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2 règles pour bien faire son sac à dos de randonnée

Posté par : François Jourjon 29 juillet 2014 62 commentaires

Bien faire son sac à dos de randonnéeOrganiser et ranger son sac à dos de randonnée ne ressemble pas à une tâche difficile, et pourtant, ça s’avère être un casse-tête pour beaucoup de personnes. Même des ex-accros au fameux jeu Tetris rencontrent des problèmes, car il ne suffit pas de tout faire rentrer dans son sac. 😉 Ça serait trop facile ! Il faut aussi que le sac soit bien équilibré et qu’une partie du matériel soit accessible – à moins que vous n’aimiez vider tout votre sac pour chercher votre couteau tous les midis à l’heure du repas. Pour faire simple, j’ai retenu deux règles de base pour faire son sac à dos de randonnée correctement – que je détaille par la suite.

C’est un article qui est plutôt destiné aux personnes faisant des grandes randonnées et ayant des sacs assez remplis, mais si vous êtes plutôt adeptes de randonnées à la journée, vous y trouverez certainement un intérêt.

Règle n°1 : Bien répartir les charges et bien équilibrer son sac

Pourquoi remplir son sac à dos de manière équilibrée ?

Équilibrer son sac à dos et répartir les charges dans celui-ci permet :

  • De moins et mieux forcer physiquement. Si votre sac de randonnée est plus lourd d’un côté que de l’autre ou qu’il n’est pas chargé stratégiquement, il risque de vous faire forcer plus ou d’une mauvaise manière (surtout à la longue). Le but est donc d’économiser de l’énergie et d’éviter les traumatismes dus à un mauvais chargement.
  • D’avoir moins de chances de chuter ou se blesser. Un sac mal chargé peut vous déséquilibrer ou vous emporter plus facilement qu’un sac bien équilibré et bien chargé. Beaucoup de déséquilibres se passent bien, mais certains finissent par une chute et d’autres par une blessure quand le corps essaye de se rééquilibrer (foulure, entorse, etc.).

Bien évidemment, plus votre sac est léger, moins vous avez d’efforts à fournir et moins il a de risques qu’il vous déséquilibre. Bien répartir les charges et bien équilibrer son sac doit être vu comme une « optimisation », ce n’est pas ça qui va vous donner l’impression qu’un sac de 20 kilos en pèse 10.

Comment faire son sac de randonnée ?

Un peu de physique !

Quand vous portez un objet lourd dans vos mains, est-ce que vous le portez proche de votre corps ou plutôt bras tendus ?

À moins de faire un exercice de musculation, vous le portez proche de votre corps et bras fléchis pour limiter l’effort. Une des raisons à cela est purement physique : en éloignant l’objet de votre corps, le bras de levier est plus grand et l’effort est donc plus important.

Pour charger un sac à dos, c’est à peu près la même chose. Si le poids de celui-ci ou plutôt si son centre de gravité est éloigné de votre corps, vous devrez fournir un effort plus grand pour le porter. Le but est donc d’approcher au maximum le centre de gravité du sac du milieu de votre dos – car c’est au niveau des hanches qu’est porté la majorité du poids du sac à dos.

« François, tu es bien gentil, mais je fais quoi concrètement ? »

J’y viens. 😉

Concrètement, ça veut dire qu’il faut placer les objets les plus lourds au niveau du milieu du dos. Il faut les centrer le plus possible (au niveau de la colonne vertébrale), les mettre au plus proche du dos (pas vers l’extérieur du sac à dos) et idéalement sous les épaules et au-dessus des hanches. Pour que ce soit plus simple, je vous ai préparé deux petits schémas explicatifs :

faire son sac à dos de randonnée

J’en profite d’ailleurs pour vous donner quelques astuces :

  • Parfois, il est plus facile de séparer le gros matériel. Par exemple, plutôt que d’avoir un sac contenant toute la tente, il vaut parfois mieux séparer les piquets de la toile.
  • Pensez à mettre certains objets à la verticale – c’est souvent plus facile pour répartir les charges de cette manière.
  • Si vous avez une poche à eau, pensez à utiliser la poche interne que l’on trouve souvent dans les sacs au niveau du dos. Sinon, pensez à laisser de la place à cet endroit pour celle-ci.

Les schémas sont assez généralistes pour vous expliquer le principe. En réalité, cela dépend du type de sac de randonnée que vous utilisez. Certains sacs sont par exemple très étroits et on peut se permettre de ne pas charger les côtés différemment du milieu (souvent ce n’est d’ailleurs pas possible à moins d’avoir de très petits objets). Par contre, pour les sacs larges, il faut faire attention de ne pas mettre trop de poids sur les côtés et de centrer la charge. Pour les sacs qui le permettent, il faut également éviter de trop charger au-dessus des épaules – ce que je vois souvent sur les sentiers.

Normalement, si vous suivez bien ce que l’on vient de voir, votre sac à dos devrait être bien équilibré, mais vérifiez tout de même qu’il n’est pas plus lourd d’un côté que de l’autre – car après une journée de marche, vous pourriez le sentir. :–(

Note : quand je parle de poids, pensez plutôt à la densité. C’est-à-dire au poids de l’objet par rapport à son volume. Un sachet rempli de semoule est peut-être plus léger que votre doudoune, mais il est plus dense – à moins que vous ne compressiez fortement votre doudoune.

Que personne ne bouge !

En plus de bien répartir les charges, pour éviter d’être déséquilibré en marchant, il faut que rien ne bouge dans le sac ou autour de celui-ci (j’aborde le sujet du matériel accroché à l’extérieur un peu plus tard).

Bien évidemment, ce n’est pas grave si de petites choses bougent, mais il faut éviter que beaucoup de poids ne bouge – car si vous vous penchez d’un côté, le poids va se transférer et ça risque de vous déséquilibrer.

Pour cela, c’est assez simple, il suffit que le tout soit bien compact. Le plus facile pour faire cela est d’utiliser les sangles ou les élastiques de compression qui se règlent en général sur les côtés du sac (voir image).

Quand il n’y en a pas ou que le sac est vraiment trop grand par rapport à son contenu, il vaut mieux tout « tasser » au fond du sac et laisser le haut vide. Ce qu’il faut surtout éviter, est que des objets puissent se déplacer d’un côté ou de l’autre. Vous pouvez d’ailleurs caler les objets lourds avec des vêtements ou d’autres objets légers et volumineux.

Règle n°2 : Garder ce dont on a besoin à portée de main

La règle n°2  pour faire son sac à dos de randonnée est plus évidente que la première, mais même en la connaissant, on se fait souvent avoir. 😉

Pour éviter d’avoir à déballer tout son sac et le refaire sans cesse, il vaut mieux l’organiser stratégiquement. En général, on organise cela par journée, car le soir on a tendance à avoir besoin d’une grande partie du contenu de son sac, que ce soit en bivouac ou en refuge. Le but est de ne pas avoir à refaire son sac dans la journée.

Rien de compliqué : il suffit de laisser le matériel dont on a besoin dans la journée à portée de main. Cela peut-être dans des poches de rangement du sac, dans ses poches de vêtements (veste, pantalon, short…) ou sur le haut du sac.

Voici une liste non exhaustive de ce dont on a généralement besoin dans la journée :

  • eau (d’ailleurs, la poche à eau permet d’avoir toujours l’eau à portée – voir l’article ici) ;
  • de quoi manger (snacks et pour le repas du midi) ;
  • carte, boussole, GPS ;
  • trousse de secours ;
  • crème solaire ;
  • appareil photo ;
  • petits objets pratiques (couteau, lampe, etc.) ;
  • vêtements nécessaires (pour la pluie et/ou contre le froid). ;
  • etc.

Au moment de ranger votre sac de randonnée le matin, demandez-vous de quoi vous allez avoir besoin dans la journée. Au début, ça peut-être un peu un casse-tête, mais si vous partez pour plusieurs jours, vous répéterez rapidement la même routine et chaque chose aura rapidement une place dans votre sac.

Note : Certains sacs s’ouvrent également par le bas ou par devant rendant les affaires plus accessibles. Sachez que ces ouvertures sont quand même moins pratiques que l’ouverture du haut et que si le contenu du sac est assez serré, il est parfois plus difficile de refermer le tout (par le haut il y a souvent un peu plus de marge).

Règle n°1 + règle n°2

Quand vous faites votre sac de randonnée, le but est donc de « respecter » les 2 règles et répartir les charges correctement tout en gardant ce dont vous avez besoin à portée de main. Vous verrez rapidement que ça ne peut pas être parfait et qu’il faut faire des compromis, c’est ça qui rend la tâche intéressante. 😉

Quelques autres considérations pour le rangement de son sac à dos

Accrocher du matériel à l’extérieur de son sac de randonnée

On me demande souvent : « est-ce que je peux accrocher du matériel à l’extérieur de mon sac ? Si oui, comment faire ? ». Comme on s’intéresse ici à l’organisation des sacs à dos de randonnée, j’en profite pour aborder ce sujet en distinguant les avantages des inconvénients.

Les plus

  • Libère de la place dans son sac et permet donc d’emporter plus avec un sac plus petit.
  • Permet d’avoir un sac à dos plus léger. En moyenne, un sac (vide) de 40 litres pèse par exemple moins qu’un sac de 50 litres. Accrocher du matériel à l’extérieur permet de partir avec un sac plus petit et donc plus léger.
  • Permet de ne pas avoir quinze sacs de randonnée pour s’adapter à chaque situation. Avec un sac de volume moyen, on peut faire de petites randonnées pour lesquelles il sera un peu grand et un peu lourd mais où ça ira quand même. Et pour des randonnées demandant plus de matériel comme des randonnées de plusieurs jours, on pourra accrocher du matériel à l’extérieur sans que le sac ne ressemble à une brocante ambulante. 😉
    Note : voici un article pour vous aider à choisir le volume de votre sac à dos.

Les moins

  • Tout ce que vous accrochez est à la merci des intempéries. Il faut donc mettre uniquement du matériel qui ne craint pas les intempéries ou le protéger (dans un sac étanche par exemple).
  • Le matériel accroché a tendance à déséquilibrer le sac, il vaut mieux donc privilégier des objets légers.
  • Peu pratique, le matériel a tendance à bouger et est parfois gênant. Il faut donc bien l’attacher.
  • Le matériel a tendance à s’accrocher à la végétation et aux rochers. Ça peut être gênant et dégrader le matériel.

Comment, où et quoi attacher ?

Pour que ce soit vraiment intéressant, je vous conseille d’attacher uniquement du matériel encombrant et léger qui est résistant et ne craint pas l’eau (le matériel est souvent plus à l’abri dans le sac – sauf dans ce cas).

C’est assez pratique au-dessus du sac, même si ça peut parfois gêner pour les passages bas ou pour bouger la tête. Derrière le sac est également une bonne option. Sous le sac, c’est souvent peu pratique à moins que les objets soient de petite taille. Il est également possible de mettre du matériel sur les côtés du sac à dos si ce n’est pas trop encombrant.

Certains sacs ont des systèmes d’attache prévus à cet effet, sinon il est possible d’utiliser de la cordelette ou des sangles. Je vous déconseille d’attacher votre matériel avec un simple mousqueton comme on le voit souvent, car c’est peu pratique.

Un petit exemple personnel : j’ai longtemps accroché mon matelas en mousse à l’extérieur, soit au-dessus du sac, soit derrière, car il est très encombrant et léger. Ça ne m’a jamais posé problème sauf sur des randonnées dans la forêt vierge où il y avait beaucoup de passages (épuisants ;-)) sous des troncs d’arbres tombés. J’ai maintenant adopté une autre solution qui me convient mieux : le matelas me sert d’armature pour mon sac à dos afin d’économiser un peu de poids.

Accrocher du matériel à l'extérieur de son sac de randonnée

Randonner léger et bien régler son sac à dos

Comme je l’ai mentionné plus haut, même si bien répartir les charges de son sac à dos et bien l’équilibrer sont deux choses importantes pour limiter les traumatismes sur votre corps, ça n’est pas une solution miracle. Si votre sac est trop lourd, vous risquez de souffrir physiquement. C’est pourquoi, avant même de penser à la répartition des charges de son sac, il faut s’efforcer de ne prendre que l’essentiel. Voici un article qui parle (entre autres) du sujet : « Faites-vous ces 2 erreurs de débutants en grande randonnée ? »

Une fois le poids de votre sac optimisé, vous pourrez vous soucier de la répartition des charges. Pensez aussi à bien régler votre sac, comme je l’explique dans cette vidéo.

N’hésitez pas à partager cet article avec vos proches et vos amis ! Pour le bien de leur dos et pour ne plus voir de « brocantes ambulantes » sur les sentiers… 😉

Auteur : François Jourjon

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62 commentaires

  • Je te confirme que, même pour des randonneurs qui partent seulement à la journée, comme moi, ton article est intéressant. Les bons conseils, c’est toujours bon à prendre, et puis ça permet de revoir les règles de base et s’assurer qu’on ne fait pas de grosses erreurs.

    (Imagine-toi que je me suis fait une petite « frayeur », si je peux dire ainsi, en voyant le titre de ton article, car mon prochain article -prêt à paraître pour cette semaine- concerne justement le sac à dos ! J’ai donc eu un peu peur de faire doublon mais non, il n’en est rien, puisque ton article est axé sur l’organisation et le rangement du sac à dos, et le mien concerne principalement le contenu du sac à dos pour la journée. Je sais que tu as déjà traité ce sujet également, mais pour des randos de plusieurs journées, et sous forme de vidéo, une forme différente de mon article qui est classique et traite uniquement de la randonnée à la journée.)

    • Gilles

      Bonjour, merci pour ces infos que je lis toujours avec intérêt. Une question : comment porter la tente ? Sous le sac c’est bien mais un peu bas par rapport à la physique de chargement. A l’intérieur en vertical le long de la colonne. C’est bien mais le matin la tente est mouillée donc ne va pas dans le sac en plus prend beaucoup de place. Peut-être séparer les morceaux et mettre que la toile mouillée en dessous.
      Merci pour votre sites.
      Gilles

      • Axelle

        Bonjour Gilles, comme la tente fait partie des éléments les plus lourds, le mieux est de la porter comme vous le dites, à l’intérieur en vertical le long de la colonne. Il suffit d’emporter un sac étanche pour la ranger le matin quand elle est mouillée. Ça pèse moins de 100 grammes et c’est utile aussi le soir pour mettre des vêtements et en faire un oreiller (c’est ce que je pratique).

  • Jean-François

    Je ne vois pas comment un sac plus petit fait perdre du poids étant donné que le accessoires retirés sont accrochés au sac. Dix kilos sur le dos reste dix kilos sur le dos même si le sac est plus léger.

    • Binbin

      Si on a 10 kg de matériel que l’on souhaite porter. Si j’utilise un sac de 50L qui pèse 1,5 kg vide et que je met tout ce matériel à l’intérieur sans rien avoir à attacher à l’extérieur je porterais donc 11,5 kg.
      Alors que si j’utilise un sac de 40L qui pèse 800 g vide et que je met une partie du matériel à l’intérieur du sac et une autre partie que j’accroche à l’extérieur du sac à dos je porterais donc 10,8 kg.

      Il y a donc bien une différence avec le sac que l’on utilise !

    • Christophe

      Un sac de plus petit volume est en général plus léger qu’un sac d’un volume plus important.

      Ainsi, la place non utilisé à l’intérieur (mais à l’extérieur) permet de prendre un sac de moindre volume.
      On gagne donc la différence de poids entre les sacs.

    • François Jourjon

      Merci Binbin et Christophe pour les réponses, c’est exactement ce que je voulais dire.

    • domdom

      Suite à un grave accident en rando kayak de mer je ne peux plus porter. Après 3 mois de convalescence à titre de rééducation j ai décidé au mois de septembre de faire Le Mont Saint Michel Compostelle d une traite. (Certains ont doutés de ma bonne santé mentale) Ne pouvant plus porter je me suis documenté. J’ai trouvé un chariot français et suis parti avec tente et tout ce qu’il faut pour étre en autonomie. Pour 25 kg de charges … on ne porte que 2, 5 kg : le dixième ! C’est génial. J’ai réalisé mon projet en 47 jours pour 1800 km … à 67 ans. Au début il m’est arrivé de sursauter en marchant car révassant je sortais brutalement de mes pensées croyant l’avoir perdu tellement je le sentais peu. J’ai passé les Pyrénées au col de Ronceveau sans problème et des endroits où l’on n’imaginerait pas de faire passer un chariot. Je recommande cet équipement pour les longues randonnées. Certainement que pour un jeune randonneur il lui assurera de très nombreuses années de rando sans tassement de vertèbres et autres maux. Pour les plus agès qui souffrent parfois du dos c’est un vrai soulagement. C’est d’ailleurs avec un chariot que Sarah Maquis réalise ses grands treks très engagés … et elle n’ est pas la seule. Je suis surpris que ce type d’équipement ne soit pas mieux connu et utilisé.

  • jean-louis

    Merci pour article qui rappelle des évidences que l’on a tendance à oublier ( ou à négliger).

  • Ces conseils ne sont pas superflus, car à poids égal on sent beaucoup moins un sac bien chargé et bien réglé, surtout si la randonnée est longue et/ou sur terrain difficile.

    Une astuce lorsque le sac est un peu trop grand et qu’on veut à la fois lui donner de la tenue, empêcher les choses de bouger à l’intérieur et maintenir le poids à l’endroit idéal : garnir le fond du sac avec de l’emballage à bulles d’air, en tapissant le devant et les côtés au besoin. Cet emballage très léger est pratique aussi pour s’asseoir dessus lors des pauses-repas (mais il faut le sortir et défaire le sac … on ne peut pas tout avoir!), il peut servir également de maintien pour une articulation douloureuse, ou encore d’isolant thermique (3e principe : un objet placé dans le sac doit, si possible, servir à 2 usages ou + !).

    • François Jourjon

      Bonjour Catherine,

      Pas mal l’idée du papier bulle ! Pour le principe « un objet placé dans le sac doit, si possible, servir à 2 usages ou + ! » je suis tout à fait d’accord, c’est ce qui permet de gagner du poids dans son sac, mais il faut faire attention que ça n’affecte pas la sécurité si un objet est défaillant – car il sera défaillant pour 2 utilisations ou +.

      A bientôt,
      François

      • Jean-Pierre

        Bonjour Catherine et François,

        Un sac de voyage un peu plus grand que nécessaire peut-être intéressant car il permet, le cas échéant de ramener quelques souvenir de voyage ! Evidemment, il n’est pas très confortable de trimbaler un sac à moitié vide !
        L’idée m’est donc venue de combler mon sac avec des coussins gonflants ou même des ballons de baudruche; on peut ainsi ajuster le gonflage selon ses besoins et …ne pas les gonfler du tout pendant le voyage de retour 🙂
        Cette même technique peut être mis à profit pour la randonnée.

        Ces 2 variantes peuvent avoir 2 usages, la 1ère pour passer une nuit plus confortable et la 2ème pour fêter un anniversaire ! 🙂

        Bons voyages ou bonnes randonnées,

        Jean-Pierre

  • Faby

    bonjour,
    un grand merci pour vos conseils tous plus judicieux les uns que les autres. Grâce à eux, je suis partie sur le GR 65 avec un sac bien choisi, bien rangé, le plus léger que je puisse (10kg – nourriture et eau de la journée comprise mais aussi matériel de camping, croquettes pour plusieurs jours et eau pour le chien, trousse de secours pour le chien, …. ). et bien que ma stature soir légère (50 kg) je n’ai à aucun moment souffert de fatigue, douleur, courbature, …. j’ai marché presque 30 km par jour avec la même facilité qu’une rando à la journée avec un sac léger. Rien ne s’est avéré superflu, rien n’a fait défaut. Grâce à tous ces conseils, rien n’est venu gâcher ce projet qui me tenait tant à cœur et ne m’a jamais déçu (sauf les longs tronçons sur goudron qui rendent ce GR parfois bien loin de ce qu’on peut attendre d’un GR). Encore merci. Ma prochaine longue sortie sera le Chemin de Stevenson et ensuite le tour du Mont-Blanc que j’attends avec impatience et beaucoup sérénité grâce à vous.

    • François Jourjon

      Bonjour Faby,

      Je suis ravi que mes conseils puissent vous servir et vous souhaite un excellent chemin de Stevenson. 😉

      A bientôt,
      François

    • jacques

      Bonjour Faby
      Pourrais tu me donnée quelques info pour le GR 65 car l’ année prochaine j’ envisage de faire le gr 65 du Puy en Velay a Saint Jean Pieds de Port avec mon chien un Bergers des Pyrénnées je suppose que ce doit être galaire por les gites
      A bientôt
      Faby

  • jacques

    je te remercie pour cet article qui me seras trés utile j’ espére
    car la derniére rando pour une semaine que je voulais faire a étais vite écourté car j’ avais puisé sur mes réserves physique et psycologique car mon sac pesée 15.6Kgs et je ne pouvez plus le porter alors que je fait 67 Kgs mais avec quelques problémes physique que je voulais dépasser
    A bientôt jacques(cacou)

    • François Jourjon

      Bonjour Jacques,

      Est-ce que tu n’as pas vu un peu trop grand pour cette rando ? As-tu prévu une autre rando avec un sac plus léger ?

      A bientôt,
      François

      • jacques

        Oui depuis j’ ai fait des randos de 14 kms avec un nouveau sac forcla easyfit 60 avec 8 kgs avec la nourriture de midi et cela va
        le souci que j’ ai du avoir c ‘ est qu’ il y a 2 ans que je n’ avais pas fait de randos suite a mon opération de la hanche ( prothése) suite a cette opération j’ avais des douleurs au bout de 1 h a mon PSOA puis quand j’ ai pris ma retraite les douleurs ont disparues et je pensais repartir comme en 40 car avant cette opération avec ma femme nous faisons des randos avec 1000m de dénivelée et j’ avais un genoux refait et une artrose a la hanche .
        Je pense que je n’ étais pas préparer et même mon chien ne comprenait pas!!!!
        A bientôt
        jacques

  • larry

    toujours de bons conseils,
    je suis randonneurs depuis plus de trente ans mais lire et relire ton blog est vraiment plaisant

  • jacques

    je suis entiérement d’accord François est vraiment quelqu’ un de formidable il n’ est pas avare de conseilssss
    surtout François continu comme ça
    Amitiés
    jacques(cacou)

  • Christine

    Merci François pour tes articles très instructifs et pleins d’humour.
    As tu ou d autres randonneurs un avis sur les gilets de randonnée (pour les mouchoirś
    Téléphone etc )? Est ce une bonne idée? Ou un mini sac a porter devant? Si oui lequel.

    • François Jourjon

      Bonjour Christine,

      Je n’ai pas vraiment d’avis sur les gilets, car je n’ai jamais essayé pour randonner, mais j’aurais peur que ce soit gênant pour bien porter le sac (avec toutes les sangles). Le mini sac devant, j’aurais peur que ça me tienne trop chaud et que ce soit un peu gênant (mais je n’ai pas essayé non plus).

      A bientôt,
      François

    • Marc

      Bonjour Christine,
      J’ai opté pour le gilet de pêcheur, sans manches, fermeture zippée, 2 grandes poches abdominales, quatre petites poches de poitrine et une grande poche dorsale avec fermetures à scratch et des boucles élastiques pour solidariser le matos avec des petits mousquetons 55mm. Premier gros avantage: tu peux le porter avec rien en-dessous (gaffe aux coups de soleil sur les épaules!) mais aussi avec un t-shirt, un polar et une veste (gaffe à la transpiration, ça fait 4 couches!). La sangle abdominale du sac passe au-dessus des poches du dessous de la veste; pour ce qui est des poches de poitrine avec la sangle de poitrine du sac, je n’en sais rien, mon sac n’en a pas; la poche dorsale est plus bassse que le bas de mon sac. Donc no problemo de compatibilité gilet/sac. Second avantage, tu as tout tout tout sous la main en permanence, y compris la paire de jumelles qui ne te gênes pas en train de « balloter » autour du coup ou attachée au sac. Marque geologic de Decathlon, poids 330g, prix je sais plus. Bonne pioche!

  • Marcolino

    En fait, il y a deux façons de faire un sac. En plaçant le poids le plus près du centre de gravité, comme tu le décrit, on évite de se déséquilibrer, ce qui est essentiel à ski ou en escalade par exemple. Pour porter lourd, le mieux est de placer la charge le plus haut possible, dans l’axe de la colonne vertébrale, à la manière de la hotte des anciens, qui s’évase vers le haut.

    • François Jourjon

      Bonjour Marcolino,

      En ce qui concerne la hotte et ce qui était pratiqué précédemment (charge haute), je pense que c’était du au fait que les sacs avaient une armature différente (très rigide et externe) ce qui n’est plus le cas maintenant. Je pense qu’avec les sacs actuels, il vaut mieux charger comme je le décris dans l’article – même pour de grosses charges.

      A bientôt,
      François

      • Laurent

        Bonjour François,
        Tout d’abord merci pour ce blog et vos retours d’expérience bien utiles. J’interviens tardivement sur ce fil et je comprends vos conseils pour le chargement du plus lourd près du corps, ceci est valable pour des charges de 10-15 kg dans des sacs récents, mais je rejoins Marcolino lors du port de charges « très » lourdes ou il est essentiel de placer le plus lourd près du corps et vers le haut comme la tente, la nourriture, le combustible … le pastis ;-), ce qui a pour effet de remonter le centre de gravité afin que la force verticale résultante passe par le milieu du bassin sans qu’on soit obligé de se casser en deux, dans le cas contraire on sollicite trop les épaules qui doivent retenir la charge et on ne peut pas se redresser sans partir en arrière et on retrouve le sketch de la tortue sur le dos (cf. le film Wild pour la démo et ma propre expérience avec 35kg dans un Forclaz symbium 70+10 au départ du TMB, juré, je ne le referais plus). Il peut aussi s’agir de portage lourd de type expé ou de stage survie (Guyane…) avec des sacs pouvant dépasser les 100l comme le Karrimor Predator, l’Osprey Zenith 105 ou des claies (à l’extrême, dans les treks au Népal les charges atteignent les 40 à 60 kg, on est loin de la MUL bien sur).

      • Alain

        Bonjour
        Je n’ai pas compris comment avec ton matelas tu as fait un raidisseur de sac???
        Peux tu préciser stp?
        Alain

        • Axelle

          Bonjour Alain, je me permets de répondre en l’absence de François. Il s’agit de plaquer le matelas ou plutôt le tapis de sol contre le dos du sac à dos, à l’intérieur pour remplacer l’armature. Cela ne peut se faire qu’avec les tapis de sol de type mousse d’entrée de gamme, qu’on trouve par exemple chez un magasin généraliste de sport bien connu.

    • fred

      Je ne suis pas persuadé que tu aies raison quand tu écris: »Pour porter lourd, le mieux est de placer la charge le plus haut possible, dans l’axe de la colonne vertébrale, à la manière de la hotte des anciens, qui s’évase vers le haut. »
      En effet je pense par expérience que le bas du sac (correspondant à la 1ere trappe) on privilégiera les affaires que l’on devra sortir au plus vite (gore tex, nourriture journée par ex). Dans la 2ème poche (la plus grande) qui correspond à la ceinture ventrale je mets le lourd (le lyophilisé, la tente, le duvet), et je remonte vers le haut vers le léger et le chaud(vêtement). Le poids permet d’incliner la ceinture ventrale du haut vers le bas et de l’avant vers l’arrière permettant ainsi à celle ci de venir se bloquer sur les crêtes iliaques antérieures. Le reste du sac sera rapproché du corps ou pas (en fonction du terrain, montée, descente ou plat, si on est lourd ou pas) grâce aux bretelles.
      On affinera par le réglage des sangles hautes des bretelles comme par les sangles arrières de la ceinture ventrale.
      Je mes sers des poches latérales pour l’eau et le fuel.
      Voilà comment je règle mon sac depuis des années, sachant que partant en autonomie complète pendant de longue période (de 4 à8 semaines)(sac de 110l et poids au départ au tour des 35 kg pour un poids de corps de 85kg).
      Il n’est que, pas possible, de partir avec des sacs de 10kg!!!! qui reste pour moi un mythe.
      Voila voilou mon poing de vue.
      Pédestrement

  • Xavier

    Merci François ! Ces conseils clairs, même si certains sont connus (mais parfois vite oubliés), sont utiles pour toutes les randos, à la journée ou sur plusieurs étapes.
    Pourrais-tu préciser stp comment un matelas te sert d’armature au sac ? je ne vois pas bien le résultat.

  • Mireille

    Bonjour,
    Grâce à tous les conseils de François, je rentre d’une superbe semaine de randonnée dans le Val d’Anniviers (Suisse) entre 2000m et 3500m, sans fatigue et avec une seule envie repartir. Quand les questions technico-pratiques sont bien maîtrisées, il n’y a plus qu’à admirer les paysages. A bientôt sur les chemins.

  • David

    Bonjour. En complément, il est recommandé d’évoluer avec une charge ne dépassant pas 10% de son poids (7 pour les enfants), ce qui inclus le sac à dos mais aussi le sa photo,…

    François : je n’ai pas compris ton astuce avec le matelas, peux tu clarifier, je suis preneur. Merci.

  • Lefrancois

    Bjr à tous, ma femme et moi avons commencés en novembre la randonnée, j’ai fouillé tout sur le net et j’ai trouvé ce françois malin, grace à toi j’ai suivi tous les conseils, chaussures, sac, ect donc nous sommes arrivés à des randonnées de 15 à 25 km tout les dimanches, et sans aucuns soucis, c’est moi qui porte le sac, juste ma femme une fois à une des ampoules à cause de chaussettes neuves et pourtant je lui avait dit que le malin de françois a dit pas de chaussettes neuves, tout vétements et chaussures je les laves toujours avant le premier usage donc pas de soucis, je regarde et prend tout les conseils de chacun pour devenir un bon randonneur. Salut à toutes et à tous

  • Eric

    excellent article , bravo . j’ai vraiment du mal avec le contenus de mon sac . j’ai toujours peur de manquer de quelque chose .
    pour la façon de charger/ranger, a lire tes conseils je suis pas mauvais, des petits détails a étudier mais je suis pas mauvais .
    pour le tapis, au dessus du sac sa devient vite gênant en foret et sous le sac sa tape le bas du dos ces pas mieux .
    merci pour tous ces précieux conseilles , que je vais lire et relire .
    bonne continuation .

  • Mickaël

    Merci pour cet article!
    Mais j’avoue que je suis toujours hésitant quant à l’emplacement de ma tente sur mon sac….

  • missourire

    les articles que tu écrits sont très intéressants car je suis débutante dans ce domaine et je suis toujours à la recherche de conseils,je ne fait que des rando à la journée et cela m’aide beaucoup… merci de prendre le temps d’écrire ses articles pour transmettre ton savoir faire pour que nos rando ne se transforme pas en galère … merci et a bientot

  • emeran

    un grand merci François. Lorsqu’on imagine combien je déteste le sac a dos pour cette cause,je crois que je l’adopterai désormais .Surtout que c’est lui qui me va mieux car je suis constamment à moto.

  • Jeep

    Bonjour,
    Merci pour cette article fort intéressant, et UTILE !! Ca devrait être remboursé par la sécu ce genre de conseil… Imaginez le nombre de blessures évitées…

    Si je puis me permettre modestement un petit ajout, depuis quelques temps, inspiré entre autres des gilets d’assaut militaires, on commence à voir également des solutions de portage à l’avant, en plus du sac à dos.
    Les avantages sont nombreux:
    – Meilleur équilibre, puisqu’une partie de la charge est devant.
    – Accès facile aux portables, clés, couteaux, trousse de secours, carte, snacks etc… sans avoir à poser le sac (car poser/remettre le sac est un exercice qui peut vite être fatigant, et donc provoquer des blessures…)
    – On peut poser le sac et tout de même garder le minimum sur soi.

    Les fans de photo apprécient, surtout ceux qui se baladent avec des reflex et les objectifs.

    Un inconvénient, néanmoins, cela créé une seconde zone de chaleur devant…

    Cordialement.

    • François Jourjon

      Bonjour,

      Merci pour cet ajout. En ce qui me concerne, l’inconvénient est un peu rédhibitoire. 😉 Mais à chacun de se faire sa propre opinion. Ne pas prendre un portage trop gros à l’avant sinon on ne voit plus ses pieds et ça peut être dangereux.

      A bientôt,
      François

  • Carmen

    Merci pour tous ces bons conseils pour le pactage du sac, je pars le 9 sept. Pour 5 semaines sur la trail de Compostelle en partant de Puy en Velay. Mon sac n’a que 2 compartiments soit celui du bas plus petit et la grande poche chargeant par le haut alors si je comprend bien je devrais mettre la trousse de savon, premiers soins etc ds le fond de ma grande poche?

    • François Jourjon

      Bonjour Carmen,

      Si vous ne vous en servez pas, pourquoi pas. Mais pour la trousse de secours, il vaut peut-être mieux la garder à portée de main.

      A bientôt,
      François

  • littleblue

    Bonjour,
    Merci pour vos informations intéressantes et utiles.
    Précision importante:
    Il existe des sacs à dos différenciés pour les hommes et les femmes; adaptés à leur morphologie resoective.
    La longueur du dos n’est pas la même (plus courte pour les dames) pour que le sac repose effectivement sur les hanches et épargne le dos, la position de la sangle de poitrine plus haute (réglable bien sûr) pour les femmes pour éviter une gêne, forme des bretelles différente, etc.
    Ayant eu pendant longtemps un sac « normal », et utilisant depuis quelques années un sac spécifique pour femme, je peux vous assurer que la différence est tangible et le confort est incomparable. Et que j’aurais aimé avoir su cela il y a longtemps ! Cela m’aurait épargné bien de l’inconfort.

  • Voilà un petit coucou pour vous dire que je pars àl’aventure d’ici 2 semaines. Donc évidemment je prépare mon sac et je tiens aussi à ce que ce soit “propre” derrière moi après mon départ.
    Mes proches sont là pour me soutenir, mais quelques idées ou quelques encouragements me feront du bien.
    a bientôt peut être sur la route !!!!

  • Claude06

    Bonjour à tous,
    J’avoue avoir du mal à « visualiser »le positionnement d’objets dits lourds contre le dos au-dessus des affaires légères, ça va se tasser vers le fond et le problème n’est pas résolu…..selon moi, il faut placer les objets lourds au fond et compléter par ce qui est fragile (bouffe) ou impératif (vêtement de pluie, vêtement chaud, etc).En revanche, il faut porter une attention particulière à la conception du sac qui doit pouvoir permettre de porter sur les hanches.

    Un de mes sacs à dos est compartimenté en deux avec séparation, dans ce cas effectivement c’est possible mais il a beaucoup d’autres défauts !(manque de fixations extérieures notamment).

    Pour moi un sac idéal à la journée c’est le toujours le plus lourd au fond (bouffe, eau), le léger dessus (t-shirt rechange, vêtement chaud et de pluie), dans la poche du rabat le fragile (lunettes, etc), à l’extérieur une deuxième bouteille d’eau, un petit parapluie, la carte dans la poche latérale du pantalon. …..en fait, la constitution du sac dépend davantage de la météo afin de pouvoir réagir rapidement (pluie, se réchauffer aux haltes).

  • Gysele

    Merci pour ces judicieux conseils J en ai pris bien notes
    Je me prépare pour le Chemin de Stewenson.
    Habituée des randonnées mais jamais partie aussi longtemps
    J ai besoin de m évader .
    Quitter ma Belle Ardeche
    Mais je sais qu elle attendra mon retour.
    BONNES RANDOS À TOUS
    GYSELE

  • pascal

    Hééééé hooooooo!!!! Vous savez que l’on à inventé la roue? Oui? et alors? Et bien prenez un châssis de brouette, faitent un support pour votre sac pas forcément à dos, débrouillez vous pour qu’il s’accroche et ce décroche facilement de chaque cotés de votre ceinture costaud! Et en avant fanfan, plus que quelque kg dans votre dos!

  • Alexandre

    Les pop-ups incessant rendent ce site peut agréable à utiliser, dommage.

  • Michel

    Une autre chose à faire, pour équilibrer au mieux les charges, et surtout pour faciliter au mieux l’accès aux matériels fréquemment utilisés, c’est d’utiliser un système multi-poches, similaire aux modèles militaires, qui permettent d’avoir des poches sur le devant du corps, que l’on garnit avec le GPS, le compas de relèvement, de quoi grignoter, les lunettes de soleil, une jumelle, un appareil de photo, le téléphone mobile, une petite bouteille d’eau, etc.

    Le tout étant alors accessible sans devoir déposer le sac ou bien devoir demander à une autre personne d’aller prendre, dans une des poches du sac, ce dont on a besoin, puis de l’y remettre.

    Ces systèmes multi-poches existent en différentes variantes, dont le gilet pour pêcheur ou bien pour reporter, en coton et sans manche.

    Mais aussi, en simple filet synthétique, à grosses mailles aérées, ce qui minimise leur influence sur la température corporelle, en été.

    Autre avantage de ce système, celui de pouvoir déposer son sac, momentanément,et d’aller un peu plus loin, en gardant, sous la main, ce qui y sera utile (pour faire une photo, téléphoner, faire un relèvement, uriner, etc.) sans devoir le faire avec le sac sur le dos, ce qui est intéressant, en cas de déclivité forte, et autres raisons.

    Les plus grosses poches, sur ce type de gilet, étant toujours les plus basses, et pour peu qu’elles y accueillent les objets les plus gros et les plus lourds, juste au dessus de la ceinture, cela abaisse le centre de gravité, aussi.

    Bien entendu, ce genre de gilet n’interfère pas avec la présence du sac, de sa ceinture matelassée et de ses bretelles.

  • Bernard

    Bjr,
    Merci pour cet article, très intéressant comme d’habitude.
    Une petite anecdote : tout jeune scout, je me réjouissais à l’approche de mon premier camp d’été et j’annonçai au chef de la troupe, scout de longue date et expérimenté, quelques jours avant le départ::
    –  » Ça y est, mon sac est prêt ! Il n’y a plus rien à y ajouter ! »
    –  » Un sac est prêt quand il n’y a plus rien à enlever !  » fut sa réponse.
    Plus j’avance en âge ( 70 ans), plus j’apprécie le bien-fondé de cette maxime ;o)
    Ça ne contredit en rien les deux règles de votre article.( Je les applique aussi ).
    Cordialement.
    Bernard

  • christopher

    bonjour François, as-tu écris un article concernant le choix du matériel pour cuisiner en randonnée ? dans mon cas j’étudie les plantes sauvages et je suis à la recherche d’astuces pour cuisiner rapidement les plantes qui m’entourent .

    Merci pour cette article