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Quel est l’âge idéal pour randonner ?

Posté par : François Jourjon 24 juin 2011 44 commentaires

Quel est l'âge idéal pour randonner ? Vous pensez être trop vieux pour randonner ? Vous pensez que vos enfants sont trop jeunes pour vous accompagner ? Alors cet article est fait pour vous. Sur les chemins de randonnée, vous pouvez croiser des personnes de tout âge. Mais y a-t-il un âge idéal pour pratiquer la randonnée pédestre ? Et peut-on randonner toute sa vie ? Ces questions d’âge sont courantes pour toutes les activités que nous pratiquons. Les expressions « ce n’est plus de mon âge » pour dire que l’on est trop vieux pour une certaine activité ou « ce n’est pas de ton âge » pour dire à une personne qu’elle est trop jeune pour une autre en sont quelques exemples. Beaucoup d’activités et sports sont inaccessibles si on ne commence pas assez jeune alors que d’autres ne sont pas accessibles aux plus jeunes. Qu’en est-il pour la randonnée ?

L’âge idéal pour randonner : premier élément de réponse

Dans le Parc National de la Vanoise, lors d’une de mes premières grandes randonnées, nous avons rencontré un couple de retraités Hollandais. Ils étaient assis sur des rochers au bas d’une grande montée et faisaient une pause pour grignoter. Nous avons discuté un peu et nous nous sommes rendus compte qu’ils avaient un itinéraire similaire au notre – on allait donc se revoir dans les prochains jours. Nous sommes partis avant eux et avons attaqué la montée. Bien qu’étant partis longtemps après nous, ils nous ont doublés tranquillement dans la montée. C’est la dernière fois que nous les avons vus… Et c’est la première fois que je me suis dit que l’âge compte peu ou pas en randonnée.

La bonne nouvelle est donc qu’il n’y a pas d’âge idéal pour randonner. Il s’agit d’une activité sportive accessible à tous et se pratiquant de manières différentes. La suite de cet article devrait répondre à la plupart des doutes liés à l’âge en randonnée.

À quel âge peut-on commencer la randonnée ?

Pas d’âge minimal pour randonner

Il n’y a pas vraiment d’âge minimal. Il est possible de randonner avec des nourrissons. Certaines personnes emmènent leurs bébés à partir de quelques mois. Cela dépend surtout de l’expérience des parents en tant que parents et en tant que randonneurs. En tout cas, si vous lisez cet article vous avez dépassé l’âge minimal.

Adaptez vos randonnées si vous partez avec des nourrissons ou des enfants – que vous les portiez ou pas. Prenez aussi plus de précautions que lorsque vous partez seuls, surtout les premières fois. Mais ne soyez pas limités par leur âge. D’une manière ou d’une autre, vous trouverez un moyen de les emmener en randonnée avec vous. Vous aurez peut-être à changer votre pratique, mais vous pourrez quand même en profiter. 

Peut-on commencer à n’importe quel âge ?

Certaines personnes commencent à l’âge de 2 mois et d’autres à 70 ans. Peu importe, du moment que chacun y trouve du plaisir. Ne vous dites pas, « je suis trop vieux pour faire cela », ou, « ce n’est plus de mon âge ». Vous pouvez tout à fait vous mettre à la randonnée une fois à la retraite. C’est un excellent moyen de rester actif à tout âge. De même, si vous avez des enfants, ne vous dites pas que vous allez devoir ranger vos chaussures et votre sac à dos.

La randonnée pédestre est une activité qui est peu traumatisante quand elle est pratiquée correctement – plus de détails là-dessus par la suite. Randonner requiert peu de technique, se fait à son rythme et peu se faire de manières très différentes – à la montagne, à la mer, pendant quelques heures, pendant plusieurs jours, etc. C’est une activité sportive très accessible. Peu importe votre âge, vous pouvez commencer dès maintenant. Il vous suffit de trouver une randonnée adaptée à votre condition physique, à votre expérience et à vos envies.

Voici un conseil pour les jeunes et un conseil pour les plus âgés :

  • Si vous commencez jeune, ne croyez pas tout savoir sur tout et que tout ira bien parce que vous vous sentez fort et sportif. Cela ne remplace pas l’expérience. Ne prenez pas non plus de risques inutiles. Faites attention à votre corps même si vous vous sentez jeune, sinon vous le paierez plus tard.
  • Si vous commencez la randonnée à un âge plus avancé, soyez raisonnable et patient en fonction de votre condition physique. Prenez soin de votre corps qui met plus longtemps à s’adapter – au niveau des muscles, tendons et autres – qu’auparavant. Lancez-vous pas à pas, sinon votre corps ne vous le pardonnera pas aussi facilement qu’avant.

Souvenez-vous que comme dans la vie de tous les jours, la randonnée pédestre comporte plus de risques pour les enfants et les personnes âgées. Prenez donc des précautions supplémentaires.

Jusqu’à quel âge peut-on randonner ?

La randonnée, une activité accessible à tout âge

Jamais trop vieux pour randonner…

Comme il n’y a pas d’âge idéal pour randonner, certaines personnes randonnent toute leur vie – de leur enfance jusqu’à leurs derniers jours. Cela dépend bien évidemment de votre forme physique. Vous avez peur de devenir trop vieux un jour pour pouvoir profiter d’une petite balade en montagne ? Alors faites attention à votre corps le plus tôt possible. Nous n’allons parler ici que de ce qui concerne la randonnée – je ne vais pas vous conseiller un régime alimentaire pour rester en forme plus longtemps.

Pour cela, il faut bien sûr tout faire pour éviter les blessures traumatiques – comme les entorses, les fractures, etc. – en ne prenant pas trop de risques, en ayant un matériel adapté, en étant bien préparés, etc.

Mais il faut aussi éviter les blessures à long terme. La randonnée pédestre est une activité où le corps effectue des mouvements à répétition. Ces mouvements à répétition favorisent les blessures d’usure – comme certaines tendinites – et qui peuvent devenir chroniques.

Il faut donc prendre des précautions comme dans tous les sports, y aller progressivement et intervenir aux premiers signes de blessure.

… si l’on écoute son corps

Certains me diront : « c’est bien beau mais je ne marche plus aussi bien que quand j’avais 20 ans ». C’est sûr, il faut parfois modifier sa pratique en fonction de son corps. Pour beaucoup d’entre nous, le but principal de la randonnée n’est pas d’établir un record sportif – il y aura donc toujours une randonnée à notre portée

Prenons l’exemple de quelqu’un qui au fur et à mesure des années souffre de douleurs aux genoux en descente (et qui comme beaucoup ne veut pas aller chez le médecin ou pour qui la médecine n’a rien fait). Modifier sa pratique pourrait être d’alléger son sac à dos, d’utiliser des bâtons de randonnée, de choisir une randonnée sans trop de dénivelé, d’améliorer sa technique de marche, de faire des étirements musculaires, etc.

Donc écoutez votre corps, prenez en soin, adaptez votre pratique en fonction de lui et vous pourrez profiter à fond de vos randonnées pendant toute votre vie.

Conclusion : il n’y pas d’âge idéal pour la randonnée

Il n’y a pas d’âge idéal pour randonner, chaque tranche d’âge a des avantages et des inconvénients. Par exemple quand on est bébé, on n’a pas besoin de marcher mais on a souvent la tête de son père ou de sa mère qui gêne la vue. On peut tout à fait randonner à 20, 40 ou 60 ans, l’important c’est surtout de choisir ses sorties en fonction de sa condition physique.

Un petit clin d’œil aux jeunes « sportifs »

Ne croyez pas en voyant des personnes que vous considérez âgées qu’elles vont être à la traine. Ces personnes, si elles ont de l’expérience savent gérer leur effort, leur rythme de marche et optimiser le temps – en ne se perdant pas par exemple. De plus, les personnes en bonne condition physique sont souvent plus endurantes à 50 ans qu’à 20 ans. Alors n’ayez pas les a priori que j’avais en commençant. Écoutez ces personnes et profitez de leur expérience. Écoutez-les par exemple quand elles vous disent que vous marchez trop vite et que vous allez vous mettre dans le rouge. C’est souvent le cas.

Un petit clin d’œil aux randonneurs seniors

Vous êtes peut-être réticents à changer vos habitudes qui ont fonctionné pendant des années. Le matériel et les mœurs évoluent. Par exemple, écoutez votre petit fils quand il vous dit que ce n’est plus la peine de prendre une tente qui pèse 5 kilos pour qu’elle soit résistante, ou qu’il est possible de randonner une semaine en toute sécurité avec moins de 10 kilos sur le dos.

Du moment que l’envie est là, il n’y a pas d’âge pour apprécier la simplicité d’une journée de marche ou la beauté de la nature. C’est surtout votre condition physique, votre expérience et vos envies qui dicteront vos choix de randonnées. Alors allez-y, lancez-vous, et randonnez. Mais faites cela correctement pour prendre un maximum de plaisir. Et c’est bien pour cela que ce blog existe – pour que tout le monde ait accès au plaisir de randonner.

Par curiosité, je vous invite à écrire dans les commentaires l’âge auquel vous avez commencé à randonner et depuis combien de temps vous randonnez.

Auteur : François Jourjon

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44 commentaires

  • Merci pour cet article intéressant. Quand j’étais petite j’ai fait beaucoup de randonnée en montagne avec mes parents. Mon frère et mes soeurs, plus jeunes que moi, suivaient aussi sans problème.
    Il y a deux ans, mon mari et moi, sommes partis avec nos enfants en vacances à la montagne et on a fait quelques chouettes randonnées. Le petit avait 18 mois et était dans un sac à dos porte-bébé spécifique pour la randonnée. Une fois le sac à dos bien réglé mon mari n’avait pas trop de mal à le porter. Mais j’insiste sur le réglage, hyper important pour ne pas se faire mal au dos. Et mon aîné avait 5 ans et vagabondait comme un bienheureux. Si on avait prévu une randonnée de 10 kms, lui en faisait bien 15, en allant et venant, en sautant et en cherchant des obstacles à franchir…

  • Rémi

    Merci pour cet article. A bientôt. 🙂

  • Pour les personnes les plus âgées : pensez aux bâtons, se ne sont pas des cannes !
    Et votre corps vous remerciera !

  • J.-Jack

    pour ma part j’ai débuter la rando a 60 Ans, avant j’ai fait de la spide marche en compétitions mais il y a longtemps ! puis un peux de jogging juste pour se tenir en forme ! lors de mon prochain séjour en montagne j’envisage de me tester a une via ferrata ! la vie est belle non ?

  • coco

    Bonsoir . J’ai découvert votre site par hasard en surfant sur le net et Je trouve vos conseils très intéressants .J’ai commencé la randonnée à 45 ans , dans un club de ma ville où j’ai la chance d’habiter entre mer et montagne . Voilà maintenant deux ans et demi que je marche , dans mes premières sorties je restais dans le petit groupe et maintenant je suis arrivée dans le premier mais je suis toujours et reste admirative devant mes ainés qui marchent mieux que moi Dommage que je ne vous connaissais pas aussi avant pour le choix des chaussures. Je dois changer mes bâtons et je vais bien suivre vos conseils merci pour l’ aide que vous nous apportez

  • Vianney

    Un an… 73 ans (aujourd’hui)… 100 ans et plus.

  • nelisa2669

    Bonjour
    Je m’y suis remise il y a 5 ans, à 28 ans, après avoir pratiqué avec mes parents.
    J’essaie de m’y tenir au moins une fois par mois (plus si possible mais il faut tenir compte du boulot) avec la raquette depuis trois ans.
    Je marche en club et je fais donc partie des benjamines et j’avoue que j’aimerai bien avoir autant la pêche que certains adhérents de plus de 70 ans qui s’enfilent des dénivelés de 1000m comme des petits pains au lait!

  • celine

    Bonjour, nous allons faire notre première rando dimanche avec ma fille de 11 ans; depuis ce matin je suis sur votre blog il est très bien fait j’y trouve plein de réponses à des questions que je me posait encore merci.

  • Teacher

    J’ai toujours fait du camping, depuis mes 6 ans, en famille, avec les Guides, puis avec mari et enfants, donc je connaissais la vie « à la dure ». Pour la vraie randonnée, j’ai commencé à 57 ans, en ayant un jour de congé en semaine. Pendant 4 ans, j’ai rêvé d’une longue randonnée. Je l’ai fait à 62 ans, en autonomie 6 jours, 5nuits, pour célébrer ma retraite et les 50 ans de ma soeur. C’était l’été passé, l’été prochain je me refais une longue rando, en solitaire avec mon chien.
    François, ton site est du vrai bonbon, contrairement à d’autres. Ici, je ne me sens pas « trop vieille » pour avoir droit aux plaisirs de la randonnée, et tes conseils tombent à point. Gros merci.

  • bea

    salut ,
    j »ai 33ans et j’ai fait un petit peu de rando quand , j’étais au collège , et là j’ai envie de m’y remettre mais en club cette fois. Vivant depuis 3ans en Martinique, ce sera l’occasion de la découvrir autrement.
    merci pour tous ses conseils , et bonne continuation.

  • Caro

    Bonsoir, je viens de découvrir votre site ultra intéressant : je me régale en lisant les différents articles. Pour ma part, je randonne avec mon mari et mes enfants depuis que la dernière a 18 mois. Nous la portions dans un tissu de portage, ses soeurs marchaient et nous partions avec un âne qui se chargaient du matériel! La location d’un âne permet de partir en autonomie pendant plusieurs jours sans être soi-même très chargé : une solution pour les très jeunes et pour les seniors. Ça donne envie de repartir !
    Merci encore pour ce blog.

    • Chantal

      Bonjour merci vous m’avez rassurée je vis depuis 12 ans avec mon compagnon qui est un vrai randonneur et moi je suis une ancienne parisienne et à mon âge 69 ans même si je suis dynamique la randonnée c’est pas évident marcher oui mais randonner avec un vrai randonneur qui marche vite c’est pas facile donc il marche seul ou avec des randonneurs comme lui et je me dis ce n’est peut être plus de mon âge et pourtant j’ai très envie. C’est pourquoi je vous ai cherché et trouvé. Si vous pouvez répondez moi. Très bonne journée merci

  • Pierre

    En cas de démarrage tardif une petit test à l’effort et une petite visite médicale peuvent éviter de mauvaises surprises surtout sur des rando de plusieurs jours dans des endroits peu accessible. Autant être au courant si l’une ou l’autre précaution particulière est à prendre… 😉

    Pour les rando avec des tout petits en sac à dos, penser à des pauses régulières pour leur laisser se dégourdir les jambes (circulation sanguine). Bien surveiller l’hydratation et le contrôle thermique. L’enfant en sac ne fait pas d’effort, il aura plus vite froid que vous. Attention aussi à l’exposition au soleil…
    La capacité de réguler correctement sa température chez les petits n’est pas encore au point, les risques d’hypo et hyper thermie sont dès lors beaucoup plus importants et nécessite une attention régulière.
    Emporter un petit miroir est sympa. Ca permet de voir votre enfant régulièrement et réciproquement.

    Je possède pour ma part un sac à dos lourd mais confortable fabriqué par Deuter. Un des éléments qui a orienté mon choix est la présence d’une protection pluie/UV intégrée et rétractable. Les autres critères furent entre autre:
    – le confort pour lui : appuie tête, soutient latéral enveloppant mais suffisamment aéré, excellent maintient au niveau du harnais, position assez haute laissant une vue bien dégagée…
    – Le confort pour moi: réglages précis, ventrale et bretelles confortables en charge lourde (généralement 25 kg à l’heure actuelle en comptant l’enfant, le sac, l’eau, le change et le pic-nic), possibilité camel bag 3l, rangement suffisant pour rando d’une journée dans des conditions normales…

    Bonne rando! 😉

    • François

      Bonjour Pierre,

      Merci pour ces rappels de sécurité qu’ils soient pour les grands et les petits. 😉

      A bientôt,
      François

    • Johann

      Bonjour Pierre,

      Le message date un peu, mais vous suivez peut-être toujours le blog alors je tente ma chance.
      j’aimerais savoir jusqu’à quel âge vous avez porté votre enfant dans le porte bébé de randonnée ? Personnellement, ma deuxième a deux ans et demi, je ne vois pas d’autres solutions.

      Merci pour votre retour.

      A bientôt.

      Johann

  • Mélisande

    Nous pratiquons la randonnée dans les Hautes-Pyrénées avec mon mari et mon petit garçon. Nous avons commencé il y a 2 ans avec notre fils dans un porte-bébé et maintenant qu’il a 3ans 1/2 il marche comme un grand avec son petit sac sur le dos (qui porte son doudou et son Kway pour ne pas avoir trop de poids).
    Il a déjà fait deux sorties avec 200m de dénivelé et la dernière avec 100m de dénivelé avec un départ à 5h30 du matin à la lampe frontale pour aller pécher en lac, verdict : il a adoré et attend impatiemment de recommencer. Nous partons cet été 1 semaine en vallée d’Ossau en bivouac en autonomie avec un âne pour nous aider à porter la nourriture et le petit marcheur en cas de fatigue !
    Un conseil pour les enfants : les occuper et les intéresser en cherchant les marques indiquant le chemin, en cherchant des petits animaux ou en écoutant les bruits de la montagne !
    Merci pour votre site toujours plein de bons conseils, bonne continuation !

  • Domi

    Merci pour ce site bien ficelé et garni d’astuces et conseils
    A 66 ans, je viens de refaire la partie nord du GR20 en compagnie de mon beau-frère de 15 ans mon cadet. Nos sacs de moins de 15 kg ne nous ont pas trop freinés mais auraient pu subir une cure de M.U.L. Une bonne forme physique, le goût de l’endurance grâce à la pratique du vélo (640 km en 2 jours) ont permis un voyage sans fatigue en conservant le découpage traditionnel des étapes pour bien profiter de tout. Je reviendrai sur ce site plaisant. Bravo.

  • Mathilde

    Bonjour à tous,

    Je me prépare grçace à votre blog qui est vraiment génial, je suis impressionné de tout ce que l’on peut y trouvé, mais une chose m’étonnes beaucoup au si bien sur votre blog et internet, jamais je n’ai réussi a trouver des informations concernant les FEMMES et la randonnée, des conseils sur le sac de rando, le poids ou de précieux conseils !!

    en tout cas merci pour votre blog

    Mathilde

    • François Jourjon

      Bonjour Mathilde,

      Peut-être que la raison principale est qu’il n’y a pas vraiment de différences. La plupart des conseils que je donne sur le blog sont aussi bien valables pour les hommes que les femmes.

      A bientôt,
      François

  • albert

    pas habitué aux sites je découvre celui-ci par hasard mais avec grand plaisir et intérêt -Merci- j’ai commencé la rando vers 50 ans. une carrière professionnelle que j’aimais mais particulièrement prenante et physique. (jeune j’ai pratiqué le sport cycliste amateur et deux ans en pro mais interrompu par drogue et dépression. Vie familiale désastreuse femme malade. La rando d’abord moyen de découverte et d’évasion est hélas devenue challenge. Je marchais à la minute prés – comparant les temps les moyennes les records avec d’autres, enfin… j’étais prisonnier de ce système. Aujourd’hui à la retraite j’ai 75 ans et je n’y crois pas. J’ai découvert la rando plaisir avec tout ce que cela comporte de richesses sans cesse renouvelées. Même si chaque année, les quelques 3000 des alpes du sud nous accueillent encore quelques-fois – j’accepte aujourd’hui la compagnie – deux ou trois compagnons par sécurité aussi – Alors encore merci de tous vos conseils et suggestions, dont je découvre avoir vraiment besoin. Bons sentiers à tous ceux que je rencontre la-haut j’aime lire à travers l’effort, le bonheur sur leurs visages. albert

  • marie-claude

    J’ai commencé à randonner à 50ans après le décès de mon mari pour « m’occuper »et me changer les idées.
    Je ne randonnais que le dimanche et pendant les vacances. Le début a été très dur: manque de résistance :je ne tenais pas la longueur; je tombais souvent: manque d’équilibre; courbatures; manque de souffle; mal aux genoux. Cela a duré au moins deux ans. Mais j’ai persisté. A 60ans, j,ai eu plus de temps et j’ai randonné plusieurs fois par semaine. puis je me suis mise à la marche nordique, deux trois fois par semaine, rando une ou deux fois par semaine. A 65ans, je fais même de la montagne et des raquettes.
    J’espère continuer encore longtemps.

  • annie

    je viens de fêter mes 50 ans et j’ai commencé la rando en décembre pour le téléthon …. 33 km paris-st germain….. je me prépare maintenant pour l’ascension de la Tournette à Annecy

  • françoise

    Un peu comme Marie-Claude,j’ai commemcé à randonner il y a quelques mois,suite au décès de mon compagnon.
    J’ai 57 ans et n’étais pas du tout sportive,mais j’y vais tranquillement,quand je peux,seule ou accompagnée,et j’ai un plaisir fou!je sens mon corps plus tonique,qui répond à l’effort,et ,bêtement,je suis fière d’y arriver..!
    J’ai prévu de partir une semaine dans le Vercors en juin,avec une sorte d’agence qui organise des randos,et cela me booste pour m’entrainer!

  • Danny

    J’adore votre site qui répond à toutes mes questions et même au-delà. J’ai commencer à « marcher » en octobre 2011, à 61 ans, sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle. Sur 10 jours, j’ai fait l’étape Puy-en-Velay–>Conques, soit 200 km. Un régal et une grande satisfaction. Je repars au mois de mai pour faire 200 Km complémentaires, soit Conques–>Moissac. Mon souhait est de faire une étape au printemps et une étape à l’automne pour réaliser mon rêve d’arriver à St Jacques, devant la Cathédrale en ayant parcouru l’intégralité de « ce » chemin ! Avec ce rêve l’entraînement préalable à chaque départ est déjà un plaisir.
    Merci pour vos conseils.

  • anne

    merci François.
    Je goute avec plaisir et apprécie vos articles très utiles et efficaces
    je marche depuis 12 ans que je suis en retraite.J’ai 74 ans.Environ 2 ou 3 jours par semaine à raison de 13/15km.
    J’ai la chance d’habiter dans une région agrémentée de superbes forêts.
    De plus,tous les ans , donc depuis 12 ans, je pars marcher, seule, pendant 3 semaines ou 1 mois choisissant des GR si possible.
    .Je marche seule lors de ces longs périples .Un temps de calme, de méditations, de bonheur infini dans le silence de la nature et la joie le soir a l’étape de croiser d’autres radonneurs pour partager un moment d’échanges (lorsqu’il y en a.)
    Je marche bien entendu à mon rythme (entre 4 et 5km heure) à raison de 20 à 25 km par étapes.
    Je prépare ma route en fonction des gites afin de n’avoir pas à aller au delà de ma résistance, que je connais maintenant.
    Certes je constate que les années aidant je suis sans doute un peu moins résistante qu’au début mais je tente avec sagesse d’écouter mes limites et mesure que c’est parfois un peu plus difficile que je ne le soupçonnais,mais le plaisir est tel que j’accepte de n’être plus au « top »
    Il faut je pense être patient avec soi-même, consentir à l’âge , et profiter de l’énergie qui nous reste en se réjouissant de pouvoir encore « avancer » en savourant la chance de pouvoir encore vivre si intensément sur les chemins
    Cette année je suis partie en Septembre entre Séville et Salamanque , je prévois pour cette année de faire un chemin au Portugal .
    Je souhaites à chacun de connaître ce bonheur des chemins
    Ce petit message pour confirmer qu’il n’y a pas d’âge , en effet, pour randonner .
    Bien chaleureusement .
    Anne

  • Claude

    Bonjour.
    Je me suis mis à la rando à l’age de 64ans.
    Quimper Compostelle en 53 jours. Que du bonheur.
    A 69 ans, j’ ai réalisé Hendaye Banyuls sur les 3/4 du parcours.
    J’aurais 73 ans à la fin de cette année et je fait encore mes 40klm sur une journée.

    Vive la rando

  • Patrick

    J’ai commencé la rando aux scouts dans les années 50
    J’ai fait Chamonix-Zermatt par la Haute route l’année dernière
    je fais le GR20 cette année
    je compte le refaire en 2020 avec mon fils et mon petit-fils
    Inch allah
    Patrick

  • Francis

    Bonjour,
    J’ai 67 ans et je pratique la randonnée depuis l’âge de 30 ans.
    J’ai fait l’Aneto et de nombreux lacs pyrénéens .
    Je reconnais qu’avant de partir je suis actuellement obligé de faire beaucoup de marche et du VTT pour me maintenir en forme .Pas d’excès également de nourriture.
    Mais quel plaisir de pouvoir encore parcourir la montagne!
    Dommage que dans ma jeunesse je n’ai pas eu les conseils que vous promulguez
    J’aurai gagné quelques années sans « tirer » la langue.
    Merci quand même..
    Francis.

  • Adrien

    J’ai commencé à 1 ans dans un sac à dos en pleine hiver dans les alpes !
    22 ans aujourd’hui c’est devenu un passion obsessionnel !
    La découverte ! Le partage ! et ces puissants ressentis qui nous transcende arrivé au sommet !
    Je suis actuellement au Mexique !
    Compte randonner jusqu’au Pérou pour de nouvelles aventures !

    Super blog à recommander !

    Facebook et les réseaux sociaux ne sont pas à négliger pour informer les jeunes novices =’)

    Bonne route à tous ! A bientôt sur les sentiers

  • jacques

    pour ma part j’ai commencè à randonner il y a une douzaine d’annees par des courses de 2 jours en refuge moyenne montagne : j’essaie de randonner reguliererement j’ai fait quelques defi dans les alpes
    juin cette annee une semaine dans les pyrennèes (val d’aran) que je conseille pour les amateurs de belles ballade si tout va bien je repart 4 jours vers CARRARE italie !!!!! j’ai 64 ans et je croit qu’il n’y a pas d’age pour ces ballades ::::mon reve c’est le gr20 sur une douzaine de jours d’ici 2016 !!!!tant que je serait debout j’essaierai de randonner ( j’essaierai de vous faire part de quelques ballades en val d’aran qui merite d’etre visiter

    à bientot à tous et merci francois pour ton blog

  • Rino

    Hello Francois..
    J’ai 76 ans et depuis 40 ans j’ai randonné de la France a l’Italie par les alpes et les dolomites, la haute montagne du Mont Blanc au Mont Rose, un ancien quoi!, mais encore aujourd’hui je regarde toujours avec plaisir ton blog, pour moi, il est toujours d’actualité..
    Félicitations
    Rino

  • Claude06

    Bonjour,
    J’ai été initié très jeune à la randonnée, vers 11 ans. Pour moi, à cet âge, c’est trop tôt et je m’en rappelle comme si c’était hier: on n’en mesure pas les bienfaits, on n’en comprend pas toujours la finalité, même une rando de la demi-journée c’est parfois long, il faut se lever tôt, le jour se lève à peine et en montagne les températures sont fraîches même en août, je ne comprenais pas l’enthousiasme de mes ainés que j’agaçais parfois car je marchais soit trop vite soit en traînant le pas et leurs explications pour me convaincre d’adopter un rythme convenable m’ennuyaient au possible….il en reste néanmoins le souvenir lointain de beaux paysages, la conscience d’avoir été un petit privilégié qui avait la chance de passer ses vacances d’été à la montagne et il en est resté incontestablement quelque chose qui avait marqué inconsciemment mon esprit: la beauté des glaciers, des neiges éternelles, le monde de l’altitude parfois hostile mais aussi source de satisfactions,de réflexion, et d’émerveillement. J’avais attrapé le virus qui ne devait plus me quitter, même si ma fréquentation de la montagne a connu des hauts et des bas. Il en est de même pour la vie et le quotidien en général et les loisirs n’échappent pas à la règle !
    Bien des décennies plus tard et après avoir pratiqué l’alpinisme puis m’être découvert une passion dévorante pour le ski alpin avec des progrès fulgurants à force de travail, d’obstination (j’ai eu la chance d’habiter à Chamonix, Grenoble et Bourg-St-Maurice), de lecture de manuels techniques (mémento ensa ou « le ski un art, une technique » de G. Joubert mon « mentor », son livre était ma bible), j’ai écumé toutes les pistes des plus grandes stations françaises, ai pratiqué le ski de rando avec les grandes classiques du raid à ski (Chamonix-Zermatt, Nice-Briançon, etc).Je me suis éloigné de la montagne estivale, consacrant les mois d’été à la préparation physique et à l’élaboration de projets hivernaux.
    Les années ont passé, j’ai rangé les skis mais les souvenirs des heures passées sur les planches restent vivaces et obsédantes. Des tourments pareils, j’en redemande ! Histoire de ne pas lâcher totalement prise, j’ai repris la randonnée pédestre de ma jeunesse, avec les bâtons (leur présence, leur maniement et leur utilité indéniable me rappellent certaines postures propres au ski.Ils sont les accessoires indispensables du randonneur moderne dès lors qu’on a compris leur plus-value dans un contexte rando), je redécouvre le plaisir décuplé de l’effort physique sur les sentiers de montagne mais aussi dans le Midi de la France, dans la garrigue ou le long du littoral. Plaisir décuplé parce que mes sens sont tous orientés sur le moment présent, parce que, quand je randonne, j’ai cette euphorie de l’horizon sans cesse repoussé, ce panorama « écran géant » dans lequel j’évolue en trois dimensions. Apprendre à être patient, à savourer, à évaluer, à improviser. C’est l’essence même de ce magnifique sport qu’est la randonnée pédestre. Si cette activité reste accessible à tous et à tous les âges, je reste néanmoins intimement persuadé qu’on s’imprègne de sa philosophie à la maturité voire à un âge avancé (c’est le sport des seniors par excellence) où l’expérience et la sagesse s’ajoutent aux qualités physiques et intellectuelles nécessaires à la pratique de cette discipline dans la plénitude.

  • Régine

    Bonjour François Merçi pour vos conseils ,j’ai commencé la rando à ma retraite à 60ans dans un club de ma ville ,une fois par semaine . Je vais avoir 80 ans dans un mois et je participe toujours chaque semaine entre 13 et 18 kms au meme club ,helas les dénivelés me sont de plus en plus difficiles à franchir Merçi cordialement régine

  • Denis

    Nous avons 63 et 69 ans.
    Venons de passer 9 journées de marche sur le Tour du Mont Blanc, via les variantes du Tricot, des Fours, de la fenêtre de l’Arpette, et des Grands.

  • Lorraine

    J’ai toujours aimé faire de la rando avec mes enfants ds un sac à dos. Maintenant j’ai 67 et je continue. Ds les derniers 5 ans j’ai fais la GR20 en Corse, la AV2 ds les Dolomites et la Laugavegur en Icelande. Cette année je m’entraîne pour le Tour Du Mont Blanc.
    Merci pour votre article pcq l’altitude m’inquiète un peu. J’en ai eu les effets pour la première fois l’an passé ds les Dolomites.