sécurité; j’ai immédiatement suivi ses conseils. Dés que je le peux, j’essaie d’expliquer le pourquoi de ces conseils et vous remercie de votre article si bien fait.
    Pour celles et ceux qui ont des problèmes aux articulations du genou, je vous conseille amicalement d’utiliser des sangles ou des genouillères équipées d’aimants. Vous serez surpris ,comme moi, de l’efficacité de la chose. Depuis que je les utilise je peux marcher (en montée et en descente 7/8 heures sans douleurs. Bonnes randos à toutes et tous

  • Jean louis

    Bonjour François.
    Interressant ton article. Il y a juste un petit sujet ou je ne suis pas tellement d’accord.
    Ne pas se pencher en arrière. C’est un réflexe chez beaucoup de personnes, mais cela augmente fortement le risque de glissade en arrière. Là, je suis Ok
    Mais: Au contraire, il vaut mieux se pencher en avant pour mettre une bonne partie de son poids sur l’avant de ses pieds. je ne pense pas que se soit judicieux comme je le déconseille à toutes les personnes que j’emmene en montagne dans mon club.
    Il faut toujours avoir son centre de gravité qui passe par ses pieds. Si l’on se penche en avant, (et c’est souvent le cas car quand c’est un peu raide, les gens se crispent , se baissent et se penchent en avant), en cas de problème on n’a plus de moyens pour se ratrapper et l’on est vite entrainé vers le bas. Si l’on se tient plus droit, l’accroche est meilleur au niveau des semelles sur le sol et si l’on glisse, il est préférable de se retrouver sur les fesses que de faire un rouler-bouler la tête en avant.
    Je rajoute aussi qu’il est fréquent d’entendre les gens qu’il faut marcher en « canard » ou à « 1h moins 5 ou 2h moins 10 ». C’est pour moi ridicule en descente (comme en monté d’ailleurs) avec les pieds biens face à la pente on accroche bien et si l’on glisse on se rattrape avec les chevilles qui se bloquent. Les pieds en canard, vous n’avez aucune force pour vous rattraper et vous etes sur de vous ramasser.

    • François Jourjon

      Quand je disais qu’il vaut mieux « se pencher en avant », c’est modérément, pour que le poids de notre corps soit plutôt sur l’avant des pieds – ce qui permet de mieux contrôler la descente. Je me rends compte que ce n’est pas très clair, car il n’est pas précisé « en avant » de quoi et vous êtes d’ailleurs deux à avoir fait la remarque.
      Je vais du coup modifier un peu la phrase car je ne voudrais pas que ça soit mal interprété, même si d’expérience, c’est rare que les gens se penchent trop vers l’avant.

  • Jocelyne

    Merci François,
    Avant, j’aimais bien les descentes… mais avec l’âge mes articulations protestent et je suis moins téméraire.
    Vos conseils sont les bienvenus.

    • Claude06

      – utiliser des bâtons
      – réduire la vitesse de descente
      – faire de petits pas
      – privilégier les randonnées ne présentant pas de descente scabreuses
      – bien s’hydrater durant toute la rando, y compris à la descente !
      – peut-être changer les chaussures au profit de modèles à semelle épaisse ? (Hoka, etc, les marques sont désormais nombreuses…)
      – réduire le poids du sac en privilégiant les randos à la journée
      – éviter le bitume, les sols cimentés

  • Raoul VINCENT

    bravo pour ces explications

  • Claude06

    Certains ici préconisent de descendre les pieds en configuration « Charlot » à 10h10…par curiosité j’ai testé 10mn aujourd’hui à l’occasion d’une rando dans les Calanques, cette théorie est totalement loufoque et n’apporte aucune plus-value. Par ailleurs, affirmer que les semelles des chaussures à 10h10 offrent une meilleure surface d’appui est tout aussi grotesque !

    • François Jourjon

      Il ne faut pas oublier que nous avons toutes et tous des morphologies différentes et que certaines personnes puissent du coup trouver cela plus confortable et efficace.

      • Claude06

        Je n’arrive pas à retrouver un article qui précise qu’en randonnée il faut s’efforcer le plus possible à marcher le pied dans l’axe du sens de marche. Après…que quelqu’un préfère une autre méthode, pourquoi pas, mais en faire une règle applicable à tous, ça se saurait !

        • François Jourjon

          Oui tout à fait – d’autant qu’une bonne partie des gens n’a pas la souplesse nécessaire pour que les genoux suivent bien dans l’axe des pieds.
          D’ailleurs, les personnes à l’aise en marche « canard » en descente ont souvent naturellement déjà cette marche sur du plat.

  • Laurence Jeanselme

    Article très complet. Et de bons conseils dont celui de regarder à 2 mètres devant soi plutôt que d avoir le nez sur ces pieds.

  • Jean-Pierre Lambert

    Merci pour vos conseils. Je vous donne ma vision qui concerne plus les « petits » marcheurs que je mène chaque semaine depuis ma retraite. Pas question de sauter d’une pierre à l’autre.
    Pour moi bâtons absolument obligatoires.
    Mais quelques tuyaux supplémentaires: Vérifier soigneusement la pente en faisant un profil via la carte très agrandie sur l’endroit ou les courbes de niveaux sont les plus proches.
    Tenir compte des dévers (15 ou 20% sur un terrain ou les deux pieds sont a la même hauteur ne pose pas de problème, mais beaucoup ont des difficultés si le pied droit est 5 ou 10 cm plus bas que le pied gauche.
    Si l’on peut, prendre le circuit avec montée raide (ca passe toujours, même si c’est plus long) et descente facile.
    Prévoir beaucoup de mou dans les horaires. Ne pas se laisser terroriser pas les plus rapides (les plus jeunes). Rester éventuellement pour le guide à l’arrière avec ceux en difficulté en demandant aux autres d’attendre à chaque intersection. Faire ralentir la cadence pour rester assez regroupé pour les plus fatigués (psychologique).. Animer la balade pour ménager des instants de relaxation inconscients (panorama, arbre remarquable, fleur ou autre plante, animal…)
    Marcher en cherchant a écarter les jambes et surtout les pointes de pied. (voir commentaire d’Antoine Rûf), posant le pied légèrement ouvert. Un peu comme un canard. Préférer des bâtons un peu plus longs en descente pour ne pas trop se casser. (de manière générale bâtons longs pour les ainés pour le forcer à rester un peu plus droit et donc centrés sur les pieds)
    Faire vraiment attention au poids du sac. Les pralinés que l’on veut offrir aux copains et copines resteront dans la voiture, avec un glaçon réfrigérant…

    Jean-Pierre, 80 ans dont 70 de randos, leader depuis 2005 d’un groupe de seniors en renouvellement permanent, peu sportifs au départ. Le groupe fait chaque mercredi une petite rando (plutôt promenade) en demi journée, 8km max 25o m dénivelée max. Jusqu’à 25 partants. En 20 ans avec 50 sorties/an, 1 accident (sur verglas, pour une personne sans bâtons avec son chien qui l’a fait tomber!).

  • Claude06

    La seule recommandation de la « marche en canard » s’applique en alpinisme lors des descentes en crampons sur terrain raide en neige dure ou glace. Aucun professionnel de la montagne, aucun manuel technique, aucune institution ne préconisent de descendre dans un contexte randonnée pédestre sur sentier les pieds en canard mais je suis preneur de toute préconisation technique officielle connue et reconnue qui irait dans ce sens….

  • ARNAU José

    Bonjour François,
    merci pour cet article où on apprend beaucoup de chose, la descente c’est technique.
    Juste un petit conseil si je peut me permettre et que je pense n’avoir pas vu dans l’article.
    Moi personnellement je conseille de rallonger de 10 – 15 cm les bâtons en descente pour ne pas trop se pencher en avant et être déséquilibré.
    amicalement

    • Francois

      Je ne l’ai pas spécifié dans cet article, mais j’en parle sur les articles concernant les bâtons de randonnée. Mais, un petit rappel ne fait pas de mal. Je préconise personnellement d’avoir une longueur suffisante pour avoir le bras et l’avant-bras qui forme un angle de 90 degrés environ.

  • Jean-Pierre Lambert

    Dirigeant de petites randonnées pour un public souvent féminin senior, je leur demande dans les descentes d’ouvrir les pointes de pieds (11h-13h), de chercher à écarter les pieds (tout contraire de ce que prônent les cours d’élégance qui demandent de marcher pieds serrés et droit, ce qui favorise la rotation des hanches!); En étant plutôt ramassés (genoux assez fléchis avec bâtons plutôt courts) Pour le reste chanter donne du rythme et crée de la décontraction. (c’est moi Laurel, c’est Hardy marche bien)
    JP