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6 raisons d’emporter une lampe frontale en randonnée

Posté par : François Jourjon 2 octobre 2013 65 commentaires

Lampe-frontale-randonnéeJe me suis souvenu d’écrire cet article après être rentré de nuit une fois à 1h30 (du matin) et l’autre à 23h00. C’était il y a quelques semaines, pendant les marches de retour après des grandes voies d’escalade sur le rocher de Gozzi près d’Ajaccio et dans le massif de Bavella.

Maintenant, je ne me fais plus avoir ! Je sais qu’il est très facile de finir de nuit. Même quand j’ai prévu de rentrer avant la nuit, j’emporte une lampe frontale. Je le fais pour la plupart des activités de plein air, et bien sûr en randonnée.

Pour les randonnées de plusieurs jours, j’imagine que je n’ai pas vraiment besoin de vous convaincre de leur utilité. Rien que pour monter une tente de nuit, préparer le repas, aller chercher de l’eau, ou autre, c’est beaucoup plus pratique avec une lampe.

Donc, je vais surtout vous donner les raisons d’emporter une lampe frontale pour vos randonnées à la journée, car ça ne paraît pas forcément très intuitif au premier abord. Mais, je vous assure que ça peut vous éviter bien des « galères ». 😉

Vous avez le droit de ne pas me croire sur parole et attendre qu’une « galère » vous arrive. Vous verrez, vous serez vite convaincu (comme je le suis) et vous n’oublierez plus jamais votre lampe frontale. 😉

Des anecdotes, j’en ai…

Des histoires de « ratés » qui finissent dans la nuit, j’en ai ! Pas seulement des anecdotes personnelles, beaucoup d’autres que l’on m’a racontées également.

J’aime tout particulièrement celle d’un couple d’amis qui marchaient dans la forêt de nuit, après avoir épuisé la batterie de leur appareil photo et le gaz de leur briquet pour s’éclairer.

Il ne leur restait que les étincelles de la pierre de leur briquet pour trouver leur chemin. Régulièrement, ils appuyaient désespérément sur la clé pour l’ouverture automatique des portes de leur fourgon, en attendant qu’il leur fasse un signe. Heureusement pour eux, il a une bonne portée et ils ont fini par le trouver de cette manière.

Ouvert.
Fermé.
Ouvert.
Fermé.

En marchant vers les clignotants qui clignotent…

C’est sûr qu’ils auraient eu moins d’adrénaline avec une lampe frontale, et l’anecdote aurait été moins drôle, mais ça aurait été un peu plus prudent. Ne vous inquiétez pas Greg et Laeti, je ne dirai pas que c’est vous ! 😉

Selon moi, la lampe frontale est un élément de sécurité, au même titre que la couverture de survie ou le sifflet.

Lampe frontale ou autre ?

Je ne vais pas développer ici les avantages assez évidents d’une lampe frontale par rapport à une lampe de poche ou une lampe torche. Il suffit de mettre une lampe frontale sur sa tête une seule fois pour se demander comment on a pu s’en passer.

C’est tellement pratique  car permet d’avoir les mains libres. En plus, c’est léger, peu encombrant, a une bonne autonomie et est généralement durable.

Je parle dans cet article de lampe frontale, mais une lampe de poche ou une lampe torche ferait très bien l’affaire – même si une frontale est selon moi plus pratique.

Vous me direz : « encore du matériel à acheter ! ». Avec la démocratisation des lampes frontales, on trouve des modèles de bonne qualité à petit prix, comme par exemple la Tikkina2 de Petzl (test de lampes frontales Petzl ici).

En plus, vous pouvez vous en servir chez vous pour bricoler, pour sortir le chien, pour faire le barbecue, etc. ou pour d’autres activités de plein air.

Si par la suite je vous donne des raisons d’emporter une lampe frontale, ce n’est pas pour visiter une grotte au cours de votre randonnée, c’est surtout au cas où vous vous faites surprendre par la nuit. Et si vous randonnez régulièrement, il y a de grandes chances que ça vous arrive un jour !

Vous pourriez être tenté(s) de vous dire que votre smartphone a une fonction lampe, mais est-ce réellement une bonne idée de manipuler et vider la batterie d’un outil qui pourrait vous servir à prévenir des secours ?

Pourquoi vous feriez-vous surprendre par la nuit ?

  • La randonnée est plus difficile que prévu.
  • Vous vous êtes perdu.
  • Quelqu’un est plus lent que prévu (ça pourrait être vous).
  • Quelqu’un se blesse.
  • Vous avez mal estimé les temps de marche (lisez l’article sur les vitesses de marche).
  • Vous avez du vous mettre à l’abri le temps qu’un orage passe.
  • Vous êtes parti trop tard.
  • Etc.

Des raisons, il y en a énormément, j’en ai simplement listé quelques-unes assez fréquentes. Même si partir tôt est toujours une bonne idée pour éviter la nuit, une lampe frontale au fond du sac est vraiment un gros plus au niveau sécurité.

6 raisons d’emporter une lampe frontale en randonnée

1 – Pour voir où vous mettez les pieds si vous devez randonner de nuit. Cela vous évitera de trébucher sur tous les cailloux, racines et tout ce qui « dépasse » sur les sentiers. Déjà que de jour ce n’est pas toujours facile, de nuit, sans lumière, je vous laisse imaginer… En plus, cela vous évitera de vous approcher de zones dangereuses, comme de fortes pentes, des falaises, des ravins, ou autres.

Et même avec une lampe frontale, faites attention, car on ne voit pas aussi bien qu’en plein jour. Il m’est déjà arrivé de m’arrêter en me disant : « c’est bien noir devant moi !». Et en regardant mieux, j’étais à quelques mètres du bord d’une falaise.

2 – Pour avoir moins de chances de vous perdre. Avec une lampe, vous pouvez non seulement éclairer votre carte et votre boussole (ou votre écran de GPS si vous voulez économiser son énergie), mais vous pouvez aussi éclairer autour de vous, et repérer des indices nécessaires à votre orientation (intersections de chemins, topographie, balisage, etc.).

3 – Pour être vu. Si jamais vous êtes dans une situation critique et que vous avez besoin d’aide ou de secours et qu’il fait nuit, vous serez plus facilement retrouvé avec une lampe frontale. C’est donc très important, car dans certaines situations d’urgence, le temps est précieux.

4 – Parce que c’est léger et peu encombrant. Une lampe frontale pèse en général moins de 100 grammes avec les piles et tient dans une main. C’est très peu par rapport à la sécurité supplémentaire que ça apporte. Certains modèles comme la E+Lite de Petzl, pèsent même moins de 30 grammes.

5 – Pour être plus détendu et moins stressé. Quand vous savez que vous avez une lampe frontale dans votre sac à dos, vous êtes un peu moins pressé par le temps et s’il y a un imprévu, vous serez plus relâché et moins stressé.

Par contre, cela peut avoir l’effet inverse. C’est-à-dire que vous risquez d’être trop relâché et finir dans la nuit à cause de cela.

Sachez quand même que randonner de nuit demande un peu d’habitude et que c’est un peu plus « risqué » que de jour. On voit moins bien où on met ses pieds et il est plus difficile de s’orienter. En plus, il fait souvent plus froid et l’humidité peut « tomber ».

6 – Pour vous rassurer – comme une veilleuse pour les enfants. Imaginez-vous dans une nuit noire sans moyen de vous éclairer, perdu et en train de vous dire que vous allez devoir passer la nuit où vous êtes.

Je vous assure que vous seriez très content d’avoir une source lumineuse pour vous éclairer ! Même la lumière d’un briquet, d’un portable ou d’un appareil photo suffirait à vous rassurer un peu.

Mais, une lampe frontale vous permettrait même d’éclairer autour de vous pour voir quel est ce petit bruit qui vous a fait sursauter. Et ça vous permettrait de faire un bivouac improvisé si nécessaire, en fabriquant un abri de fortune, allant chercher de l’eau, etc. C’est encore une question de sécurité !

Dans quels cas en emporter une ?

  • Randonnées de plusieurs jours : tout le temps, je ne vois pas vraiment d’exceptions.
  • Randonnées à la journée : j’aurais tendance à dire tout le temps, mais c’est peut-être un peu trop. Par exemple, pour une balade de 2h en partant le matin, dans un endroit fréquenté et civilisé, ce n’est pas forcément nécessaire.

Mais pourquoi pas le faire systématiquement ? Ça peut être une bonne habitude à prendre. Parce qu’au moins, le jour où vous en aurez besoin, elle sera dans votre sac. Vous pouvez même en glisser une dans votre trousse de secours et la laisser dedans. Petzl a développé un modèle léger dans ce but : la E+Lite (si vous voulez la commander, vous pouvez le faire ici).

Conclusion

Vous l’avez compris, ne misez pas sur la lune ou les étoiles pour vous éclairer la nuit (un nuage est si vite arrivé) et emportez une lampe frontale !

N’oubliez pas qu’une bonne préparation vous évitera de finir dans la nuit dans la plupart des cas. Et n’oubliez pas non plus de prévenir quelqu’un de votre sortie au cas où il y ait un problème.

Et vous, avez-vous déjà fini une randonnée dans la nuit ? Pourquoi ? Est-ce que vous emportez systématiquement une lampe frontale pour vos randonnées ? Dites-moi tout cela dans les commentaires.

Auteur : François Jourjon

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65 commentaires

  • hans

    Très bon article (comme toujours).

    Perso je prend une frontale pour:
    – l’alpinisme (TOUJOURS)
    – les randos hivernales

    J’y renonce en été pour les randos pas trop dur. Au pire un nuit dehors n’est pas mortelle.

  • beatrice

    j’emporte aussi systématiquement une lampe. (frontale, plus pratique) depuis le jour ou, en Afrique, naviguant de jour puis de nuit sur le fleuve Niger, on devait s’arrêter dans un village au nom marqué en gras sur la carte ;
    marqué en gras, je me disais, l ‘en l’absence de tout renseignement sur aucun « guide », qu’il devait bien y avoir un ponton, ne serait-ce que quelques planches, et un éclairage.

    que nenni ! pas de ponton, juste la rive herbeuse, pas de loupiote, et ….. pas de village, il était situé en fait à quelques km en retrait.

    il ne restait dans la pinasse que nous deux, (deux copines françaises), et deux vieilles mamas béninoises : celles-ci nous ont conduit (on les suivait en fait) à un train d’enfer, jusqu’au village.

    si je n’avais pas eu ma lampe, ma copine qui trainait la patte derrière moi (ça aurait pu être l’inverse) n’aurait pu suivre, et on aurait s’arrêter et dormir au milieu de nulle part…

    les mamas s’orientait dans le noir ….. et nous on essayait de suivre, comme on pouvait 😉

    merci la lampe.

  • Fanny

    Effectivement il vaut mieux être prévoyant et emporter une lampe frontale. Ca ne prend pas trop de place et on est bien content quand on en a besoin! Merci pour cet article!

  • Respaud

    Un bon couteau et un frontale sont toujours dans mon sac ( même pour allez au champignon)

  • imbert

    Pour avoir croise des chasseurs il y a peude temps et avoir utilise mon sifflet, ceux ci nous recommandent de porter un gilet orange 6E95 dans un grand magasin
    Je crois que cela peut s, averer utile et je le porte desormais pres d, une battue

  • jean-pierre

    on n’est jamais trop en sécurité pendant les randos la frontale s’impose .en dehors de ça je suis très sensible a cet aspect au point d’amener en sus de la trousse de secours aussi des lacets de rechange, un miroir, couverture de survie et même une genouillère et chevillère en cas d’entorse .je pars souvent seul donc je me donne tous les moyens pour me rapatrier mais on ne sait jamais ce qui peut nous arriver.se faire attaquer par un yéti par exemple.

    • François

      Bonjour Jean-Pierre,

      Les attaques de yéti sont de plus en plus fréquentes de nos jours ! 😉

      Sinon, ce sont de bonnes précautions et elles sont d’autant plus importantes quand on part seul.

      A bientôt,
      François

  • Martine

    Bonjour,
    Depuis mes toutes premières randonnées, j’emporte une petite lampe « à manivelle » qui ne nécessite ni pile ni batterie et qui m’a suffit largement pour les bivouacs, les dortoirs, les balades sous les étoiles, etc. Je n’ai jamais pris le risque de finir de nuit, donc je n’ai jamais essayé de marcher avec.
    Mais cette année, le hasard m’a offert une petite frontale, alors soit, je l’emporterai également.
    Cependant, j’apprécierais beaucoup si les porteurs de frontales à tout crin pouvaient éviter de la braquer dans les yeux de leurs interlocuteurs chaque fois qu’ils leur parlent, c’est très agressif et assez insupportable … Je sais maintenant qu’elles sont orientables ! Alors …
    Martine

  • Guillaume

    C’est vrai que la frontale est pratique, je l’utilise principalement pour les sorties vtt pour les sorties de nuit et en hiver, ou pour passer dans un tunnel qui n’est pas éclairé. Et en hiver, la frontale est en permanence dans mon sac de vtt pour les mêmes raisons que tu as cité pour la rando à pied.

    Le seul inconvénient de la frontale en vtt, c’est que suivant le modèle du casque le port de la frontale n’est pas évident.
    Je rappel juste que de nuit c’est en complément de l’éclairage « standard » qui entre nous n’éclaire pas grand chose.

    Il y a une chose que tu as oublié de préciser, il faut en prendre une avec des lumen élevé, plus il est élever plus ça éclaire loin.

    Guillaume

    • François

      Bonjour Guillaume,

      C’est vrai que sur le casque de vélo, ce n’est pas pratique par rapport au casque d’escalade/alpinisme/spéléo.

      Je n’ai effectivement pas parlé du choix de la lampe, ça fera l’objet d’un article complet !

      A bientôt,
      François

  • eric

    j utilise une frontale seulement depuis quelques années (3 ou 4 ) car au printemps il m arrive quelques fois ( souvent à vrai dire ) d aller à la pêche à la tenkara ( sorte de pêche à la mouche ) et de faire  » le coup du soir  » donc de rentrer à ma voiture de nuit .
    si vous voulez éviter de : tomber dans l’ eau
    tourner en rond dans les bois
    arriver à point d’ heure chez vous

    PRENEZ AVEC VOUS UNE LAMPE FRONTALE …..

  • Ubaldo

    j’ai le souvenir d’une rando ou je suis rentré de nuit à travers bois sans lumière un vrai calvaire , depuis la première chose que je prépare c’est ma lampe frontale ou autre éclairage quand je part en rando.merci pour tes conseils toujours judicieux .

  • Roger

    Analyse très juste,
    confronté à une fin de rando tardive, depuis j »ai la frontale et un jeu de piles de rechange dans mon sac

    bonne continuation

    • Didier

      Salut François
      Super le thème de la lampe frontale !
      Si je peux me permettre de rajouter un usage supplémentaire Essentiel, suivant les régions :
      La traversée de tunnel en montagne. Madère, le Mercantour, le Vercors, les Gorges du Verdon, les gorges de Kakuetta au Pays Basque… Et je pense qu’il y en a des centaines d’autres.
      La première fois que cette lumière m’a manqué c’était bien avant l’ère du portable et dans les tunnels militaires du Mercantour.
      J’ai été obligé de sortir la grosse lampe »butagaz ». Pas génial !
      Encore bravo pour tes sujets toujours très pertinents et documentés.
      Cordialement
      Didier Renault

  • marie-claude

    J’ai toujours une frontale dans mon sac à dos.
    Elle m’a été très utile le jour où quelqu’un
    a eu une crise cardiaque à un endroit inaccessible
    pour voiture ou hélicot.Nous avons attendu les
    pompiers 1h30, la nuit était tombée quand nous
    sommes redescendus, j’ai dû guider le groupe
    par un sentier étroit avec pierres et racines, bien
    content d’avoir un peu d’éclairage.

  • Victor

    Je prépare ma première randonnée et j’ai commencé à acheter le matériel au fur et à mesure mais j’avais pas forcément penser prendre une lampe frontale.

    Merci pour tes conseils avisés

    • François

      Bonjour Victor,

      Dans un premier temps, si tu es en train de t’équiper et que tu veux minimiser les achats, tu peux prendre une lampe de poche ou une lampe torche si tu en as déjà une.

      A bientôt,
      François

  • Chantal

    Je voudrais rajouter une autre raison d’avoir une lampe frontale, c’est utile quand, sur le chemin, il y a une grotte à visiter…..et ça arrive quelque fois.
    Merci de tout cœur pour tes articles et conseils toujours utiles. Merci d’exister….

    • François

      Bonjour Chantal,

      C’est effectivement une autre raison. Quelqu’un d’autre au dessus à mentionner les tunnels également.

      A bientôt,
      François

  • yves88

    frontale toujours avec moi…l’élastique autour du bras pour la nuit…pas besoin de chercher longtemps les toilettes dans un gite! Pratique aussi le matin pour terminer son sac quand tous dorment; Et cette fois où un animal (un chien, sans doute) plus intrigué par ma lampe, et de nuit, marchait devant moi sans oser m’approcher.Vive la frontale prête à tout!

  • Roberto-M

    J’ ai toujours une lampe frontale et petite à dynamo qui est très pratique quand les piles se déchargent.
    Merci François pour tes articles et tes conseils cela nous remet en question.

  • jean-louis

    Merci pour ces (utiles) rappels qui devraient être systématiques. Couverture de survie et frontale sont toujours dans le sac.

  • Stephane59

    J’ai en permanence une frontale dans mon fond de sac car il n’y a pas que la nuit qu’il fait noir. Il y a également des passages de tunnels ou des visites de grottes improvisées mais je me souviens également du passage d’une faille dans un rocher au Luxembourg.
    Stéph.

  • alain

    Bonjour françois & tous les marcheurs !

    Comme toujours un article pertinent et complet…mais… comment choisir sa frontale ? j’ai cassé la mienne suis allé dans un grand magasin de sport et devant le choix n’est su quel modele choisir…
    Peux-tu nous éclairer sur ce point ?
    A quoi sert la lumiere rouge ?
    Merci François pour ton aide, tes articles sont d’une grande utilité car se revelent fiables par l’experience !!

    • François

      Bonjour Alain,

      J’ai dans l’idée de faire un article complet sur le choix de la frontale qui peut s’avérer délicat.

      Comme l’a dit Pascal en dessous, le filtre rouge sert à garder une vision de nuit correcte. Je l’utilise principalement pour lire les cartes, car la réflexion de la lumière blanche sur la carte « tue » la vision nocturne.

      A bientôt,
      François

  • Pascal

    Pour répondre à la question d’Alain ci-dessus, je cite David Manise:
    L’intérêt du filtre rouge est de pouvoir allumer sa lampe sans ruiner sa vision de nuit, ni celle des copains au bivouac… les autres filtres (notamment le vert) permettent théoriquement de repérer des traces de sang plus facilement… a confirmer.

  • Edwige

    Bonjour, je suis animatrice de randonnée pédestre et animatrice rando santé® (infos sur le site de la FFRP)
    Je n’ai jamais encore fini une randonnée dans la nuit, mais la lampe frontale ainsi que la cape de pluie, le sifflet, et la couverture de survie (à usage unique) font partie de mon fond de sac, même à la demi-journée.

  • PHILIPPE

    Bonjour François

    J’ai bien aimé ton article concernant le fait d’avoir une « lampe frontale » en randonnée de jour comme de nuit.

    Depuis des année avec mon épouse nous avons chacun d’entre nous une trousse avec :

    – 1 sifflet
    – 1 couverture de survie
    – 1 lampe frontale
    – 1 trousse de secours
    – 1 briquet

    Quand nous disons cela à d’autres randonneur ceux-ci se trouve surpris par tant de précaution.
    Mais comme tu le dis dans ton article, personne n’est à l’abri d’un souci lors d’une sortie.

    Merci encore

    Philippe

  • KIRIKOU

    super article . comme beaucoup sur ton site .

    une lampe sa fait partie de mon « fond de sac » comme pas mal de chose .
    que je parte a la demi-journée ou a la journée j’ai toujours un minimum sur moi, enfin dans mon sac .

    pour faire simple, si pour tel ou tel raison je doit passer une nuit dehors , j’ai le minimum dans mon sac pour que la nuit soit bonne (enfin pas trop mauvaise) .

    encore MERCI François pour ton site, sait grace a lui que je me suis lancer dans la randonnée .

    bien amicalement KIRIKOU .


  • karine

    Un souvenir d’une balade dans la Drôme, avec les enfants, <10 ans, qui se finit par 500 de route, heureusement j'avais ma lampe de poche et un gilet fluo … depuis j'ai une frontale …et des bandes réfléchissantes …

    Très bon article , j'ai le temps de lire, avec un genou en vrac !

  • Jean-Yves

    J’ai toujours la petite e+Lite dans ma trousse de secours avec deux petites piles de rechange : le poids est minime, elle ne prend pas de place et la luminosité décroît suffisamment lentement pour que vous ne vous retrouviez pas dans le noir (comme avec la Ion de Black Diamond par exemple!). Mais ça reste une lampe de secours ou d’appoint.

    Donc quand je randonne j’ai toujours une « vraie » frontale en plus avec moi. J’ai choisi la Zebralight H51c pour sa pile unique AA standard, sa jolie lumière dorée qui rappelle l’halogène, son spill généreux (faisceau large qui entoure le faisceau principal), son excellente régulation, ses 6 modes de lumière. La H52w la remplace maintenant. Et j’ai aussi une H502c (sans optique) qui éclaire très large.

    En fait ma copine et moi partons volontairement tard pour faire nos randos d’une journée : rentrer à la nuit à quelque chose de magique, si on ne fait pas une boucle on a bien moins l’impression de prendre le même chemin qu’à l’aller, on croise des animaux qui dorment pendant le jour. Évidemment il faut de bonnes lampes comme les nôtres et au moins un jeu de piles de rechange.

    Quant à la lumière rouge qui préserverait la vision nocturne, c’est un mythe. Oui, une lumière rouge profond va préserver les bâtonnets (cellules visuelles dédiées à la vision nocturne), mais en pratique :
    – les leds rouge standard éclairent en fait en rouge-orange, donc visibles par les bâtonnets, donc qui les éblouissent et ne préservent pas la vision nocturne;
    – les filtres en plastique sont encore pire.
    Il faudrait donc des leds « deep red » plus difficiles à trouver ou un filtre en verre dédié.
    Autre problème de la lumière rouge : on y voit mal, on distingue mal les détails, surtout la végétation. C’est adapté aux déplacement dans un sous-marin où un avion, mais pas à ceux dans un sentier!

    Donc plutôt que d’utiliser une lumière rouge inefficace, il vaut mieux avoir un vrai mode très mini mais blanc (appelé « firefly », c’est-à-dire luciole), qui préservera la vision nocturne (cellules visuelles bâtonnets) tout en étant parfaitement utilisable (cellules visuelles cônes). Les Zebralight que j’ai citées ont ce mode de 0,2 ou 0,01 lumens.

    • François

      Bonjour Jean-Yves,

      Merci pour ce commentaire très intéressant.

      A bientôt,
      François

    • bernard77400

      Bonjour Jean-Yves

      Tes infos très techniques à propos du filtre rouge me confortent dans le choix que j’ai fait de ne pas l’utiliser. En effet, en plus des inconvénients que tu cites, il atténue la visibilité mais la consommation électrique n’est pas réduite pour autant. Vu simplement sous cet aspect, mieux vaut donc également privilégier un mode mini mieux adapté à l’usage et qui épargne les piles.
      Peut-on alors parler de gadget commercial comme il en existe tant?

      Puisque tu sembles avoir des compétences dans ce domaine, je me permets de te poser la question suivante :
      . la lumière blanche des LED, que je trouve très légèrement bleutée, me semble plus « agressive » que celle des ampoules à incandescence un peu orangée par comparaison. Est-ce une réalité ou seulement un manque d’habitude ?

      Cordialement,

      Bernard77400

      • Jean-Yves

        Bonjour Bernard,

        En effet il y a un gros aspect marketing derrière ces filtres rouges : ça fait quand même plus « technique » qu’un « simple » niveau mini vraiment mini (lequel est loin d’être aussi simple, ça demande de l’électronique qui est plus chère qu’un bout de plastique rouge ou qu’une petite led rouge-orange). C’est facile à vendre, le grand public s’en étonne et est conquis, ça permet aux vendeurs de montrer combien la lampe a d’utilisations…

        Un avantage à ces filtres : la lumière rouge est moins susceptible les personnes qui dorment lorsqu’on déplace dans la tente ou dans la chambre.

        La lumière bleutée des leds est en effet plus agressive dans le sens où elle paraît plus brillante, sans permettre plus d’acuité visuelle que les lumières chaudes (sauf en mode firefly où une lumière froide permet d’y voir mieux). D’ailleurs les locomotives a vapeur avaient parfois un fanal à pétrole avec un verre teinté de bleu pour émettre une lumière bleutée (appelé blanc lunaire) qui paraissait plus vive et permettait que le train soit mieux vu.

        Quelques fabricants (dont Zebralight que j’ai cité) proposent du « neutral white ». Il faut fouiller sur le net, ce n’est pas en grande surface que tu en trouveras.

        Une autre valeur à prendre en compte est le rendu des couleurs (indice de rendus de couleurs, abrégé IRC ou CRI) qui donne une échelle de la fidélité des couleurs éclairées par la source artificielle : 30 pour un lampadaire de rue qui déforme les couleurs, 70 pour une led standard ou une fluocompacte, 85 ou 90 pour une led ou un tube fluorescent de qualité, 100 pour l’incandescence ou le soleil.
        En rando, le rendu du couleur a un réel impact sur la facilité à distinguer les détails (en plus du confort visuel). Tu peux chercher les frontales « high CRI headlamps » sur Google. Dommage que la H502c (c comme CRI) ne soit plus vendue par Zebralight.

        Pour résumer, tu peux trouver des frontales « neutral white » (4000 K environ) voire « Warm white » (3000 K) qui donnent une lumière chaude confortable, sans la fragilité et la consommation de l’halogène. Privilégie aussi le « high CRI » quand c’est possible.

        • Bernard77400

          Merci d’avoir répondu à mon questionnement.

          Le niveau technique pour faire un choix approprié d’une simple lampe frontale m’impressionne. A l’évidence, je pense que tu es bien armé pour « éclairer » les lecteurs du blogue de François à faire le bon choix car ce n’est malheureusement pas auprès d’un simple commercial que l’on peut obtenir ce type d’info.

          D’une façon plus générale, dès que l’on gratte un peu pour comprendre on s’aperçoit que c’est rarement aussi simple que l’on veut bien nous le faire croire. Si on n’est pas spécialiste du domaine, on est obligé de faire confiance et on est alors à la merci du vendeur dont la motivation première n’est pas nécessairement d’orienter le client vers le produit le mieux adapté aux besoins du client. Fort heureusement, par ses nombreux articles François s’efforce d’aider les randonneurs à mieux cerner leurs besoins. Toutefois, dans certains cas comme celui-ci il faut des connaissances techniques, voire scientifiques, qui ne s’acquièrent pas simplement par l’expérience du terrain.

          Personnellement je m’étais bien rendu compte que la lumière blanche des LED me convenait moins bien que celle des ampoules à incandescence, mais comme en randonnée j’utilise une lampe le moins possible et que je n’ai pratiquement pas l’occasion de lire mes cartes de nuit, je n’ai pas poussé plus avant la recherche d’information.

          Cordialement,

          Bernard77400

          • Jean-Yves

            Oui, l’achat d’une lampe est devenu technique car la lampe est devenu technologique! Cela dit n’importe quelle frontale à led d’une marque sérieuse est plus efficace que les meilleures frontales d’il y a 15 ans, le consommateur même profane reste gagnant.

            Et oui, comme pour les autres objets « techniques » et « technologiques », il est dommage que certains vendeurs ne soient pas de bons conseils.
            L’autre jour dans une grande surface de sport, j’ai vu un vendeur présenter une petite frontale à 3 x AAA et expliquer « Elle éclaire à 200 mètres pendant 20 heures », ce qui était impossible avec les lois connues de la physique! Certes elle éclairait à 200 mètres mais pas pendant 20 heures — certes elle éclairait 20 heures mais pas longtemps à 200 mètres!

  • Beru

    Greg et Laeti… Ils n’habiteraient pas du côté de Rodez par hasard !?

  • bernard77400

    Bonjour François,

    Voilà un article de plus en parfait accord avec mon expérience personnelle.

    Disposer d’une lampe de poche en état de marche est effectivement un élément de sécurité essentiel, cela permet de rester serein lorsqu’on s’aperçoit que l’on ne pourra pas terminer son activité de plein air avant la tombée du jour.

    « Selon moi, la lampe frontale est un élément de sécurité, au même titre que la couverture de survie ou le sifflet. »
    A noter que dans la pratique de la randonnée on est, fort heureusement, plus fréquemment amené à utiliser sa frontale que son sifflet ou sa couverture de survie, ce qui la rend encore plus indispensable.

    Depuis mes débuts en randonnée j’ai toujours par sécurité une frontale au fond du sac, à l’époque la ZOOM PETZL sortie en 1981, énorme, avec une pile plate de 4,5v, puis la MICRO encore bien volumineuse comparée aux modèles actuels. Aujourd’hui j’ai une ZIPKA que j’apprécie pour sa compacité car pour l’autonomie totale je cherche non seulement à réduire le poids, mais aussi le volume.

    Personnellement je n’utilise une lampe que lorsque cela s’avère indispensable, essentiellement pour les raisons suivantes:
    . lorsque l’on s’éclaire avec une lampe, certes on bénéficie d’une meilleure visibilité dans le faisceau lumineux mais en dehors de cette zone on réduit sa perception visuelle, ce qui peut nuire au repérage de l’environnement.
    . adepte du bivouac sauvage, j’évite au maximum d’utiliser un éclairage afin d’être le plus discret possible pour ne pas attirer l’attention, même pour monter la tente par une nuit sans lune, cela ne me pose pas de difficulté.
    . comme le mentionne Martine dans son commentaire n°7 du 2 octobre 2013 à 15:44,
    il est particulièrement désagréable d’avoir le faisceau lumineux en plein dans les yeux, je préfère plutôt utiliser un éclairage d’ambiance pour éviter ce désagrément. Je me souviens d’ailleurs d’un éléphant qui n’avait pas du tout apprécié le faisceau de ma frontale.
    . longtemps utilisateur d’ampoules à incandescence très consommatrices d’énergie, en autonomie totale (jusqu’à 15 jours) je suis particulièrement vigilant sur l’économie des piles, je m’efforce donc de les préserver pour les cas où l’utilisation d’un éclairage est absolument nécessaire (marche d’approche nocturne en alpinisme, traversée de tunnel, visite de grotte, fin de parcours de nuit en randonnée lorsque je ne trouve pas de lieu de bivouac ou lorsqu’une voie d’escalade prend plus de temps que prévu). Malgré les LED qui consomment peu, je maintiens cette habitude car les impondérables peuvent nécessiter d’utiliser la lampe de façon intensive et prolongée à n’importe quel moment de la randonnée, cela indépendamment de la qualité de la préparation.

    Voilà pour l’usage, quant aux anecdotes j’en connais deux où le manque de lampe a été source de mise en danger. Elles sont liées à des périodes ou des lieux où la nuit arrive de bonne heure, contrairement à la période juin-juillet en France métropolitaine où la marge de temps est confortable pour assurer une activité de plein-air et en plein jour, sauf problème majeur.

    Parti en randonnée dans la forêt de Fontainebleau au mois d’octobre un collègue s’est laissé surprendre par la nuit. Sans lampe il ne pouvait plus se repérer ni lire sa carte alors que les sentiers abondent et où il est souvent difficile de naviguer, même en plein jour. Il lui a fallut pas moins de deux heures à tourner en rond pour retrouver sa voiture. Expérience efficace pour se souvenir qu’en arrière saison il est particulièrement important de ne pas oublier de prendre une lampe.

    Arrivé de bonne heure sur le lieu du bivouac, lors d’un circuit en 4×4 dans le grand sud marocain, j’ai ressenti le besoin de me dégourdir un peu avant le repas du soir. Nous étions au pied d’une petite falaise facile à escalader même en Pataugas. J’ai commencé l’ascension alors qu’il faisait plein jour, en solo et sans mon sac à dos qui contient mes affaires habituelles, notamment la frontale. La nuit était déjà bien noire lorsque je suis sorti de la voie. Bien que la montée ne présentait pas de difficultés majeure, je ne me sentais pas capable de descendre de nuit par le même chemin. Pour ne pas rester bloqué au sommet, j’ai donc cherché une voie plus facile telle un oued asséché. Fort heureusement la lune s’est levée ce qui a facilité ma recherche. La désescalade m’a obligé à d’importantes prises de risque du fait de la présence de grandes plaques rocheuses qu’il m’a fallut descendre en adhérence. La brillance de la lune me permettait d’avoir un vue globale de l’environnement, mais les prises de mains et de pieds ne pouvaient se faire qu’à tâtons. Arrivé au pied de la paroi, c’est peu dire que j’étais content de m’en tirer à si bon compte! N’étant pas un habitué de cette région, je me suis fait surprendre, mais fort de cette expérience j’ai mémorisé définitivement que dans le grand sud la nuit arrive tôt. Cela a été également la confirmation vécue de l’importance vitale de disposer d’un éclairage adapté dans certaines situations critiques. Rien de tel d’ailleurs qu’un peu de spéléo pour en être totalement convaincu.

    Il semble d’ailleurs que tout le monde soit unanime quant à son utilité, contrairement à celle du GPS.

    Cordialement,

    Bernard77400

  • Randotines

    Bonsoir,
    J’ai toujours une frontale avec moi mais….pensez surtout aux piles de rechange et j’ai aussi un morceau de bougie et des allumettes « waterproof » et un carré de papier alu bien rigide pour protéger la bougie du vent ou de la pluie.
    Randotines

  • Barbibulle

    Eh bien croyez-le ou non, mais le lendemain apres avoir lu cet article, nous sommes partis pour une balade dans le bush qui etait censee ne durer que 3 heures et qui s’est finalement revelee beaucoup plus longue.

    Mes compagnons se sont moques de moi quand j’ai empaquete ma lampe frontale a midi mais ils ont beaucoup moins fait les fiers quand la nuit a commence a tomber vers 19h !

    Merci donc pour cet article, je n’irai plus nul part sans ma frontale !

    • François

      Merci pour cette anecdote, heureusement que je n’ai pas publié l’article quelques jours plus tard ! 😉

    • Jean-Yves

      J’en ai vu se moquer d’autres randonneurs qui avaient un carré de mousse pour poser les fesses (et qui se plaignaient ensuite d’avoir le cul mouillé); j’en ai vu se moquer de ceux qui mettaient leurs affaires au sec dans des sacs poubelle (et après se plaignaient que leur couchage était humide)… maintenant je découvre ceux qui se moquent des porteurs de frontales (et qui se retrouvent dans le noir… bien fait!).

  • chris

    Salut,
    tres bon article.
    Il y a beaucoup de gens qui ne soucis guère de leur préparatifs de packtage (fond de sac) car peut-être ne se sentent pas vulnérable. Il n’est jamais mauvais de rappeler des règles elementaires pour se prevaloire des risques qui peuvent nous tomber dessus en rando. Ces risques anodin peuvent se révéler toute leur ampleur sans prévenir. Et porter un fond de sac pendant 10 ans sans rien utiliser peut se révéler utile la 11eme année quand on est dans la m….e et jusqu’au cou par un petit événement.
    Perso j’utilise une lampe assez puissante de marque Sp…k, rechargeable car je cours beaucoup la nuit après le boulot ou l’hivers. Besoin de voir des balises de loin, … ,mais surtout je prends des PILES DE RECHANGE et une MINI LAMPE DYNAMO pour pouvoir faire tout ça convenablement en pleine nuit noir, sans lune par exemple.

    • Jean-Yves

      Je ne suis pas du tout fan des lampes à dynamo, je les trouve lourdes et encombrantes, très pénibles à utiliser, pas plus puissantes qu’un porte-clef, bref sans valeur ajoutée par rapport aux lampes à pile.

      Une e+Lite avec un jeu de piles bouton de rechange tient une nuit; une Tikka ou équivalent avec ses 3 piles AAA tient une nuit complète sans soucis et même au-delà. Sans manipulation, sans place dans le sac, avec toujours la possibilité d’éclairer plus fort au besoin.

      Et je me dis que si je me perds et me blesse, je ne serai pas en état de faire tourner une dynamo jusqu’à ce que les secours me trouvent!

      • chris

        Salut,

        Ma dynamo est vraiment toute petite, pas très solide, est là juste pour me dépanner et changer mes piles au besoin (cf DKT). Ma lampe frontale fonctionne avec piles rechargeables. J’ai maintenant une deuxième pile de « secours » et lorsque j’ai l’occasion, je recharge immédiatement mes piles avant entrepôt (conseillé aussi pour conserver ses attributs initiales). Ne pas oublier l’influence du froid sur la décharge d’une batterie.

        Effectivement, la elite est plus avantageuse pour ce qui est de prendre le relais d’une lampe frontale. Un budget en plus. Des piles bouton que j’essaie d’éviter mais cela dépend peut-être aussi du degré d’engagement de la rando… On s’adapte.
        En tout cas vérifier son matos de temps en temps et notamment la charge des piles, c’est pas mal… surtout quand on part à la bourre sans rien vérifier… mmmm pas bien 🙂

      • Pierrot

        Encore de bonnes raisons :
        Traversées de tunnel (Madère, sentier Martel, Emosson…)
        Exploration de casemats ou de mines sur votre trajet.
        La frontale fait partie de mon fond de sac depuis longtemps.

  • Jean-François

    Petite anecdote:

    J’avais lu l’article dans son entier dès réception de la newsletter du 2 octobre (article bien explicite)

    Je fais partie d’une Association qui organise de petites randonnées pour des personnes en Surpoids, comme avec mon épouse nous faisons pas mal de petites randonnées, je suis chargé de prévoir les randos pour le groupe. Avant de proposer, je reconnais le parcours.

    Hier envie de proposer un nouveau circuit, nous sommes partis à 15h pour essayer le parcours ne connaissant ni la longueur ni les difficultés, Mon épouse a pris ses bâtons de marche et moi un simple bâton que je me sers pour aller aux champignons (alors que j’ai des bâtons équipés de lampes!!!!!!!!!!!!!)

    Ce circuit en fin de compte faisait 8 kms tout en sous-bois avec pas mal de dénivelés et bien entendu nous nous sommes mis à la nuit dans les bois, pas de panique mais quand même un peu d’angoisse (nous ne sommes plus très jeunes et avec des douleurs dues à notre vétusté!!!!!!!!!!!!!!)

    Je peux vous certifier que cela nous servira de leçon/ lundi une frontale dans chaque sac à dos.

    Comme quoi il faut toujours écouter les gens compétents dans leurs domaines

    Bon Weekend à tous et surtout François ne change rien

    • François

      Bonjour Jean-François,

      Merci pour ton retour. On a beau entendre certaines choses qui nous paraissent censées, il semblerait que parfois on ait besoin de tester pour vraiment s’en convaincre (je suis un peu comme ça aussi). 😉

      A bientôt,
      François

  • Chris

    Je me souviens en avril dernier partir en rando de 3 jours. Chaque matin on est parti trop tard et à cela s’est accumulé du retard (beaucoup de pause). On a fini chaque étape à la nuit tombée, à chercher un endroit où poser la tente, à la frontale. Depuis, je suis persuadé que c’est un outil indispensable !

  • Thibaut

    Ça fait maintenant quelques années que j’ai en permanence une frontale dans la poche, ou au pire dans mon sac à dos, mais bon, souvent si je la sors de ma poche, la nuit finit par tomber et il se trouve que j’en ai besoin avant de l’avoir remise en poche !

    Bon, il faut dire que a) j’habite à la campagne, b) l’éclairage public de mon village se coupe entre minuit et 5h et c) je n’ai pas de voiture donc pas d’ultra-lampes appelées phares pour m’éclairer sur le chemin de la maison (d’ailleurs si je dois faire du stop de nuit, soit je me met sous un lampadaire soit j’éclaire en direction des voitures en rouge clignotant).

    Mais bon, il n’est pas rare que la lumière manque et que je sauve la mise à plusieurs personnes car il y en a un qui éclaire ! De même j’ai toujours un couteau sur moi et souvent il me dépanne voir dépanne du monde. Ces deux outils sont pour moi l’équipement de bas incontournable, même à la maison c’est utile pour allez bricoler les coins sombres.

  • Raga

    Bête erreur erreur de jugeote + pas de lampe = petite frayeur.

    J’ai voulu refaire en hiver une petite balade toute simple, que je connaissais bien, qui débute et finit par une belle partie boisée. Aucun problème d’itinéraire, pas de grosse difficulté physique, il suffit de traverser ce bois dans la bonne direction pour retrouver un petit sentier qui mène à un belvédère.

    J’avais juste très bêtement négligé l’évidence : dans les bois, il fait nuit beaucoup plus vite ! Sur le retour, le crépuscule à peine tombant s’est rapidement transformé en nuit noire après quelques mètres sous les sapins. J’avais pourtant respecté le temps prévu, il me restait assez de jour pour rentrer. Vrai, si j’avais été en terrain dégagé ! Pas de lampe évidemment. J’ai rallongé de presque deux heures car j’ai raté mes repères un repère à cause de l’obscurité. J’ai tourné autour de certains d’entre eux plusieurs fois, jusqu’à les trouver en machant quasiment dessus, mais pas les derniers ! Je me voyais déjà passer la nuit sur un tapis d’aguilles quand je suis tombé quasiment par hasard sur la route goudronnée qui m’a ramené, après 40 minutes supplémentaires, vers mon véhicule garé à la lisière de cette forêt, là où j’avais commencé mon parcours…

    Quand on ne réfléchit pas assez… 🙁

  • Même si il faut faire la chasse aux kg superflus… une frontale fait partie des indispensables…

  • gegehus

    perse , j ai en permanence ma petzel tactica dans mon sac même pour une petite balade d’une après-midi…..j en suis pas à 100grammes près et ça peut toujous servir en cas d’imprévu….

  • Olivier

    Très bon article, merci beaucoup.
    Personnellement j’ai toujours ma frontale Black Diamond Spot dans le sac quand je pars en rando, même de jour.
    En complément, je prends souvent ma Sipik SK-68, dont on parle peu mais qui a toute son utilité en rando nocturne : son autonomie est très faible mais c’est un vrai projecteur, qui peut s’avérer très utile pour éclairer ponctuellement avec une grande puissance.
    Je m’en sers souvent de nuit lorsque ma frontale fait briller une paire d’yeux au bout du chemin ; pas plus tard que ce soir j’ai pu voir un très beau blaireau grâce à cette lampe !
    Autre anecdote un peu moins amusante et qui remonte à quelques années maintenant :
    Avec un ami nous marchions en pleine forêt vers 2h du matin, loin de toute habitation connue, quand nous aperçumes une silhouette au bout du chemin, à la lueur des étoiles. Ni une ni deux, j’allume ma Sipik en faisceau fin (grande portée) : il y avait deux gars dans le chemin, qui se sont jetés dans les fourrés dès que je les ai éclairés. Autant vous dire que nous avons rebroussé chemin illico !
    Pour en revenir au sujet, ma frontale me sert à chaque bivouac, très pratique pour monter le campement, tailler du bois, aller au petit coin, préparer le repas, et surtout c’est rassurant et ça enlève beaucoup de stress en rando quand on doit se presser en voyant le soleil se coucher !
    A bientôt !
    Olivier

  • Sophie

    Merci
    Une nuit je me suis retrouvée coincée dans une forêt. J avais trop suivi un GR.
    J aime moyennement le nucléaire mais quand j ai vu les lampadaires d un village j ai remercié tous les ingénieurs nucléaires

  • Steph

    il est interessant également de parler d’energie pour la lampe , à savoir ne pas oublier les piles ou d’avoir parfaitement recharger la lampe avant de partir ( verification imperative à faire)….

    il est également interressant de savoir que meme si n’avons pas les meme yeux que les chats , ceux ci peuvent s’adapter à l’obscurité ( modéré) et par conséquent pourvoir marcher sans lampe …

  • marianne

    ça va vous paraître bien trivial après toutes ces anecdotes nocturnes… mais tout de même, une frontale, c’est super pratique pour bouquiner confortablement dans son lit, le soir, au refuge. 🙂

  • En effet j’emporte toujours une lampe de poche ou frontale en randonnée car parfois il y a des imprévus et on rentre tard !