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Enfants en randonnée : ce qu’il faut faire et ne pas faire

Posté par : François Jourjon 23 août 2016 56 commentaires

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Initier son enfant à la moyenne montagne offre de beaux moments de complicité !

Cet article est un article invité rédigé par Emilie, c’est donc elle qui s’exprime à travers les « je ». J’ai accueilli avec plaisir sa proposition d’écriture de cet article, car elle a beaucoup plus d’expérience que moi avec les enfants en rando. Donc, place à Emilie…

Peut-on continuer de randonner une fois que l’on a des enfants ?

Avant vous, plus d’un ont baissé les bras. Trop compliqué, trop dangereux, trop contraignant…

Pourtant, en randonnée, on croise souvent des groupes ou des familles avec des enfants pour qui tout semble bien se passer…

Mais alors comment font-ils ? Quelle est leur recette pour réussir leur randonnée avec des enfants ?

Vous vous en doutez, il n’y a pas de recette miracle, mais les quelques conseils qui vont suivre devraient vous aider à faire les bons choix et à organiser votre randonnée pour que vos enfants ou vos petits-enfants l’apprécient eux aussi.

Voici donc tout ce que je peux vous conseiller de faire et ne pas faire avec des enfants en randonnée.

Nous parlerons tout d’abord des enfants en bas âge, les « petits marcheurs », puis des plus grands qui, à partir de 7 ans environ, peuvent accéder à de nouvelles capacités.

Mais au fait, qui suis-je pour vous parler ainsi d’enfants et de randonnée ?

Grande amoureuse de la nature et des grands espaces, je m’appelle Emilie et j’ai 35 ans. Je suis animatrice nature, maîtresse d’école et maman d’une petite fille. J’ai eu l’occasion à maintes reprises d’encadrer des marches en montagne et des séjours en itinérance avec des enfants, lors de camps itinérants, de classes de découvertes ou lorsque j’étais enseignante dans le Vercors. Je connais donc bien les difficultés que l’on peut rencontrer en randonnée avec des enfants, et surtout les astuces pour que tout se passe au mieux !

Randonner avec un petit enfant (3 – 6 ans)

Entre 3 et 6 ans, nous sommes en plein dans l’âge critique pour la randonnée… L’enfant devient trop lourd pour être porté, mais ses petites jambes peinent encore à gravir les montagnes. D’ailleurs, les activités d’endurance ne sont pas franchement la tasse de thé des plus jeunes. Doit-on pour autant renoncer à nos projets de rando ?

Ayez en tête quelques principes éducatifs, ajoutez votre bon sens et vous devriez trouver un compromis intéressant.

1) Veiller à la sécurité de l’enfant

Météo : Avec un jeune enfant, mieux vaut multiplier par deux notre vigilance à la météo
  • S’il fait trop chaud : on marchera à la fraîche, tôt le matin ou en soirée, ou encore en sous-bois. Car même avec lunettes, chapeau et crème solaire, randonner en plein cagnard est rarement une bonne idée, ou alors sur de très courtes distances.
    Et toujours en veillant que l’enfant boive assez !
  • S’il fait trop froid : surtout s’il y a du vent, mieux vaut choisir un parcours très court et bien l’emmitouflé. Au fil de la marche, on demandera à l’enfant s’il a besoin de se découvrir, car les plus jeunes peuvent ne pas comprendre pourquoi ils se sentent mal, pleurnicher, alors qu’ils ont simplement trop chaud ou trop froid… A nous de les aider à comprendre !
    Le mieux est de ne jamais trop s’éloigner d’un point chaud, auberge, refuge ou voiture…
  • S’il pleut : à condition de raccourcir la balade et de trouver une tenue adaptée, la pluie ne doit pas vous faire renoncer à votre sortie… Car les enfants adorent jouer sous la pluie et marcher dans l’eau, à condition qu’ils ne soient pas transis de froid !
    En revanche, en cas de risque d’orage je déconseille absolument de se risquer sur les sentiers avec un enfant.

Note de François : un article intéressant pour prévoir la météo en rando.

Risque de chute – précipice – torrent

J’ai vu un jour une petite fille de 4 ans courir sur le sentier, mettre le pied à côté du chemin et rouler dans le précipice. Grâce à je ne sais quel miracle elle n’a pas eu la moindre égratignure mais cela aurait pu mal se terminer.

Afin d’écarter ce type d’accidents, il vous faut agir conjointement de 2 façons :

  • Premièrement : au départ de la balade, énoncez les règles importantes de sécurité :
    • En montagne, on ne jette pas de pierres dans le vide.
    • Quand on marche sur un sentier, on reste près d’un adulte (cela est vrai jusqu’à ce que vous puissiez faire confiance à l’enfant, généralement autour de 7 ans environ, ce qui peut être très variable d’un enfant à l’autre).
    • Quand il y a du vide ou que l’on risque de tomber, on donne la main à un adulte (mais dans la pratique, c’est vous qui allez demander à l’enfant de vous donner la main dès que vous estimez que le terrain est dangereux).
  • Deuxièmement : pendant la marche, faites respecter ces quelques règles

Randonner avec un jeune enfant demande une certaine vigilance, parce qu’à ces âges les enfants n’ont pas la même perception que nous des risques ni des conséquences de leurs actions. Ils ont parfois envie de tester des choses qui nous paraissent aberrantes, juste pour voir… à nous d’intervenir au bon moment lorsque cela présente un risque !

Dans tous les cas, je vous invite à une vigilance accrue si vous êtes en groupe… parce que vous savez comme moi que lorsqu’on est nombreux, on papote, on est moins attentif, on se dit que les autres vont gérer… ce qui n’est pas toujours le cas !

2) Respecter son confort

Les besoins des jeunes enfants sont différents des nôtres. Il est donc nécessaire d’anticiper un peu…

  • En cas et pique-nique : gardez en tête qu’un enfant a moins de réserves que nous. Il est préférable de faire plusieurs petites pauses dans la journée pour grignoter (fruits secs, barre chocolatée…), même en toute petite quantité.
    En plus, cela peut représenter une motivation pour faire quelques mètres de plus ! (“Dès qu’on arrive au rocher, on s’arrête pour grignoter !”)
  • Chaussures : Les petits pieds n’ont pas nécessairement besoin d’être enfermés dans de grosses chaussures… Si la semelle doit assurer une bonne adhérence, l’ensemble de la chaussure doit être le plus léger possible !
    Une adresse que j’aime beaucoup pour équiper les enfants : Les Petits Baroudeurs.com (Non, je ne suis pas payée pour diffuser ce lien, c’est vraiment une boutique à connaître pour nos petits baroudeurs !)
  • Portage : Vous pourrez peut-être porter les enfants les plus légers. Cela dépend de leur poids et de vos capacités. Si c’est le cas, l’enfant pourra se reposer pendant que vous avancez. En revanche, ne lui imposez pas une journée immobile sur votre dos, pensez à le faire marcher et s’arrêter pour explorer, au moins la moitié du temps !

3) S’adapter à ses capacités

Chaque enfant a des capacités qui lui sont propres. J’ai fait la traversée du Vercors avec un petit de 4 ans qui marchait comme un grand alors que des enfants de 12 ans rechignent à avancer.

Le mieux que je puisse vous conseiller, avant de vous lancer dans une randonnée ambitieuse, est de faire une marche-test. A vous d’adapter ensuite ce que vous proposez aux capacités de l’enfant.

Quelle longueur pour une randonnée avec un petit enfant ?

Vous l’avez compris, tout dépend de l’enfant. Mais à titre indicatif, je vous recommande de ne pas dépasser les distances suivantes :

  • A 3 ans : 1 Km (le reste de la balade se fera en portage !)
  • A 4 ans : 1,5 Km
  • A 5 ans : 3 Km
  • A 6 ans : 4 à 5 Km

A ajuster évidemment en fonction du dénivelé et du caractère escarpé du terrain.

L’enfant porte-t-il un sac à dos ?

A cet âge, l’enfant a encore une faible musculature et une ossature fragile. Il n’est donc pas question de lui faire porter du poids.

En revanche, si cela lui fait plaisir, vous pouvez tout à fait l’équiper d’un petit sac. L’enfant pourra y mettre son doudou, son tube de compote ou pourquoi pas une toute petite gourde. Mais si cela le gêne, engagez-vous à porter vous-même ce sac !

Je vous invite à attendre un peu avant de « responsabiliser » l’enfant en lui faisant par principe porter lui-même son matériel. Faites d’abord en sorte qu’il apprécie la randonnée, après seulement vous pourrez lui rajouter des « contraintes » (toujours adaptées à ses capacités bien sûr) !

Dans tous les cas, choisissez un sac à dos à la taille de l’enfant et avec les bretelles qui se clipsent entre elles afin d’éviter que le sac ne ballote. Il n’est cependant pas indispensable que ce sac à dos ait une ceinture, puisqu’il n’y aura pas de poids dedans…

Propose-t-on des bâtons à l’enfant ?

Pourquoi pas !

L’enfant peut très jeune apprendre à marcher avec des bâtons (il en existe pour les enfants) et sentir que cela est une aide pour lui. Mais là encore, je vous recommande de ne pas forcer l’enfant et de porter vous-même les bâtons lorsque l’enfant n’en veut plus.

Psychologiquement, lorsqu’on équipe l’enfant de matériel technique (et c’est le cas des bâtons !), mieux vaut être préparé d’avance au fait que rapidement cela va encombrer l’enfant, et donc qu’il va vous demander de porter vous-même ce matériel… Il ne fera pas cela pour nous embêter, mais il aura effectivement besoin de temps pour s’y habituer.

Donc les bâtons avant 6 ans, oui, mais pour le plaisir, et à petite dose (sauf si vous avez un modèle d’enfant qui adore marcher avec ses bâtons !).

4) Assouvir son besoin d’explorer

Nous voici arrivés au point qui à mon avis fera toute la réussite de votre projet : apprenez à aménager des temps durant lesquels l’enfant peut explorer son environnement librement, sans être obligé de marcher.

Car à l’inverse, si vous envisagez de marcher tout le temps, il y a de grandes chances que vous arriviez à dégoûter l’enfant de la randonnée de façon durable. Avouez que ce serait dommage…

Je vous conseille donc de réserver au moins la moitié du temps de votre randonnée à des pauses. Mais ne les envisagez pas comme des pauses mais plutôt comme des moments merveilleux durant lesquels l’enfant aura l’occasion d’explorer des choses qui pour lui sont extraordinaires et vont le passionner :

  • Escalader de petits rochers,
  • farfouiller dans le sous-bois,
  • jouer dans un ruisseau,
  • etc.

Le petit enfant a tout à découvrir et en randonnée, vous vous trouvez dans un environnement riche qui lui offre un cocktail sensoriel pour s’épanouir. Ayez conscience que dans ces moments de jeux libres, l’enfant fait véritablement le plein de bonnes choses et construit un lien solide à la nature, à la montagne… et donc à la randonnée !

5) Être encourageant et bienveillant

Tout dans votre posture doit rendre l’enfant confiant, content et motivé.

Vous avez posé un cadre clair, vous veillez à sa sécurité, mais vos paroles sont encourageantes et donnent envie à l’enfant d’aller plus loin :

  • Fixez de petits buts à atteindre plutôt que des objectifs trop ambitieux,
  • reconnaissez les efforts qu’a faits l’enfant, même s’ils sont tout petits,
  • efforcez-vous d’être enjoué et de comprendre ce qui intéresse vraiment l’enfant,
  • enfin, bannissez toute parole négative, menace ou chantage.

Et si cela est préférable, sachez faire demi-tour plutôt qu’avancer à tout prix !

Le point sur la randonnée itinérante

Bien qu’elle soit un peu technique à organiser, la randonnée itinérante est tout à fait envisageable avec un petit enfant. A condition de réussir à trouver une place pour chaque conseil que vous avez pu lire ci-dessus !

Voici quelques pistes supplémentaires pour concourir à la réussite de votre randonnée.

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L’âne, compagnon idéal pour la randonnée des enfants

1) Un âne bâté pour vous seconder

J’ai pendant des années randonné avec des ânes bâtés. Et d’expérience, je peux vous assurer que l’âne est un compagnon idéal pour l’enfant, à partir de 3 ou 4 ans :

  • Il peut porter plus de 30 Kg, ce qui vous permet d’emporter un peu de confort, sans vous charger.
  • Les ânes sont en général très attentifs aux enfants : ceux-ci pourront donc les guider à la longe même s’ils sont hauts comme 3 pommes.
  • Un enfant qui guide un âne oublie presque qu’il est en train de marcher… J’ai souvent été surprise par les distances ainsi parcourues, dans la joie et la bonne humeur !
  • Vous pouvez aussi faire le choix que l’âne porte l’enfant. Pour cela, l’ânier saura vous donner tous les conseils nécessaires et votre bout de choux sera fier comme un chef du haut de sa monture… Que de souvenirs impérissables laisseront de telles expériences !

Bien entendu, gardez en tête que la présence d’un âne sera au centre de votre randonnée : il porte du poids, il ravit les enfants (et pas que !) mais il a besoin d’être correctement bâté, en bonne santé et mené avec un peu de tact. Là encore, c’est l’ânier qui vous donnera tous les conseils nécessaires avant votre départ.

2) Une voiture balais pour porter le gros matériel

C’est l’option que j’ai choisie l’année dernière pour faire le tour du Mont Lozère. Ma fille avait 2 ans. Ce fût un vrai régal, de A jusqu’à Z !

(vous pouvez découvrir ici mes préparatifs pour randonner avec un enfant de 2 ans)

Le tout est de s’organiser au mieux :

  • Qui conduit le véhicule ?
  • Quel véhicule choisir (voiture, camionnette…) ?
  • Tenir compte du fait que les lieux de bivouac doivent par conséquent se situer à proximité d’une route ou d’un chemin carrossable.

Notez que des agences de randonnée proposent ce genre de service. On trouve généralement cette information dans les offices de tourisme.

3) Gîtes et refuges en demi-pension ou pension complète

Cette option est sans doute la plus confortable de toutes : vous ne portez pas de nourriture ni de tente. La convivialité des lieux d’hébergement vous laissera sans doute de merveilleux souvenirs !

Ayez toutefois en tête quelques difficultés liées à ce choix :

  • Avec un enfant, mieux vaut réserver (et donc s’y prendre à l’avance), car si le refuge affiche complet, vous ne pourrez pas vous permettre de reprendre la marche jusqu’à un plan B (autre refuge ou redescente vers la vallée…).
  • Partager une nuit en dortoir avec un petit enfant est parfois délicat, notamment si celui-ci a le sommeil léger ou agité.
  • Vous n’aurez pas la possibilité de raccourcir une étape trop longue. Mieux vaut donc prévoir des étapes courtes et pourquoi pas repartir vous balader après avoir posé vos affaires au gîte…
4) Attention aux fausses bonnes idées

Certains d’entre vous seront tentés par l’idée de se débrouiller tout seul, sans âne ni voiture balais. L’avantage est que vous aurez plus d’autonomie et pourrez aller pratiquement partout. L’inconvénient est qu’il vous sera difficile de porter l’enfant lorsque celui-ci en aura besoin… parce que vous serez déjà trop chargé-e !

Il vous faudra alors faire preuve d’une GRANNNNDE souplesse, vous arrêter même si vous n’aviez pas prévu, planter la tente au bord du chemin alors que vous vouliez aller jusqu’au lac, etc. Dans le cas contraire, votre circuit risque de tourner à l’orage et compromettra l’avenir de vos randonnées en famille. Ah non alors !

J’ai des amis qui pensaient avoir trouvé une solution intermédiaire. Ils avaient emporté un système de portage équipé d’une roue, sorte de remorque de rando et qu’ils se relayaient pour tirer. Leur idée était que leur enfant pourrait se reposer dessus, voire y faire la sieste pendant qu’ils marchaient… Mais le petit lit aménagé s’est avéré trop inconfortable et les à-coups provoqués par chaque pas empêchaient l’enfant de dormir…

Randonner avec un enfant plus grand (7 à 12 ans)

Entre 6 et 8 ans, la plupart des enfants deviennent un peu plus vigoureux et surtout développent un début de maturité qui leur permet de s’initier à un début de gestion de l’effort.

A ce stade, tous les conseils de la rubrique précédente restent valables. Vous les ferez cependant évoluer peu à peu, à la mesure des nouvelles capacités et envies de votre enfant.

Les conseils qui vont suivre vous permettront en outre de susciter son enthousiasme, de profiter de tout ce que la randonnée et la découverte de la nature peut lui apporter de bénéfique, tout en évitant quelques désagréments.

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La montagne : terrain de jeu et de découvertes infini pour les enfants…

Ce qu’il vaut mieux faire :
  • Faire en sorte que l’enfant soit en situation de réussite : commencer par des étapes courtes et augmenter progressivement la difficulté.
  • Donner un but (accessible… et motivant !) à la randonnée : aller jusqu’au lac où il y a des tritons, ou jusqu’au bois de hêtres dans lesquels on pourra grimper, jusqu’à la cabane de berger dans laquelle on pique-niquera, etc.
  • Inviter l’enfant à réaliser de petits exploits : gravir un sommet, arriver au col pour le lever du soleil, réaliser une (courte) étape de nuit… et valoriser ces exploits, en reparler plus tard en présence d’autres personnes !
  • Équiper l’enfant de petits accessoires : une fois ce sera une paire de jumelles (avec lesquelles on essaiera d’observer des chamois ou un aigle…), une autre fois une boussole, un opinel, une boîte-loupe… Bref, un objet qui permettra de développer un nouveau savoir faire.
  • Inviter un copain ou une copine pour partager ce moment particulier.
  • Encourager, valoriser, être positif… et savoir laisser tranquille si nécessaire !
  • En profiter pour découvrir la nature, la géologie, la cartographie…
  • De temps en temps, organiser un jeu, une chasse au trésor, une quête à mener pendant la rando, un jeu d’orientation.
  • Jouer avec la toponymie lorsqu’elle s’y prête : les enfants adoreront aller à la « Pierre tremblante », à la « Grotte de l’ours » ou au « Cul du chien » !
  • Et pourquoi pas tenir un journal de bord, donner à l’enfant la tâche de prendre des photos pour ensuite rédiger avec lui un petit compte rendu.
  • Enfin, vous pouvez associer votre enfant à la préparation du circuit : choix des étapes, de l’itinéraire, des points de chute… et petit à petit l’initier à la lecture de carte !

Vous l’aurez compris, en donnant un caractère un peu ludique à votre randonnée et en permettant à votre enfant d’être valorisé et reconnu pour ce qu’il ou elle sait faire, vous risquez fort que la randonnée devienne bientôt son option préférée pour les sorties en famille !

Attention toutefois à éviter quelques écueils…

Ce qu’il vaut mieux éviter :
  • Charger l’enfant d’un sac trop lourd : attendez que celui-ci soit vraiment accro à la randonnée (et assez vigoureux !) avant de lui faire porter du poids.
  • Le chausser de chaussures neuves : comme pour vous, faites-lui dérider un peu ses nouvelles chaussures en les portant au maximum les jours précédant la randonnée.
  • Céder à un caprice et laisser l’enfant partir mal équipé : en petites chaussures, en tongs, sans chapeau ou avec un vêtement vraiment mal adapté. Ou pire, chargé d’un jouet inutile qu’il faudra porter toute la balade !
  • Si votre enfant fait lui-même son sac, n’hésitez pas à contrôler qu’il a pris assez d’eau, qu’il a un vêtement de pluie et de soleil.
  • Dans tous les cas, je ne peux que vous encourager à bannir toute parole « toxique » : reproche, chantage, mots qui dévalorisent… Même si parfois, l’attitude de l’enfant vous pousse un peu dans vos limites !

Pour conclure : tout randonneur peut partager sa passion avec ses enfants !

J’espère que les quelques conseils de cet article vous auront convaincu-e qu’un enfant a parfaitement sa place en randonnée, à condition de quelques aménagements à la portée de tous.

Bien sûr, vous rencontrerez parfois des difficultés. Mais en aménageant une place à vos enfants en randonnée, vous ouvrez surtout une porte à d’extraordinaires satisfactions qui valent bien quelques concessions ou adaptations :

  • Passer du temps dans la nature a d’innombrables vertus pour les enfants (meilleure santé, meilleure endurance et agilité, plus grande capacité à se concentrer, à mémoriser, moins de stress et d’agitation, meilleur sommeil…)
  • la campagne et la montagne offrent un cocktail multi-sensoriel qui stimule les capacités de l’enfant,
  • vous vivrez des moments forts de partage qui renforceront votre complicité,
  • il y a de grandes chances que vous transmettiez votre passion de la randonnée,
  • dans tous les cas, vous semez des petites graines, pour faire aimer la nature à l’enfant, qui saura d’autant mieux la comprendre et la respecter… N’est-ce pas essentiel aujourd’hui ?

emilie-lagoeyte (2)Pour aller plus loin : outils et formations en ligne pour parents et professionnels de l’enfance qui souhaitent éveiller les enfants à la nature, sur Eveil-et-Nature.com.

 

 

 

 

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Auteur : François Jourjon

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56 commentaires

  • Voilà un article sur un sujet auquel je suis particulièrement sensible… Maman de 2 grands enfants de 17 et 21 ans, j’ai toujours randonné avec eux depuis l’âge de leur 1 an, et ce même lorsque mon fils est devenu hémiplégique à l’âge de 2 ans…
    Alors oui, je confirme que « randonnée » et « enfants », ce n’est pas incompatible, à condition de prendre toutes les précautions qui s’imposent ainsi que vous le décrivez très bien dans cet article.
    Lorsqu’on débute les randos avec des petits, le but n’est pas de se faire plaisir au détriment des enfants, mais d’arriver à donner le goût de la marche à l’enfant, tout en se faisant plaisir… Là est toute la subtilité et la nuance, la clé de la réussite pour transmettre le virus de la rando aux enfants. Et… ça marche, car jusqu’à présent, nos enfants nous ont toujours accompagnés dans nos randonnées 😉

    • Merci pour votre témoignage, Sylvie. En tant que jeune parent, cela fait du bien de voir que les enfants que vous avez initiés très tôt ont bel et bien « attrapé le virus de la rando »… A nous de jouer pour la nouvelle génération!

  • Cécilie

    Merci pour cet article !
    Je randonne à la journée avec mes filles de 5 et 3 ans. Je ne m’aventure pas encore à plus d’une journée car je suis la seule adulte et crains un peu de gérer le bivouac. Mais du coup, l’année prochaine, 4 et 6 ans, pourquoi pas…
    En tout cas : mes deux filles marchent très très bien. Il ne faut bien entendu jamais tenir compte des horaires indiqués dans les topos 😉 Parfois, sur un passage très exposé au soleil ou dont le sol est un peu aphotique, je mets la plus jeune sur mes épaules et donne une main à la grande.
    Elles sont super fières de marcher « dans la montagne » et de revenir à l’école le lundi avec des superbes souvenirs de cascade, de sommet, de vallée, de balisage à repérer. Car avec les enfants, le plaisir de randonner réside aussi dans l’enseignement qu’on peut leur donner : la faune, la flore, les sommets, e vocabulaire de la marche, l’apprentissage de l’orientation. Ils adorent !

    • Cecilie

      (sol « chaotique » bien sûr)
      Je note aussi que les distances parcourues sont plutôt enfant-dépendant. Ma 3 ans marche 3 km sans souci. Le plus dur pour elle est le dénivelé ou la qualité du chemin. Ma 5 ans peut largement supporter 8 km si le dénivelé est assez faible (moins de 200 m). Le tout est de faire des pauses, donner de petits buts, montrer régulièrement l’avancée…

      • Audrey

        Bonjour, merci pour votre article. Je suis tombée dessus en cherchant si il était mauvais pour un jeune enfant de trop marcher. J’ai une petite de 3 ans et demi et une autre de 7 ans et demi. Nous marchons régulièrement entre 7 et 10km par ballade. Ma petite suit très bien même si à la fin elle demande que je la porte un peu.( ce qui est plus que normal vu les distances parcourues) Je choisis des balades avec peu de dénivelé (250 m max). J’ai prévue de marcher tous les après-midi pendant les vacances. (Sans les forcer naturellement). Je me demande si ce n’est pas mauvais pour ma petite, pour sa croissance, son métabolisme ? Merci d’avance pour votre réponse. Audrey

    • Témoignage très intéressant, Cecilie, qui nous met dans l’ambiance!
      Vos petites sont de bonnes marcheuses, vous avez su leur donner le goût en vous adaptant à leurs besoins et à leurs envie… Et maintenant, à leur tour ce sont elles qui vont peut-être donner envie aux petits copains d’école! 😉

  • Baudouin

    Bonjour,
    Excellent article ! Merci à Emilie !!!!!!!
    5x Papy de tous les âges, je ne savais pas comment initier mes petits. Vous me donnez des pistes. Merci beaucoup, Baudouin

    • Merci à vous Baudouin !!!
      Je vous souhaite de très belles randonnées avec vos petits enfants! Car je crois qu’en tant que randonneur, vous avez un précieux présent à leur transmettre… La génération des enfants d’aujourd’hui délaisse un peu la randonnée, alors qu’un tel loisir sera à n’en pas douter une force pour ceux qui auront eu la chance d’y avoir été initiés!

      J’ai également rédigé un guide à l’intention des adultes qui souhaitent éveiller des enfants à la nature. Cela peut pet-être vous intéresser: http://eveil-et-nature.com/une-education-nature-pour-mon-enfant-4-etapes-pour-demarrer/

      Excellente continuation à vous!

  • Robert

    Très intéressant!

  • pierre

    Pas si facile avec des enfants ! L’article d’Émilie nous permet de comprendre nos erreurs, mais aussi nos réussites. Mais quel bonheur de voir nos petits enfants progresser en rando, et prendre du plaisir à se balader avec nous.

    • Vous soulignez un point important Pierre effectivement: beaucoup d’enfants ne prennent pas tout de suite du plaisir à randonner à nos côtés, du moins pas lorsqu’il s’agit de fournir un effort. A nous de ne pas baisser les bras trop tôt et de trouver les petits trucs qui sauront rendre leur balade agréable et ludique. Et comme vous le dites si bien, de questionner notre propre attitude, pour repérer ce qui fonctionne, ou pas!

      Avez-vous repéré ce qui motive particulièrement vos petits enfants?

  • Johann

    Un très grand merci pour cet article Emilie. C’est une mine d’information et je suis dans les deux catégories avec mes filles (2.5 ans et 8.5 ans) de plus nous sommes débutants …
    Et ce week-end, c’est rando à proximité de Vichy 😉

    Johann (Vesoul)

    • N’hésitez pas à revenir nous raconter comme cela s’est passé Johann! La météo est pour l’instant excellente pour ce week-end… les éléments vous sont favorables! 😉

      Je me permets de vous indiquer le lien du guide à l’usage des parents qui souhaitent éveiller leurs enfants à la nature, que j’ai réalisé pour donner un maximum de pistes aux « débutants »: http://eveil-et-nature.com/une-education-nature-pour-mon-enfant-4-etapes-pour-demarrer/
      Une démarche à mon sens tout à fait complémentaire pour qui souhaite randonner en famille.

      Je vous souhaite une belle réussite pour ce week-end!

  • Jenny

    J’ai pratiqué la randonnée avec mon fils dès son plus jeune âge. Avant 4 ans, pour des randonnées « en étoile » à partir d’un gîte. J’ai aussi fais du cyclotourisme avec lui (siège bébé à l’avant puis carriole), en bivouac, camping et gîte.

    A partir de 4 ans 1/2, j’ai trouvé parfaitement évident de partir en randonnée itinérante avec lui.

    La première fois avec un âne de bât. En calculant très exactement la charge maximale que l’âne pouvait porter…une fois l’enfant dessus (couché en travers sur les couffins quand il était fatigué). Je portais le reste du matériel. Nous sommes partis 15 jours tous les deux dans les Cévennes en suivant les GR. Expérience formidable, avec bivouac sauvages, petits campings ou gîtes d’étape. Il y a eu aussi des moments moins drôles quand l’âne refusait de passer les gués…où quand les épiceries étaient toutes fermées !

    A ses 6 ans 1/2, nous sommes partis 15 jours à Madère – avec son père – pour une traversée de l’île à pied. Sur les portions de sentier un peu exposées nous l’avons équipé d’un harnais. Là encore, bivouac et petits hôtels. Il portait son sac, son matelas mousse et ses peluches préférées (il a fallu faire des choix). Voyager avec un enfant assure un accueil exceptionnel.

    Années après années, nous sommes repartis ainsi : Les Canaries (La Palma, Ténérife, La Gomera), la Crète, les Pyrénées en long en large et en travers, le Pays Basque… Ces voyages à pied ont constitué de formidables expériences de vie.

    Je ne peux qu’encourager les parents qui aiment randonner à partir ainsi, en respectant le rythme de leur(s) enfant(s). L’article offre une mine d’infos.

    Je n’ai jamais utilisé de voiture-balai : il suffit de réduire l’équipement et les vêtements au strict nécessaire. Une tenue pour la marche, une tenue pour l’étape, des vêtements de rechange. Et basta. Ne pas mégoter sur la qualité des chaussures. Protéger du soleil. Côté matériel : simplicité également. Le harnais au bout d’une longe est un « plus » qui ne pèse rien et qui s’est avéré très utile quand il était encore petit : sécurisant pour lui comme pour nous !

    • C’est un régal de lire votre témoignage Jenny, on aurait envie de vous suivre! 😉
      Et merci de nous rappeler qu’en randonnée, le strict nécessaire est souvent notre allié…. à condition d’en choisir chaque élément avec soin!

  • Jean Michel

    Nouveau retraité j’ai redécouvert le plaisir de randonner

    Maintenant je randonne une fois par mois avec mon petit fils, 8 ans, c’est souvent que nous sommes que tout les deux et là ce pose les questions : qui passe devant ? est ce que je doit l’attacher ? est ce que je ne doit faire que des randonnées que j’ai préalablement reconnues ?

    Je n’ai pas de réponses toutes faites, j’adapte souvent, je fait un maximum de reconnaissance ce qui me permet de connaitre les passages à risque, mais faire 2 fois la même chose ce n’est pas très marrant !

    En duo, je me limite à des balades de 5 à 7 kms, reconnu de 80 à 100%
    Avec la présence de son oncle nous partons sur 2 jours, c’est plus simple, et cela nous permet de faire des balades 100% découverte
    Je l’ai équipé d’un baudrier et à chaque passage difficile j’assure sa sécurité
    J’ai établi quelques règles mais il faut que cela reste un plaisir !

    Fin juillet nous avons bouclé le tour du Mont Ventoux à 1500 m d’altitude, 27kms, 11 heures, 1120m de dénivelé positif, en 2 jours !

    Je fais des sorties à thèmes, les moulins du Véroncle, les aiguiers de Saint Saturmin, le tour des dentelles de Montmirail, les ocres du Ventoux, les combes de Vaumale et de Lioux, le mur de la peste, le canal de Carpentras… ce qui nous permet de faire des pauses et un peu de pédagogie !

    En conclusion, ce n’est pas une sinécure ! c’est contraignant et responsabilisant ! mais, in fine, c’est un vrai bonheur !

  • Claire-Marie

    Parents de 3 enfants, nous avons très rapidement abandonné les plages l’été pour les reliefs français, et passé de formidables vacances, alternant les journées de marche et les visites dites « instructives ». Les pentes boisées des Vosges, les puys du Massif Central, puis les hauteurs des Alpes et des Pyrénées (découverte des lacs de montagne, de la flore et de la faune, des sources et des cascades, quelques sommets et spectacles grandioses des horizons sans fin avec la sensation d’avoir conquis le monde ! …) Randonner a toujours été un plaisir, même avec les enfants!

    Petite idée pour « motiver les troupes » (si nécessaire) : les balises !
    Nombreux sont les chemins balisés! La recherche des « petits traits colorés » et leur interprétation est un … « jeu d’enfant » très vite compris par eux et stimulant! (on est sur le bon chemin; on tourne à droite au carrefour suivant; on s’est trompé de chemin; tiens, on croise un autre chemin balisé différemment…) Pas même le besoin de savoir lire! Et on regarde partout: les sols, les rochers, les arbres, tout est inspecté! C’est même parfois l’occasion de voir ce qui ne sautait pas franchement aux yeux et de découvrir un oiseau perché sur une branche, un roc d’une forme singulière, d’étranges « bestioles » (qui font « peur »!!) sur le chemin… L’intérêt pour la nature va grandissant au fil de la marche. L’occasion pour nous, éducateurs, d’ouvrir les yeux de nos rejetons aux merveilles qui nous entourent et de les sensibiliser au respect de la nature.

    Chaque année, nous recevons chez nous nos neveu et nièce, et leurs enfants (aujourd’hui 13, 11 et 7 ans). Nous les promenons souvent dans notre région bourguignonne. J’ai remarqué que, depuis quelques années, les enfants nous réclament de prévoir des randonnées pendant leur petit séjour! C’est souvent les deux plus grands qui ouvrent la marche, surtout quand « c’est difficile »! (ça grimpe, faut « escalader » un peu) mais la petite suit comme un chamois! Leurs deux parents et nous, les encadrons facilement. Nous les occupons en chantant ou en racontant des histoires quand est ressenti un petit coup de fatigue. Les haltes nécessaires aux rafraîchissements sont parfois occasions de jeux. Ils ne sont pas si fatigués que ça (!!) mais ont juste besoin d’un changement d’activité momentané! Puis ça repart sans difficulté. Les curiosités naturelles (grottes, par exemple) sont une extraordinaire motivation (prévoir des lampes électriques!)

    Nos enfants ont grandi et nous offrent 3 petits-enfants cette année … Nulle doute: des futurs marcheurs !

    Merci pour tes articles, François, que je ne manque jamais de lire !!!

    • Merci Claire-Marie pour vos astuces et témoignage. Je confirme que pour ma fille, les balises (rouges et blanches en l’occurrence) ont été un élément de motivation dès sa 1ère grande randonnée lorsqu’elle avait 2 ans: chaque jour elle avait plaisir à les retrouver et à les repérer du haut de son porte-bébé… 😉

    • Jenny

      Bonjour,

      En effet la « chasse aux balises » est un éléments très motivant. Un jour que mon fils rechignait à avancer, je l’ai intronisé « Grand Chef Pisteur » avec comme responsabilité de trouver le chemin : la motivation est repartie en flèche !

  • Fernand

    Bonjour,

    Papa et puis papy, nous avons toujours randonné avec nos deux garçons et aujourd’hui avec nos 2 petits enfants. Je rejoins parfaitement Émilie dans son approche « pédagogique » de la randonnée enfant, ne rien imposer, anticiper, savoir s’arrêter, positiver, rendre responsable. Nous avons ainsi randonné de Briançon à Nice avec nos deux garçons (9 et 7 ans) en autonomie complète (bivouac) en 1987, enchaîner avec le tour des pays du Mt Blanc l’année suivante et en 1989 le GR20. Les souvenirs qu’ils en garde sont le garant que des randonnées « bien préparées » avec leurs imprévues, où serait l’aventure sinon, que l’on aura eu soin d’anticiper autant que faire ce peu (étude très approfondie de la carte notamment), ne les on en rien « traumatisées ». Aujourd’hui c’est avec nos 2 petits enfants (9 et 6 ans) et une ânesse que nous sommes partis randonner dans le Mercantour. 7 jours de marche n’ayant jamais dépassé 5h00, notre petite fille (6 ans), on nous avait promis « l’enfer », au top, Kaia l’ânesse (chaque enfant avait une responsabilité vis à vis de notre compagne, brossage, soins…), les paysages, l’eau, les lacs, les marmottes, vautours, aigles, que du bonheur à partager et encore partager. Oui on peut randonner avec les enfants avec le respect absolu de ceux ci, rythme, repos (1/2 temps de marche pour nous), nourriture, se renseigner auparavant sur la faune, la flore, le massif le tout pour pouvoir répondre aux questions de nos petits curieux, riches pour eux mais aussi pour nous. Reconnaître le vautour de l’aigle, la vie du loup, du bouquetin de la marmotte, insatiables curieux, ils doivent peu à peu apprivoiser ce milieu sans oublier les dangers inhérents à celui ci, mais sans crainte et avec responsabilité du haut de leur jeune âge. J’encourage vivement parents et grands parents à tenter l’aventure, le bonheur est au bout du chemin, ces moments de partage sont uniques, « chacun à son rythme » comme dit par Apolline et, si je fais référence à nos deux garçons, un merveilleux outil pour les préparer à leur vie future.

  • Fernand

    Toujours « papy Fernand »,

    J’ai oublié de préciser que j’amène avec moi « l’indispensable corde » (20 m., avec mousqueton), ce pour assurer les passages délicats, et également un autre morceau de corde, 2m. environ auquel j’ajoute une chambre à air de vélo, le tout pour « tirer » dans des pentes raides, c’est un jeu, l’effet élastique assure une parfaite montée, sans trop d’effort pour l’enfant. Merci encore François pour tous vos articles et à bientôt sur les chemins de traverses.

  • Très bon article!! Mais par pitié, supprimez la photo avec l’âne chargé à fond, ça… pique les yeux!!!!!

    • Attendez, je contacte la photographe pour qu’elle nous donne une idée du poids porté par l’âne. Car je suis certaine que la famille en photo a suivi les conseils de l’ânier, qui de son côté ne voulait sûrement pas maltraiter ses animaux!

  • Super article rempli de bons conseils ! Merci, Émilie ! Je découvre, par la même occasion, le site de François qui est très chouette.
    Les derniers articles écrits sur mon blog illustrent bien ce que tu écris, Émilie. On fait partie de ces familles pour qui randonner avec des enfants rime avec possible et plaisir absolu ! 🙂

    https://croqlife.wordpress.com/2016/08/24/nos-randos-pyreneennes-preferees/

    https://croqlife.wordpress.com/2016/08/17/les-balades-nature-de-tonton-raymond/

  • helene

    Bonjour, nous appliquions ces conseils déjà mais ça fait du bien de voir qu’on est dans une voie que d’autres arpentent! nous pratiquions la motricité libre quand notre puce était petite puis des marches, de plus en plus longues.notre puce a 7 ans et cet été nous sommes allés randonner en vanoise. nous n’avions pas pu faire de préparation, mais nous avons fait cela là-bas: commencer par des rando de 1 à 2 heures avec peu de dénivelé, plusieurs jours, chaque jour, augmenter légèrement le dénivelé et la longueur des randos. nous n’avons pas encore essayé les bivouacs ou étapes, nous sommes novices pour cela. notre coup d’essai à tous devrait être pour l’année prochaine. nous étions donc partis pour 14 jours. la deuxième semaine, nous avons alterné grandes randonnées et petites randos et autres activités (via ferrata, jeux, fetes, piscine etc). nous avons fait des randos assez difficiles et très longues (les evettes par la reculaz en 4 heures de montée et presque autant de descente!; un sentier balcon où nous avons du faire 7 heures de marche; et la rando sur le col des fours surtout très amusante car dans les névés). par rapport aux temps donnés, nous ajoutons environ 20 %. les descentes ne sont pas plus faciles que les montées, plutôt le contraire! nous commençons tjs par faire deux pauses après un 1/4 d’heure de marche pour l’échauffement, ensuite c’est toutes les demi heure environ en montée; on prévoit en effet de quoi la ravitailler entre nos collations, elle ne porte pas de matériel encore. nous faisons bcp de naturalisme et d’observations (faune, flore, géologie). nos observations: plus le sentier est large, moins ça l’intéresse, elle aime l’escalade et les passages difficiles (contrairement à ce qu’ils proposent en général pour les enfants), vraiment ne pas lésiner sur les encas et trouver des belles choses à observer en route, elle tient tjs la boussole et nous indique la route avec la carte (enfin, on vérifie bien sûr ;-). donc je confirme avec tous les conseils que vous avez donné: dans l’année nous sommes passés de la catégorie 3-6 ans à 7-12 ans et en sommes extrêmement heureux! c’est génial de pouvoir randonner en famille! pour la rando itinérante, on apprendra ensemble!

    • Bravo Hélène pour votre démarche attentive et enthousiaste! Vous semblez vous régaler dans vos randonnées en famille, je suis sûre que cela va donner envie à d’autres! 😉

      Je crois comme vous que nous apprenons beaucoup aux côtés de nos enfants, parfois bien plus que ce que nous aurions imaginé… Avec quelques conseils pour se mettre sur la bonne voie, tout le reste est question de bon sens!

      Je vous fais une petite suggestion (puisque mon dada c’est de créer des jeux pour éveiller les enfants à la nature…): celle d’emporter un Empreintoscope lors d’une prochaine balade! Il s’agit d’un outil à fabriquer soi-même pour reconnaitre les empreintes d’animaux. Cela intéresse en général beaucoup les enfants, et ça ne pèse que quelques grammes! (et vous risquez ENCORE d’apprendre des choses grâce à votre enfant…) 😉

      Voici cet outil: http://eveil-et-nature.com/kit-de-fabrication-de-lempreintoscope/

  • André

    Bonjour Emilie,

    Bravo pour votre article Vous dites exactement ce que mon épouse et moi-même répétions ce qu’il faut faire en randonnant avec un enfant. Bien que n’ayant encore jamais emmené un enfant en rando mais déjà envisagé avec notre petit fils âgé de 5 ans mais pour l’instant il n’est pas trop intéressé (on ne peux pas courrir) alors qu’il a déjà demandé  » mamie quant est ce que tu m’emmènes en forêt ?  »
    Mais on verra l’année prochaine. Il est bien préférable d’être patient.
    Et encore une fois bravo pour vos conseils

    • Bonjour André,

      Peut-être commencerez-vous alors par emmener votre petit fils en randonnée l’air de rien, en prétextant une sortie en forêt qui finalement vous conduira à un col ou à un petit sommet?!…

      Je ne peux que vous conseiller de prévoir pour l’occasion un petit jeu du type chasse au trésor nature, pister les traces de passage d’animaux (pourquoi pas avec l’Empreintoscope:http://eveil-et-nature.com/kit-de-fabrication-de-lempreintoscope/) ou alors peut-être vous initier au géocaching? Le tout est bien souvent de trouver le bon déclencheur de motivation…

  • Super article! Nous partageons la passion de la montagne en famille et nos enfants ont toujours fait de la rando avec nous. Mon grand de 5 ans et demi marche maintenant jusqu’à 9 km; et me double parfois dans les montées. Quand à la petite de 2 ans et demi, elle est le toujours portée, mais nous commençons à la laisser marcher une partie du parcours.
    Je me permets de laisser ce lien avec mes petites astuces: https://debobrico.com/2015/06/16/la-randonnee-avec-des-enfants/

  • Sylvie

    Merci pour cette article très intéressant, ma fille marche depuis l’âge de 1 ans, je l’emmène partout, elle marchait jusqu’à 800 mètres de dénivelés positif quand elle avait 4 ans et demi, et cet été nous sommes parties faire un trekking dans la vallée de la Clarée avec nuit en refuge et une étape de 10 heures de marche avec 15 km, et cela c’est très bien passer, les enfants ont une adaptabilité incroyable, il faut que cela reste un plaisir, avec découverte des plantes, de la faune, …il existe des petits livres pour enfant que l’on peut emporter facilement, n’oublier pas les jumelles, loupe de botaniste ou autre petit accessoire, un petit carnet pour faire un herbier,

    • Vous avez raison de préciser que les enfants ont une adaptabilité incroyable. Votre fille prouve que les enfants peuvent être de très bons marcheurs, même tout petits, à condition d’avoir eu de la rando dans le biberon je pense! Un ingrédient à conseiller donc dès le plus jeune âge…

  • Adrien

    Merci pour cet article!! Y’a t’il des altitudes maximum à ne pas dépasser selon l’âge ? Quelles sont elles ?
    Merci !

    • Bonjour Adrien,
      Il n’y a pas de réponse stricte à cette question, tout dépend bien évidemment de l’enfant. Certains seront perturbés par l’altitude alors que d’autres non.
      Voici ce que j’ai pu glaner à ce propos sur la toile:
      > »Certains pédiatres conseillent de ne pas dépasser 1200 m avant un an et 1800 m avant 2 ans. » (source: http://www.voyagesetenfants.com/altitude-et-bebe-aller-a-la-montagne-en-famille/ »
      > »A partir d’un an, vous pouvez aller un peu plus haut, sans toutefois dépasser les 1 800 mètres. A l’approche de sa 2 ème année, bébé marche depuis longtemps et va pouvoir profiter pleinement des joies de la neige. Mais ne prenez en aucun cas un téléphérique ou un télésiège, le changement d’altitude serait trop brutal. » (source: http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/mag_2002/0125/gr_5086_bebe_montagne.htm)
      > »
      Les signes et symptômes du mal d’altitude chez les enfants sont souvent vagues et peuvent être confondus avec ceux d’autres maladies.Un enfant souffrant du mal d’altitude peut vomir, perdre l’appétit et être irritable. Les enfants plus âgés peuvent aussi se plaindre de maux de tête, de nausées ou d’une difficulté à respirer. Discutez de toutes les activités prévues avec votre fournisseur de soins de santé
      Le mal d’altitude peut survenir rapidement chez les enfants. Comme il est difficile de déterminer si un enfant développe un mal d’altitude, il est recommandé d’éviter les endroits d’une altitude supérieure à 2 500 m (8 200 pieds).
      Si vous devez voyager à des endroits se trouvant à plus de 2 500 m (8 200 pi) d’altitude, il est recommandé que vous fassiez votre montée graduellement : pas plus de 300 m (984 pi) par jour, et un jour de repos tous les 1 000 m (3 280 pi). » (source: https://voyage.gc.ca/voyager/sante-securite/enfants)

      • Sylvie

        par rapport à l’altitude je pense qu’il n’y a pas de limite bien entendu dans ce qui reste raisonnable, je ne comprend pas comment un pédiatre peut dire qu’il ne faut pas monter les enfants de moins d’1 an au delà de 1200 mètres, les personnes qui habitent en montagne font comment? à la naissance de ma fille j’ai habitée en montagne à 1600 mètres d’altitude, et je n’ai pas eu de souci forte heureusement que c’est possible…je suis aller en Himalaya et les enfants vivent bien plus haut bien sur la latitude est différente, et comme vous dites bien Emilie il faut monter progressivement ….

  • Corentin

    Bonjour j’ai actuellement 17 ans et je me permet de donner un conseil pour motiver les enfants à marcher puisque je marche depuis que je suis petit. Le but est d’éveiller l’imagination de l’enfant. En effet un enfant et rempli d’imagination et tire cela des livres, films et histoires qu’il connaît. Ainsi proposez lui en randonnée de faire comme s’il était dans un de ces mondes imaginaires (et jouez le jeu avec lui). Cela peut paraître étonnant mais l’enfant ne verra plus son environnement de la même manière et interprètera tout ce qu’il voit. Ainsi cela deviendra un jeu pour lui et oubliera qu’il fait de la randonnée.

    • José

      Bien dit !
      J’ai un jeu qui marche à tous les coups : le camouflage. Après avoir expliqué comment se camoufler de façon efficace, les enfants partent devant sur le chemin et se cachent. Ils ne doivent pas être vus et doivent nous surprendre par derrière dès que nous sommes passés. Attention : à partir de 10-11 ans et les petits sont toujours munis d’un sifflet pour le cas où.

  • Marue Claude

    Bonjour Je randonne en montagne depuis des années et j’ai transmis mon amour de la montagne à mes petits enfants, quand ils étaient petits, ( 3 à 4 ans ) nous regardions les photos ensembles en les commentant. ..Puis vers 5 ans je les ai emmenés sur de petits sentiers balisés proche du village et ils étaient fiers de repérer le balisage et ainsi pouvoir s’orienter et regarder la nature et les insectes près de chez eux. Beaucoup de sentiers sont balisés autour des villages près de chez nous que nos enfants ne connaissent pas.
    Puis ils voulaient aller plus vite alors vers 6 ans nous sommes allés dormir dans un refuge pres d’un lac en faisant environ 2km de moyenne montée, ils avaient un petit sac avec un peu d’eau et une petite polaire et ils étaient fiers. Ensuite vers 7 ans, nous sommes allés dans les alpages voir un berger faire des fromages. Toujours en leur donnant le gout de l’effort avec toujours un but à la fin et des endroits ou nous croisions d’autres randonneurs afin de partager. Tout s’est fait en douceur en expliquant les risques, en protégeant la nature.
    Un jour, un adulte devant nous a jeté un papier et là ma petite fille m’a regardé, je lui ai dis va lui dire qu’il a perdu quelque chose et là la personne s’est empressé de le ramasser un peu gênée
    Maintenant, ils sont presque adolescents et toujours ensemble nous décidons ce que nous voulons faire: j’ai tellement vu aussi d’enfants qui n’avaient pas envie mais qui faisaient de la randonnée parce que leurs parents le décidaient pour eux.

  • José

    Excellent article qui m’a apporté pas mal d’idées.
    Un complément que je pourrais apporter l’ayant testé cet été : la balade (12 km) sur la journée avec trois familles et des enfants de 6 à 13 ans (7 au total). Ceux-ci ont finalement fait quelques kilomètres de plus que les parents (les allers-retour vers chaque point intéressant) et se sont tellement auto-motivés qu’ils n’ont pas senti la fatigue. A tel point qu’ils ont fait une partie de foot dans le jardin de nos amis au retour.
    Un point important : l’estomac ! Il faut bien assurer des en-cas et ne pas attendre l’heure du déjeuner de façon rigide. La fin de la matinée avait été un peu gâchée par les récriminations des enfants affamés.

  • Julie

    Bonjour,

    Je n’ai pas d’enfants mais j’ai lu votre article par curiosité. Il est très agréable à lire. Je me rappelle que nos parents nous emmenaient mon frère et moi, enfants, en randonnées. De courtes balades champêtres au cours desquelles nous les faisions tourner en bourrique… On s’asseyait sur les rochers, on refusaient d’avancer… Mais à 7 et 10 ans,le jour où ils nous ont lancé le défi de monter au Pic de Bure, nous avons marché 8 heures durant sans trainer les pieds, émerveillés par les paysages et l’effort 😀 Depuis la montagne est très importante dans ma vie. Curieusement, enfant, on peut donc être « motivé » par la difficulté du chemin!

  • Patrick

    Bonjour Emilie,

    François m’ayant renvoyé vers cet article et vers vous, voici ma question.

    Cet été nous avons prévu de partir randonner une petite dizaine de jours en famille sur le Gr5 dans les alpes.

    Ma question est la suivante: est ce que cela vous parait réaliste et réalisable avec 1 bébé de 16 mois et ma fille de 9 ans (mais qui a la corpulence d’un enfant de 12 ans et qui vient déjà faire des rando journée avec nous de 10 ou 12 km). Nous dormirons en refuge ou en hôtel avec la demi pension et le panier pic nic de chaque refuge au départ le lendemain (ce qui évitera déjà pas mal de poids). Je comptais prendre le petit sur mon dos avec un harnais spécial rando pour bébés style poco ag ou kid confort et laisser le sac à ma femme et inter-changé éventuellement d’un jour à l’autre. Qu’en pensez vous? Un conseil pour la contenance du sac?

    Merci d’avance pour votre retour

  • Christelle

    Je prépare un trek de 3 semaines (oui oui !)avec ma fille qui sera alors agee de tout juste 8 ans.j ai moi même fait ce trek en solo.l année dernière il s agit du gr10 de arrens marsous à luchon.je connais donc le parcours l emplacement des cabanes lieux de bivouacs ravitaillement etc…. j ai couper toutes mes étapes de l été dernier en 2 donc en moyenne elle fera 4h30 de marché par jour avec des denivele variable mais pouvant être relativement t important nous serons dans les hautes pyrenees tout de meme.Pour adapter j ai par exemple choisi de bannir les portions qui suivent des routes en prenant le bus par exemple et également en utilisant les ressources comme le telepherique super ludique pour un enfant à cauteret et à suoerbagnere.
    Il y a 2 ans on a déjà fait un périple de 3 semaines mais avec des randos sur 2 jours maximum,nuit en refuge,camping…Cette année elle sera plus grande et plus mâture nous partons à l aventure!!!

  • Bonjour,
    Juste un petit message pour vous remercier de cet article dont j’ai communiqué l’adresse aux lecteurs de mon blog illustré : http://www.mere-courage.fr/2017/08/lenfant-et-leffort.html
    « Randonner Mâlin » fait parti dorénavant des liens que je partage sur ma page d’accueil.

    À bientôt
    Mère Courage

  • magalie

    Bonjour
    ayant des envies d’echapées je reflechis à fair eune rando; mais je me suis dit pourquoi pas initier ma fille de presque 6ans en une sortie mere fille! C’est une bonne marcheuse, elle n’a plus utilisé de poussettes dès ses 2ans! Et on fait souvent des bonnes balades d’au moins 4km. Alors pourquoi pas? votre article est super interessant! Par contre pour nous ça sera rando à plat car nous habitons en vendée 😀
    Quand vous dites des randos de 5km, c’est 5km en tout? ou est ce prevoir plus et faire des pauses tous les 5km? Merci de votre aide à cogiter!! 😀

  • Deeman

    Excellents conseils !
    L’année dernière, j’ai beaucoup randonné avec ma petite de 5 ans (à cette époque là). Nous avons plutôt fait de la montagne (en Chine) mais je me suis arrangé pour y aller en voiture et faire des portions plates ou descendantes. Rarement montantes. Ma petite princesse a adoré ! Le jeu que je lui propose c’est de noter les animaux qu’on voit: insectes, bêtes etc. Et puis de temps en temps, je l’aide à grimper un petit rocher… Ça s’est toujours bien passé. Et puis bon, une fois, on a fait une grosse rando avec maman et l’autre petite (3 ans). Il y avait environ 10 km, un tracé assez plat avec quelques bosses (dénivelé +280m et -280, sur une île à Hong Kong). Il faisait chaud et ça a été la catastrophe. Surtout parce que maman n’a pas aimé et n’arrêtait pas de râler. Bref, aujourd’hui, ma grande de bientôt 6 ans n’arrête pas de me demander quand est-ce qu’on fera la prochaine rando. J’ai hâte de l’emmener vers Hong Kong faire une des randos. Il y a l’embarras du choix…

  • lolo

    Bonjour Emilie j’ai trouvé ton article très bien construit et extrêmement instructif un grand merci et à François aussi d’avoir sue passer la main sur un sujet aussi délicat.
    Je compte mettre en pratique tous ces conseils dés cet été.
    à bientôt

  • Lea

    Merci pour tous ces précieux conseils, parfois on a tendance à en demander trop aux enfants, les distances que vous indiquez me donnent une meilleure idée !

  • Ayan

    Merci pour cette expérience intéressante et pour tous les commentaires qui donnent envie d arrêter de travailler pour voyager au long cours

  • lune

    Nous avons l’habitude de marcher en montagne avec nos 6 enfants.

    Des 2 ans 1/2 ils font selon leurs tempéraments soient les montées soit les descentes sur 300 m de dénivelé, et 4 à 5 h de marche dans la journée.
    On randonne avec des amis et tout de suite c’est plus motivant !

    Puis à partir de 6/8 ans selon leur motivation, randos itinérantes de 2 à 3 jours.

    Ne pas hésiter à faire svt des pauses pour boire et manger.

    Ce que j’adore c’est de voir leurs capacités à s’émerveiller de la beauté de la nature !

  • Séverine

    Bonjour, merci pour votre article, je suis 100% d’accord avec tout ce qui est dit, d’expérience de mes souvenirs d’enfance et en tant que maman (j’ai 39 ans).
    Ma mère pratiquait tout à fait ce que vous conseillez, avec un ajout de son cru : les chansons !
    J’ai souvent constaté, aussi bien chez les enfants que chez les adultes, que les chansons font oublier la distance et/ou la fatigue, donnent du coeur à l’ouvrage, et permettent de prendre du plaisir tout simplement : ce n’est pas un hasard si nos anciens avaient de vastes répertoires de « chansons à la marche ».
    J’ai de nombreux souvenirs d’enfance de randos où nous avions beaucoup chanté (et observé les arbres, le paysage et toute curiosité géologique, naturelle, historique etc à portée de vue), et où nous étions stupéfaits au final par les distances parcourues.

  • Patrick

    Oui il faut faire marcher les enfants, leur santé n’en sera que meilleure plus tard.
    j’ai commencé la randonnée avec les Scouts en 1972 et aussi en famille mon père a commencé a nous faire faire des petites rando d’une paire d’heure vers 5 ou 6 ans, bien entraîné, vers 15 16 ans, 30 km dans la journée avec du dénivelé, dans les cévennes, ça passait tout seul. Nous avons deux enfants, une fille et un garçon, 30 et 18 ans, et nous avons commencé à faire marcher nos enfants, rando de deux heures vers 4 ans, résultat à 10 12 ans, raquette l’hiver, bivouac, rando un peu engagée, ma fille qui se repérait bien sur un parcours vu l’année d’avant était partie en footing dans la pente pour arriver avant ses parents au refuge…mon fils, lui, était tout fier de pouvoir dire a ses copains que il savait monter une tente, allumer un feu, reconnaitre une trace, ou qu’il n avait pas peur la nuit dans les bois, ce qui n’était pas toujours le cas de copains ado 12 14 ans que nous emmenions parfois. Faites marcher vos enfants, ils vous remercieront et vous leur fabriquez un bon capital santé

  • david

    J’ai lu avec attention votre bel article. je prévois de partir cet été avec mes 2 enfants de 7 et 8 ans et demi. Auriez-vous une randonnée à me conseiller sachant que c’est leur première randonnée et que j’aimerai les éveiller et surtout ne pas les dégouter. ils sont éveillés et sont volontaires de m’accompagner, j’envisage un réel moment de complicité dormir dans des refuges etc ! ils sont fiers de savoir que je pars déjà en rando habituellement et souhaitent m’accompagner pour la première fois. Merci pour vos précieux conseils.